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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 21/10/2013 dans toutes les zones

  1. moi je pense que pour la démerde ,je trouverais dans ma campagne . et puis étant donné que même si le gouvernement ordonne d'évacuer ,sa sera décider d'une manière assez rapide . donc sa laissera pas trop de temps au gens pour emmener un paquet de bouffe dans la bagnole ,même si ils ont réussi à pillé les magasins ,ils pourront pas tout emmener ,sa sera vite vite on doit évacuer . oui moi je ne suis pas la foule et au vu du peu de soldats dans ma région ,des gendarmes qui ont déjà du mal a faire le tour de tout les villages dont ils ont la responsabilité en temps normale pour surveiller et agir ,donc oui sa sera plus facile de resté à l'arrière . donc sa me laisse le temps de m'organiser ,récupérer tout se que les gens n'auront put emporté dans mon village question bouffe en boite etc ... ( village de 2000 habitants ,donc je sais pas si je peux appelé sa un village ) me laissant de quoi venir avant de cherché de la bouffe sur pattes en forêt ,etc ... et puis comme me raconter mon grand-père lors de l'exode ,ils avaient marché toute la nuit ,pour au final découvrir que les allemands avaient déjà atteint la ville qu'ils rejoignaient ... ma grand-mère a réussi à descendre loin ,sous les attaques des avions allemand (faut pas lui parler des allemands ,pour elle s'est des sales boches ) ,mais comme elle l'a dit on a prit encore plus de risque en évacuant alors que quelques personnes sont resté au village et se sont bien démerdez question bouffe etc ... quand ils sont rentré après l'armistice en 40 ,la maison avait était pillé surtout par les allemands à la recherche de bouffe (et autres trucs ) et les quelques civils qui étaient resté . les contaminés ne pilleront pas les maisons question bouffe en boite etc ... donc déjà sa laisse de la marge ,surtout si l'évacuation se fait dans les débuts . et comme je le dit ,si s'est une crise nationale ,s'est mal barré pour avoir des militaires partout ainsi que les gendarmes par chez moi . le truc qu'on va surtout avoir ,s'est que les régions qui ont encore des militaire en nombre (et s'est pas avec les mecs qui bossent dans les CIRAT qui vont faire quoi que se soit ...) ,on va avoir un gros déséquilibre pour que l'armée gère dans toute les régions de France et de Navarre . si je fais le point dans ma région Nord Picardie ,question militaire sa va être compliqué pour quadrillé rien qu'un seul département ... enfin voilà comment je vois le truc .
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  2. Certes Mais si tu es militaire et que la situation part en c**e la permière chose que tu feras se sera rejoindre ton poste et suivre les ordres Ou si ce n'est pas le cas, etre considéré comme deserteur On parle ici de matériel militaire dans une enceinte militaire et sous controle militaire Je doute que le reste du régiment te laisse piquer un VAB sans lever le petit doigt Et de toute façon tu sera trop occupé à tirer sur des contaminés, barbares de la route, refugiés, pillards pour faire ta petite préparation dans ton coin Ah bon? Parceque tu connais l'état des cours d'eau de part chez toi? Tu sais lesquels sont navigables, lesquels ont des ecluses, lesquels sont à sec ou bouffés par les débris ? Certes tu fera peut etre qques km, guère plus Désolé d'etre caustique mais ca me fait marrer de lire des gens qui sont pour la plupart des citadins pur jus parler de survie Les 9/10 d'entre vous (nous) ne sauraient même pas distinguer un champignon comestibe d'un toxique, une plante bouffable d'une autre qui file la gerbe Et encore moins faire un collet Même un chasseur se sert d'une arme, arme qui n'a plus qu'un usage de matraque encombrante une fois les muns à sec Et qui sait faire du feu sans briquet ici en moins de 3 heures ? Qui sait s'orienter correctement, sait appréhender un environnement forestier ou montagneux Faut etre réaliste, on a des reperes urbains, pas de reperes natures Et c'est pas les 2 heures de scoutisme il y a 30 ans ou les 45 min de balades dans la foret de Meudon le WE qui va rendre capable de survivre efficacement Surtout avec un "super-prédateur" aux alentours Je ne doute pas qquns survivront, probablement mieux que le kéké du 93 qui n'est jamais descendu de sa cage d'escalier N'empeche avoir vu tous les Man vs Wild n'a jamais fait de personne un commando SAS question survie Si le gouvernement demande d'évacuer en groupe, tu vas faire quoi, tu vas rester derrière Y'a 2 choses qui conditionnent certains reflexes humains L'effet de groupe et l'obéissance à l'autorité Même en supposant que partir avec un flot de refugié est LA mauvaise idée, 99% des personnes feront cela
