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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/11/2017 dans toutes les zones

  1. J'appelle pas ça une négociation. Récapitulons : L'Allemagne a besoin d'un nouvel avion, et c'est entièrement de leur faute s'ils n'ont pas su trouver une solution adaptée à leurs besoins. Ils ont eu le temps d'y penser, il n'ont rien fait. Bon. L'Allemagne par ailleurs sous-finance son aviation de combat dont elle ne se sert pas ou presque pas, le but ici étant donc exclusivement d'obtenir du workshare pour son industrie, les besoins opérationnels de son armée de l'air passant loin après. L'Allemagne ne veut pas acheter de F-35 pour cette raison alors que ses deux partenaires Italie et Grande Bretagne en ont acheté pour compléter/remplacer leurs Typhoons, que l'Espagne pourrait suivre, et que ses voisins Belgique, Pays-Bas, Danemark, Norvège, et même peut-être Pologne un jour, vont se retrouver avec des F-35 de façon certaine ou probable. L'Allemagne se tourne donc vers le seul pays auprès duquel elle peut gratter des compétences, du workshare, et qu'elle peut scammer en répétant "Europe Europe" : son voisin la France. Sur les trucs en gras et soulignés, non parce que désolé mais il faut vraiment remettre les choses à plat : La France n'a rien demandé à l'Allemagne, c'est l'Allemagne qui a demandé à la France, et a même réalisé des effets d'annonce tonitruants à cet effet sans qu'on s'y attende côté français. Un peu comme une fille qui te tombe dessus de nulle part devant tes potes et déclare à tout le monde que vous allez vous marier la semaine prochaine. Bah oui, normal, "il faut bien se marier avec quelqu'un !" Et qui dit cela ? La France doit demander l'autorisation à quelqu'un ? On a demandé l'autorisation pour faire DRAL ? On a demandé l'autorisation pour réaliser les partenariats en Europe et à l'étranger sur des prototypes qui auraient parfaitement pu déboucher sur de vrais avions ? D'autre part, ça fait un peu péremptoire non ? "Fous n'afez bas le joix ! nein nein nein !" Ça nous concerne pas que ce soit le seul possible. On n'a pas à s'adapter quand on est pas dans le besoin, ni les émetteurs du besoin. Si le seul interlocuteur possible c'était Wolkswagen, tu crois qu'on irait faire un avion de combat avec eux ? "ach mais n'afez bas le joix mein freud, fous allez meddre des chantes alliache zur le drain d'adderrissache ! z'est un ortre !" Pourquoi "évidemment" ? Pourquoi ? Attends c'est génial ! Ils ont besoin d'un avion. PAS NOUS. Ils savent pas faire tout seuls. NOUS ON SAIT. Ils ont rien à apporter. ON A TOUT A DONNER. Ils sortent d'un programme CALAMITEUX qui n'a tenu aucune de ses promesses et explosé son prix de revient, AU CONTRAIRE DE DASSAULT... et ILS VEULENT DIRIGER ? Ils sont défoncés à la coke ou quoi ? Sentiment d'invincibilité, tout ça... On parle de programmes industriels complexes qui s'étalent sur des décennies de conception, développent, et production. "Tenter sa chance" n'est pas une mesure fiable visant à partager les tâches. En gros c'est soit soumission, soit domination ? ça donne envie de bosser avec des gens pareils dis-donc ! Culte du rapport de force, complexe d'infériorité ET de supériorité, refus de suivre une discipline qui ne soit pas la leur... WOUHOUUU queeee ça sent booon pour la suiiiite ! Mais... La France n'est PAS demandeuse de ce partenariat ! Et maintenant on part du principe qu'EN PLUS, on est censés "SE FAIRE AVOIR" ? Comme si c'était normal. Et que ce serait de notre faute d'être cons d'accepter ces termes et donc de nous faire avoir ? Et que donc, la meilleure façon de pas se faire avoir, c'est de refuser ce "partenariat" BIDON qui n'en est pas un, mais juste une tentative de tuer Dassault Aviation ? No mais vraiment, VRAIMENT, c'est le pire, je dis bien LE PIRE cas de """""négociation""""" politique et industrielle que j'aie jamais vu. Une tentative désespérée de scam. Même un "brouteur" ivoirien arnaquant un "mugu" sur internet aurait plus de tact.
    9 points
  2. Ces interviews me laissent à penser que Puigdemont court après les évènements ... il ne les maîtrise pas; on avait prévu de partir en Belgique ... la belle affaire, Espagne régime franquiste ridicule surtout quand on sait que le PSOE roule avec les unionistes; si l'Espagne était une dictature franquiste Puigdemont aurait déjà été exécuté ... En fait les indépendantistes jouent à fond la carte du souvenir de la guerre d'Espagne, le problème est que ce n'est pas avec de tels arguments qu'on met en place un projet d'avenir. L'outrance devient un argument électoral.
    8 points
  3. A l'heure de la post-vérité, on constate qu'il n'y a aucune pénalité à dire les pires hyperboles ou contre vérités . Tout le contraire même, on peut vendre des livres et des conférences dans sa bulle parallèle de followers. A l'inverse, le fact-checking est ch****, consommateur de temps et d'énergie, et est régulièrement contesté (suffit de faire du bruit ou "objection!"). Sans tomber dans les extrêmes style système de crédit social, je propose de décerner des prix pour les pires bonimenteurs, arnaqueurs, et vendeurs de mauvaise foi (parmi les personalités publiques et influenceurs). Une anti-légion d'honneur, style les Pinocchio d'or, d'argent, etc. (*) A la fois par la fréquence des mensonges, proportion et surtout leur magnitude et l'effet sur la société. A rappeler systématiquement à chaque citation dudit personnage...
    6 points
  4. Une partie du probleme c'est de discuter de la "légalité" de montages qui usent de l'abus de droit ... pour léser la collectivité. La notion légale d'abus de droit par exemple n'est pas la même dans les divers pays ... de la même manière qu'il n'y a pas de droit homogène. Parler de légalité dans ce cadre c'est assez cavalier. C'est cet argumentaire "d'optimisation" ... donc de banalisation qui sert aux multinationales a s’exonérer sans faire de vague alors que naturellement ce sont les pauvres qui finance la collectivité a leur place. Tant que la collectivité n'aura pas intégré que frauder l’impôt c'est voler dans la poche de chacun donc de tous ... rien ne changera vraiment.
    6 points
  5. C'est le genre de "respect du droit" qui peut déboucher, à force, par une réaction violente de ceux qui ne peuvent se payer un fiscaliste (donc beaucoup de monde) et, malgré tout, paient pour garder le bouzin ensemble. Pour ceux qui souvent assimilent l'Etat à quelque chose d'illégitime qui doit être aussi petit que possible, voire quelque chose de malhonnête par essence (et "contre nature" pour les zêlotes du "droit naturel" si fantasmé), je dis que les Etats devraient, finalement, se comporter comme des parrains maffieux face à de tels comportements: ces entreprises ne paient pas le pizzu, ben il arrive quelque chose à leurs magasins et à leurs produits. Si elles persistent, elles n'ont plus le droit de vendre sur le territoire du dit parrain. C'est peut-être pas très productif, à terme, mais ça fait du bien . Et si elles font vraiment chier, faut la jouer full on Michael Corleone en fin de film: la purge à distance et simultanée de tous les décideurs impliqués (avec avertissement préalable à base de tête de cheval?).
