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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/09/2013 dans toutes les zones

  1. Le Congrès commencera les débats le 9 septembre, date de début de la session parlementaire: pour l'instant, ils sont encore en "vacances" (en fait hors session et occupés à aller tenir des townhall meetings et surtout des levées de fonds de campagne). Des audiences préliminaires par des représentants désignés ont cependant commencé afin, on le suppose, que l'essentiel des positions soit en fait déjà prises quand commencera officiellement la session; bref, cette semaine va se jouer le vrai débat, en coulisses et par plateaux télés interposés (prises de positions de ceux qui ont une opinion sincère et de ceux qui ont de l'ambition pour l'année prochaine et/ou 2016). Entre les faucons (John McCain, Lindsey Graham) et les humanitaristes/bleeding hearts qui veulent y aller franco (et pourraient voter contre parce qu'ils veulent plus que des tirs de missiles), et les isolationnistes idéologiques accompagnés par ceux qui disent "priorité aux réformes intérieures", il y a un vaste marais d'opportunistes comptant leur capital politique et veillant à voir si cette question devient importante ou non. Apparemment, il se pourrait que la partie de ce marais purement faite d'ambitieux est prête à faire de ce débat une occasion majeure pour prendre la position qui les avantagera dans leurs plans de carrière: démolir le président est, pour certains, une tentation importante. De même, bon nombre de représentants sont emmerdés par le renvoi du vote au Congrès: ça les force à partager la responsabilité de ce qui arrivera. Le vote semble de moins en moins acquis, même si les "Washington insiders" (journalistes tournant autour des cercles du pouvoir et dans la "Beltway" -le périph de la capitale) penchent toujours presque tous pour dire que le vote passera. Quelques voix de représentants ont commencé à émerger pour dire "oui, mais", donc parler d'amendements, de limitations strictes de mandat (contrairement au mandat sans fin prédéterminée ni limites qui avait été moutonnement voté en 2003 pour Bush, ou à celui auquel Bush père avait contraint le Congrès en 1991); ce dernier point semble surtout vouloir dire "on commence le business", cad que la négo va commencer, maintenant que les positions initiales sont prises. Obama a fait un énorme pari en mettant cette question au vote (et encore plus en précisant qu'il se réservait le droit de contourner le vote final du Congrès dans la limite de sa marge de manoeuvre -ce qui veut dire des actions militaires très limitées, surtout dans le temps et les ressources allouées): si ça passe pas, il perdra un maximum d'autorité et de capital politique (on pourrait même dire que sa présidence serait "finie" à moins d'un changement de majorité à la Chambre en 2014). Si ça passe, ça lui fera beaucoup de bien, et la position des USA pour agir sera réellement forte, surtout par rapport à la Russie et à l'Iran. Les débats seront surtout à la Chambre: le vote au Sénat semble être un fait acquis (et de toute façon, le Sénat compte beaucoup moins depuis pas mal d'années). Et même les républicains (la conférence nationale) craignent le comportement des groupes réellement tarés de leur majorité à la Chambre: entre quelques individus aux ambitions démesurées (Ted Cruz, Rand Paul....) et les groupes radicaux qui les accompagnent (soi disant "libertaires", évangélistes, tea partiers), il y a du monde (mionoritaire) qui peut sérieusement compliquer le processus par simple volonté de se mettre en avant. C'est la démocratie: la guerre civile avec des règles et dans une grande salle.... Et pas d'armes chimiques dans les débats, juste de la rhétorique bien toxique. A noter que Obama a amendé son discours en excluant nommément toute ambition d'un changement de régime en Syrie: c'est pour les Russes. Ca veut dire que ça négocie sec aussi de ce côté. Mais c'est aussi cette position qui le met en danger face à ses faucons et ses humanitaristes interventionnistes (et ceux qui vont hurler qu'ils veulent "de la cohérence" pour justifier leur position de ne pas prendre de position), mais aussi semble avoir mécontenté la Turquie et les organisations représentatives de l'insurrection syrienne. Pas simple cette saloperie de démocratie.
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  2. F. Hollande va declassifier un document secret défense qui montre que les syriens ont des stocks d'arme chimique. Si c'est pour dire ce que tout le monde sait, on va encore rire.
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  3. Oh oui. Et d'ailleurs demain, on va faire une loi. Il n'y aura plus de différences. Fini, fini. Un tel sujet, il fallait l'oser. Ça ferait plaisir à Attali. Une grande gouvernance mondiale, plus de guerre, ...
