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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 17/09/2018 dans toutes les zones

  1. 9 points
  2. Source : Fantassins n°40
    3 points
  3. J'en invente une: La Turquie dispose du meilleur système judiciaire au monde, elle permet de faire cohabiter un meurtrier et sa famille, un avocat, un juge et les jurés dans les mêmes conditions, pour le même nombre d'années, dans la même cellule. *Bon je ne suis pas spécialiste en blague non plus.
    3 points
  4. bof tu sais j'y ai été aux pays baltes, j'ai donc vu dans ses 3 pays quelles étaient les différences de traitement, les problèmes de non citoyenneté, et autres. Les grands principe les grands mots, mais au final comment vivent les gens sur place, les 70% de non excités ? De plus d'un point de vue historique, quand tu parles de colonisation, il serait bon de rappeler que : EStonie a été conquis par l'Empire Russe en 1710 sur le Royaume de Suède qui l'avait lui même conquis. du wiki : Les Russes représentent la minorité la plus importante d'Estonie (environ 350 000 personnes) et la plus ancienne. Elle est loin d'être homogène car elle est constituée de plusieurs sous-groupes dont l'arrivée sur le sol estonien est échelonnée dans le temps. Tout au long de l'histoire de l'Estonie, des Russes se sont installés dans les villes pour occuper des métiers d'artisans et de commerçants : environ 40 000 Russes étaient présents ou sont descendants de Russes présents avant l'invasion soviétique de 1939. Le reste de la communauté s'est installé durant la période soviétique pour occuper les emplois générés par la construction en Estonie d'importants complexes industriels. Elle représente environ 20 % de la population, est fortement concentrée dans les villes industrielles du Nord-Est (Narva) et dans la capitale, et est généralement mal intégrée. Peu parlent l'estonien et, vivant en communauté fermée, ils ont peu de contacts avec les Estoniens qui ne cherchent de toute façon pas à les fréquenter. Malgré tout, 70 000 ont opté depuis l'indépendance pour la nationalité estonienne après avoir passé avec succès un examen linguistique et culturel tandis que 100 000, souvent âgés, choisissaient la nationalité russe. Environ 170 000 russophones n'ont pas voulu trancher et sont depuis reconnus par l'État estonien comme étant des « non-citoyens ». Aujourd'hui encore, ils sont apatrides puisque leur pays d'origine, l'Union soviétique, a depuis disparu. Lettonie est rattachée par traitée à l'Empire Russe au XVIII par traité (me souviens plus si c'était encore des Allemands ou si c'étaient déjà des Suédois) et/ou par mariage. Parce que je suis pas bégueule, je te cite la page wiki : La Lettonie accorde la nationalité et des passeports à la minorité russophone, qui constitue alors un tiers de la population, selon des lois qui furent examinées par une délégation du Conseil européen. Les conditions de naturalisation sont assez draconiennes et un nombre important de Russes sont privés de la citoyenneté et bénéficient d'un simple titre de séjour permanent. Ainsi, le pourcentage de Russes restant sans droits civiques s'établit à près de 14 % de la population totale en 2012 Lituanie fait partie de l'empire russe en 1795 (par conquête il me semble). Ici les minorités russes sont très bien intégrées car ayant des droits. Ce sont les minorités polonaises qui foutent le Bronx. Tout ça pour dire que cette présence russe est parfois ancienne puisque ces pays faisaient partie intégrante de l'Empire Russe dès le temps des Tsar. Je ne sais pas ce que tu définis comme colonisation, mais tu trouves des Russes sur ces territoires depuis longtemps plus longtemps que la Savoie n'est française. Je connais mieux le problème ukrainien puisque ma belle famille est de là-bas (à Kiev mais aussi dans le Dombass). Certains seraient ce que nos médias décrivent comme "pro-russe", d'autres ce que les médias russes décrivent comme "pro fascistes", et d'autres vivent sous les bombes....
    3 points
  5. Un drone au tableau de chasse d'un rafale... ... au sol... https://airforcesmonthly.keypublishing.com/2018/09/17/drone-killer-rafale/
    2 points
  6. En Somalie effectivement, mais autres temps et contexte pour un pays qui n'a jamais eu l'habitude de gérer en Afrique, en sachant qu'il y a bien failli y avoir un débarquement de marines, mais vu la situation entre un pilote d'hélicos encore prisonnier, l'idée que l'optique guerre zéro mort mis en avant par le Pentagone lors de la guerre du Golfe, ben disons que cela n'est pas très bien passé dans l'opinion public US qui n'entend rien à l'étranger, ne comprenait pas pourquoi pour une fois que les intentions étaient plutôt dans le mode humanitaire ( chose rare pour des US) leurs boys ce sont retrouvé dans un combat au fin fond de l'Afrique... Eh que cela leur a coûté du monde... Quand l'homme a la fiole à qui était un vétéran du Vietnam a expliqué que perdre 18 gus c'était rien vu qu'au Vietnam c'était tout les jours qu'il y avait au minimum 18 gus qui étaient tués ... Ça ne collait plus avec l'optique guerre zéro mort mise en avant pour la 1ere guerre du Golfe... De facto l'opinion c'est aussi rappelé qu'au Liban en mode interposition ils avaient perdu 200 et quelques marines lors des attaques suicide en 1983... De facto l'optique humanitaire ou interposition n'a jamais été très accepté pour une grande partie de l'opinion US. Entre temps il y a eu les attaques terroristes contre une ambassade US à Nairobi il me semble, le navire de la Navy attaqué au large du Yémen, et le 11 septembre... De facto la donne à changé rapidos même si tout le monde sait que l'invasion de l'Afghanistan ça pouvait se justifier, par contre celle de l'Irak c'était pas bon du tout. Mais même si l'opinion a changée d'avis sur l'Irak ( sans le crier fort vu qu'on les avait prévenu du merdier que serait l'Irak), l'idée de rendre les coups il a jamais été remis en cause. En Irak après que les insurgés ont accroché les corps des contractors à Fallujah... On a vu comment à été enclenché les différentes batailles sur la ville de Fallujah à l'issu... Donc la sa dépasse le cadre stricto économique via le pétrole, mais plutôt pour les militaires américains la gestion du rébellion sunnite mais aussi chiite à une époque qui était très compliqué à gérer, et vu que les groupes islamistes ont été de mise, qu'on parlait d'internationale islamiste, ben pour l'opinion publique il n'y avait pas de pb à les combattre, même si la volonté était de voir leurs boys quitté le merdier irakien. Enfin voilà, quand on voit que le retour sur investissement en Irak pour les US il est loin d'avoir été aussi important , ben je pense que focaliser sur l'image du pétrole comme unique raison fait oublier que pour l'opinion US, le leitmotiv reste toujours dans une optique ressenti depuis le 11 septembre, même si bien évidemment il y a eu des évolutions. Vu la tournure prise en Irak via Daesh, ben je pense que l'opinion US ne pense pas pétrole mais plutôt on tape sur les islamistes.
    2 points
  7. j'aurais surtout dit que ceux qui ont voulu quitter l'Europe sont les classe basses et moyennes. Elles se sont fait dégommées par Tatcher, sont restées en bas depuis. Une partie de la middle class les a rejoint, avec les délocalisations facilitées par le marché commun : comment s'aligner avec un Polonais ou un Roumain ? Et pire que tout, classe basse et classe moyenne se sont vues concurrencées par les travailleurs délocalisés venant piquer le boulot chex eux. Tu m'étonnes qu'à la fin ils se disent "quitte à avoir tout perdu, ça pourra pas être pire demain hors de l'UE". Pour les upper class, dirigeants et financiers, eux ont tout gagné avec cette Europe qui impose une doxa libérale à tous les peuples, ne tire pas les pays du bas vers le haut, facilite la tache des montages financiers, et j'en passe. C'est surtout elle qui essaie de garder le pied dedans sans pour autant se faire lyncher par ceux qui ont voté "out"... Ce que je ne comprends pas ce sont les secteurs, en particulier les agriculteurs, qui vivent sous perfusion de l'UE (PAC et autres) et qui ont voté out alors qu'ils ont beaucoup à perdre. Pense t'ils vraiment que l'état les aidera autant, ou qu'il n'y aura plus de concurrence d'autres pays (alors que la production GB est loin d'être autosuffisante ?)
    2 points
  8. Attention à qui est "ils": ceux qui négocient maintenant, et/ou pèsent dans les négos et sur la scène publique qui suit et commente les négos, ne sont pas en majorité les mêmes qui ont voté "non" (plutôt très nettement minoritaires dans l'élite). Comme d'autres choses, la négo du Brexit subit le contrecoup de la division profonde en Angleterre autour de la question. Ca tire à hue et à dia entre les deux tendances, ça essaie de dire "non mais oui, mais non quand même mais pas tant que ça", avec un avantage médiatique marqué pour les "remainers" (hyper dominants dans les médias, avec un électorat beaucoup plus centré sur les grandes villes, soient les "hubs" d'information et de discussion).
    2 points
  9. Sans doute un peu de ces différents éléments. Je pense en outre que certains imaginaient que leur vote allait entrainer une remise en question massive de l'UE dans les autres pays. D'autres devaient imaginer que les autres pays européens les retiendraient à tout prix.