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  3. Je me sens obligé de répondre . Oui effectivement l accés au VAB est plus que limité, mais il ce trouve que c est mon cas . Dans la mesure ou je passe 8 heures par jour avec des VAB a 100m de moi , bien souvent les wk aussi , j estime trés réaliste que si une apocalypse zombie arrive elle ce passe quand je serais au travail.Quoique en général cela arrive tot le matin . Pour ce qui est d actionner la 12,7, pardon, mais j en ai déja parlé .Je compte sur la "Blonde " que je n aurais pas manquer de sauver . Au pire j ai mes jumeaux de 6 ans .A 2 ils devraient y arriver. Enfin je choisirais un VAB qui sors de visite et me dépécherais d aller au dépot mun du régiment . Avant de m attirer les foudre d un modérateur je tiens a préciser qu en général , sur ce fil , j évoque des choses , des solutions que j envisage pour moi et propre a ma situation . Kiwi parle de péniche il y en a peut étre moins que des VAB en France mais si cela ce trouve il en a 5 sous son balcon . Quand au niveau réalisme , pour ce qui est d utiliser le 50 du VAB TOP en temps que pilote il suffit de déplacer la console sur le capot de la boite de vitesse .Opération qui a souvent été réaliser ,car en général on l utilise en position fixe .Pour ce qui est de la survie je suis pas bear je sais plus quoi , mais j ai déja tué un faisan a 200m (par accident ,il était derriére une cible), dépouiller un chevreuil , pratiquer un massage cardiaque ( je l ai fais sur ma fille de 11 ans ) et suturer une plaie ( je l ai fais sur mes baskets ). Enfin pour ce qui est de la fumette j ai arrété il y a 20 ans .
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  4. http://www.youtube.com/watch?v=VooI_uDRDOQ
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  5. Voir le documentaire super intéréssent que j'ai posté ,en haut de la page 3 http://www.air-defense.net/forum/topic/17951-28-mois-plus-tard/page-3 Il en parle au début...
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  6. Pour rejoindre la mer ,ne pas oublié les fleuves ,je ne me souvient plus le pourcentage de la population qui habite soit en bord de mer soit en bord de fleuve ,mais c'est incroyable. Quelle que remarque ,oui il ni aura pas que les contaminé comme danger : -les autre survivants. -les prisonnier qui se seront évadé ,et qui seront sans doute dans se chaos ,organisé comme des milice criminel. -l'armée qui risque d’être sur les nerf a cause des autre danger. -les animaux sauvage ou domestique(revenu a l'état sauvage par la force des chose..) ,meute de chien ,animaux échappé des zoo ,loup(les scientifique estime que sans grande présence humaine les loup serait de retour a Paris en 15ans). -les zones chimique/nucléaire contaminé . -Les épidémies qui peuvent resurgir. -Les catastrophe naturelle auront un impact 1000 fois pire sans la présence de l'homme pour entretenir ses infrastructure(inondation ,etc...) Pourquoi cherché un moyen de locomotion blindé ?
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  7. Vous excluez cependant une constante des nouveaux films / jeux de zombie (The last of Us, DayZ, WarZ), les survivants ne sont pas nos amis ! Ils sont des concurrents et vous tuer pour s'approprier vos moyens de survies peut augmenter la leur. Dans l'autre main, ces jeux permettent aussi de voir pas mal de principe du matériel à modifier, et des ressources à utiliser pour créer des armes / du soin (kraft) avec ce qu'on a sous la main. Edit : Très bon le concept des porte conteners. J'habite à proximité de Marseille ou St Naz selon les mois donc j'y penserai. Maintenant, j'ai pas un permis en Jules Verne malheureusement ! Dans je ne sais quel Resident Evil (l'avant dernier) les méchants sont bien sur un bateau ultra moderne top moumoute de la mort qui tue .
