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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 09/11/2013 dans toutes les zones

  1. Une armée compacte mais bien "équipés" est plutot le terme utilisé pour les pays qui désarment et qui n'ont pas de volonté politique à mettre des moyens financier dans le défense, point final.
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  2. J'espère que les autres puissances (les vraies quoi, c'est à dire les indépendantes) n'hésiteront pas à renvoyer les négociateurs français. Punaise ! J'aurais jamais cru être amené à dire ça un jour...
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  3. Oui, à se demander pour qui roule la France, je vais pas faire dans la paranoia mais bon, on sait tous que Fabius a des liens avec Israel... Là ou Obama commence doucement mais surement à vouloir "normaliser" les relations avec l'iran, il tente aussi de normaliser les relations cuba / usa... On peut voir que la politique étrangère américaine semble prendre un serieux virage. Quand à la politique extérieur française....on ne comprend pas trop ou elle va, ni dans quel but...
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  4. C'est hautement probable est très courant dans les négociations mais la France a tellement pérméable à a pression Israélienne qu'il y a de quoi se poser des questions sérieuses. Dernier exemple en date : Alors que Hollande ne prévoyait pas de prononcer un discours devant la Knesset, la perspective d'un boycotte des parlementaires israéliens après un projet de motion lui a fait changé d'avis rapidement. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/09/97001-20131109FILWWW00264-hollande-devant-la-knesset-en-israel-fabius.php
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  5. Cette nromalisation avec l'Iran est une bonne chose. Dommage que ça ne se fasse qu'après le feu vert des US. La position "plus royaliste que le roi" de la France de monsieur Fabius est grotesque. Pour qui roule-t-on? Pour Israël? Pour les Etats-Unis? La France n'a plus de politique étrangère indépendante et surtout qui corresponde à ses intérêts nationaux.
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  6. Oui, à croire que nos hommes politiques, de gauche comme de droite n'ont jamais rien compris à la géopolitique économique, la France, c'est souvent le dindon de la farce, on est incroyable de naiveté, tellement que ça en est pas possible!! ENfin, bref, j'espère que cette détente se concrétisera et que l'Iran s'ouvre...
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  7. Encore un article sur le Tchad, mais cette fois-ci dans les années 60/70 sur le blog Airpower : http://airpower.over-blog.com/2013/10/appui-feu-au-tchad-1968-1975.html =)
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  8. Tout dépend de ce que l'on veut en faire comme dit plus haut explicitement par Tancrède et moins directement par moi. Une force petite et réactive de 280 000 hommes agissant de manière articulée et coordonnée avec les corps diplomatiques, la diplomatie économique, l'aide au développement et un certain militantisme au niveau des institutions internationales pourrait etre plus efficace qu'une force de 500 000 soldats construite autour des canons de la guerre froide... L'Allemagne en est un très bon exemple. Ce que j'ai essayé de développer plus haut est qu'un accroissement du budget de défense, si on devait suivre les canons du monde actuel et le discours autour de la maritimisation ne déboucherait probablement pas sur une armée ayant significativement plus d'effectifs à gérer. On aboutirait très probablement à un accroissement des moyens d'action navale et aérienne, notamment au niveau des hélicoptères (financement d'un projet de HTH ou achat de Chinook sur étagères) et des drones et à un besoin d'expansion de certaines infrastructures issues d'un accroissement du matériel à gérer et de son regroupement dans des bases proches des ports et aéroports stratégiques.
