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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 03/10/2013 dans toutes les zones

  1. Vous auriez gardé la munitions de 7.62 en plus.
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  2. ce n'est pas 3 escadrons de 16 Leclerc + 1 de VBCI AC ? plutôt ? j'avoue que je m'y perds :)
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  3. Les essais se poursuivent et j'ai lu que les FS US s'en étaient équipés et qu'ils avaient obtenu de bons (meilleurs) résultats qu'avec les 5.56 sur tous types de distances, après oui le projet est en "pause" parce que les fabricants attendent les changements de dotation des armées afin de passer en calibre standard OTAN et pouvoir passer en production de masse. J'ai vu par exemple que Remington souhaite à l'avenir privilégier ce calibre jugeant d'après les retours des conflits modernes, que le 5.56 n'était plus adapté. Il suffit aussi de voir les dégâts causés par les Ak en afgha... Alors qu'avec du 5.56 il arrive de voir le gars qu'on vient d'abattre se relever, sa la fout mal de devoir s'y reprendre à 2 fois.
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  4. On pourrait en faire un film comique de toutes ces pitreries : "les bidasses à Bamako" On n'est pas prêt de partir du bled....
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  5. Un MRBM de 2500km va nécessiter plusieurs technologies par rapport à un SRBM de quelques centaines de kilomètre, comme la protection thermique de la tête (2500km = environ 600km d'apogée), la composite de la coque des étages (l'Inde par exemple subit un embargo comme elle ne peut pas en produire certaines catégories, d'où un ratio dry-weight/portée très faible même pour Agni-V), un système de guidage d'inertie très pointu...etc. Certaines sont très sensibles... Henri K.
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  6. Mon ami Gibbs va faire sa tournée en Titus :) @Serge, la gendarmerie ne serait pas intéressée par le Titus? Une application Ministère de l'Intérieur Homeland security avec des configurations spécificités comme certains employées dans des pays. Un TITUS SWAT Un TITUS BRI
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  7. Adjudant, tout cours. J'étais dans les Chars de Combat, pas de tradition crotin chez nous! Dans mon dernier escadron, nous étions 1 lieutenant et 3 adjudants, quand le reste des escadrons était à 2-2, voir 3-1. Le CDU (un IA) donnait toujours les missions difficiles aux Adjudants, car on savait s'adapter avec notre culture blindé (13 ans en moyenne avant d'être chef de peloton, en servant sur AMX30, ERC90 et Leclerc) et qu'on avaient été margis à la même époque que lui, c'est a dire une formation "rigoureuse"...
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  8. Au vue de l'unanimité sur le forum je me demande pourquoi cette solution n'a jamais été étudié... Il est vrai que le concept EBRC provient avant tout du fait que nous devons remplacer les VAB et donc il est logique d'utilisé le même chassis pour remplacer les chars legers. Mais, a mon sens, le VBMR peux être lui aussi avantageusement remplacé par l'achat de deux véhicules sur étagere un lourd (VBCI VTT) et un leger (PVP XL ou ARAVIS XL)...
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  9. Tiens, le bar a ouvert tôt ce matin...
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  10. Concernant le deal avec les chinois sur HQ-9, quelques détails important sont à prendre en compte avant de porter un jugement hâtif. 1- la Turquie ne voulait pas seulement acheter un système de défense aérienne longue portée mais surtout la technologie 2- les russes ne voulait pas participer à un appel d'offres, il voulaient un deal état à état directe sur base de s300pmu2. 3- les européens et les américains refusaient tout simplement le transfert de techno sensible à la Turquie. 4- les chinois accepte non seulement un transfert de techno intégrale, un prix de 3.5 milliards de dollars, et surtout la Turquie et la chine ont déjà bossé ensemble sur un SRBM chinois et la coopération à été très fructueuse pour nous puisque après ce deal, nous avons développé toute une panoplie de systèmes de rocket d'artillerie et encore une fois les chinois avaient été choisis car les us refusaient de vendre des ATACMS à la Turquie. 5- l'offre américaine était de 7.8 milliards de dollars ( le double des chinois ) et zéro transfert de techno. 6- il ne faut pas oublié que le HQ9 à une version navale qui équipe les dernières frégates chinoises et que nous sommes en phase de design de notre prochaine frégate anti-aérienne et il semblerai que cela à été un élément très important dans cette décision. 7- il y a de très forte chance que la version finale du HQ-9 que va recevoir la Turquie soit très différent de l'originale car les trucs veulent développés sur base de hq-9 un système mixte avec des composants maison. 8- à l'origine cet appel d'offres incluait aussi un système courte et moyenne portées mais après étude il s'est avéré que la Turquie avait suffisamment d'expertise dans le domaine pour développer un système national de courte et moyenne portée. 9-la Turquie viens de lancer un programme de lanceur de satellite et la coopération avec de la chine et l’Ukraine . Pour ceux d'entre vous qui suivent un peu le développement de l'industrie de défense en Turquie, auront compris que la Turquie cherche absolument à devenir le plus indépendant possible et surtout a devenir un acteur dans le marché mondial des ventes d'armes. l'année dernière la Turquie a vendu pour 1.2 milliards à l'export alors certes comparé aux grands acteurs c'est peanuts mais aujourd'hui encore la Turquie viens de vendre des systèmes de drones ANKA à l'arabie saoudite. Une modification de loi sur les achats d'armes en Turquie oblige maintenant tous les participants étrangers à proposer un certains transfert de techno, par ce biais la Turquie cherche à développer une industrie nationale pouvant fournir son armée en matériel moderne et surtout étendre sa zone d'influence en devenant un recours pour les pays qui ont des difficultés a acquérir certains systèmes d'armes. A titre perso je suis très heureux du choix de la chine, alors ce n'est peut être pas le meilleur système mais dans l'objectif d'acquérir sans aucune restriction d'utilisation des technologies vitales, le choix est juste une évidence . La dernière coopération avec les chinois sur le SRBM chinois nous permettra d'ici fin 2014 d'avoir un missile balistique de 2500km de fabrication maison.
