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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 19/04/2019 dans toutes les zones

  1. Ce n'est pas que la flotte argentine qui est en mauvaise posture, c'est l'ensemble de leurs forces armées, notamment l'aviation qui n'est jamais réellement remontée en puissance après la guerre de 82. Mais, je me fais un point d'honneur de vous les remémorer, le seul vrai propriétaire des Malouines, ce n'est ni le RU, ni l'Argentine, mais ça: Ce qui, déja, à une autre gueule, et en plus, permettrait de régler cette vieille querelle. Moi je dis çà, je dis rien...
    4 points
  2. Il se porte à merveille d'après les médecins, qui s'alarment juste qu'il ait triplé de taille et murmure des choses troublantes dans leur stéthoscope, comme des discours de De Gaulle ou des chants de parachutistes coloniaux.
    4 points
  3. Ils sont mignons tout plein les dirigeants argentins. Cependant : - Le référendum sur le statut des Malouines en 2013 a confirmé que 99,8% des habitants souhaitent rester britanniques. La MAE argentine peut participer tant qu'elle veut à des sessions des Nations Unies sur les "situations coloniales non résolues", ça ne change rien à la légitimité de la revendication de Buenos Aires - Quant à la force, les Argentins ayant perdu le San Juan n'ont plus qu'un seul sous-marin de type TR 1700 relativement moderne, actuellement en rénovation. Le Royaume-Uni n'aurait besoin de l'aide d'aucun autre pays européen pour éliminer la flotte argentine toute entière : il lui suffirait d'un seul de ses SNA type Astute La "position beaucoup plus agressive" de Buenos Aires n'a rien pour inquiéter Londres.
    3 points
  4. D'ailleurs c'est pas un frouze qui a sorti ce fil de la léthargie dans laquelle il était plongé depuis 9 jours.
    3 points
  5. Note bien que personne ne reparlait de ca avant qu'un officier Belge n'insulte publiaquement notre chef d'Etat. Lui il a de la rancoeur... Le belges ont du F-35 point terminé pour nous c'est fait et basta.
    3 points
  6. ... Ce qui arrive vraiment, c'est que la France tend sincèrement la main aux nations européennes, et que malheureusement bien peu la prenne à sa juste valeur ... En retour on se fait taxer d'avoir des ambitions hégémoniques ou je ne sais quoi ... Et l'idée européenne ne doit pas être que beaux discours, elle doit se confirmer par des actes européens concrèts ... Et là, du coup, il n'en reste pas beaucoup des européens qui concrétisent ! Donc la France un peu seule, ben un peu oui mais la faute à qui, à quoi ? C'est quand même assez décourageant, non ?
    3 points
  7. Pas vraiment, il y aura autant de MMP que de Milan par rapport au modèle actuel équipant nos forces. C'est peut-être moins "théoriquement" (pas non plus le double) à ce qu'on avait il y a 10 ans, mais il faut aussi comprendre que de nombreux Milan 1 ont été remplacés par le Javelin qui reste toujours en service et qui devrait être prolongé et non remplacé avant un moment par le MMP. Par contre l'Eryx lui, il disparait totalement au profit de la roquette NG. Certes la roquette antichar de l'AT4 n'a pas le pouvoir pénétrant de l'Eryx, mais il faut admettre que pour l'essentiel des cibles blindés, c'est suffisant, d'autant plus que la nouvelle roquette est un peu plus performante que l'ancienne. La question est de savoir si la pertinence de notre modèle roquettes/missiles qu'on a depuis un moment est toujours le bon, s'il est adapté à ce qu'on a en face de nous? Car notre modèle, c'est une base exclusivement anti-char, nous n'avons que cela, du Milan à l'Eryx, en passant par le Hot ou l'AT4, que de l'anti-char. Pourtant dans le besoin, combien de fois la cible était une habitation ou un groupe ennemi et non un char? La nouveauté qui arrive, c'est que même si théoriquement on perd en capacité anti-char, on gagne en capacité anti-structure et anti-personnels avec une meilleure précision (car tant le MMP que les différentes versions de la roquette NG disposent de ces capacités). La perte anti-char est à relativiser dans la mesure de la pertinence de cette menace sur le champ de bataille qui n'est plus celle de la guerre froide et dans la mesure ou la plupart des blindés qu'on croise reste à la portée de pénétration d'une simple roquette à charge creuse et que l'AT4 amélioré possède une charge creuse en tandem (...). Le MMP qui restera toujours présent dans les forces offre sans contestation la capacité anti-char "supérieur" adapté aux scénarios actuels de conflits, qui restent marqués par une présence non massive de chars. L'intégration de MMP sur missiles et peut-être/sûrement sur drones et hélicoptères complète le spectre anti-char. Personnellement je ne trouve pas du tout que nous allons être "déficitaire" sur cet aspect du combat, on est au contraire mieux adaptés pour pouvoir traiter des cibles de natures multiples avec des moyens adaptés et réduits (toucher l'ennemi au premier coup). En fait c'est juste l'habitude de l'ancien concept à dominance anti-char qui reste encore un peu trop institué.
