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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 19/09/2013 dans Messages

  1. Je suis sur mon smartphone, mais je vois que le gouvernement syrien reconnaît que la guerre civile ne pourrait être emportée par aucun camp et il propose un cessez le feu surveillé par des observateurs de l'ONU. Il me semble que c'est une avancée majeur pour une sortie de crise. Ça permet de diminuer la fatigue des troupes et laisserait les rebelles se saigner à Blanc entre eux ou mettre à dos la population. Peu de chance que cette solution soit acceptée par les pétro-dictatures ou la France mais les États-unis, la Russie et l'Iran semblent avoir une approche plus pragmatique et plus réfléchie de la situation. La France à intérêt a rapidement changer d'approche ou elle se retrouvera de nouveau isolée, fin dans le même bateau que de grandes démocraties que sont le Qatar, l'Arabie, le Bahrain ou le Koweït.
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  2. Oui mais il faut le digérer à présent, ne serait-ce que pour penser à l'avenir. Imaginons même un scénario improbable où le peuple suisse parvient à bloquer le Gripen, l'attitude de Dassault depuis son éviction risquerait d'éliminer le Rafale de tout nouvel appel d'offre. Ca serait un comble que la Suisse finisse par s'équiper en Eurofighters...
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  3. http://www.theatlantic.com/international/archive/2013/09/william-polk-on-syria-what-now/279707/ (16 septembre 2013) Longue analyse de William R. Polk, 84 ans (il a travaillé dans l'administration Kennedy) sur la Syrie en 8 chapitres (1) les différentes armes, leurs caractéristiques, coût et disponibilité (2) une petite histoire des armes chimiques (3) l'intervention russe (4) pourquoi les Syriens ont accepté la proposition russe (5) la possibilité de débarasser la région des armes de destruction massive (6) la possibilité de terminer la guerre civile (7) Qui sont les insurgés et que veulent-ils (8 ) Les résultats prévisibles d'un effondrement de l'État syrien Difficile de résumer tant l'article est copieux. En vrac : en cas de victoire rebelle il prévoit une balkanisation sur des frontières ethnico-religieuses ; le coût de la reconstruction de la Syrie est d'ores et déjà astronomique ; la Syrie a besoin de blé russe : n'oublions pas que tout a commencé par une mauvaise récolte. Lorsqu'il parle de "prestige russe", ce qui est un peu vague, je pense qu'on peut préciser utilement avec ce que dit Fyodor Lukyanov http://eng.globalaffairs.ru/redcol/Europe-Stays-on-Sidelines-As-Syria-Conflict-Unfolds-16016 (6 juin 2013) : La Russie défend les gouvernants laïcs, quelque antidémocratiques soient-ils, et la non-intervention, pour tenter de neutraliser le désagréable précédent libyen qu'elle a contribué à créer. Un « désagréable précédent » qu'il a explicité dans http://opendemocracy.net/od-russia/oliver-carroll-fyodor-lukyanov-marie-mendras/talking-point-logic-of-russian-foreign-policy (décembre 2012) : Les Russes le savaient [que les Occidentaux interpréteraient la résolution de l'ONU sur la Libye comme un droit à y faire une guerre de changement de régime], et c'est pour cela que tout le monde pense maintenant que ce fut une erreur de Medvedev, parce que c'était une décision personnelle de sa part de ne pas utiliser le veto. Le ministère des affaires étrangères était contre, tout le monde était contre. Medvedev a décidé - et ne nous savons toujours pas pourquoi - mais il a décidé d'aller dans le même sens que les autres [les Occidentaux et les autres membres du conseil de sécurité]. Cela semble vouloir dire que la thèse dominante chez les décideurs russes aujourd'hui est que Medvedev a fait une bêtise en Libye et qu'il faut maintenant la corriger en faisant tout le contraire en Syrie. C'est une question de crédibilité du soutien qu'ils apportent à tel ou tel dictateur, crédibilité qui a été entamée par le lâchage de Kadhafi et qu'il souhaitent restaurer. Par ailleurs, les Russes semblent aussi vouloir écarter le risque d'une prolifération nucléaire au Proche-Orient, Andrey Kokoshin expliquant que l'Iran a plus de chances de rester dénucléarisé militairement s'il n'y a pas de frappe occidentale en Syrie : http://www.interpretermag.com/military-action-against-syria-will-destabilize-the-world-economy/ (16 septembre 2013) : Une frappe contre Damas est un coup pour Téhéran, où le sentiment pro-arme atomique pourrait croître significativement. (...) Si l'Iran se dote de telles armes (...) Riyad pourrait acquérir des armes nucléaires très rapidement (...) certaines armes nucléaires pourraient être acheminées du Pakistan en quelques semaines.