    5 points
  6. Peux-tu préciser laquelle s'il te plait? Et la mise en place de cette indépendance militaire gaullienne a couté cher à la France. Très cher. Il ne faut donc pas brader cette richesse au nom d'un principe, aussi beau soit-il. Si nos futurs partenaires veulent accéder à ce savoir faire, il faudra qu'ils le payent autrement qu'en promesses ou symboles.
    5 points
  7. Je faisais référence à cet article publié par the Intercept il y a quelques mois de cela, sur les crimes et les dérives au sein de la ST6. L'article est assez long mais ça vaut largement le coup. Il aborde différents points, notamment les meurtres de personnels non-combattant/civils, ceux de sources locales de la CIA, les mutilations de cadavres (le "canoeing"), la prise de "trophées" sur les corps, les gros problèmes de commandement, les querelles au sein du groupe notamment après l'opération Ben Laden, la surexposition médiatique paradoxale pour une unité qui est censée être l'une des plus secrète des USA... https://theintercept.com/2017/01/10/the-crimes-of-seal-team-6/ A coté de ça j'ai pu glaner quelques on-dits ici et là, notamment sur l'utilisation de drogues dans l'unité. D'ailleurs certains n'hésitent pas à ouvertement critiquer les Seals, ou plutôt ce qu'ils sont devenus. Et je ne parle pas de Luttrel et de Kyle et de leur problème avec la vérité... Tout cela couve depuis des années.
    5 points
  8. article d'opinion de Javier Cercas, écrivain qui vit à Barcelona http://www.liberation.fr/debats/2017/11/06/en-catalogne-une-dangereuse-fiction-narcissique_1608201?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook J’écris depuis l’un des endroits les plus privilégiés au monde, la Catalogne. Cet endroit, les deux derniers mois, semble parfois décidé à se suicider, flirtant avec l’affrontement civil et la ruine économique. La cause immédiate de cette folie est un coup ou auto-coup d’Etat, prémédité avec soin et effectué au Parlement catalan, les 6 et 7 septembre. Violant toutes les règles démocratiques, négligeant le rejet des propres juristes de ce Parlement et des partis d’opposition, qui laissèrent l’hémicycle à moitié vide, les politiciens indépendantistes ont promulgué plusieurs lois qui, non seulement prétendaient bouleverser l’ordre juridique démocratique afin de proclamer la République catalane, mais aussi nous laisser, nous les Catalans, «à la merci d’un pouvoir sans limites» – pour reprendre les mots par lesquels le Tribunal constitutionnel a qualifié la première de ces lois, en même temps qu’il l’annulait. L’expression «coup d’Etat» semblera inappropriée à ceux qui n’ont pas lu Technique du coup d’Etat, de Curzio Malaparte, ou simplement Napoléon Bonaparte. Ceux-là ne savent peut-être pas que les meilleurs coups d’Etat se font sans violence, précisément parce qu’ils ne ressemblent pas à des coups d’Etat. D’autres ne seront pas étonnés. Par exemple, ceux qui ont lu, sur cette question, un manifeste signé en Espagne par plus de 66 philosophes du droit. Ou encore ceux qui se rappellent ce qu’a écrit le juriste Hans Kelsen dans sa Théorie générale du droit et de l’Etat : un coup d’Etat a lieu quand l’ordre juridique d’une communauté est annulé et remplacé, sous une forme illégitime, par un nouvel ordre. Que peut bien signifier la phrase terrifiante du Tribunal constitutionnel que j’ai citée, sinon que le gouvernement catalan autonome a tenté d’écraser la démocratie  ? En tout cas, le résultat de ce coup ou auto-coup d’Etat est que, depuis deux mois, la Catalogne est coupée en deux : une moitié (ou un peu moins) vit par moments dans l’euphorie, pour ne pas dire l’extase ; l’autre moitié (ou un peu plus) vit dans la panique. Y a-t-il des responsables de cette division mortelle  ? Naturellement : ce sont les politiciens, banquiers, entrepreneurs, hommes d’affaires, intellectuels, économistes, journalistes et activistes, avec des noms et des prénoms, qui, surtout depuis la mi-2012, ont provoqué des avalanches de mensonges – répandus ces temps-ci par Poutine avec le désintéressement qui le caractérise –, et provoqué la crue spectaculaire de l’indépendantisme catalan. En très peu de temps, celui-ci est passé de 15 % à 20 % des votes à 47 %, lors des dernières élections. Ces mensonges de masse relativiseraient presque ceux qui ont contribué à la victoire de Trump ou au Brexit, et tel devrait bien être le sens actuel du problème catalan pour l’Europe : il est le dernier des coups de fouet, peut-être le plus grave, du populisme nationaliste qui a engendré Trump et le Brexit. Que promettent les sirènes de l’indépendantisme  ? Non pas le paradis, bien sûr, mais quelque chose qui lui ressemble tellement, tellement, tellement, qu’on peine parfois à l’en distinguer. Bien sûr, la moitié des votants n’aurait pas pu croire en cette fable si elle n’était accompagnée par une fable complémentaire, celle que nous autres, Catalans, nous nous contons à nous-même depuis le retour de la démocratie. Selon cette fable, l’Espagne n’est pas sortie du franquisme et les Espagnols sont quasi par définition autoritaires, paresseux, acariâtres, réactionnaires, oppresseurs, des gens par essence différents de nous, qui nous détestent en douce et vivent à nos crochets. La Catalogne est en effet l’une des communautés les plus riches d’Espagne et, selon les propres rapports du gouvernement catalan, ce sont les Catalans les mieux pourvus qui votent le plus pour les indépendantistes. Toujours selon cette fable, nous autres, Catalans, sommes le contraire des Espagnols : des gens joyeux, cultivés, bons, travailleurs, pacifiques, européanisés, culturellement et économiquement opprimés et historiquement asphyxiés par la brutale rapacité espagnole. Cette fiction narcissique a été nourrie par les gouvernements nationalistes successifs, qui ont bénéficié depuis le retour de la démocratie d’un énorme pouvoir et d’une grande quantité d’argent. Argent qui, ces derniers temps (ou peut-être depuis le début), a été utilisé pour la cause indépendantiste, avec une absolue déloyauté envers l’Etat espagnol, l’un des plus décentralisés au monde. Bien sûr, comme tout grand mensonge, cette autofiction complaisante est fondée sur de petites vérités. Elles ont pour la plupart grandi du fait des multiples erreurs commises par les gouvernements espagnols successifs. La dernière a eu lieu le jour du