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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 12/11/2014 dans toutes les zones

  1. On se lève tousk pour Danetsk Oups désolé, je retourne dans ma tanière
    3 points
  2. Les limites de la méthodes, Sharkowl... Le monsieur nous donne son information, à prendre ou à laisser, pas la peine de lancer une bataille à propos de ça. Il aura juste tenté de nous éclairer. Moi je suis très tenté de le suivre, pour une raison toute bête. C'est DA qui a fournit, et si avionique à placer il y a, j'ai un peu de mal à imaginer que les cellules (pas toutes neuves) soit prêtes à se voir transformées sans l'avionneur. C'est une équipe qui est à l’œuvre, même si au final, un des partenaires y gagne plus que les autres et attire les projecteurs.
    2 points
  3. C'est presque mignon (en fait c'est du trollage, à signaler), il n'y a pas de réflexion à avoir, le montant des échanges EU-USA comparé à celui EU-Russie en dit déjà assez... c'est la Russie qui a besoin de l'UE pour se stabiliser et pas l'inverse.
    2 points
  4. Combat de l'aéroport de Donetsk, on voit les Ukrainiens se faire "tranquillement" ravitailler, à 04:10 les gus ont de la chance de ne pas s'être pris un HE...
    2 points
  5. Pour rajouter à ce qu'ont déjà dit Tancrède et Bat, je ferais la différence entre plusieurs niveaux : 1) Le fond, celui de la compatibilité des valeurs et de l'Histoire de très long terme. De ce côté, Etats-Unis et France sont d'un certain point de vue non seulement des amis mais peut-être "les meilleurs amis du monde". Non seulement les révolutions française et américaine sont liées dans la réalité des faits historiques et surtout des valeurs, mais la France est du point de vue américain le "First Ally", le premier pays allié, et le seul à avoir apporté un soutien décisif et indispensable à la création du pays. Tandis que les Etats-Unis sont perçus comme le seul pays à avoir apporté un soutien indispensable à la libération de la France en 1944 (c'est un peu injuste pour la Grande-Bretagne et la Russie, mais c'est comme ça) Tout ceci n'empêche pas l'expression d'un tropisme francophobe à la fois persistant... et pas très profond. Il a bien été possible au gouvernement américain et à ses soutiens internes de mobiliser l'opinion sur le thème "la France c'est du caca" en 2003 pour faire contre-feu à l'action anti-guerre de la France à l'ONU. Mais les commentaires furieux n'ont été qu'un feu de paille, et le député inventeur de l'expression "freedom fries" (pour ne pas dire "French fries") a même été jusqu'à présenter ses excuses quelques temps plus tard ! Preuve que tout cela n'était qu'une tempête propagandiste dans le verre d'eau auquel se réduit la tradition francophobe américaine. D'ailleurs, si on veut bien être honnête, il existe aussi une tradition américanophobe française, qui elle aussi tient dans un verre d'eau... mais le verre d'eau parfois s'agite. 3) L' écume des jours, c'est-à-dire les luttes d'intérêts, luttes qui n'excluent certes pas les coopérations, mais qui sont avant tout dans un contexte de compétition. Là, naturellement, "les nations n'ont pas des amis, seulement des intérêts". C'est vrai, c'est la réalité de tous les jours... mais c'est aussi leur écume. Ce n'est pas très important. Noter de plus que la France du point de vue américain est une puissance relativement secondaire sur la scène mondiale. Brzezinski la classe parmi les cinq puissances les plus importantes du monde extérieur aux Etats-Unis (parce qu'il manifeste ouvertement une confiance presque méprisante envers l'alignement de Grande-Bretagne et Japon sur les intérêts géopolitiques américains, ce qui "sort" ces puissances du jeu), mais elle n'est certainement pas au même niveau que la Chine, voire sans doute pas que la Russie. Donc France puissance certes importante, mais venant en second après la Chine ou la Russie sur la scène mondiale, et en second après l'Allemagne sur la scène européenne. Ce qui à la fois signifie moins d'attention de l'Amérique envers la France... et aussi des possibilités de coopération peut-être meilleures, car il peut être intéressant pour l'Hégémon de s'allier sur tel terrain avec la puissance extérieure N°2... contre la N°1. ... Il reste le niveau 2 ! Le niveau intermédiaire : ni aussi profond que le fond de très long terme, ni aussi transitoire que l'écume des jours des intérêts de court terme. Je l'appellerais 2) La situation historique Car le regard que la France, avec son histoire, ses tendances profondes que cette histoire a révélé, porte sur l'Amérique telle qu'elle est aujourd'hui, est un regard sur l'Hégémon. Or ce n'est pas la première fois que la France a connu un Hégémon, c'est-à-dire une puissance d'une part européenne (ou néo-européenne comme les Etats-Unis) d'autre part