Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Classement

Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 29/05/2018 dans toutes les zones

  1. C'est maintenant officiel: le WE de sortie de Solo est considéré comme un bananage. Une première historique, pressentie par certains au vu de l'évolution narrative et publicitaire de la franchise SW depuis la reprise de Lucasfilm (c'est débattable, évidemment): quelqu'un est arrivé à ne pas performer avec un film Star Wars. Le film a récolté 86 millions de dollars de jeudi soir à dimanche soir sur le marché dit "domestique" (USA + Canada), et 103 millions sur les 4 premiers jours (ce lundi était férié aux USA), contre des prévisions initiales de 170 millions, ramenées à 150 millions il y a 2 semaines, puis à 125, puis 115 la semaine dernière (pour les 3 jours de WE "normal": c'est l'unité de compte des démarrages de film, du jeudi soir au dimanche soir). Et là, 86. Le film a par ailleurs aussi sous-performé à l'étranger, alors qu'il ouvrait simultanément sur quasiment tous ses marchés putatifs, Chine comprise (démarrage minable en Chine): 65 millions mondialement. Donc un total de 148 millions pour le WE de démarrage, qui sera de loin le meilleur moment. On a même vu une forte décrue des entrées (plus de 25%) entre vendredi et samedi, et entre dimanche et lundi. Et là, on peut voir la faiblesse des indicateurs auxquels on cherche à se référer: autant rotten tomatoes et metacritic que les scores d'audience montrent leurs "faiblesses" face aux départements marketing des studios, parce que la réalité qu'ils présentent tend à être assez éloignée de celle constatées au sol (on sait par exemple que rotten tomatoes "harmonise" les scores des audiences en ne comptabilisant pas les notes basses). Les scores des critiques sont, on le sait depuis un bail, totalement déconnectés des goûts du public, et bien souvent, de tout essai d'évaluation sincère de la valeur d'un film: les intérêts et moyens des studios, encore plus que les orientations désormais très idéologiques et politiques de ces rubriques, dominent les tendances. Et là.... Oups. Il est assez amusant de voir ce qui se passe dans les fanbases de telles franchises à fidélité longue: beaucoup tendent à s'organiser, via les médias sociaux, de façon assez spontanée, en véritables communautés de goûts et exutoires, constituant de fait des quasi syndicats de consommateurs, une première dans l'histoire du cinéma, quand les critiques (même beaucoup de pros et semi-pros online, non liés à de grandes parutions) ne parviennent plus à être des chefs de file de certains goûts et tendance, ou à refléter les satisfactions et mécontentements d'un public qu'ils ont perdu. Quoiqu'il en soit, Solo a coûté 250 millions à produire, peut-être jusqu'à 300 millions (vu que Ron Howard a reshooté 80% du bouzin), et la promo a coûté entre 60 et 100% de ce budget en plus, soit au bas mot un investissement de 400 millions, peut-être 500 (voire plus; ne comptez pas le savoir de sitôt... C'est secret défense). Ce qui veut dire un seuil de rentabilité à au moins 800 millions en salle, sans doute autour de 850, voire même plus. Et ce à un moment où les revenus ancillaires de la franchise sont en chute libre (jouets et merchandising, jeux vidéos...). On voit depuis vendredi Lucasfilm et Disney en mode damage control plutôt hystérique, en train de faire le spin: "c'est le n°1 du WE" (Deadpool en 2ème semaine, a été battu.... De très peu), "le plus fort démarrage pour un Memorial Day WE" (c'est le jour de célébration des vétérans et morts au combat), "c'est pas une bonne période pour lancer un blockbuster" (Avengers et Deadpool ont pas vu le mal) et, mon préféré..... "Il y a une fatigue Star Wars, si tôt après l'épisode VIII" (faudra alors m'expliquer comment Marvel fait marcher 3 titres par an au top niveau).... Il y a une fatigue SW c'est sûr. Mais pas à cause de SW. Faudrait plutôt regarder du côté de ceux qui gèrent la franchise et sa ligne narrative ces temps-ci. #danlecul Pour rappel, outre les milliards immobilisés pour produire et vendre les films actuellement dans la file d'attente et les 4 milliards et quelques d'investissement initial pour Lucasfilm, il y a plus de 2 milliards investis dans des annexes SW (des parcs à part entière) à ses parcs de loisir (et plus encore avec toutes les attractions SW "isolées" dans les parcs et dans certaines villes), et des sommes considérables pour d'autres investissements (jeux vidéos....). Si la marque est réellement endommagée, et que la direction persiste dans les choix déjà réalisés (qui vont encore porter pour quelques temps, quoiqu'ils fassent), ça peut commencer à poser problèmes à Disney (qui ne réfléchit pas à ces choses juste pour un film foiré, évidemment). Les milliards, ça file vite.
    7 points
  2. Messieurs ! Arrêtez de faire vos marxistes ou je JURE sur la tombe de Hegel et tout les dialecticiens depuis Zénon, de poster une conférence de Lacan pour vous apprendre la vie !! C'est vraiment ce que vous voulez ? Vous voulez vraiment qu'on en viennent à ce genre d'extrémité ?!
    5 points
  3. http://premium.lefigaro.fr/societes/2018/05/28/20005-20180528ARTFIG00341-serge-dassault-l-epopee-industrielle-d-un-heritier-batisseur.php DISPARITION - Le chef d'entreprise a succédé en 1986 à son père, Marcel, véritable légende de l'industrie française. En 32 ans, il a développé et fait prospérer le groupe aéronautique familial, constructeur de l'avion de combat Rafale, en conservant jalousement son indépendance. À la tête d'une des dynasties les plus fortunées de France, Serge Dassault laisse derrière lui un groupe solide, présent dans l'aéronautique et la défense avec Dassault Aviation et Thales, les logiciels de conception sur ordinateur pour l'industrie avec Dassault Systèmes, les médias avec Le Figaro, ainsi que des participations industrielles. Sans oublier un important patrimoine immobilier, dont le fleuron est l'ancienne demeure du duc de Morny, sise au rond-point des Champs-Élysées-Marcel Dassault à Paris, ainsi que des vignobles, avec notamment un grand cru de saint-émilion, Château Dassault. Et enfin, une magnifique collection de tableaux: des Renoir, Boudin, Sisley, Utrillo et autres Greuze. Une passion qui a fait d'Artcurial, une des filiales du groupe, la première maison française de vente aux enchères d'œuvres d'art. Aux commandes du puissant et influent holding familial Groupe industriel Marcel Dassault (GIMD), Serge Dassault a réalisé un sans-faute pour valoriser un groupe dont la valeur a plus que quintuplé sous sa présidence. En trente-deux ans, il a transformé l'entreprise familiale en difficulté, dont il avait pris la tête en 1986, en un empire diversifié. L'héritier, devenu l'un des hommes les plus riches du monde avec une fortune estimée par le magazine Forbes à 16 milliards de dollars, s'est révélé un bâtisseur. Conquérir un à un tous ses galons...
