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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/12/2013 dans toutes les zones

  1. Xavier nous présente les nouvelles versions Mk3 Minimi http://www.youtube.com/watch?v=2sL5YrzlcIQ
    2 points
  2. Le long post de Gibbs propose avant tout un gros bloc de force médiane basée sur du VBCI 25 pour l'infanterie et 40Cta pour l'ABC avec du CRAB chez les légers et du chenillés chez les lourds (qui seraient en fait que le génie)...et du VBCI 120 mortier pour l'artillerie. Pour rester dans le domaine du livre blanc : Vouloir construire 1000 VBMR stanag 444 d'ici 2025, à au moins 1,5 m€ sur la base du prix du Titus, comme le souhaite le DGA Collet Bignon et 200 EBRC à environ 3 m€, c'est tabler sur un budget de 2,1 M€ à 2,5 M€... qui seront évidemment alloué par la certitude des ressources exceptionnelles... :) En se basant sur la proposition de Colonio de faire passer une section sur 3 véhicules articulée autour de 3 GdC d'environ 9 Hommes, on peut s'appuyer sur la certitude d'avoir 630 VBCI en dotation qui forment alors l'essentiel du corps médian proposé par Gibbs (puisqu'avec 3 Vbci par section on tombe à 48/Rgts ). On peut alors compléter pour les légers avec un véhicule léger éventuellement amphibie comme le panhard VBR. Surtout les ressources disponibles "réellement prévisibles" permettent de ne courir qu'un lièvre à la fois et de renouveler déjà le tandem ErC/10RC par un mix CRAB/VBCI surbaissé.
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  3. J'avais vu ça aussi; il faut noter cependant qu'on parle des anciens militaires dans cette étude, donc tous les types de soldats de la période, ou au moins ceux qui sont allés au VN (je suis plus sûr); et le truc avec cette guerre (comme avec la 2ème GM), c'est qu'en proportion, une large majorité des soldats n'a jamais vu le combat, dans une armée US qui a rarement été aussi lourde en logistique/personnels de base dans toute son histoire (où la proportion de traumas est largement moins importante, malgré le caractère contre insurrectionnel de cette guerre et ce qui se passait hors des zones de combat). Quand on regarde la proportion de vétérans d'unités de combat, l'après guerre est en moyenne nettement moins riant (faut que je retrouve mes sources sur le sujet). Mais on remarque aussi des issues très divergentes, avec une proportion donnée et importante de "surperformeurs" (qui réussissent tout sur le papier -le côté privé/domestique/psychologique étant peu visible et analysable/compulsable en données fiables et suffisantes), et une, un peu plus importante, qui cumule les problèmes ultra lourds, avec une moyenne assez artificielle dans une population présentant de tels contrastes. Un autre problème, comme l'exemple des Malouines rappelé par Gibbs le montre, est que les conséquences sont difficilement analysables à beaucoup trop d'égards, entre autres parce qu'elles couvrent une très longue période de temps: les problèmes n'apparaissent pas immédiatement, ou en tout cas ne sont pas visibles (les sujets peuvent les nier, compenser, les cacher, s'enferrer dans des comportements obsessionnels socialement acceptés et/ou pas regardés comme problématiques, ou passés sous silence parce que "privés".... Par exemple devenir un bourreau de travail, ou être un alcoolo modérément violent, être un enfoiré au taf....). C'est d'autant moins regardé que la population concernée est petite (dans l'absolu, mais surtout relativement à la population générale de son pays), et c'est précisément le cas des armées professionnelles contemporaines, qui sont de très petites sociétés dans la société.