qui prétend établir son pouvoir sur l'ensemble du monde. Pouvoir certes pas direct (pas de policiers américains dans les rues de Djakarta, de Moscou ni de Paris) mais plus habilement indirect : monnaie, pétrole, défense, espace, réseaux, imaginaires... Et la France, lorsqu'elle n'était pas elle-même en train de succomber à la tentation de devenir cet Hégémon (Napoléon), s'y est historiquement opposée. Non seulement lorsque la tentative impériale était basée sur des valeurs opposées à celles de la nation - l'empire nazi exemple évident, l'empire communiste aussi - mais aussi lorsque les valeurs étaient compatibles. Citons au Moyen-Age l'Empereur. Et encore à un autre moment la Papauté. A la Renaissance Charles-Quint. A l'époque classique l'Espagne de Philippe II, combattant pourtant au nom des valeurs partagées par la grande majorité des Français - à cette époque le catholicisme. Mais le cardinal Richelieu déjà dénonçait l'hypocrisie des puissants d'Espagne de son temps utilisant le catholicisme et l'Eglise comme un instrument alors que "leur cœur en était bien loin"... Tout ressemblance avec la relation des puissants d'Amérique de notre temps avec la notion et les valeurs de la démocratie... ne serait pas nécessairement un hasard ! :) La politique mondiale des Etats-Unis reste sur cette ligne, et les changements d'administration entre Républicains et Démocrates ne l'affectent qu'à la marge voire pas du tout, car elle est profondément intégrée par l'ensemble du système politique. Le parallèle est assez évident avec la politique mondiale de l'Empire de Charles-Quint, l'Autriche dont la devise était AEIOU : "Austriae Est Imperare Orbum Universum", c'est-à-dire : il revient à l'Autriche de gouverner la Terre entière... Le problème naturellement étant que ce genre d'entreprise, n'étant pas exactement caractérisé par la mesure ni par la conscience de ses propres limites, a tendance à dériver de plus en plus vers une quête du pouvoir pour le pouvoir, qui s'éloigne de plus en plus à la fois des réalités et du service des valeurs que l'on prétend défendre. Jusqu'à être abandonnée, avec plus ou moins de dégâts dans l'intervalle. Au-delà de l'écume des jours et des intérêts, c'est dans ce monde que nous vivons, et c'est cette partie qui se joue derrière les mots codes de "monde multipolaire" ou d' "Occident", c'est l'enjeu et le ciment de l'entente croissante entre BRICS, le cadre de la question du dollar, la toile de fond de la question du pétrole moyen-oriental, et encore du système d'espionnage mondial révélé par Snowden, etc... La France est présentement muette sur ces questions, parce que sa politique fondamentale est de se faire un petit soldat de l'Amérique, sur toutes les questions géopolitiques qui comptent vraiment. C'était éminemment vrai avec l'UMP aux affaires. Ça l'est autant, voire encore davantage si la chose est possible, avec le PS. C'est une politique. Ce n'est pas la seule possible. Au delà des souhaits différents que tel ou tel peut avoir pour la politique de la France, ce qui me semble indubitable est ceci : compte tenu du "passé" de la France quand il s'agit des relations avec un Hégémon, il est tout sauf certain que cette politique soit indéfiniment maintenue. Pour la suite, je passe la main à Madame Irma ! :lol:
    2 points
  6. On a des 300 http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=6&cad=rja&uact=8&ved=0CD4QFjAF&url=http%3A%2F%2Fwww.defense.gouv.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F156618%2F1589470%2Ffile%2Faira649_048-049.pdf&ei=yNJjVJizH47OaNqDgcgL&usg=AFQjCNFfWek18srDgJf_aQvtXGUKj6w95w&bvm=bv.79189006,d.d2s On en a 4 Au sahel dont un qui sert EVASAN
    1 point
  7. C'est là le problème : - s'ils attaquent maintenant, avec des forces qui semblent usées ou du moins mal remises des combats du début de l'automne, ils courent un gros risque - si ils ne font rien maintenant, les séparatistes pourront peut-être se renforcer et on reprochera au gouvernement de ne pas avoir agi, ou trop tard - s'ils décident de se renforcer en attendant et de leur tomber sur le râble au printemps ou à l'été, ils auront davantage de puissance de feu, mais rien ne dit que la situation n'aura pas été réglée politiquement durant l'hiver et/ou que les séparatistes ne se seront pas aussi fortifiés (ou entretués tant ils semblent peu unis) Des deux côtés, l'option paraît d'autant plus tentante que tout le monde sait que la situation actuelle n'est pas tenable. Pour parler familièrement, se mettre sur la tronche tout de suite présenterait peut-être l'avantage de désigner un vainqueur sur le terrain, ce qui aurait des conséquences très importantes sur le plan des négociations bilatérales, mais aussi de la légitimité du vainqueur. Et tant pis pour les pertes civiles qu'il sera toujours possible d'instrumentaliser.