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  11. Si ce blocage existe, c'est que les institutions du pays le permettent. A rpiori, aucun des 2 camps ne viole la constitution du pays. En lisant la plupart des posts de ce fil, il en ressort que les responsables du blocage sont essentiellement dans le camp républicain (particulièrement les tea-party). La réalité ne serait-elle pas plus nuancée ?
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  12. Info insolite, 3 lettres de l'alphabet sont interdit en Turquie depuis les annes 20 : http://www.rue89.com/2013/10/01/saviez-quen-turquie-les-lettres-q-x-w-sont-interdites-246229?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obinlocal
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  13. La vie politique américaine a la même matrice originale que celle du RU, même si certains éléments spécifiques (comme le rapport au gouvernement de niveau fédéral et, par là, à l'Union) s'y sont ajoutés: pour les structures de partis à partir desquels la vie politique s'est bâtie, ce sont les mêmes "moules" initiaux, essentiellement Tories et Whigs, à partir desquels se sont bâties les tendances et factions qui composent encore aujourd'hui les partis américains. Les factions ont en fait plus changé de place dans l'échiquier politique et l'appartenance de partis, que les partis eux-mêmes n'ont changé, hors de leur nom. Il y a une grande continuité dans les lieux, les structures, les réseaux qui composent ces mouvances, et ce sont elles qui ont composé et recomposé les partis. Par exemple, depuis la "southern strategy" républicaine des années 60, les réseaux politiques et religieux du "vieux sud" sont une composante ferme du parti républicain, et une bonne partie d'entre elles sont aujourd'hui assimilables au Tea Party: le vieillissement démographique et le découpage électoral tripatouillé (qui empêche nombre de districts d'être concurrentiels) le met d'ailleurs extrêmement en exergue, comme de plus en plus d'études le montrent. Le Tea Party concentre une bonne part de cet électorat réactionnaire imaginant qu'il y a eu un "âge d'or", délirant sur ce qu'il était (sans avouer qu'il leur semble lié à l'avant guerre de sécession) et souhaitant le retrouver.... Pas dur de comprendre ensuite pourquoi le Tea Party est particulièrement fort en Alabama, en Georgie, dans le Kentucky et autour du sud des Apalaches en général. Avant les années 60, cet ensemble de réseaux et "political machines" étaient des bastions traditionnels démocrates (historiquement liés au "jeffersonisme" et au "jacksonisme") qui ont d'abord été en délicatesse avec les progressistes du nord (une tendance et des organisations "piquées" aux républicains par les Démocrates du nord) au moment du New Deal, puis qui ont divorcé d'avec eux suite à l'adoption des droits civiques (et la fin des lois dites "de Jim Crowe", entre autres la ségrégation). En politique anglo saxonne, ils ont une tendance à garder le nom et à changer tout le reste (et ils aiment caricaturer que les Français tendent à faire l'inverse): les partis démocrates et républicains d'aujourd'hui, dans les corpus d'idées qui les animent, et par là les factions organisées qui soutiennent ces diverses idées, sont radicalement différents de ceux d'il y a 50 ans, qui n'étaient plus ceux des années 1870 à 1900. L'après guerre de sécession a été une période de grande recomposition, puis les années1900 ont été la suivante (démolition lente du "Gilded Age"), puis les années 30 (New Deal), puis les années 60 (Droits Civiques), puis les années 80-90.... L'élection d'Obama semble avoir amorcé le cycle suivant de recomposition profonde de la vie politique américaine. Ce sont des cycles d'une trentaine d'années où un thème catalyseur (tournant généralement autour d'une situation moins supportable, d'équilibres rompus, de changements profonds qui se manifestent) amorce une évolution rapide en quelques années, suivie d'une lente recomposition (et d'une "dégénérescence") sur le reste du cycle. Bref, une démocratie vivante. Mais fondamentalement, ce sont les mêmes factions qui animent ces mouvements, les 2 grands partis n'étant que les coquilles qui voient ces factions changer ou non de côté et recomposer leur "cocktail" intérieur. Il ne faut jamais oublier que les partis républicains et démocrates n'existent pas au niveau fédéral; il n'y a qu'une convention nationale pour chacun des deux, qui rassemblent l'ensemble des partis républicains et démocrates de chaque Etat. Ces conventions nationales ont des instances permanentes, mais très réduites, et avec des moyens très limités pour "donner le ton" et imposer leur loi aux partis d'Etat. La diversité au sein de ce qu'on perçoit comme "parti républicain" et "parti démocrate" est en fait extrême, et, par exemple, les démocrates de l'Idaho pourraient sonner à beaucoup comme des républicains en train de parler, tandis que les Républicains de New York pourraient vous sembler être des progressistes raisonnables.... Là où les républicains de Georgie, du Texas, des Carolines