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  4. la Yougoslavie et le reste des pays balkaniques n'ont jamais été dans l'influence russe, même pendant la guerre froide. De plus ces guerres ainsi que celles d'Irak se sont passés pendant le marasme russe, ou lors de la reconstruction. La Russie n'avait donc pas l'envie, les moyens ou le besoin d'agir... Je ne sais pas quelle est ta vision de la guerre de Géorgie, mais les américains se sont pris une taule terrible. Ils menacent la frontière russe directement en soutenant, équipant et entrainant les bataillons géorgiens... sans compter la possibilité de rentrer dans l'OTAN. certes le petit président à senti des ailes lui pousser dans le dos, mais il entreprend une action militaire, sans doute avec l'aval américain, alors que ces derniers ont assisté le mois précédent à un entrainement russe correspondant trait pour trait au scénario géorgien. Au contraire des israéliens qui ont senti le coup qui pue et ont retiré avant le conflit leurs consultants (essentiellement des drones si je me souviens bien), les américains ont laissés leurs instructeurs au sein même des bataillons actifs. Il a été signalé dans le débriefing du conflit que les russes avaient laissé des unités géorgiennes filer pour ne pas à avoir à gérer de prisonnier de guerre américains... et au final, dans ce conflit, est ce que tu as vu les américains venir au secours des gentils géorgiens contre les méchants russes ?? non ? alors in fine, qui a baissé le pantalon, les russes ou les américains ? Comme tu le dis si bien, Poutine peut rouler des mécaniques, car il n'est dans l'intérêt d'aucunes des parties en présence de tenter l'escalade. Au vu du droit international, la Russie respecte actuellement ce droit en vendant des armes au gouvernement légal qui mène une lutte contre une rébellion dans le cadre d'une guerre civile. que l'on ait reconnu (comme des tocards empressés) le gouvernement Syrien Libre ne regarde que nous, et n'est en rien un blanc sein pour leur livrer des armes, ce qui est d'ailleurs illégal au vue de la charte des nations unies... Mais au final, dans une escalade, tout le monde aurait à y perdre, américain compris. Dans les conflits ou un de ces pays soutenaient activement les camps en lice, nous avons certes eu l'Afghanistan russe... mais aussi le Vietnam. cet argument que "Des groupes rebelles surarmés en armes anti-aériennes, anti-chars pourraient facilement déborder vers le nord, vers la russie et en russie.". Puis je te proposer de regarder une carte ? A l'Ouest de la Turquie, c'est l'Europe, et ses frontières passoires, nous avons tout autant à craindre si ce n'est plus du retour de djihadistes surarmés et aguerris (ou qui se font envoyés de l'équipement ensuite) ; et nous sommes au vu de certaines dde nos orrientations politiques tout aussi détestable que les Russes si ce n'est plus parfois... Un type pas net mais discret qui passe la frontière ne sera sans doute pas contrôlé avant Porto. Les Us eux peuvent jouer aux Mickeys, parce que pour porter la guerre sur leur territoire, il faut en passer passer par un aéroport... pour ce qui est des zones du monde ou l'on peut mettre la pression, je pense que nous n'avons pas la même vision géopolitique ni historique du monde. Si le droit permettait à ton voisin de parader armé dans son jardin,tu n'en serais pas pour le moins inquiet de voir un tel abruti être une menace pour tes enfants. Et si jamais les Russes sont menacés par un porte drapeau américain sur leurs frontières Est, ou crois tu que tomberont les premiers missiles ? au Texas ou en Europe ?