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  4. Le sujet des vétérans US du Vietnam a été abondamment étudié en économie, et si mes souvenirs sont bons, en moyenne, toute chose égale par ailleurs, ils ont été économiquement plus performant que le reste de la population. Et pas spécialement plus suicidaire non plus. J'essaierais de retrouver le papier, il doit être enterré quelque part sur mon PC. Pour l'explication, en économie on s'emmerde pas on parle de résilience (terme utilisé initialement pour expliqué la "sur-performance" des revenants des camps de concentration par rapport aux autres) qui est un concept de socio et on passe à autre chose^^ Il y a des anecdotes de chirurgiens/avocats/etc qui se sont engagés en choisissant spécifiquement l'infanterie en septembre/novembre 2001. Mais je ne connais pas l'ampleur du phénomène.
    1 point
  5. Tellement hasardeux que l'Allemagne et la France se sont fait la guerre 2 fois alors qu'ils étaient déja tout deux très interdépendant économiquement avec des échanges colossaux pour l'époque si on compare a l'état de l'économie mondiale ailleurs dans le monde sur certains bout de continent ... Les 2 guerres majeures du 20 ème siècle en sont la pure preuve contradictoire justement : Car l'issue militaire a été + que "facile" Et certains en Asie justement feraient bien de s'en souvenir ...
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  6. Jette les idées et puis développe autour afin de les structurer. Il m'arrive aussi d'écrire un bout de phrase avant de développer sérieusement pour ne pas oublier ce à quoi j'avais pensé en écrivant autre chose.
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  7. Peut être car il s'agit du domaine nucléaire sinon cela n'a rien à faire sur le forum?
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  8. Des gens font bien des "anchor babies" pour un visa.... Parmi les multiples détails auxquels il faut penser pour le passé, imagine que pendant longtemps, les gens, soldats en tête, ne buvaient quasiment jamais d'eau pure: elle était toujours au moins un peu teintée d'alcool (sauf dans les lieux avec sources vérifiées/revérifiées) pour la purifier. Peu de guerres ont été faites en état de sobriété complète: c'est un facteur notoire de désinhibition, mais aussi d'accroissement de trauma (par déformation des perceptions). Enfin bon, c'est du détail. Mais pour la référence aux croisades, et à la période du Moyen Age (et en fait celles d'avant aussi, et d'après, au moins jusqu'au XVIIème siècle), on doit aussi relativiser certaines choses: - ce n'étaient pas les mêmes couches de population qui se battaient - la mentalité était profondément plus individualiste (la religion monothéiste a eu tendance à introduire une nouvelle donne -pas forcément toujours très présente-, particulièrement manifeste dans les croisades, mais aussi les guerres de religion): on combat pour le butin avant tout, et/ou parce qu'on ne peut/sait rien faire d'autre - le cas des élites guerrières est particulier en ce qu'elles sont, malgré toute la théorie de la féodalité, un agglomérat d'individualistes forcenés qui pensent avant tout à leur intérêt, et dont le métier est la guerre, ce qui fait un mauvais mélange puisque le résultat est de créer une couche de gens (ayant du pouvoir) pour qui il est normal de favoriser ses intérêts individuels par la violence. Les croisades représentent essentiellement deux familles de motivation dominantes pour ceux qui y sont allés: la foi, la "guerre juste" d'un côté, et l'exportation d'une noblesse batailleuse de l'autre, à une période où le monde post carolingien, longtemps en crise et atomisé, a atteint un premier stade de recomposition (concentration des grands domaines féodaux en un plus petit nombre) dans lequel se retrouve, au final pendant une courte période de quelques années, une masse de combattants professionnels aguerris qui n'a assez soudainement pas assez d'emploi, et beaucoup d'ambition. On avait déjà vu le phénomène un peu plus tôt en Normandie: ce domaine féodal a pu obtenir une grande stabilité assez tôt via le mode de direction des "immigrants" vikings, et la