    3 points
  8. Pourquoi pas de CG MkIV ? 1° Car au moment de la définition de la trame AC (2014-15) de l'infanterie, seul le MkIII existait et était plus lourd 2° On aurait eû deux armes différentes, alors que l'on voulait "simplifier" dans une certaine mesure le nombre et le type d'armes et que l'on était familier de l'AT4 depuis les années 90. 3° L'AT4 CS HE a une portée intéressante (entre 500 et 1000 m) qui se rapproche de celle du CG, même si la munition doit être moins puissante Enfin, il devrait y avoir deux binômes AT4 CS "longue portée" (c-a-d soit les HE, soit AC ER avec aide à la visée Aimpoint FCS51) au sein du groupe antichar, avec possibilité de "bascule" en MAG 7,62 ou panachage 1 binôme MAG/1 binôme AT4 CS Longue portée, et au sein de chaque groupe de combat un certain nombre d'AT4 "courte portée" distribué auprès des GV en fonctions des besoins et du terrain. Clairon
    3 points
  9. Yes, mais sur la dette de guerre allemande, la Grèce est signataire, comme la France, des accords d'annulation... Donc juridiquement leur demande n'est pas fondée. C'est davantage un argument "moral", voir "politicien" , afin de plaider l'annulation d'une partie de la dette publique. Annulation sans doute fondée, même le FMI le pense, mais c'est une autre affaire. Tu as parfaitement raison, la France, c'est à dire l'Etat, gagnait de l'argent sur les prêts à la Grèce. Plus précisément, la France empruntait à la place de la Grèce (car personne ne voulait lui prêter) à un taux x (bas) et le prêtait à la Grèce au taux normal (plus haut) Mais cette différence ,ou gain, les pays prêteurs s'étaient engagés à le rembourser à la Grèce. Pour la France et de mémoire il y a eu au moins un remboursement de 450 millions. Par la suite, le mécanisme a changé et les prêts étaient accordés au même taux d'emprunt, donc sans gain pour le pays prêteur (note qu'au passage on s'endette pour leur prêter, que cet argent on doit le rembourser et payer les intérêts) Quand aux banques françaises, elles ont sans doute gagné de l'argent avant la crise, j'ignore le montant. Mais elle ont aussi annule les dettes, j'estime au minimum 40 milliards, ce qui est considérable. Les Banques allemandes idem, d'un montant inférieur car moins engagées que les banques françaises, probablement dans les 30 milliards. Enfin, il ne faudrait pas oublier l'origine de tout ceci: la gabegie des gouvernements grecs . D'abord ils ont menti sur le déficit réel et de beaucoup, ce qui, une fois connu, a conduit à la dégradation de leur note et au refus de prêt. La seule solution, mise à part la banqueroute, c'était donc les prêts d'autres Etats. D'un manière plus large, depuis 1981 la Grèce a reçu en moyenne 3 " milliards / an de fonds structurels, ce qui pour un pays de 10 millions d'habitants est considérable, le pays a d'ailleurs multiplié son PIB a par 3 voir 4. Ce que les Grècs ont fait de cet argent ils en sont responsables, tout comme ils sont responsables de l'utilisation des flux financiers via les banques. S'il y avait une bulle immobilière, c'est eux qui l'on créée, personne d'autre, tout comme personne d'autre est responsable de la gabegie dans la gestion de l'Etat et des entreprises publiques. Faut dire les choses comme elle sont, les Grècs s'étaient installés dans une sorte d'économie de rente, voir de cavalerie. Il est d'ailleurs à craindre que le système se soit reproduit sous le flux des prêts, bon marché, des Etats. D'où, peut-être , le fait que cette histoire allemande ressorte juste au moment où la Grèce sort du mécanisme européen et va devoir se financer sur le marché, au taux du marché... Et c'est peut-être là le vrai problème, car si le budget grec est en excédent primaire, ce qui permet sa sortie du mécanisme, la économie grecque est loin d'être dans l'état de santé des trois autres pays qu'étaient dans le même mécanisme, Espagne, Portugal, Irlande. Sans doute on aurait du y réfléchir trois fois avant d'admettre la Grèce dans la CE et l'Euro , vu les carences de son Etat (pas de cadastre par exemple) et de son économie. Mais, ce qui est fait est fait.