référendum frauduleux du 1er octobre, où le gouvernement catalan prétendait légitimer une rébellion contre la démocratie au nom de la démocratie, tandis que le gouvernement espagnol tentait laborieusement de réprimer un coup d’Etat du XXIe siècle avec des méthodes du siècle précédent. Tout ceci a créé, chez des hommes de bonne volonté, l’illusion traîtresse, rétrograde et non solidaire que, une fois débarrassée de l’oppression espagnole, la Catalogne serait le Danemark, ou au moins la Suisse, et que nous, les Catalans, serions libres et heureux. J’ai dit  : des hommes de bonne volonté, et je le répète. On pourra objecter que ceux qui voient la moitié de leurs concitoyens en état de panique et continuent d’alimenter des fantaisies suprémacistes ne sont pas de si bonne volonté. Erreur. Tandis que j’écris ces lignes, certains responsables de ce désastre – sept ex-conseillers du gouvernement catalan – ont été incarcérés par un juge qui les accuse de délits d’une grande gravité. D’autres sont déjà depuis plusieurs jours en prison, tels les deux principaux dirigeants de l’Assemblée nationale catalane et d’Omnium Cultural, deux organisations civiles extrêmement puissantes et disciplinées sans lesquelles rien de tout ceci n’aurait pu avoir lieu. Il est probable que d’autres suivent bientôt le même chemin, et d’abord l’ex-Président catalan, Carles Puigdemont, qui a fui en Belgique, contre lequel la justice espagnole a lancé un mandat d’arrêt [il s’est rendu aux autorités belges dimanche matin et a été libéré sous condition le soir même, ndlr]. Mais beaucoup d’autres ne répondront pas de ce qu’ils ont fait : les banquiers, hommes d’affaires, intellectuels, économistes, journalistes et activistes mentionnés plus haut. Certains d’entre eux, au dernier moment et désespérément, ont tenté d’éviter la proclamation unilatérale de la République catalane et sa conséquence logique, l’intervention de l’Etat pour rétablir la légalité démocratique. Bien entendu, il était trop tard. On ne peut arrêter d’un coup une locomotive roulant à fond et conduite par un fanatique, même quand on l’a soi-même mise en marche. A ceux-là, j’imagine qu’il n’arrivera rien. Ils ne paieront pas pour ce qui a eu lieu. En revanche, les hommes de bonne volonté auxquels l’on a menti, si, et, avec eux, tous les Catalans : on a vu comment, ces dernières semaines, toutes nos banques et environ 2  000 entreprises, à commencer par les plus importantes, ont fui la Catalogne. Et, si nous ne réglons pas rapidement ce problème, les Espagnols et les Européens le paieront à leur tour, car il ne faut pas s’y tromper : ce qui est en jeu en Catalogne n’est pas seulement l’avenir de la Catalogne, ni même celui de l’Espagne, mais celui de l’Europe entière. La désintégration de l’Espagne mettrait en danger l’unité et la stabilité de l’Europe. Quoi qu’il advienne, je n’ai aucun doute sur ce point : nous vivons en Catalogne un phénomène que nous avons souvent vu dans l’histoire, en particulier dans la récente et malheureuse histoire de l’Europe  : soigneusement intoxiquées par de vénéneuses fantaisies, les meilleures personnes sont capables de commettre les pires erreurs.
    5 points
  9. Tu ne peux pas mettre sur le même plan des gens qui profitent des dispositifs Pinel ou autres pour gratter sur leurs revenus et des déjà très riches qui tordent le système : dans le premier cas, certes, la défiscalisation joue dans la motivation, mais c'est une politique assumée par l'état qui dirige ainsi une part des investissements pour favoriser une plus-value sociale. Dans le second, c'est juste de l'évitement pur et dur et la marque d'un égoïsme crasse d'autant plus grossier qu'il ne correspond à aucun besoin immédiat et est évidemment nuisible. En outre j'ai à disposition un paquet d'exemple de gens qui comprennent l'utilité de l'impôt, de la dépense publique et en acceptent la contrainte. Un certain nombre d'exemple contraires aussi en creusant un peu, mais pas majoritaires et surtout pas frénétiques comme ce qui est décrit là. Affirmer que "tout le monde fait pareil", outre que c'est faux, c'est la fable classique du voleur qui se rassure en voulant croire que tout le monde vole. Un autre aspect du problème c'est que c'est nuisible, économiquement parlant, ça fausse complètement la concurrence quand il s'agit des entreprises. On méprise les tenants des économies de prédation en Algérie ou ailleurs, et en pratique ça revient à peu près au même en termes d'effets.
    4 points
  10. EXACTEMENT: je ne préconise pas tête de cheval, explosifs, racket, poignard et fusillades (voire missile de croisière sur un siège social ou une banque offshore) parce que c'est technocratiquement la meilleure méthode, ni même ne prétend que c'est rationnel (quoique franchement, à partir d'un certain point, dans quelques cas, pour l'exemple, ça peut le devenir), mais parce que C'EST FUN! C'est bon esprit, festif, distrayant, et ça fait du bien (mais pas par où ça passe ). Personnellement, voir des gars comme Steve Mnuchin ou Rupert Murdoch se faire casser leur pipe en boucle au 20h, ça m'empêcherait pas de dormir. De même que voir les frères Koch expropriés arbitrairement. C'est sûr que ça pose plein de problèmes pour l'Etat de droit et tous ces trucs (mais bon, d'un autre côté, pour ce qu'on en fait), mais faut bien se passer les nerfs, bordel. Si des gens modérés peuvent avoir ce genre de pulsions occasionnelles, combien les ont de manière nettement plus fréquentes et plus sérieuses, ou plus indirectement, soutiennent de près ou de loin des mouvements prônant quelque chose du genre (même si moins sanglant/violent), ou y seraient ralliables, ou indifférents, de nos jours? C'est un peu l'autre partie du spectre, pour ceux qui invoquent le/les marchés comme arbitres de tout: si on ne vise qu'à satisfaire cet arbitre, on risque d'oublier celui de l'autre côté de la rue.... Qui a des pavés et d'autres trucs dans les mains. Bon, c'était un petit coup d'humeur de fin de journée; ça va passer avec un chocolat chaud, des tartines et la musique qu'il faut.... Jusqu'à ce qu'une autre putain de nouvelle, un autre putain de chiffrage sur ces fuites ne fasse irruption..... Pourquoi on fait pas sauter toutes ces îles plus ou moins exotiques avec des banques et des plaques en cuivre partout dans leurs rues? Aaaaargh, vite, le chocolat chaud!