ou de Floride sont des tarés d'extrême droite (à haut niveau de corruption), ceux de l'Iowa sont des culs serrés anti-taxes, mais honnêtes et aptes au compromis, ceux de Californie des modérés socialement et écologiquement progressistes (et radicalement anti-Tea Party.... Ce pourquoi la Californie a repris beaucoup de poil de la bête et se porte bien mieux que sous Schwartzy: ils ne parasitent pas les démocrates qui, en retour, compromettent avec eux), ceux du New Jersey sont des conservateurs durs qui pourtant font beaucoup de compromis (sans quoi le conservateur Chris Christie ne pourrait être gouverneur, le NJ étant un Etat très majoritairement bleu).... Bref, la variété est extrême dans chacun des partis que nous percevons comme des blocs. Ce sont juste des noms: dans l'après guerre de sécession et jusqu'aux années 1900, le parti démocrate était un lit de corruption (les "Tamany hall democrats") et de compromissions, à l'idéologie fondée sur le "laissez faire" le plus complet, qui a abouti à la plus forte polarisation des richesses de l'histoire américaine (et une société plus instable, moins intégratrice, une croissance non partagée....), et surtout le pire après-guerre qui soit pour un vieux sud qui ne s'en est jamais remis. Ce sont principalement les démocrates qui ont empêché le plan de paix de Lincoln (qui aurait rétabli le sud et facilité grandement l'aplanissement du problème racial) et créé le vrai problème racial qui empoisonne encore aujourd'hui l'Amérique. Et leur grand bastion à cette époque était.... Les jeffersoniens du Vieux Sud, durablement une zone démocrate. Les républicains jusqu'à la fin du XIXème siècle étaient le camp progressiste, prolongement du mouvement fédéraliste (né des pères fondateurs Adams et Hamilton, contre Jefferson) dont les réseaux sont lentement passés à gauche au XXème siècle: Théodore Roosevelt a été le dernier président républicain de cette tendance, mêlant fédéralistes et faucons. Le dernier président républicain progressiste (mais pas faucon) fut Eisenhower, et à son époque sa tendance était déjà en berne, mais sa popularité personnelle était incontournable. Nixon fut aussi, malgré sa légende noire (justifiée) un progressiste socialement et économiquement, mais aussi celui qui a mis en place la "southern strategy": à son époque, il pouvait encore jongler entre la faction progressiste des républicains (amoindrie mais encore existante; les "Rockefeller Republicans") et les nouvelles factions religieuses et politiques du vieux sud qu'il venait d'intégrer, mais qui ont lentement progressé dans les années 70 avant, via Reagan, de se développer et de s'organiser (la "moral majority", incarnée entre autres par le révérend Falwell) définitivement chasser les restes d'organisations progressistes vers le parti démocrate. Depuis cette époque, les quelques républicains progressistes qui restent se planquent et sont qualifiés de "RINO" (republicans in name only: extrêmement péjoratif) par cette droite radicale qui n'a fait que s'affirmer. Nul besoin pour les ricains de voir leurs "grands partis" changer: ce qui compte, ce sont les factions qui les composent, au niveau national (grandes organisations, généralement avec chacune un nombre limité de causes à défendre, voire une seule) et surtout au niveau des Etats. Les Partis d'Etat ont une émanation nationale (les conventions) et les grandes factions nationales à une ou quelques causes ont des représentations locales dans chaque Etat, et ce sont ces organisations qui, selon leurs tropismes d'une certaine période, font et défont le paysage politique. Le système politique, par ailleurs (avant tout le scrutin à un tour), mais peut-être plus encore la taille et la diversité du pays. Les Européens, Français en particulier, ont du mal à comprendre ce qui compose le sentiment d'appartenance américain, divisé entre l'appartenance aux USA et à leur Etat: l'Etat a plus de réalité politique pour les Américains que les régions historiques n'en ont en France où on peut avoir un fort sentiment d'appartenance et de fierté culturelle pour sa région ET pour la France, mais pas de réel sentiment politique (cad de sens d'une "citoyenneté"). Du coup, un type dyu Vermont qui vous dit qu'il est démocrate sous entend qu'il est un démocrate du Vermont, ce qui veut sans doute dire beaucoup de choses pour les gens du Vermont, sans doute déjà un peu moins pour d'autres Américains, et rien du tout pour un Français, et dans son esprit se passe de commentaires sur ses préférences politiques; si vous lui dites qu'il est démocrate en lui récitant la plate forme "nationale" du parti démocrate, il ouvrira de grands yeux en vous disant qu'il n'est que très partiellement aligné dessus (voire même très peu). Les programmes "nationaux" des partis sont des compromis très fragiles, voire bancals, entre les partis de chaque Etat, et ne reflètent l'identité politique que d'une part très réduite des Américains. Sauf en temps de polarisation extrême comme actuellement, où l'espace commun au centre est si réduit, voire inexistant, entre