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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 30/04/2018 dans toutes les zones

  1. on n'est pas oubligé de choisir une forme de furtif classique, on peut s'inspirer du x wing avec des ailes mobiles, voilà un prototype pour développer l'idée :P
    7 points
  2. Sauf que les arguties anglaises n'ont aucun poids. C'est justement à partir du moment où la version navalisée de l'AFVG a été écartée par les politiques anglais qui préférèrent à la fois le Phantom pour la Fleet Air Arm (1964) et reniflèrent par la suite le F-111 pour la RAF, que les choses sont parties en cacahuète. Mais ça, le wiki des n'anglais se garde bien de le mentionner... Dassault a expérimenté du côté de l'aile à géométrie variable. Oui. Et alors? Dassault a aussi proposé une coopération (d'abord) à Ling Temco Vought sur le V-507 en 1967. Puis ensuite une coopération (bien plus tard en 1981) (acceptée par une lettre de Georges Skurla himself) à Northrop edit: il fallait bien sûr lire "Gruman", et pas "Northrop". Les deux (Marcel Dassault et Jack Northrop) s'estimaient cependant, mais c'est à Gruman que Dassault propose de coopérer en 1981 sur l'ACT92 ancêtre de l'ACX qui deviendra Rafale A). Coopération ensuite annulée quand le vieux Marcel a compris que les américains voulaient surtout connaître les petits secrets de fabrication de DA. Holala Dassault refuse les coopérations! ...ou pas! Aujourd'hui le même genre de trolls anglais accusent les français de ne "pas avoir assez soutenu le Jaguar" alors que la France et la GB en ont acheté peu ou prou le même nombre (202 en France 205 en GB) et argumentent que les français ont tué le potentiel du Jaguar et du Jaguar M (qui était un projet bancal) au profit de l'Etendard pour la MN et du Mirage F1 (qui était moins cher que le Jaguar) pour l'AdlA. C'est quand même un comble quand un pays avec qui tu fais une coopération théoriquement 50/50 A LA BASE (Jaguar essentiellement français dérivé du Bréguet Taon et AFVG essentiellement anglais) te reproche une fois qu'il apparait clairement que tu n'es qu'une option parmi d'autres (le tropisme anglais pour les armes américaines l'ayant démontré) de ne pas surpasser ta part du marché en achetant les 2 tiers d'une flotte d'avion ne correspondant ni à ton besoin ni à tes capacités financières. Désolé mais non, la "perfide Albion", ce n'est pas qu'un mythe. Le plus drôle? L'article du wiki mentionne: Soit (j'ai calculé) 53 million d'euros d'aujourd'hui. A l'échelle ACTUELLE d'un programme d'avion de combat, c'est UNE PAILLE. Et en plus ça s'est avéré faux par la suite puisque les études de l'AFVG (en partie françaises d'ailleurs j'ai fais un post là dessus qui parle du Vought V-507 et du Mirage G4/8) resserviront par la suite sur le Tornado. C'est donc du pur french bashing dans la grande tradition anglo-saxonne.
    5 points
  3. C'est mesquin :
    4 points
  4. Pour info, Airbus a un brevet pour une membrane réunissant les élevons et éliminant ainsi toute discontinuité. (eux aussii ont bossé sur des drones furtifs)
    4 points
  5. C'est un SAAB fan, donc logique. Quelqu'un parle suomi? Ce serait pour faire une version modernisée des articles de" ottawa citizen.
    4 points
  6. Je pense qu'il faut interpréter la chose différemment. ALIS centralise tout ce qui touche à l'exploitation des avions, de la préparation de mission à la logistique en passant par le suivi de l'entretien et de la maintenance. Sans ALIS il doit leur manquer un support pour faire le suivi à moyen/long terme de tous les équipements de l'avion, si bien qu'au bout de quelques temps ils finissent par ne plus très bien savoir où ils en sont, ce qui est potentiellement accidentogène. Donc vu sous cet angle (par analogie avec ce que j'ai pratiqué), il ne s'agit pas de connaître pendant combien de temps le F-35 "tiendrait" puisque techniquement rien ne le cloue au sol en dehors d'évènements aléatoires (pannes), mais plutôt de savoir pendant combien de temps il est exploitable à partir d'une situation maîtrisée sans risquer une catastrophe. S'il n'y a rien de documenté à ce sujet, ils sont alors effectivement dans un monde inconnu ce qui n'est jamais très rassurant. Ce ne serait pas le premier problème identifié. Il y a eu celui de l'encombrement excessif, mais aussi ceux concernant l'alimentation électrique et le refroidissement pendant l'exploitation. Il semblerait donc qu'ils n'aient pas encore réussi à concilier tous les paramètres.