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  9. Parmis les meilleurs automoteurs du monde, il y a l'AUF1. C'est une pièce remarquable. Il est dans les 3 à 4 meilleurs. Il a une vitesse de tir que peu égalent encore en 2013 et tire à 360 degrés ce que personne ne fait. En accompagnement blindé, c'est probablement la pièce qui a le temps de réaction le plus faible pour tirer. Pour la fabrication d'artillerie, il faut savoir que nous produisons les canons des automoteurs de 155 polonais. C'est pas pour rien. Que mettre en avant? L'artillerie canon a deux composantes. Celle qui tire sous blindage et celle qui tire sans protection. Les deux sont complémentaires. Personne ne peut se passer des automoteurs même si c'est très cher. Ce sont les seuls à pouvoir : - tirer en NRBC, - résister aux tirs d'artillerie ennemie, - tirer presqu'en immédiat, - sortir de batterie en immédiat pour se soustraire à la contre-batterie, - combattre sans ligne de front grâce à leur protection, - faire du tir direct, - faire plusieurs tirs avant recompletements (grosse faiblesse du CAESAR qui n'a que 18 coups). - assurer de la souplesse de déploiement quelques soient les axes routiers. Israël n'a plus d'artillerie tractée car elle n'a pas de forces à déployer. Elles le sont déjà. Tsahal est une force lourde dont la particularité tient dans sa posture défensive qu'aucun autre pays n'a sinon la Corée du Sud. La France va abandonner ses automoteurs et c'est un drame car nous perdrons beaucoup. Si nous avions eu des AUF2 en Afghanistan voir même au Mali, cela aurait été impressionnant. Or, nous n'avons pas pu déployer plus de deux CAESAR ce qui est très inquiétant quand à nos capacités. Le débat chenilles VS roues n'a pas lieu surtout qu'en ville la chenille manœuvre facilement. Ce qui est prioritaire dans le choix du châssis, c'est qu'il soit commun avec celui d'autres blindés qui manœuvrent avec lui. Voir le fil sur le M-109 PIM dont l'idée est très bonne. http://www.air-defense.net/forum/topic/17991-artillerie-canon-les-programmes-am%C3%A9ricains/#entry708130
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  10. Vu que la France n'a même pas osé questionner les israélien ( on ne parle même pas de sermonner) pour le piratage de l'Elysée alors que les américains évoquent la probable implication israélienne, un manque total de couille face au lobby juif me semble le plus plausible. Sur le dossier iranien, les pétro-dictatures arabes et l'Israël semblent faire front commun. La France, de part sa position sur ce dossier, satisfait les deux camps au dépends de ses intérêts nationaux et aux dépends des français.
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  11. Tient, et le Dana il vaut quoi ? C'est un moyen "plutôt léger" (23 tonnes), avec une très bonne mobilité, une vrai tourelle contrairement à l'Archer et existe en version OTAN 155mm aussi.
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  12. Vraiment le but c'est quoi ,un automoteur ,un canon type CESAR ? Un mélange ? Psk si je comprend(je sait que je comprend pas.. :P ) le CESAR c'est pour la campagne ,en zone sécurisé(relativement) ,et AIF1 c'est plus pour les zone de danger et entre autre la ville ,hors(je rejoind la réflexion de maiki) les roue c'est mieu en ville et les chenille en campagne....?!
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  13. Pour être plus précis: La norme OTAN, sur laquelle tant les fabriquants de pièces que de munitions s'alignent, est la JBMOU. Ce standard décrit la chambre type en volume comme en géométrie. En volume, elle est de 23L. Les sud-africains avaient proposé avec leur 52 calibres un 25L. Ça n'intéresse personne même si cela donne un potentiel meilleur. Actuellement, tout le monde va au 52 calibres. Ce calibre a un bon potentiel car ont été démontrés des tirs à 56000m avec un potentiel théorique de 60000m (munition V-LAP avec le PzH-2000). Les italiens avec leur technologie Vulcano proposent du 70000m et du 120000m. Mais là, il peut y avoir un problème. Les Vulcano ont très peu d'explosifs et sont hors de prix. Tirer toujours plus loin, c'est bien mais il y a des contraintes : - l'apogée. C'est le point le plus haut de la trajectoire d'un obus. Pour un 52 calibres, c'est dans les 17000m. Mieux vaut ne pas avoir d'avions. - la détection. C'est bien de tirer loin mais si on a pas de radars et de moyens d'observation qui portent loin, on ne peut tirer loin. Il faut donc penser à avoir une chaîne complète. Par exemple, le VOA Ratel des sud-africains a des moyens de détection qui portent à 20km. - la durée du trajet. Il y a un temps de vol. Un obus qui sort du canon à moins de 900m/s met du temps pour faire 32000 m (portée max pratique du CAESAR). Cela signifie que la diversité des objectifs que l'on traite diminue avec la distance. Ainsi, un escadron de chars en mouvement à 70000 m en Vulcano ne sera pas tiré. En revanche, à 25000m, avec des munitions classiques, il sera tiré. Après, il faut voir la quantité d'obus. Imaginons qu'il faille 50 obus pour un peloton de chars. X2 car en mouvement, x2 ou 3 car en très longue portée. Résultat : 200 obus ultrat chers pour un résultat douteux. Personne ne peut se le permettre.