    3 points
  10. Si j'ai bien compris ce que tu recherches. Les Tactical notes de John Sullivan et Bunker (deux personnes qui font un bon travail sur le sujet d'ailleurs) sont ce que tu recherches. Pour des publications précises je regarderai et je te les listerai, j'en ai des centaines sur les cartels, faut que je les trie. Je peu d'ores et déjà te conseiller Esparza, David Pérez, and Eugenio Weigend. 2015. The Illegal Flow of Firearms from the United States into Mexico: A State-Level Trafficking Propensity Analysis." Journal of Trafficking, Organized Crime and Security. Par contre, si mes souvenirs sont bons, pour les Tactical Notes, il y'en a pas mal contenant des images violentes (exécutions, etc.).
    3 points
  11. Du steak de troll. Chassé du matin, cuit à point, avec du poivre et de la moutarde. Un peu filandreux, mais ça se mange sans faim.
    3 points
  12. En gros, pour bien comprendre, il faut avoir une vision claire de ce qu'est l'armée allemande fin 44 après la terrible saignée de l'été ( et bien sûr des 4 années précédentes...). On a souvent tendance à s'arrêter aux images spectaculaires des chars lourds des unités d'élites ou à des indicateurs peu fiables comme le nombre de divisions. Sur ce dernier par exemple, on trouvera ici les chiffres pour les tous les mois de la guerre, par fronts ( la source est précisé dans le petit paragraphe d'intro): https://www.axishistory.com/axis-nations/134-campaigns-a-operations/campaigns-a-operations/2085-number-of-german-divisions-by-front-in-world-war-ii Donc, nous avons en théorie 76 divisions allemandes sur le front Ouest en Décembre 44, ce qui équivaut à ce qu'ont les alliés, voir plus, un chiffre à priori impressionnant. Mais que valent ces divisions par rapport à celles de l'adversaire? D'abord, il y a les aspects purement théoriques. Beaucoup de ces divisions étaient soit des divisions totalement statiques chargées de garder le Westwall, soit des divisions d'infanterie classiques, c'est à dire sans véhicules motorisés ( artillerie tirée par chevaux) d'une valeur offensive faible. Par comparaison, une division d'infanterie alliée, c'est en fait une division motorisée, voir mécanisée ( elles disposaient d'un peloton de chars et de véhicules semi-chenillés). En vérité, c'est l'équivalent des divisions de panzergrenadieren chez les allemands. Autre élément important, fin 44, les divisions allemandes sont à 2 régiments d'infanterie contre 3 coté allié, ce qui en théorie représente des divisions de 13 000 hommes contre 19 ou 20 000 en face. Je dis bien en théorie, mais je vais y revenir. Tout le reste est à l'avenant au niveau de la dotation théorique en matériel ( artillerie, véhicules, unités d'appui, etc...). tu réduis tout d'un tiers par rapport à ce qu'étaient les divisions allemandes au début de la guerre. Et l'écart dans le domaine du matériel est en fait plus grand encore, car les divisions alliées étaient particulièrement pourvues pour ce qui est du matos théorique. Ça, c'est la théorie, la pratique maintenant. Coté, allié, c'est relativement simple, les divisions sont en gros pratiquement à leurs effectifs et matériels théoriques sur le terrain. Elles sont formées d'hommes dans la force de l'âge avec qui plus est, compte tenu du réservoir humain disponible ( surtout coté US), une véritable sélection au moment de l'enrôlement des hommes. Ces derniers sortent en gros d'un entrainement intensif de 2 ans, et fin 44, commencent à être véritablement aguerris au combat à tous les échelons hiérarchiques sauf pour certaines divisions fraichement débarquées sur le continent. Leur matériel est par ailleurs excellent pour ce qui concerne l'infanterie et l'artillerie ( et nombreux), pour