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  8. Largement HS: ici, la question est celle des USA, pas du monde occidental, de l'OCDE ou des préférences de gestion politico-économique mondiale des problèmes actuels (quoique les aléas conjoncturels américains aient de facto une influence directe sur les tendances économiques mondiales). Aux USA (et uniquement aux USA; essayons de ne pas glisser vers une empoignades de généralités), les dépenses dites sociales ne peuvent pas vraiment baisser sans "atteindre l'os", cad taper dans un seuil critique en deçà duquel des pans entiers et très importants de populations seraient privées de toute aide significative et de toute semblance de début d'accès à un minimum d'opportunités, ce qui se traduit généralement par une augmentation à terme des dépenses de l'Etat sous d'autres formes. Il est en effet illusoire de penser que la misère ne coûte rien: elle coûte de l'insécurité, cad des frais de justice et de police en croissance, elle coûte de l'instabilité politique et de la violence croissante dans les rues et la société en général (c'est le pendant, à l'opposé du spectre, de la "sanction du marché"), elle coûte une scène politique tendue, ultra polarisée, accusatoire, démagogique (bien plus qu'aujourd'hui) qui a un impact direct et indirect sur l'économie, le coût de l'Etat, l'aptitude d'un pays à la prise de décision (dont les USA viennent de voir que ça coûte du fric), à la réforme, à la négociation politique.... La démocratie peut en souffrir beaucoup. Par ailleurs, et contrairement aux propos des idéologues pointant du doigt les "dépenses sociales" (généralement un ensemble assez flou, mais pratique à pointer du doigt, surtout si on en nie les effets économiques et sociaux, par opposition à ceux ayant lieu en l'absence de ces dépenses), les projections d'évolution de coût de la santé et du Medicare ont, depuis 3 ans, été plus que sérieusement revues à la baisse, au point qu'elles sont estimées supportables par le budget dans les décennies à venir, EN L'ETAT DE LEUR FONCTIONNEMENT ACTUEL et d'une croissance faible. Quelques changements d'appoints suffit à rendre le fardeau supportable, sans remettre en cause les principes. Les discours excités sur les "dérives incontrôlables" et autres propos apocalyptiques en sont complètement invalidés, en tout cas dans leurs justifications mathématiques: ne reste que l'idéologie, qui essaie encore de se cacher sous les apparences du bon sens alors que tout fondement analytique en a été sapé. S'il fallait cependant, dans ces "dépenses sociales", et avant tout la santé, voir à réduire les dépenses(ce qu'il faut faire évidemment), c'est du côté du marché de la santé (assurance, pharma, secteur hospitalier privé) qu'il convient de taper, un marché dont les coûts, tout niveau de prestation comparé à son équivalent dans les autres pays de l'OCDE, sont absolument exorbitants, et les services plutôt mauvais, sauf dans la niche du haut du panier (et encore: il apparaît que les riches américains sont moins bien portants et moins bien soignés que les riches européens). Un article récent du NY Times (intitulé The Bitter Pill et depuis allongé et transcrit en livre) avait incarné à lui seul la lutte (peu reflétée dans les législations de santé mises en débat au Congrès) contre le fonctionnement du secteur santé aux USA, secteur littéralement intouchable via sa puissance de financement politique local et national, sa puissance marketing (qui conditionne l'opinion) et sa capacité de chantage. Résultat, les médicaments coûtent aux Américains 5 fois plus qu'aux Canadiens voisins et sont sur-prescrits (les Américains sont littéralement conditionnés et mis en dépendance aux médocs dès la petite enfance), un séjour à l'hôpital coûte jusqu'à 6 ou 7 fois ce qu'il devrait (non par rapport à un seuil de rentabilité, mais par rapport à un seuil de bénéfice "correct"), et la proportion d'Américains apte à disposer d'une couverture maladie correcte n'a fait que diminuer depuis 40 ans (autour d'un tiers de la population aujourd'hui, dont une bonne partie pour qui ce coût est difficile à assumer sans importants sacrifices), autant en raison de l'augmentation constante des coûts et conditions d'accès et de maintien, que de la stagnation de