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  1. La phase préliminaire En septembre 1943 l'État-Major de la Marine Impériale Japonaise mit la dernière main à l'élaboration de sa nouvelle politique opérationnelle. Le principe en était de concentrer toute la puissance de la Flotte Combinée pour détruire la Pacific Fleet au cours d'une rencontre décisive. Alors que depuis le début de 1943 le potentiel du corps de bataille japonais était soigneusement préservé après les pertes subies au cours des durs combats des Salomons; l'État-Major nippon en revenait au vieux mythe de la «grande bataille» susceptible de déterminer à elle seule l'issue du conflit. Le 1er mars 1944 vit la création de la Première Flotte Mobile. Regroupant près de 90% des moyens de surface de la Flotte Combinée, elle fut placée sous le commandement du Vice-amiral Ozawa. Deux ans après les Américains, les Japonais organisèrent leur commandement à la mer autour de la composante porte-avions. Désormais, au sein d'une escadre c'était le commandant des porte-avions qui assumait le commandement tactique de la formation. Le 3 mai 1944 l'Amiral Shimada, Chef d'État-Major de l'IJN, enjoignit au commandant de la Flotte Combinée, l'Amiral Toyoda de provoquer dès que possible une rencontre avec la 5ème Flotte au plus près des bases de la flotte japonaise. 1 - Le plan A-Go: Le plan A-Go prévoyait d’attirer la 5ème Flotte soit près de l’archipel des Palau soit dans les Carolines occidentales pour deux raisons: -leur proximité des bases aériennes des Mariannes et des Philippines -ces deux théâtres plaçaient la Flotte Combinée à moins de 1000 milles nautiques de ses bases de ravitaillement de Bornéo. Néanmoins, les discussions au sein de l'État-Major japonais firent rapidement apparaître le risque de voir les Américains attaquer directement les Mariannes avant le mois de juillet; ceci bien avant que les planificateurs japonais ne disposent des réserves de mazout nécessaires pour faire opérer la Flotte Combinée dans les parages des Mariannes à 1 600 milles de Bornéo. En conséquence il fut décidé début mai d’utiliser le pétrole brut non raffiné directement dans les chaudières des navires de la 1ère Flotte Mobile et d’organiser une base avancée dans la rade de Tawi-Tawi dans l’archipel des Sulu à 180 milles au nord-est de Tarakan à Bornéo. Une flotte d’une dizaine de pétroliers devait stationner sur rade pour constituer un stock flottant, effort d’autant plus conséquent que les tankers étaient une denrée rare au Japon. Les Américains eurent une idée assez précise des forces en présence à Tawi-Tawi, grâce à la capture de documents à Hollandia. Ces informations furent recoupées par les observations des sous-marins disposés aux point de passage obligés entre les bases indonésiennes et la Mer des Philippines. A partir du 14 mai le Bonefish et le Ray signalèrent des convois de tankers à destination de Tawi-Tawi. Vers le 25 mai les coastwatchers philippins identifièrent 6 porte-avions, 10 cuirassés et croiseurs, 30 destroyers et une dizaines de pétroliers mouillés dans la rade. Le plan japonais s’appuyait sur la participation des avions basés à terre à partir d'un chapelet d’aérodromes s’échelonnant entre Chichi-Jima dans l’archipel des Bonins, Saïpan et Guam aux Mariannes, Yap dans les Carolines et enfin les Palau. 540 appareils y furent déployés. Les avions japonais menèrent des reconnaissances à très longue distance à compter du 27 mai. Le 5 juin la TF 58 fut découverte dans le lagon de Majuro. 2 - La pêche miraculeuse de l’England: Mai 1944 fut un mois faste pour les forces anti-sous-marines américaines. Dix-sept des 25 submersibles japonais opérant entre Bougainville, les Mariannes et la Nouvelle-Guinée furent coulés. Sur les 7 bâtiments composant la ligne NA; orientée sud-ouest/nord-est au Nord-est de Manus (archipel des Amirautés) 6 furent coulés par le seul destroyer d’escorte England entre le 26 et le 31 mai. L’England opérait au sein de la ComCortDiv 39. Ces succès empêchèrent les Japonais de regrouper leurs sous-marins quinze jours plus tard, quand la 5ème Flotte se positionna devant Saïpan. 3 - L'appareillage de la 1ère Flotte Mobile: Le 13 juin, la 1ère Flotte Mobile prit la mer cap au nord nord-est vers les Philippines. Après un ravitaillement à la mer effectué dans le détroit des Guimaras, l'État-Major d'Ozawa reçut le 15 vers 09h00 l'information selon laquelle les forces américains débarquaient sur Saïpan. L'opération A-Go était lancée et au sortir du détroit de San Bernardino vers 18h35 la 1ère Flotte Mobile, accompagnée à distance par les tankers, mit le cap vers les Mariannes pour engager la 5ème Flotte. Les Japonais furent repérés par le sous-marin Flying Fish au sortir du détroit. Il était prévu que la 1ère Flotte Mobile soit rejointe le 16 juin dans l’après-midi par la puissante escadre de l'Amiral Ugaki en Mer des Philippines. Le 17 au