    5 points
  4. Le président de la république ne peut pas évaluer les lignes politiques, il est seulement un garant de la Constitution. Même s'ils le voulaient, ce n'était pas à lui de l'évaluer, et si la sortie de l'Euro n'était pas dans le programme et il a refusé Savona seulement pour une opinion est doublement irrituale. Di Maio dit qu'il a fait deux noms alternatifs à Mattarella, mais que ceux-ci ont été rejetés parce qu'ils etaient trop anti-Allemagne et anti-UE, Mattarella dit qu'aucun autre nom n'a été proposé. quelqu'un dit que Mattarella a proposé un nom, la personne concernée (Giorgetti un politicien de la Lega) dit que son nom n'a jamais été fait. Le président peut refuser un nom pour incapacité, pour «indignité», ou pour d'autres raisons, mais pas parce qu'il n'aime pas les idées du probable ministre. Une plus grande liberté lui est accordée dans le cas du ministre de la Justice et du ministre de la Défense puisque le président de la République est le chef des forces armées et président du Conseil supérieur de la magistrature.
    4 points
  5. Pas tout à fait le point de vue allemand, mais plutôt d'un allemand influent et qui n'en est pas à son coup d'essai. Je ne suis pas sûr que l'on traîne dans la vie politique française actuelle un membre qui ait autant de casseroles à son actif. Il nous a fait quelques sorties remarquables, semblant regretter que l'Allemagne soit entouré de pays amis... car il n'est alors plus possible d'espérer une guerre et donc une après-guerre pour traiter plus facilement les questions de retraites et de dettes publiques... On notera au passage, à travers cette formulation du problème, que l'origine de la guerre puisse davantage résider dans la posture des pays voisins, amis et non plus ennemis, que dans celle de son propre pays. Il avait par ailleurs dédouané quelque peu l'un des anciens ministres du Baden Württemberg pour son passé de juge au service du régime nazi durant les belles années... Il s'était également insurgé contre le fait que la micro-région wallonne (sic) puisse s'opposer au CETA et ainsi priver l'UE entière d'une avancée. C'est une injure faite à l'union européenne que d'avoir placé cet homme à un tel poste.
    3 points
  6. Gagner du temps, c'est également une autre façon de laisser les marchés se livrer à leur exercice de pression habituelle. En effet, les taux d'intérêt italiens commencent à remonter et l'offensive va avoir lieu sur la catastrophe que serait une sortie de l'Euro, l'explosion de la dette etc, afin d'apeurer le citoyen qu'on prendra par la voie du petit épargnant (sans lui dire que ce système condamne de toute façon ses économies, soit parce que la prochaine crise financière en gestation va cette fois-ci les lui prendre, soit parce que sans boulot et c'est ce qui lui pend au nez, ses économies ne dureront pas longtemps). L'orthodoxie espère sans doute remettre l'électeur sur le droit chemin (de la soumission) et éviter un défaut qui mettrait à bas tout son beau système de rente. Pourtant non, les marchés n'ont pas toujours raison. Il fut un temps ou après une énième gabegie, dans les années trente, on leur a mis la corde au cou, et pas par des bolcheviques. Et cela a donné une période de stabilité remarquable, avec réduction des inégalités et progression des revenus des classes populaires et moyennes. S'il a été mis fin à l'étalon or, ce n'est pas pour financer la retraite des oisifs, c'est à la fois pour permettre aux Etats-Unis d'enclencher le turbo face à l'URSS et les différents conflits indirects qui les opposaient, et pour satisfaire en même temps les désirs spéculatifs des pauvres riches réduits à partager un peu leur profit avec la plèbe, scandale qui ne pouvait quand même pas continuer indéfiniment (il est bien évident que les choses étaient un peu plus complexes, mais la tendance était bien celle-ci). Il ne faut donc pas oublier que ce sont eux avant tout qui ont bénéficié de la libéralisation des marchés financiers (et du commerce) qui nous plombe d'une crise tous les cinq ans depuis en moyenne et sert de prétexte au rabotage continu de tout ce qui fait une société d'équilibre, durable. Certes c'est souvent avec la complicité d'une bonne part de citoyens la tête dans le guidon, individualistes, qui pourtant vote la plupart du temps contre ses intérêts. Mais parfois, c'est carrément contre sa volonté. Personnellement, je n'ai pas d'affinités avec le mouvement 5étoiles qui mange un peu à tous les râteliers et qui présente un gros défaut de cohérence, le moindre n'étant pas de s'allier avec un parti d'extrême-droite, et la Lega en est clairement un. Mais cette énième manoeuvre de l'orthodoxie pour contredire un vote qui ne lui convient pas, alors que nous fêtons aujourd'hui le 13 anniversaire du vote non au sujet du TCE, est un peu la goutte d'eau... Un système politique qui ne permet plus à la diversité de l'offre politique de s'exprimer, y compris quand elle a réuni une majorité de vote ne peut plus être appelé démocratie. J'ai donc un peu de mal à qualifier de raisonnables des gens qui, sous prétexte de préserver l'équilibre du monde, en fait l'économie néolibérale, qu'ils associent plus ou moins hypocritement ou sincèrement avec la démocratie, la remettre en cause par leurs décisions. Faites ce que je dis, pas ce que je fais...
    3 points
  7. Un autre article du Monde, que je trouve plus explicatif et moins fermé que celui du Libé. https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/05/28/en-italie-la-culture-du-compromis-a-disparu-au-profit-d-une-culture-de-l-affrontement_5306025_3214.html J'en retiens 4 points (à confirmer par les connaisseurs du contexte italien actuel): Selon le correspondant du Monde: La sortie de l'Euro n'était pas dans le programme électoral et / ou dans le programme de la coalition. (d'où la remarque du président sur l'absence de mandat électoral sur ce point) il y avait d'autres candidats acceptables, aussi "alter", plus jeunes, critiques du système (et de la même pensée que Salvini, le candidat rejeté). Le président aurait été prêt à accepter le reste du gouvernement, sauf Salvini, le ministre de l'économie. Dans les cas passés, la coutume aurait été de changer le candidat ministre, et de gouverner quand même. La ligue du Nord aurait préféré provoquer la crise actuelle, par intérêt tactique. Et vu les commentaires du coin, visiblement, ça semble marcher
    3 points
  8. Et c'est donc en le méprisant ... en ignorant son vote ... que tu penses le rendre meilleur? A moins que tu ne penses au qu'a le tuer d'une autre manière? Cette personne que tu méprises il va falloir vivre avec pendant encore des décennie ... ce que tu lui fais subir aujourd'hui aura forcément des conséquence demain et après demain ... une forme de cycle bourreau victime qui en général a force d'injustice ressentie aboutie sur des drames.