    4 points
  7. http://psk.blog.24heures.ch/archive/2018/04/28/problemes-a-repetition-pour-le-premier-deploiement-du-f-35-865576.html
    4 points
  8. La commande en lacet peut s'obtenir par traînée asymétrique piloté par les CDVE ... c'est pas vraiment le souci. Le gros souci c'est la dérive ... ou la stabilité naturelle en lacet obtenue justement pas la mise en place d'une dérive sur l'avion. En gros le fait que quand on éloigne l'avion se sont axe en lacet, il revient naturellement sur son axe, et est donc défini comme stable sur cet axe. Évidement vu la taille des dérives ... on imagine bien que pour avoir de l'autorité - un couple de rappel suffisant moyennant un légère traînée induite - sur cet axe il faut des plan aérodynamique d'assez grande envergure... un système de contrôle en lacet par traînée asymétrique - en gros des frein en bout d'aile - devrait lui aussi être largement dimensionné ... Ici sur le B-2 ce sont les "double ailerons" qui freinent plus ou moins le bout d'une aile ou de l'autre pour faire tourner l'avion autour de laxe vertical. C'est pareil sur la Taranis et le X-47 ... mais avec des spoiler sous et sur les ailes. Par contre il ne semble pas y avoir de tels freins dédié et le freinage semble obtenu par pilotage a contre des élevons interne et externe.
    4 points
  9. Je voudrais bien lui balancer ça mais il m'a déjà banni...
    3 points
  10. Raisonnement boiteux. Un avion qui n'est pas "amélioré" régulièrement est un avion qui ne sert plus à grand chose. C'est pourquoi ce mode "roue libre" n'arrive qu'en fin de vie, lorsque le remplaçant est déjà bien implanté pour répondre à l'essentiel des besoins. Seuls les bloggers ne sont pas au courant
    3 points
  11. Graphiques sur les moyens engagés lors des frappes du 14 avril : https://cigeography.blogspot.fr/2018/04/blog-post.html une erreur : c'est la FREMM Languedoc et non la FREMM Auvergne qui a tiré les 3 MdCN soit 69 avions et 11 navires, quand on pense qu'un seul SSGN aura pu faire le même effet
    3 points
  12. J'avoue avoir quelques inquiétudes prospectives face à tous ces politiciens qui veulent faire avancer "l'Europe de la Défense" et l'idée d'une armée européenne en dépit du bon sens et des manifestes incompatibilités jusqu'au niveau le plus fondamental (intérêts géopolitiques, compromis fondamentaux au sein de chaque pays/consensus national sur le sujet, différences de vues et de priorités): édifier une armée, et surtout un ensemble complet de volonté et de stratégie "nationales" pan-européen, avec ses articulations concrètes (gestion des frontières et migrations, politique étrangère -et un front économique, financier et commercial unifié et affirmatif/actif qui va avec-, et bien sûr, armée -ce qui peut aussi impliquer le rapport à la conscription, patate chaude politique, qu'il s'agisse du sujet des réserves, d'une garde nationale ou d'une vraie conscription plus ou moins poussée), essentiellement par volonté de se défausser de ce rôle et de défalquer une partie des coûts sur le "niveau fédéral" en gestation, ça ne promet rien de bon. Le faire dans un cadre aussi faiblard et bancal que l'UE, unifié par bien peu, c'est garantir une usine à gaz inutile (sauf pour absorber des budgets et se faire des amis avec) et inemployable. Mais peut-être plus encore, ce qui me préoccupe prospectivement, c'est l'idée de créer l'organe avant la fonction: en somme, créer un outil en espérant qu'il donnera du sens à l'ensemble, en partie par idéologie (l'UE doit avancer.... Sans définir si elle le peut, ou ce qu'avancer veut dire dans ce contexte).... Ce qui revient à créer une armée ne rendant de comptes qu'à un organe supranational très partiellement démocratique et n'émanant pas d'une "volonté" nationale mais de 27 volontés nationales fragmentées et existant chacune dans leur propre logique. Ca sonne autoritariste? Bien, à mes oreilles aussi. C'est plus que mettre la charrue avant les boeufs, ce qui est "juste" inutile et très peu fonctionnel, c'est plus que brûler des étapes en oubliant pourquoi on court et pourquoi il faut passer par chaque point, c'est peut-être aussi changer de projet et se mettre sur une toute autre route.... Où on ne contrôle rien. Et qui ne convaincra pas des masses. Voire pourrait créer une ou des oppositions brutales.
    3 points
  13. Toute le monde comprend mais Trump ne comprend rien. Le constat après les séquences récentes, qu'il s'agisse de la visite de Macron, de Merkel, qu'il s'agisse de ses démêlés judiciaires ou des échanges avec la Chine ou les Corées, c'est qu'il est autiste, aux fraises, replié sur l'instinct et sensible au sens du vent. Aux abris. Ah là là ! Gibbs ! Enfin ! Tonton Erdogan et ses sbires affirment qu'il n'y a pas de français à Mambji le jour où tu dégottes encore de nouvelles photo, n'as-tu pas honte ?
    2 points
  14. S'ils font ça, on envoie l'huissier (la Guardia Civil) saisir Gibraltar et on envoie nos paras sur Jersey. Pour commencer.
    2 points
  15. Les Lords donnent au Parlement britannique le droit de bloquer le Brexit en l'absence d'accord http://www.lefigaro.fr/international/2018/04/30/01003-20180430ARTFIG00246-les-lords-donnent-au-parlement-britannique-le-droit-de-bloquer-le-brexit-en-l-absence-d-accord.php
    2 points
  16. En l'occurrence, dans ma phrase, "la" faisait référence à la chancellerie, évoquée juste avant .... Rien à voir avec sa bourgeoise.