soir l'Amiral Ozawa reçut des informations précises sur les forces américaines opérant autour de Saïpan. Celles-ci faisaient notamment état du fait que 2 des 4 Task Groups américains opéraient des raids sur l'archipel des Volcanos au Nord. Les Japonais avaient également appris que Spruance commandait de la 5ème Flotte. Ozawa pressentit que son prudent adversaire ne s'aventurerait pas au-delà d'une certaine distance des sites de débarquement. En clair il lui faudrait aller débusquer les porte-avions de la TF 58. Si les forces japonaises étaient largement inférieures à la Carriers Force américaine en revanche Ozawa savait pouvoir compter sur un triple avantage: -le soutien de l'aviation basée à terre à Guam, Yap, Rota et Saïpan. -un rayon d'action de ses appareils en moyenne supérieur d'environ 200 nautiques aux avions américains. -les alizés de sud-est permettait aux Japonais de lancer leurs raids aéronavals tout en continuant à se rapprocher des forces américaines soit un gain non négligeable d'une trentaine de milles. 4 - Les faiblesses du plan A-Go: Outre l'échec de leurs sous-marins, les Japonais n’eurent pas d’idée précise sur l’objectif des Américains avant la mi-juin. Seulement 172 avions furent envoyés dans les Mariannes. Le 27 mai les forces de Mac-Arthur lancèrent une offensive sur Biak sur la côte nord de la Nouvelle-Guinée achevant de semer le trouble au sein de l'État-Major japonais. Dans le même temps début juin le «Silent Service» préleva son tribut sur le train d'escadre japonais dans les eaux de Tawi-Tawi. Lorsque le 11 juin la TF 58 lança ses premiers raids sur Saïpan la 1ère Flotte Mobile avait déjà perdu 3 pétroliers et 4 destroyers. Le plan A-Go était fragilisé par l'excessive place donnée aux appareils basés à terre. La chaîne de commandement prévalant pour l'emploi de ces avions était complexe et si Ozawa en avait la responsabilité de fait, ces forces; la 1ère Flotte Aérienne de l’Amiral Kakuta; étaient directement rattachées à l'Amiral Toyoda. D’autre part, les aviateurs de la marine japonaise étaient dans leur ensemble inférieurs à leurs adversaires américains. La plus grande partie des derniers bons pilotes était affectée à l'instruction au Japon. Grâce aux bases à terre Ozawa comptait lancer ses appareils embarqués au-delà de leur rayon d’action théorique dans le but, une fois l’attaque réalisée, de les faire atterrir pour ravitaillement et reconditionnement sur les aérodromes de Guam et Saïpan en vue d’une nouvelle attaque. Ceci avait l‘avantage de placer la 1ère Flotte Mobile en dehors du rayon d’action des Catalina basés à Manus dans l’archipel des Amirautés ainsi que des avions de la TF 58. D’autre part ces attaques devaient se coordonner avec celle des 500 appareils de la 1ère Flotte Aérienne basés principalement dans les Palau (134 appareils), à Yap et Truk (107) et aux Mariannes. Mais rapidement les escadrilles des Mariannes allaient être quasiment anéanties par les attaques préventives menées entre le 11 et le 18 juin. Le 11, 225 Hellcat, furent lancés des porte-avions sur les aérodromes des Mariannes. Ils détruisirent au sol ou en l'air les trois-quart des appareils de la 1ère Flotte Aérienne pour la perte de 12 avions. Les Japonais perdirent 124 appareils rien qu'au dessus de Saïpan lors des combats aériens. Kakuta pour sauver la face minora considérablement ses pertes lors de ses compte-rendus à Ozawa. Quand la 1ère Flotte Mobile lança ses raids le 19 juin, ses forces étaient devenues négligeables. 5 - Du 15 au 17 juin côté américain: En avril 1944 une conférence inter-armes avait fixé l’objectif de la prochaine poussée américaine dans le Pacifique: les Mariannes. Cet archipel était un nœud de communication essentiel pour les Japonais entre la métropole et les derniers bastions du Pacifique. D’autre part les îles de Guam, Saïpan et Tinian offraient la place nécessaire à l’érection d’aérodromes pour les B 29. L’invasion aurait pour nom de code Forager, il était prévu de s’emparer de Saïpan le 15 juin puis de Tinian et de Guam. Pour ce faire les Américains alignaient 775 navires de tous types portant 250 000 marins et 100 000 soldats de l’Army et des Marines. Spruance fut informé de l’appareillage de la 1ère Flotte Mobile le 13 juin grâce à une observation du sous-marin Redfin, alors que ses forces matraquaient Saïpan depuis deux jours. Le chef de la 5ème Flotte ordonna alors un raid aéronaval sur Chichi et Iwo Jima pour y museler les appareils japonais stationnés dans les Bonins et les Volcanos au nord de Saïpan. Ce raid fut réalisé du 14 au 16 juin par les Task Group 38.1 et 4 sous le commandement du Contre-amiral Clark. Malgré de mauvaises conditions météorologiques et après une première série d'attaque aux résultats mitigés, une trentaine d'appareils japonais furent détruits au sol dans la matinée du 16 juin sur Iwo Jima. Les contraintes de temps données par Spruance