    3 points
  9. ça veut dire quoi pour ou contre l'UE ? Cette Europe complaisante avec la finance m'insupporte - donc je serais plutot 5 étoiles et même plus ... pour autant je suis profondément Européen - fusionnel même ..... pour être plus fort dans ce monde mais pas celle qu'on nous vend actuellement pas ce machin. Tout ça c'est à relativiser. En tout cas Bruxelles à des œillères et des grosses bien opaques. A part couiner à chaque élection , rien ne change... Merkel & co semblent être complétement dépassés, figés dans leur entêtement, ils accompagnent l'enterrement de l'UE. Quant à l'article c'est du Libé .... on est facho ou coco dés qu'on est pas d'en la ligne de Solférino....j'espere qu'ils se rappellent à Libé où les a menés leurs certitudes.... la vente de Solférino. L'UE et le PS au final c'est un peu la même arrogance et les même certitudes .... le même aveuglement et le même destin à savoir ?
    3 points
  10. grosso modo si on est pas pour cette Europe qui fait pour les riches (premier de cordées) et les banques tout en se vendant aux chinois et aux US et aux Saoud c'est qu'on est anti-européen, Euro-septique et même fasciste .... on est un" gros con" qui ne comprend rien au monde de nos jour, un ringard largué.... c'est ça ?
    3 points
  11. Il pense pouvoir éviter de nouvelles élections et travailler avec l'actuelle majorité, quand il dit encore "se réserver" cette prérogative ? Impossible de savoir ce qu'il se passe en coulisses entre les mouvements populistes et la présidence, mais ça semble douteux. Ce serait une porte de sortie commode si c'était possible, mais l'annonce potentielle de l'arrivée de "Mr Ciseaux" à la tête d'un gouvernement technique a eu son effet là où il devait l'avoir (marchés financiers, Bruxelles, Berlin); se dépatouiller de ce geste porte ses propres problèmes. Je ne connais pas assez la procédure italienne, mais il semble que la proposition de juger le président pour "haute trahison" (traduction: confrontation politique) ne peut pas aller loin, malgré la majorité absolue des 2 mouvements au parlement. Le jugement rendu ne peut déboucher que sur une mise en accusation devant la Cour Constitutionnelle (qui elle, n'est PAS populiste), donc essentiellement, ils ne peuvent que lui taper sur les doigts, sur le plan concret, et créer une atmosphère politique encore plus polarisée, sur le plan de l'image. Rien de plus. En revanche, s'il y a élections en septembre-octobre (je ne connais pas les délais recommandés par la constitution) et qu'ils re-gagnent, la carrière du président est finie, et soit il s'écrasera et nommera qui Lega et M5S veulent (s'il aime bien vivre au Quirinal), soit il sera remplacé par un élu populiste, ce qui doit foutre les jetons à l'establishment italien et aux élites européennes. J'ai un copain assez connaisseur qui panique beaucoup plus sur le sujet que moi, arguant que là, c'est le principe même de l'UE qui se joue en Italie: l'Allemagne ne lâchera jamais du lest sur les aspects économiques/financiers/monétaires, et si elle veut jouer sur les sujet des migrants (un moyen d'enfoncer un coin entre Lega et M5S), elle va devoir aller à l'épreuve de force directe avec les pays d'Europe centrale/orientale pour avoir quelque chose à lâcher aux Italiens, ce qui veut dire des menaces directes sur les fonds structurels et l'accès au marché et aux financements allemands (pour leur faire accepter des migrants actuellement en Italie... Plus ceux qui vont arriver cet été). En soi, dans ce scénario, c'est l'Europe autoritaire à nu. D'autant plus ironique quand on voit la réalité de la "vertueuse" situation financière allemande: les actions de la Deutsche Bank sont maintenant des junk bonds (et la faillite pourrait arriver bientôt), la masse de dette publique allemande planquée dans des institutions "non maastrichiennes" (cad les banques des länders et quelques autres structures... L'équivalent étatique du hors bilan) atteint des sommets... Mais l'Allemagne ne cède pas et condamne moralement les autres. Et là, on en est au point de divergences d'intérêts qui force des confrontations de plus en plus directes, avec des menaces de plus en plus brutales et des méthodes toujours plus autoritaires. Je pense qu'il exagère (le copain), mais je ne sais pas trop sur quel pied danser. Faudrait arriver à mesurer les espérances électorales des deux partis populistes en cas de nouvelle élection, la continuité de leur capacité de mobilisation.... Là, le président italien essaie juste de gagner du temps, rien d'autre: il espère que quelque chose va arriver pour changer la donne, que les mille et une tactiques des partis traditionnels (que j'ai évoquées plus haut) rogneront/handicapperont suffisamment M5S et Lega pour les empêcher de conserver un avantage absolu en sièges et dans l'opinion, que les délais (2ème élection en un an) limiteront la participation (renforçant proportionnellement le vote des plus aisés et/ou inquiets)... Et là, je manque de biscuits pour évaluer les aspects concrets de l'opinion italienne en condition électorale, et leurs évolutions.
    3 points
  12. Sur le fond, d'accord. Mais dans les faits : 1/ on a bien vu des états contraints de venir en aide à des banques à qui ces premiers ne devaient rien ; 2/ on a bien vu des états être d'une certaine manière empêchés de faire défaut alors que les banques savaient tout à fait que ces états n'étaient plus vraiment solvables. Les banques rivalisent très bien avec les états en matière d'incurie.
    3 points
  13. La réponse d'ordre légale, c'est que Dassault Aviation détient une autorisation de l'Etat, telle que prévue par le Code de la Défense, pour pouvoir développer, fabriquer et demander à exporter des matériels d'armement. Par ailleurs, la situation de monopole n'est pas du fait de Dassault mais de l'Etat qui, par le biais de la DGA, s'est systématiquement tourné vers Dassault pour faire développer ses avions de combat. Donc ce qui est inacceptable c'est de venir étaler en gras une énormité en y croyant dur comme fer. Et le smiley n'y change rien. La conclusion, pour être très clair, c'est que l'Etat a de fait le monopole de la fabrication, de l'importation et de l'exportation des armes par le biais des accréditations qu'il accorde ou révoque et du contrôle légal qu'il exerce sur ces matériels.
