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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 04/09/2013 dans toutes les zones

  1. En France, Ayrault appele au départ d'El Assad. Aux US, la commission du Sénat a inclus une clause de McCain visant à "renverser la dynamique sur le champ de bataille", avec 90 jours de frappes possibles donc on est loin de la "punition" d'une dizaine de jours. Les dirigeants qui ont tenu un discours promettant des frappes limités et le non-renversement du régimé viennent tout simplement de revenir sur leur parole et se sont moqués du mounde. Comme en Libye...
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  2. - Afghanistan : la montée des islamistes est uniquement de la responsabilité des russes et de leur intervention. L'intervention US de 2001 a eu plutôt pour effet de renvoyer dans les grottes les plus zélés des islamistes. Maintenant la situation reste pourrie, il est très difficile de faire passer en 10 ans un pays du moyen-age au 21eme siècle. - Egypte : faudra me dire en quoi les US sont responsables de la montée de qui que ce soit. Ils n'ont été que suiveur des événements sur le terrain. D'ailleurs vu les derniers développement, on ne peut pas dire que cela vire à l'avantage des islamistes. - Irak : Sur ce cas la responsabilité des US est claire et indéniable. - Iran : si le soutient des US au Shah n'a rien arrangé, je ne sais pas si on peut dire que c'est ce soutient qui a aboutit à la révolution islamique - Libye : Pour l'instant on ne peut pas dire que la Libye soit au mains des islamistes. Je trouves qu'on a tendance à un peu trop noircir le tableau là bas. Certes la situation est encore très instable avec des milices qui ont du mal à déposer les armes et des islamistes basés dans le sud du pays. Mais ce sont quand même les libéraux qui sont arrivés en tête aux dernières élections. Ca ne veut pas dire que la situation de la Libye sera rose, mais on est loin du chaos Syrien. - Pakistan : si la montée des islamistes peut être expliqué par l'intervention en Afghanistan de l'OTAN, pour moi la responsabilité revient principalement aux pouvoirs pakistanais (ISI et politiques) qui ont beaucoup joué avec (particulièrement contre l'Inde). - Somalie : C'est franchement exagéré que de dire que la situation est du aux américains. C'était déjà un merdier sans nom avant, c'est resté un merdier sans nom après. - Syrie : ils n'ont pas encore intervenu, donc attendons de dire si celle-ci apportera plus d'islamistes que ce qu'il y en a actuellement sans intervention - Yemen : Si les US interviennent, c'est principalement avec des drones pour des meurtres ciblés. Leur intervention est un résultat de la présence des djihadiste, pas une cause. Bref, conclure que toutes les interventions armées US ont été responsable de la montée de l'islamisme dans chaque pays me semble être une très grosse simplification. Sans oublier que des pays où les US n'ont jamais intervenu de près ou de loin sont (ou ont été) aussi dans des situations très compliqués avec islamistes : Tunisie, Algérie, Niger, etc...
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  3. Oui. Et désolant. Ce qui me frappe c'est le contraste entre la position verbale maximaliste et bruyante de Laurent Fabius et François Hollande, du type on va faire tomber Assad, la France va agir, c'est la morale qui nous motive... et la position réelle de suivisme envers les Etats-Unis, retour à la niche quand le Grand Frère se calme, le tout dans un cadre moral qui doit être d'une pureté sans ombre puisque Washington est réputé pour ça. La posture n'est pas celle d'un caniche. Ce chien est souvent critiqué pour sa soumission, mais du moins il n'aboie pas à tort et à travers, il ne tire pas la laisse en criant jusqu'à ce que son maître le calme. Cette posture là, c'est celle du roquet. Je trouve cette politique parfaitement indigne de la France. Si le président de la République est convaincu comme il le dit qu'il est essentiel d'exercer des représailles au massacre chimique du 21/8, alors au cas où les Etats-Unis décideraient de s'abstenir, compte tenu du fait que la France seule a les moyens de réaliser des représailles suffisantes avec un niveau de risque maîtrisé (et les contribuables français ont payé pour cette capacité !) il est de son devoir de faire cette campagne, si possible avec quelques autres alliés (Turquie, quelques Européens même participant symboliquement), au pire parfaitement seuls. Il est de son devoir d'expliquer au pays pourquoi, même sans alliés, l'intérêt de la France commande de frapper. Dans cette hypothèse, je pourrais bien, avec beaucoup d'autres Français, penser que c'est une grave erreur, mais du moins je devrais reconnaître la cohérence de la vision et de l'action. Au lieu de cela, nous avons après le caniche anglais d'il y a dix ans, le roquet français d'aujourd'hui. Ce sont là les deux principales puissances militaires européennes ! Pauvre Europe.