    2 points
  17. A Kiev ce noel un panneau d'affichage sur 3 était à la gloire de l'armée, du patriotisme (les petits sur le trottoir), Tu devrais dire pour de tenter de détourner la population des vrais problèmes de ce pays, en autre la corruption massive et le détournement d'argent public bien plus important qu'avant sou Ianoukovich... Il y a aussi les lois mémorielles et les réécritures de l'histoire récente et plus lointaine. Malheureusement pour lui, ça ne prend pas. Heureusement pour lui que personne de valable ne puisse se présenter face à une telle puissance, et que l'opposition (organisée) a été décimée. On s'atternoit sur les purges du Pacha turc, en Ukraine c'est pas mieux, mais ça se fait sous le radar de nos médias.
    2 points
  18. Je ne sais pas, j'ai vu la thèse mais moi je suis généticien, hein...
    2 points
  19. http://www.deutschlandfunk.de/nord-stream-2-vor-baubeginn-gaspipeline-durch-die-ostsee.724.de.html?dram:article_id=415442 (12 avril 2018) Un gazoduc traversant la mer Baltique divise l'Europe D'ici fin 2019, le groupe énergétique russe Gazprom prévoit de poser un nouveau gazoduc à travers la mer Baltique vers l'Allemagne. Alors que les tuyaux sont déjà en cours de production, un conflit féroce fait rage au sein de l'UE au sujet du projet Nord Stream 2, qui ne concerne pas seulement le gaz, mais aussi la géopolitique. Le gazoduc parcourra 85 kilomètres à travers la mer Baltique allemande. Après l'autorisation de l'Autorité minière de Stralsund, cela a été également approuvé par l'Agence fédérale maritime et hydrographique à la fin du mois de mars. La Finlande a également approuvé la construction du gazoduc à travers ses eaux. L'achèvement des procédures d'approbation au Danemark, en Suède et en Russie est attendu dans les mois à venir. L'actionnaire majoritaire de la société de projet Nord Stream 2 est la société énergétique russe Gazprom. Nord Stream AG exploite un gazoduc entre la Russie et l'Allemagne depuis fin 2011. Nord Stream 2 doit se dérouler en grande partie en parallèle. Jusqu'à 55 milliards de mètres cubes de gaz naturel de Sibérie du Nord par an vont passer par ce gazoduc de Portovaya en Russie à Lubmin dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale en passant par la mer Baltique. Et de là, vers les réseaux gaziers européens. Le groupe énergétique français Engie, la British-Dutch Shell, OMV d'Autriche et les importateurs de gaz allemands Uniper et Wintershall-BASF contribuent conjointement à la moitié du financement du Nord Stream 2, et Gazprom a calculé que le coût total de la construction du gazoduc s'élève à 8 milliards d'euros. A leur service : l'ancien chancelier Gerhard Schröder. En Allemagne, la coopération avec la Russie dans le domaine du gaz naturel a jusqu'à présent été jugée positivement. L'accord dit de gazoduc a été conclu dès 1969. L'Allemagne a offert à l'Union soviétique des tubes d'acier de haute qualité pour la construction de son réseau de gazoducs. En retour, la grande puissance riche en matières premières et pauvre en devises étrangères, a accepté de payer les tuyaux d'acier avec du gaz naturel. Un accord, pour ainsi dire, par dessus le rideau de fer. Les Américains - les principaux opposants aux Soviétiques pendant la guerre froide - étaient strictement contre cela, se souvient Klaus von Dohnanyi, un homme politique du SPD de 89 ans. Jeune secrétaire d'État au ministère de l'économie, il a contribué à la création de cette affaire. "J'ai été témoin une fois, dans un tout petit cercle de conversation entre Willy Brandt et Nixon, de la manière dont une menace a été faite : ´Lorsque vous cherchez de nouveaux amis, alors vous devez savoir si vous pouvez garder vos anciens amis, etc. Eh bien, c'était assez lourd." Le gouvernement fédéral social-libéral de l'époque a finalement ignoré les menaces de Washington. Un jeu de poker géopolitique. Mais le commerce du gaz avec l'Union soviétique faisait partie de la politique de détente promue par le chancelier Willy Brandt. Lorsque l'Union soviétique s'est effondrée 20 ans plus tard, le gaz naturel russe a continué à circuler de façon fiable vers l'Allemagne. Il est également un fait que les réserves de gaz naturel en Allemagne, aux Pays-Bas et en Angleterre s'épuisent. En Norvège aussi, on s'attend à ce que la production annuelle maximale actuelle diminue bientôt. Avec une part de plus de 30 %, la Russie est déjà le plus grand fournisseur de gaz de l'Union européenne. Cette part pourrait continuer à croître à l'avenir avec Nord Stream 2. Mais ce n'est pas ce que tout le monde veut faire. Les États membres de l'Est de l'UE en particulier n'ont pas eu que de bonnes expériences avec la Russie en tant que fournisseur de gaz naturel. "Ce projet détruit la solidarité européenne", a averti un député polonais au Parlement européen. Un autre a demandé l'arrêt immédiat de la construction du Nord Stream 2. Et la Commission européenne de Bruxelles est également l'un des détracteurs du projet de gazoduc. Lorsque les pays baltes, anciennement membres de l'Union soviétique, ont décidé d'adhérer à l'Union européenne, la Russie a réagi par le biais de la facture de gaz : Gazprom a multiplié par six les prix du gaz naturel. Au lieu d'un "prix de l'amitié", la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie devaient maintenant payer les prix du marché. Et ceux-ci étaient également nettement plus élevés que ceux calculés par Gazprom en Allemagne. Cela a été perçu comme étant "politiquement motivé par Moscou" dans les pays concernés. L'économiste