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  5. Armer les rebelles en armes anti-chars n'ait pas aussi grave et risqué que de livré des armes anti-aériennes beaucoup problematiques à terme. Je continue donc à proner une eradication de l'aviation syrienne (hélicos compris), beaucoup moins compliqué qu'une no-fly zone et limité dans le temps alors que la no-fly zone devrait être maintenue pour tout le reste de la crise syrienne, avec des couts en terme de budget pour les pays qui y interviendrait, et les risques encourus de pertes matériels et humaines (pilotes surtout), sur une période prolongée avec ses conséquences dans une opinion publique déJà plus que frileuse pour intervenir. Sur ce sujet, j'aime l'idée qu'avait introduit quelqu'un sur ce forum de faire faire une partie de cette besogne par des pays du Golfe, histoire de montrer que ce n'est pas encore une fois les "méchants"occidentaux qui tapent sur les musulmans. En apparté, j'ai remarqué que certains utilisent le terme de pétro-dictatures pour parler de ces pays, avec raison, et que l'on ne doit pas laissé nos politiques exterieures être assujeties aux désiratas de ces pays, je ne peut pas être plus d'accord. Mais si c'est pour se coucher devant les intérêts de cette autre petro-dictature qu'est la Russie de Poutine, alors lá non merci. Que l'on veuille contre-balancer l'hégémonie américaine, c'est plus que souhaitable (surtout aprés les années Bush et surtout Dick Cheney, appotre de l'Empire Américain et qui pour moi à fait de Bush ce qu'il a voulut, comme si c'était sa marionnette personnelle, mais ce n'était pas difficile vu la "grande intelligence" du personnage), mais par pitié essayont que ce soit l'Europe (ensemble plus ou moins uni :-[ de démocraties) qui fasse cette équilibre et non pas cette Russie qui me déçoit de plus en plus dans sa marche vers la démocratie, ou une Chine au capitalisme sauvage gouverné par des membres d'un parti qui se dit encore "Comuniste" ??? .
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  6. C'est aussi pour ne plus se faire emmerder par les Allemands qui jusqu'ici nous bloquer la vente d'Aravis à cause du châssis Mercedes.
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  7. Je ne sais pas trop pour l'Indochine, mais en Algérie, au vue des mémoires de Fleury, les Commandos Marines semblent avoir été surtout utilisé en tant qu'unités commandos/de chocs. Beaucoup de patrouilles, des raids héliportés, ce genre de choses, mais ça reste encore loin des de l'opération spécial moderne. C'était un outil certes plus pointu qu'un bataillon para ou légion mais la différence me semble beaucoup moins importante qu'aujourd'hui Et les opérations se faisaient au niveau du Commando qui comptaient une centaine d'homme si je ne m'abuse. edit: tant que j'y suis. Une plutôt bonne lecture ! http://www.amazon.fr/Djebels-en-feu-ebook/dp/B005P8BU88/ref=sr_1_11?ie=UTF8&qid=1379526493&sr=8-11&keywords=georges+fleury
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  8. Perspectives de ventes exportations MBDA MMP 9000 missiles sur le marché mondial.Besoin Armée de terre 3000. DGA exprime 1500 MMP fermes.Souhait MBDA de ne pas oublier d'affermir les 1500 autres.
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  9. C'est sans doute ce qu'il y a de plus proche. J'ai l'impression que c'est une particularité française d'avoir seulement une partie des FS de sa marine qualifiée nageur de combat (ce qui n'est pas idiot, vu le peu d'occasions qu'ont eu les SBS et SEAL d'utiliser cette spécialité en opé réelle). D'après un témoignage que j'ai lu, en Indochine les commandos marine étaient encore des unités spécialisées dans les raids débarqués de quelques centaines de pax. Ensuite, je ne sais trop comment, ils ont dû évoluer vers un modèle plus "FS". Je suppose que ce qu'on a de plus proche des Commandos des Royal Marines (ils n'utilisent pas l'abbréviation "RMC") seraient nos RIMa...
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