    2 points
  10. Ma prévision : l’État du Kurdistan existera dans les 25 prochaines années, en empiétant sur l’actuelle Syrie, en conservant les territoires irakiens déjà acquis sous forme d’entité autonome constitutionnellement reconnue mais également ceux actuellement contrôlés et, et c’est probablement là qu’est l’hypothèse la plus osée, en ayant morcelé une partie de la Turquie. (Évidemment, je simplifie un peu les situations, sinon ça reviendrait à vouloir écrire un bouquin) Cette formation se fera de par la volonté acharnée des peuples, mais aussi et surtout parce que la situation en cours de développement actuellement dans la région incitera les occidentaux à les renforcer pour continuer de mettre la pression voire déstabiliser l’Iran, la Syrie et, et c’est nouveau, la Turquie. L’Irak tout d’abord. C’est certainement la prévision la plus simple à formuler même si elle reste très incertaine, tant la région autonomiste appelée « Kurdistan du Sud » par les kurdes eux-mêmes, même si ce n’est pas là bien évidemment son nom officiel, a démontré depuis 2005 sa volonté en la matière. Cette région Kurde de 5 millions d’habitants comprend comme ville principale et capitale Erbil, Mossoul ne faisant pas partie de la région autonome mais des territoires nouvellement sous contrôle kurde. L’évolution de ses territoires nouvellement occupés est incertaine : Politiquement, la faiblesse politique en Irak a favorisé jusqu’à présent le maintien de ce contrôle, et les partis kurdes démontrent que dès lors qu’il s’agit de former un état kurde à part entière, ils savent parler d’une même voix (même s’ils s’entredéchirent ensuite à la première occasion). Il en a été ainsi de l’organisation du référendum d’indépendance en 2017, pour lequel les kurdes ont massivement voté oui. Cependant, l’Irak, la Turquie et l’Iran ont très fortement réagi à ce référendum, l’Irak menant une violente campagne militaire pour reprendre Kirkouk et sa région, privant ainsi le Kurdistan Irakien de plus de 50% de ses revenus pétroliers. La Turquie de son côté a menacé de « fermer les vannes » en coupant l’oléoduc de Bagdad à Ceyhan - principal transit du pétrole kurde avec 550 000 barils/jour (sur les 600 000 produits !) - dont Israël en acquiert près de la moitié, pendant que l’Iran a elle fermé sa frontière terrestre qui permettait d’acheminer le fioul kurde vers les marchés du Golfe. Ces mesures ont fait largement reculer le Kurdistan Irakien sur la voie de l’indépendance et lui ont fermé sa première fenêtre d’opportunité, avec des USA qui ont décidé sur le terrain militaire de rester neutres. La prise de pouvoir très récente par les iraniens en Irak pourrait changer la donne à moyen-terme (j’y reviens plus bas), le renforcement du gouvernement irakien en lui redonnant une véritable assise pouvant contrarier encore plus grandement les velléités d’indépendance, mais également inciter les USA à s’impliquer plus directement. Cette autre force à l’oeuvre et favorable aux kurdes cette fois, le soutien des américains et des français entre autres aux kurdes, va se renforcer significativement dans les prochaines années, du fait de l’évolution des situations régionales. Cette démarche pourra se doubler de partenariats privilégiés sur l’exploitation et la vente du pétrole, toujours dans l’optique US de lui garantir un approvisionnement régulier par une région qu’elle « contrôle ». Économiquement, le Kurdistan a pour principales ressources le pétrole, l’agriculture et le tourisme... et aucun débouché à la mer. Un point de friction en devenir tant il sera essentiel à l’économie du Kurdistan irakien, tout comme celui possiblement sévère avec l’Irak dans le futur que celui lié à l’eau. Une grande partie de l’eau à l’origine des terres fertiles d’Irak provient des montagnes du Kurdistan. Comme il n’y a pas de barrage pouvant servir de menace potentielle pour et sur l’Irak, ce n’est pas forcément un problème à court terme, mais l’évolution du climat dans les 30 prochaines années accroîtra nécessairement les tensions. L’Iran ensuite. L’Iran a toujours eu une position très ferme vis-à-vis des kurdes, empêchant tout rapprochement entre les kurdes vivant en Iran et ceux d’Irak. Aucun signe ne donne à penser que cette situation pourrait évoluer, tant la ligne politique iranienne est claire sur le sujet, et que les répressions de toute manifestation ont laminé les revendications Kurdes. Il y a plus de 7,5 millions de kurdes habitant dans le « kurdistan iranien », terme là encore officieux utilisé par les Kurdes pour désigner la partie orientale d’environ 195000 km2 de leur territoire géographique et culturel (chiffre de l’office franco-kurde, 2001). Le kurdistan iranien inclut des parties de la province d'Azerbaïdjan de l'ouest, du Kordestan, de la province de Kermanshah et de la province d'Ilam. Le fait que la région autonome kurde en Irak augmentée des territoires actuellement occupés par les kurdes longe la majeure partie de la frontière iranienne et est en contact direct avec le « kurdistan iranien » entraîne nécessairement un durcissement des mesures du gouvernement chiite pour éviter toute tentation autonomiste, voire indépendantiste. Seule la déstabilisation de l’actuel régime, soit par une révolte civile, soit par une guerre, pourrait possiblement changer la donne, mais ces 2 événements restent pour le moment sujets à caution, même si les USA, Israël et l’Arabie Saoudite paraissent oeuvrer de concert pour agir en ce sens. Tous les points de faiblesse pouvant être exploités dans cette optique (économie, droit de l’homme, libertés autres), les kurdes iraniens pourraient recevoir une aide en ce sens pour faire entendre leur voix et participer à la déstabilisation du régime en place, même s’ils ne semblent pas être de première force autre que leur nombre. Comme manoeuvre défensive, les iraniens dans le même temps commencent à prendre significativement l’ascendant politique en Irak, ce qui leur permettra entre autres de limiter l’expansion kurde en Irak et de prévenir toute tentative d’influer sur les territoires iraniens. La Syrie à présent. La Syrie se retrouve dans la situation peu enviable de terre d’affrontement de grandes puissances par pays ou organisations interposées. A ce titre, l’apparente victoire russe qui permet de maintenir Assad au pouvoir ne garantit en rien à ce dernier de pouvoir récupérer l’intégralité de son territoire jusqu’aux frontières d’avant la « guerre civile ». En effet, la main-mise des russes sur la situation syrienne incite et renforce la détermination des américains et des alliés à soutenir les kurdes et à les aider afin de continuer à être une sérieuse épine dans le pied d’Assad. Je n’exclus pas qu’ils soient un jour sacrifiés sur l’autel d’un accord entre alliés et russes mais pour le moment, ça ne semble vraiment pas à l’ordre du jour et à moyen terme encore très improbable. Au mieux, ces régions seront apaisées et intégrées politiquement à la Syrie d’Assad (et sans doute un peu plus réduites que celles occupées par les Kurdes actuellement), au pire elles resteront des lieux d’affrontements permanents avec les forces gouvernementales syriennes d’une part, et turques d’autre part (je serais très surpris que les turcs et les syriens mènent des actions communes en ce sens, sauf à avoir définitivement trouvé une solution politique à la frontière nord-ouest préalablement.). La phase la plus probable pour la Syrie sera d’en passer par une solution politique, à l’image de celle adoptée en Irak, solution qui sera fortement poussée par les occidentaux tant elle permet de maintenir la pression aussi bien sur la Syrie que sur la Turquie. La volonté des kurdes d’avoir leur propre pays et le besoin de diversifier les circuits géographiques de vente de leur production pétrolière pour dérisquer l’unique débouché turque les inciteront à rapprocher « provinces » syriennes et Kurdistan irakien à terme. Mais pour cela, l’indépendance du Kurdistan Irakien devra d’abord avoir été acquise et bien d’autres obstacles franchis, avant d’essayer de rendre indépendant le « Kurdistan syrien ». La Turquie enfin. Partant de l’hypothèse que la Turquie Otanienne vit ses dernières années, tant les positions entre Erdogan et les USA semblent irréconciliables, on se dirige tout droit vers un « affrontement » en Turquie. Celui-ci ne prendra bien évidemment pas la forme d’un affrontement militaire, mais plutôt de déstabilisations politiques ciblées. Dans le pire des scénarios pour les USA, les turcs basculent définitivement du côté des russes et renforcent de fait leurs alliances avec la Syrie, l’Iran et dans une moindre mesure parce qu’elle semble circonstancielle, le Qatar. Ce retournement d’alliance entraînera par réaction des actions politiques, de la CIA jusqu’au soutien ouvert à des opposants politiques, et si un assassinat ciblé n’est pas envisagé, alors les voies de déstabilisation les plus évidentes seront similaires à celles utilisées en Iran : l’économie tout d’abord, et la Turquie se saborde en la matière, créant un terreau particulièrement fertile à 5 ou 8 ans en ce sens pour un renversement de régime ; Les droits de l’homme ensuite, le modèle panislamiste prôné par Erdogan étant assez éloigné du modèle kémaliste auquel beaucoup de turcs avaient adhéré, et regrettent en partie (en majorité ?); les kurdes enfin, particulièrement revendicatifs et ayant vu une solution politique possible leur être refusée de la pire des manières, et qui sont du pain béni pour des occidentaux en recherche de perturbation de l’Etat turc. Les kurdes de Turquie sont déjà structurés politiquement mais également formés aux opérations clandestines et à la résistance, et vont de fait très rapidement (ré-)obtenir un soutien massif efficace d’abord des Peshmergas mais aussi d’une agence étrangère, soit en direct soit via le Kurdistan Irakien et les zones syriennes contrôlées par les kurdes. Le territoire en question est vaste (210000 km2, chiffre de l’office franco-kurde, 2001), représente plus du quart du territoire turc et comprendrait en 11 et 20 millions d’individus. Les capacités de déstabilisation sont donc conséquentes, et le retournement d’alliance Turquie favorisera l’avénement du pire des scénarios sur le terrain : la création par la révolte et un début de guerre civile d’une région séparatiste à 15 ans d’ici. De là, le rapprochement avec les autres régions kurdes avec la volonté à terme d’un véritable État ne se fera pas sans heurts, mais aboutira d’une façon ou d’une autre, probablement dans un scénario similaire à ceux de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, avec notamment une résurgence des tensions entre communautés, qui, liée à la farouche volonté séparatiste des kurdes et à leurs capacités militaires, finira par aboutir à un État de fait. Les Kurdes n’ont pas tous les mêmes aspirations, bien évidemment, et il sera ensuite bien compliqué de maintenir une dynamique dans ce nouvel ensemble plus hétérogène qu’il semble au premier abord, mais l’alignement exceptionnel des planètes actuellement rend bien plus possible la création d’un vrai Kurdistan qu’il y a encore à peine 3 ans. Le constat de la progression de l’influence iranienne au détriment d’Israël, des USA et de l’AS, ainsi que de l’éloignement progressif de la Turquie avec la constitution en contre-poids d’un arc Russie-Turquie-Iran (en soutien ou renforcé par la Syrie, l’Irak et le Qatar) est un pari bien trop risqué pour que les occidentaux le laissent se constituer sans tout faire pour en saper les fondations. Les kurdes en sont un excellent cheval de Troie, déjà bien présents, bien motivés et bien entraînés. Toutes les pièces sont en place pour voir se développer un scénario de ce type. De là à l’imaginer inéluctable dans son entièreté, c’est quand même s’avancer beaucoup.