démocrates et républicains, que les difficultés au sein de chaque convention nationale sont aplanies (on a un essentiel à défendre: le reste est au second plan). Et le problème depuis 2010 est que ce n'est pas le cas au sein de la convention nationale républicaine: les forces et organisations qui composent les républicains en sont au stade de la guerre ouverte, tout cocktail homogène étant apparemment impossible à sortir, principalement du fait du Tea Party, mais aussi des nouveaux "libertaires" menés par Rand Paul. La fuite permanente vers le radicalisme de droite avait servi dans les années bush, surtout dans le contexte de l'après 11 septembre, mais on s'est rendu compte que beaucoup de cet apparent consensus tenait en fait à la personnalité somme toute assez bonhomme, voire sympathique, de Bush Jr (dangereux parce que con et borné, mais fondamentalement un type plutôt sympa), et que les forces qui animaient les républicains étaient déjà incompatibles, et temporairement agrégées par la "guerre contre le terrorisme" et un président tolérablement populaire (et sans concurrent en interne: bref, ils avaient pas mieux). Mais déjà, on peut voir que leur aptitude à avoir une majorité était artificielle, vu qu'ils n'ont jamais remporté le vote populaire depuis les mid terms de 98 (ce qu'a incarné l'élection de Bush Jr, minoritaire face à Gore, qui n'a pas pu poursuivre le "clintonisme" par un certain manque de charisme, alors qu'il a quand même pu radiner la majorité), et que beaucoup tenait donc aux masses de fric que pouvait attirer le GOP, au tripatouillage électoral, au désaffranchissement de certaines portions d'électorat (notamment la perte du droit de vote pour tout ex-taulard dans certains Etats, les "voter ID laws", la manipulation des structures d'élections....) et à quelques aléas de conjoncture électorale bien exploités. Cumulés, tous ces éléments peuvent changer suffisamment de % de vote pour inverser le cours d'une élection dans un nombre suffisant d'endroits.... Au moins pour un temps.
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  14. Je n'ai pas dit ça, ni n'ai parlé de "la finance" en général: j'ai parlé de la niche particulière de finance qu'occupe la boîte de Romney. Ca fait plus qu'une nuance. Quand à la création NETTE de richesses (la différence entre les créations et destructions réalisées par la boîte -ou tout autre entité- dans le processus de son activité), et la création REELLE de richesses (cad liée à la nature de l'activité et son impact sur d'autres) par ce type d'activités, c'est plus vraiment un débat, et il n'y a aucune question d'idéologie dedans: si le PIB est devenu avec le temps une mesure de plus en plus imparfaite de l'activité et de la richesse créée dans un pays, c'est en grande partie en raison de ce type d'activités et de comportements. Le PIB peut croître, ça ne reflète pas nécessairement un accroissement de l'activité en général, de la "richesse réelle" créée, ou d'un type de richesse ayant de fortes retombées et corollaires entretenant un cycle vertueux de l'activité économique. Tout dollar "créé" en valeur ajoutée n'est pas équivalent dans son impact économique: il peut être plus destructeur que créateur, faiblement créateur ou fortement créateur, faut vraiment apprendre à regarder la différence au lieu de voir la chose comme un ensemble et de façon indifférenciée en utilisant des formules génériques comme "créer de la richesse". Le type d'activité financière de Romney n'est pas vraiment d'un impact utile pour l'économie, et tendrait même plutôt vers le néfaste. Et on a juste des instruments très imparfaits et incomplets pour mesurer la richesse qu'une économie crée, ce qui amène à surestimer les quelques données qu'on a.... Comme le PIB (modèle critiqué dès le début par le créateur même de cet instrument de mesure qui a essayé d'en faire comprendre les limites et les dangers de trop s'y fier). L'un des travers simples: on n'arrive pas à mesurer l'impact de l'activité de l'Etat (ou de l'existence même d'un Etat développé, de communautés organisées....) dans la création de richesses d'une économie moderne.... Pourtant, on sait que quand il n'y a que peu d'Etat, de structures et d'activité publique, la richesse créée est faible (même avec des ressources naturelles importantes, genre trésor national). Les analystes de l'investissement pourraient te faire un historique simple de ce que reflète ce simple mot à chaque époque, et dans les économies développées, il y a un parallèle net avec plusieurs autres époques pour l'époque actuelle dans ce registre (essentiellement les années 1890-1910 pour l'Angleterre par exemple, ou les années 20 pour les USA): beaucoup de "financiarisation" de l'activité (sans pour autant englober toute "la finance" ou condamner l'ensemble des activités d'ordre financier) qui devient plus prédatrice que créatrice selon le mot de Marc Bloch, sur fond pourtant de PIB qui semble plutôt en croissance, alors que la réalité socio économique qu'elle reflète a radicalement évolué, et pas dans le bon