    4 points
  11. La prospective doit être basée sur de solides hypothèses, sinon c'est du vent. Erreur N°1 : La possibilité d'annuler la furtivité n'existe pas. Rien ne rendra un F-35 aussi peu furtif qu'un F-16 face à n'importe quelle menace, menace qui englobe des effecteurs terrestres et aériens. Il restera toujours quelque chose de cette furtivité, ce qui constitue systématiquement un avantage exploitable. Erreur N°2 : Si le F-35 voit sa cible avant d'être vu, il a alors de facto un avantage stratégique certain en ayant une vision claire de la situation tactique, chose que n'a pas l'ennemi considéré. Nier cet avantage en considérant une éventuelle impossibilité de remplir sa mission, pour poursuivre l'argumentaire, est juste une pirouette rhétorique. Si mathématiquement la probabilité de ce cas de figure est non nulle, elle est suffisamment proche de zéro pour s'effacer largement derrière d'autres considérations. Des considérations que toute prospective sérieuse devrait donc évaluer en priorité. Erreur N°3 : Nier l'évidence ne constitue pas une vérité. Un F-35 qui voit loin et se bat difficilement en combat rapproché (grosso-modo comme un F-18, on est quand même assez loin des performances d'un boeing 747 !) c'est le quotidien d'un F-15 vis à vis d'un F-16. Pourtant le premier est bien une plateforme de supériorité aérienne, ce que n'est pas le second. Deux poids, deux mesures ? Bref la comédie a assez durée. Cracher sur le F-35 est devenu une mode, et plus ça amuse, plus le débat sombre au niveau 0. Il y a des choses à dire, et pas que des bonnes, mais par pitié arrêtez de divaguer en dérivant encore et encore les mêmes poncifs. Ca n'a plus ni queue ni tête.
    4 points
  12. Il va falloir aussi arrêter de caricaturer les intervenants de ce forum. A ma connaissance personne ici ne pense que cet avion est miraculeux. Il fait son job et le fait très bien. Point. Quant aux générations, le Rafale est de la même génération que le F-35. Il remplace le M2000, entre autres, pendant que le F-35 remplacera le F-16, entre autres. Ensuite, faire évoluer les flottes et les tactiques pour s'adapter aux besoins futurs, cela concerne tous les appareils présents et à venir, dans tous les pays.
    3 points
  13. C'est fait, le gouvernement belge grâce aux paradise papers va acheter via un montage financier de Dasault 34 jets d'affaire Falcon qui seront en fait des Rafales avec l'expression de besoins de la Défense Belge pour un prix hors concurrence, Lol. C'est de l'humour, off couse en anglais bien sûr -;)
    3 points
  14. Je continue avec les regards au ras des citoyens : Helena Boadas, fille d'une dirigeante indépendantiste, elle écrit en catalan pour le Diari de Girona «Que no hi ha fractura social? No; si quan no ets independentista t'amagues a sota d'una pedra, no n'hi ha» (qu'il n'y a pas de fracture sociale? Non, si tu n'est pas indépendantiste et tu te caches sous une pierre , il n'y a pas de fracture...) "Estic cansada d'amagar-me. Aquí ho teniu, soc una botiflera, ja m'ho dic jo mateixa, no patiu. Però aprofiteu per reflexionar-hi una mica, perquè com jo hi ha molta, molta gent, moltíssima, que continua amagada a sota la pedra." Je suis fatiguée de me cacher, et voici : je suis une "botiflera" ( plus moins traître) je vous le dis moi même, ne vous faites pas du mauvais sang. Mais profitez pour réfléchir un petit peu, par ce que comme moi il y a beaucoup de personnes, vraiment beaucoup, qui continuent cachés sous une pierre. l'article en entier http://www.diaridegirona.cat/opinio/2017/10/21/duna-pedra/874285.html
    3 points
  15. Si. D'ailleurs en Inde on le considère comme une des incarnations de Vayu.
    3 points
  16. Le programme franco-allemand n'existe pas pour le moment. L'important, si cela se concrétise, ce sera de faire un bon accord et un programme bien défini depuis le début. En évitant les erreurs que l'on a fait par le passe. Ça peu en effet passer par des éléments communs et d'autres fait au niveau national et il y a sûrement d'autres possibilités. Perso je doute qu'Airbus après l'A400M et l'A380 souhaite continuer de perdre des milliards d'Euros sur ses programmes pour le plaisir. Le Typhoon, ça fait parti des programmes de la fin des années 80 début des années 90 qui ont suivit un modèle bancal (au même titre que le Nh-90, Tigre et autre). Et a la base ce n’était pas Airbus. l'A400M serait déjà plus juste ou encor l'A380.
    3 points
  17. Messieurs, ça tourne en rond. Ce fil serait plus intéressant si on discutait effectivement de ce à quoi l'Allemagne (et/ou la Belgique) pourrait contribuer efficacement, et à quelles conditions, et l'impact que ça aurait éventuellement de ce côté du Rhin. La réponse "à rien" n'est pas très convaincante, pour le moins, ni très porteuse. On aura normalement toujours plus de liens avec l'Allemagne qu'avec l'Inde. J'espère.
    3 points
  18. Il a des lacunes, exprimées par des individus dans des circonstances mal identifiées, par rapport à d'autres appareils qui ont eux des lacunes dans d'autres domaines. Et alors ? Il ne s'agit pas de juger une lacune mais d'apprécier la valeur du compromis global obtenu. Qui dit compromis dit concessions d'un côté pour améliorer les choses de l'autre. Se focaliser sur une lacune c'est faire abstraction des points forts et mener un procès à charge sans intérêt car tronqué et non représentatif d'une quelconque réalité. Le choix de la furtivité au détriment de très hautes performances dynamiques (rappel : ce truc n'est pas une enclume) va dans le sens de l'histoire en favorisant la capacité à produire des effets militaires en restant hors de portée de l'ennemi ou en passant inaperçu. C'est un choix retenu en connaissance de cause, fruit d'une expérience indiscutable dans le combat aérien et la furtivité des aéronefs. Alors soyons clairs : Remettre en cause ce choix demande un peu plus de crédibilité qu'un vague sentiment de "raté". Ce choix est une solution à un problème. Ce n'est pas forcément le seul, ce n'est pas forcément le meilleurs compromis selon les paramètres qu'on prend en compte (au premier rang desquels le budget), mais ce n'est pas non plus nécessairement le plus mauvais. On ne peut pas à la fois encenser le F-22 qui défonce tout avant d'en arriver au dogfight et nier au F-35 la possibilité d'en faire autant.
    3 points
  19. Et surtout de l'ignorance d'une histoire complexe. Deux exemples Fèlix Millet et Maristany qui fut un des fondateurs de l'Omnium Cultural (une deux organisations de masse indépendantistes avec l'ANC) a fait la guerre avec les franquistes... Et son fils est impliqué dans le détournement de fonds du "Palau de la Musica" pour financer des indépendantistes, tout en fricotant avec la fondation Aznar ... La famille Godo, Comtes de Godo et Grands d'Espagne, propriétaires de La Vanguardia, ont récupéré leur journal, après la guerre civile, de la main des franquistes. Ce qui ne les n'a pas empêché d'être des soutiens des catalanistes , voir flirté avec les indépendantistes (édition en catalan à partir des années 2000, alors que le journal a toujours été en espagnol depuis 1881...) Mais, il ont changé d'amure depuis l'époque de A. Mas. Et je peux en sortir d'autres, comme ce membre de la défunte première république catalane parti se réfugier chez Mussolini...
