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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 25/09/2013 dans toutes les zones

  1. http://www.mitpressjournals.org/doi/abs/10.1162/ISEC_a_00126 (juillet 2013) Le récit habituel [de l'opération en Libye] est entaché d'erreurs dans sa façon de décrire d'une part la nature de la violence en Libye avant l'intervention et d'autre part l'objectif final pour l'OTAN de changement de régime. L'examen de l'évolution de la violence en Libye avant et après l'action de l'OTAN montre que l'intervention s'est révélée contraire à l'effet recherché. L'intervention a multiplié la durée de la guerre par six et le nombre de morts par sept à dix ; elle a exacerbé les violations des droits de l'homme, la souffrance humanitaire, l'extrémisme islamique, ainsi que la prolifération des armes en Libye et dans les pays voisins. Si c'est une « intervention modèle », comme le dit un haut gradé de l'OTAN, alors c'est un modèle de fiasco.
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  2. Si l'on part du principe qu'ils ont de l'argent de côté, j'aurai donné une immunité à Bashar et son gouvernement (ainsi sans doute qu'à certains rouages clefs qui doivent avoir les mains sales), et l'assurance qu'ils ne seront pas poursuivi devant le TPI dès le début du conflit. Et les mecs ne seraient pas en train de devoir s'accrocher au pouvoir et à leur territoire comme des moules au poteau avec l'énergie du désespoir : entre la victoire à tout prix, la mort ou la prison à vie, le choix n'est pas si difficile...
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  3. Bonsoir, je sais s'il faut être aussi optimiste sur les capacités "occidentales" à réagir. Une vingtaine d'assaillants bien organisés et équipés dans un grand centre commercial de Nantes ou de Strasbourg ferait très mal aussi. Face à une prise d'otage comme à Beslan ou dans le théâtre de Moscou, les services occidentaux seraient face à une situation infernale, malgré toutes leurs compétences. La différence vient peut être de tout le travail humain en amont qui permet souvent de "neutraliser" ce genre de projet avant qu'ils en arrivent à l'exécution. Mais ce protéger à 100% de ce genre d'attaque est une utopie, regardez les morts de na navy recemment.
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  4. Et comment tu comptes écourter cette guerre civile parce que les recettes appliquées jusqu'au là qui consistaient à rassembler l'opposition Syrienne élargie 2 fois parce que cette opposition n'avait de représentatif que le sobriquet et d'envoyer des armes de plus en plus lourdes aux rebelles de plus en plus islamistes, n'ont pas vraiment marché.... L'étape suivante, c'est d'y aller soit même, bombarder le régime jusqu'à capitulation ou prise par les rebelles mais cette option est clairement exclue aujourd'hui. Il n'y a pas de 36.000 solutions pour affaiblir les radicaux, il suffit de leur assécher les voies d'approvisionnement en hommes, en armes et en argents en faisant pression sur la Turquie afin que ce pays cesse le transite des armes et des hommes à destination des radicaux et les pétro-dictatures du Golfe qui doivent mettre fin à la sponsorisation privée et publique des djihadistes radicaux. On dit souvent que les radicaux sont mieux armés et mieux financés, il suffit de leur couper cet avantage pour que seul les "modérés" puisse prendre l'initiative. Sauf que, sauf que, faire cela affaiblirai considérablement les rebelles armés puisque les modérés n'ont représenté qu'une frange minoritaire et surtout locale dès le départ. Les plus grandes opérations des rebelles ont été menées par les islamistes et les djihadistes et non les "modérés" ( Prise d'Alep, siège de Damas, opération contre Lattaquié, Meng, Maaloula).
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  5. On peut quand même remarquer que plus le conflit dure (plus on ne fait rien pour déséquilibrer la situation), plus les islamistes durs sont nombreux et influents. Donc ne rien faire parce qu'il y a des islamistes ne semblent pas "affaiblir" les islamistes. En Bosnie, les islamistes radicaux ont aussi été le fer de lance des troupes bosniaques, les plus efficaces, les plus dures au combat mais après le conflit, leurs chefs ont été éliminés par les Bosniaques "modérés" et les militants ont été dispersés (parfois vers l'Europe) ou assimilés. Si on a peur pour les conséquences dans nos pays, ce n'est pas en laissant fonctionner le "générateur à djihadistes" qu'est devenu la Syrie qu'on va se protéger. La frustration et le désespoir doivent envahir les Syriens opposés au régime après 2 ans de combat et de tueries familiales. Qu'y a-t-il de surprenant qu'ils préfèrent rejoindre ceux qui ont l'air efficaces, entraînés et qui ont des moyens au lieu de rejoindre les groupes qui ont plus l'air de faire de la politique et des discours et qui ne reçoivent rien de l'Occident en retour ? Plus ce conflit durera, plus les modérés seront soumis au lavage de cerveau des djihadistes et deviendront extrémistes (amer, revanchard anti occident) à leur tour. Il n'y a rien de pire que de laisser traîner une guerre civile, à moins de réaliser un barrage étanche autour (illusoire), ses effets se répandent comme une fuite de gaz et déstabilisent ses voisins.