les chars, c'est moins le cas, mais l'écart est tout de même moins dramatique que ce qu'on dit parfois ( en gros, faut oublier les clichés hollywoodien du Sherman qui tire à bout pourtant sur un Tigre et voit ses obus ricocher...). Les chasseurs de chars type M 18 ou M 36 par exemple sont capables de neutraliser les chars allemands les plus lourds à des distances d'engagement importantes sous n'importe quel angle. Et y en a une palanquée... Faut ajouter que tout cela est bien ravitaillé ( en dépit du problème des ports évoqués plus haut, mais qui n'est pas encore dramatique tant que l'assaut sur le Reich n'est pas lancé) et que le moral est globalement bon. Coté allemand... Pour faire simple, la Wehrmacht n'est plus que l'ombre de ce qu'elle fût, et encore, je suis gentil. Les tableaux d'effectifs et de matériels ne sont respectés quasiment nul part ( la Leibstandarte, l'élite de l'élite n'avait plus qu'un de ses 2 régiments de chars réglementaires, même si le 101 éme bataillon de chars lourds SS et ses fameux Tigre royaux lui fut affecté en compensation). En gros, là où on parle de division, il n'y a souvent que l'équivalent d'une Brigade, pour ce qui concerne les hommes comme la matériel suite aux terribles pertes des batailles précédentes. Et pour ce qui concerne le matériel, il est souvent fait de bric et de broc... Mais le pire, ce sont les hommes... Il a fallu racler les fonds de tiroirs et mobiliser jusqu'aux vétérans de l'autre guerre... on en est pas encore à envoyer au front des adolescents de 14 ans ( ce qui arrivera au printemps 45), mais il a fallu affecter aux premières lignes des hommes qui n'auraient jamais été autorisés à y aller au début de la guerre. L'exemple le plus spectaculaire est celui de la 3 éme division "parachutiste" supposée ouvrir la route à la colonne Peiper au départ de l'attaque. Goering, du haut de son incompétence la présentait comme une unité d'élite parfaite pour la mission... en vérité, non seulement il ne s'agissait pas de paras triés sur le volets et ultra combatifs dans la tradition des paras allemands depuis le début la guerre, mais il n'étaient même pas instruits au saut. Ils étaient à peine instruits au combat en fait. C'était principalement des rampants de la Luftwaffe réaffectés suite au chômage technique frappant leurs escadrilles ( surtout de bombardiers) dus à la pénurie de carburant. Au tout début de l'offensive, la division entière va être tenue en échec de l'aube au crépuscule par une section US disposant de 20 hommes et de 2 mitrailleuses... jusqu'à ce que Peiper fou de rage décide de faire place net lui même ( le délais lui fut par la suite fatal). Plus au nord, d'autres DI allemandes malgré une supériorité numérique nette échoueront totalement lors de la bataille d'Elsenborn Ridge qui bien que méconnue fut sans doute la plus décisive de l'opération. Pour les mêmes raisons. Ce qui sauve un peu les allemands, c'est d'avoir des officiers et des sous officiers assez bons, survivants des carnages des années précédentes. Bref... Autant en attaquant sur un front réduit, en affectant à l'opération les quelques unités valables leur restant, en planifiant mieux l'attaque ( l'état major de la 6 éme Armée blindé ne valait pas grand chose), les allemands auraient pu grâce à la surprise atteindre la Meuse puis Anvers, autant, tenir un front large ( un double front en fait, face au nord et au Sud une fois la percée réalisée) me semble totalement hors de portée de leurs capacités de l'époque même si leurs troupes étaient meilleures pour la défensive que pour l'offensive ( dans l'absolu, elles n'ont pas si mal tenu lors du nettoyage du saillant, mais là, la tâche était trop complexe à mon avis).