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  11. Quelque part dans la BSS, les Rombiers du GCM27 débusquent les GAT "à la fourchette à escargots"... Parmi leurs "outils" un Chinook de la RAF et... un Masstech "Désert"...
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  12. Forget About China's Stealth Fighter or Aircraft Carriers. This Is the Plane America Needs to Worry About. https://nationalinterest.org/blog/buzz/forget-about-chinas-stealth-fighter-or-aircraft-carriers-plane-america-needs-worry-about Traduction Au fur et à mesure que la Chine acquiert le statut de superpuissance mondiale, elle cherche à acquérir des actifs d'une ampleur que seuls les États-Unis possédaient auparavant : une énorme flotte d'avions cargo gigantesques à l'échelle de la planète. En effet, son nouveau moyen de transport Y-20 "Chubby Girl" est le plus gros avion en production depuis que les États-Unis ont terminé la production du C-17. L'U.S. Air Force exploite actuellement près de six cents avions cargo C-130 Hercules, C-17 Globemaster et C-5 Galaxy. L'Armée de l'Air de l'Armée Populaire de Libération ne compte qu'environ 145 transports selon les chiffres de Flight Global, dont 43 sont des Y-7 capables de soulever seulement 6 tonnes. Pour la capacité de transport " stratégique " mondiale, le PLAAF s'appuie sur vingt-deux jets Il-76MD achetés à la Russie qui peuvent transporter 53 tonnes de fret dans leurs cales portuaires. Par exemple, après le déclenchement de la guerre civile en Libye en 2011, le PLAAF a rassemblé quatre Il-76 pour évacuer ses citoyens. Aujourd'hui, la Chine a de plus en plus besoin de soutenir des déploiements militaires en Afrique ainsi que dans les bases et les alliés de l'océan Indien et du Pacifique. Mais le désir d'avoir une capacité de transport aérien stratégique peut aussi s'expliquer par des facteurs beaucoup plus proches de chez nous. Après le tremblement de terre dévastateur de 2005 au Sichuan, le PLAAF a eu du mal à déployer des avions cargo dans la zone sinistrée. Un an plus tard, la Xi'an Aircraft Corporation a commencé à travailler sur un nouvel avion de transport stratégique. Auparavant, presque tous les transports chinois étaient des clones ou des importations de modèles soviétiques, et Xi'an s'est en effet tourné vers le bureau d'études Antonov. La société ukrainienne a proposé un dérivé à grande échelle, propulsé par jet, de son transport par turbobrop An-70. La conception a toutefois dû être révisée plus avant, car la Chine a mis au point un char de combat principal de type 99A de 64 tonnes, plus lourd, de type 99A. Le développement a finalement été confié à Tang Changhong, le concepteur du chasseur-bombardier JH-7. Sous sa direction, l'équipe de développement a adopté des techniques de conception d'abord mises en œuvre sur le Boeing 787 et l'Airbus A400, insistant pour que le nouvel avion cargo soit entièrement conçu en utilisant la modélisation 3D (ou Model-Based Definition) et des matériaux composites imprimés 3D. Il a également utilisé une technologie de conception relationnelle, dans laquelle le " squelette " de l'avion est modélisé, de sorte que si un aspect de la géométrie est modifié, les autres parties sont automatiquement ajustées. Cette approche aurait permis de réduire de 30 à 75 % le temps de développement et d'assemblage de l'avion, ce qui a permis de créer un prototype volant d'ici janvier 2013. Le large fuselage de l'avion quadrimoteur lui donne une ressemblance lointaine avec le plus gros C-17 et l'a conduit à sa populaire appellation Pàng niū (" Chubby Girl ") plutôt qu'à son titre officiel de Kunpeng, un oiseau mythique volant de loin. Des pneus lourds sur le ventre bas du jet de 110 tonnes lui permettent d'atterrir sur des pistes d'atterrissage rugueuses et non pavées près de la ligne de front, et il semble qu'il puisse décoller d'une piste aussi courte que six cents à sept cents mètres de long. Cependant, le Y-20 aurait aussi une grande portée, capable de parcourir 2 700 milles avec une charge utile maximale, ou 4 500 à 6 200 milles transportant des charges moyennes ou légères, à une vitesse maximale de 575 milles à l'heure. En théorie, la grande cale de quatre mètres de haut du Y-20 peut soulever jusqu'à 72,5 tonnes, ce qui le rend supérieur au Il-76, mais toujours derrière la charge utile maximale de 85,5 tonnes du C-17. C'est quand même suffisant pour transporter un char de type 99 ou plusieurs véhicules blindés blindés plus légers, dont au moins trois véhicules de combat aériens ZBD-03 parachutables. Cependant, il y a un piège et, comme pour la plupart des avions à réaction chinois, ce piège est lié aux turbosoufflantes construites au pays. Les Y-20 sont actuellement équipés de turbosoufflantes Soloviev D-30 russes, également utilisées sur le bombardier stratégique Il-7j--j6 et H-6, limitant la capacité de transport à environ cinquante-cinq tonnes. Toutefois, les chiffres de performance de haut niveau supposent l'utilisation de turbosoufflantes Shenyang WS-20 domestiques plus puissantes avec une poussée accrue de vingt-quatre mille à vingt-huit mille livres. Cependant, le WS-20 est un dérivé du moteur WS-10A Taihang utilisé sur le chasseur à réaction J-11, qui a souffert d'un manque de performance et de fiabilité notoire. L'introduction sur le Y-20 d'un turbosoufflante provisoire, le WS-18, conçu à partir de la D-30 et légèrement amélioré avec plus de poussée et une consommation de carburant réduite, laisse entendre qu'il faudra peut-être un certain temps avant que le WS-20 ne soit prêt. Le PLAAF a introduit ses deux premiers Y-20 en service avec le 12e Régiment de transport basé à Chengdu, province du Sichuan, le 6 juillet 2016, baptisé sous l'arc de deux lances à incendie. Plus récemment, le 8 mai 2018, un Y-20 a effectué son premier largage de parachutistes et de parachutistes de cargaison (séquences ici...) Outre le transport aérien stratégique, il est presque certain que la Chine va déployer des variantes Y-20 pour servir de ravitailleurs aériens et d'avions AWACS d'alerte rapide aéroportés. Le premier pourrait s'avérer un puissant multiplicateur de force, car la portée et la capacité de charge utile d'un pétrolier Y-20 pourraient soutenir les bombardiers stratégiques H-6K de la Chine, capables de ravitailler l'air et d'effectuer des frappes sur l'océan Pacifique. La longue portée du Y-20 peut également en faire un avion de patrouille maritime idéal avec des capacités anti-sous-marines, ou un avion de guerre électronique ou d'espionnage, bien qu'il puisse en fait être plus gros que nécessaire pour certains de ces rôles. L'une des lacunes, cependant, est que le Y-20 ne semble pas encore capable de recevoir du ravitaillement aérien pour l'instant. Pékin a également parlé de l'utilisation des Y-20 pour déployer rapidement des satellites dans l'espace à l'aide de fusées à combustible solide, qui auraient de nombreuses applications civiles et militaires. D'aucuns pensent également qu'il constituerait une plate-forme d'essai sensée pour un laser aéroporté capable d'abattre des missiles balistiques. Xi'an a également l'intention de construire une version cargo civile, et cherche à exporter les Y-20 à l'étranger. Sri Lanka a déjà exprimé le souhait d'en acquérir pour servir dans une compagnie aérienne gérée par l'armée. Le nombre de Y-20 que le PLAAF a commandés reste un mystère - au moins huit sont connus pour être entrés en service d'ici 2018. Le coût du Y-20 reste également obscur, avec des chiffres allant de 160 à 250 millions de dollars. En 2016, Zhu Qian, responsable de l'AVIC, a fait sourciller en affirmant que la Chine aurait besoin d'au moins mille Y-20, soit plus que le nombre de jets cargo lourds en service dans le monde ! Bien sûr, Zhu a parlé au nom du fabricant, pas de l'armée chinoise. Une étude publiée antérieurement par l'Université de la Défense nationale a fait état d'un besoin encore ahurissant de quatre cents Y-20. Cependant, l'analyste chinois de la défense Xu Yongling a déclaré au People's Daily que Pékin pourrait ne pas commander plus d'une centaine de Y-20, affirmant qu'un modèle de transport de troisième génération plus avancé suivrait probablement dans cinq à dix ans. La déclaration de Qian a également révélé l'intention de construire des moyens de transport encore plus importants, comparables à ceux du C-5 Galaxy des États-Unis - ou Antonov An-225, le plus gros avion opérationnel de la planète (charge utile maximale d'environ 275 tonnes !), que la Chine a acheté à l'Ukraine. D'une certaine façon, le Y-20 et ses successeurs potentiels pourraient s'avérer plus importants pour projeter la puissance militaire et politique de la Chine que le fait d'attirer l'attention sur de nouveaux chasseurs furtifs et porte-avions . Ces derniers ne fonctionnent à leur plein potentiel que lorsqu'il s'agit de combattre des ennemis de haute technologie dans un conflit de haute intensité - ou d'en décourager un. Mais une grande flotte d'avions cargo offre une capacité plus couramment applicable à la montée en puissance de la Chine en tant que superpuissance - la capacité de déployer et de soutenir rapidement des forces militaires ou des missions humanitaires dans le monde entier. Cela a des implications pour la confrontation militaire " dure ", mais aussi pour la capacité de la Chine à participer à des missions de " gouvernance mondiale " à l'étranger, comme celles que les États-Unis et l'Europe effectuaient auparavant en grande partie.
