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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/10/2013 dans toutes les zones

  1. Et 20% de plus vivent à grande proximité de ce seuil. C'est en fait un sujet "patate chaude" dans l'administration américaine ("administration" au sens français, pas américain) et dans les milieux politiques: le seuil lui-même repose sur un mode de calcul ancien, fondé sur le panier de richesses estimé minimum pour les besoins humains estimés en.... 1946. Donc ne prenant pas en compte nombres de coûts qui sont aujourd'hui "structurels" pour permettre de vivre de façon active (ne serait-ce que le coût des télécoms, sans lesquels il est difficile d'être en état de recherche de travail, par exemple), et ne prenant pas en compte l'évolution des modes de consommation (sans compter une adaptation contestable des grilles de prix) quand à la disponibilité d'une alimentation correcte; sur ce dernier point, on note l'apparition du terme de "désert alimentaire" pour décrire de larges zones des USA, où, outre des questions de coûts, une alimentation relativement saine n'est pas accessible pour les populations concernées (qui n'ont au mieux que de la junk food à leur portée). Autre problème dans ce seuil: il ne varie pas géographiquement. La pauvreté américaine est aujourd'hui essentiellement urbaine et péri-urbaine, là où en 46, elle était majoritairement rurale (et le coût de la vie varie beaucoup d'une région à l'autre, d'un Etat à l'autre): le seuil fédéral décrit donc trop imparfaitement la réalité, et la population concernée est nettement plus importante que ce que les statistiques cantonnées à cette définition officielle décrivent. Il avait été estimé que définir un nouveau seuil plus en phase avec la réalité et différencié géographiquement augmenterait de 33 à 50% directement l'effectif de gens officiellement pauvres: quel politique veut être celui aux commandes quand ce changement statistique arrive? Mais dans la réalité, ce qui, au moins jusque récemment, reflétait déjà un peu plus cette réalité aux USA, c'est le programme SNAP, donc comme tu l'as indiqué, les "food stamps", qui sont accessoirement aussi le corollaire d'un des programmes de soutien à la production agricole. Cependant le programme a été coupé de façon assez régulière depuis un certain temps, si bien que les 50 millions d'habitants couverts (et souvent bien mal) ne sont qu'une partie de l'iceberg. Le récent tronçonnage opéré par le parti républicain sur pression des teabaggers n'a pas aidé. Pour la note, dans ces 20% et 50 millions, on trouve beaucoup de militaires. Ce genre d'expression, genre "monde de l'entreprise" me fait toujours tiquer, comme si ce "monde" était une chose unique, à règles communes: Romney est un avatar d'une entité purement financière, qui a une hécatombe d'entreprises productives à son actif. C'est un pur produit de la mentalité de prédation financière, qui n'a jamais redressé de boîte ni fait autre chose que dépouiller celles sur lesquelles il s'est penché. Quand on connaît la "méthode" Bain Capital, on y voit peu de choses qui ressortent de "l'entrepreneuriat", et plus qui ressortent d'une version juridiquement sophistiquée (et rendue légale à coups de lourds investissement de lobbying) du racket et de la revente par morceaux d'objets volés.... L'éthique et la morale de ces secteurs d'activité en moins :-[ . Faut vraiment regarder le bilan de ce qu'est Bain Capital, la boîte qui se spécialise dans la "reprise" d'entreprises en difficulté et leur soi-disant "redressement": ils ont un bilan assez médiocre en la matière, au vu de leur taille (peu de redressement en valeur, beaucoup d'outsourcing, des méthodes très contestables et pas que sur le plan moral), mais se sont phénoménalement sucrés en le faisant. J'ai rarement croisé des gens qui connaissent en moyenne aussi peu et mal l'économie et "l'entreprise" que ceux qui bossent dans les services financiers et le private equity, c'est pourquoi entendre parler de gens comme Romney comme venant d'un supposé "monde de l'entreprise" me fait sourire. Ils connaissent leur niche d'activité et leurs moyens de faire du fric, pas grand chose d'autre: Romney ne sait pas gérer une production ou un marché, ne saurait pas gérer une entreprise produisant quelque chose, et ne l'a jamais fait. Il vient d'une niche très particulière qui n'a jamais apporté grand chose à une économie (plutôt le contraire) et et n'a jamais créé de richesses de sa vie si on faisait un bilan en valeur ajoutée de son pedigree. C'est en totale opposition avec son père qui lui était un vrai créateur. L'économie américaine a structurellement changé dans les années 80-90, passant à un stade où elle est plus prédatrice que créatrice; Romney en est l'incarnation: tout ce qu'il a "créé", c'est un modèle économique de prédation sans conséquences positives pour l'économie