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  13. Y'a aussi une annexe à ce rapport, qui aborde les cas ou tout ne se passe pas comme prévu: l'EPR, la centrale thermique de Landivisiau ou les interconnections prennent du retard https://www.rte-france.com/sites/default/files/bp2018_analyses_complementaires_vf.pdf Et c'est pas brillant, avec la fermeture des centrales à charbon en 2022 on se retrouve en sous capacité en cas d'hiver froid si deux de ces risques se réalisent. En fait on aura 0 marge, à un tel point que l’arrêt total du charbon est risqué: faudrait pouvoir reconvertir ces centrales pour bruler de la biomasse en cas de grosse pointe hivernale.
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  14. Oui "mignons tout plein" ... Enfin, tout est relatif ...
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  15. Je note au passage que la devise de l'Union Européenne est "unie dans la diversité" (in varietate concordia) et s'il y a beaucoup de gens pour chanter les louanges de la "diversité", il y en a beaucoup moins pour considérer l'unité comme étant importante.
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  16. La pêche au calamar, 40 %du PIB des îles , vente en totalité dans l'UE et plus exactement à Vigo, flotte de pêche pavillon espagnol ou pavillon malouin armé par des espagnols
    2 points
  17. Exactement, c'est une spéculation échevelée car - Les actions militaires de la Russie en Europe ou tout près (Géorgie) étaient des réactions à une agression militaire dans le cas géorgien en 2008, ou au renversement d'un gouvernement ami par la violence en Ukraine en 2014. Quoi qu'on pense de ces réactions et même si on les condamne, le fait demeure qu'il s'agissait de réactions à des actions violentes (agression, renversement d'un gouvernement). Il est difficile d'imaginer des événements vraisemblables dans les pays baltes que Moscou pourrait analyser comme des actions violentes auxquelles il se sentirait poussé à réagir - Le soutien de l'opinion russe à la politique extérieure de Poutine présuppose que le pouvoir soit en mesure de les présenter comme une réaction à des agressions. C'était facile en 2008 puisque l'agression était bien réelle, possible en 2014 vu le rôle des milices d'extrême-droite dans le renversement du gouvernement. Ce serait très difficile dans tout scénario vraisemblable dans les pays baltes, même avec les ressources de chaînes de télévision dévouées au Kremlin - Poutine n'a jamais jusqu'ici mené d'action qui soit une agression directe de l'OTAN. Des gesticulations provocatrices oui par exemple des vols de bombardiers (du point de vue russe des réactions à ce que Moscou percevait comme des provocations), mais aucun acte d'agression direct. Un tel acte serait extrêmement imprudent Cela dit, les pays sont aussi - et c'est éminemment compréhensible - intéressés à ce qui se passerait dans un tel scénario échevelé. Il est bien normal que les Baltes s'inquiètent de leur défense dans le cas par exemple où Poutine disparaîtrait pour être remplacé par un pensionnaire d'asile d'aliénés, ou bien tel autre bouleversement imprévisible rendant tout à coup plus réaliste ce qui est très improbable. Dans ce cas, c'est la dissuasion de l'OTAN qui jouerait. C'est-à-dire le fameux article 5, et le fait qu'attaquer un membre de l'OTAN signifie les attaquer tous. A partir de là, une Russie dirigée par un malade mental se retrouverait dans un affrontement de moyen à long terme, qu'elle n'aurait guère de chance de gagner pourvu que les Etats-Unis respectent leur parole donnée. Bien sûr, une telle guerre serait "difficile", ou plus exactement sanglante, pour les OTANiens. Elle serait longue. Et il serait pratiquement impossible à l'OTAN d'empêcher la conquête initiale des pays baltes, probablement assez rapide. Mais la Russie serait en position très défavorable pour un affrontement de long terme, et c'est bien ce dont il s'agirait. Quant à la stratégie, peut-être se réduirait-elle à la prise de Kaliningrad, suivie d'une négociation pour retour au statu quo ante. Peut-être serait-elle poussée plus loin, jusqu'à la reconquête par la force des pays baltes. De toute façon, ce scénario est extrêmement improbable. Justement parce qu'il n'est dans l'intérêt de personne... et surtout pas de personne à Moscou. Mais bon, les Baltes ont tous une défense au-delà de 2% du PIB, et ça ne risque pas de changer de sitôt ! Faut pas contrarier Donald... non surtout pas le contrarier