sens. Les entreprises financières ne vivent pas au crochets de l'Etat? La bonne blague: garantie de se faire tirer d'affaire quand la situation est difficile (parce que le risque de leur effondrement est trop grand, trop paniquant), subventions en tous genres, attributions de marché, institutionalisation du délit d'initié (redéfinition légale du terme pour satisfaire les besoins), impunité juridique, et surtout, législation "sur mesure". Ce que les Américains appellent "le socialisme pour les riches". Ca fait moins "subventions directes" qu'un mécanisme d'allocations individuelles ou collectives, ou que des aides ou investissements directs, mais c'est en fait pire: à l'échelle de secteurs aussi importants, une législation sur mesure (parfois juste la modification d'une virgule, parfois la suppression d'un dispositif complexe, parfois des dégrèvements....) est la plus vaste et chère des subventions, ce pourquoi Wall Street investit autant d'argent dans la vie politique, les organisations tout ou partiellement politiques et les politiciens, directement et indirectement, et investit même pour modifier le cadre législatif et règlementaire de l'activité de ces intervenants qu'elle "achète" pour qu'ils modifient le cadre législatif et règlementaire de sa propre activité. Me dis pas qu'ils ne vivent pas de subventions de l'Etat: y'a des raisons pour que Romney ou des types comme lui n'aient pas pu créer leur type d'activité avant les années 80.... Elles étaient illégales et considérées comme néfastes pour le type de capitalisme que souhaitaient les Américains (à l'époque un capitalisme industriel/productif). Mais le dispositif favorisant l'investissement productif aux USA a été démoli à cette période, avec comme cas exemplaire le détricotage progressif puis l'abrogation finale du Glass Steagel Act (sous Clinton d'ailleurs)..... Que des Démocrates et Républicains (enfin ceux qui peuvent se passer du financement de leur campagne par Wall Street) aujourd'hui essaient de recréer, notamment Elizabeth Warren et John McCain. Donc par pitié, faut arrêter de parler de "la finance": ce genre d'abstractions est contre-productif dans une analyse tant elle est généraliste et reflète une multiplicité d'activités et de processus trop différents pour être utilement rassemblés dans une catégorie aussi imaginaire. Qu'est-ce qui sépare un chef de cartel de la drogue d'un chef d'entreprise légitime? Une simple question de débat juridique et de dispositif législatif. Change le statut et le chef de cartel devient un légitime "créateur de richesses".... C'est pas pour autant que sa richesse créée est une activité ayant un fort effet d'entraînement pour l'économie (elle en a, comme tout secteur, mais bien moins que d'autres), ni que les effets de cette activité ne sont pas au final plus détrimentaux et coûteux à l'économie et à la société concernée qu'ils ne lui rapportent. Ben l'activité de Bain Capital, c'est pareil; j'ai pris à dessein la drogue comme exemple caricatural, parce qu'il y a un relatif consensus dessus pour l'empêcher d'être un secteur d'activité comme un autre. Ce qu'a fait Romney est juste légal: c'est un processus de création de richesses dont on peut à peu près mesurer que l'impact est plus négatif que positif pour une économie, plus parasitaire qu'utile. Mais comme y'a des brouzoufs à faire et que c'est pas facilement compréhensible et condamnable comme la came, c'est plus facile d'obtenir les modifications qui en font un business légitime. Bain reflète le fait que certains processus de création de richesse sont plus destructeurs que créateurs dans l'ensemble, et que le cycle de création de richesse de court terme peut être incompatible avec d'autres cycles de création de richesses. Comme "finance", le terme "richesse" est une abstraction trop généraliste: le dollar "créé" par Romney n'est pas le dollar créé par Henry Ford (variation monétaire mise à part) ou, plus subtilement (en apparence), que le dollar créé par Warren Buffet ou une "community bank". Et il est loin d'être sûr que Romney ait d'ailleurs créé un dollar en net (même s'il a créé beaucoup de dollars pour lui et ses potes). Même au sein d'un secteur d'activité non "financier", on peut faire ces différences: regarde si tu peux le modèle économique de deux géants de la grande distribution aux USA, WallMart et Costco. Le premier tend à détruire dans l'ensemble plus de richesse qu'il n'en crée aux USA (hors sa valeur ajoutée propre), le second non; les deux sont pourtant généralisables comme étant des grandes boîtes privées de la grande distribution faisant des bénéfices importants (4 vatégories "générales": "grand", "privé", "grande distribution", "bénéfices importants"). Et une fois qu'on a différencié les "types" de richesse créée, il faut en plus voir l'allocation de leur répartition: aux USA, par exemple, en 30 ans depuis la "révolution reaganienne", le revenu médian des salariés du privé n'a quasiment pas évolué si on exclue les 2% du sommet et du fond.... Et ce malgré une croissance et des gains de productivité