Roland Götz, quant à lui, parle de la conduite normale des affaires dans une économie de marché. Il est un observateur de longue date de la politique énergétique russe. "Dans les pays où le gaz naturel peut être acheté dans différentes directions, comme l'Allemagne, la Norvège, les Pays-Bas et l'Angleterre, le prix que Gazprom peut exiger est également bas, car il doit tenir compte de la concurrence. "Dans d'autres pays, comme les pays baltes ou l'Ukraine, qui sont approvisionnés exclusivement par la Russie, le prix est élevé." En Ukraine, par exemple, l'augmentation drastique des prix à partir de 2004 a conduit à des litiges en cours avec Gazprom en Russie. Celles-ci ont abouti à plusieurs interruptions d'approvisionnement, par exemple à l'hiver 2009 pendant deux semaines. De nombreux pays de l'UE ont également été touchés à l'époque, car ils étaient partiellement ou totalement approvisionnés par les pipelines de transit ukrainiens. On parlait même d'une "guerre du gaz". "Cela a conduit à un changement d'humeur au sein de la Commission européenne, où ces États ont également une influence relativement importante. On voit la question de l'énergie en ce qui concerne la Russie, surtout du point de vue de la sécurité - et, à mon avis, on exagère énormément". Cependant, la soi-disant "guerre du gaz" a entraîné une perte de confiance considérable vis à vis de la Russie. En outre, il y a eu l'intervention russe dans la Crimée ukrainienne en 2014. Entre-temps, des plans de précaution et d'urgence en cas de nouvelles défaillances de livraison ont été élaborés à Bruxelles. Et il a été décidé d'améliorer la connexion des pays d'Europe de l'Est aux réseaux de gaz de l'Ouest afin de réduire la dépendance à l'égard de la Russie. En décembre 2015, un gigantesque pétrolier s'est finalement amarré au port de la station balnéaire polonaise de Swinouscie. Le "Al Nuaman" : 315 mètres de long, 50 mètres de large. Leur cargaison : 122 000 tonnes de gaz naturel liquide, congelé à moins 162 degrés. Le gaz naturel liquéfié (GNL) provient du Qatar. Cet émirat arabe est le plus grand fournisseur mondial de GNL. Avec le soutien financier de Bruxelles, la Pologne a construit un terminal de gaz liquéfié. À Swinouscie, il peut maintenant être éteint, chauffé et injecté dans le réseau de gaz naturel polonais. La Lituanie, voisine de la Pologne, dispose déjà d'une installation flottante de stockage de GNL ancrée dans le port de Klaipeda. Kirsten Westphal de la Stiftung Wissenschaftung Wissenschaft und Politik estime que la crainte d'une dépendance au gaz par rapport à la Russie n'est pas fondée : "Ce n'est plus une réalité parce que nous avons un marché surabondant. Parce que, fondamentalement, d'autres sources sont accessibles très rapidement et avec souplesse. Ainsi, si des réductions de livraison étaient attendues de la Russie, nous aurions très rapidement la possibilité en Allemagne d'obtenir du gaz en Europe via les terminaux GNL ou en Norvège via les marchés". Il y a déjà 22 terminaux GNL le long des côtes européennes, et d'autres sont prévus. Dans un avenir proche, la Pologne et le Danemark ont également l'intention de construire un gazoduc appelé Baltic Pipeline, qui débarquera le gaz norvégien en Pologne et, avec le GNL congelé provenant de l'étranger, le transportera vers les pays de l'Est de l'UE et l'Ukraine. Les producteurs américains sont également très intéressés par l'exportation de gaz naturel vers l'Europe. Tout cela signifie pour Gazprom que la Russie doit faire face à une concurrence féroce au sein de l'UE. C'est une autre raison pour laquelle la société souhaite que Nord Stream 2 apporte encore plus de gaz sur le marché européen au coût le plus bas possible. C'est-à-dire directement à travers la mer Baltique. Et en contournant ainsi les pays de transit précédents - comme l'Ukraine et les frais de transit qui s'y trouvent. "Le nouveau gazoduc est le moyen le plus efficace et le plus respectueux de l'environnement pour fournir du gaz naturel russe à l'Europe ", a souligné Alexei Miller, PDG de Gazprom, dans une vidéo promotionnelle. Un argument qui peut difficilement être réfuté. Les opposants au nouveau gazoduc de la mer Baltique le savent aussi. Ceux-ci ne se trouvent pas seulement parmi les parlementaires de l'Europe de l'Est et la Commission de l'UE. Les Verts allemands sont également opposés au Nord Stream 2, de même que des politiciens spécialistes de politique étrangère de la CDU et certains sénateurs américains. C'est une affaire pour les Américains. La concurrence avec le gazoduc en provenance de Sibérie, fait du mal à son gaz de fracturation surgelé LNG. C'est aussi la véritable raison pour laquelle les États-Unis menacent de prendre des sanctions contre Nord Stream 2, selon le président adjoint du FDP, Wolfgang Kubicki. "Je pense que Nord Stream 2 est très intelligent parce qu'il assure une partie de notre approvisionnement en gaz. Et ici aussi, je dis que je peux comprendre que les sénateurs américains, au nombre de 39, qui viennent d'États producteurs de gaz de fracturation hydraulique fassent campagne pour que le gaz américain soit traité en Europe, mais je considère qu'il est injuste de combiner cela avec des attaques politiques et des sanctions politiques. Nous verrons que de la même façon que Nord Stream 1 ne nous a pas fait de mal, Nord Stream 2 ne nous fera pas non plus de mal". Cependant, la crainte de la domination du marché par les Russes n'est pas le seul motif des opposants. Ils critiquent également le fait que l'Ukraine va