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  18. La valeur de la diversité, la chance d'enrichissement mutuel qu'elle représente, comment ne pas approuver ? Deux remarques : - Dire "L'Europe c'est la diversité" est bien. Affirmer "Le Monde c'est la diversité" est mieux. Celui qui s'ouvre à la diversité s'ouvrira aux autres pays européens oui... mais tout autant à l'ensemble des pays du Monde - On peut dire beaucoup de bien sur l'Europe, c'est-à-dire cette civilisation particulière née de Rome, d'Athènes et de Jérusalem, et même si elle a certes des défauts comme toute chose humaine, il est bon d'y être attaché. Mais attention, le sujet du fil n'est pas l'Europe, c'est l'Union européenne. L'Europe existe au choix depuis qu'elle est habitée, depuis trois mille ans, deux mille voire mille cinq cents ans suivant le "critère" civilisationnel que l'on choisit d'adopter. L'Union européenne existe depuis 1993 ou 1957 selon le critère. Elle est aussi plus étroite que l'Europe, ne rassemblant que 70% environ de sa population, et seulement 60% une fois que le Brexit sera effectif. Barbara Cassin est philosophe, il est particulièrement dommage pour un philosophe de confondre les concepts et les mots, cela ne fait qu'embrouiller alors qu'il faudrait clarifier.
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  19. Oui, ben tu sais ce qu'on dit, mieux vaut être seul que mal accompagné.
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  20. Et tu transfères tout ce qui est "européen" de Bruxelles à Strasbourg bien sûr !
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  21. C'est exactement ça, et c'est parfaitement navrant... Pour ce point précis, je vous recommande le rapport 2018 de RTE (et plus 2017) : https://www.rte-france.com/sites/default/files/synthese-bilan-_previsionnel-2018.pdf p21 à 25 : 2020-2023 : De nouvelles marges de manoeuvre permettant d'accompagner la fermeture progressive des centrales au charbon Bien sûr ! Et il serait plus utile de faire plus d'électricité décarbonnée à 90% pour transformer le chauffage, le transport, que lutter pour la décarbonner à 100%. Néanmoins, tu as vu toutes les difficultés pour le projet de centrale à gaz de Landavisiau ? "Energie polluante", "Energie du passé", etc... Les gens ne comprennent pas qu'on puisse avoir besoin de source pilotable. On ne te parle que de pilotage de la consommation (effacement, mesures hors-marché...) et stockage par batterie Tesla...
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  22. Si on résume, solaire et éolien peuvent torpiller les autres tout en étant incapables eux-même de fournir en base de façon régulière... Je parlais de centrales au gaz parce qu'il y a des périodes hivernales pendant lesquelles nous sommes importateurs, surtout d'Allemagne, où ce sont des centrales au charbon qui nous alimentent. Par ailleurs, il est prévu de fermer nos dernières centrales au charbon, ce qui est une bonne chose pour réduire la pollution locale, mais ces centrales pilotables ont quand même une utilité pour équilibrer le réseau, si on les ferme sans les remplacer par des centrales au gaz, on risque de devenir encore plus dépendants des capacités charbon pilotables allemandes en période de pointe. Mais bon, ça ne représente pas beaucoup de jours dans l'année, peut-être pas suffisamment pour ça vaille la peine, même avec un prix de vente de l'électricité pointe bien supérieur (le prix spot peut dépasser les 200 €/MWh). Comme l'indique le rapport, il faut penser la production électrique à l'échelle européenne. A propos du CO2, quand même : à partir du moment où on a éliminé 90% du CO2 de la production électrique, l'élimination de 10% restant peut être bien plus difficile et coûteux, sans être si pertinent, les financements affectés à cet objectif pourraient utilisés plus efficacement ailleurs. Cette pénalité CO2 est surtout pertinente pour un pays comme l'Allemagne, dont la production électrique est fortement carbonée.