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  14. J'ai un peu plus lu dessus depuis quelques jours (enfoiré, c'est tout ta faute!!!! Faut pas alimenter les obsessions), et je reste à peu près du même avis, même si d'une autre façon :-[ . Une armée romaine moins organisée, c'est pas avant Marius qu'il faut voir: c'est avant les guerres puniques, voire avant la prise de Veies (- 406). L'armée "polybienne" est un monument (grosso modo, c'est celle qui couvre la période des années 260-250 à Marius, voire dont l'évolution commence avec les guerres de Pyrrhus dans les années 280 av JC), et un sacré monument, dont le seul vrai défaut est le temps de montée en puissance pour les unités qu'on lève pour la guerre, avec le double bémol que c'est aussi à partir de cette période que des troupes permanentes existent (pour garnisonner le nord de la péninsule italienne -contre les celtes et Panonniens-, et pour les terres conquises hors de la péninsule), et que la fréquence des conflits (y'a désormais toujours un endroit où Rome a un beef quelque part, quelque chose à régler, à pacifier, à tenir ou à conquérir) fait qu'il existe en permanence un volant important de citoyens ayant déjà des campagnes au compteur. L'armée polybienne fut l'armée de l'expansion impériale hors de la péninsule italienne, celle qui se frita les Puniques, les Ibères, les Gaulois Cisalpins et Transalpins (enfin celle qui les mit au pas), et plus encore la Grèce et une bonne partie de l'Anatolie. Un autre truc que les Romains ont par rapport aux Méso-Américains, c'est un dispositif de bataille rangée: de ce que j'ai lu de leur "warfare", il ne m'a pas semblé que la bataille aztèque ou inca soit une réalité tactique très puissante. Il y a une phase d'approche ordonnée, une phase de tir, mais après, ça dégénère assez vite en séries de combats individuels. J'ai pas vu de conception du combat collectif/en formation, en tout cas pas un qui soit capable de durer plus qu'une courte phase initiale, ce qui est un peu l'antithèse du système gréco-romain. On voit chez les Aztèques et Incas, enfin surtout chez les Aztèques, une forte dimension individualiste: les guerriers sont là pour leur pomme, avec un objectif militaire très particulier qu'est la capture. Ils sont là pour se promouvoir, acquérir biens et statuts via cet objectif, ce qui renvoie dans son fonctionnement à une conception moins étatiste ou militaire, et plus féodale. Dans le combat, ça s'observe par un sens du collectif assez limité: quelques unités de pointe (les "sociétés" guerrières) qui fontionnent plus comme raiders et/ou éléments de choc du reste de l'armée (notamment le lancer de l'ayatl qui semble avoir été réservé à l'élite). Pour le reste, les méthodes aztèques semblent plus liées à des conceptions de razzias, de terreur et d'intimidation pour une pratique du brigandage à grande échelle, qui constitue leur méthode de conquête et contrôle. Les Incas sont à cet égard à un stade plus "avancé", ou pour être moins normatif, plus "étatiste", dans leur impérialisme, et de fait plus proches de modèles comme Rome. Mais outre un désavantage matériel qui me semble notable (usage du métal, blindage moyen, systèmes d'armes), on peut douter de la capacité des Incas à affronter en bataille une armée romaine: ils n'ont jamais eu à être confrontés à des armées organisées équivalentes à la leur, passé le moment de leur unification, donc pas d'évolution militaire, et surtout pas une aussi rapide et diverse, comparable à celle de Rome. Je note cependant leur organisation tactique qui, contrairement aux Aztèques, a un vrai dispositif de bataille rangée, même s'il me semble consister plus en une masse d'unités élémentaires plus ou moins solides et non en "groupements" et armées articulées, ce qui ferait d'une armée inca de grande taille une chose lourde et rigide, lente à manier. Dans ce que je vois des systèmes d'armes, je note cependant une similitude de principe des unités élémentaires d'infanterie avec les fondamentaux communs du monde antique: des légers (lanceurs et tireurs), des éléments de mêlée (avec des haches et des masses) et des piquiers à longue lance. Mais les Incas sont peu protégés (et apparemment seuls les officiers ont une sorte d'armure et/ou un bouclier), et mal (par comparaison aux Romains où linothorax, puis métal, dominent, et où surtout le grand bouclier est la norme définissant le soldat -plus encore que l'armement- et reste une généralité pour tous); et la qualité des matériaux utilisés dans les armements et protections, de même que l'échelle de leur utilisation, semblent vraiment indiquer un énorme gap entre les deux mondes. Des légers (javelines, lancés à la main ou via un lanceur) aux lourds (piquiers), on voit des similarités, mais uniquement dans le principe: à Rome, ça semble nettement plus développé, sophistiqué, équipé, et