perdre l'importance qu'elle avait dans le transport du gaz naturel russe vers l'Ouest. L'économiste Roland Götz : "Nord-Stream 2 n'est pas construit pour la raison que les capacités de transit existantes en Ukraine ne sont plus suffisantes. C'est parce que l'on veut se substituer à elles." Le président ukrainien Petro Poroshenko a également exprimé cette préoccupation cette semaine. La chancelière allemande Angela Merkel l'a écouté attentivement. De plus, elle a également assuré à l'Ukraine un rôle de transit pour le gaz naturel russe à l'avenir. Le Comité Oriental de l'économie allemande a réagi nerveusement. Est-ce que Merkel impose soudainement des conditions pour la construction du pipeline ? Est-ce même le premier signe que le gouvernement allemand prend ses distances par rapport au projet ? Jusqu'à présent, elle a toujours insisté sur le fait que Nord Stream 2 est une décision commerciale des entreprises concernées. "Vous devez distinguer deux choses. La première est qu'il s'agit toujours de gaz russe, qu'il traverse l'Ukraine ou la mer Baltique. Il y a toujours une dépendance au gaz naturel russe. Mais c'est un revenu pour l'Ukraine, c'est d'une importance stratégique pour l'Ukraine, bien sûr." C'est pourquoi Nord Stream 2 n'existera que si l'on clarifie ce qu'il adviendra du rôle de l'Ukraine en tant que pays de transit. Ce pays gagne actuellement environ deux milliards de dollars par an pour le transit du gaz russe - une source importante de revenus pour l'Ukraine. Kirsten Westphal, de l'Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité, s'intéresse donc aussi aux intérêts occidentaux : "Nous voulons rapprocher l'Ukraine de l'Occident. Elle doit faire partie du marché européen de l'énergie. Il est important de maintenir ces liens d'un point de vue purement politique. Mais voilà les points d'interrogation : L'infrastructure à travers l'Ukraine est ancienne. C'est donc un réseau qui doit être adapté au nouveau marché." Des investissements qui s'élèveraient probablement à des milliards d'euros. Mais qui va payer pour cela ? Et qui peut alors forcer Gazprom à continuer d'utiliser cette route de transit à travers l'Ukraine ? Afin d'accroître la pression politique, certains acteurs soulèvent même la question de la guerre ou de la paix entre le nouvel oléoduc de la mer Baltique ou la poursuite du transit ukrainien : "Le contournement de l'Ukraine en tant que pays de transit pour les exportations de gaz n'a pas de raisons économiques. Il s'agit de l'objectif stratégique de M. Poutine pour jeter les bases d'une opération militaire globale contre l'Ukraine". Andriy Kobolyev, directeur de l'entreprise publique ukrainienne Naftogaz, a dressé ce tableau horrible à Bruxelles à la fin de l'année dernière. Le nouveau Premier ministre polonais Mateuz Morawiecki voit aussi Nord Stream 2 comme un déclencheur possible d'une "Grande guerre russo-ukrainienne". Il tente donc de forger une alliance au sein de l'Union européenne et avec les États-Unis contre le nouveau gazoduc. En novembre dernier, la Commission européenne a proposé d'étendre sa directive sur le marché intérieur - en vertu de laquelle les fournisseurs de gaz ne peuvent pas exploiter de gazoducs - aux gazoducs d'importation en provenance de pays tiers selon la procédure d'urgence. Beaucoup espèrent que cela rendra sans objet le projet Nord Stream 2 pour Gazprom et préservera le transit du gaz naturel à travers l'Ukraine. Mais cette initiative semble avoir échoué : le service juridique du Conseil des ministres de l'UE - comme on l'a appris en mars - a rejeté la demande de la Commission dans un avis juridique. Car le gazoduc de la mer Baltique est soumis à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, qui ne peut être abrogée par une réglementation du marché intérieur de l'UE. Un gazoduc comme instrument de la géopolitique occidentale ? Klaus von Dohnany le déconseille. Il y a près de 50 ans, le social-démocrate était impliqué dans la politique de détente entre l'Ouest et l'Est - à l'époque également grâce aux transactions de gaz naturel. "Je crois que nous serions mieux conseillés de renforcer les dépendances mutuelles afin de réaliser l'intégration avec l'économie russe, avec les marchés de vente russes en Europe de l'Ouest, etc. Au lieu de croire que si nous coupons notre cordon ombilical, nous rendrons cette Russie plus pacifique pour nous, nous la rendrons moins agressive et favoriserons ainsi la sécurité en Europe - je ne le pense pas. http://www.rp-online.de/wirtschaft/nord-stream-eu-sichert-ukraine-unterstuetzung-zu-aid-1.7519799 (17 avril 2018) Le ministre de l'économie Peter Altmaier et le commissaire européen à l'énergie Maros Sefcovic ont signalé leur soutien à l'Ukraine dans le débat sur le gazoduc Nord Stream II. M. Sefcovic a dit avoir beaucoup apprécié les dernières déclarations de la Chancelière Merkel sur le projet. Mme Merkel a également évoqué l'importance politique du gazoduc qui reliera la Russie à l'Allemagne par la mer Baltique. Jusqu'à présent, l'Allemagne avait principalement décrit ce projet comme un projet d'entreprises. Altmaier a dit qu'il s'agissait d'un projet privé dans un "contexte hautement politique". Il veut aussi protéger les intérêts légitimes de l'Ukraine. Nord Stream est un investissement important pour Uniper. http://www.sueddeutsche.de/panorama/klage-in-suedkorea-gerhard-schroeder-soll-seelische-qualen-verursacht-haben-1.3962460 (30 avril 2018) L'ex-mari de Soyeon Kim réclame 100.000.000 wons à Gerhard Schröder pour "supplice moral".