frustrèrent Clark d'un succès plus marquant mais le 17 au soir la force de raid était revenue dans la giron de Mitscher. Jusqu'au 18 juin, seuls les sous-marins apportèrent des indications quant à la progression japonaise. Le Seahorse parvint le 15 juin à repérer l'escadre de ligne du Contre-amiral Ugaki à 200 milles dans l'est de San Bernardino. Cette information venant s'ajouter aux autres, incita Spruance à repousser le débarquement sur Guam initialement prévu le 18 juin. Le 17 juin à 05h40 le Cavalla repéra deux pétroliers et trois destroyers à 400 milles dans l'est de San Bernardino. Il s'agissait de la 2ème Flotte Logistique suivant à 100 milles plus au nord la force principale d'Ozawa. A 21h15 le Cavalla repéra une partie de la 1ère Flotte Mobile. L'information n'arriva à Mitscher sur le Lexington que vers 03h45 le 18 juin. Prenant contact avec Lee il lui proposa de lancer le plus rapidement possible ses cuirassés rapides sur l'escadre japonaise pour provoquer un combat de surface en attendant au lever du jour une attaque en règle des appareils de la TF 58. Lee s'opposa à ce plan. Convaincu de la supériorité de ses sept cuirassés en matière de détection, de conduite de tir et de volume de feu, le chef du TG 58.7 ne voulait pas hypothéquer cette supériorité au cours d'un combat de nuit hasardeux; soumis aux aléas des communications, au manque de maîtrise de certains de ses équipages et surtout à l'emploi des long lance par les croiseurs lourds et des destroyers japonais. 6 - Le 18 juin et nuit du 18 au 19: Fidèles à leur habitude les Japonais lancèrent dès l'aube leurs hydravions de reconnaissance. Il était essentiel de repérer au plus vite la TF 58 afin de frapper les Américains en limite de portée. Vers 15h30 l'Amiral Ozawa reçut un rapport détaillé de l'hydravion 15, confirmé plus tard par le n°17. La TF 58 fut identifiée à 100 milles dans l'Ouest de Saïpan à 420 milles de la 1ère Flotte Mobile. En fin d'après-midi après concertation avec son État-Major Ozawa ordonna un cap sud-ouest pour conserver un écart de 400 milles. Le but du maître tacticien japonais était de frapper dès le lendemain matin, en dehors du rayon d'action des appareils américains. A réception du message de l'hydravion 17 le Contre-amiral Obayashi ComCarDiv 3 (Zuiho, Chitose, Chiyoda) décida de lancer sur les Américains. 67 avions commencèrent à décoller à 16h30. C’est alors que survint l’ordre de mettre cap au sud-ouest. Cela signifiait que le raid aurait à atterrir à Guam. Or on avait aucune nouvelle des installations de l’île, régulièrement bombardées. La mission fut annulée. Les reconnaissances aériennes menées par les Américains dans l'après-midi du 18 manquèrent la 1ère Flotte Mobile de 60 milles. Il faut garder à l'esprit que durant le même temps les appareils de la TF 58 matraquaient les aérodromes et les infrastructures japonaises sur les îles. Après le raid sur Chichi et Iwo Jima les quatre Task Group achevèrent de se regrouper et Spruance prit alors une décision qui allait s’avérer capitale pour le déroulement de la bataille qui s’annonçait. Il choisit de privilégier la couverture des opérations sur Saïpan. Spruance décida de recaler les porte-avions vers l’ouest lors de la journée du 18, avant de les rapatrier vers l’est en soirée, peu soucieux lui aussi de perdre sa supériorité dans un combat de nuit jugé par trop aléatoire. Ainsi après avoir fait route à l’ouest sud-ouest sur 115 milles durant l’après-midi , les porte-avions firent cap à l’est nord-est au crépuscule, au moment où le raid lancé par l’Amiral Obayashi aurait pu arriver au contact. Mitscher pensait qu’il fallait se rapprocher de l’escadre japonaise dont les écoutes électroniques venaient de donner une position à peu près correcte à 300 milles dans l’ouest sud-ouest du point de demi-tour américain. Pour lui, les porte-avions d’escorte pouvaient très bien couvrir le débarquement en cours et assurer les frappes sur les îles. Spruance après concertation avec son staff décida vers 01h50 de maintenir une route vers le nord-est. Craignant que les écoutes et les observations des sous-marins Stingray et Finback; n’aient identifié qu’une partie de l’escadre japonaise et de risquer d’être débordé par le nord ou par le sud, Spruance joua la prudence en se repliant vers l’archipel. Les Japonais avaient habitué leurs adversaires à opérer selon des plans complexes avec plusieurs escadres réparties sur une vaste zone. Mais là, paradoxalement, ce n’était pas le cas. Les reconnaissances nocturnes lancées par l’Enterprise, lancées de trop loin, manquèrent l’avant garde d’Ozawa d’une cinquantaine de milles. Spruance ignorait encore que vers 01h15 un PBM Mariner; arrivé depuis peu à Garapan sur la côte ouest de Saïpan; avait obtenu un contact radar identifiant 40 navires en deux groupes à seulement 300 milles de la position de la TF 58. Son message radio ne fut pas capté. Si le rapport de contact avait été connu au cours de la nuit on peut penser que Mitscher aurait été autorisé à lancer un raid dès le petit matin. La bataille de la Mer des Philippines Le 19 juin au lever du jour, un premier appareil d’éclairage japonais fut aperçu. Vers 06h00 un second fut abattu par une Combat Air Patrol à 37 milles de d'Indianapolis le navire amiral de Spruance. Çà sentait la poudre et les Américains n’allaient pas avoir longtemps à attendre. 