    2 points
  14. Il suffit de lire l'article pour se rendre compte qu'un des grands mérite de Serge Dassault a été d'empêcher que l'état ne fasse des conneries. (Avec une mention spéciale pour Alain Juppée qui est sité: toujours dans les bons coups celui-là...) Mais le plus impressionnant de mon point de vue et on n'en parle pas assez c'est Dassault Système avec Catia, SolidWork, MasterCam, Delmia... C'est vraiment le Microsoft de la CAO au niveau mondial, c'est une énorme réussite française. Serge qui est très sous-estimé est quand même l'architecte de cette réussite.
    2 points
  15. je ne comprends pas bien le sens de ton post. Puisque la mort s'est le sens de l'engagement.
    2 points
  16. Dans la vulgate marxiste on parle de "base matérielle" Mais dire que que l'économie produit le social, un vrai marxiste dirait que c'est un "économisme" Oui, pour la première partie, même un situationniste serait d'accord. Sauf qu'il ajouterait que la marchandise a déjà étendu sa domination à toutes les sphères de la société, même les plus intimes. La deuxième partie me parait un postulat fragile. Ce postulat qui te permet de poser l’extrême droite comme réellement radicale (vs la gauche vendue) est contradictoire. On ne peut pas affirmer que l'organisation sociale procède de l'économie et sortir de sa manche un truc qui s'appelle nation et qui serait une sorte de limbe hors des rapports sociaux. L'Etat-Nation, la Nation, tel que l'on l'entend aujourd'hui, tel que vécu, intériorise, est né avec la révolution industrielle et l'émergence de la bourgeoisie comme classe dominante. L'Etat-Nation est le bloc historique de l'hégémonie du capital. Dans ce sens, les mouvements nationalistes, d’extrême droite se sont toujours avérés des complices de la domination, de la marchandise. Là où cela se complique, c'est que les choses ne naissent pas de rien. La bourgeoisie est née dans le cadre des rapport sociaux médiévaux / ancien régime. Mais, projeter le concept de nation comme un objet désincarné, transcendent, qu'aurait traversé les siècles, c'est à minima un anachronisme et dans les faits le discours idéologique qui structure l'hégémonie au travers de l'Etat Nation. C'est un sujet intéressant et complexe. Mais de grâce, pas de bouillie prédigérée. Le trans-nationalisation du capital n'empêche pas l'existence de contradictions entre bourgeoisies nationales, pas plus que les contradictions entre fractions de la bourgeoisie nationale.
    2 points
  17. Et pour lier ensembles les deux questions : celle de @Fusilier sur le "surgissement des monstres" et celle de @pascal sur "l'explosion des moyens de communication", il y a la thèse de Lionel Naccache, neurologue, pour qui les grandes crises du XXe siècle sont une sorte de crise d'épilepsie géante à l'échelle de la planète qui pourrait être due à l'interconnexion croissante et à la reproduction à l'identique des mêmes modèles : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/la-societe-est-elle-au-bord-de-la-crise-d-epilepsie (7 octobre 2015) Le neurologue Lionel Naccache vient éclairer l'analogie étrange, inhabituelle, qu'il fait dans son dernier ouvrage entre le "microcosme cérébral" du cerveau humain, et le "macrocosme social" du monde. Quels sont les apports et les limites d'une telle analogie, qui dresse le diagnostic d'une société proche de la "crise d'épilepsie", pour comprendre le monde?
    2 points
  18. Pas nécessairement. C'est une combinaison d'assaut développée par Sodgear (en OD et bleu marine) pour les besoins spécifiques des équipes CT (ASA = Attività Speciale Antiterrorismo) du régiment. Les Italiens aiment les capuches.
    2 points
  19. pas que on trouve aussi la fin de l'empire et avec lui le tropisme de nos échanges et multiplication par X de ceux-ci avec l'étranger, accroissement du revenu disponible des ménages, explosion des moyens de communication et des loisirs, division drastique des temps de déplacement ... bref évolution. Que sont l'euro et la libéralisation financière sinon des moyens de fluidification des échanges ?
    2 points
  20. On a quand même deux outils très différents faits pour des tâches dont seul le "renseignement image" peut être commun, mais dont l'utilisation est aux antipodes ! Avec un Reaper, on fait du renseignement sur zone, pour une longue durée. On regarde vers le sol au travers d'une paille et on vise un renseignement particulier, ou on surveille un plan donné, comme une reconnaissance de terrain en amont d'un déplacement de troupes par exemple. Le Rafale, pour ça, n'utilise pas la nacelle Reco-NG, mais sa nacelle Damocles. Dans un cas comme dans l'autre, faut avoir la maitrise de l'espace aérien pour pouvoir le faire. Avec la nacelle Reco-NG, on va chercher du renseignement tactique ou stratégique très loin et très vite. On aura un image claire de la situation tactique de toute une zone à l'instant T. Si c'est bien fait, le renseignement obtenu aura de la valeur car l'ennemi n'aura pas été préparé à l'observation, contrairement à l'utilisation de satelites dont le survol est prévisible, et aux drones qui peuvent facilement se faire détecter. Donc plus de drones ne changera rien à la spécialité renseignement d'un escadron sur Rafale. A moins de faire du rens avec un drone de type Ucav. Mais c'est pas demain la veille.
    2 points
  21. Amélioration réalisée par la STAT, cette pièce détourne le flux d'air soufflé par le VBCI évitant poussières et sables à proximité.
    2 points
  22. Non, non, non. C'est la même chose que ce que je me tue à expliquer à mon épouse : la mauvaise foi, c'est quand on ne croit pas ce qu'on dit. Moi j'y crois. Et eux aussi croient en leur discours, visiblement.
    2 points
  23. Et vlan !!! "A Typhoon, for example, just doesn´t have this burden as it was never designed around stealth capability." https://world.eurofighter.com/articles/stealth-the-hidden-picture A lire au second degré parce que niveau marketing c'est du lourd ! Si les principes de base ne sont pas fondamentalement faux, ils sont systématiquement exploités pour flatter le Typhoon ou dénigrer les autres. Le résultat de cet exercice de style abuse tellement de mauvaise foi que c'en devient très amusant.