    3 points
  20. Et pendant ce temps : https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/nov/06/carles-puigdemont-catalonia-democracy-spain-catalans Puigdemont se pose en défenseur de la démocratie et de l'Europe devant les "héritiers de Franco" qui ont défilé sur le Paseo de Gracia... ...Because we’re playing with much more than our personal futures: we’re playing with democracy itself... "Parce que nous jouons avec bien plus que nos avenirs personnels, nous jouons avec la démocratie elle même !" Le problème étant que les unionistes disent à peu près exactement la même chose, il ne croit pas si bien dire... et son texte en est même l'illustration Mais dans tout cela il pointe quand même une vrai contradiction, le nœud du problème, qui est justement inhérent à nos démocratie, et notamment la démocratie espagnole... qui en fait à la fois la grandeur et la faiblesse : "You can be a pro-independence party, but only if you do not rule" "On peut être un parti pro indépendance, mais seulement si on ne gouverne pas..." Au passage admirer la mauvaise foi pour quelqu'un qui gouverne depuis presque deux ans... mais je pense que ce qu'il entend par "rule" c'est appliquer son projet. Difficile en lisant des opinions aussi antagonistes, des articles aussi "hors sol" que celui de Puigdemont dans le Guardian, d'être optimiste pour cette magnifique région...
    3 points
  21. Faut arrêter les conneries là... la France mène des programmes de sous-marins nucléaires, des programmes de frégates en tout genre et bien d'autres encore... un programme aussi vital que le futur avion de chasse aura forcément des crédits. Une chose me semble certaine, la futur flotte sera en grande partie dronisée (et optionnellement piloté pour le reste) afin de réduire au max les coûts engendrés par les pilotes (formations,salaires,retraites,etc...)
    3 points
  22. La fusillade d'hier a, semble t-il, été le fait d'un athée militant qui aurait spécifiquement ciblé une paroisse pour cette raison: c'est évidemment avant tout un déséquilibré insatisfait/en quête de notoriété, mais ses orientations (de gauche, athée ET anti-religieux enragé) valent la mention. Dans la même veine, en moins fatal, le sénateur Rand Paul aurait été agressé dans son propre jardin par un voisin, qui lui a brisé 5 côtes et apparemment démoli la gueule. Aucune arme ne semble avoir été utilisée dans cette querelle de voisinage. Beaucoup semblent invoquer la politique comme motivation pour l'altercation/agression entre les deux hommes, tous deux des spécialistes médicaux (Paul est ophtalmo, l'autre est anesthésiste) qui se seraient souvent pris le chou sur la politique et les républicains en général, et le système de santé en particulier. L'agresseur est un "liberal" assez militant, anti-Trump, qui aurait tourné plus virulent ces derniers temps, et qualifié par certains de "socialiste" (ce qui, dans le Kentucky, peut vouloir juste dire "un peu à gauche de Hitler", pour être méchant). Rappelons aussi que Paul, cette année, faisait partie de l'équipe de softball du Congrès qui a été ciblée par un tireur pour des motifs politiques: il semble que les niveaux de polarisation et de militantisme accrus aient entraîné une très nette augmentation du niveau de menace sur les élus, ces incidents s'ajoutant à une recrudescence des menaces crédibles envoyées à divers personnages du Congrès.
    3 points
  23. Bof... Dans le meilleurs des cas, les allemands ne pourront que doubler notre budget. Si leur contribution augmente le coût du programme (coopération, donc gaspillage de ressources en négociation, en partage des tâches, en rédaction d'un cahier des charges qui doit répondre aux besoins des 2 pays...) et que ça diminue les retombés économiques (qu'il faudra répartir entre les 2 pays, surtout en cas de succès commercial qui sera peut-être plus dur s'il faut l'autorisation des 2 pays...) bah je ne suis pas sur qu'on ait vraiment besoin de travailler avec quelqu'un. Si le quelqu'un est une grosse coalition au point que la part française ne représente que 25 ou 30% (cas d'Airbus et l'A400M) je comprend qu'on ait besoin de partenaires, mais il faut encore que notre partenaire soit utile. La comparaison Jaguar / Mirage F1 n'est pas très flatteuse pour les coopérations, que ce soit en terme de performances ou de coût. Pour les autres coopérations, ce n'est pas non plus très brillant.
    3 points
  24. Méthodes connues, qui ne surprennent plus personne, pour lesquelles des mesures palliatives font partie des tactiques adverses. Force est de constater que s'il est éventuellement évitable, il est rarement évité. Bref, c'est encore de la théorie théoricienne (en exagérant à peine) qui cherche à élever un cas particulier au rang de généralité indiscutable. Vous être plusieurs à commettre une erreur de logique. Démontrer l'existence d'un cas d'espèce n'en fait pas une généralité. C'est pourtant ce que vous cherchez à faire en accumulant les "si" pour démontrer que la faiblesse des capacités en combat rapproché du F-35 est rédhibitoire. Ce serait rédhibitoire si la probabilité d'occurrence de vos scénarios était suffisamment élevée pour contrecarrer les avantages obtenus par ailleurs. C'est là que vos théories s'écroulent, parce que cette aspect du "problème" est totalement occulté par les parti-pris du scénario. La réalité est qu'avant d'arriver au combat rapproché, il faut passer par le combat BVR, et que cette phase fait intervenir de multiples acteurs. C'est par là qu'il faut commencer au lieu de se contenter de placer arbitrairement un F-35 et un adversaire non identifié (bien pratique pour lui prêter par défaut des capacités supérieures) dans un mouchoir de poche pour aboutir à un scénario tronqué et totalement improbable.
    3 points
  25. Le graphique est éloquent. Du fait des commandes export du chasseur Rafale, le coût de l’avion pour les finances françaises a été divisé par huit depuis 2012, de 1,36 milliards à 169 millions prévue en 2018. La baisse des prises de livraison françaises, puis leur arrêt total pendant quatre ans, expliquent cette évolution impressionnante. Gare aux résumés hâtifs cependant : le chiffre n’intègre pas la maintenance des Rafale en flotte, ni le coût du soutien à l’exportation pris en charge par l’armée de l’air. Or celui-ci est énorme : l’équivalent, en heures de vols, de l’opération Barkhane, selon le général Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air.
    3 points
  26. Multiples exemples en série : Rénover un Famas = 1.300 €, plus cher qu'un nouveau HK416F Rénover une P4 = 27.000 €, un Ford 4x4 Pickup coute alors moins de 25.000 € neuf via l'UGAP VAB Ultima "Félin Ready" refait à neuf = 1,4 mio €, Griffon 1,5 mio € avec un volume intérieur supérieur de 50 % et une protection IED deux fois plus élevée .... Clairon
    3 points
  27. Dans les performances, un Breguet 941 modernisé se situerai entre le Hawkeye et le Osprey. Une caractéristique pouvant intéresser les marins est sa technique d’atterrissage qui ressemble à un crash contrôlé (pas d’arrondi) comme nos chasseurs embarqués. Non vraiment, j’aime beaucoup l’idée !