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  13. J'ai toujours entendu dire par les Chinois qu'entre deux nations, l'amitié éternelle n'existe pas, seul l'intérêt compte. La guerre n'est que le dernier (et le plus mauvais) moyen pour en obtenir. Et ça ne date pas d'hier cette phrase, ça remonte à il y a deux milles ans au moins. Henri K.
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  14. Il semble que la nomination de Kavanaugh à la Cour Suprême risque soudainement de rencontrer de sérieux problèmes. Alors que depuis quelques semaines, les démocrates avaient multiplié les attaques abusives ou diffamatoires, des cascades assez ridicules et diverses méthodes de parasitage (dont les cafouillages grand guignolesques de Cory Booker et Kamala Harris, tous deux pris la main dans le pot de confiture quasi immédiatement), la chose avait grandi en intensité après une allégation de "sexual assault" (je ne sais pas quelle est la traduction légale exacte en France) remontant aux années étudiantes de Kavanaugh, qui avait vu une contre-attaque du camp Kavanaugh, avec plus d'une trentaine de témoins de moralité cosignant cette réplique. Mais cette accusation venait de la presse, aidée sans doute du parti démocrate... Et la victime supposée a depuis décidé de sortir du bois et de donner sa version des faits. On est dans un moment metoo 35 ans après les faits, avec une histoire de la parole de l'un contre celle de l'autre: sans connaître motifs et/ou affiliation politiques, on en reste donc au fait qu'il est possible que ce soit arrivé, qu'il est possible que ce ne soit pas arrivé, mais qu'il est aussi possible que l'événement (une soirée arrosée où il aurait peloté la fille, allongé sur elle) ait été différemment interprété par les deux parties, sans doute bourrées (et qui n'ont pas été "jusqu'au bout"). Plusieurs questions se pose: si c'est arrivé tel que le décrit la femme en question, dans quelle mesure est-ce un délit (entre deux étudiants beurrés)? Y'a t'il prescription sur les événements? Brett Kavanaugh (qui a littéralement eu une vie exemplaire depuis, même caricaturalement exemplaire, toute droite sortie d'une mauvaise série familiale) peut-il être tenu responsable pour un comportement indélicat remontant à plus de 35 ans? Sans preuve aucune, ce genre de chose peut et doit-il empêcher sa nomination? Quelle place va prendre le tribunal de l'opinion publique, devenu si conséquent dans les événements, surtout sur ce genre de sujet (believe all women, accusation = culpabilité....)? Clarence Thomas, autre juge de la Cour Suprême, avait eu un problème comparable à l'époque de sa nomination, dont il est encore aujourd'hui difficile de démêler le vrai du faux, mais qui avait été orchestré comme une pure opération politique par les démocrates. Les réputations ont toujours été des cibles de choix dans le débat politique (notamment parce qu'on a moins besoin de preuves que de rumeurs qui prennent, de visages qui pleurent....), mais à l'ère des médias sociaux et d'une ultra-polarisation/tribalisation politique, la chose devient dantesque, surtout sur le sujet du sexe, dont Metoo a démontré qu'il pouvait s'étendre à toute la société, aux entreprises.... Si bien qu'on établit par nous-mêmes un régime de dénonciateurs où seule la rumeur qui prend l'emporte, la règle de droit ne suffisant pas à rétablir l'équilibre en cas d'injustice (une accusation fausse peut être juridiquement corrigée, mais entre les délais et la faiblesse de la voix du juge dans la société, le dommage concret est fait: réputation, emploi/employabilité, amis, voire famille, tout peut disparaître, y compris la sécurité physique et online, et la vie privée). On n'a rien à envier aux régimes totalitaires de ce côté.
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  15. Toute offensive chinoise ou de n'importe qui d'autre en Sibérie ou ailleurs sur le territoire russe finira en hiver nucléaire: les russes le font savoir et l'ont écrit dans leur doctrine (qui cible toujours l'OTAN comme ennemi numéro 1). Les chinois le savent, les autres candidats potentiels le savent également. Il n'est un secret pour personne que la Russie investit dans sa triade nucléaire pour une seule et bonne raison: qu'on lui foute la paix à l'intérieur de ses frontières. Surtout au vu du fait que d'un point de vue armements conventionnels, elle ne pourra - à terme - pas faire le poids face à la Chine et sa croissance militaire. Les Russes ne sont pas dupes, pourquoi investissent-ils actuellement dans des bases stratégiques près des frontières chinoises, pourquoi ont-ils des ICBM fixes/mobiles positionnés près de la Chine? Pas pour faire joli dans le paysage hein Accessoirement, la Chine trouve son intérêt (certains intérêts tout du moins) et des débouchés en Russie: outre son intérêt pour LNG local et les dérivés pétroliers, elle trouve un marché où écouler ses biens de productions. On assiste à un rapprochement qui tient de la convergence d'intérêts, la Russie va chercher en Chine le pognon dont elle a besoin pour son développement, la Chine trouve des matières premières et un marché ouvert pour ses biens de consommation. Tout le monde y gagne et en même temps ils envoient un message typé "fuck off" à l'Orange Sanguine qui dirige la Maison Blanche... Quant à l'Europe: elle est au milieu du gué entre les deux. Ceci étant, ni les russes ni les chinois ne sont de grands naïfs: les intérêts en politique, ça va et ça vient. Ils s'apprécient également du fait qu'aucun des deux pays ne vient chatouiller l'autre avec des considérations du style "démocratie", "droits de l'homme", "élections libres", "droits des homosexuels", "bla bla bla": avoir la même philosophie politique, ça rapproche quoi. Oui c'est cynique, mais c'est ça aussi la politique.