fait des revenus (rappel que la croissance aux USA n'a profité en revenu réel qu'aux 10% les plus riches depuis les années 80; et au sein de ces 10%, le fameux "1%" a raclé l'essentiel), signe simple parmi d'autres que la demande solvable aux USA n'a fait que baisser sur les dernières décennies, ne maintenant en partie des apparences de développement que via un endettement privé en boom constant, et élargi sans cesse (principalement via le lobbying des industries intéressées à avoir une demande importante: le marché immobilier en a été un exemple). Les marges d'économie sur le Medicare sont absolument titanesque par ce seul mécanisme de retour des prix à une certaine réalité.... Qu'un marché dérégulé, selon ses thuriféraires, devrait garantir.... Retour qui n'a pas eu lieu à mesure pourtant que les acteurs de marché obtenaient toujours un peu plus ce qu'ils voulaient en matière de dérégulation, d'impôts sans cesse abaissés.... Autre poste important: la Social Security. C'est à peu près le mécanisme qui a lui seul fut responsable de la création d'une vaste classe moyenne aux USA, et du plus vaste effondrement de la pauvreté de l'histoire moderne: simplement en maintenant les personnes âgées dans la demande et en en faisant un moteur de croissance. On oublie souvent à quel point les personnes âgées avant les années 40 étaient en grande majorité pauvres, ce que seule une mortalité importante masquait; le monde paysan pouvait amortir le choc via le maintien de familles étendues. Le monde urbain ne peut avoir de tels mécanismes, et encore moins dans des sociétés fondées sur l'individu; la Chine est en ce moment en train d'entrer dans une phase de changement comparable, et les générations actuelles (entre celles qui commencent à partir à la retraite et celles qui commencent à entrer sur le marché du travail) vont porter l'essentiel de cette phase sur leurs épaules, quels que soient ses aléas et ses termes. Toucher trop fort à la Social Security aux USA, c'est aussi bien -sentiments humains mis à part- un coup dur à la consommation américaine (qui n'est déjà pas dans un état radieux) qu'un suicide politique.... Avant tout pour les républicains dont l'électorat en est disproportionnellement (par rapport aux démocrates) dépendant. Reste le dernier des "big three", qui n'est pas du "social": la défense. Les USA vont-ils avoir un débat sur leur appareil militaire et sécuritaire? Vu leur part dans la dépense militaire mondiale, ça semble inévitable. La question est plus de savoir s'il s'agira de voir la "mauvaise dépense" (pourquoi avoir X matériels et unités coûte si cher? Cela ne peut-il pas coûter 10 ou 20% de moins, pour une "prestation" égale/équivalente?), ce qui remet beaucoup de rentes de situation et d'équilibres politiques et économiques en jeu, ou s'il s'agira de remettre en cause la posture internationale via l'échelle de forces que le pays veut avoir (empire ou pas empire?). Deux débats profonds dans leurs principes, et qui touchent donc à l'intimité profonde de beaucoup d'acquis économiques (locaux et nationaux), diplomatiques (positions commerciales/économiques/financières/politiques acquises par une politique impériale et son développement), politiques.... Quel que soit l'angle prioritaire de réforme, la profonde implantation du "lobby militaro industriel" dans le paysage socio-économique et politique des USA (des Etats comme de l'Union) sera directement trituré, avec donc des réactions opposées de tous types qui peuvent surgir. Pour la réduction du rôle des banques: difficile de voir le changement réellement venir, vu le poids extrême de Wall Street dans la politique américaine (seul le secteur santé peut s'y comparer). La question, il me semble, ne peut venir sur le tapis sans, autre sujet difficile à voir venir au vote, que la question de l'argent dans la politique ne devienne prioritaire (faudra t-il attendre qu'un ou deux juges ultra-conservateurs de la cour suprême cassent leur pipe?). On note cependant un mouvement croissant, mais encore réduit, se développer au Congrès, pour le rétablissement d'un équivalent du "Glass Steegel Act" (lentement démantibulé depuis les années 70, finalement annulé par Clinton) pour séparer l'activité de spéculation de celle des banques proprement dites, registre