américaine. Pourquoi point faible? J'adore cette mentalité selon laquelle être autre chose qu'un actif du privé veut dire ne rien créer: une déformation mentale issue des années 80 qui opère des séparations artificielles entre des entités métaphysiques nommées "public" et "privé" et leur attribuant des valeurs, des comportements et des rôles, généralement assez vite et plus ou moins explicitement assimilables à un gentil (le privé) et un méchant (le public), dans la droite ligne du reaganisme avec le slogan "l'Etat EST le problème". Ne serait-ce que sur le plan de l'activité à l'échelle humaine (donc ce qui ressort des compétences d'un être humain et de son travail du quotidien), surtout dans les rôles de management, il y a peu de différences par exemple; on a des organisations structurées et hiérarchisées qui ont une activité au quotidien, des objectifs, un budget.... Aux USA, c'est moins idéologique d'ailleurs sur ce plan (la manie française de vouloir tout transposer en théorie et dans l'absolu pour débattre déforme ce genre de débats au-delà de l'absurde): les organisations "for profit" (entreprises et certains types d'associations et d'écoles) et "non profit" (ONG, partis politiques, think tanks, instituts, écoles, associations....) ont des CEO et Chairmen, des "executives" (cadres), des organisations et modes de travail similaires, un appareil de production de valeur (généralement assimilable à des équipes de travail), un "marché" (on se confronte toujours à une forme de réalité ou une autre, qui peut dire oui ou non).... C'est là qu'Obama a fait ses armes, comme "organisateur social", passant dans la pratique par les rôles de manager, consultant, négociateur, chef de projet et dirigeant d'organisation (outre avoir mis les mains dans le cambouis en tant qu'éducateur); après, c'est le passage "dans le privé" en tant qu'avocat (mais bon, on va dire que les avocats.... ??? ) en exercice dans plusieurs cabinets, en plus d'être directeur de la Harvard Law Review, professeur de droit constit, membre du conseil d'administration de deux grandes organisations "non profit" (un fond et une fondation) et organisateur de campagnes de "registration" (inscrire des citoyens sur les listes électorales, souvent dans des endroits où ça leur est rendu difficile). En tant que créateur d'entreprises, je préfère de loin recruter son profil que celui d'un type comme Romney. Nettement plus utile; et je parle avant tout sur les critères de capacité de travail (et la capacité à faire quelque chose à partir de pas grand-chose). Que les dites activités et capacités aient été exercées dans le cadre d'une organisation marchande ou non marchande n'a strictement aucune importance: essayer d'imaginer une différence est un enculage de mouches, voire complètement immatériel. Si je devenais un ayatollah de définition abstraites et arbitraires, je te dirais que dans cet esprit, la plupart des salariés du "privé" sont pour moi des fonctionnaires dont le patron s'avère juste être un opérateur privé: au moins pour les grandes structures, je vois peu de différences. Mais évidemment ils sont aussi prompts à se présenter comme vertueux parce qu'ayant une carte de membre du club imaginaire du "monde de l'entreprise" là où, à activité essentiellement comparable, un fonctionnaire devient un "vil parasite" (qui évidemment vit sur le dos des autres). Au nom de minorités somme toute réduites de fonctionnaires (très représentés en revanche) très protégés et bénéficiant réellement (cad vivant bien, pas seulement ayant un job) de leurs statuts spécifiques, on obère facilement les abus équivalents (et tout aussi destructeurs et corrupteurs d'une économie) côté corporate (avec dans les deux cas les gros bataillons qui trinquent plus qu'ils ne récoltent, mais s'identifient dans le "combat" à des grandes catégories abstraites). Ca rappelle un peu 1789: les fonctionnaires seraient la noblesse, dont l'extrême majorité n'avait rien ou pas grand-chose, sinon son statut qui lui gardait quelques droits symboliques (porter l'épée, avoir un pigeonnier pour sa baraque -quand ils en avaient une-, quelques exemptions fiscales -qui ne servaient à rien à l'essentiel d'entre eux-....), et une représentation comme un tas de parasites vivant fastueusement sur le dos des autres et faisant son beurre sans contrepartie (ce qui n'était le cas que pour un nombre statistiquement minime, même si lourd dans le PIB.... Et pour des non-nobles très très riches et parasitaires -des privés quoi-, vivant de l'affermage de l'impôt). Mais les aristos, comme les fonctionnaires, tenaient à leur privilèges symboliques plus qu'à leur vie, comme d'autres tiennent à leur fortune héritée plus qu'à un revenu gagné: c'était tout ce qui leur restait pour avoir un statut et une image d'eux-mêmes (et se différencier des autres), vu que la fierté et le sentiment de sécurité (justifié ou non), ça n'a pas de prix.