    1 point
  8. j'attends les images HD avec impatience, ce sera suréaliste ^-^
    1 point
  9. 640 millions de moins pour la défense dans le budget...2014 bien sur! L’article le rappelle, c'est mieux que l'année dernière, ou le budget de la défense s'était sucrer de 720 millions, mode cynique. http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203930861054-le-gouvernement-sabre-dans-les-credits-militaires-1063498.php
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  10. Sauf qu'il sera difficile, voire impossible, de gérer le coût politique d'un tel abandon. Sans compter le coût financier à court terme, et même au-delà. Quand bien même le Donbass est une région d'industrie lourde et un pays noir non reconverti, il n'en demeure pas moins l'une des régions les plus riches et les plus peuplées d'Ukraine, et cela aura un impact non négligeable sur l'économie ukrainienne. Un retrait ukrainien de l'Est sera perçu comme une capitulation en rase campagne du gouvernement ukrainien devant la Russie et ne fera qu'encourager les extrémistes des deux bords. Les loyalistes ukrainiens sont donc obligés de montrer les muscles. De la même manière que les séparatistes doivent faire croire qu'ils gagnent du terrain ou au moins le conservent. C'est une question de légitimité.
    1 point
  11. Oui et non: c'est tout sauf nouveau et toujours la même chose.... Jusqu'à ce que ça ne le soit plus. Evolution lente et/ou goutte d'eau qui fait déborder le vase, y'a une limite à tout. L'Italie n'est toujours pas nette à bien des égards sur le point de la collusion entre crime organisé et gouvernement, mais par rapport aux années 70-80 (et avant), le mieux est indéniable sur bien des aspects.
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  12. Il faut dire qu'on ne voit pas ce que tu cherches. Tu cherches clairement autre chose qu'une définition.
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  13. Sauf que tout les avions de la région ont des avions soviétiques. Le rafale lui ....
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  14. Oui, et depuis le temps qu'on en parle (la Libye, voire même déjà en Afghanistan), et bien on continue de balancer des GBU-12 et des AASM dans tous les conflits où on intervient. Au Mali, on avait si peu besoin d'armes de précision légères qu'on a largué des Mk82 en Air Burst !! Pour dire comme on aurait eu l'air con avec 8 roquettes guidées sous un Mirage F1 dans une telle situation ! Aujourd'hui, on ne peut pas tout avoir, ni tout se payer. L'armée de l'air veut (aimerait, plutôt) faire avec ses C-130 ce que la Marine fait avec ses ATL2: pouvoir larguer des bombes dans la zone où les appareils font leurs missions de renseignement et de commandement. C'est tout. Pour ce faire: -elle n'a pas l'intention de déployer un nouveau type d'armement (alors que les bases d'OPEX disposent déjà de GBU et d'AASM qui ont déjà été payés) -elle n'a pas l'intention de changer le profile de mission de l'appareil porteur (pas de canon latéral exigeant de tourner en rond, pas de roquettes guidées ou de Hellfire demandant une approche directe, du vol BA et donc une autorprotection) -elle n'a pas l'intention de faire une croix sur la polyvalence de ses appareils (exit donc les solutions de largage par la rampe, les canons latéraux et autres) L'AASM semble pour elle le choix le plus pertinent, avec le Hellfire en seconde position. Mais pour ce dernier, l'AdlA semble plutôt viser une complémentarité, puisque ce n'est plus un secret pour personne qu'elle compte armer les Reaper prochainement. Après, le COS mène ses propres études (voir un DSI de cet été, je ne sais plus lequel) avec effectivement une solution Viper/Grifin à l'étude, le Casa Gunship d'Airbus, le Hellfire, mais aussi des solutions plus exotiques comme des Beechcraft armés etc. Ils ont politiquement le vent en poupe, mais leurs solutions me semble déconnectées des réalités budgétaires et "administrative" (au final ce sera l'AdlA qui opérera les appareils et aura le dernier mot)