importants. Si on affine le mode d'analyse, on mesure, dans divers registres, l'explosion du temps partiel, l'affaiblissement du pouvoir d'achat, la diminution constante de la demande solvable aux USA, l'explosion de l'endettement privé (incité par la loi, à la "demande" du privé) qui a longtemps masqué l'absence d'évolution salariale (et posé certaines bases de la crise financière), pauvreté endémique croissante (et auto-reproduite) qui coûte très cher en manque à gagner privé et public ET en dépense publique (allocations et soutiens, emprisonnement/traitement judiciaire, accroissement de l'insécurité.... Ce qui amène certains à préconiser des trucs comme la castration chimique des pauvres, voire le fait de les laisser crever ou de prendre "les choses en main" de façon plus "active"; après tout, faut bien que ces 300 millions de flingues servent à quelque chose).... Je n'ai pas d'idéologie particulière; je m'intéresse aux instruments de mesure d'une économie et de la réalité qu'ils reflètent, à celle qu'ils cachent et au développement d'outils plus pertinents. C'est pourquoi les termes génériques et trop englobants m'horripilent. Personne ne parle de "supprimer la finance", phrase qui ne veut strictement rien dire; demander de quelle finance on parle serait déjà, quoique formulé naïvement, un pas vers la bonne direction. Aux USA, on voit par exemple les "community banks", les banques d'échelle locale/d'Etat, reprendre un peu de poil de la bête et se faire timidement remettre à l'honneur par la frange d'élus qui entendent remettre Wall Street au pas: ces banques sont en fait les seules qui investissent dans l'économie dite "réelle" (essentiellement prêter à des entreprises, groupes et individus, tant pour des avances et facilités de trésorerie que pour créer ou développer une activité) parce que ce sont les seules à avoir gardé le savoir-faire (estimer des projets économiques d'échelles diverses, leur validité, tabler sur une temporalité différente du boursicotage) et la volonté d'occuper ce créneau de marché. Mais leurs moyens sont assez limités pour beaucoup impacter l'économie, au regard des sommes que Wall Street possède en propre, mais surtout attire et manipule. Encore une fois aucune idéologie, juste de l'analyse: Ce que je dis viens en partie significative d'analyses du plus grand gauchiste de tous les temps ??? .... Warren Buffet, militant communiste bien connu. Pareil pour les analyses qui sont issues de grandes banques parfois, mais aussi de think tanks et d'organismes comme le CBO (Congressionnal Budget Office: un des meilleurs organismes d'analyse économie, d'anticipations et d'étude d'impact des politiques publiques); encore une fois, des nids à cocos. Que les dits millions de gens n'ont ni l'expertise ni le temps d'apprendre cette expertise pour savoir quoi faire de leur épargne, ni la confiance dans les organismes bancaires, ni les moyens de tout placer dans des investissements plus rémunérateurs et plus risqués, ni nécessairement accès à des organismes financiers de qualité suffisante pour réellement pouvoir obtenir des résultats (tout les niveaux de revenus n'ont pas accès à un gestionnaire de compte privé exclusif chez JP Morgan: plafond d'entrée autour de 15-20 millions d'euros de capital. Tu peux, toi? Félicitations, tant mieux pour toi).... Et surtout pas le temps de s'en occuper souvent, ce que réclame un investissement financier dont on attend quelque chose de conséquent. Et y'a pas tant de gens que ça qui ont les moyens d'investir ET d'avoir un petit matelas de sécurité: souvent, le petit matelas de sécurité est tout ce qu'ils peuvent se permettre. Mais parmis tous les facteurs, le caractère nébuleux d'un secteur d'activité qui, qui plus est, n'inspire pas confiance, pour le non initié (ou faiblement initié) est pour moi le plus dissuasif, et le plus propre à favoriser les peurs naturelles face à l'incertitude. Le péquin moyen n'aime pas perdre son argent de vue: le livret A, il comprend, c'est carré et sans grand risque. Quand t'as pas grand chose à placer (et que tu y tiens donc d'autant plus) et que tu connais rien à la finance face à un interlocuteur qui essaie de te balader. Lâcheté? Ce serait le cas s'ils connaissaient la finance et pouvaient donc estimer les risques encourus: on n'est coupable qu'à mesure de sa connaissance. C'est juste le produit de l'absence de connaissance et de visibilité, excuse que les opérateurs financiers ont moins, en partie parce que précisément, ils se sont à ce point spécialisés dans l'analyse de leur bulle environnementale (les marchés financiers dématérialisés) et leurs procédures (qui en font des réflexologues experts des comportements des courbes de tendances manipulées en grande partie par des systèmes informatiques), que l'économie qu'on dira "réelle" (par commodité de language ponctuelle), et encore plus l'ensemble du fonctionnement de l'activité humaine (économie, économie politique....) est pour eux un domaine plus que nébuleux. Mais après tout, le harem finit toujours par être confié aux eunuques.