plus encore, entre types de soldats et unités, articulé et coordonné. Enfin, s'il est difficile de comparer le degré de militarisation des Incas et Romains, il me semble que les Romains sont, à partir des guerres samnites et puniques, nettement plus militarisés, leur société dépendant franchement de la guerre et de l'expansion là où les Incas ont assez vite perdu tout adversaire significatif; leurs effectifs impressionnants sont quand même avant tout composés de conscrits à l'entraînement modéré, et peu apte à vraisemblablement obtenir de troupes très qualifiées au-delà des échelons élémentaires (on s'abstiendra de comparer l'entraînement du conscrit: trop aléatoire et faiblement documenté), là où Rome est à cette période en phase de guerre quasi permanente: du IVème siècle au Ier siècle av JC, il n'y a pour ainsi dire pas de période de paix (toujours un conflit quelque part, dont plusieurs furent des guerres totales mettant directement Rome en danger). La proportion de la population mobilisée était importante et le réservoir énorme (comme chez les Incas), et la fréquence de la sollicitation était vraiment grande, ce qui en fait renvoie à l'évolution de la république romaine et ses problèmes structurels (liés intimement à l'impérialisme), là où les Incas semblent avoir plus maintenu (ou pu maintenir) une distinction entre guerriers de carrière et paysans mobilisés (la paysannerie libre, la "classe moyenne" de Rome connaissant en revanche une diminution constante, fournissant des masses de paysans prolétarisés et d'urbains désoeuvrés, et reproduisant ce phénomène aussi chez les alliés italiens), nécessitant moins un "système économique" de la conquête permanente qui a pour corollaire de militariser fortement les citoyens. Autres avantages de Rome à l'époque "polybienne": - la confédération/fédération militaire italienne est une réalité apparemment plus développée (et moins raciste) et efficace que les systèmes aztèques (sans comparaison) et inca (plus débattable) - le réservoir militaire humain, et surtout le réservoir humain qualifié, semble donner l'avantage à Rome: plus de 900 000 citoyens et alliés mobilisables au moment de la 2ème guerre punique, et tous le sont rapidement vu le fonctionnement du système. - cavalerie et archerie sont définitivement des avantages.... Mais l'infanterie aussi: les alliés italiens se sont alignés sur le modèle romain assez rapidement au IIIème siècle (guerres puniques obligent), tout en conservant un volant d'autres formations (notamment l'archerie et la cavalerie). Et le tout pour alimenter un modèle d'infanterie de bataille ET de campagne (leçon retenue des guerres samnites: la manipule est un élément du dispositif de bataille ET le pion tactique de la campagne et du mouvement) qui évolue dans son emploi et sa forme: la cohorte est employée dès la 2ème guerre punique et semble s'imposer au IIème siècle comme le pion tactique de référence avant d'être "formalisé" comme la référence organisationnelle avant ou avec Marius (on connaît mal l'évolution: la cohorte peut en fait très bien avoir été institutionalisée dès après la 2ème Guerre Punique). - le domaine des fortifications en général: la polyorcétique gréco-romaine ne semble pas avoir d'équivalent méso-américain (pas vraiment d'art des sièges, prise des forts par famine, infiltration ou assaut frontal), malgré leurs fortifications impressionnantes, et ils n'ont pas d'équivalent du camp de marche quotidien des Romains, qui est alors dans le monde gréco romain l'un des critères majeurs pour une armée "moderne". - le matériel en général: on est vraiment là dans le contexte "âge du fer vs âge du bronze" (voire de la pierre taillée). Niveaux moyens de protection et de létalité comparés (type de fantassins par type de fantassins) ne me semblent vraiment pas dans la même catégorie (en plus des avantages procurés par les systèmes tactiques, soit collectif vs collectif, à tous échelons). La 2ème Guerre punique est le moment, en plus, où la cote de maille commence à devenir la norme du fantassin romain (la généralisation se fait au cours du IIème siècle, et semble largement achevée bien avant sa fin). - plus largement, Rome me semble disposer de plus de réserves alimentaires et de capacité à fournir de l'équipement militaire sophistiqué et abondant, et en plus à mieux faire fonctionner cet approvisionnement, surtout (et là la comparaison est sans appel) hors du "périmètre" bien balisé et maîtrisé. S'il faut encore remonter plus loin dans le temps, on va aller taper dans une Rome encore peu étendue: au lendemain des guerres samnites (années 290-280), on est juste avant l'imposition du système "pila/gladius" comme système d'arme principal de l'infanterie (il existe déjà, pour les flancs et comme mode de combat secondaire d'une bonne partie des fantassins), mais sur une armée déjà