garder en favorisant une large émigration de guerriers ambitieux qui se dirigèrent essentiellement en Méditerranée (Italie surtout), ce qu'illustre la conflictualité accrue du sud de l'Italie, mais aussi l'épopée et l'avènement de Robert Guiscard. Quand on a sollicité beaucoup de soldats pendant un moment, on se retrouve avec une masse de gens agressifs, aux faibles possibilités de reconversion, qui on pris goût (sentiment de "puissance", idéalisation de la vie "guerrière"....) ou se sont habitués au mode de vie (et en changer est difficile ou impossible -ou leur semble tel), qui ont pu perdre ce qu'ils avaient avant (une activité de temps normal qui a été délaissée survit rarement), sont en colère (conséquence du trauma, jointe à de vrais motifs, des rancoeurs personnelles.... Le tout surmultiplié par le PTSD et le contraste du retour au calme, l'impuissance et l'absence de débouchés), sont ambitieux.... Et dans le cas de l'histoire médiévale, et avant tout chevaleresque, outre la réalité de ce qu'étaient le plus souvent les chevaliers (en tout cas ceux ayant une terre ou en voulant une), à savoir des ambitieux à tendance violente pour gérer leurs biens et carrières, on a une vision plus que déformée par les récits, la geste étant un mode de narration tellement particulier et "éthéré", aux codes de lecture si éloignés des nôtres, qu'elle n'a rien à voir avec une quelconque réalité pour nos yeux. Au combat, le chevalier ne devait pas galoper souvent (poids de l'armure, endurance du cheval), et celui d'Azincourt est arrivé essoufflé au contact: ça fait partie des réalités pas marrantes/exaltantes qu'on découvre tous à un moment. Mais l'autre partie, c'est que faisait le chevalier hors de brèves périodes de conflits (même si fréquentes)? Que faisait-il l'hiver, quand il n'y avait pas de guerre; les journées et les distances sont longues dans la province médiévale, et à part s'entraîner et s'occuper de quelques affaires courantes, y'a pas grand chose à faire. Il avait souvent des douleurs permanentes parce que, autre petit détail qu'on oublie, le monde "du temps jadis" vivait bien plus dans la souffrance physique permanente (à commencer par les dents, douleur la plus fréquente), grande ou petite (ça doit pas améliorer l'humeur et la tendance à la gentillesse). Il regardait l'alternance des saisons.... Bref, c'est la partie longue et pas glorieuse qui ne figure pas dans la geste chevaleresque; des gens perclus de douleurs diverses qui trouvent le temps long, ont des ambitions, un grand manque de reconnaissance pour la majorité, des traumas accumulés.... Et au final une tendance notable à l'agressivité. Que ce soient, par exemple, l'après 1815 ou l'après 1918, sinon, on constate que les décennies qui suivent sont des périodes de grande violence au niveau de la vie politique et dans le domaine de la sécurité publique en France (en Allemagne et ailleurs aussi évidemment): les opinions sont plus radicales, les "camps" plus tranchés, la civilité moindre, les tendances à la violence plus grande.... Dans une veine similaire: quel aurait été l'après-45 français, par exemple, qui a été très violent (et a gardé une tendance "dure" sous jacente pendant longtemps), sans le plan marshall? L'après-guerre américain de 45 est à cet égard un exemple quasiment unique dans l'histoire: plein de défauts et problèmes, il fut pourtant le mieux géré qui fut. Plus de 10 millions d'hommes et femmes démobilisés sur une très courte période, dont une partie (minoritaire mais importante) a été au front, à qui il a fallu retrouver une place/faire de la place.... Le tout dans une Amérique qui, certes au fait de sa puissance, doit cependant affronter une crise économique de reconversion qui s'annonçait massive, et des stigmas toujours pas résorbés de la crise des années 30.... Le GI Bill (plans et aide/incitations à la reconversion, plan massif de formation, mécanismes de capitalisation préférentiels....) fut sans doute l'une des politiques les plus judicieuses qui fut jamais à cet égard, surtout quand on le met en perspective avec les politiques qui l'accompagnent: plan Marshall, première grande politique d'infrastructures