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  15. Et 20% de plus vivent à grande proximité de ce seuil. C'est en fait un sujet "patate chaude" dans l'administration américaine ("administration" au sens français, pas américain) et dans les milieux politiques: le seuil lui-même repose sur un mode de calcul ancien, fondé sur le panier de richesses estimé minimum pour les besoins humains estimés en.... 1946. Donc ne prenant pas en compte nombres de coûts qui sont aujourd'hui "structurels" pour permettre de vivre de façon active (ne serait-ce que le coût des télécoms, sans lesquels il est difficile d'être en état de recherche de travail, par exemple), et ne prenant pas en compte l'évolution des modes de consommation (sans compter une adaptation contestable des grilles de prix) quand à la disponibilité d'une alimentation correcte; sur ce dernier point, on note l'apparition du terme de "désert alimentaire" pour décrire de larges zones des USA, où, outre des questions de coûts, une alimentation relativement saine n'est pas accessible pour les populations concernées (qui n'ont au mieux que de la junk food à leur portée). Autre problème dans ce seuil: il ne varie pas géographiquement. La pauvreté américaine est aujourd'hui essentiellement urbaine et péri-urbaine, là où en 46, elle était majoritairement rurale (et le coût de la vie varie beaucoup d'une région à l'autre, d'un Etat à l'autre): le seuil fédéral décrit donc trop imparfaitement la réalité, et la population concernée est nettement plus importante que ce que les statistiques cantonnées à cette définition officielle décrivent. Il avait été estimé que définir un nouveau seuil plus en phase avec la réalité et différencié géographiquement augmenterait de 33 à 50% directement l'effectif de gens officiellement pauvres: quel politique veut être celui aux commandes quand ce changement statistique arrive? Mais dans la réalité, ce qui, au moins jusque récemment, reflétait déjà un peu plus cette réalité aux USA, c'est le programme SNAP, donc comme tu l'as indiqué, les "food stamps", qui sont accessoirement aussi le corollaire d'un des programmes de soutien à la production agricole. Cependant le programme a été coupé de façon assez régulière depuis un certain temps, si bien que les 50 millions d'habitants couverts (et souvent bien mal) ne sont qu'une partie de l'iceberg. Le récent tronçonnage opéré par le parti républicain sur pression des teabaggers n'a pas aidé. Pour la note, dans ces 20% et 50 millions, on trouve beaucoup de militaires. Ce genre d'expression, genre "monde de l'entreprise" me fait toujours tiquer, comme si ce "monde" était une chose unique, à règles communes: Romney est un avatar d'une entité purement financière, qui a une hécatombe d'entreprises productives à son actif. C'est un pur produit de la mentalité de prédation financière, qui n'a jamais redressé de boîte ni fait autre chose que dépouiller celles sur lesquelles il s'est penché. Quand on connaît la "méthode" Bain Capital, on y voit peu de choses qui ressortent de "l'entrepreneuriat", et plus qui ressortent d'une version juridiquement sophistiquée (et rendue légale à coups de lourds investissement de lobbying) du racket et de la revente par morceaux d'objets volés.... L'éthique et la morale de ces secteurs d'activité en moins :-[ . Faut vraiment regarder le bilan de ce qu'est Bain Capital, la boîte qui se spécialise dans la "reprise" d'entreprises en difficulté et leur soi-disant "redressement": ils ont un bilan assez médiocre en la matière, au vu de leur taille (peu de redressement en valeur, beaucoup d'outsourcing, des méthodes très contestables et pas que sur le plan moral), mais se sont phénoménalement sucrés en le faisant. J'ai rarement croisé des gens qui connaissent en moyenne aussi peu et mal l'économie et "l'entreprise" que ceux qui bossent dans les services financiers et le private equity, c'est pourquoi entendre parler de gens comme Romney comme venant d'un supposé "monde de l'entreprise" me fait sourire. Ils connaissent leur niche d'activité et leurs moyens de faire du fric, pas grand chose d'autre: Romney ne sait pas gérer une production ou un marché, ne saurait pas gérer une entreprise produisant quelque chose, et ne l'a jamais fait. Il vient d'une niche très particulière qui n'a jamais apporté grand chose à une économie (plutôt le contraire) et et n'a jamais créé de richesses de sa vie si on faisait un bilan en valeur ajoutée de son pedigree. C'est en totale opposition avec son père qui lui était un vrai créateur. L'économie américaine a structurellement changé dans les années 80-90, passant à un stade où elle est plus prédatrice que créatrice; Romney en est l'incarnation: tout ce qu'il a "créé", c'est un modèle économique de prédation sans conséquences positives pour l'économie américaine. Pourquoi point faible? J'adore cette mentalité selon laquelle être autre chose qu'un actif du privé veut dire ne rien créer: une déformation mentale issue des années 80 qui opère des séparations artificielles entre des entités métaphysiques nommées "public" et "privé" et leur attribuant des valeurs, des comportements et des