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  16. Véolia pour l'eau, Vinci, Bouygues, et les autres Colas, Eiffage... elles sont quelques unes à avoir mis le pays en coupes réglées ... les JO à Paris ça fait du bien surtout à qui d'après toi ? la privatisation des autoroutes tellement lucratives que l'Etat s'en est débarrassé ; après que le public l'ait payé par les impôt c'est Vinci (ESCOTA, ASf, COFIROUTE ....) et Eiffage (SANEF ) qui se gavent .... C'est simplement le constat que ce sont ces groupes puissants qui tirent les ficelles du pays et l'aigreur oui en effet c'est la pseudo démocratie qui est mise en avant. Rajoute à ça le domaine de la Santé livré aux groupes privés, la distribution qui étrangle les agriculteurs et mine l'unique syndicat agricole, les média dans les mains des miliardaires actionnaires comme Xavier Niel ou Mathieu Pigasse pour Le Monde...etc etc. le titre c'est "FRANCE : 5° puissance économique?" ... je te montre que ce qui détermine actuellement les choix de notre pays sont le fait de grands groupes qui ne correspondent pas aux vrais besoin du Peuple mais sont fait pour et pas les actionnaires. Si chaque fois que tu pointes du doigt l'avidité sans limite de ces gens là tu te fais taxer d'aigreur je t"invite de ton côté à ôter les oeillères .. c'est fou quand même que dans dans notre pays on ne puisse pas mettre en avant les déterminants de notre politique sans ce faire taxer d'aigreur à l'égard des Milliardaires. Regarde simplement a qui a profité la politique de notre pays (et de l'ensemble des pays libéraux) depuis des décénies... .. qui a récolté les fruits de cette politique ? qui s'est enrichi ? qui s'est appauvri ? qui ? Qui a profité : pas la fonction publique en pleine déconfiture, pas la multitude des agriculteurs dans le marasme, pas les petits boulots du privé, ni les petits cadres,, ni les petites professions libérales (Pharmaciens en faillite, médecins généralistes épuisé, petits commerçants qui ferment à 22h, les CDI qui deviennent la règle, va demander aux employés de la FNAC, de MAcDo, les Employés d'UBEr ou de Amazon, Tu ne croiss pas qu'il y a matière a être aigris quand au même moment la fortune de Bernanrd Arnauld est passé de 15 milliards en 2005 à 70 milliards en 2018, que les dividendes versés aux actionnaires notamment en France n'ont de cesse d'augmenter et qu'on te dis que l'effort est à venir que la pays est dans la Crise ....qu'il va falloir remettre les augmentations à plus tard, la retraite à plus d'age etc etc depuis près de 40 ans que c'est la même chanson ... et quel rapport avec les bars ? allez va voir un match du PSG Camarade !
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  17. bref tu lui prefères rien du tout .... car pas d'illusion, ce genre de rappetout ne laisse rien après eux s'ils en ont la possibilité voire même serait capable de te faire payer leur funéraille nationale. personne ne sait en effet. .. car il n'y a rien à savoir puisqu'il n'y a rien. Tiens l'ïle de Porquerolles vient d''etre privatiser ... Les deux seuls domaines viticoles de l'île ont été achetés par le Milliardaire Français Carmignac. Vu que l'ile e comporte que 2 domaines viticoles en dehors de la partie défense nationale .. autant dire que la moitié de l'ïle lui appartient. Ce monsieur a mis sa fondation d'Oeuvre d'art moderne.... et au lieu de 10 0000 visiteurs / jours cette année l'ïle est passée à 15.000 /jours avec doublement des rotations entre l'ïle et le continent pour faire plaisir au Monsieur. Pourtant Il etait question il y a quelques année de limiter les visiteurs sur cette ïle déja saturée puisque elle ne peut accueuillir tout ce monde au niveau sanitaire....or, c'est l'inverse qui se produit car l'Etat a laissé faire (DREAL, PArc National, Préfet) car tout le monde s'ecrase devant le pouvoir de l'argent. Cette année les taons ont proliférés sur l'ïle ..... comme l'a annoncé Var Matin. http://www.varmatin.com/justice/porquerolles-une-annee-a-taons--253152 les taons prolifèrent sur les matières fécales c'est leur particularité ..... Il n'y a pas d'élevage sur l'ïle. Les Taons peuvent remercier Carmignac. Autre exemple les JO de PAris ..... plus de 20 milliards pour le seul bénéfice des Vinci, Bouygues et consorts grand gagnants des futurs JO de PAris a n'en pas douter. .... pourtant les parisiens n'en voulaient pas dans leur majorité et les Français non plus... d'autant que les caisses sont vides et que l'on sait que le JO laissent des ardoises. CocaCola, TF1, Bein Sport & co vont se régaler avec les actionnaires derrieres tout ça... et nos milliardaires qui sont à la maneuvre aussi. Les JO, Le peuple n'en veut pas, les gouvernants passent outre car les ordres sont tombés d'en haut... Cela illustre bien qu'"Il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera pas élu. Et pourtant, il gouverne" c'est le Monde de la Finance comme disait un président (qui n'avait lui même pas de face). Crois tu que ce Monde a le moindre scrupule et le moindre esprit de solidarité ?
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  18. Bravo ! Jean Bertin l'ingénieur, plein d'imagination, pour la terre ( aérotrain ), la mer ( aéroglisseurs ) et ici les airs ( Stol ) , et la neige et le brouillard sur les pistes ( turboClair )
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  19. @Tancrède Ça reste quand même disons "jouissif" de voir les anglais dans une position qui les emmerdes beaucoup car quoi qu'il se passe, pour moi même ceux qui ne voulait pas du Brexit voulait aussi le beurre, l'argent le sourire et aussi le cul de la crémière en restant dans l'Europe... Sont gentil mais bon... Voilà comment je vois les choses avec les anglais pro ou pas pro brexit :
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  20. Et ce genre de jugement placés sur des gens ne change rien: "ils" sont censés quoi? Etre soudain unis comme un seul homme et opérer selon les règles que l'autre côté préfère, parce que..... C'est comme ça un point c'est tout? C'est de la politique: tout est toujours négociable, tout est toujours en train d'être négocié/renégocié, on joue sur tous les tableaux en même temps, et chacun oeuvre pour sa chacunière, non seulement entre les "grandes" parties présentes (en l'occurrence l'UE et le RU), mais entre les parties présentes dans chaque camp, et ainsi de suite jusqu'au niveau individuel (et même là, je supputerais que beaucoup de ces gens sont souvent en conflit ou contradiction interne). C'est le jeu si les Rosbifs essaient de tout faire pour avoir beurre, argent du beurre et sourire de crémière (voire plus), comme c'est le jeu de le leur refuser par tous les moyens possibles. Et dans chaque camp, c'est le jeu que les "durs" et les mitigés se tirent dans les pattes les uns des autres, tout comme il est de bonne guerre que ceux opposés au Brexit (dans les îles comme sur le continent) essaient de l'empêcher par des combats d'arrière-garde, des délais, des dérogations, du lobbying, de la manipulation. C'est pas que ce soit légal, moral ou cohérent. C'est juste le jeu et on n'y peut rien, même si ça énerve.
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  21. si on peut pas avoir Mars, après on pourra toujours demander la lune, mais c'est une autre histoire, faut déjà avoir l'orbiteur Le projet de base lunaire de l’ESA avance doucement mais sûrement https://sciencepost.fr/2018/01/projet-de-base-lunaire-de-lesa-avance-doucement-surement/
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  22. Du neuf dans l'affaire Skripal. Les agents du GRU, pardon les civils recherchés par le RU existaient finalement, et ont obéit aux ordres de Poutine (pas possible, ce sont des civils non? ), et ont fait une interview sur RT pour exposer leur version des faits. Je m'attendais à une interview très courte pro-forma de 2 minutes pour enterrer l'affaire ( avec le minimum de détails pour éviter de se contredire). On a eu droit à un cirque de 25mn ... et qui fait ricaner la presse UK et russe (moi aussi... sauf qu'il y a eu un mort dans l'affaire). Rappel : ces 2 gars là étaient initialement inconnus au bataillon https://francais.rt.com/international/53724-skripal-police-britannique-lance-mandat-arret-deux-ressortissants-russes Voici l'interview complète via Sputnik, avec la transcription officielle en anglais par RT (je leur donne le clic, c'est trop drôle) https://www.rt.com/news/438356-rt-petrov-boshirov-full-interview/ Pour ne pas être taxé de russophobie (tm), je met d'abord les réactions de la presse russe (d'opposition). https://www.letelegramme.fr/monde/affaire-skripal-l-interview-des-touristes-de-salisbury-suscite-rires-et-scepticisme-14-09-2018-12078729.php Ils n'ont pas été convaincu par l'interview. En gros, les agents (très nerveux) se disaient être juste 2 touristes, 2 petits entrepreneurs en nutrition sportive, qui ont eu l'idée de visiter la magnifique cathédrale de Salisbury 2 fois... Et ont été repoussé par la neige la première fois (!!!), avant de rentrer à Moscou ... où il y avait encore plus de neige. Je passe sur le reste des incohérences, ça mérite pleins de posts sur le fil UK (sans parler du fouinage sur leurs passeports très spéciaux...) https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/09/13/affaire-skripal-les-deux-suspects-nient-toute-implication-londres-denonce-des-mensonges_5354692_3214.html
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  23. La moyenne tension n'existe plus, on parle de HT maintenant . La HT est divisée en deux plages : de 1000v à 50000v on parle de HTA et supérieur à 50000v de HTB. Il y a aussi la très haute tension qui commence à 225000V si je me souviens bien. Par contre je pense que tu t'es trompé avec le réseau 400KV, je dirais plutôt 400V
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  24. La forme de combustible (TRISO) permet un taux de combustion plus élevé que les REP. Par ailleurs, il y a même eu un réacteur de ce type utilisant des galets de thorium, donc surgénérateur (en Allemagne, dans les années 80. 300 MWe). Pour ce qui est de la maintenance, en fonctionnement normal, il n'y a pas vraiment d'arrêt pour chargement/déchargement de combustible : les galets circulent en permanence dans le réacteur, le taux de combustion d'un galet sortant du réacteur est testé, et en fonction du résultat, le galet est réintroduit dans le réacteur ou envoyé en stockage de déchets. Par contre, le retraitement serait plus pénible, ces galets sont justement conçus pour être une robuste barrière de confinement. L'Afrique du Sud a eu un programme de recherche assez ambitieux sur ce type de réacteur il y a une quinzaine d'années, le PBMR, même techniquement plus ambitieux que la version chinoise. Finalement, le développement sud-africain a avorté, alors que le développement chinois est allé jusqu'au bout. C'est sur que ce n'est pas aussi bon qu'un vrai surgénérateur, mais ça devrait quand même être un peu meilleur que les REP, en utilisation de ressource. Mais l'argument de vente de ce type de réacteur est surtout la simplification de la maintenance, la sécurité, et la modularité par conception.