    1 point
  15. C'est probablement un des pires posts que j'ai jamais lu sur ce forum. Soit dit sans être vindicatif. 1) En premier lieu, ta première précision c'est ton avis, et ce n'est pas objectif. Tu dis que c'est une mauvaise idée? Je dis que s'en est une bonne. Ca permet justement de vendre à une puissance exportatrice un système fermé (ce que les américains font avec leurs jet) à travers le système de combat. Ca permet de faire tourner nos bureaux d'étude, et aux frais d'autrui; de faire les études pour rendre nos BPC compatibles à des armements non OTAN (et donc le rendre achetable par des puissances non OTAN voulant une force de projection (l'Inde est le plus évident, mais il y en a d'autres en Asie). Ensuite ça permet de désenclaver la Russie et de lui donner un intérêt à coopérer avec l'Europe et à ne pas tout faire pour la braquer. Imagine que les Russes aient bien plus de matériel ou de contrat en cours avec les Russes (pour des choses plus stratégiques que des BPC) tu penses qu'ils agiraient comme s'ils ne dépendaient de rien? Donc, que ça ne soit pas une idée à 100% bonne oui, mais que ça soit définitivement une mauvaise idée non. 2) Ensuite, les Américains non créateur d'un problème. Ah bon? Les Américains ne font pas tout pour détruire l'industrie indépendante militaire chez les voisins pour s'assurer des marchés captif? Les Américains ne sont pas partiellement ceux qui nous mettent dans une panade telle au sein des marchés OTAN qu'on doit aller vers l'extérieur? Première nouvelle. Là encore, nous avons des tort, mais ils en ont aussi, et pas qu'un peu. 3) T'es bien le seul à prétendre que l'OTAN est une chose unie et immuable. On peut avoir des relations profondes avec la Russie (domaine du spatial) et des relations profondes avec des membres de l'OTAN. La seule chose qui compte c'est ce qu'on échange avec les uns et avec les autres. Mais, si la Russie n'a pas la taille critique pour vivre seule coupée de tout, la Chine et les USA l'ont. Donc mieux vaut être utile à quelqu'un qui t'es utile, qu'être inutile à quelqu'un qui t'es utile. En bref, mieux vaut de l'interdépendance. Si cette interdépendance exclue des partenaires (genre, si vous vendez aux Russes les Est Européens n'achètent RIEN) alors il faut voir ce qui pèse le plus. Mais dire que tout l'OTAN agit comme un seul homme c'est faux. Grande nouvelle , les relations industrielles (et diplomatiques) entre l'Allemagne et l'Angleterre sont très très loin d'être au beau fixe, on peut donc s'entendre avec un et pas avec l'autre, et malgré tout être des alliés (pas des amis). Et justifier le fait qu'on doive s'aligner par le prétendu french bashing des anglo saxon est d'un ridicule assumé. On pourrait y répondre en étant taquin qu'il serait bête de collaborer uniquement avec les USA sous peine d'alimenter le French-Bashing des non alignés. Non alignés qui en général nous financent bien plus nos industrie militaires que les anglo saxon. Pour moi on doit faire les deux, approfondir nos relations avec l'OTAN, leur être le plus n écessaire possible pour qu'ils ne nous flinguent pas nos banques, nos industriels, mais aussi trouver des débouchés à l'extérieur. la France ce n'est pas que l'Atlantique Nord, la France c'est un peu plus que ça et ce n'est surement pas en tournant à tout prix le dos à des coopérations critiques avec la Russie (ou autre BRICS) qu'on arrangera le sort des populations occidentales, ou de leurs populations. Par contre on fera plaisir à quelques dizaines de dirigeants de très haut niveau dans le monde occidental de nos "alliés".