    2 points
  28. Tu mélanges tout plein de chose comme si tu te faisais l'idiot utile des fraudeurs. L’impôt, son assiette, les raisons pour lesquelles ils existent, ce n'est pas rien... ça ne sort pas du chapeau. L'impot sert a payer ce que collectivement on utilise et les entreprise pour faire commerce elles utilisent massivement. Il se trouve que les fraudeurs dont on parle utilisent largement le bien commun, la sécurité, les transport, l'économie stable, la formation, la santé ... et ne paient pas. D'ailleurs quand les états même les plus libéraux constatent qu'ils ne parviennent plus a lever l’impôt, c'est sauve qui peu ... et le bien commun n'est plus garanti. C'est le cas au Uk ... à vouloir jouer aux cons avec les arrangements fiscaux ils sont les dindons de la farce, plus personne n'y paie son impôt et le pays n'a plus de quoi financer l'essentiel des SP... déficit de fonctionnement et d'investissement qui rendent alors le pays in-attractif ... et c'est un cercle vicieux. Après on peut estimer que c'est une fatalité ... et que l'état ne sert a rien, que la collectivité non plus ... que les routes s'entretiennent toute seule et que les client poussent dans les choux ... mais après il faut pas s'étonner du bordel qui en découle a moyen terme.
    2 points
  29. Pas encore je crois (décision de la Commission de l'UE pour le 8 janvier), et ça ne change pas mon opinion. Je met Bayer et Syngenta à peu près dans le même sac, celui des entreprises stratégiquement dangereuses, qui nous mettent collectivement en péril par leur volonté farouche de ruine des écosystèmes pour faire leur beurre, plus d'ailleurs que par d'éventuels dommages à la santé ; le premier point me semble plus fondamental.
    2 points
  30. Il va falloir vraiment arrêter de penser que le Rafale est Dieu dans les Air, éternel, omniscient et omnipotent... Si je ne nie pas qu'il s'agisse d'un très bon appareil, à même d'éliminer tout appareil de sa génération, ça ne durera pas. La raison est simple: les générations suivantes vont arriver. Si on pouvait moderniser indéfiniment les appareils, tout le monde volerait effectivement encore avec des F-4, Mirage F1 et des MiG-23 modernisés. Cependant, ce n'est pas le cas. Pourquoi? Parce qu'il arrive un moment où les évolutions technologiques ou doctrinales, ou même les progrès des nations concurrentes font qu'il est nécessaire de créer un nouvel appareil à même d'intégrer les nouvelles technologies. On a mentionné les F-4 et c'est vrai qu'ils sont toujours en service dans certains pays. La Corée par exemple. Mais au regard de la série d'autres appareils bien plus modernes en service en Corée et aux modestes capacités de supériorité aérienne des principaux adversaires du pays, le F-4 est toujours pertinent. Enfin, il devrait l'être parce qu'il est en voie de remplacement par... le F-35 ainsi que le programme KF-X qui remplacera aussi le F-16. De même, les F-16V sont en vente et plus ou moins à jour. Cependant, il y a fort à parier qu'il s'agisse là de la dernière ou avant dernière mise à jour de l'appareil. Autrement dit, qu'elles sont les chances que dans 15-20 ans, ce F-16V acheté aujourd'hui reçoive une MLU suffisante? Il ne s'agit donc pas de savoir si on a un appareil recevant des mises à jour aujourd'hui mais bien dans 20 ans. Prenons le cas du Rafale. En achetant un Rafale F4 en 2025, on peut via diverses mises à jour le faire durer jusqu'en 2060-2065. À ce moment-là, ce Rafale sera peut-être à un standard F7 (disons un standard tout les dix ans). Ça voudrait dire qu'on aurait eu un F5 en 2035, un F6 en 2045 et un F7 en 2055. Il est par ailleurs tout à fait possible que le Rafale F7 soit un appareil capable de combattre une force aérienne de 2060. Cependant, quand il s'agira de remplacer, vers 2035-2040, les premiers Rafales, sera-t'il pertinent d'acheter un Rafale F5 ou un nouvel appareil. La question qu'il faut alors se poser devient: Il y aura-t'il suffisamment de mises à jour pour garantir un Rafale au top en 2070-2075? Il y aura-t'il un Rafale F8? Et il n'est pas sûr que les mises à jour faites en 2065 permettent à l'appareil de mener sa mission à bien face à ce qui représentera probablement une force de génération 6++ ou 7. Autrement dit, il faut avoir une nouvelle cellule en 2035 qui permette à la France de tenir jusqu'en 2070 et la génération suivante. La France n'a pas besoin aujourd'hui d'un remplacement au Rafale. Elle n'en a peut-être pas besoin en 2035. Cependant, il lui faudra en 2060 un appareil capable d'être modernisé pour tenir jusqu'en 2075 voire même 2080 et représenter à ces dates le haut du panier et ça le Rafale a peu de chance de l'offrir, quelque soient ses qualités actuelles. De même, le besoin allemand actuel n'est pas le remplacement du Typhoon. Les Allemands ont besoin de trois choses: remplacer le Tornado, terminer les améliorations du Typhoon (CAPTOR-E par exemple) et considérer le Typhoon pour ce qu'il est et ce pour quoi on l'a conçu, un intercepteur (ce pour quoi il remplit plutôt bien le cahier des charges). Cependant, le besoin actuel n'est pas le besoin futur. Aujourd'hui, le combat aérien comprend, pour reprendre les cibles potentielles les plus récentes, F-15 Advanced Eagle, Advanced Super Hornet, F-16V, MiG-35, Su-35S et F-22. Cependant, beaucoup de ces variantes ne sont pas en service et au final, on a plus de chance de croiser des F-15E, F/A-18E/F, MiG-29, Su-27 et F-16C/D. Est-ce que le Rafale peut leur tenir tête? À part le F-22, oui (avec plus ou moins de difficultés suivant l'adversaire). De même, les systèmes anti-aérien les plus récents sont certes les Buk-M3 et S-400 mais il y plus de chances de se retrouver face à des Buk ou des S-300... Et de nouveaux, le Rafale me paraît être tout à fait pertinent pour éliminer ces menaces. Un groupe de Rafales à jour pourrait, d'ici quelques années, éliminer une défense composées en grande partie de S-400 et pourrait même s'attaquer en y mettant les moyens à un S-500 occasionnel. Cependant, que se passera-t'il dans 20 ans? Que se passera-t'il lorsque Su-57, J-20 et autres S-500 commenceront à se répandre? Est-ce qu'en 2045-2050, le Rafale F6 sera capable de faire face ou devra-t'il jouer les seconds couteaux au côtés de F-35 à éliminer des MiG-35 et Su-35M tandis que l'Oncle Sam sort ses F-22 et Penetrating Counter Air pour éliminer le gros des Su-57 (ou leur première mise à jour, Su-57(S)M), éventuellement soutenu par les seconds couteaux. À mon sens, ce sera le second cas. Pour un pays comme la Belgique, ce ne serait pas un problème car nous ne prétendons pas représenter le gros des forces. Nous voulons que nos avions soient au top, pas forcément qu'ils soient les meilleurs. Mais est-ce une bonne chose que la France soit reléguée à ce rôle? Alors certes, il est tout à fait possible que le Rafale F6, avec le support adéquat puisse faire face à une force de Su-57 de nombre égal. Il est peut-être même possible que le Rafale F6 remporte une victoire pyrrhique face à un groupe de Su-57 possédant un support équivalent. Contre des Su-57(S)M? Si la France veut rester au top et continuer à occuper la place qu'elle occupe actuellement ou