    2 points
  23. https://www.facebook.com/Scramblemagazine/posts/2748254551867728
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  24. Navré, mais le moteur du Sherman consommait de l’essence, d’où l’appellation "De briquet" en cas de perforation de son blindage pas si épais que l'on attend d'un char à cette époque ! Moteur : moteurs à essence de 6 cylindres Multibank Chrysler A57 pour 425 hp à 2850 tours/minutes Nous avions encore en 1961 ce type de char, non pas en dotation, mais quelque uns dans notre "musée" du 501 ° RCC alors stationné à Rambouillet (78)ou nous étions de Patton M47 doté d'un moteur essence aviation (Continental) de 800 chevaux Les "Sherman" ne pouvait pas avec son canon de 75 mm percer le blindage frontal des "Panther" et Tiger" Allemands. La seule possibilité était de percer le blindage latéral. A cette fin, la technique préconisée était que le "Sherman' tire un obus fumigène sur le devant du "Panzer" Allemand et se déplace rapidement pour tirer sur le flanc de ce dernier. Il y eu une version avec le canon d'origine Britannique de 76,2 mm à haute vitesse initiale qui avait une pénétration supérieure au 75 mm avec une distance de tir supérieure également. Bien que cela soit partiellement inexact, on peut considérer que certain calibre s'approchant de 800m/s à la bouche perce un blindage égal à son diamètre (avant l'introduction des charges creuses) à des distances de l'ordre du kilomètre (pour donner une idée). Je possède plusieurs tableaux des perforions des armes principales à cette époque (que l'on peut trouver sur Internet) et surtout la formule de Jacob de la Mare (qui fut donné et commenté ici même dans le cadre de la marine) qui permet de calculer les perforations, tant des chars et véhicules blindés, mais également en marine. https://www.dday-overlord.com/materiel/chars/m4-sherman Quand au sujet proposé, ce fut un sursaut de l'armée Allemande qui ne pouvait pas aller à la victoire ! Il y eu l'effet de surprise, d'une part, et l'état des forces alliés - comme vous l'indiquez - épuisées depuis l'offensive de la Normandie par manque de logistique. Une note personnelle. Quand mon père est entré en Allemagne, des trains entiers étaient immobilisés sur les rails avec tout le matériel sur ses wagons et plate formes. Des avions et des chars étaient dissimulés un peu partout. Plus d'essence. IL faut y voir le résultat des bombardements des usines de fabrications synthétique, de Ploiesti en Roumanie e,t de plus, l'offensive "Clairon" ou 10.000 appareils alliés bombardèrent les chemins de der Allemand en 1945 = Dépôts, gares de triage, gares, ponts, dispatching, Etc. L'effet fut immédiat ! A partir du moment ou le pétrole du Caucase ou d'autre provenance, n'était pas en la possession du Reich allemand, ce dernier était inexorablement perdu sur le temps. Pas assez d'essence pour une guerre mobile, pas assez d'acier pour la fabrication des chars et des sous-marins, etc.Les généraux Allemands avaient raison sur le fond ! Pas assez de forces vives et d temps de préparations pour un conflit long ! Entre autre problèmes ! Janmary
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  25. C'est intéressant. Cependant, l'étude parle surtout de l'évolution des besoins et des trajectoires techniques pour les satisfaire, de sécurité d'approvisionnement, mais je n'ai pas vu grand chose sur les coûts finaux pour les consommateurs et la collectivité. L'Allemagne, par exemple, a fait le choix de pousser fortement le développement de l'éolien et du solaire, au moins 300 G€ pour produire un peu moins de 30% de l'électricité de cette façon. Pour ne pas pénaliser l'industrie, la facture est payée par les particuliers, avec une électricité presque deux fois plus chère que chez nous. J'imagine qu'en France, on ferait plutôt payer les riches, c'est à dire les entreprises et les ménages riches et aisés (à 3000 Euros/mois, on fait partie des classes aisées pour le fisc), et qu'on augmenterait et étendrait le dispositif du chèque énergie. Je ne vois pas d'objection à ce qu'on construise quelques centrales solaires pour bénéficier de bonnes conditions d'ensoleillement dans le sud de la France, mais je m'inquiète un peu de voir notre système énergétique risquer d'être déstabilisé et fragilisé, au détriment des consommateurs, et in fine de toute la colectivité, par idéologie (en fait, pour suivre des recommandations de la commission européenne,c'est à dire de l'Allemagne). Notre système actuel n'est pas parfait, par exemple on a probablement un peu trop de nucléaire en base, ce qui se voit pendant quelques pointes de consommation hivernales, mais ce sont quelques centrales thermiques pilotables qui manquent, idéalement au gaz, plus que des éoliennes ou des panneaux solaires. Maintenant, comme tu dis, difficile de dire qui sera gagnant, à partir du moment où les choix politiques ont tant d'importance.