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  16. Artiste : Abioginisis Celui-ci n'est pas de lui :
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  17. Ils "colonisent" d'une autre façon: pouvoir, influence, parts de marché (maintenues/accrues entre autres en usant de cette puissance: pour favoriser traités et législations plus conformes à leurs intérêts, pour imposer plus d'ouverture à leurs trucs en échange de leur protection ou de leur aide, ou de leur oreille attentive), degré de contrôle entre autres via les partenariats et organisations qu'ils créent, les normes qu'ils imposent/favorisent.... C'est ce que fait la puissance: faut pas se leurrer, vu que partout où on peut, on fait la même chose, ou en tout cas on essaie (et les autres aussi). C'est juste qu'eux sont plus grands et en meilleure position, avec un "capital accumulé" sur des décennies. Et autre truc sur lequel faut pas se leurrer: y'a de bonnes raisons pour qu'il en soit ainsi. On est au final bien content sur beaucoup de plans qu'ils aient cette position: elle n'est pas gratuite, et ils en paient le prix extérieurement (investissement militaire, diplomatique, de renseignement, d'aide bilatérale.... Enorme) et intérieurement (ce qui est dépensé pour cette position a un coût: tout ne revient pas sous une autre forme, et cela a créé des déformations dans le système politique, entre autres en créant des "monstres" que sont les grandes entités capitalistiques US, qui bouffent leur système politique). Côté France, ou Angleterre, je crois pas que le regret de la puissance, ou la jalousie, aient tant de poids que ça dans la "psyché nationale" ou la mentalité des décideurs: il y a certes un facteur d'adaptation toujours un peu à la traîne face à la rapidité des évolutions de rapports de puissance (c'est essentiellement générationnel), mais la seule chose qui énerve, c'est tout simplement de se faire parfois dicter sa conduite par le plus puissant. Je connais personne qui apprécie, et partout où un pays se fait forcer la main, tu trouveras des gens, voire des courants d'opinion ou carrément des mouvements politiques, qui seront enragés par le fait. Et parallèlement, d'autres qui seront plus reconnaissants envers les "bons aspects" de l'action du plus puissant (dans certaines limites), ou au moins conscients que pointer du doigt n'est pas totalement honnête. Certains en revanche peuvent aller jusqu'à l'idolâtrie du plus puissant, ou un ralliement; allié à une certaine "haine de soi"; chose qu'on voit pas mal dans les élites atlantistes en France, ou en Angleterre: se voir en "brillant second", en "51ème Etat US".... Le PS est ainsi bien plus atlantiste que l'UMP (il a longtemps récolté plus de fonds américains.... Et le ferait encore), plus partagé (historiquement, suffit de suivre les sources de fric ne venant pas de France: un peu US, pas mal Afrique et Golfe, plus récemment Russie), tout comme le FN, par exemple, a un tropisme russe et arabe (pas mal de fric venait de là, particulièrement sous JMLP) et totalement anti US. Mais faut pas confondre le "malaise" qu'on peut ressentir personnellement, avec un "malaise" du pays. Oui, la France a une tradition messianique et a été habituée à peser plus lourd et à gueuler plus fort, et chez les générations plus anciennes, ça peut encore jouer (et être renforcé par la tendance des vieux à toujours trouver que tout fout le camp depuis que le monde est monde) jusqu'à être un motif de vote ou d'activisme (les seules voies par lesquelles ça devient un facteur influant sur la politique), mais je ne surestimerais pas ce facteur de nos jours.
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  18. Que veut tu dire par "ambiguïté actuelle de nos relations" ? Ils ont eu du mal à digérer notre refus pour l'Irak mais sinon ça va, non ?
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  19. je me retrouve dans une position d'observateur ni plus ni moins ;) . je n'arrive plus à juger tellement tout cela devient compliqué :) . tout le monde apporte des arguments qui se défendent mais je pense qu'il y a aussi le ressentit qui peu faussé ses arguments . même moi je pense ne pas être objectif mais je tend à me méfier de tout en ayant parfois des excès d'intérêt dans un sens ou l'autres . en fait je me demande si on devrait pas ouvrir un file du genre : la France est-elle devenue un état des USA ? ou : l'Amérique nous veut-elle du bien ? je vais ouvrir se file tient sa pourrait-être intéressant :) l'effet guerre au Mali et Centrafrique . effectivement mais les américains ont jamais était autant présent sur le continent africain .