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  2. En effet, c'est un début de dialogue, si cela se confirmait. Malheursement, sur les quatres points d'entendements annoncés, le quatrième qui porte sur l'etablissement d'une démocratie á part entière en Syrie, est une promesse qui ne coute rien au régime car une fois reconquis ces territoires sans cout-férir, qui ira faire en sorte que cette promesse soit tenu, et surtout qui a les moyens (et la volonté) de faire respecter à Assad ce genre de promesse. De plus la stratégie du régime dans les régions où s'affrontent FSA et les divers mouvements affilié à Al-Quaida, a été dénoncé par de nombreux activistes anti-al-quaida, en faisant état de bombardemments aériens importants sur les points tenus par les brigades de la FSA et sur leurs QGs, notemment à Raqqah, à Deir-Zor et au nord d'Alep, alors que les positions et les QGs des brigades associées à Al-Quaida étaient préservés intactes, ce qui semble avoir facilité la prise de pouvoir de l'ISIS à Raqqah et à Deir-Zor. Le calcul serait double, afaiblir la FSA pour faire baisser le moral de ses troupes et les faires se démobiliser, du moins en parti, et donné plus de marge de manoeuvre aux groupes affiliés à Al-Quaida, pour finir d'associer l'ensemble de l'opposition au régime à la seul bande de ces débiles djiadistes, aux yeux de la comunauté et de l'opinion publique internationnale.
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  3. On verra bien ce qui se passera mais a mon avis on va aller vers un report de l'appel d'offre. Il y a un document specifiant les caracteristiques de celui-ci ?
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  4. http://nationalinterest.org/commentary/spoiling-mandelas-legacy-9105 (30 septembre 2013) Article écrit par un professeur anglais de l'université d'Oxford sur l'Afrique du Sud. En 19 ans, le Democratic Alliance (DA), plus grand parti d'opposition, est passé de 1.7% à presque 25% aux dernières élections municipales. Seule l'alternance politique permettra de confirmer la démocratie pleine et entière dans ce pays. Faute de quoi on a affaire à un vulgaire régime autoritaire pluraliste, c'est à dire que l'opposition a le droit d'exister tant qu'elle a le bon goût de ne pas gagner les élections, comme c'est le cas dans de nombreux pays (suivez mon regard, monsieur Poutine). L'ANC est discréditée par des affaires de corruption ou par les tendances stalinistes - ou racistes anti-blanc - qui perdurent de façon anachronique. Le rachat des principaux médias par des groupes chinois permettra-t-il d'endormir le peuple, en dépit de la vivacité critique de l'opinion publique internautique ? Le culte de l'icône mythique Nelson Mandela parvient de moins en moins à cacher la réalité.
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  5. The Death Star will not be destroying any planets this week, the Empire is shutdown. — Darth Vader (@DepressedDarth) October 1, 2013
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  6. Haha pas mal du tout :) Une arme digne de GTA ça.
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  7. Les forces armées haïtiennes ont fini par disparaître un peu d'elles-mêmes, avant d'être officiellement dissoutes en 1994. Ça permettait effectivement d'éviter quelques problèmes internes, et de trouver des fonds pour des choses plus urgentes. Pour le Costa Rica, le pays est un peu une aberration dans la zone mésoaméricaine : une pure démocratie, sans armée et très stable par rapport aux États voisins. Quand on voit les lenteurs et les difficultés pour amener quelques milliers d'hommes dans un pays relativement stable, avec l'appui français... trouver 10 000 soldats (et on parle de soldats, armés, entraînés et relativement efficaces), avec la logistique, l'appui et la volonté politique qui va avec, le tout dans un pays aussi tourmenté et suffisamment bien placé pour entraîner l'intervention du Soudan, du Sud-Soudan, de l'Erythrée, des milices du bassin du Congo ou des mercenaires du monde entier ? Non, clairement pas. A moins de faire le planton devant le palais présidentiel de Bangui, et encore.