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  25. Ce qui n'est pas une nouvelle fantastique pour ce qui concerne l'économie de ressource. En effet, pour fonctionner un réacteur doit pouvoir être critique, ce qui requiert une certaine quantité de matière fissile. Plus il y a de matière "inerte", typiquement l'238U, et plus ça capture de neutrons et plus il faut de masse d'uranium (235 et 238) pour obtenir la criticité. A l'extrême, la masse critique d'une boule d'235U pur avec de l'eau autour est de l'ordre de 10 kilogramme seulement. Une fois la criticité obtenue, on peut faire fonctionner le réacteur à haut flux (haute puissance) ou bas flux (basse puissance). Or le HTR-PM est typiquement un réacteur de petit flux, avec une faible puissance totale, et qui permet d'user très doucement le combustible. Ca facilite considérablement la maintenance. On peut même imaginer des réacteurs qu'on n'ouvre pas pendant 30 ans. Du coup, on investi X tonnes d'235U pour le réacteur, et on obtient avec une P MW électrique, avec donc un "rendement d'économie de matière fissile" (=P/X). Le problème c'est qu'il ne reste pas une quantité phénoménale d'235U dans la nature, hors eau de mer, donc construire des réacteurs peu économe en ressource c'est dommage. Avec une recherche rapide, je n'ai pas trouvé la masse d'Uranium nécessaire pour le démarrage du bousin, je sais juste qu'il y a un enrichissement de 8.6%, ce qui est plus qu'un REP classique (3.5%) mais bon ça va pas chercher très loin non plus.
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  26. La solidarité institutionnelle, c'est la Sécu hein, par exemple, les politiques sociales, l'Etat, la préservation du bien commun. Je partage bien évidemment les constats sur la rapacité de ce qu'on appelle improprement les élites, dont les penchants philanthropiques ne sont souvent pas spontanés et quand bien même, toujours très parcellaires, ne pouvant se substituer à la collectivité.
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  27. La politique étrangère et de développement chinoise ? L'initiative Ceinture et Route (Belt and Road) ? Vous vouliez tout savoir... eh bien cette vidéo explique tout en deux minutes ! Quelle chance vous avez
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  28. Je sais pour les différents titre de la chair et l'acier, L'invention de la guerre moderne ou les armées du chaos sont le même livre. Pour Guerres et histoires, il y a du bon et du moins bon, et pas que pour Goya, le pb c'est que la vulgarisation a aussi des limites via le timing d'articles. Personnellement je ne suis pas forcément d'accord sur tout les articles dans tout les numéros de guerres et histoire , le hors série sur les uchronies étant quand même dans l'optique uchronies ou chacun aura son propre scénario, en ouvrant 2 uchronies sur le forum, celui sur les soviétiques et les occidentaux se tapent dessus dès 1945 ou celui sur Nimitz ou Mac Arthur, j'ai observé que chacun restera sur des points de vue selon le schéma et des affinités. Donc je pense qu'il ne faut pas prendre au pieds de la lettre des articles via des uchronies dans un HS, mais plutôt avoir dans l'idée que fatalement il y aura rarement des gens d'accord, via un angle de vue différent via l'incidence et disons des ressenties. Moi j'ai bondi en lisant l'uchronie sur la guerre dans le Pacifique via le débarquement au Japon, et pas qu'un peu. J'ai eu l'occasion de lire des articles de Goya sur son blog ou via le cahier des retex, et les fantômes furieux de Falloujah est un superbe travail que je conseil vivement. Moi j'ai du mal avec Lopez même si je ne lui enlève pas tout , comme quoi... Enfin voilà, je pense que dès que tu pourras lire son dernier livre,tu pourras y décelé une continuité avec la chair et l'acier, et la volonté de mettre à plat l'année 1918, tout en rendant la place que mérite l'armée française. Enfin voilà.
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  29. Ach ! Quelle idée aussi, d'habiter dans un couloir ? Si fous ne fouliez pas être dérangés, il ne fallait pas s'installer dans le couloir des invasions !
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  30. Pour ce qui est d'une reprise militaire de l'Est par l'armée ukrainienne, et même si l'histoire ne se répète jamais à l'identique, les optimistes devraient se replonger dans le cas géorgien: un budget en très forte hausse, des instructeurs et du matériel occidental, face à une armée russe bien loin de son niveau actuel et ses affidés locaux loin de valoir ne serait ce qu'en volume la novorussia...
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  31. Ah non, moi je m'en cogne complètement de l'Ukraine et de la Russie, je ne fais que de m'y intéresser par ce que c'est un conflit en Europe, pas loin de chez nous. Je ne suis pas du tout partisan et ne pas confondre le fait que je ne prend pas parti pour la Russie que cela signifie que je prend parti de l'Ukraine. Je constate juste que dans le cas ukrainien, l'agresseur est russe et que celui qui colporte une propagande anti-Ukrainienne qui est souvent reprise par des internautes, est d'origine russe, les arguments se répètent, encore et toujours alors même qu'ils sont sans fondements autre qu'une volonté russe de dépeindre une Ukraine bordélique sous tous les aspects. Si on devrait écouter les russes, ces derniers auraient sauvés les habitants de Crimée d'un génocide face à des hordes nazis prêt à les tuer et ils reprendront sans arrêt le même et unique argument d'un bâtiment brûlé à Odessa pour tenter de faire passer les ukrainiens pour des monstres alors que la guerre qu'ils ont soutenus, qui a fait plus de 10 000 morts, là on évite de parler des nazis. D'ailleurs a propos du nazisme, constatons une nouvelle fois, que le néo-nazisme est très largement développé en Russie, l'ultra nationalisme russe qui soutient Poutine, agite ouvertement des idées du nazisme, sans que cela ne fasse l'objet de sanctions réelles, toujours évite t-on la médiatisation de certaines affaires. Partout ailleurs en Europe, le pouvoir russe soutient des extrémistes qui ont des idées et parfois une histoire proche du nazisme, ça ne semble pas déranger outre mesure les défenseurs de la Russie. Par contre, dès lors que les extrémistes néo-nazis ukrainiens font parler d'eux avec la Russie et non les américains ou Bruxelles en ennemis, alors on a droit à un pays dirigés par des nazis, une horreur calamiteuse, une tumeur au porte de la Russie, un danger presque aussi grand que les armées allemandes en 1941, on essaye de raviver ce souvenir pour créer une opposition au pouvoir et j'ai peine à voir certaines personnes étrangère à tout cela, répéter cette propagande qui ne peut que convaincre de vieux soviétiques au fond de la campagne ukrainienne. Je sais que ce n'est pas vous qui le dîtes, mais je soupçonne que vous êtes du genre à le dire et à le penser par ce que vous gravitez beaucoup dans la propagande russe (je commence à le sentir de loin, à force de côtoyer ce phénomène de ce qu'on peut honnêtement appeler des pro-russes, sans entrer dans les trolls et autres). En tant que français, pays membre de l'UE et de l'Otan, je n'ai aucune raison de soutenir la Russie sur le dossier ukrainien, bien au contraire. Par contre je ne défend pas non plus l'Ukraine, même si je dis des choses que la propagande russe n'évoquerait pas par ce que cela irait dans le sens que certaines choses vont ou peuvent bien aller en Ukraine. Dire que l'Ukraine a 3,5% de croissance, ce n'est pas soutenir l'Ukraine, c'est un constat. Dire que l'Ukraine augmente son budget militaire, qu'elle est soutenue par l'occident, qu'elle a une base industrielle militaire avantageuse pour se réarmer, c'est un constat. L'Ukraine va devenir un pays ou nous occidentaux, allons avoir plus d'intérêts et d'influences, je n'ai pas à souhaiter le contraire pour faire plaisir à Moscou. Les russes ont gagnés la Crimée, ils ont perdus l'Ukraine et si une guerre devait se passer entre les deux, je soutiendrai l'Ukraine car elle défend son territoire, mais si elle se prend une branlée, ça ne me fera ni chaud ni froid, je ne suis pas ukrainien. Dans la continuité de ce qui se passe, au delà d'un risque certain d'une confrontation au Donbass dans les années à venir, le réarmement ukrainien s'il continue ainsi, risque de devenir bien plus problématique pour Moscou que vous ne le pensez. Passer d'une situation ou l'armée ukrainienne n'est pas grand chose, inexistante et incapable à faire une guerre à une armée qui conteste (on a entendu parler d'une possible acquisition de Patriot par les ukrainiens par exemple), qui a des moyens (même s'ils ne sont pas aussi nombreux que les russes, quelques missiles anti-chars a bien permis au Hezbollah de mettre en échec une offensive israélienne, attention aux rapports de forces de papier et aux surprises stratégiques), qui est prête à la guerre, ben pour les russes la donne stratégique change. C'est pour ces actions russes, qui apportent une victoire sur le moment, que je trouve Poutine particulièrement idiot. Il pousse à créer un environnement immédiat de la Russie, qui était alors relativement pauvre si ce n'est en voie de démilitarisation, en