manipulaire, inscrite dans des unités de romains et socii complémentaires, apte à la campagne mobile en colonnes (des manipules déployées et s'appuyant, accompagnées d'autres troupes) comme à la bataille articulée. C'est l'armée dite "camillienne" (environs des années 390-380 aux lendemains des guerres samnites) et ses évolutions, qui donne le premier modèle de campagne romain (entendre de campagnes longues et pensées sur de plus grandes distances), développé contre les Gaulois (système manipulaire ou proto-manipulaire de bataille) puis contre les Samnites (système manipulaire de campagne). On y voit déjà des éléments originaux et complexes, propres à la pensée militaire romaines: articulation supérieure du combat, dispositif d'infanterie différencié et complémentaire, optimisation des rôles pour coordonner selon l'expérience (les critères de fortune sont alors déjà relativisés), rôle croissant de l'Etat (solde/dédommagement, fourniture d'équipement), optimisation de la fraîcheur des troupes (organisation des rotations), importance accordée à la réserve (pour la fraîcheur, la défense contre le flanquement, l'attaque d'opportunité et la manoeuvre sur les flancs) et éléments "interarmes" organiques (les manipules de hastati, et sans doute de principes, sont couplés avec des manipules de "leves" légers qui préfigurent les vélites, pour avoir ainsi des sous unités "choc et feu"). Avant cela, on est dans les évolutions du modèle de la phalange servienne, encore assez peu différenciée du modèle gréco-étrusque sauf dans le système de mobilisation, dans la différenciation des lignes, dans le modèle de campagne (la péninsule italienne n'a pas eu de ritualisation de la guerre comme en Grèce, qui aurait surdéveloppé le combat d'hoplite, impossible en conditions tactico-opératiques "libres") et dans l'importance du nombre (l'Italie est plus peuplée et fertile que la Grèce, moins découpée et moins homogène ethniquement/culturellement: la guerre a dès l'origine été plus "totale" qu'en Grèce) qui impacte la bataille (on fait la guerre pour s'anéantir, et la bataille utilise le nombre: manoeuvre sur les ailes....). Voilà très rapidement les phases militaires romaines pré-marienne (et encore, j'épargne le détail de la phalange servienne, et les 2 "proto-modèles"; l'armée romaine tribale et la première phalange): on va dire que c'est pas des périodes de comparaison terribles, d'abord parce qu'il n'y a pas encore d'originalité dans la façon romaine de faire la guerre, et ensuite parce qu'on n'a là qu'une cité Etat, ambitieuse et importante certes, mais encore limitée. Avant les années 420-406 et la prise de Veies (début de "l'impérialisme romain") qui amorce la fin (assez rapide) de la confédération étrusque (cités étrusques vaincues assez vite ensuite, une par une), l'orbis romain, la cité de Rome et le pomerium sont pour ainsi dire une seule et même chose, un espace réduit autour de l'Urbs (enfin, stricto censu, le pomerium est plus petit, mais bon). Au moment de la guerre de Veies, la mobilisation typique dans une légion dite "prétorienne" est d'environs 4500 à 6000h (plus en cas de "tumultus"), Rome mobilise typiquement 2 légions qui chacune forme le coeur d'une armée prétorienne avec -déjà- des alliés intégrés en nombre équivalent dans le dispositif militaire, soit un potentiel militaire de campagne d'environs 18-20 000h (en plus des catégorie de mobilisables plus âgés qui fournissent la garde de la ville), sauf si une urgence dure nécessite plus. A l'époque de la guerre de Veies, Rome est estimée à environs 100-200 000 habitants libres: pas vraiment un point de comparaison avec les empires méso américains en phase d'expansion.
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  15. On tir de l'explo en effet fusant ou percutant. Une fusée est le dispositif de mise de feu qui fait exploser l'obus comme voulu. C'est une sorte de conne que l'on visse en tête de l'obus et que l'on règle manuellement ou electroniquement. Selon, les modèles, il peut y avoir plusieurs effets. "Fusant", l'obus va exploser au dessus du sol pour que ses éclats se rabattent sur la troupe. On fait ça sur une troupe légère, en mouvement et découvert. "Percutant", la fusée va exploser au moment de l'impact. Sur les forêts, ça fait exploser les troncs d'arbre. "Retard", la fusée va se déclencher après être entrée dans l'objectif. Cela permet d'attaquer des positions retranchées, de percer plusieurs étages pour toucher l'ennemi où il est. L'obus s'enterre et soulève le terrain. Faire du "fusant" ne sert à rien ici. D'autres fusées permettent un dépotage à une altitude voulu. Pour larger une charge éclairante, des munitions anti-chars, des mines ou des prospectus. Enfin, il y a les fusées de guidages. En vol, elles déploient des ailettes ou un dispositif de freinage et guident l'obus selon un GPS ou un faisceau laser.