    2 points
  24. Cela a trait à des ânes. Mais pas que les animaux https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/05/29/les-anes-offerts-par-paris-ne-sont-pas-les-bienvenus-au-burundi_5306228_3212.html#sJ86rKXP26fdm8EI.99
    2 points
  25. Oui Gally j'entends bien et ressens le même sentiment populaire mais paradoxalement, en Europe, on est dans la zone géographique où les écarts riche - pauvre ont été le plus contenu et on vit largement au-dessus (de x3 à x10) de la moyenne d'une répartition "juste" des revenus/ressources par habitant/continent. Quand le système "tout énervant et tout pourri" actuel te mène dans le top 10 mondial, tout changement radical ou innovant a probablement plus de chance de tout flinguer que de tout améliorer. Les leaders alternatifs sont beaucoup dans le "YaKaFauKon" et dans "MaisSiC'estSimpleEtCaMarchePuisqueJeVousLeDis" Mais il est vrai les écarts de revenus continue à se creuser (PIB mondial doublé entre 2000 et 2015, capté à 90% par 10% de la population), malheureusement tous les autres continents suivent une piste pratiquement plus libérale que l'Europe ou la théorie du ruissellement est là aussi la seule défendue.
    2 points
  26. RIP... Heu sinon kovy c'est toi sur la photo a coté de Serge? t'as pas l'air commode, j'avoue...
    2 points
  27. Mouaih, m'enfin pour le coup, c'est peut-etre pas un mauvais choix pour son pays. On n'arrête pas de dire, ailleurs sur ce forum, que c'est une connerie d'acheter le F35...
    2 points
  28. @pascal Absolument pas d'accord avec toi, car l'article se permet de gros raccourcis et mélangent allègrement des termes afin de faire au mieux branché, au pire de nous prendre pour des cons. Surtout il est partisan alors qu'il veut nous faire croire qu'il est impartial : * Prenons le premier paragraphe par exemple. Il rappelle l'article 92 et la nomination des ministres et du Président du Conseil. Il rappelle que par le passé, d'autres Présidents ont refusés des ministres et que les gouvernements avaient joué le jeu et proposé quelqu'un d'autres. SAUF QUE il ne dit pas pourquoi le Président avait refusé des ministres (incompétence manifeste, népotisme, casseroles,...). Là ici nous avons un homme proposé pour devenir Ministre des Finances compétent MAIS pas dans la doxa imposée, et ce ministre sera la pierre d'angle de la politique du gouvernement car sans un Grand Argentier compétent, la politique qui sera mise en place est d'avance condamnée quand elle se heurtera à la réalité (pas que le programme soit abscons, mais de la théorie à la pratique il y a un monde, remarque vraie pour tous les partis). Au final le lecteur ne retient que le Président a raison, il est dans son bon droit, ce n'est pas un déni politique (alors que ça se discute franchement) et que les autres ne sont que des gamins boudeurs & imatures. * Second paragraphe : la démocratie en danger à cause d'une attaque de M5S... mais heureusement les autres ne suivront pas pas cette procédure de destitution. La ligue veut organiser une marche, souvenez vous Mussolini !! * troisième je suis assez d'accord avec ce qui est écrit, d'accord dans le sens où je n'ai pas l'impression d'être enfumé, et que tous les points de vue se défendent. Notons toutefois que le grand pari consiste à dire certains vont monter (comme par hasard les plus extrémiste, vu que les plus raisonnés n'obtiennent rien), d'autres surtout vont descendre, et on espère que des alliances vont se briser... * quatrième : encore une fois, peut on être européen et contre l'Europe (actuelle) et l'Euro (tel que défini) ? Bah non. Le bon gars nous assène le même couplet : TINA ! heureusement que les Italiens ont peur d'un uscitalia (uscita-italia, plus sympa qu'un Italexit, d'autant plus que les Italiens parlent italien chez eux et pas l'anglais). *...
    2 points
  29. @rendbo Ton opinion est parfaitement respectable. Mais, je ne vois pas bien quel est le rapport de ton développement avec l'article. Pour le reste. A mon avis, la Ligue du Nord est un mouvement raciste, et y compris contre les italiens du sud. Tout comme le fait que "frères d'Italie" est le nouveau nom du MSI (même logo) donc un descendant direct du fascisme italien. En ce qui concerne, le mouvement 5 étoiles, c'est le mouvement politique du "café du commerce" : un peu d'écolo, un peu de critique des "élites" , un peu de liberté d'entrepreneur, un peu de social , un peu de "démocratie directe au ras des réseaux sociaux" (ça sent moins bon que les pâquerettes) un peu beaucoup d'amateurisme -incompétence, rajoute, selon le vent, tout et son contraire. Le "peuple" vote au café du commerce. Mais oui, et alors? C'est hélas le propre du fascisme: le petit homme qui croit dépasser sa propre médiocrité par la pseudo identité collective.
    2 points
  30. Tu as bien de la chance car de leur côté beaucoup de Britanniques semblent le comprendre de moins en moins ...
    2 points
  31. Je regardais le thread pour le décès de Serge, et je vois ça. Nan mais merde, pourquoi on ne m'a pas prévenu ? Il me les faut ! Où est-ce qu'on peut acheter ça ?!
    2 points
  32. Bon vol Monsieur Dassault Je l'avais croisé en 2015 au Bourget, le temps d'une photo...
    2 points
  33. Moi j'aurais bien fait comme les neerlandais (pourtant pas des foudres de guerre)
    2 points
  34. De toutes façons moi je ne serai satisfait que le jour où je verrai un Rafale emporter 54 BAT120LG en 3 grappes de 18 sous cocons aérodynamiques en points 2 et ventral, ainsi que 24 roquettes à induction guidées laser de 68mm réparties dans deux lanceurs Telson 12JF en point 3, un Talios pour prendre des photos de vacance, et bien entendu 2 Mica IR et 2 Meteors, parce qu'on ne sait jamais quand un J-20 va vous attaquer alors que vous bombardez des pick-ups remplis de djihadistes au Mali. edit: et j'ai oublié 2 bidons de 2000L et deux CFT de 1150, évidemment. ... Quoi ma config? Qu'est-ce qu'elle a ma config?
    2 points
  35. Missile Klub par containeur civil dont le CMI russe fait la publicité depuis des années... Le fait que les FAS soit d'ici quelques années dans une seule et une unique base me choque beaucoup. Pour rappel, en 1968, il y a 9 bases aériennes où étaient stationnés des Mirage IV.