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  20. C'est ce qu'on entend souvent: la France va perdre d'autres contrats car elle ne serait pas "fiable". En gros, l'Inde ne voudra plus du Rafale parce que la France a annulé la vente des BPC. Bon, peut-être. Mais on peut très facilement retourner l'argument: la France va gagner en poids et en crédibilité si elle montre qu'elle ne livre pas de matériels offensifs à des pays qui se comportent comme des voyous et qui méprisent leurs voisins et le droit international, et passer pour une grande puissance responsable à suivre, ou en inciter d'autres à se comporter de manière civilisée. Tout dépend aux yeux de qui. C'est simpliste de réduire le marché mondial de l"'armement à ça, surtout quand on voit comment il fonctionne. Juste une précision de vocabulaire, "d'une part..., d'autre part..." ne signifie pas, en Français, "ou bien... ou bien..." dans une logique binaire, mais "il y a tel élément à considérer... et aussi tel autre à considérer en même temps...". Je dirais que c'est le bonus pour certaines tendances politiques aux USA, pas le but géostratégique des USA. Ils n'ont aucun intérêt à se retrouver avec une Europe impuissante et dépourvue de pays militairement capable alors qu'ils retirent leurs forces pour les redéployer en Asie. Ils ne cessent d'ailleurs de pleurnicher du sous-investissement européen dans la défense et ils voudraient torpiller leurs dernières capacités? Pour le Rafale, je veux encore bien l'admettre, mais pour les BPC c'est beaucoup plus discutable: n'oublions pas que les Américains sont intéressés par la conception de ces BPC qui ne sont pas totalement comparables à leurs classes Tarawa. (Pas au point d'en acheter, mais on peut penser que ça les intéresse assez pour ne pas balayer le savoir-faire d'un revers de main alors qu'ils ne peuvent pas le faire eux-mêmes.) L'argument ne prouve pas ta thèse. Si ça avait été les Espagnols ou les Italiens, le risque géostratégique existait aussi. Tropisme typiquement français: tout ce qui n'est pas opposé frontalement aux USA y serait nécessairement inféodé et serait quelque part une sorte de marionnette européenne de l'Oncle Sam. Pas très crédible si on regarde l'évolution des 15 dernières années. La Pologne, après s'être prise pour le 51° état américain, est plus ou moins fâchée avec les USA et est politiquement bien plus proche de la France et de l'Allemagne que des USA (sauf sur la question Russe). Idem, dans une certaine mesure, des pays baltes. Même sans pression des USA ou même —rêvons— avec des USA favorables à la vente, je vois mal la Pologne ou la Lituanie apprécier la livraison des BPC à la Russie! Et je ne parle même pas d'autres pays européens plus anciens, comme la Belgique, qui ont sans ambiguïté envoyé promener Bush et les USA lors de la guerre en Irak en se rangeant à la position française, mais qui sont contre la vente des BPC à la Russie. Qu'il y ait convergence d'intérêts entre les USA et ces pays, c'est certain. Ces pays considèrent d'ailleurs que leur politique étrangère doit s'articuler à l'OTAN. Mais que cette convergence d'intérêts soit due au fait qu'ils ne seraient que des marionnettes des USA, c'est beaucoup plus discutable, pour rester dans la litote.