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  16. Comme le rappelle G4lly, c'est une question de budget pour les AUF1. Il été prévu qu'ils passent au standard F2 et puis les contraintes budgétaires sont passées par là. Enfin, il y eu l'arrivée surprise du CAESAR où un choix de raison a été fait. Pour ce qui est de l'allongement des canons, tout le monde ne maîtrise pas ce savoir faire. La préoccupation centrale de l'artilleur c'est "la dispersion". C'est à dire que l'artilleur veut que ses obus tombent toujours au même endroit. C'est rassurant. Trop souvent, dans les discussions nous nous focalisons sur la portée théorique. Celle-ci est la distance maximale à laquelle une pièce peut envoyer un obus. Or, si on se concentre sur la dispersion, alors il faut réduire de 20 à 25% la portée annoncée pour connaître la portée pratique. Tirer pour taper à côté, ça ne sert à rien. Pour accroître la portée, on agit sur deux parties : le lanceur et la munition. Le lanceur, c'est principalement le canon. Et là, c'est la même chose que que pour les fusils. C'est de la balistique interne. Et tout le monde ne la maîtrise pas. Je suis maintenant en retard mais pour moi, le top c'est ce que font les sud-africains. Leurs recherches se sont concentrées sur l'intérieur du canon avec un important travail sur les rayures. Ils ont atteint les 53000m il y a plus de 10ans. Avec le canon, il faut parler de la chambre et des poudres. En parallèle de l'allongement des canons, il faut introduire les poudres propulsives qui maximisent les grands calibres. De plus, on peut augmenter la taille de la chambre. À cet instant se pose un problème (qu'il faut toujours avoir lors d'un choix matériel) : la logistique. Imaginons que la norme soit une chambre de 23l et qu'une armée décide de passer à 27l. 27, c'est super sauf que l'on ne peut poids employer les anciennes charges. Donc, adopter une chambre plus large suppose de détruire les anciens stock et de constituer un nouveau stock guerre en très peu de temps. Je rappelle que l'abandon du 5,56m par les américains est chiffré à 3 milliards de dollars. Donc, pour toutes ces raisons, il n'est pas simple d'allonger les calibres. Et je n'évoque pas la contrainte physique d'un canon de 45 calibres ou d'un 53 sur le classique 39. Après, pour améliorer la portée, on travaille sur les obus. Il y a le fortement en général (aérodynamique et réduction de la traînée) et la propulsion additionnelle. Cette dernière signifie qu'en phase de vol, l'obus a une roquette qui s'allume pour lui redonner de la vitesse. D'où le gain en portée. La limite ici est que l'action de la roquette déstabilise l'obus car il y a un à coups (jamais bon en balistique). Si la portée atteinte est plus grande, la dispersion l'est aussi (et l'artilleur n'aime pas cela, le fantassin non plus.). Le corrollaire de ces munitions est qu'elles doivent être guidées en phase finale pour corriger leur imprécision. Résultats : les coûts exploses. Pour résumer, jusqu'à il y a peu, il y avait deux écoles pour allonger la portée. Celle des obus à longue portée et les sud-africains (fils de Bull, père des formidables G5 et G6). Ceux-ci se sont concentrés sur le lanceur. Cette option me semble être la plus cohérente car elle impose un coût d'acquisition sur le seul lanceur. L'emploi des RAP impose lui un coût énorme à chaque tir. C'est prohibitif. Les industriels sont heureux, pas les contribuables.
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  17. quand je vois sa je me dis qu'on est vraiment trop con ... enfin "qu'ils" sont trop con nos gouvernants ... les US font dans la détente ,et nous on joue les gros "cons" ... marrant ,on se foutait de la gueule des US car trop va t'en guerre ,inflexible en diplomatie/relation internationale (et qui ont les moyens de leur politique ) et là on fait pareil avec nos "moyens" qui ne sont pas lourd ... merde ,ils font chier ... s'est plus de la navigation à vue là ... s'est faire tenir la barre par le mousse nouvellement arrivé ... perso ,rien à foutre de faire ami avec les saoudiens and co ou de faire plaisir à Israël dans l'optique qu'elle a choisi au niveau voisinage ... faire croire que l'Iran attaquera les Israéliens et une grosse connerie ,s'est tellement énorme de toute façon que je me demande encore comment on a put y croire ... j'ai rien contre Israël ,et je souhaite à se pays un avenir meilleur ,mais s'est pas en tenant une position comme ils l'ont que sa pourra se faire . au final ,la stratégie de "se faire peur" n'a jamais rien donné ,car rien avance ... le PB s'est que l'image de défenseur en pointe dans cette région du camps occidentale ,de la démocratie etc ... s'est transformé quand elle s'est mise à jouer en solo ,résultant qu'on a plus une optique d'une relation entre allié mais de eux voient comme sa et l'avis des autres ne nous intéresse pas ... alors qu'on aiderait Israël si se pays était agressé alors qu'il aurait fait de grand pas dans l'amélioration de ses relations avec ses voisins . franchement si demain la Palestine obtient se qu'elle veut ,et qu'au bout d'un certains elle ne respecte pas ses accords alors qu'elle n'a plus la pression d'Israël comme excuse elle aurait plus à perdre avec la communauté internationale qui lui mettrait une pression tel que sa serait invivable pour les Palestiniens . sa les Israéliens ont pas l'air de le comprendre ,car sa ne doit pas intéressé une certaines classe politique de ne plus être en mode "jouer à se faire peur ". et qu'on ne me parle pas des accords qui n'ont pas réussi ,car la faute est partagé ...un geste dans un sens pour appuyer ou sa fait mal ailleurs juste après . un état palestinien à qui on ouvre une voie ,n'aura pas beaucoup de marge si sa merde avec le voisin Israélien qui aura fait un grand geste du point de vue communauté internationale . pour les saoudiens and co ,ben à force de jouer avec le feu tout en se foutant de notre gueule ,sa leur fera un très grand bien ... et puis je me dis quand même que l'Iran ,est une vieille civilisation en comparaison des états/royaume artificiels que sont les saoudiens et cie ,qui ont faire leur buzz avec le pétrole ... pétro monarchie de merde ...