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  4. Les photos parlent d'elles même
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  5. Quand je pense à des raclées, je pense à l'inadéquation entre ce que nous avons prévu et la réalité vécue. Mobilité : Les limites du 4x4 sont évidentes dès le temps de paix. J'en ai vraiment pris conscience grâce à des conversations avec des chefs de pièces HOT. Ils étaient très fiers de leur MEPHISTO (un super truc). Leur problème était qu'ils n'arrivaient pas toujours à se placer sur la position qui leur était favorable. Beaucoup voulaient de la chenille car le 4x4 ne suivait pas. L'armée française arrive à travailler avec un 4x4 mais un 6x6 serait beaucoup mieux. Il permet de donner le petit plus nécessaire sans réclamer une mobilité de Leclerc qui est hors de prix. Dans le Golf, le sol était porteur (dur). Il n'y a donc pas eu de problème spécifique. Surtout que le terrain était plat. Tout fut facile. Pour la Bosnie, il fallait rester sur route pour ne pas détruire les propriétés privées (minées ?). Donc, là aussi, ce ne fut pas déterminent. La différence s'est plus fait en Afghanistan et en Afrique où les terrains sont plus irréguliers ou non porteurs après les pluies. Habitacle unique : C'est probablement là que nous avons toujours eu la plus grande difficulté. Pendant les exercices, on ne se rend pas compte des difficultés pour plusieurs raisons dont la difficulté à coller à la réalité. De plus, il faut faire avec. En effet, il faut travailler avec ce que l'on a (C'est la loi de la guerre n 1 de Patton.). Comme je l'ai rappellé lors de ma petite réflexion sur les sabords de tir, décider d'un matériel, c'est l'avoir pour 30, 40 ans. Donc, l'habitacle séparé doit être assumé pour longtemps. D'autre part, pour se prononcer sur la pertinence ou non d'un choix, il fait le comparer et les soldats n'ont pas forcément des points de comparaison avec d'autres solutions. Ceci écrit, je ne referai pas l'analyse de cette disposition mais je présenterai un cas concret pendant le Golf avec un chef de section (CDS) du 2ème REI. Le pilote du VAB était à sa place de façon classique. En revanche, à la place du chef de bord, ils étaient deux avec la radio du chef de section collée contre la porte. Le chef de bord restait assis et le chef de section était debout dessus le premier. Il était tête sortie à la 12,7. Quand il débarquait, il sortait donc par le toit (ce qu'il ne faut jamais faire au combat). Le chef de bord se levait alors pour se mettre à la mitrailleuse. Une fois à terre, le CDS ouvrait la porte droite pour prendre sa radio. Ce cas est révélateur des contorsions auxquelles cette disposition oblige. Le volume disponible : Ce problème est récurant à tous les transports de troupe, même les plus modernes. Le VAB n'a pas été optimisé pour être une base vie, ce qu'il est devenu avec le temps. Le caractère amphibie va contraindre à gagner des volumes partout de même que les fenêtres latérales interdisent le positionnement de nombreux racks. La conséquence est ce que nous voyons du VAB en opération depuis le golf. Sans parler de contraintes anti-opérationnelle où on doit transporter les missiles dans leur container de stockage. Pratique ! Ce problème s'est accentué avec le Kosovo où l'armée française reçoit pour la première fois des tenues anti-émeutes. Imaginez vous dans un VAB plein à ras bord et plus, et entendre "Les gars, on a du nouveau matons tout neuf. Génial ! 10 casques avec visières, trois boucliers, 10 protections de jambes et bras." Mais où les mettre? Autre exemple concret du Golf : les mécanisés britanniques vont mettre le feu à leurs équipements de rechange avant l'offensive pour faire de la place. Ce point n'a pas de solution en considérant le seul blindé. Il faut augmenter le nombre de coffrage et le parebrise avant le permet mais il faut aussi introduire un véhicule d'allégement par section comme dans la cavalerie. Les portes-battantes : Ceux qui travaillent en VAB savent de quoi il retourne. Elles sont très difficile à refermer. C'est l'enfer surtout quand on se fait tirer dessus. Elles sont lourdes à manipuler. Elles se voilent avec le temps et le mécanisme n'aime pas cela. Le VBMR demande une rampe mais c'est un mauvais choix. Il est trop complexe et ne permet pas des agencements pertinents pour ce que l'on demandera au VBMR. Toutes ces choses, nous ne pouvions les prévoir car la connaissance du combat en blindé n'était pas aussi développé en 1970. Nous sommes en 2013 et il faut restituer tous ces enseignements.
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