d'action (réguler Wall Street) que le "Dodds Franks Act" d'il y a 4 ans avait timidement entamé sans obtenir énormément de résultats, tant il s'agissait d'un compromis difficile aux ambitions nécessairement modestes, même dans le remous de la crise (et bien malgré ses deux promoteurs, dont Barney Franks, assez enragé sur le sujet et interlocuteur fréquent des médias sur le sujet). Le dernier point, et certainement l'un des plus délicats à Washington (et nettement moins dans la population américaine) est que le plus grand problème budgétaire des USA, à part la gouvernance (ce qu'on vient de voir), est celui des revenus, nettement plus que des dépenses: les grandes entreprises et couches les plus aisées (et, disproportionnellement, les gens riches et "super riches") sont trop peu taxées (de l'aveu même de commentateurs orientés business), et peuvent de plus trop facilement éviter impôts et taxes. La croissance de l'endettement pourrait être essentiellement résorbée par une augmentation minime des taux d'imposition sur les plus riches et une "chasse" à l'évasion et à la fraude fiscales. Détail complémentaire; la perception publique de ces problèmes, largement déformée par une certaine gamme de médias. Loin d'être "hors de contrôle", le déficit, par exemple, a été divisé par 2 depuis 2010. C'est déjà un rythme de diminution titanesque, trop rapide pour ne pas avoir de lourds effets économiques (le budget d'un grand Etat, c'est comme un supertanker: on ne le fait pas virer de façon brusque sans causer des dommages majeurs). Mais on peut difficilement appeler ça une "dérive hors de contrôle".
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  9. Un ULM dans son garage ca le ferait pas mal aussi pour gagner la mer...
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  10. ! Tu suggères que la cause de la crise, c'est l'Etat-providence ?! C'est une vision idéologique dont beaucoup d'institutions financières et de gouvernements font la promotion. Normal, elle permet de mettre à profit cette crise pour transformer les sociétés dans un sens favorable aux plus riches. Mais elle ne résiste pas à l'examen : 1) La dette totale est en augmentation constante depuis 30 ans dans l'ensemble des pays développés, jusqu'à un niveau démesuré par rapport au PIB (total environ 200% du PIB vers 1980, total supérieur à 350% du PIB aujourd'hui). La dette totale c'est celle de l'Etat, plus celle des ménages, plus celle des entreprises. Si c'était les dépenses sociales la cause racine de la crise, seule la dette de l'Etat connaîtrait une dérive. Or ce n'est pas le cas. Et si le mouvement général vers le surendettement est quasi-général, son centre de gravité est différent d'un pays à l'autre : ici ce sont les ménages qui sont surendettés l'Etat pas tant que cela, ici encore c'est l'Etat, là ce sont les entreprises... 2) La déréglementation financière elle aussi est un mouvement de fond étalé sur les 20 / 30 dernières années. Lui sont associés notamment : l'augmentation des profits des institutions financières dans le total des profits au détriment des profits des entreprises, l'augmentation de l'instabilité des marchés financiers ainsi que la mise en danger de l'ensemble des banques par les activités spéculatives. Ce qui a motivé la décision en 2008-2009 de rendre les Etats solidaires des dettes et des fortunes des banques afin d'éviter leur effondrement, lequel n'aurait pas été si menaçant si les institutions financières ultra-spéculatives n'avaient pas eu accès aux comptes de M. et Mme Toulemonde pour adosser leurs jeux et paris. D'où pour certains Etats un endettement massif pour rembourser des pertes déjà advenues, et pour la quasi-totalité des Etats des risques énormes de faire faillite si le système bancaire démesuré de leur pays tombait. 