    2 points
  36. C'est ce que je croyais initialement, moi aussi. Sauf que c'est faux. En charge, la voilure fléchit et les extrémités se relèvent (relativement peu, quand même, car il y a du poids dessous et le delta a de la rigidité intrinsèque vu son épaisseur relative). Elle ne se dévrille pas, et le vrillage est intentionnel. Il sert à donner de la stabilité au planeur en évitant que l'extrémité de l'aile ne décroche avant l'emplanture. Il n'y a donc pas d'intérêt à ce que le MICA se redresse puisque cela introduirait un comportement aérodynamique vicieux. Comme quoi, les évidences ne sont pas toujours là où l'on pense les trouver. Le problème de la méca-flux, c'est que c'est tellement limpide que c'est transparent. La plupart du temps, on ne voit pas les phénomènes, on constate seulement leurs conséquences. On néglige souvent que l'air est "visqueux" (comprendre "collant") et que son caractère fluide empêche de le manipuler comme on veut - surtout que son comportement est altéré par les vitesses et pressions qui s'exercent dans la masse et sur les profils.
    2 points
  37. Oui nous sommes d'accord et en quoi ceci va-t-il à l'encontre de ce que j'écris concernant l'hypothétique devenir des traditions du 2/33 Savoie sachant que celles du 1/33 ont déjà "basculé" sur drone et que l'ADLA a prévu d'augmenter le nombre de ceux-ci ? De mémoire l'ADLA a 8 escadrons "historiques" dont elles entend préserver les traditions: Cigognes, Alsace, Ile de France, Lorraine, Normandie-Niémen, La Fayette, Savoie et ... un huitième dont je ne me souviens plus
    1 point
  38. Un complément sur l’artillerie et plus particulièrement le « Frein de bouche » Pourquoi aucune application navale de ce type n’est –elle pas utilisée ? La seconde guerre mondial à vue deux applications d’artillerie utilisées au combat. L’une est le Frein de bouche des canons et l’autre le canon sans recul. Il s’agit pour la première, d’une invention Française du colonel Treuille de Baulieu vers 1840. Partisan du tube rayé et du chargement de l’obus par la culasse, il eut l’idée de l’utilisation d’une partie des gaz comme masse reculant des gaz de poudre que des aubages redresseurs placées à la bouche du tube renvoyaient vers l’arrière. De 1918 à 1939, les fortes pressions et les tubes épais avaient la prédominance et le Frein de bouche à été lent à s’imposer d’autant qu’il est valable pour des vitesses initiales élevées (850 mètres par seconde pour donner une idée et qui diminue de 40% le recul) Les conservateurs ne voyaient pas l’intérêt de cette innovation du fait que le Frein hydraulique convenait bien pour limiter et stopper la masse importante du recul du canon sur son affut. L’un des gros avantages est la diminution du poids de l’affut qui subit des moindres efforts et permet donc d’en diminuer le poids. Nous pouvons discuter du problème des avantages et inconvénients si nous le désirons. Je possède les notes sur ce sujet. Tout au plus, il fut construit les canons de 20 mm Hispano en 1936 pour la chasse Française, puis Britannique ; les canons anti-char Français de 47 mm et la mitrailleuse anti-aérienne Soviétique de 13 mm entre autre. Note = Le canon sans recul est du principe que le poids de la charge par la vitesse sortant du tube est égal à la masse des gaz par leurs vitesse projeté vers l’arrière. Il y eut des applications avant et pendant la guerre avec – entre autre - un canon de 350 mm (Gerät 104) tirant sa charge (compensée par une masse égale de métal et de graisse éjectée par l’arrière) sous le ventre d’un bombardier. La question que je me pose encore aujourd’hui est pourquoi les freins de bouche ne sont-ils pas utilisés dans l’artillerie navale entre autre quand les navires Japonais montaient allégrement 10 canons de 203 mm tel la classe Atago de 7.100 tonnes , voire 15 canons de155 mm tel la classe des croiseurs de 8.500 tonnes « Mogami » quand même un peu chargés haut, c'est-à-dire avec un centre de gravité plus haut que la normale introduisant une instabilité plus élevée en cas de torpillage impliquant à coup sur la perte du bâtiment ? Cela est valable aussi pour les alliés quand on connait les problèmes de renforcement des ponts pour introduire des mortiers anti-sous-marins sur les ponts de petites unités d’escortes ou de commerces ! Une diminution du poids des affuts et des structures eussent été bienvenue me semble t-il ! Cela aurait permis outre l’allégement, mais également d’augmenter le calibre ou le nombre de canons sur une unité navale Tradition, impossibilité particulière ? Janmary
    1 point
  39. On voit bien sur l'infographie le déroulement de la bataille. Une sacrée mêlée avec finalement le croiseur qui se retrouve complètement pris au piège.
    1 point
  40. En fait, ce n'est pas Jacques Chirac qui a décidé cette opération de reprise du poste. Au début de la vidéo le Général Gobilliard explique qu'il a décidé seul sans passé par les patrons de l'ONU, et sans passé non plus par le président de la République. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hervé_Gobilliard
    1 point
  41. Les capacités manœuvrières des grands bâtiments sont recherchées dans deux but -pouvoir engager de fortes manoeuvres évasives en cas d'attaque aérienne. Contrairement aux Américains qui font évoluer les bâtiments relativement proches les uns des autres en vue d'obtenir une densité de DCA importante les Japonais privilégient la liberté de manoeuvre. Les clichés de 1942 sont édifiants comparez les photos des p-a japonais ( Shoho à Coral Sea, Akagi, Soryu et Hiryu à Midway) avec les clichés du groupe Enterprise à Santa-Cruz par exemple c'est assez révélateur. Il en va de même en 1944, les nombreuses photos prises du yamato et du Musashi lors de la bataille de la Mer de Sibuyan le 24/10/44 montrent les cuirassés évoluant seuls avec un escorte à distance malgré le fait que le groupe dans lequel ils évoluaient (la Force A comptait 29 navires en deux cercles AA distants de 3 nautiques le 24 octobre) regroupait environ une quainzaine de bâtiments. -favoriser l'Outranging dont un des volet majeur est la capacité d'évoluer rapidement à une vitesse > à celle de la ligne adverse. Les liens sont géniaux ils m'ont pas mal servi notamment l'animation de la tourelle de 460 mm sachant quand même que cette animation ne montre pas vraiment le travail du wagonnet évoluant sur la circulaire autour du fût de tourelle et servant à alimenter en obus la chambre d'approvisionnement en fût de tourelle à partir des soutes et ce quel que soit le gisement de la tourelle ... @ARMEN56
    1 point
  42. Face à un contact, la doctrine infanterie légère US est de fixer l'ennemi par le feu puis de progresser sur lui, par le feu aussi. Ils n'ont pas fait différemment de ce qu'un peloton Marines ou Army aurait fait. C'est un constat que plusieurs Task Force française avaient fait en Afghanistan au contact des troupes US. La manœuvre type US était étonnamment assez basique, avec beaucoup de liberté donné à l'initiative des chefs de compagnie, les appuis devant être disponibles et réactifs.