que l'Europe puisse occuper une place militaire importante, il faut s'assurer que ses avions soient également à même de s'opposer au top de ce que les rivaux peuvent offrir. Aujourd'hui, le Rafale peut l'offrir. En 2035, il pourrait peut-être toujours l'offrir. Mais en 2045? En 2055? Je ne pense malheureusement pas. Vous n'avez pas besoin d'un nouvel avion maintenant. Vous avez besoin en revanche d'avoir en 2035 un appareil qui soit à même de s'opposer au meilleur de ce que le reste du monde a à offrir et qui soit à même de maintenir cette position sur les 30 à 40 années qui suivent et qui soit prêt à entrer en service. Quant à Airbus et leurs velléités vis-à-vis de la tête de projet, c'est un comportement normal et qui ne devrait surprendre personne. Tout comme Dassault, ils désirent prendre la direction du projet et s'estiment les plus à même de remplir cette fonction. Cette posture est peut-être inconciliable avec leurs compétences actuelles de votre point de vue mais eux ne le pensent certainement pas et si vous les laissez faire, ils ne vont pas se gêner. Ils tentent leur chance et c'est à vous de faire valoir vos arguments pour que ça n'arrive pas. C'est à vous, lors de la mise au point de la structure industrielle gérant le projet, d'expliquer pourquoi Dassault est le mieux placer. Une fois, la décision prise, les deux parties devront l'accepter, quelles que aient été leurs espoirs et quelles que soient leurs opinions sur le sujet. Elle devront rentrer dans le rang et collaborer selon la structure établie par les états. Si Dassault est chef de projet, Airbus devra accepter la décision et inversement. Ce n'est pas une question de domination ou de soumission. C'est simplement du bon sens... Et pour ceux qui ont l'air de penser qu'on peut faire un avion franco-allemand sans Airbus, j'aimerais bien savoir avec quelle entreprise allemande ils espèrent collaborer parce que, hormis Airbus, il n'y a pas grand monde. Et je rappelle que la position "On amène les entreprise, vous amenez l'argent" est certes très sympa sur le papier mais elle est surtout irréalisable en pratique... Ce que vous tirerez du projet ne dépend que de vous. Si vous laissez les Allemands dicter ce qu'ils veulent, vous aurez un chasseur, éventuellement multi-rôle, dans un programme dirigé par Airbus, sans version navale et sans capacité ASN4G (même si vous devrez probablement financer ces trucs là seuls dans tout les cas). Et ça, c'est ce faire avoir, Patrick... Non parce que l'essence même du programme vous condamne à une mauvaise issue. Mais parce qu'il y a une bonne issue possible mais que vous ne l'aurez pas eue et ce ne sera pas la faute des Allemands. Ce sera votre faute pour ne pas vous être donnés la peine de faire correctement valoir vos arguments... Comme l'a dit herciv, tout ne dépend que de la capacité française à signer des partenariats qui lui conviennent.
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  31. Hophophop on redescend sur terre là ! Déjà, faire d'un avion terrestre un avion marin, c'est très complexe. Faut revoir toute la structure, que ce soit pour encaisser les forces inerantes aux catapultages et appontage, mais aussi s'assurer qu'il soit armé contre la corrosion et l'environnement marin. Ensuite, la taille de l'avion... Dans un hangar de pa ! Les ascenseurs ! L'avion a plus de 60 ans, faut tout refaire, tout réinventer. L'outil industriel n'existe plus, les normes ont changées, les équipements seraient complètement différents sans compter la motorisation. Honnêtement... Autant partir sur un nouvel avion. Ça coûterait pas plus cher et il n'y aurait pas les inconvénients de cette plateforme.
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  32. Utilises-tu le droit à ton avantage ? M'est avis que l'instrumentation du droit ne concerne qu'une fraction de la population, et éventuellement en matière de droit du travail ou de droit des affaires. Pour le reste, qui finasse sauf ceux qui peuvent se payer un fiscaliste ou un spécialiste du contentieux immobilier ? Ça ne doit pas faire un gros pourcentage. Le coup de Nike (Europe) qui ne paye d'impôt sur les bénéfices nulle part, c'est bien apparemment appuyé sur le "droit", mais, vu du citoyen lambda (et des compétiteurs moins retors), ça présente quand même toutes les caractéristiques d'exploitation d'une faille juridique, comme on exploiterait une faille informatique.
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  33. Financièrement c'est clairement un gros problème. Ce sera une facture de plusieurs dizaines de milliards pour le dev. Cela peut sûrement se faire mais ça impliquera encore une fois que ce sera le rois des programme et que le reste des équipements de l’armée vont en souffrir ou devront être sacrifie. Ou dit autrement, si on est raisonnable et planifie a long terme c'est financièrement pas possible de faire cela tout seul. Pour Airbus ma fois ils apportent tout les ans beaucoup plus que Dassault a la balance commerciale de la France, et on est bien content de pouvoir obtenir des A330 MRTT et CASA a bon prix. La question c'est simplement de ne pas etre naif et faire en sorte que chacun prenne ses responsabilité si nouveau programme il y a. Si Airbus arrive a développer un excellent A350 qui répond au besoins des clients, pourquoi ne pourraient-ils pas faire de même pour nos armées ?
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  34. La prise en compte du prix des solutions est justifiée si tu as le choix si tu n'as pas le choix et qu'une solution est possible tu prends cette solution. Plutôt qu'un CASA ou un ATR je prendrais bien un Breguet 941 à la sauce technologique présente, quant au radar, la rénovation de l'ATL2 se fait avec un Radar AESA dérivé du RBE2, et sur cette base là on pourrait faire une antenne du type de celle de l'Erieye.
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  35. Je crois que le principe (de précaution) principal de la mise en oeuvre du concurrency, c'est qu'elle doit être inversement proportionnelle à la longueur du projet. Cela veut dire que l'on peut admettre un peu de concurrency pour des sous ensembles pas trop risqués, mais qu'il faut être très prudent dès qu'on a affaire à un projet long et complexe.
    2 points
  36. sur le programme F-35 encore plus (choix technologiques "disruptifs") ... tout comme pour les équipements essentiels du CVN-78 Ford constituant une rupture technologique majeure depuis 60 ans (EMALS AAG...) La concurency est une méthode de management industriel répondant à certains objectifs et qui s'accommode peut-être mal des ruptures technologiques majeures
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  37. L'audition récente du CEMAA laisse transparaître une ligne rouge qui ne sera pas franchie, celle de notre niveau technologique dans certains secteurs clés. Ces parties là seront sans aucun doute jalousement conservées et développées davantage, mais pour le reste la "fuite" hors des frontières est envisageable. Reste néanmoins à maîtriser le facteur risque. Laisser un partenaire entreprendre des choses qui le dépasse n'est pas le meilleurs moyen d'aboutir dans de bonnes conditions...