civile ("grands travaux", quoi), réforme de l'éducation (conjointe notamment avec le GI Bill qui favorise la formation d'enseignants).... Il y a eu, dans un laps de temps extrêmement court (essentiellement autour de l'automne-hiver 45-46, plus le plan marshall un an plus tard), une politique pensée et cohérente dont l'effet a été plus que puissant et a évité une crise immédiate à l'Amérique (sociale, économique, politique).... Avec un à côté un peu oublié dans cette Amérique de la fin 45 qui pense encore pouvoir faire comme elle a toujours fait après les guerres (réduire les forces à la portion congrue): le maintien de la conscription, notamment pour occuper une portion importante de la jeunesse américaine qui devient majeure en 45 et subit l'afflux massif de vétérans recasés prioritairement dans le marché du travail (et bénéficiant d'un flux important de financements), la crise de reconversion de l'économie (l'ajustement ne se fait pas en quelques jours) et les problèmes de chômage qui existent encore dans l'économie issue des années 30 qui a soudain perdu la demande gigantesque de la guerre. Ce sont ces djeunz qui vont se retrouver en Corée, au Japon, en Allemagne.... Remplaçant immédiatement les vétérans, dès mai 45 en Europe, et dès août en Asie. Pour que la reconversion marche, il était impossible à Truman de démobiliser trop massivement immédiatement: il a fallu aider les vétérans, mais aussi leur faire de la place, et pour éviter de se retrouver avec une importante frange de jeunesse désoeuvrée et peu/pas qualifiée, garder une armée importante a été un temps nécessaire (avant le "build down" de 47, vite annulé suite au coup de Prague).
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  9. Une sélection plus stricte des recrues est difficile. Personne n'a envie de finir au front (sauf Chris Taylor) et les plus malins feront tout pour l'éviter du moins tant que les conditions de vie et de réinsertion seront ce qu'elles sont. Du coup, comme aux USA dans la période 2004-2005 on recrute en n'étant pas trop regardant (cas de gens aux casier déjà pas mal chargés qui ont été recrutés et ont fini en Irak.). On recrutera forcément des personnes à l'esprit pas très futé pour la masse (sensible et manque de maturité) : le recrutement et les sergents ont besoin de gens malléables sinon ils n'arriveront à rien. Tu vas pas prendre un universitaire et lui faire faire le job d'un soldat "de base" comme tu le ferais faire à un type sans formation. Il y aura toujours chez le premier une contestation latente, une capacité à voir global amenant à une remise en question de l'ordre donné vu que le soldat ne sera pas plus con que son supérieur (mais aussi peut-être une approche bien plus cynique de la chose). Les Israéliens sont globalement parvenus à composer avec cela dans leurs grandes années. J'ai l'impression qu'ils sont les seuls. Le souci des périodes antérieures au XIXième est qu'il n'y a pas de sources ou presque. Je me souviens avoir lu un article sur Theatrum Belli il y a quelques années. Il portait sur un chevalier parti en croisade. Il racontait les conséquences de la guerre, même juste, sur l'esprit humain, sa foi et son rapport à l'autre. En gros cet individu avait subi un PTSD de beau calibre. Le croisé soulignait le besoin de se battre pour une cause juste. Une manière de réduire la dissonance cognitive en somme... C'est marrant quand on se penche sur des histoires du Moyen-Âge et des croisades (j'ai pu lire un pavé là-dessus, écrit par René Grousset), on peut voir des cas de chevaliers ou autres gens d'armes se distinguer de manière incroyable et puis brusquement tourner mal, sombrer dans la décadence, la ripaille ou se transformer en tueurs purs et simples (j'exclus le cas de Châtillon qui semble avoir été une racaille de la pire espèce dès ses débuts en France). On ne cesse d'imputer le comportement au climat local, les corruptions de l'Orient ou à des origines créoles (chez Grousset quand le type en question est arméniens ça n'y coupe pas, années 30 inside) contaminant le sujet si prometteur. Quid en réalité ? Des soldats se marient vraiment uniquement pour les primes ?