un lieu qui se militarise et qui cherchent ouvertement à contrer la menace, l'influence et les intérêts russes. Sur le long terme c'est une stratégie totalement idiote, les russes ont beau rêver au passé, gesticuler militairement ici et là, il n'empêche que si sur le court terme ils semblent marquer des points, sur le long terme en revanche c'est bien différent et quand le modèle/système Poutine lâchera les rênes du Kremlin, ça risque du côté russe de se regarder un peu de travers. Car je vous le dis, le temps est l'ennemi des russes et du système Poutine, il n'est pas éternel et les anciens qui ont encore l'URSS, un certain niveau de communisme et la guerre froide dans la tête, qui font rêver encore à travers le monde tous les anti-américains voir anti-occidentaux, ben ces gens disparaissent petit à petit et Poutine lui aussi finira par disparaitre et vu comment il s'est rendu incontournable, après lui ça risque de se déchirer un peu du côté de Russie unie. La Russie et les russes en soit, ne sont pas un problème pour l'Europe, au contraire, j'estime qu'il est bien d'avoir de bonnes relations, si ce n'est un partenariat privilégié avec elle. Mais il faut se rendre à l'évidence, la Russie actuelle, celle de Poutine, est bloquante pour une telle relation, car c'est une Russie nostalgique d'un passé (grandeur/puissance/importance de l'URSS mais dans un esprit de la Russie impériale) avec un esprit revanchard sur l'occident qui en devient une obsession. Cette Russie cherche activement à entretenir et favoriser la division occidentale, pour que cette puissance occidentale soit plus faible face à elle et que donc forcément, la Russie soit plus forte face à elle et qu'elle puisse imposer un impérialisme de domination sur l'Europe et ça, franchement, ce n'est pas par ce qu'on peut se dire que ça emmerde les intérêts américains, qu'il faut l'accepter. L'indépendance stratégique de l'amérique ne passe pas par la soumission aux russes d'autant plus quand elle est agressive et qu'elle semble uniquement se concentrer sur une dépendance énergétique et un rapport de force militaire. C'est pour cela que, même si je peux comprendre et respecter les intérêts de la Russie, je ne comprend pas que des français prennent sa défense en se comportant presque comme s'ils étaient des russes. Tout comme le fait que je constate que tout ceux qui en Afrique détestent et s'opposent à la France, sont tous attirés par la Russie et sa propagande, car elle est dirigée contre nous, cela me conforte dans mes convictions que non, la Russie actuelle n'est pas un pays à soutenir en tant que français. (il y a 10 ans, j'aurai tenu un autre discours, car elle était différente, c'est vraiment après 2012 que j'ai remarqué un changement). Maintenant cette opposition à la Russie n'est pas non plus le signe que j'apprécie ou défend ses ennemis, que ce soit les américains, les ukrainiens, les polonais ou d'autres, si demain les polonais se montrent hostiles ou dangereux, comme peuvent être les turcs, ben je ferai la même chose que pour les russes.
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  32. Tu dois pouvoir faire un premier pas vers les vols habite sans que cela ne soit trop coûteux. Tu n'as pas besoin d'un SLS qui tir 150 tonnes en orbite ou d'une navette spatiale. De ce cote on pourrait s'inspirer des Chinois. Avec des capsules simples, une petite stations en croix (4 a 6 modules). Et c'est tout. Ariane 62 doit pouvoir tirer les capsules. Je pense qu'avec 2Md€/an environ ca doit pouvoir se faire. Les vols habite permet de faire pas mal d’expérience en orbite et tu as un début de commercialisation avec des industriels qui s’intéressent au sujet. Et ça n’empêche pas d'investir dans l'exploration robotise de l'espace.
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  33. En ces périodes de disette spatiale, un peu de tumulte dans ce silence va nous faire un peu de bien. Il a raison, mais les politiques refusent de sauter le pas, l'ATV avait l'opportunité d'avoir enfin une version habité. et permettrait d'offrir des services en orbite terrestre. surtout en ces période de confrontation spatiale. L'europe doit avoir son accès à l'espace, A5 qui avait été pensée pour le vol habité, pourrait être totalement dédié au vol humain, A6 je ne crois pas qu'ils ont intégrés cela contrairement à la F9 de spaceX. je suis sur qu'il y a quelques chose à faire avec les italiens et les allemands. Les francais pour les évolution du lanceur A5 man rated , les italiens pour la capsule (expérience IXV), les allemands pour le module de service (production ATV), manque le chef d'orchestre,l'argent, la volonté politique de l'UE. J'espère que cela va les réveiller un peu. Arianespace CEO exhorte l'Europe à muter des vols spatiaux http://aviationweek.com/world-satellite-business-week/arianespace-ceo-urges-europe-mull-manned-spaceflights «Le vol habité me tient à cœur; avec leur savoir-faire, les Européens peuvent le faire », dit-il. Israël se réfère à l'expérience de l'Agence spatiale européenne (ESA) avec le véhicule de transfert automatisé (ATV), utilisé pour réapprovisionner la Station spatiale internationale. L’ATV appartient à la catégorie des capsules spatiales réutilisables, a déclaré Israël. Il a également souligné la fiabilité d'Ariane. «Nous avons toutes les briques», a-t-il déclaré. "Nous avons une belle politique spatiale européenne, avec de superbes missions ... Le vol habité est la seule conquête qui nous manque", a tweeté Israël le mois dernier. Le lancement de la première capsule spatiale de nouvelle génération aux États-Unis est prévue pour 2019. Israël s'attend à ce que de nombreux médias européens appellent alors le bureau de presse d'Arianespace et lui demandent: «Sur quoi travaillez-vous dans le domaine du vol habité? article anglais:
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  34. Je pense que dès le départ, les Russes ont acté qu'ils ne verraient jamais reconnue leur occupation puis annexion de la Crimée. Je pense également que dès le départ, ils ont considéré que cela n'était absolument pas nécessaire et que, de facto, ils seraient reconnus. Un peu comme les Israéliens en Cisjordanie. On gueule mais finalement bon. Prendre l'Ukraine d'un point de vue territorial ? Non, je ne pense pas. Instaurer une sorte de protectorat avec des politiciens à leur botte, oui. Comme avant dirons-nous. Sauf que là, quelqu'un a payé plus qu'eux (note personnelle : trouvez-moi un seul politicien ukrainien de premier plan non corrompu... bonne chance). Après... il reste l'idée du pourrissement. Si la situation se prolonge, qui pourrait tomber le premier ? Il n'est pas dit que l'Ukraine n'envisage pas de négocier avec les Russes une sorte de compromis boiteux mais qui aurait le mérite de ramener le calme : un truc du genre "vous abandonnez les séparatistes et on envisagera de discuter plus tard avec vous sur la Crimée".
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  35. Fèque niouze ! Je veux dire (pour que tu comprennes) Falsae Famae Je rappelle que tous ceux qui seront vivants lors du retour du Seigneur ne mourront pas. Or, "vous ne connaissez ni le jour ni l'heure". Il n'est donc évidemment pas certain que nous mourrons tous, il suffirait que le Second Avènement soit suffisamment proche dans l'avenir. Pas en Corse. Certaines choses ne changent jamais.
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  36. Je ne crois pas que le coût du CRAB aie été connu véritablement, il s'agissait d'un démonstrateur avec une maquette non-motorisée ... donc dire qu'il était pour une modique somme ... Clairon
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  37. Heu... Lol. C'est moi qui l'ai scanné en plus ! J'ai passé plus de temps à le scanner qu'à le lire !!
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  38. Si on regarde les scénarios joués, on comprendra mieux que l'exercice est plutôt de nature défensive pour évaluer comment l'armée russe (camp rouge) va se défendre puis contre-attaquer contre des ennemies venant de la direction ouest (camp bleu, ou OPFOR). Cette exercice sino-russe est à regarder ensemble dans le contexte d'un autre exercice que l'OTAN mène actuellement en Ukraine, à Yavoriv précisément. Je crois qu'il s'appelle "Rapid Trident 2018". A noter qu'une autre partie de "Trident 2018" de l'OTAN se déroulera bientôt dans la péninsule Scandinave, c'est aussi 35000 hommes, 130 avions, 70 navires et 10 000 blindés. Henri K.
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  39. Sauf qu'ici il ne s'agit pas de suicides pour des raisons diverses et variées, aléatoires, mais pour une raison bien spécifique, récurrente : les conditions de travail. Émile Durkheim (1858-1917) a dit que le taux de suicide augmente lorsque les individus sont atomisés et ne trouvent pas à s'intégrer dans des corps intermédiaires. Le corps intermédiaire qui manque apparemment chez Foxconn, c'est le syndicat. Un syndicat, c'est un corps intermédiaire dans lequel les salariés peuvent se sentir représentés, inclus dans un système de valeurs partagées.
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  40. J'ai hésité à mettre cet Hybride dans le fil des Hélicoptères ...