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  8. Quand elles deviennent systémiques, ces entreprises financières, de manière individuelle ou collective, se voient gratifiées d'une garantie d'Etat en cas de plantage. Partant... Et cela ne rend pas Obama incompétent pour autant. Et puis dire qu'un sénateur, fieffé dans un ville comme Chicago, ne connait pas les besoins des entreprises, financières (Chicago est un gros centre financier, notamment en agro-business si mes souvenirs sont bons), faut se lever tôt. Quelqu'un pour le dire, ouf. Le problème de quelqu'un comme Obama ne doit pas être la méconnaissance d'un sujet mais plutôt sa propension à trop réfléchir dessus et à chercher trop longtemps la meilleure solutions. Réaction "d'intello". Il y a un air de type perfectionniste chieur voulant le dernier détail possible propre à le rendre insupportable comme collègue de travail, même sans le vouloir. Par contre il n'y a pas moyen d'appliquer une exception schmittienne à ces républicains ? Vu le risque qu'ils font courir à la position même des USA en tant que grande puissance et les conséquences potentielles sur la vie des américains ? Je sais c'est raide comme idée... Blague à part le parallèle mis en lumière par l'article du Figaro est intéressant et vraiment pas loin d'être vrai http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/30/01003-20130930ARTFIG00635-l-amerique-exasperee-par-les-blocages-de-washington.php Allez pour rire un peu. http://www.courrierinternational.com/dessin/2013/10/01/infrequentables-republicains
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  9. Tancrède, que tu le veuilles ou non, les boites oeuvrant dans le secteur de la finance sont ... des entreprises. Elles créent de la richesse (que celle-ci soit mal répartie est un autre sujet) et ne vivent pas de subventions de l'Etat. Que tu le veuilles ou non, Mitt Romney a globalement réussi dans les affaires. C'est bizarre de critiquer un point de vue consistant a distinguer le Puplic du Privé... tout en décrétant que la finance ne serait pas un vrai secteur économique ???
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  10. Apparemment l'AK-12 n'est pas disqualifié pour de bon mais elle ne pourra pas passer les tests gouvernementaux sans que des "problèmes soit réglés" : http://www.thefirearmblog.com/blog/2013/09/29/ak-12-allowed-state-tests/
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  11. Non, il est aujourd'hui l'icône que personne, même ceux du Tea party, ne peut attaquer, mais que personne ne va écouter. A comparer avec Bob Dole, le candidat républicain aux présidentielles de 96, aussi considéré comme un vieux sage, mais très attaquable au moins pour les radicaux du parti.... Ce qui est arrivé quand, il y a quelques mois, il s'est étendu sur les problèmes du parti républicain actuel, plaçant la grande majorité des blocages institutionnels et dérives de la vie politique sur le compte du GOP, disant qu'il devrait être "fermé pour travaux" le temps de faire le ménage à l'intérieur. Effarant quand on pense que Bob Dole était dans les années 90 considéré comme un conservateur tendance radicale (pour l'époque): il s'est quasiment fait traiter de communiste par les teabaggers, suite à ces commentaires.... Le reste du GOp l'a traité comme on traite pépé quand il radote sur l'an 40 en bavant sur sa couvrante. Mais Bush Sr, c'est une icône: il pourrait clouer le Tea Party au pilori que personne -sauf peut-être Ted Cruz, apparemment perdu pour la cause de la raison humaine, et la tête très enfoncée dans son (mal)propre fondement- ne pourrait répliquer sans en payer le prix. Un peu comme Reagan (qui a l'avantage d'être mort): il a été placé dans le registre du religieux au sein des franges de droite ultra conservatrice qui, si elles regardaient (connaissaient) réellement ses programmes et réalisations effectives, le couvrirait de goudron et de plumes avant de le pendre avec une pancarte "gauchiste/hippie/pro-homos/tueur de bébés/athée/communiste" clouée à l'entrejambe. C'est terrible le rapport entre le sacré et l'ignorance. Mais bon, qui vous dit que papy Bush n'a pas été à ce mariage parce qu'à son âge, il arrive plus à se stimuler autrement qu'en voyant 2 nanas s'embrasser :-X (surtout quand on voit la tronche de sa femme, la très respectable Mme Bush). Après tout, y'a une bonne affiche motivationnelle montrant ce genre de spectacle avec en sous-titre: "God hates fags.... But he thinks lesbians are the shit" (Dieu déteste les homos.... Mais il trouve que les lesbiennes sont de la balle" ).
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  12. OCT(Outil Compact du Tirailleur) 7B8 J'ai de tout ,pour tout le monde ,du FA ,du pistolet mitrailleur ,du G36 nouvelle version ,du gros calibre ,j'ai de tout...
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  13. z'ont déjà du mal à se géré au sein de leur propres pays ... et je vois mal des pays qui tiennent la route envoyé du monde en RCA ,comme l'Ethiopie par exemple qui ont d'autres trucs à géré entre Erythrée et Somalie . moi un truc qui me dit que s'est un peu mal barré ,s'est de voir les sud africains qui étaient en RCA ,les pauvres mecs ont du faire face sans pouvoir compté sur les autres forces africaine présente ... et en plus il y a polémique : http://www.rfi.fr/afrique/20130403-afrique-sud-morts-centrafrique-rca-bangui-bozize-seleka http://www.leparisien.fr/international/centrafrique-les-soldats-sud-africains-traumatises-d-avoir-tue-des-enfants-31-03-2013-2685547.php
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