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  10. Merci pour la contribution. Je cherche en effet des phénomènes quantifiables/quantifiés, ce qui ne peut être évidemment le cas que pour les guerres très récente. Mais plus largement, pour ce côté humain et sociétal, on remarque le nombre de champs qui ont longtemps été négligés/peu corrélés avec le fait de la guerre/mobilisation: les lendemains de la guerre de sécession aux USA sont relativement documentés (société industrielle, les USA commencent à "s'étudier" eux-mêmes, au plan sociologique/statistique moderne, plus tôt que les Européens) sur bien des sujets, et on remarque le niveau extrême de violence sociale/économique/domestique/politique de cette période de la reconstruction et du "guilded age"; dans le vieux sud, évidemment, où l'après-guerre planifié par Lincoln et voulu par Grant n'a pas lieu, mais aussi dans le nord où, sur tous les plans, la société est bien plus dure que dans la période précédente. Dans quelle mesure l'impact de la guerre y est-il lié? quelle influence profonde a t-elle eu sur les orientations intérieures et extérieures du pays via le changement des mentalités et réalités et son impact sur les individus? C'est le genre de problématiques qui m'intéressent. Mais c'est surtout en remontant plus loin dans le temps que ça me fascine, parce qu'on suppose que par essence, "les gens étaient plus solides qu'aujourd'hui" ou des conneries dans ce genre, alimentées par la connaissance superficielle du passé et la tendance à considérer les périodes plus largement à mesure qu'elles s'éloignent dans le temps: on considère d'étudier les périodes récentes année par année, mais plus on s'éloigne, plus on étudie par décennies, par groupes de décennies.... En jaugeant à la louche et juxtaposant des faits, événements, tendances et structures souvent éloignées: les Grecs antiques comme les chevaliers vivaient aussi d'une année sur l'autre, les problèmes qu'ils affrontaient apparaissaient aussi au jour le jour.... Le recasage des vétérans, en réintégration dans la société, en réemploi militaire.... Est de toutes les époques, et moins l'Etat est puissant, plus c'est un problème grave, voire existentiel: Rome en est l'incarnation même, mais on peut aussi rappeler à quoi a tenu la France pendant la guerre de cent ans, vu qu'en plus des périodes de défaites, occasionnelles et en fait rarement une menace existentielle pour la monarchie valois (sauf après Azincourt, surtout tant que Henry V était en vie), il y a le problème des mercenaires licenciés à chaque automne, dans un pays qui n'a pas d'armée permanente et une conscription de caste qui fonctionne par essence très mal et n'a aucune mentalité de service du pays sauf en théorie. Juste pour dire que du syndrôme individuel de stress post traumatique (à tous ses degrés, les plus bas étant peu visibles et impactant le sujet dans le long terme: alcoolisme, violence domestique, irritabilité.... Toutes choses longtemps considérées comme "normales"/faisant partie de la vie, et qu'on ne regardait pas parce que c'était "l'affaire de chacun".... En oubliant par exemple que violence et alcoolisme sont transmissibles de génération en génération dans une famille) à un pays agressif envers ses voisins, en passant par de lourds problèmes intérieurs, sociaux ou politiques, il y a un fort lien, et j'essaie de mettre un nom dessus pour en faire une problématique.