1 - Le «tir aux dindons des Mariannes»: Le 19 juin, il règne sur la zone un temps clair, assorti d’une visibilité exceptionnelle. Venue cap au sud-ouest depuis l’aube (06h19 exactement), la TF 58 située au vent de la flotte japonaise allait devoir revenir périodiquement en route aviation au nord-est (à 07h06, 07h41, 08h00 et 08h30) pour lancer et récupérer les patrouilles et les reconnaissances. Durant toute cette matinée les porte-avions américains restèrent grosso modo dans la même zone en faisant d’incessants allers-retours. Spruance «suggéra» à Mitscher de mener une nouvelle série de raids de neutralisation sur Guam et Rota si les premières reconnaissances matinales vers l’ouest ne donnaient rien. Mitscher et le Contre-amiral Montgomery y étaient ouvertement opposés et recommandaient de se consacrer à la recherche de le flotte japonaise en vue d’une frappe en divertissant un minimum d’appareils sur Guam. Les amiraux de la TF 58 n'appréciaient pas d'être coincés entre les îles et les porte-avions japonais. Mais Spruance refusa en argumentant du fait que l’essentiel était de couvrir les opérations de débarquement. En manœuvrant ainsi les forces américaines pouvaient gêner les tentatives japonaises d’utiliser les bases à terre pour attaquer la TF 58 ou pour ravitailler les raids aériens en provenance de la 1ère Flotte Mobile. Et c’était exactement ce qu’envisageait le plan A-Go. --Les premières attaques japonaises en provenance de Guam: Vers 05h30 les radars détectèrent les premiers appareils en provenance de Guam. Un Judy fut abattu par un Hellcat du Monterey et un Val descendu par la DCA. De 05h50 à 10h00 les CAP furent dirigées vers une succession de pistes radar en provenance du sud. Entre 06h30 et 07h20 une section du Belleau Wood fut envoyée sur Guam à 100 milles du porte-avions pour reconnaître un écho. Les chasseurs américains tombèrent sur un essaim d'appareils japonais au-dessus de l'aérodrome d'Orote. Les contrôleurs aériens battirent le rappel et environ une trentaine de Hellcat se retrouvèrent à converger vers Guam. Quelques appareils japonais furent abattus les autres eurent le temps de se poser. Peu après 08h00 un nouveau contact fut établi à 80 milles au sud-ouest volant en direction de Guam. Là encore il ne pouvait s'agir d'un raid lancé de porte-avions. Une trentaine de Hellcat furent lancés par trois des Task Group. A 08h24 certains des chasseurs américains opérant sur Guam furent eux aussi dirigés vers ce groupe d'hostiles. Ces appareils arrivait en fait de Yap et de Truk. L'Amiral Kakuta tentait de renforcer ses forces décimées par une semaine combats. Le dog-fight qui s'en suivit opposa 33 Hellcat et une trentaine de Zero qui furent presque tous abattus. A 09H59 les radars de veille s'illuminèrent de nouveaux échos cette fois-ci plein ouest à 150 milles. A 10h10 Mitscher ordonna une fois de plus aux porte-avions de prendre la route aviation et de se préparer à envoyer tous les chasseurs disponibles. A 10h23 il fut rappelé aux postes de combat alors que le message «Hey Rube» était envoyé aux chasseurs en action au dessus de Guam leur intimant l'ordre de rallier; les porte-avions lancèrent des sections de Hellcat vers l'ouest. Les bombardiers, eux aussi lancés pour dégager les ponts d'envol et limiter les risques d'incendies, furent placés en stand-by à quelques distances dans l'est. Les Japonais arrivaient. --Les quatre raids de l'aéronavale japonaise de 10h00 à 14h50: -Le premier raid japonais décolla à 08h30 des porte-avions de la CarDiv 3 située 100 milles en avant du corps de bataille d’Ozawa au plus près des Américains. Il s’agissait de 61 Zero dont 45 équipés d’une bombe de 550 livres et 16 en protection, ainsi que de 9 torpilleurs Jill. Ce raid était un peu tardif car les premières reconnaissances lancées dès 04h45 (16 hydravions Jake des croiseurs et cuirassés de l'avant-garde) puis à 05h15 (14 Kate des porte-avions de la CarDiv 3) n’avaient transmis que des résultat fragmentaires. La moitié des appareils lancés par les porte-avions fut abattue par les CAP. Néanmoins à 07h30 un Jake aperçut le TG 58-4 et les cuirassés de Lee. C’est sur ce point de contact, désigné «7 I», qu’Ozawa dirigea le premier raid. Les 64 appareils japonais qui étaient parvenus à leur point de regroupement en vue de l’attaque cerclèrent quelques instants à environ 70 milles du Lexington. Ces quelques minutes de délai permirent aux chasseurs lancés vers 10h25 de se placer en position d’interception. Vers 10h40, 8 Hellcat de l’Essex engagèrent un groupe de 40 appareils japonais à 60 milles du Lexington; 24 Zero bombardiers flanqués des 16 chasseurs d’escorte. Il s’en suivit une mêlée au cours de laquelle les pilotes du «fabled fifteen» revendiquèrent 20 victoires. Puis rallièrent 8 Hellcat du Cowpens, 12 du Bunker Hill ainsi que des sections du Princeton et du Hornet. 