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  4. D'accord sur l'attribution de l'attaque du 21/8 au régime. Vu les nouveaux éléments publiés, la possibilité d'une opération sous faux drapeau, sans être totalement écartée (même le rapport américain conclut "un degré au-dessous de la certitude"), est fort mince. Il faut admettre que le régime est responsable, en l'attente de nouveaux éléments qui iraient dans le sens opposé. Oui l'objectif d'éviter la banalisation des massacres à l'arme chimique pèse lourd. Il milite en faveur d'une opération de représailles limitée. Cette campagne serait limitée premièrement pour des raisons pratiques : difficulté de faire tomber le régime sans forces au sol qui ne seront pas disponibles, risque de réactions puissantes et imprévisibles des parrains du gouvernement syrien Russie et Iran. Secondement pour des raisons de fond : la chute du régime risquerait de largement empirer les souffrances de la population qui se retrouverait aux mains de djihadistes sunnites, elle renforcerait puissamment ces mouvements djihadistes qui sont nos ennemis déclarés. Elle devrait cependant faire vraiment "mal" au régime pour avoir un effet dissuasif, ce qui signifie une campagne visant les actifs militaires rares et fixes, courte mais intense. Mais ! Il y a aussi de puissantes raisons de ne pas faire cette campagne : - Premièrement la banalisation de la guerre déclenchée sans approbation du Conseil de Sécurité est au moins aussi grave, à mon avis largement pire, que la banalisation du massacre chimique. En effet, si l'arme chimique se banalise, alors les quelques Etats qui en sont toujours dotés, et qui ne sont pas les plus puissants, risquent de l'utiliser davantage pour la contre-insurrection. En revanche, si la guerre sans approbation du CS se banalise, alors ce seront les Etats les plus puissants qui se "lâcheront" encore davantage... Ils feront beaucoup plus de dégâts. - Deuxièmement l'affaiblissement de la puissance militaire du régime, quoique non fatal, serait bien réel. Il tendrait à rallonger cette guerre en brisant l'élan dont le régime faisait preuve ces derniers temps, et qui pouvait donner espoir que sa victoire s'approche d'où fin de la guerre et éradication des djihadistes, ou du moins que l'opposition serait conduite à accepter de négocier avec le régime vu son manque de succès sur le terrain. Le régime étant affaibli par les frappes, les djihadistes regagneraient du terrain, l'opposition se murerait encore plus dans son refus de négocier... donc la guerre s'allongerait encore. Or cette guerre a fait jusqu'ici plus de 3 000 morts par mois. Les dégâts humains indirects de la campagne de bombardement seraient très lourds. - Troisièmement le président de la République a écarté l'option que la France agisse seule, ce qui aurait assuré le contrôle sur l'objectif de la campagne et évité qu'il ne glisse et s'étende dans des directions dangereuses ou infaisables telles éradication de toutes les armes chimiques ou chute du régime. Ce que les militaires américains nomment le "mission creep". La seule option militaire qui demeure pour la France est donc de s'intégrer dans le dispositif américain. Le peu de cas qu'a fait Obama de l'embarras dans lequel il mettait Hollande en décidant tout à trac de reporter l'action donne un avant-goût du degré de contrôle qu'aurait le gouvernement français sur les objectifs de la campagne américaine. En un mot : similaire à Afghanistan, Kosovo, et autres opérations passées, c'est-à-dire pratiquement nul. Que se passera-t-il si le gouvernement américain, pour une raison ou une autre, par exemple simple convenance politicarde interne, décide d'étendre les objectifs de la campagne ? Les opérations militaires américaines des quinze dernières années ont-elles toujours été marquées du sceau de l'esprit de responsabilité ? Nous parlons d'un risque que la France soit aspirée qu'elle le veuille ou non dans une guerre de longue haleine en Syrie, voire au pire une guerre ouverte avec l'Iran. C'est qu'une fois qu'on a mis le doigt dans un engrenage qu'on ne maîtrise absolument pas, le seul choix est entre subir quoi qu'il advienne, et une retraite humiliante
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  5. le design est agréable. c'est effectivement un CV90. la tourelle intègre deux systèmes hard kill de chaque côté, le canon ressemble au Ruag. la vision extérieure des mecs en tourelle est pas terrible. à propos d'EBRC rendez-vous semaine prochaine à dsei pour voir la grosse surprise de nexter.
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  6. http://avicennesy.wordpress.com/2013/09/03/revolte-militaire-americaine-contre-la-decision-dobama-de-soutenir-al-qaida-en-syrie/ C'est vrais que pour les mec qui se sont engagé pour combattre Al-Qaida, c'est tout un choc.