3) L'extension continue du domaine du libre-échange pèse en tendance sur les comptes extérieurs de la majorité des nations développées. L'orientation préférentielle des économies nationales sur les domaines où elles sont le plus performantes produit pour plusieurs et non des moindres une spécialisation sur la production d'instruments de dette. En pratique et à peine caricaturé, l'un est sur-industrialisé envoie des produits finis tandis que l'autre a exporté son industrie et envoie des reconnaissances de dette... Liée au libre-échange sans y être exactement confondue, la possibilité pour les multinationales de faire apparaître leurs bénéfices dans celle de leurs implantations où ils seront le moins taxé ("optimisation fiscale") provoque une forte poussée structurelle dans le monde entier vers la réduction des taux d'imposition sur les profits. D'une part il en résulte une réduction des moyens des Etats et une augmentation de l'inégalité, d'autre part des capitaux supplémentaires sont dégagés... bien souvent pour spéculer plutôt que pour investir, voir le point 2) sur la déréglementation 4) Last but not least, nous arrivons aux limites physiques du rythme d'extraction du pétrole. D'où plafonnement de l'extraction annuelle depuis environ 2005-2006, la légère progression qui continue étant due aux productions non-conventionnelles (gaz naturel liquéfié, biocarburants, schistes)... dont le taux de retour sur investissement énergétique (en anglais EROEI) est beaucoup plus bas que celui du pétrole conventionnel, si bien que l'extraction nette n'augmente certainement plus beaucoup (si elle n'a pas déjà commencé à décroître !) Conséquences : prix moyen du baril passé de 30 euros en 2004 à 75 euros en 2012 augmentation qui n'est probablement pas arrivée à son terme, d'où ralentissement économique obligé puisque pour avoir de la croissance il faut du pétrole (irremplaçable notamment pour les transports). Ralentissement qui n'a aucune raison de prendre fin, étant donné que nous parlons bien de limites physiques. En ce qui concerne le passage à une économie peu dépendante du pétrole, les deux faits saillants sont 1) on ne sait pas comment faire 2) si on le savait il faudrait beaucoup de temps et de ressources pour les investissements nécessaires, or le temps et les ressources sont comptés. La crise que nous vivons depuis 2007-2008 peut être interprétée en définitive comme la crise de transition d'une économie mondiale en croissance forte continue (comparer les taux de croissance des 60 dernières années avec ceux du XIXème siècle est édifiant) vers une économie mondiale au mieux en croissance faible, peut-être même en décroissance. Accuser les dépenses sociales d'être la cause racine de la Crise, c'est un écran de fumée mis en place par de trop nombreux idéologues pour cacher les véritables responsabilités et permettre aux uns de continuer à se goinfrer avant que la pénurie ne commence vraiment, aux autres de continuer à ignorer les graves problèmes de l'heure. Naturellement il ne faut pas imaginer qu'une économie quasi-stationnaire voire en décroissance pourrait financer des dépenses sociales élevées... mais pour la même raison elle ne pourrait pas non plus assurer le service d'une dette totale massive, ni payer les profits extravagants du système financier, pas davantage que la concentration continuelle des richesses dans les mains d'un groupe toujours plus petit ! La négociation(*) de la répartition des efforts entre : - réduction des dépenses sociales, - annulation d'une partie des dettes existantes, - réduction des banques au rôle de service de l'économie réelle, et - réduction de la captation de profits démesurés par le 1% le plus riche est beaucoup plus facile sur fond de propagande comme quoi la dette serait sacrée / les banques ne doivent surtout pas faire faillite / le libre-échange est l'horizon indépassable de notre temps... et d'un autre côté, "on ne peut plus payer" les dépenses sociales ! (*) "négociation" est un joli mot n'est-ce pas... il n'y a pour l'instant aucune négociation mais plutôt l'écrasement par KO debout des peuples par les intérêts de financiers court-termistes. Cette phase ne durera pas éternellement. L'opportunité est d'en sortir par une politique réformiste. Réforme qui -c'est la difficulté pour nous autres Français étourdis- ne se conçoit pas sans recouvrer d'abord notre souveraineté, les leviers nécessaires monnaie, lois, réglementations financières et commerciales étant aujourd'hui sous contrôle de la superstructure bruxelloise, elle-même sous contrôle des intérêts bancaires. Le risque est d'en sortir par une politique révolutionnaire. En pratique : du sang. Beaucoup. En quasi-totalité innocent. Nous n'en sommes fort heureusement pas là, mais...