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  38. Juste pour le sourire, même si on ne sait plus s'il faut poster cela dans ce fil-ci ou le fil "Belgique": Sinon, sur le fond, Puigdemont lance de graves accusations : Suite: http://www.lesoir.be/123075/article/2017-11-07/puigdemont-accuse-madrid-davoir-planifie-une-vague-de-violence-qui-la-pousse
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  39. Et pour faire "oups" encore un peu plus fort ! L'USAF n'a pas transmis le jugement de Kelley au FBI ! Ce qui l'aurait empêché d'acheter une arme puisque pour violences conjugales il se serait retrouvé sur la liste des "félons". En effet il faut remplir un formulaire spécifique (le "4473") pour ce faire, garantissant que l'acheteur n'est pas sur la liste des personnes interdites d'achat d'armes. Et qu'on ne me sorte pas les fake news du genre "gun show loophole" (ça n'existe pas) ou celles relatives aux ventes privées de citoyen à citoyen, qui ne sont pas possibles dans tous les états, et pour lesquelles vendre une arme à un félon condamné est un crime fédéral ! Bref une ligne de budget de l'USAF va dans les prochaines années sûrement devoir être allouée pour dédommager les victimes. En tout cas, c'est un plaidoyer valide.
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  40. Son, CHALEUR et lumière...
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  41. Il va aussi falloir préciser ce qu'est exactement une flotte dronisée ou optionnellement pilotée histoire de ne pas laisser à chacun l'opportunité de l'interpréter comme il l'entend et d'en tirer des conclusions inévitablement à côté de la plaque. Dans l'absolu il y aura au moins un homme dans la boucle pour superviser chaque drone, qu'il soit piloté ou pas. Donc, déjà, l'argument salarial en prend un coup.
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  42. Bien sûr, mais çà c'était lorsqu'il était encore compris qu'il y aurait une compétition "large" de candidats (Boeing / LM / Eurofighter / DA et même Saab ...), donc oui compétition "très ouverte" à ce niveau et à ce moment. Ensuite ... Ensuite il y eu la lecture des détails de la RfGP par les intéressés (les spécialistes et forumeurs ne s'étaient pas encore vraiment penchés dessus) et les premiers constructeurs déclinèrent l'invitation au bal avant même le début de celui-ci, estimant (on l'a ensuite bien compris) la partition écrite en grandes lignes en faveur d'un instrument spécifique. Donc pas vraiment "ouverte" comme les invitations initiales pouvaient le laisser entendre justement ... La suite on l'a connait !
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  43. Négocier quoi? quels sont les arguments des entreprises allemandes pour justifier une maîtrise d'ouvrage d'un projet qui dépasse largement leurs compétences à l'heure actuelle?
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  44. On a eu des infos du genre dans une lettre de la CSC (syndicat chrétien) au gouvernement fédéral qui donnait les informations 1500 emplois en plus, 20 G EUR sur 20 ans que La Libre Belgique a révélé (derrière paywall mais le texte est dispo page 115). La répartition entre régions était mentionnée mais l'adjectif "équilibrée" était absent. Apparemment, c'était "Dassault nous confirme", ce qui tendrait à dire que la CSC a eu l'information directement de Dassault via des contacts entre les deux entités. Je n'ai cependant pas entendu parler d'un dossier déposé en ce sens auprès des autorités belges. Cela pourrait vouloir dire plusieurs choses: Le gouvernement a reçu le dossier et est en train de l'examiner avant de révéler son existence et son contenu aux parlementaires en commission. Le gouvernement et les parlementaires ont reçu le dossier et sont en train de l'étudier avant d'en discuter en commission. Le document n'a pas encore été envoyé et le gouvernement français attend un retour de Bruxelles avant d'envoyer les divers dossiers (techniques, politiques, industriels, etc.). La dernière commission date du 18 octobre et le post de @Bat du 25. Il est possible que nous n'ayons rien entendu en l'absence de compte rendu de commission entre la réception du dossier et maintenant. Je doute par ailleurs que ce dossier soit secret. Les retours industriels ne sont pas vraiment des éléments sensibles et tout le monde sait (ou peut savoir) quelles entreprises sont impliquées dans le Rafale en France. Compte tenu du contexte, les détails d'un tel dossier aurait déjà fait surface dans la presse. Entre le gvt français et DA peut-être mais pas de ce que reçoit le gvt belge. La procédure se veut ultra-transparente et tout ce qui concerne l'achat d'un nouvel appareil finirait par se savoir. Compte tenu de ce qu'on sait déjà avoir reçu (la fameuse lettre de trois pages) et ce qui est apparu dans la presse, on peut se dire que ça fait une sacrée portion d'info qui a été rendue publique. De plus, comme je le disais, il ne s'agit pas (pour ce volet), d'information particulièrement sensible.
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  45. Ceux qu'on avait fait avec les anglais ?
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  46. Retour à la réalité saoudienne - Encore un mort parmi les princes. Après le prince Mansour bin Muqrin, mort dans un accident d'hélicoptère survenant au moment où onze autres princes étaient arrêtés pour corruption suite aux travaux et aux enquêtes menées par une commission nommée quelques heures plus tôt, c'est maintenant le tour de Abdul Aziz bin Fahd, abattu le 6 novembre alors qu'il "résistait" à son arrestation. R.I.P. Quelqu'un qui avait des liens étroits avec le Saad Hariri qui vient de démissionner du poste de premier ministre du Liban, d'ailleurs, tiens... Ça fait trois autocrates déjantés dans des pays non totalement dénués de toute importance... Kim Jong Un, Recep Erdogan et Mohammed Ben Salman, en comptant par ordre de folie croissante. Ni Xi Jinping, ni Vladimir Poutine, ni Donald Trump ne comptent. Les deux premiers parce qu'ils ne sont pas déjantés, le troisième parce qu'il n'est pas un autocrate - Sorry, Mr President ! Bon, d'un autre côté, parmi ces trois pays qui ne sont pas gouvernés par des autocrates déjantés - nan, nan, j'insiste - y en a au moins deux qui ne sont vraiment pas dénués de toute importance... Vous ai-je dit qu'à la réflexion, je me suis dit que j'aime d'amour tous les Angela Merkel, Theresa May, Mariano Rajoy, Emmanuel Macron, Viktor Orban et les autres ? Ce n'est pas que je sois toujours d'accord il s'en faut de vraiment beaucoup. Ce n'est pas qu'ils ne soient pas tous sans grave défaut. Ce n'est pas qu'ils n'aient pas à l'occasion leurs grains de folie. Oui, ils sont tout cela. Mais quand on compare avec les autres !
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  47. Des fois, on se dit que ça ne peut pas être pire et qu'il n'y a plus moyen de faire le bazar. Et puis, en fait si : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/11/06/97001-20171106FILWWW00369-l-arabie-saoudite-accuse-le-liban-de-lui-avoir-declare-la-guerre.php Ils me fatiguent. Tous.
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