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  6. (...) http://lemamouth.blogspot.fr/2013/09/encore-deux-teld-du-cpa-20-au-sniper.html Le choix d'arme (et de calibre) a du aider. ça doit changer pas mal.
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  7. Ne vous fatiguer pas Il n'est pas prévu de parachuter les future EBRC. Pour l'instant la seule chose que l'ont trouve sur les palettes du régiment train parachutiste c'est les nouveaux tracteurs Niveleur. Et le couple Auverland A3 mortier de 120 Voir le lien http://servir-et-defendre.com/viewtopic.php?f=283&t=1927 Aucun véhicule blindé à la 11 BP n'est prévu pour être aérolargué. Et les future EBRC sortiront des A 400 une fois que les FS auront securisé la piste.
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  8. J'aime bien ... même si c'est suffisamment gigantesque et si ça pose tellement de problème que c'est infaisable. Rien que l'idée d'y penser me réjouis (tout en espérant que ça n'arrivera jamais). Les inquiétudes sur les barrages n'ont pas trop lieu d'être. Il ne s'agira pas de barrages conventionnels, à la "Hoover Dam", mais de "barrage-poids", plus dans l'esprit du barrage du lac de Serre-Ponçon. Il s'agira donc de Giga-mètres cubes de roche, de ballast et de remblai - une véritable montagne artificielle de plusieurs kilomètres à la base pour une hauteur de 300 m dans le détroit de Gibraltar. C'est la seule structure capable de résister (en partie) aux aléas sismiques (en se reconfigurant dans la secousse - au pire il y a des infiltrations, mais pas de rupture franche). Inutile de dire que la menace terroriste ne pèse pas lourd non plus, en face. Pour le pèter de façon hostile, à part le terrassement Thermo-Nucléaire, je ne vois pas. Autre point ... Est-ce dans l'intérêt de l'Egypte, qui verra ainsi se tarir une partie du trafic du Canal de Suez ? La reconfiguration européenne et mondiale du trafic de fret devra entièrement être revue. Pour la France, Le Havre reprendra du poil de la bête, et Marseille dépérira, mais l'Italie, par exemple, n'aura pas d'autre solution qu'un acheminement terrestre (route ou rail) par ses voisins. Des pays vont devenir enclavés alors qu'ils ne l'étaient pas, et c'est une source de tensions. Et puis les pétroliers venus du Golfe Persique ou de la Péninsule Arabe vont devoir passer par Bonne Espérance pour rejoindre l'Europe ... Piraterie au large de l'Afrique de l'Est ET de l'Ouest, c'est un double effet kiss-cool ! Militairement, aussi, cela pourrait changer la donne ... Pas ou plus de porte-avions ou aéronefs en Méditerranée ... donc soit plus de bases aériennes pour couvrir certains théâtres potentiels, soit la nécessité d'augmenter l'allonge des appareils pour aller frapper de plus loin ... Ceci dit, le temps que le projet se fasse, il est probable que les avions aient une ou deux générations de plus, et que ce point soit pris en compte. Un truc bordélique aussi ... les îles grecques de la Mer Egee ... Le terrain gagné par l'assèchement depuis la côte appartiendra au pays dont le littoral sera étendu. Dans cette zone, la Turquie va gagner du terrain et entourer les îles grecques dont elle conteste la souveraineté ou le partage des eaux territoriales. Dans ce cas, plus de partage possible. C'est restitution ou conquête ... Le terrain conquis par assèchement révélerait de sacrées surprises : on découvrirait l'ampleur d'une pollution des plateaux côtiers dont seuls les marins-pêcheurs et les plongeurs ont une très très vague idée ... Les franges côtières sont de vraies décharges depuis plusieurs siècles en Méditerranée. Par contre, on y trouverait aussi et on rendrait accessible des ressources insoupçonnées, telles que des sources d'eau douce - il y en a sous la mer et actuellement un captage sous-marin existe au large de Toulon ou Nice (je ne sais plus) pour une mise en bouteilles. L'assèchement lié à la conquête de ces nouveaux terrains provoquera, par contre, un assèchement supplémentaire du terrain littoral, susceptible de subir un retrait et des effondrements (la mer pénètre, par capillarité, de plusieurs kilomètres sous le littoral, loin de nos yeux, sous terre). C'est un peu le même problème avec la sécheresse et les fleuves : 1/3 du débit réel est dans le lit, 2/3 sont dans la nappe phréatique qui circule autour, dans un rayon de plusieurs centaines de mètres, et qui se réduit en période d'étiage en déstabilisant les terrains. Bref ... du fun en perspective ...
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