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  21. effectivement est-ce que l'on peu parlé de Nation pour l'Espagne . mais il y a bien une nation espagnole ,sauf que celle-ci est en phase de construction . il y a juste un marqueur historique et de temps qui donne cette impression de ne pas voir une Nation en Espagne . une Nation se n'est pas forcément une forme de centralisation complète . une Nation se n'est pas forcément le même repas pour tout le monde mais aussi un repas à la carte . une Nation peu gardé ses particularités régionale ,avoir de l'autonomie et être unie face à une menace ou un challenge qui peu prendre plusieurs forme pour une évolution vers l'avenir . notre regard de français basé sur notre centralisation ancienne débuté avec la Révolution semble toujours se basé comme curseur de se que peut-être une nation . on le voit bien , même avec une forte centralisation le régionalisme est toujours bien présent en France avec la carte des régions . tout simplement parce que le sentiment de Nation et d'appartenance à cette Nation est de facto plus une question mais un fait que personne ne remettra en cause . avec l'exemple de grande région en France s'est aussi décentralisé d'une certaine manière le pouvoir . alors qu'en Espagne les grandes régions sont de facto une chose concrète avec l'autonomie et une décentralisation déjà en place . on est plus dans une période de critique du système central après une phase de crise économique plutôt que de la remise en cause du système d'autonomie actuel . la seul différence s'est le rythme et l'espace temps de nos histoires . chacun n'a pas suivi le même chemin . http://fr.wikipedia.org/wiki/Provinces_d'Espagne http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9s_autonomes_d%27Espagne donc oui il y a bien une Nation en Espagne mais pas si on se base sur le critère français en terme de vision de la Nation . certes l'identité est très forte et dans le cadre de certaines région comme les basques ,galiciens et catalans . sur le fond pour une grande parti des habitants de ses régions du moment que l'identité et une grande autonomie est bien en place le désir d'indépendance est pas forcément si évident . je comparerais l'Espagne avec les USA sur certain points : d'une certaine manière la guerre civile dans ses deux pays est le point commun . n'oublions pas une chose ,la guerre civile même si différente sur le fond . idéologique en Espagne et économique pour les USA même si présenté comme une lutte d'égalité avec la fin de l'esclavage . mais ses deux guerres ont encore plus marqué les différences de "régions" . aux USA le sud reste le sud ,chose visible dans la mentalité et us et coutume qui diffère avec le Nord . certes il y a une eu une atténuation aux USA même si on cultive le côté "rebelle" dans le Sud . de facto avec le système d'états aux USA on a permit de s'éviter une centralisation qui n'aurait pas permis aux USA de devenir se qu'ils sont . mais il a fallu plus de 100 ans pour atteindre cela et entendre parlé de Nation américaine qui vit quand même dans un système d'états autonome . et le distinguo états et fédéralisme reste un marqueur toujours visible aux USA . l'Espagne sa guerre civile sa remonte à combien d'années ? peu dans l'espace temps . surtout avec un phase de dictature qui a laissé place à de nouvelles aspirations . donc même si il y a des remous avec la Catalogne on tend plutôt sur une certaine plus grande autonomie de manière pragmatique . les Basques qui sont passé par des mouvements violent et le terrorisme et bien qu'ayant une forte identité ceux-ci semble plutôt voir un avenir en commun avec l'Espagne même si il y a toujours une peur de l'état central espagnol de monté de désir d'indépendance . on oubli vite que les démonstrations de masse dans la rue en catalogne ne sont pas forcément un marqueur de se que pense les catalans sur les choses concrètes qui ne verraient pas forcément une indépendance comme le moyens le plus adéquate dans un monde de plus en plus difficile . une Catalogne indépendante avec la dernière crise économique aurait-elle put avoir les reins solides pour se faire ? s'est surtout à sa que pense pas mal de catalan . je pense que le sondage que tu donnes est un marqueur important de se que j'explique . enfin en espérant ne pas être confus =) un truc qui peu paraître ne pas être perçu comme un moyen d'observer la société espagnole et qui pourtant en est un s'est le football . chaque région a son ou ses équipes de football et en est très fier . mais les deux grosses équipes que sont le Real Madrid et le FC Barcelona est un baromètre du ressentit en terme de sentiment d'appartenance bien au delà des performances sportives . le Real Madrid s'est l'unité de l'Espagne alors que le FC Barcelona s'est les indépendantistes . moi je peux prendre l'exemple des gens de ma région qui supporte le real Madrid en règle général . même si on a nos clubs dans nos régions et une forte identité ,l'affrontement entre ses deux équipes que sont le Real Madrid et le FC Barcelona est le curseur en terme de sentiment à prendre en compte . les indépendantistes sont minoritaire et le statut actuel d'autonomie le juste milieu pour quasiment toute les régions , même celles qui ont une forte identité . ont est plutôt dans l'optique de celui qui gueule le plus en Catalogne mais il y a surtout ceux qu'on entend pas et qui donneront leur avis de manière pragmatique . même si les indépendantistes pensent réussir ... passé en force s'est peut-être pas une bonne idée ... passage en force qui pourrait peut-être faire tombé le souffle de l'ambiance "indépendantiste" d'une manière brutale face aux réalités . je pense que l'affaire en Catalogne s'est le dernier soubresaut qui mènera vers une plus grande autonomie que celle en place sans quitté l'Espagne . les catalans savent que leur identité est statut ne seront pas remis en cause . et le côté terre à terre pousse dans se sens . et on peut aussi pensé que se retrouvé indépendant s'est aussi prendre le risque de voir des complications comme les relations avec l'Espagne en terme d'échangé économique . point sur lequel sa risque de fortement nuire à l'économie catalane . l'Ecosse a du pétrole et pouvait misé sur cela mais la Catalogne n'a pas une ressource naturelle en abondance qui permettrait de compensé une faille de son industrie lors de la phase de transition .