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  20. pas le CRAB mais un truc approchant
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  21. Accessoirement, les USA ont déjà construit et exploité un réacteur flottant ...vers 1970. Un petit réacteur de 10 MW, à quai dans la zone du canal de Panama. Pour ce qui est du délai interminable de construction du Lomonosov, je me souviens avoir lu quelque part qu'il s'agissait surtout de problèmes administratifs et financiers, plus que techniques. Retrouvé ici : il s'agissait du MH-1A. En fonction à Panama entre 1968 et 1976. http://armyengineerhistory.dodlive.mil/anpp/sturgis/ http://www.wmsym.org/archives/2002/Proceedings/44/168.pdf
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  22. En fait le concept est tout sauf nouveau. Et effectivement ça a plein d'avantage en terme de souplesse d'emploi. Ca peut servir à fournir de l'énergie à un pays qui ne dispose pas des compétences pour utiliser l'énergie nucléaire, ou même qui n'a pas "l'autorisation" de l'utiliser. Ces installations étant en complète autonomie, elles pourraient être opérées par du personnel étranger au pays. Notez qu'il existe aussi des installations sous-marines qui se poseraient au fond de l'eau, pour une sécurité renforcée contre les actes malveillants en provenance du pays hôte (risque terroriste). Bref, c'est vraiment une très bonne chose, ça permet d'apporter l'énergie (et pas que l'électricité, cf. déssalement d'eau de mer) là où elle peut être utile. Mais évidemment ça fait grincer les grincheux...
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  23. Les tentatives de mise en pratique de la théorie de la modularité des navires ont toutes été des échecs jusqu'à présent : LCS et des corvette norvégienne (je crois). Finalement, les modules sont à poste fixe.Le développement du logiciel du système de combat s'est avéré être une boucherie (problème de stabilité, complexité de connexion des modules, difficultés de développement). La mise en œuvre des modules est ardue (impossible de créer un esprit d'équipage quand la part des spécialistes est trop importante -donc baisse de capacité militaire-, commandement qui ne connait pas les capacités -forces et faiblesse- de ses hommes et de son navire). En quoi cette fois-ci serait différente?
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  24. ^ Neuron. C'est, il semble, cette formule aérodynamique (que tu cites) développée par Dassault qui permet de s'affranchir d'une envergure trop importante à l'image des productions US sur le principe. Mais quoi qu'il en soit, cela ne permet pas pour autant à l'appareil d'afficher, par exemple, la capacité d'exécuter un déclenché dans les règles de l'art ... Je veux dire par là qu'il ne faut pas attendre, à ce jour, des capacités de manoeuvrabilité de ce type de formule aéro à l'égal de ce que peux afficher un chasseur contemporain pourvu d'une ou deux dérives. Après, le but recherché n'est pas le même non plus. Je dis çà pour répondre à la question de @Born to sail
    2 points
  25. La marine algérienne se dote du missile supersonique chinois CX-1 ? http://www.eastpendulum.com/la-marine-algerienne-se-dote-du-missile-supersonique-chinois-cx-1 Henri K.
    2 points
  26. Tu parles pour "virer" : un élevon est la gouverne placée sur chaque bord de fuite d'une aile delta (souvant nommé aileron par erreur) conjuguant l' action de gouverne de tangage (volet de profondeur) à celle de roulis (aileron). Donc tu peux virer, mais sans dérive il te manque donc la commande de lacet. Avec des CdVE poussées, tu peux compenser partiellement ce manque de gouverne, et obtenir un gain "relatif" de lacet (combiné aussi avec la gestion des gaz), mais tu n'auras jamais les capacités de manoeuvrabilité d'un chasseur, en tous cas à ce jour. A ce jour oui ....