25 avions japonais furent abattus lors de cette première interception. Les 40 autres poursuivirent leur chemin vers les porte-avions mais furent pris à partie par de nouveaux groupes de Hellcat notamment du Monterey, du San Jacinto et des «Grim Reapers» de l’Enterprise qui en descendirent 16 de plus. La vingtaine d'appareils restants, purent s’approcher du TG 58.7 disposé en cercle autour de l’Indiana qui opérait la direction radar du groupe. Les cuirassés éleva un puissant rideau de DCA qui gêna considérablement les assaillants. Seuls trois ou quatre purent mener à bien leur attaque et un Zero parvint à toucher le South Dakota qui malgré 27 morts et 23 blessés resta à son poste. Les croiseurs lourd Minneapolis et le Wichita furent manqués. A 10h57 la première attaque était terminée. Les avions appontaient peu à peu pour ravitailler, à lui seul le TG 58.2 avait mis en l’air 50 Hellcat. Les premiers rapports verbaux des pilotes montrèrent que si, une fois les combats individuels engagés, les pilotes japonais tiraient bien partie des qualités manœuvrières de leurs avions et opéraient habilement par paire; en revanche ils ne mettaient en œuvre aucune tactique défensive au niveau des formations. Les chasseurs laissaient les bombardiers livrés à eux-mêmes et ces derniers se firent tailler en pièces. Les sources japonaises confirmèrent que 42 appareils avaient été abattus: 8 chasseurs de couverture, 32 chasseurs bombardiers et 2 torpilleurs. -Le deuxième raid japonais fut le plus important de la journée. Il comprenait 53 Judy, 27 torpilleurs Jill et 48 Zero. C’était une formation homogène et puissante composée des meilleurs pilotes, ceux du CarDiv 1 comprenant les porte-avions Taiho, Shokaku et Zuikaku. Sur ces 128 appareils plusieurs connurent des soucis mécaniques et durent revenir à leur porte-avions. De plus la formation passa au-dessus de l’escadre d’avant-garde de l’Amiral Kurita dont les canonniers, un peu nerveux, abattirent ou endommagèrent 10 avions supplémentaires. Ce furent 109 avions qui furent détectés à 11h07 au sud-ouest à 115 milles du Lexington. Ils approchaient par l’ouest en direction du point «7 I». L’Essex obtint un écho à 160 milles, mais il s’agissait de leurres largués par un Judy du Taiho. La ruse fonctionna car plusieurs CAP furent envoyées sur ce point. A 11h39 le raid fut d’abord intercepté par une douzaine de Hellcat de l’Essex. Les pilotes de l’Essex furent rejoints par 43 autres Hellcat: une grande partie de la VF 16 «Airedales» du Lexington, puis 13 appareils du Yorktown et enfin 4 avions du Bata an qui dégringolèrent de l’altitude de 24 000 pieds après une course effrénée de 20 minutes pour se joindre à la curée. Ce fut un massacre: sur une surface de 12 milles de long l’océan était piqueté de tâches de carburant et de débris enflammés. Mais une vingtaine de Judy et de Zero s’extirpèrent du combat et parvinrent en vue du TG 58.7. Navigant sur l’arrière des porte-avions le groupe Lee se retrouvait en première ligne après le demi-tour opéré vers l’est par l’ensemble de la Task Force à 10h23. Les survivants du raid n°2 furent accueillis par une DCA déchaînée sans compter 16 Hellcat du Yorktown placés en maraude. L’Alabama, l’Iowa et le «Sodak» furent attaqués sans résultats, l’Indiana encaissa un chasseur qui le frappa à la ligne de flottaison. 6 Judy plus avisés poursuivirent vers l’est et tombèrent sur le groupe Montgomery. Quatre bombardiers attaquèrent le Wasp et les deux autres le Bunker Hill. Dans les deux cas les explosions des bombes tombant à proximité firent des morts et des blessés. Seuls deux avions purent rallier comme prévu Rota et Guam. Quelques torpilleurs Jill et 6 Judy parvinrent jusqu’au groupe de «Black Jack» Reeves un peu plus au nord et attaquèrent l’Enterprise et le Princeton sans résultats, bien qu’une torpille ait explosé dans le sillage du Big E. 97 appareils sur les 128 que comptait le raid n°2 furent détruits: 42 Judy, 23 Jill et 32 Zero. -Le troisième raid était constitué de 47 avions du CarDiv 2: 15 Zero, 25 Zero chasseurs-bombardiers et 7 Jill. Il fut lancé entre 10h00 et 10h15 vers le point «7 I» dont on a vu que suite au demi-tour des porte-avions américains il était devenu sans objet à partir de 10h23. Le groupe fut donc redirigé vers un nouveau point de contact, «3 Ri» situé plus au nord, où vers 10h00 une reconnaissance du Shokaku avait identifié trois porte-avions et leur escorte. Seuls 20 avions du groupe reçurent le message. La