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  7. @BPC Bien sur qu'ils aura des véhicules additionnels pour composer le GTIA montagne. Tous les véhicules de la 27 BIM sont équipés pour le grand froid (aditifs pour le dieseil, chaines pour équiper les engins etc...) Les Alpins seront équipés en 2014 de 24 VBHM neuf. + 4 VBHM PC. Il faut aussi rajouter les 12 VBHM d'ancienne géneration qui ont tous été modernisés. Et chaque BCA est équipés de 12 VAC non blindés soit 36 engins en tout . 6 autres VAC sont utilisée en Guyane par la Légion pour protéger le centre spatiale de Kourou . http://m.defense.gouv.fr/terre/mediatheque/phototheque/operations-preparations/exercice-cerces-de-la-27e-brigade-d-infanterie-de-montagne http://m.defense.gouv.fr/terre/mediatheque/phototheque/operations-preparations/les-troupes-de-montagne-en-action Quand aux 12 VBHM du 21 RIMA ils sont tous équipés pour faire de l'Amphibie. Par exemple avec les boudins qui se fixe sur les côtés ils arrivent à sortir directement d'un radier d'un BPC pour se rendre directement sur la plage. Et ses 12 engins vont rester en dotation au 21 RIMA
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  8. Les leaders de groupes parlementaires au Congrès (4 au total, plus 4 "seconds" et 4 "whips", plus les représentants des commissions concernées: défense, renseignement, affaires étrangères et des représentants de celles du budget -ou "ways and means") sont ressortis d'une réunion de travail avec le président Obama, apparemment unanimes (sauf peut-être le "majority whip" de la Chambre, qui semblent hésiter à se prononcer) pour parler d'un meeting anormalement productif (ce qui est pour eux une nouveauté vu l'ultra polarisation et la médiocrité croissante de la scène politique américaine depuis les années 90), semblant présenter un front uni pour la discussion parlementaire. Si hier, les parlementaires étaient d'avis que le vote était présenté maintenant, il ne passerait pas, ils semblaient néanmoins sûrs qu'il ne faudrait pas beaucoup de travail (= tractations, pressions au sein des partis, négociations de budgets et d'allocations, soutiens de campagne, voire "achats" de vote -via notamment les plans de carrière) pour obtenir la décision. Après la sortie de meeting d'aujourd'hui, on évoque un Congrès plus "ouvert" que ce qu'on pouvait penser. Le compte informel des intentions de vote au Sénat (le "whip count") avant la réunion: 20 contre (dont 5 démocrates et un indépendant), 23 pour (12 Dém, 11 Rép) et 57 non décidés (dont un indépendant et 21 républicains). Celui à la Chambre: 94 contre (32 démocrates), 16 pour (dont 7 républicains), 90 non décidés (dont 36 républicains) On note que la tendance des "undecided" au Sénat semble toutefois pencher vers l'action. Pour la Chambre, on reste dans l'inconnu pour l'instant. Il convient aussi de relativiser les "anti": cette catégorie représente aussi bien ceux qui sont catégoriquement contre que ceux qui "tendent" vers le non et sont donc encore rattrapables. C'est pareil pour les "oui", mais l'action, les moyens et l'initiative sont du côté du "oui", avec le président, et maintenant les directions des groupes parlementaires et des commissions qui "comptent" (dont le budget), soit les organisations qui ont des choses à donner (et à retirer) et des moyens de contraindre. Sans compter les lobbies, et dans ce registre, peu de lobbies "qui paient" ou pèsent semblent dans la ligne du "non", sauf, et ce n'est pas à négliger, la nébuleuse des organisations soutenant le Tea Party, très financée, même si ces organisations ont pour l'instant peu parlé. L'opération (et donc le vote) a quand même un opposant de taille: le chairman of the Joint Chiefs of Staff, Martin Dempsey, qui déconseille toute implication en Syrie depuis 1 an, et s'est exprimé aussi sur la situation actuelle, en soulignant que si une action devait être entreprise, seul un engagement massif serait susceptible de produire des effets politiques (surtout des effets allant dans le sens de l'intérêt fondamental de la région et des USA). C'est rafraîchissant de voir un chef militaire avoir le droit d'exprimer son opinion sur une question d'actualité, même si elle n'est pas la même que celle du commandant en chef (et sans avoir besoin d'être viré pour ça).
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  9. C'est une remarque interressante. Il est fort probable que l'on eu les mêmes interrogations (et bien d'autres encore), si la question de l'unification nationale fut posée à un commerçant français du XV°siècle, à un grec au VI°s av JC, ou un chinois du II° millénaire av JC... l'étranger de l'époque étant la ville ou la region d'à côté !!! L'unification de l'humanité est un mouvement irréversible. N'oublions pas que l'humanité à commencée en individus se regroupant en tribus, puis en villages, en villes, en "cités états", en pays, et maintenant ces pays tendent à se réunir en blocs.... (européens, américains /sud-américains, asiatiques, africains....). Mais je rassure tout le monde, nous ne verons pas cette unification de l'humanité de notre vivant, cela prendra certainement de long siècles encore.... Pour un gouvernement mondial. Est-ce possible? C'est inéluctable, je pense. Est-ce souhaitable? Oui, si l'on extrapole cette gouvernance en partant de ce qui ce fait dans nos pays, actuellement. Et la minorité qui n'est pas d'accord? Ben, peut-être comme maintenant dans nos démocraties: elle votera contre, manifestera pacifiquement, réclamera justice au tribunal, fera du lobbying ... sauf que ce sera international.
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  10. Cette demande me semble justifiée, de même qu'un élargissement à 10 membres.
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