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  27. L’Algérie muscle sa défense côtière avec un missile supersonique chinois Il semble finalement que la marine algérienne ait fait son choix pour le remplacement des Styx de défense côtières. Après presque une décennie d’études et de négociations le choix se serait porté sur le missile longue portée hypersonique chinois CX-1. Pendant longtemps la piste de la marine était le système de missiles russe bastion qui se base sur le missile Yakhont. Jugé trop cher il fut question de le remplacer par le Bale-E, moins cher, plus standard car basé sur le missile KH35 déjà dans l’armée algérienne, mais subsonique et ayant une portée moindre que celle du Bastion. C’est le site du Ministère de la Défense Nationale qui a montré la visite du secrétaire général de la société chinoise ALIT qui produit ce système et qui a remis une maquette commémorative au chef d’état-major des Forces Navale, le Général-Major BENMEDDAH Mahfoud, le 26 avril dernier. Le CX-1 affiche sur le papier des performances beaucoup plus grandes que le Yakhont ou le Brahmos, actuellement leaders dans leur catégorie sur le marché export. Charge : 280 Kg Vitesse : Mach 3 à 17 000 m Moteur : Ramjet Portée: 40 à 280 Km Trois régiments de défense côtière sont actuellement en service en Algérie, il est donc naturel que cette acquisition concernera au minimum trois régiments. https://www.menadefense.net/non-classe-fr/lalgerie-muscle-sa-defense-cotiere/
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  28. Çà ne vous rappelle rien ? Les voilures des Antoinette et autres Blériot !! Çà c'était de "l'intégration poussée" d'ailerons et autres élevons !! Comme quoi tout se réinvente, quelque part ... Canards, oies, rapaces, pigeons ... Tout ce que tu veux !
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  29. Pour étayer : http://www.atlantico.fr/decryptage/cette-arme-nucleaire-destruction-massive-russe-qui-pourrait-declencher-tsunamis-90m-hauteur-jean-sylvestre-mongrenier-3377213.html
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  30. C'est juste encore une dépense de plusieurs milliards pour sauver la face car cela faisait parti de ses promesses "qui font de droite" pour en compenser d'autres "qui font de gauche". On aura donc droit à un service militaire (c'est promis dans le programme donc c'est acté) mais un truc inutile et creux car cela coûte une blinde sinon. AMHA, il serait plus utile d'avoir quelque chose en continue à l'école depuis la sixième à raison de quelques jours par an avec enseignement civique et sportif ... La structure existe déjà, il suffit de prévoir des modules thématiques à ajouter en histoire, géographie, français et en EPS et quelques intervenants extérieurs ou sorties vers des portes ouvertes chez les militaires.
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  31. C'est plus de travail de FS que de clandestins ça ... ... Après si tu veux introduire des clandestins sous couvert de militaires français ça peut le faire aussi ... mais c'est pas forcement le levier le plus discret.
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  32. Nimbée d'une aura de prestige et de mystère, la Légion étrangère est redoutée des ennemis de la France et parfois enviée par ses alliés. Son mode de fonctionnement est unique : elle recrute des hommes venus du monde entier pour servir la France, un pays qui n'est pas le leur. Les légionnaires apprennent à se battre, à vivre ensemble, à faire corps. Qui sont ces hommes et qu’est-ce qui les anime ? Nos reporters ont partagé le quotidien d'une compagnie de la Légion en opération au Mali.
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  33. C'était une note d'humour noir à propos de cette fascinante courbe de progression.
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  34. Même si j'ai pas trop de religion sur la question, il faut quand même reconnaître que si la possession généralisé d'armes avaient du sens dans des sociétés agraires et les démocraties villageoises où les fermiers/villageois étaient relativement isolés et où le contrôle communautaire très fort empêchait de faire n'importe quoi ; aujourd'hui c'est assez anachronique.
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  35. Juste pour le raisonnement j'aimerais dire ceci : on sait que seul 3 sites ont été visé parce qu'on nous la dit. Mais rien ne prouve que ce soit vrai. Je ne dis pas que cela ne l'est pas mais le "les cibles visés ont été détruit" repose là dessus. La vérité est qu'on en sait rien. Donc il est possible que des cibles visés n'aient pas été atteintes mais que n'ayant pas été atteinte on ne les a pas déclarer comme étant des cibles. On a aucun moyen de le savoir.
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  36. Faut voir le MKI version dont est dérivé directement le MKA, qui est d'ailleurs dans la nomenclature algérienne désigné MKI(A) avec quelques modifs, notamment l'absence de système EW et de pod israéliens. Le radar c'est un PESA, la BARS N011M MK3 (le même que le MKI), il voit loin et peut traité de souvenir jusqu'à 8 cibles en air/air sur les mode BVR classiques TWS sur environ 100 bornes pour une cible de la taille d'un chasseur. Après pour ce qui est des capacité EW, on a eu récemment la confirmation du SAP-518 en bout d'aile. Probablement qu'il est possible qu'il y ait le SAP 14 en config Wild Weasel vu la présence dans l'arsenal du Kh-31P. A l'heure actuelle l'avionique permet de traiter les données fournies par le radar de manière autonome. Le situation awarness doit ête pas mal vu la présence d'un wizzo qui a la charge de traiter l'info. Après faut voir comment le vecteur est intégré dans le dispositif de l'AAF et les limites imposées par le système de commandement (dont je ne sais rien)
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  37. un mirage 2000 a bien perdu une bombe d'exercice qui est tombé sur une usine il y a 2 semaines environ....