majorité rallia le point de contact initial et n’y trouvant rien retourna vers ses porte-avions. Les autres atteignirent le point «3 Ri» puis obliqua vers le sud à 12h55. Le groupe japonais était traqué depuis une demi-heure par les radars du TG 58.1 situé au nord-est de l’escadre américaine. Le Capitaine de corvette Ridgway contrôleur aérien du groupe Clark dirigea 8 Hellcat du Hornet, et 4 du Yorktown sur l’hostile alors que trois sections du Langley furent placées en position d’attente. Les chasseurs du Hornet revendiquèrent 6 Zero à partir de 13h01, alors que deux Hellcat du Langley abattirent un septième vers 13h20 alors qu’il venait de prononcer une attaque infructueuse sur l’Essex. Le raid n°3 ne perdit que 7 avions. -A partir de 11h00 le CarDiv 2 lança 64 avions, soit 27 bombardiers en piqué Val, 9 Judy et 28 Zero dont 10 bombardiers. S’y rajoutèrent 18 chasseurs lancés du Zuikaku. Les 82 avions se dirigèrent vers un point «15 Ri» relevé par les reconnaissances du Shokaku. Néanmoins la position de ce contact était fausse, 120 milles au sud de la TF 58, suite à une erreur de navigation. N’ayant rien trouvé au dessus du point de contact une partie des appareils se dirigea vers Rota. Ce faisant il tombèrent sur le groupe Montgomery en pleine opération de récupération d’une partie de ses chasseurs. Les Judy attaquèrent le Cabot, le Wasp et le Bunker Hill vers 14h30 mais une fois de plus sans succès. 8 Judy furent abattus ainsi que des appareils du Zuikaku pris en écharpe par les CAP du Wasp. L’intensité de la DCA et les qualité manœuvrières des commandants de porte-avions; notamment Clifton Sprague sur le Wasp; permirent d’éluder les attaques de ce raid qui faillit bien surprendre les Américains. Ce fut une des rares occasions de la journée durant laquelle les contrôleurs aériens évaluèrent mal l’altitude des assaillants ce qui explique que ceux-ci échappèrent aux chasseurs du Monterey dépêchés sur place les premiers mais à une altitude trop importante. Le reste du raid se dirigeait sur Guam. Sur le point d’arriver à Orote ils furent interceptés à 14h49 par une des dernières CAP encore en l’air, 12 Hellcat du Cowpens. Ce groupe fut rallié par 7 chasseurs de l’Essex et 8 du Hornet, ces derniers étant en l’air depuis 11h30. Les Hellcat
    2 points
  2. Donc il faudra, en cas de frappes sur la Syrie, brouiller les communications des navires Russes qui pourraient prévenir Damas que l'attaque a commencé. Si on suppose que les navires américains/français se positionnent à 300-400 km des côtes Syriennes, on aura environs une demi heure de vol pour les Tomahawks sur un trajet direct en passant par le sud Liban. Il en faut 12 minutes (en traversant l'espace aérien Libanais) en vol d'hélico pour relier le palais présidentiel à la base de Tartous (lieu probable de refuge pour Assad et sa famille en cas d'attaque).
    1 point
  3. Résumer la position des "anti-guerres" à l'abstention totale dans le dossier Syrien n'est pas correcte. Les pays qui ne soutiennent pas la solution militaire (ils sont majoritaires au G20) invitent les acteurs influents à s'engager dans une solution politique qui consiste tout d'abord en un arrêt du soutien/ingérence des parrains respectifs des deux camps (Arabie/Qatar, Iran/Russie) et le lancement de véritable négociation de paix qui puisse satisfaire les deux camps. Jusqu'au là, l'option politique soutenue par les occidentaux est l'organisation d'une conférence prévoyant les modalités de départ de Bashar.
    1 point
  4. Vu l'état global des armées russes, ils n'y ont évidemment aucun intérêt ... La seule chose qu'ils peuvent faire est un soutient indirect par de la logistique et apport ... Bref comme les nombreux affrontements indirects du temps de la guerre froide ... Sauf que l'armée russe d'aujourd'hui a pas grand chose a voir a ce qu'elle était il y a encore 30 ans, mise a part la sous marinade qui elle reste dangereuse et quelques batiments de surface de pointe, le reste de l'armée russe est dans un état de décomposition avancée Et mm au niveau dissuasion nucléaire les difficultés actuelles qui continuent avec le Bulava (encore un échec tout récent il y a 2 jours a peine) n'annoncent rien de bon ... Bien que ça les empêchent pas d'avoir le monde sous chape de plomb s'ils le veulent avec le Topol-M qui lui marche très bien par contre ...
    1 point
  5. La lettre de Pierre Charasse ,un ancien ambassadeur de France à François Hollande. http://tunisitri.wordpress.com/2013/09/07/syrie-la-lettre-dun-ancien-ambassadeur-de-france-a-francois-hollande/
    1 point
  6. Et bien parce que la première à une vocation humanitaire et l’autre pas. Et d’un. Ensuite, avec les explosifs brisants des bombes utilisées sont mélangés à haute teneur des bisous (au moins 30%) et de ce fait, ne font pas de mal au chti n’enfants. Voilà la nuance. Donc, ne comparons pas ce qui n’est pas comparable.