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  18. Pour compléter, voici le catalogue de Nexter: http://www.nexter-group.com/nexter/Flip_NM_GB_0913/index.html Autre question bête, un canon plus long augment-il le recul ?
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  19. j'ai trouvé sa, si sa peu repondre a ta question : L’AUF1 Une homogénéité existe depuis seulement une décennie suite au retrait du service des derniers obusiers. Le canon de 155 AUF1 a été développé avec le système propulsif à douille combustible modèle F1, pour pouvoir tirer l’obus explosif à culot creux modèle F1 à une portée maximale de 23km. Mais il peut également tirer les obus antérieurement en service (norme OTAN) comme par exemple les obus de la famille « 56/69 ». C’est d’ailleurs pour eux qu’il existe la charge 6 du système propulsif à douille combustible (inutile pour les obus à culot creux). De même, aucun obus éclairant à culot creux n’a été développé et c’est le modèle F1 (famille « 56/69 ») qui sert toujours. Par la suite d’autres obus sont venus s’ajouter à la panoplie. Il existe donc une gamme complète d’obus à culot creux : OE CCR F1 (explosif), O FUM F2 (fumigène), OX CCR F1 (exercice), OE F2 et kit RTC (explosif à jupe amovible pouvant être équipé du dispositif de réduction de trainée de culot, portée : 28km), OGR F1 (obus type cargo à grenades avec culot éjectable et dispositif RTC). Enfin, un obus d’exercice à gabarit de tir réduit (GAB RED) a été développé. mais je ne pense pas qu'il faille en attendre plus car de toute façon, il sera retiré en 2019 si je ne dit pas de bétise. d'ailleurs je suis tomber sur cette article : http://www.opex360.com/2013/10/11/quid-des-canons-auf-1/ apres pour une standardisation type caesar du auf1, je supose qu'il aurai pu tiré les memes obus que le caesar : les nouvelles munitions tel que l’obus explosif LU211 (futur OE F3 et F4 d’une portée de 40km) et l’obus BONUS ou ACED (anti char à effet dirigé). Les LU211, commandés par la France, ont la caractéristique d’être « insensible », et ont un effet explosif équivalent aux obus explosifs standards mais n’explosent pas suite à un tir de 12.7 sur l’obus ! Les obus BONUS ont également déjà évolué : cette munition « intelligente » est maintenant dotée en plus de ses senseurs infrarouge d’un détecteur de profil permettant une détection et une discrimination des cibles même camouflées. Mais les progrès ne s’arrêtent pas au seul projectile et au calibre du canon. Il existe une gamme complète de fusées : percutantes (PDM 557) fusantes (CHRONO ELN F1 ou FUCHSIA, pour amorcer les obus cargo type O GR) à double effet radioélectriques (FURA DE F3 et F5, pour amorcer les obus explosifs à une hauteur type de 9 m au dessus de l’objectif) enfin à double effet à chronométrie mécanique (pour amorcer les obus éclairants). Les fusées à double effet peuvent fonctionner en mode percutant instantané. source ( le monde associatif des artilleurs français ) . sa repond a ta question ??