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  22. Ce qu'aurait du etre un F-35 normal =)
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  23. Mettre Berezovsky dans la le camp des opposants crédibles fait parti justement des choses qui font planer un doute sur la sincérité des gens qui s'émeuvent de ce qui se passe en Russie niveau démocratie tout en portant un ancien oligarque au nue. Dans ce genre de comportement qui consiste à considérer comme l'un des siens un type aussi louche, moi je vois surtout des gens plus soucieux de contrer Poutine et espère le déboulonner qu'une défense des droits du peuple russe.
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  24. Pas besoin... On appelle ça le syndrome de Stockholm.. ;-)
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  25. In sha Allah :D si Dieu le veux . Presque
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  26. Je suis passé aujourd'hui chez mon libraire. J'ai acheté le nouveau Romain Hugault, Angel Wing : C'est beau... le dessin est magnifique et régulier, beaucoup de détail. Notre héros est une héroine, et comme vous pouvez le voir sur la couverture, elle a tout ce qu'il faut où il faut. Elle est forte de caractère. Nous avons aussi un flash back d'un an en arrière, et son caractère semblait être très différent. Peut être les épreuves de la guerre qui mènent à une transformation à la Betty de Pin Up... Par contre en lecture feuilletage je crains que l'on ait encore une histoire amoureuse sur fond de guerre, plus qu'une histoire d'hommes pris dans la guerre. Après tout pourquoi pas. J'ai hâté que mon fils soit couché pour le lire tranquillement. J'ai aussi acheté un comics, ou en tout cas un format comics : Velvet. La couverture fait clairement références au pulps, et aux histoires d'espions... ça tombe bien, c'est le sujet. pour l'image en belle def c'est ici : http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/free-comic-book-day-velvet-comics-volume-1-fascicule-208369.jpg En pleine guerre froide, le meilleur espion (ressemblant fortement à James, jusqu'à la voiture) d'un service si secret que même les services secrets pensent qu'il n'existe pas est assassiné en revenant de mission. Tout semble accuser un ex-agent, mais la Miss Moneypenny du chef n'y croit pas (elle est beaucoup moins farouche que la vraie, alors les agents de la section double0, oups, X, elle les connait tous). Elle même ancienne agent de terrain, elle mène l'enquète et se retrouve piégé elle aussi... Le trait est propre et régulier, les proportions sont ok, et le art fait old school. L'histoire semble se tenir (toujours cette lecture feuilletage). Encore une fois, hate que mon fils se couche. J'ai feuilleté aussi une BD qui s'appelle la traque, interpellé par la couverture (ah les belles femmes, les accessoires sexy comme l'ak et autres) et la haute def ici : http://img.bd-sanctuary.com/bds/big/la-traque-bartoll-bd-volume-1-simple-217982.jpg l'histoire à l'air intéressante et semble reprendre le film Zero Dark Thirty en développant plus le personnage féminin. J'avoue que si le dessin est plaisant, je ne l'ai pas aimé plus que ça, et je trouvais de plus que parfois les visages n'étaient pas réguliers. De plus, ce n'est pas forcément le genre d'histoire qui m'intéresse.
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  27. Le mamouth: Comment nos alliés nous mettent la pression http://t.co/AorQfNLBwz — Philippe Top-Action (@top_force) October 6, 2014
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  28. C'est HS, mais pour les super-héros français, il y a aussi la Brigade Chimérique, du même Lehman mais avec Gess (Carmen Mc Callum) aux dessins. Il y a 2 spinoffs, "l'homme truqué" déjà paru et "Le Nyctalope" à paraître cet été. Sinon, pour revenir plus dans le thème, j'ai récemment été séduit par "Amère Russie" : Propre, net, nickel. Bien construit, bien documenté, et tellement slave ... (donc presque déprimant, mais qui rigole à pleines dents avec une grosse bourrade l'instant d'après).
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