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  7. Histoire de participer au bashing de l’Educnat de façon ludique et en même temps détendre l’atmosphère, je ne résiste pas - quoique hors sujet mais tant pis – de partager avec vous ce panorama de l’évolution des mathématiques enseignés à ces chers petites têtes blondes aux fils des décennies. Voici la définition – et ma version préféré – d’un petit problème mathématique vu selon plusieurs périodes d’enseignement en France. Enseignement de 1960 : Un paysan vend un sac de pommes de terre pour 100 F. Ses frais de production s’élèvent aux 4/5 du prix de vente. Quel est son bénéfice ? Enseignement de 1970 : Un paysan vend un sac de pommes de terre pour 100 F. Ses frais de production s’élèvent aux 4/5 du prix de vente, c’est à dire 80 F. Quel est son bénéfice ? Enseignement « moderne » de 1970 : Un paysan échange un ensemble " P " de pommes de terre contre un ensemble " M " de pièces de monnaie. Le cardinal de l’ensemble " M " est égal à 100, et chaque élément sigma de " M " vaut 1 F. Dessine 100 gros points représentant les éléments de l’ensemble " M ". L’ensemble " F " des frais de production comprend 20 gros points de moins que l’ensemble " M ". Représente " F " comme un sous-ensemble de " M " et donne la réponse à la question : quel est le cardinal de l’ensemble " B " des bénéfices (à dessiner en rouge). Enseignement rénové de 1980 : Un agriculteur vend un sac de pommes de terre pour 100 F. Les frais de production s’élèvent à 80 F, et le bénéfice est de 20 F. Devoir : souligner les mots " pomme de terre" et discutes-en avec ton voisin. Enseignement réformé de 1980 : un peizan kapitalist privilegié sanrichi injustemant de 20 F sur un sak de patat. Analiz le tekst et recherch lé fôte de contenu de gramère d’ortograf et de ponktuassion et ansuite di se ke tu panse de sept maniaire de sanrichir. Re-réforme de 1990 : Il y a …….lettres dans le mot "p-o-m-m-e-s d-e t-er-r-e". Si tu écris le mot 3 fois, combien de lettres auras-tu écrit ? (utilise ta calculette) Exercice : a) Economie : cherche un endroit où l'on peut acheter des pommes-de-terre. b)Grammaire : cherche le mot "pomme-de-terre" dans le dictionnaire. c) Sciences naturelles : la pomme-de-terre est-elle un minéral ou un végétal ? Evaluation : Demande à tes parents quelle note nous devons te mettre. Enseignement assisté par ordinateur de 2000 : Un producteur de l’espace agricole on-line consulte en conversationnel une data-bank qui display le day-rate de la patate. Il load son progiciel de computation fiable et détermine le cash-flow sur écran bitmap haute-résolution. Dessine avec ta souris le contour intégré 3D du sac de pommes de terre puis logue toi au réseau Arpanet par le code 3615 B.P. (Blue Potatoe) et suis les indications du menu pour plotter le graph sur ta super imprimante laser. Dans le futur après 2020 : Expliquez ce qu'était un agriculteur :lol: :lol: :lol:
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  8. Un retrait pas si volontaire que ça dans la mesure où l'armée syrienne procédé à 2 contres offensives et y a laissé des dizaines de soldats tués.... Mais normalement, il n'y a pas de quoi paniquer, ce sont les modérés de l'ASL qui ont pris la ville avec l'appui de quelques unités d'Al-Qaida ( mais attention, pas question d'alliance locale entre l'ASL et AL-Qaida, Fabius vient de le redire en directe sur Fr3). Enfin, d'après la télé italienne 7 chrétiens viennent d'être (modérément) tués dans la ville par les combattants de la liberté.
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  9. Problèmes de radioactivité mis à part, ces JO représentent une formidable opportunité pour le Japon. Financièrement parlant, ces Jeux ne devraient pas coûter trop cher. Le réseau de transport est déjà excellent, les infrastructures sportives existent en grande partie et celles qui n'existent pas seront construites pour la Coupe du Monde de rugby, qui aura lieu en 2019. Le gouvernement japonais n'aura pas non plus de mal à trouver des fonds pour ce qu'il reste à faire, et il a déjà provisionné 4 milliards de dollars pour ces Jeux. Surtout, organiser un tel évènement à Tokyo va permettre d'exposer le Japon dans les médias, et de faire la nique aux voisins. Pékin avait mis le paquet en 2008, je vois mal Tokyo ne pas vouloir faire mieux pour épater la galerie et montrer qui est le patron en Asie. Bien sur, le fait d'avoir des Jeux au Japon va sans doute donner quelques idées aux Nord-Coréens, qui voudront se faire mousser et éventuellement gratter quelques subventions pour ne pas perturber le bon déroulement des compétitions. Mais globalement, si tout se passe bien, le Japon va en retirer beaucoup en matière d'image et de relations internationales.