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  11. Tu as répondu toi même à ta question : Je me baserais sur les études les plus récentes et les plus exhaustives mais les post Vietnam et post Astan (coté russe) ne sont effectivement pas joyeux On connait l'histoire par la filmographie - incapacité à se réadapter à une vie civile - désherance puis paupérisation et ostracisation/mise à l'écart de la société (jusqu'au stade SDF) - chute dans les paradis artificiels (alcool mais aussi drogue) ce qui est facilité par des réseaux montés par d'ex-militaires ou un début de consommation durant le conflit (ca a été le cas des GI au Vietnam avec la filière heroine du triangle d'Or puis le "rapatriement" de la filière et sa transformation en filière de morphine base puis son evolution en distribution d'héroine et enfin en crack; Même topo pour les russes avec en plus la création de réseaux de fabrication de drogue de synthèse) - violence conjuguale (souvent liée à un PTSD) mais aussi sociétale (petite voire grande délinquance, les exemples sont foisons y compris pour les ex casques bleus en France comme le gang de Roubaix. Par ailleurs des études russes indiquent que pas mal de veterans ont fait les hommes de main pour les mafias russes dans les années 90 et ca a été perenisé par les conflits du Caucase) -impact sociétal : la je parlerais plus des conflits ayant engagés la majeure partie d'une classe d'age : rappel du contingent comme au VietNam, guerre civile comme les guerres de Yougoslavie L'impact est loin d'etre négligeable par un effet de balancier dans un sens (flower power) ou dans l'autre (crispation nationaliste encore sensible et réelle dans les Balkans de nos jours) - Evidemment en dehors des véts il y'a tous les circuits parallèles créés pendant un conflit (j'ai cité celui de la drogue au dessus, mais si on prend le cas des Balkans, les circuits mafieux de distribution de cigarettes, d'armes de traites des blanches avec leur cortège de corrution, de reglement de compte et d'eliminations ont necessairement un impact aussi bien economique que politique ou policier) -Enfin il y'a l'impact direct avec une frangue non negligeable de blessés qu'il faut réintégrer, s'occuper et supporter economiquement et socialement et evidemment cela a un cout qui peut etre très lourd pour l'economie d'un pays De ce point de vue ce sont les études russes et américaines les plus complètes pour les plus récentes, faudra que je retrouve mes sources mais le post afghanistan (corrélé à la deliquescence sociale de la desintégration de l'Empire) a laissé des traces indélébiles sur la socité russe dans les années 90
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  12. L'article sur les FS belges est très bon. :)
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  13. Pour l'instant toutes les initiatives chinoises font un flop au niveau international et n'ont pour seul résultat qu'un réarmement massif de ses voisins, que les chinois prennent pour des glands les uns après les autres. Ces provocations ont permis le basculement des moyens militaires américains de l'europe vers l'asie. Bref, pour l'instant le "gain politique" chinois au niveau international est clairement inexistant. A moins que l'objectif soit de s'aliéner la totalité des pays qui l'entourent et la communauté internationale. En revanche, la posture nationaliste est le seul ciment qui permet encore au régime de tenir le pays, de financer les coûts énormes de sa machine militaro-policière alors que la contestation (y compris violente) grandit dans le pays (malgré des moyens considérable pour essayer tant bien que mal de contrôler l'information et censurer internet). Rien de tel que de passer pour des victimes d'injustices historiques et de grignoter des territoires à ses voisins pour s'attirer le soutien populaire.... ça marche un moment, tant que la communauté internationale choisit la diplomatie.. Mais la dernière dictature qui a essayée de s'en prendre à tous ces voisins en même temps en surestimant ses forces à mal finie. La Chine devrait s'en rappeler avant de faire la gaffe de trop.
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  14. sauf que EADS existe grâce aux crédits Allemands et Français... Airbus seule aurait bien du mal face à Boing et les dizaines de milliard$ de subventions indirectes que cette dernière reçoit du Pentagone... de plus les chinois sont en embuscades et les pays du golf mettrons la mains sur ce qui restera. Enders est un con, il ne comprend pas que, NON, eads n'est PAS une société "normale" et que sont comportement menace le future technologique européen...
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  15. Russie: une dizaine de missiles S-500 livrés d'ici 2020 http://fr.ria.ru/defense/20131129/199903703.html Chasseur russe T-50: première étape des essais achevée en 2015 http://fr.ria.ru/defense/20131129/199903159.html
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  16. Ca doit être proche, et cela pourrait peut-être expliquer que certaines démos se sont terminées avec l'un des deux réacteurs qui avait la postcombustion en panne.
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  17. Le Tor est un système vraiment impressionnant, même visuellement. Un fameux engin ! Le cockpit du Su-35 est aussi fort impressionnant. Quand on regarde ceux des premiers Su-27 on voit quel chemin a été parcouru. Moi j'ai fait un Su-27 indonésien et un Su-32FN kazakhstanais.
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