    1 point
  43. résultat compétition de chars pour la Suède je ne sais ou le metre peu être déjà mis mais comme trouver sur un site russe http://btvt.info/3attackdefensemobility/armor_sweeden.htm
    1 point
  44. A propos des sauts du JSOC au tout début de l'opération Enduring Freedom, la présentation d'un sous-officier des Special Tactics de l'USAF donne quelques indices : http://www.airforcemag.com/MagazineArchive/Magazine Documents/2002/November 2002/1102oay.pdf http://www.afsoc.af.mil/About-Us/Biographies/Display/Article/162554/chief-master-sergeant-bruce-w-dixon/
    1 point
  45. Sujet intéressant, mais très complexe. Déjà il faut se rappeler que la France a des alliés et surtout que l'aéronavale n'est pas notre seul outil (on a pu faire une mission de bombardement sans PA avec l'AdA et des frégates) Cela veut dire qu'on peut ponctuellement se passer d'un PA2, mais aussi que si le PA ne peut pas faire toutes les missions ce n'est pas bien grave vu qu'il ne doit pas assurer une mission, mais contribuer à sa réussite. Pour le dernier raid sur la Syrie, une capacité limité d'opérer 4 Rafale en configuration légère serait suffisante pour remplacer les 4 mirage 2000-5F donc permettre à nombre de ravitailleur constant de passer de 5 à 9 bombardiers pour l'armée de l'air. C'est un "détail", mais ça veut dire qu'on n'a pas à sacrifier notre PA lourd pour 2 PA léger, l'absence de permanence n'est pas un vrai problème, mais qu'on peut aussi parfaitement se contenter de PA léger et une faiblesse dans certains domaines ne serait pas vrai problème. Ensuite on parle de porte-avions léger ou de porte-(avions légers) ? Avec les Clemenceau, on avait un porte-(avions légers) qui était plus gros que les PA anglais qui étaient eux capables d'opérer des avions beaucoup plus lourds que ceux des Clemenceau. C'était un choix cohérent en 1962, mais cela a aussi impliqué que notre aéronavale a du se contenter d'avions beaucoup moins performants que ceux de l'USNavy ou de la RN (pour les chasseurs, on a du se contenter de F8 alors qu'ils avaient des F4). Pour un futur PA destiné à être le navire amiral pour plus de 40 ans, ça me parait joueur de le limiter au "petit" Rafale (et de risquer de se priver des futurs drones, chasseurs "lourd", avions de mission...) C'est un point de vue personnel, mais je pense qu'il faut envisager d'emporter le plus gros possible. Prévoir une (au moins) catapulte un peu trop longue qui "fatiguera" moins les avions et un ascenseur biplace (qui peut devenir monoplace pour un gros modèle) c'est se donner la possibilité de faire évoluer le parc embarqué. Les américains se sont posé la question du C130 comme avion embarqué, on peut s'attendre à des avions particulièrement gros en avion "de mission". Je ne suis pas forcément contre un porte-avions léger à condition qu'il s'agisse d'un porte-(avions lourds) légers. Vu le peu d'économie qu'apportent les productions en (petite) série dans le domaine naval et les spécificités d'un porte-avions, il est probablement plus sain de partir d'une feuille blanche que d'un navire qui serait trop haut, trop court, trop lent, avec pas assez de réserves de carburant... On ne prend pas une base de camion pour faire une formule 1. Si on réfléchit à l'export... un pays potentiellement client devrait d'abord vouloir des SNA, des frégates avec MdCN et des avions ravitailleurs avant de réfléchir au PA. Ou alors, on vise le marché "OTAN" avec un pays qui va s'équiper d'un navire "logistique" qui pourrait compléter un GAN de la coalition pour contribuer aux frappes. Le Canada ou l'Australie pourraient faire ce choix (plutôt qu'une flotte d'avions logistique permettant difficilement d'amener 4 chasseurs sur la zone de conflit) mais j'ai du mal à y croire. En pratique si des PA ont déjà équipés beaucoup de marine, c'est surtout qu'après guerre il y a eu beaucoup de PA de disponibles et il s'agissait de navires à bas coût, plus proche du standard "civil" des BPC que du PAN CdG. Même si les américains peuvent espérer une popularisation du porte-avions avec les F35B, j'ai de gros doutes. J'ai vraiment du mal à concevoir un PA export vu que le PA n'est qu'une petite partie du GAN et que le montant de l'escorte va rester dissuasive. On parle de la succession du CdG, donc de remplacer notre navire amiral. On ne peut pas demander un navire "logistique" sans un système d'arme décent et sans un état major important (qu'il faut aussi pouvoir protéger). Techniquement, ce n'est pas lié au statut de porte-avions, mais c'est lié au statut de navire amiral. Donc à moins de s'équiper d'un croiseur qui servirait de navire amiral, il faut s'attendre à avoir un PA nettement plus militaire qu'un BPC d'une taille presque équivalente. C'est un détail, mais rien que la présence quasi permanente de l'état major risque d'imposer une survivabilité probablement plus importante que celle du groupe aérien (de bons pilotes, c'est presque plus cher et long à former que des avions, mais un bon état major c'est encore plus cher) Techniquement si on souhaite opérer principalement dans une mer fermée (la méditerranée par exemple) ou relativement calme et qu'on utilise les derniers systèmes de stabilisations (comme le CdG en plus moderne) on doit pouvoir se contenter d'un navire assez petit. J'ai envie de dire que ce n'est pas cette contrainte qui va nous limiter le plus. Concernant le nombre d'avions embarqués, il faut compter la place disponible sur le pont ou dans les hangar, mais ça ne suffit pas. Si on trouve le moyen d'équiper le Rafale d'ailes repliables pour qu'il se contente d'une envergure de 6m, ça ne sera pas suffisant pour faire du CdG un porte-avions capable d'embarquer 40 Rafale. Il faut aussi avoir le personnel et des réserves de carburants et de munitions suffisantes. C'est bien beau de faire des schéma pour expliquer qu'on peut mettre 30 avions sur une barque très légère, mais ce n'est pas opérationnel si on ne dispose pas de réserves de carburant suffisantes. Toujours concernant le nombre d'avions, il faut aussi un certain minimum suivant la/les missions qu'on veut effectuer. Rien que se fixer pour objectif d'être capable de maintenir en l'air une patrouille air-air de 2 avions pendant plusieurs jours, c'est très exigeant. Mais ce n'est pas