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  10. Pour info, à la fin du livre "les forces spéciales françaises dans la guerre du Golfe", il y a deux pages sur le saut sur Birao. Il est dit que c'est repris d'un article de L'ancre d'or bazeilles, la revue des TDM (mais pas d'indication de quel numéro). Je résume : 2 mars 2007 : la 4e cie et le GCP du 3e RPIMa sont en mission courte durée au Gabon. Sont mis en alerte, arrivent à Bangui à 17h, point de situation : renforcer le GCP du 17e RGP à Birao. Aérodrome tenu par les rebelles et obstrué -> idée du SOGH. 3 mars. 15h ordre d'intervention sur Birao. 17h le Hercules décolle. 20h : saut 2500 m vent fort (10m/s). Rejoint le point de récupération (au stade) fixé par le 17. Mission de s'emparer de la préfectures avec quelques membres des FACA (forces armées centrafricaines). Infil de nuit, prise de l'obj sans contact avec les rebelles. 4 mars : nouvelle mission, reconnaitre l'axe vers l'aéroport et ses abords. Colonne de vhl, appuyée par deux Mirage F1. Nouvel ordre de rejoindre Birao et recherche de rebelles, qui ont en fait quitté la ville. Simultanément, le CEMA ordonne l'engagement du COS. 5 mars : arrivée du dét du COS à Ndjamena à 15h30 par un C130 de l'escadron Poitou, rejoint par d'autres chuteurs venant de l'opération Cormoran (?). Mission : prendre aéroport de Birao avant 5h30 Zulu le 6 mars et accueillir posé d'assaut d'une PATSAS et renfort d'infanterie. 6 mars : vers 4h, largage à partir de deux avions. 22 chutops des 1ère et 2e cies 1er RPIMa sautent du premier en un seul passage. 15 min après, le deuxième avion largue en 2 rotations 11 chutops Commando Hubert + 10 du CPA 10, puis 15 minutes après, 10 pax 1ère cie/1 RPIMa et 6 pax cellule de commandement tactique 1 RPIMa. Vent particulièrement violet de plus de 10m/s, parfois jusqu'à 20m/s, vitesse max de 89 km/h enregistrée sous voile. Atterro difficile et plusieurs commandos finissent dans les arbres. Les rebelles se dispersent en abandonnant leur matériel. Dépollution de la piste par le CPA 10. A 8h40, poser d'un C130 de Bangui débarquant une patrouille SAS de la 3e cie/1 RPIMa, à 9h40 un autre C130 débarque la 4e cie / 3e RPIMa, des éléments du 13e BCA et des FACA. C'est le premier largage ops de nuit en terrain hostile et sans balisage d'un sous-groupement d'une soixantaine de chutops.
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  11. http://www.washingtonpost.com/opinions/david-ignatius-syria-nears-a-turning-point/2013/09/04/e259ba1e-15b4-11e3-a2ec-b47e45e6f8ef_story.html (5 septembre 2013) Article signé David Ignatius. Le général Ziad Fahd, commandant rebelle du front sud, a donné une interview mercredi dans laquelle il dit que, fort de ses 30000 hommes, il est en mesure de prendre Damas, si les Etats-Unis et leurs alliés neutralisent 6 bases aériennes et 3 batteries de lancement de roquettes. Fahd n'a offert que peu de détails sur trois questions clés pour une transition : protéger la communauté alaouite de la vengeance meurtrière si le régime tombe ; travailler avec les éléments réconciliables de l'Armée syrienne pour maintenir l'ordre et empêcher le type de chaos consécutif à la chute de Saddam Hussein en Irak et de Mouammar Khadafi en Libye ; prévenir l'utilisation future d'armes chimiques par le régime Assad dans une tentative désespérée de l'emporter. Ces questions sont cruciales donc elles méritent une attention spéciale. « Je ne m'attend pas à des vengeances meurtrières » a dit Fahd, ajoutant que ses forces « se tourneraient vers les tribunaux » pour poursuivre les crimes du régime. Cela n'est pas suffisant ; L'opposition a besoin d'un plan spécifique. À propos du travail avec l'armée, Fahd a dit qu'il avait des informateurs dans l'armée mais pas de plan pour une liaison future. Cela n'est pas adéquat. Et pour finir, Fahd a dit que le régime pourrait « peut-être » utiliser les armes chimiques à nouveau, et que pour cette raison les Etats-Unis devraient mettre hors jeu les stocks et la structure de contrôle et commande de ces armes. Cela nécessiterait probablement l'intervention de troupes au sol, ce qu'Obama a exclu. Ces questions sur la fin de la guerre font l'objet d'un nouveau rapport adressé au Département d'État, rédigé cette semaine par l'un des stratèges les plus en pointe de l'Armée Syrienne Libre. Il souligne ce qu'il appelle le « plan pour Damas » qui vise à « gérer le vide de pouvoir en cas d'effondrement soudain d'Assad ». Le plan inclut des mesures pour sécuriser les installations chimiques, assurer la sécurité dans la ville, protéger les Alaouites des représailles, et travailler avec l'Armée syrienne. http://blog.foreignpolicy.com/posts/2013/09/06/making_sense_of_the_syrian_rebels_order_of_battle (6 septembre) Elisabeth O'Bagy pense que le chiffre de 30000 hommes avancé par Fahd est exagéré. « Il y a beaucoup de combattants là bas, mais il n'est pas clair qu'ils soient suffisamment coordonnés pour mener une telle opération ».
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  12. A côté du concept PL-1 , il y a aussi un ANDERS missiles ,donc la Pologne aura 2 choix pour remplacer ses chenillés blindés. http://www.youtube.com/watch?v=8XPkz1o6t98
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  13. Je n'en suis pas si sûr !
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  14. http://www.youtube.com/watch?v=CoU_CmZt2Yo
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