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  38. ? bof. Le programme est tellement engagé qu'il ne sera pas clos juste par ca. Ceux qui s'y sont engagés devront juste ronger leur frein... une trentaine d'année!
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  39. installer un rival a Erdogan? ouh la .... c'est du lourd. Y a des fois y aurait fallu le faire ! (cf Adolphe, Joseph, Pol...)
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  40. Le X32 sous cette forme n'aurait jamais vu le jour. La cause, des performances aux basses vitesses trop faibles, obligeant Boeing à revoir de fond en comble la configuration aérodynamique en passant d'un avion à aile delta à un avion à aile en flèche et empennage classique. Ce problème n'est pas mineur. Outre le fait de revoir considérablement la conception de l'avion, les bénéfices que lui procurait son aile delta notamment en emport de carburant, taux de roulis et manoeuvrabilité sous certaines condtions ont été annulées. ça a accouché d'un avion dont les choix de conception ne relèvent pas de compromis décidés, mais imposés. Du coup l'avion a accusé beaucoup plus de retard dans sa conception que le X35. Sans donné de réponse ou de crédit à tous ceux qui l'ont appelé le X Uggly, cette erreur de conception l'a enterré.
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  41. "I need your clothes, your boots and your motorcycle"
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  42. A noter que l'industrie automobile allemande garda des liens forts avec d'anciens nazis et criminels de guerre. Joachim Peiper, célèbre pour le massacre de Baugnez, travailla pour Porsche dans la division technique et représentera ensuite la firme dans des expositions automobiles. Il sera même chargé de l'exportation des voitures vers les Etats-Unis. Il avait même failli atteindre un poste de direction, mais les syndicats s'y sont opposés.
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  43. Le F1, même motorisé M53, ne faisait pas vraiment le poids face au F16. Il n'avait pour lui que la possibilité de tirer des missiles AA moyenne (très moyenne) portée. Il eut fallu que Dassault ait sorti son M2000 qcq années plus tôt, et là le match aurait été équilibré voir plus.
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  44. Je suis pour ma part assez d'accord avec la position de @g4lly Les petites nations européennes ont été le jouet des puissances hégémoniques continentales (russe, allemande/prussienne, ...) pendant tout le 19ème et le début du 20ème siècle. Les mécanismes d'alliance avec d'autres puissances européennes (comme la France) pour "faire l'équilibre" ont été à l'origine des deux guerres mondiales qui ont dévasté le continent. Les neutralités affichées (ex : Belgique) ou les efforts d'armement nationaux n'ont valu grand chose face aux volontés d'invasion des grands pays. La leçon a été apprise... L'approche actuelle (un "grand frère" extérieur à l'Europe) est donc très rationnelle, surtout si ce garant extérieur est suffisamment puissant pour dissuader la Russie (dernière puissance non alignée potentiellement menaçante) de faire jouer ses muscles. Le système garanti l'intégralité territoriale des petites nations, assure l'absence de tout conflit intra-européen et permet de tirer les dividendes de la paix. Culturellement, la France et la Grande Bretagne ont un logiciel un peu différent car ces nos pays ont cherché à maintenir leur rang de grande puissance, en gardant une autonomie stratégique partielle vis à vis des US et une capacité expéditionnaire autonome. Cela fait que l'on voit les choses sous un angle différent. Mais si on se met dans les baskets d'un autrichien, d'un tchèque, d'un slovène ou d'un lituanien, c'est vite vu... Il vaut mieux accepter de son plein gré une certaine forme de vassalité. C'est une forme de renoncement pour moi, un renoncement à souveraineté pleine et entière. Un moindre mal librement accepté. Un deal un peu dangereux, comme à chaque fois que l'on met son destin dans les mains d'un tiers.
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  45. Tu sais, si tu n'as rien à dire, il y a toujours l'option de ne rien dire. Je t'assure, ça ne te coûte rien et ça t'évite de passer encore plus pour une baltringue.
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  46. Si on avait dû attendre un consensus européen sur les opérations au Mali et en Centrafrique il y aurait eu 3000 européens otages des djihadistes malien à Bamako et un génocide « à la rwandaise » à Bangui... Tu me diras du coup dans les deux cas on n’aurait plus pu / eu besoin d’intervenir en urgence et on aurait eu tout le temps de discuter de la couleur des patchs d’épaule, c’est pas faux. Pour éviter le premier, le capitaine Boiteux a donné sa vie aux commandes de sa gazelle pour arrêter les colonnes de pickup qui déferlaient vers le sud avec l’assurance que les européens n’inteviendraient pas puisque depuis six mois ils ne prenaient aucune décision sur l’aide à apporter au Mali pour reprendre le contrôle de Tombouctou et du Nord. Pour éviter le deuxième, les 1ere classe Vokaer et Le Quinio ont donné la leur dans des combats à courte portée avec des miliciens armés cherchant à s’en prendre à des civils. Les violences, avec des morts civils, déjà entamées n’ont cessées qu’à l’arrivée sur le terrain des troupes françaises. Parler d’ « aventures françaises » pour ces deux opérations qui ont eu comme but premier la sauvegarde immédiate des populations civiles est particulièrement mal venu...
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