C'est un arbitrage à faire.
Mais il parait difficile de penser que les répercutions d'une mauvaise politique étrangère française puisse se légitimer par la volonté de sécuriser un hypothétique contrat de vente d'arme. Si ce genre de programme est vital pour l'indépendance alors il est stupide de le lier au potentiel contrat export, surtout pour un pays comme la France qui au delà de ses difficultés financières peut très bien se permettre d'y mettre de l'argent, c’est une question de volonté politique. C'est d'ailleurs s'affaiblir bêtement que d'aller voir un client dans une position si précaire.
En ce qui concerne la géométrie variable des échelles de décision des politiques, il ne devrait pas se poser, le but du politique étant au final l'intérêt général.
De plus, il n’y a aucune garantie que notre position débouche au final sur un quelconque contrat.
La France n'est pas les USA. C'est se méprendre que de penser que l'on peut jouer aux mêmes jeux qu'eux, c'est aussi oublier que la France n'était pas au Pacte de Quincy, qu'on a qu'un seul porte avion, que l'on réduit sensiblement la voile dans le domaine militaire et qu'on ne peut pas décemment penser qu'a iso budget on puisse garantir leurs sécurités et la notre la fois.
Les US ont imposé par la force leur domination dans la région, ils n’ont pas demandé a protéger ils ont pris.
De notre coté, on court après un éventuel partenariat en lâchant des slot a Emirates, en faisant des courbettes, en ouvrant une base aérienne, en faisant des exceptions fiscales, mais au final on vent pas de Rafale, on ne vend pas de centrale, le GB vont ouvrir eux aussi une base, on combat a un endroit ce que l’on promeut de l’autre et on a les inconvenients d'alliances douteuses sans les retombés du partenariat qui vont, et encore pour un bon moment, aux USA...