rôles, généralement assez vite et plus ou moins explicitement assimilables à un gentil (le privé) et un méchant (le public), dans la droite ligne du reaganisme avec le slogan "l'Etat EST le problème". Ne serait-ce que sur le plan de l'activité à l'échelle humaine (donc ce qui ressort des compétences d'un être humain et de son travail du quotidien), surtout dans les rôles de management, il y a peu de différences par exemple; on a des organisations structurées et hiérarchisées qui ont une activité au quotidien, des objectifs, un budget.... Aux USA, c'est moins idéologique d'ailleurs sur ce plan (la manie française de vouloir tout transposer en théorie et dans l'absolu pour débattre déforme ce genre de débats au-delà de l'absurde): les organisations "for profit" (entreprises et certains types d'associations et d'écoles) et "non profit" (ONG, partis politiques, think tanks, instituts, écoles, associations....) ont des CEO et Chairmen, des "executives" (cadres), des organisations et modes de travail similaires, un appareil de production de valeur (généralement assimilable à des équipes de travail), un "marché" (on se confronte toujours à une forme de réalité ou une autre, qui peut dire oui ou non).... C'est là qu'Obama a fait ses armes, comme "organisateur social", passant dans la pratique par les rôles de manager, consultant, négociateur, chef de projet et dirigeant d'organisation (outre avoir mis les mains dans le cambouis en tant qu'éducateur); après, c'est le passage "dans le privé" en tant qu'avocat (mais bon, on va dire que les avocats.... ??? ) en exercice dans plusieurs cabinets, en plus d'être directeur de la Harvard Law Review, professeur de droit constit, membre du conseil d'administration de deux grandes organisations "non profit" (un fond et une fondation) et organisateur de campagnes de "registration" (inscrire des citoyens sur les listes électorales, souvent dans des endroits où ça leur est rendu difficile). En tant que créateur d'entreprises, je préfère de loin recruter son profil que celui d'un type comme Romney. Nettement plus utile; et je parle avant tout sur les critères de capacité de travail (et la capacité à faire quelque chose à partir de pas grand-chose). Que les dites activités et capacités aient été exercées dans le cadre d'une organisation marchande ou non marchande n'a strictement aucune importance: essayer d'imaginer une différence est un enculage de mouches, voire complètement immatériel. Si je devenais un ayatollah de définition abstraites et arbitraires, je te dirais que dans cet esprit, la plupart des salariés du "privé" sont pour moi des fonctionnaires dont le patron s'avère juste être un opérateur privé: au moins pour les grandes structures, je vois peu de différences. Mais évidemment ils sont aussi prompts à se présenter comme vertueux parce qu'ayant une carte de membre du club imaginaire du "monde de l'entreprise" là où, à activité essentiellement comparable, un fonctionnaire devient un "vil parasite" (qui évidemment vit sur le dos des autres). Au nom de minorités somme toute réduites de fonctionnaires (très représentés en revanche) très protégés et bénéficiant réellement (cad vivant bien, pas seulement ayant un job) de leurs statuts spécifiques, on obère facilement les abus équivalents (et tout aussi destructeurs et corrupteurs d'une économie) côté corporate (avec dans les deux cas les gros bataillons qui trinquent plus qu'ils ne récoltent, mais s'identifient dans le "combat" à des grandes catégories abstraites). Ca rappelle un peu 1789: les fonctionnaires seraient la noblesse, dont l'extrême majorité n'avait rien ou pas grand-chose, sinon son statut qui lui gardait quelques droits symboliques (porter l'épée, avoir un pigeonnier pour sa baraque -quand ils en avaient une-, quelques exemptions fiscales -qui ne servaient à rien à l'essentiel d'entre eux-....), et une représentation comme un tas de parasites vivant fastueusement sur le dos des autres et faisant son beurre sans contrepartie (ce qui n'était le cas que pour un nombre statistiquement minime, même si lourd dans le PIB.... Et pour des non-nobles très très riches et parasitaires -des privés quoi-, vivant de l'affermage de l'impôt). Mais les aristos, comme les fonctionnaires, tenaient à leur privilèges symboliques plus qu'à leur vie, comme d'autres tiennent à leur fortune héritée plus qu'à un revenu gagné: c'était tout ce qui leur restait pour avoir un statut et une image d'eux-mêmes (et se différencier des autres), vu que la fierté et le sentiment de sécurité (justifié ou non), ça n'a pas de prix.
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  16. non mais on va pas reprocher à la police municipale kényane de pas avoir le niveau de nos FS ! Parce que ces hommes qui vont au feu sans GBP et autre protection balistique, ils méritent rien d'autre que notre respect. On aurait pu leur reprocher d'avoir attendu sans rien faire l'arrivé des FS mais pas d'être allé au paquet.
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  17. je ne savais pas l'Eagle si véloce, aurais-tu plus d'info sur le radar du SU 34 ?
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