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  11. Course à l'armement entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan Le Haut-Karabakh oppose l'Arménie et l'Azerbaïdjan depuis le cessez-le-feu de 1994. L'enclave séparatiste en territoire azéri, dont l'indépendance n'est pas reconnue sur le plan international, fait l'objet d'efforts diplomatiques vains au sein du "groupe de Minsk" (Etats-Unis, France, Russie). Des signes de tension sans précédent sont relevés par les observateurs de la région, qui font craindre une reprise du conflit armé. Les craintes d'une nouvelle crise sont surtout liées à la course à l'armement que se livrent les deux protagonistes. Avec un net avantage pour Bakou, en raison de ses ressources financières immenses, liées aux matières premières. En 2003, le budget de la défense s'élevait à 163 millions de dollars. En 2013, il est de 3,7 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros), un effort similaire à 2012. "Près de dix hélicoptères de transport et de combat ont été achetés récemment, a déclaré le président Aliev. Des dizaines d'avions de combat, des missiles modernes de défense aérienne ont été acquis. Des véhicules armés, les tanks les plus modernes, des véhicules d'artillerie ont été achetés, capables de détruire n'importe quel site de l'ennemi." En 2012, Israël a accepté de livrer 60 drones à Bakou. l'Azerbaïdjan a annoncé son intention d'acquérir, auprès de la Corée du Sud, pour près de 3 milliards de dollars d'équipements militaires, dont des navires de combat, des sous-marins, des véhicules d'artillerie. Mais Séoul n'a pas donné son accord, craignant de contribuer à l'embrasement de la région. Face à cette montée en gamme, l'Arménie a elle aussi consenti des efforts importants. Son budget militaire a augmenté de 25 % en 2013, s'élevant à 450 millions de dollars. C'est dans ce contexte qu'il faut analyser le retournement politique du président arménien, Serge Sarkissian. Celui-ci a provoqué la stupeur des dirigeants européens en annonçant, le 3 septembre, que son pays allait rejoindre l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan). En 2015, celle-ci se transformera en Union eurasienne (1). Erevan a opéré un virage brusque, après des années de négociations avec l'Union européenne pour signer un accord d'association et de libre-échange. Les raisons n'en sont pas les pressions moscovites, ou des bénéfices économiques immédiats, mais le souci fondamental de ce petit pays enclavé : sa sécurité. La présence de milliers de militaires russes sur son sol, les livraisons d'armes à bon marché autorisées par Moscou, l'idée même d'avoir des relations politiques étroites et amicales avec la Russie : tous ces éléments représentent une assurance face aux visées de Bakou. http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/15/course-a-l-armement-autour-du-haut-karabakh_3496094_3214.html (1) L’Union eurasiatique (aussi appelée Union eurasienne) est un projet d'union d'anciens états soviétique inspiré du modèle d'intégration de l'Union européenne et qui a été évoquée par le premier ministre de la Russie, Vladimir Poutine, en octobre 2011. Le 18 novembre 2011, les présidents de la Biélorussie, du Kazakhstan et de la Russie ont signé un accord qui a pour objectif d’établir l'Union eurasiatique avant 2015. L'accord, comprenant une feuille de route pour l’intégration future des États, a établi la Commission eurasiatique (inspirée de la Commission européenne) et la zone économique eurasiatique, qui ont commencé à fonctionner le 1er janvier 2012. Il ne faudra pas confondre, à partir de 2015, Union Européenne (UE) et Union Eurasiatique (UE)... ^-^
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  12. D'un coté certains proposent de remettre les broncos en ligne pour faire les reconnaissances et le commandement aéroporté ... alors pourquoi pas des scorpios.