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  41. Un pense bête sur la CPI : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_pénale_internationale Je me demandais bien quelles pouvaient être les sanctions prises par les US sur cet organe de l'ONU. Ton article plus précis que la news que j'avais lu ailleurs m'a bien éclairé (merci) On peut remarquer qu'avec les déclarations de Trump, de sa guignole à l'ONU, de son conseiller JB, les US ne se sont jamais autant torché aussi visiblement (sans masque) avec le droit international. On remarque qu'il est encore une fois clairement notifié que si l'on n'est pas avec eux quoiqu'ils puissent dire ou faire, on est contre eux. Cette attitude de petit caïd va finir par agacer même dans les alliances les plus solides. Enfin toujours l'arme du dollar et des blocages de comptes. Si jamais cette enquête devait être ouverte, je serai curieux de voir si des demandes de saisines seront posées contre Bush Junior et tout ses caniches (domestiques et internationaux), et s'ils seront attaqués pour leurs crimes contre la paix, les bavures de leurs pays, et autres casseroles.
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  42. Il y a -en France- un endroit qui ressemble vraiment à Mars...
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  43. Le VIII a brisé la fanbase, sans doute causé le bananage de Solo (en plus du fait que personne n'avait demandé une prequel sur Han Solo, un perso dont on sait ce qui lui arrive ensuite, et dont une bonne partie du charme repose sur la "cool-itude" absolue et une part de mystère qu'on remplit mieux dans nos têtes) et a eu un succès en demi-teinte (rapide effondrement après un démarrage énorme plus dû au "Star Wars" dans le titre qu'à autre chose, échec complet et ultra-rapide en Chine), avec plus de 40% de recette en moins que le VII (le studio attendait pas plus de 30% de moins). On est encore dans le nuage de merde de ses effets, qui a désillusionné et/ou enragé une bonne partie de la base hardcore des fans (ceux qui vont aux conventions, achètent les goodies et tous les jeux et DVD, vont voir le film 5 ou 6 fois en salle, et constituent le plus important relais marketing des produits SW, films en tête), et la direction de Lucasfilm ne semble toujours pas très apte à gérer la tempête, même si Kathleen Kennedy est, semble t-il, au chômage technique de fait depuis décembre dernier et sans doute sur le départ (ce mois-ci disent certains). Il n'est pas dit que raccommoder le bouzin à un niveau proche de ce qui précédait la nouvelle trilogie soit même possible. Ce bourrage de crâne direct et indirect injecté à haute dose dans les films énerve du monde, qu'ils arrivent à bien le formuler ou pas, et la volée de bois vert orchestrée par la prod avec la complicité des grands médias, pour traiter les fans mécontents de racistes/sexistes/frustrés/fachos/enfants attardés (on connaît la chanson) n'a pas vraiment aidé. Il y a deux familles de critiques qui se chevauchent partiellement dans cette histoire: ceux qui insistent plus sur le contenu politico-sociologique inséré dans l'histoire, le contexte et les personnages (féminisme/intersectionnalité, "diversité" et autres mots qui sonnent bien mais sont hypocrites) avec toute la subtilité d'un ouvrage de propagande soviétique, et ceux qui insistent plus sur la nullité et l'incohérence en matière de narration, d'intrigue et de personnages. Les deux sont à mon sens assez valides (sauf évidemment ceux qui critiquent par racisme/sexisme authentiques), mais il semble qu'aujourd'hui, il soit devenu assez fréquent pour divers types de productions (audiovisuelles, mais aussi bouquins, jeux vidéos -voir le cas encore en cours de Battlefield V- BD....) non seulement d'être monstrueusement politisées (dans leur GRH comme dans leurs produits) mais aussi d'avoir des standards médiocres impactés par un tas de codes venus de la "PC culture", et surtout de refuser toute critique et de se retourner contre leurs clients s'ils ne sont pas satisfaits, tels des gouvernements voulant élire un nouveau peuple (évidemment non disponible). Et Ryan Johnson, avec le VIII, incarne parfaitement le phénomène, encore aujourd'hui rien que sur son fil Twitter, mais globalement depuis le début de la conception du film. J'ai particulièrement peu apprécié la minabilisation/trivialisation et le gaspillage des personnages "historiques" (sauf Leia, à l'inverse transformée en Superman 2.0, ce qui, à l'arrivée, gâche tout autant le perso), utilisés de la façon la plus méprisante et cheap pour essayer de pousser les nouveaux, incapables de "tenir" par eux-mêmes tant ils sont mauvais/faux.
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  44. Les Chantiers de l'Atlantique aussi. Mais le gain ne semble pas flagrant sur les gros navires : ce qui est gagné en friction semble quasi-intérgalement perdu dans les compresseurs. Ça dépend de la demande du bosco, selon ce que l'on veut déradier (quel chaland et quelle masse transportée). Pour la première vague, avec un bon timing et en commençant le ballastage alors que le navire est encore en route, j'arrivais à déradier CTM et EDAR 30 minutes après l'arrivée du BPC dans la waiting area. (concrètement, le navirr peut naviguer sans danger pour sa structure jusqu'à sa marque d'enfoncement maximum autorisée. Au delà il est limité à une vitesse réduite si l'on veut qu'il dure dans le temps. Donc j'enfonçais le navire jusqu'à son enfoncemenet maximum en avance de phase, pour gagner du temps et donc réduire la durée passée à faible vitesse proche des côtes). Par contre, si on me demandais de faire un ballastage complet pour 4 CTM depuis un navire "dans ses lignes", il me fallait une heure. Idem pour la manoeuvre inverse. Passer d'un navire radier humide vers radier sec (mettre le zéro à zéro) c'est environ 30 minutes sur un BPC. Le premier zéro c'est la hauteur d'eau demandée au point de référence, le deuxième zéro c'est la définition du point de référence, en mètres depuis la porte arrière. On peut aussi demander "180 à zéro, 120 à 60", ce qui veut dire : 180cm d'eau à l'arrière du radier, et 120cm d'eau à la marque des 60m. Sur TCD, on me demandais parfois "180 à zéro, le zéro à 80" (pas sûr des valeurs, ça commence à dater). Cela veut dire qu'on inclinait le navire en lui donnant de l'assiette, pour que al mer vienne lécher le 80ème mètre de radier, et qu'au delà il reste sec. true_cricket, ex-officier ballastage de TCD et BPC
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  45. Vous avez toujours des apports passionnants ARMEN56. Je prends copie de vos informations (et d'autres intervenants) pour mes sources personnelles. Note = Absent pour quelques jours...normalement.
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  46. Et les lignes de contraintes (masse des tourelles ,sea keeping, choc et recul) passant par les chemins de roulements je crois ; Cas des tourelles blindées Cas des tourelles non blindées en bleu Tourelle du YAMATO Tourelle des BB 61 class http://www.eugeneleeslover.com/ENGINEERING/OP769/OP-769_Part1.pdf http://www.eugeneleeslover.com/ENGINEERING/OP769/OP-769_Part2.pdf
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  47. C'est si vrai, que le traité de Washington qui avait limité les Porte-Avions à 23.000 tonnes (classe Ark-Royal et Illustrious par exemple), puis 27.000 (classe Essex par exemple) et les cuirassés à 35.000 tonnes (avec de l'artillerie de 406 maximum), passèrent à 45.000. tonnes (P.A et Cuirassé) pour les constructions navales durent la guerre afin d'avoir une "Équation de poids" plus satisfaisante (cuirasses, armements, compartimentages, bordée de carène), le tout avec une vitesse égale à celles des escadres en déplacements (32 nœuds pour l'ordre d'idée) Les puissances navales avaient bien vue l’insuffisance des déplacements autorisés par le traité, mais il s'agissait de limiter la course aux armements, aux tonnages des bâtiments pour des raisons essentiellement budgétaire. Les crises économique étaient passés et avaient laissés les grandes puissances exsangue sur les plans économiques -financiers. Juste avant guerre, les Allemands et Japonais (Bismarck, Tirpitz), Japonais (Yamato en poids et en artillerie) avaient dénoncés de fait le traité naval et avaient repris (sans le dire) leurs libertés dans le domaine sur plusieurs classes de navires. Pour faire un tel saut dans les tonnages (35.000 à 45.000) on peut imaginer les efforts des architectes navals qui furent fait pour limiter tout les paramètres de poids pour l'obtention d'un 35.000 tonnes bien équilibrés.
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  48. Merci pour vos réponses. Merci Rob1. J'ai omis d'afficher une figure concernant le frein de bouche. Merci Pascal. En effet, une bordée peut engendrer des flux de souffle latéraux et non dirigés de ce fait en totalité vers l'avant. Merci ARMEN56. Cette photo est "parlante" en soit.Le canon sans recul que vous avez affiché était appelé canon sans recul "Davis" par son créateur américain après la première guerre mondiale.Il fut donc créé tôt.
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  49. Les tourelles d'artillerie de marine sont à tube double ou triple voir quadruples, la proximité relative des tubes si ceux-ci avait été dotés de freins de bouche aurait peut-être généré des effets de souffle non dirigés vers l'avant avec des risques de dommages non seulement sur les tubes voisins mais aussi sur les structures des bâtiments. Peut-être aussi des interactions négatives en cas de tirs à pleine bordée. Ceci n'est qu'une supposition
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  50. Ca c'est un canon sans recul (recoilless gun ou recoilless rifle s'il est à âme rayée, même s'il n'a rien à voir avec un fusil). Le frein de bouche, c'est en bouche du canon. https://sdsmilitary.com/index.php/armurerie-traditionnelle/freins-de-bouche
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