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  20. Vivre avec son temps ne signifie pas "détruire son armée", je suis désolé mais 240 000 hommes toute arme confondue est totalement ridicule, iresponssable et dangereux. Je ne remets pas en cause le professionnalisme et la connaissance importante que nos gars ont pour la mise en oeuvre et l'utilisation rapide du matériel sur les théâtres d'opération, pour sa je considère qu'ils sont au top ! Je suis pour une restructuration totale de l'armée, je suis pour le retour de l'appel sous les drapeaux qui se ferait par une garde nationale et une force de réaction rapide totalement dédier aux déploiements extérieurs et assez grande pour intervenir sur plusieurs théâtres d'opération sans avoir à dégarnir la garde nationale ou d'autre opérations en cours dans d'autres pays ! Il nous faut une marine forte pour la projection de troupe par la mer, ( moins cher que le transport par avion ) mais aussi pour être capable de protéger l'intégrité de l'espace maritime française qui est de 10 millions de kilomètres carrés. Je tiens d'ailleurs a souligné que nous somment numéro 2 dans le monde à en détenir autant, les Américains sont les premiers. Il faut pouvoir protéger tout ça. La mise en place d'une reserve operationnelle de materiel lourd, comme pour le char Leclerc par exemple, qui pour l'instant ne nous sert pas a grand chose, et que l'on pourrais ressortir a tout moment en cas de besoin. Le problème majeur selon moi et : Notre capacité de projection totalement nul, je te renvoie, a titre d'exemple, a l'article suivant : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-intervention-au-mali-revele-129011 qui met en évidence les problèmes de la projection de notre armée. Peut etre dû a I'arrive tardif de nouveaux matériels, mais sa, ça ne date pas d'hier ( voir le bordel que sa était avec le B1 et B1 BIS) ! oui enfin, en meme temps on parle de l'armée malienne 0o! sans parler des pays du magreb ou de l'afrique du sud, je pense qu'il n'ya aucune armée capable de proteger son territoire en Afrique !! totalement faux, la ww2 et la guerre de corée nous prouvent totalement le contraire !! je ne te parlerais pas de la guerre froide ou le meme systeme de production de masse du materiel bon marché et de ladoctrine de masse du soldat qui avais etait mis en place, car la guerre n'a pas etait declanché..........heureusement pour nous ^^ oui toutes armées et appelé a etre restructuré, on et d'accord, mais je le répéte, nos dirigents sont en train de démentelé notre armée, pas la restructuré !!
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  21. Faut pas oublier qu'a la même période que le Stridsvagn 103, les suédois avaient aussi le Bandkanon 1, capable d'envoyer 14 obus de 155 mm en 45 secondes à peine.
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  22. Avec une once de retard, sois le bienvenu à bord parmi nous moussaillon !! =)
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  23. La visite de Kerry semblait pourtant être le service minimum pour un MAE qui était chargé de dissiper les mal entendus et les divergences, la brouille est bien sérieuse à mon sens. L'Arabie Saoudite ayant rejeté son élection au CS, il se murmure que c'est la Jordanie, fortement poussée par Ryad, qui va prendre sa place un peu à contre coeur. http://www.jpost.com/International/Diplomats-Jordan-likely-to-take-UN-Security-Council-seat-rejected-by-Saudis-331020
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  24. Pour ceux qui sont intéressés par le sujet je recommande le RAID L’artillerie en action dont j'attends toujours avec impatience le tome 2 ! On y apprends notamment que l'autre choix pour l'Archer était de monter le système sur un châssis de CV90 rallongé. Un peu comme cet automoteur d'artillerie japonais monté sur châssis VCI et dont j'ai oublié le nom ... Le choix du châssis à roue a été le choix du système le moins onéreux possible. Après le CAESAR est aérotranportable en C-130 l'Archer l'est en A400M Dans l'Archer tout le personnel est en cabine protégée (STANAG 2), système de chargement automatique oblige. L'Archer est en catégorie 1 de transport routier (comme le VBCI) au contraire du CAESAR Pour l'emport de munitions j'ai 21 prêts au tir et 20 en réserve pour l'Archer
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  25. D'autant plus que l'Iran, après 30 ans d'embargo et de produits bon marché asiatique, est un marché mur pour les produits de qualité et l'un des seuls pays où le made in France a un certain prestige (Seb, Moulinex, Peugeot, Renault etc.). Ca tient au fait que longtemps l'industrie Française était largement présente en Iran en absence des américains. Comme je l'ai dit, les Iraniens préfèrent pays le double ou le triple pour une marque européenne, fabriqué dans l'UE, ou américaine plutôt que d'acheter leur équivalent asiatique moins cher.
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  26. un seul mot : plans de contingences en cas de guerre nucléaire totale On disperse les forces au sol , aériennes, navales dans des zones peu accessibles On enterre les usines, les plans et maquettes des avions et vehicules On utilise les stocks stratégiques On limite l'usage des reseaux de com vulnérables (on peut utiliser des courriers, des pigeons, n'importe quoi d'asymétrique) On se met en ambiance asymétrique totale : pas de concentration de forces, on frappe et on s'en va : usage extensif d'IED, de pièges, d'embuscades On arme toute la population et on la forme à la guerilla autant que possible ainsi qu'a l'autosuffisance dans les zones d'evacuation (qui par definition seront hostiles) On attire l'ennemi dans des combats de rue On analyse tout vehicule ou equipement tombé entre nos mains dans des labos discrets isolés On atomise toute concentration de forces adverses (une charge MAD enterrée sera parfaite) En gros on fait le moustique qui epuise l'adversaire petit à petit On va y perdre du monde, bcp de monde mais bon on est 7,5 milliards, on peut se permettre de revenir à 500 millions Et ca sera mieux pour la planète
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