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  13. Tout est un problème de signal et de son interprétation. Les survivalistes me font bien rire, parce qu'ils pensent qu'avec une arbalète et trois conserves, ils serront prets le jour où... Le problème c'est de définir ce jour. ni trop tôt ni trop tard. Trop tôt: _Allez expliquer à votre patron, que vous n'etes pas venu ces deux dernières semaines, parce que vous avez mal interpreté, une alerte OMS ou une étrange émeute en Turquie. _Pire "Désolé monsieur l'agent mais ce type qui passait près de chez moi, bavait un peu. Je lui ai donc coller un pruneau en pleine tête." Vous prenez 20 ans ou plus con; vous viverez l'appocalypse depuis votre cellule et penserez à vos conserves, qui attendent dans votre cave. Trop tard: _Vous ne cedez pas à la panique. Tous ça, c'est un complot des laboratoires, pour vendre du désinfectant. _Vous aviez tous prévu, sauf que cette pandemie arrive en plein pendant vos vacances au camping des flots bleus. De plus, réagir à un phénomène, sous-entends: comprendre ce phénomène. Un volcan, une tornade ou une grippe, on connait. Quoi-que.. Mais une émeute planétaire de zombies, comment les médias et les autorités vont-ils nous présenter la chose? Vont-ils seulement le comprendre eux même? La seule véritable précaution, c'est l'adaptation permanente et une capacité de réaction rapide. L'Histoire et plus particulèrement l'Histoire de la guerre, nous montrent bien que les merdes sont imprévisibles et que l'ennemi n'attaque jamais là où on l'attends.
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  14. bonsoir, pour la Méditerranée, ce n'est pas tellement la surface totale de la mer qui peut poser problème. D'ailleurs les distances pour gagner des eaux profondes sont bien plus courtes qu'en Atlantique, en à peine 20 km au large de Toulon les sous-marins atteignent déjà des fonds plus importants que leur capacité de plongée. Cependant, la Méditerranée est très découpée, c'est une juxtaposition d'espaces relativement cloisonnés, en communication entre eux par des passages contraints. Un SNLE français qui serait basé à Toulon devrait soit rester dans le périmètre Provence - Baléares - Algérie - Sardaigne - Corse pour toujours rester en eau profonde sans prendre de risque, soit passer en Méditerranée centrale ou orientale et là c'est le risque de se faire "renifler" et pister en passant le canal de Sicile. D'autre part, la Méditerranée est une mer très fréquentée, il suffit de jeter un oeil à marinetraffic pour constater à quel point. Si le SNLE reste en Méditerranée occidentale, certaines zones lui seront d'office fermées car trop fréquentées, et en plus la pratique de la pèche en eaux profondes racle jusqu'à 1500m de fond, soit bien assez pour attraper un sous-marin. On peut rajouter également les nombreux cétacés. Ça laisserait une zone potentielle d'au plus quelques centaines kilomètres de long, juste de quoi faire des petits ronds dans l'eau avec des gêneurs à proximité de tous les côtés. Avec une aire de tir aussi limitée cela induit également que les trajectoires potentielles des missiles peuvent être en partie prévue et anticipée par d'éventuels systèmes anti missiles, en espérant que tous les missiles tirés ne tappent pas une baleine, un chalutier en manque de thon rouge ou un avion en transit, sans compter les conteneurs tombés à la mer. Aucun de ces inconvénients n'est totalement rédhibitoire, mais ils s'accumulent quand même pas mal, et pourquoi faire compliqué en Méditerranée quand on peut faire simple en Atlantique.
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  15. Bon je veux pas casser l ambiance mais faudrait vite me tenir au courant des capacitées exact de nos copains les Zombies car moi je viens de commander 20 000 parpaings , 1500 sac de ciments et 80 m3 de mélange !!!
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  16. On a bien compris la doctrine. Ce que je trouve dommage c'est de ne pas exploiter tous les moyens à notre disposition pour traiter les menaces. Juste une histoire de petits plus qui pourraient faire une différence dans une situation tendue. Alors côté doctrine "on" a sans doute estimé qu'un Narwhal n'aurait qu'une efficacité minimale pour traiter une menace type missile en phase terminale. Tout ce que j'espère c'est que le "on" qui fait la doctrine est un organisme compétent en la matière et pas un service de Bercy qui trouve chère une intégration du Narwhal au SDC.
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  17. Dans les années 1993-94 Giat industries avait travaillé sur un buggy capable de circuler a 110 Km/h avec 3 personnes, une doucette et une autonomie de 3 a 5 jours en "incursion". Le véhicule affichait 2.5t en charge. des essais très encourageants ont été réalisés par la STAT, mais le projet a capoté pour de sombres histoires de licence et de répartition géographique des marchés.
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