forcement le but, les frégate AA peuvent suffire pour maintenir une bulle de protection. La c'est une donnée politique, est-ce qu'on veut un PA vraiment "autonome" ou on peut se contenter d'un PA qui ne pourra que compléter la coalition. En pratique plus on peut embarquer d'avions, plus on a d'options. Un PA avec 32 avions sera plus que 2 fois plus performant qu'un PA avec 16 avions. Mais il faut aussi se souvenir que le nombre d'avions embarqués restera souvent un "détail", on parle d'un porte-avions et non d'un transport d'avions donc ce qui compte c'est le nombre de missions et d'heures de vols qu'on peut assurer depuis le PA. Le critère important, bien plus que la taille du pont (donc de la pontée maximale qui permet de fantasmer avec un raid massif comme on en a jamais fait) ce sera le nombre de "mécaniciens" embarqués. Un PA qui change de groupe aérien pour s'équiper d'un avion plus facile à maintenir et qui consomme moins peut voir sa capacité plus que doubler. Concernant la propulsion nucléaire, j'ai envie de dire que vu qu'on parle d'un PA (même léger) qui va servir comme navire amiral et avec un parc aérien significatif, on va dans tous les cas le protéger très sérieusement et éviter de faire des escales un peu n'importe ou. Les contraintes du nucléaire (moins d'escales autorisés, besoin de protéger le navire...) risquent d'être négligeables. Je dirais même qu'on va déployer très souvent nos 2 (ou au mieux 3) PA donc une propulsion nucléaire qui consomme autant à quai qu'en mer risque d'être assez rentable. La seule véritable contrainte du nucléaire va être qu'on n'a pas le choix du réacteur adapté. On va donc se contenter de choisir le nombre de K15 et éventuellement de le(s) compléter par un moteur classique pour avoir plus de puissance pour les accélérations. Vu que le nucléaire permet de réduire la masse du navire et la taille du ravitailleur, c'est à mon avis presque indispensable pour un PA "léger". Pour le nombre d'avions, vu que ce n'est pas taille du hangar ou la surface du pont qui coûte le plus cher (c'est quasiment du vide) il me parait cohérent d'avoir un porte-avions éventuellement optimisé (taille des réserves de munitions/carburant) pour un groupe aérien "modeste" (rien qu'une douzaine de chasseurs, c'est beaucoup par rapport à une BAP de l'AdA) mais avec des hangars et un pont d'envol plus grand pour pouvoir en cas de besoin augmenter ses effectifs à la condition de se faire ravitailler très souvent et d'augmenter le nombre de passagers par chambres. Actuellement, on n'envisage pas de déployer 2 GAN en grande partie parce que le budget de la marine ne permet pas d'avoir de quoi remplir 2 PA pendant une crise. Et ce ne serait pas cohérent d'avoir une flotte d'avions embarqués optimisée pour une capacité qu'on peut difficilement attendre (déjà qu'on râle pour notre PA souvent à quai, on aura rarement tous nos PA d'opérationnels, probablement moins de 50% du temps pour 2 PA) Les anglais étaient arrivé à corriger ce problème avec les harrier de la RAF qui pouvaient opérer depuis des PA. Si on développe des système d'appontage automatique, il est possible que l'AdA décide de s'équiper d'avions (ou de drones) capables d'opérer depuis un PA. En soit si on arrive à exclure la particularité de l'appontage, je présume qu'il sera plus facile de déployer de l'armée de l'air sur un PA que sur une base avancée aux conditions très rustiques. Concernant la taille de l'équipage (qui participe à la définition de la taille du navire) on peut la réduire significativement avec l'automatisation. Même si on considère qu'il faut ajouter l'équivalent de l'équipage d'une FREMM pour gérer le système d'arme, de celui d'un SNA pour gérer le réacteur nucléaire et de celui d'un BPC pour gérer un gros navire et ses passagers, on arrive à diviser presque par 2 l'équipage du CdG. Mais vu que le PA va toujours devoir transporter le personnel aéronautique et l'état major (qui pourrait être déporté, mais ça risque de coûter encore plus en location de bande passante satellitaire) la réduction d'effectifs risque de ne pas être très significative. Il me parait dur de faire un navire vraiment performant plus petit que le CdG. Ou alors, il faut vraiment faire un PA léger qui sera incapable de nous servir de navire amiral. Ce serait "relativement" crédible pour un PA "auxiliaire" qui servirait de complément au PA principal (voir de navire école) , mais c'est hors sujet pour une gamme de navire succédant au CdG.
    1 point
  46. Récupéré sur le fil gazouillant de Mars Attaque (je crois) : un récapitulatif de plein de contrats ou accords franco-iraniens en péril. J'ai bien aimé l'implication de la Chine (ou d'une compagnie chinoise) dans le premier contrat, avec Total.
    1 point
  47. La productivité s'accroît sans cesse. La production, cependant, ne peut pas s'accroître dans la même mesure, car elle doit rester dimensionnée à la demande. (Sinon, on se ruine à produire des trucs qui ne s'écoulent pas : ça s'appelle du gaspillage.) La productivité augmentant plus vite que la demande, la quantité de travail disponible diminue. Le modèle de société est basé sur le principe que chacun doit travailler pour gagner sa vie ; cependant la quantité de travail disponible par personne diminue. Donc, on a un choix de société à faire : On réduit le quota de travail alloué à chaque personne afin de répartir le travail restant équitablement dans la population. Cela demande de réduire le temps de travail, ce qui peut se faire en réduisant le nombre d'heures par semaine tout comme en baissant l'âge de la retraite. Ça c'est l'approche Jospin, qui nous avait donné les trente-cinq heures. On quitte le principe du travail nécessaire pour gagner sa vie en passant à un système de revenu universel sans contrepartie. C'était le programme Hamon. On augmente la quantité de travail disponible en sabotant la productivité. C'est l'approche Luddite. On continue comme avant, accroissant les inégalité et créant une population de plus en plus massive vivant dans la misère et la criminalité, jusqu'à la révolution qui zigouillera tous les riches, sauf s'ils ont le temps de se créer des armées de drones Terminators pour les protéger des gueux. C'est de toute évidence le plan actuel.
    1 point
×
×
  • Créer...