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  26. Dans l'oeil du tigre ... The special colored BAF FA-116 during its maiden flight. (Image credit: Belgian Air Force/31 Tiger Sqn) La solution passera par la coopération ...
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  27. On parle des pays baltes, ils ont peu d'armée et aucune profondeur stratégique quant à la présence des forces de l'OTAN sur zone bien que dissuasive politiquement, elle n'est que très symbolique du point de vue militaire. A raison, après tout qui s’amuserait à mettre ses meilleures forces à portée de tir de l'essentiel de l'artillerie et l'aviation russe? La véritable dissuasion sur le plan militaire de l'OTAN c'est son aviation qui, en effet, pourrai rendre la vie des russes très difficile et rallonger leur opération à condition que leur A2/AD soit un tigre de papier et/ou qu'ils n'engagent pas des moyens plus vastes et directes contre l'Europe et les USA. Quant à la solidarité de l'OTAN, c'est bien sur le papier, mais vu les enjeux et les conséquences potentielles c'est un peu comme danser au bord d'une falaise. Déjà rien que ça pourrai entamer la réactivité des occidentaux. Tout cela est quand même de la pure spéculation car déjà il faudrait trouver une raison valable et suffisamment payante pour que Poutine s'amuse à ce genre de connerie surtout que, comme vous le dites, son armée ne semble pas au top pour ce genre d'opération (mais l'OTAN ne me semble pas beaucoup mieux placé) et sa situation politique reste précaire.
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  28. "Frogmen of the Italian GOI with a Todaro-class SSK in the background" :
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  29. si la France le veut, elle va devoir mettre les sous pour l'avoir, peut être elle devrait l'ajouter dans la feuille de route du FCAS http://www.opex360.com/2019/04/18/la-france-ne-sinterdit-pas-davoir-une-strategie-plus-offensive-dans-lespace/
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  30. Absolument pas d'accord. Uniforme ou pas, tant que la personne est en fonction ...
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  31. Et j'ajoute que ça ne gêne apparemment personne que l'offre française soit, elle, molestée, par de soi-disants spécialistes mais vrais corrompus au service de LM, qui ont traité le Rafale d'avion de merde, afin d'essayer, pour le compte de leurs maîtres, de créer un ressenti au sein de la population belge. Si ça te chante, dis-lui de porter plainte par tweet contre le dangereux forumeur français patriote que je suis (et qui n'a aucune haine contre la Belgique, au contraire), avec un copier-coller de ce message. Si tu veux mes coordonnées pour plus de simplicité, je te les passe en MP. Pas de soucis. Ajoute aussi Luc Gennart le troll fakenewseur de compétition, ainsi que le chef de cabinet de Steven Vandeput qui a trouvé du boulot chez LM totalement par hasard, en destinataires. C'est mon ressenti, tout comme le leur est que l'offre française serait ceci ou cela, ou que le Rafale serait "un vieil avion daté et en retard technologiquement" qui aurait "des dizaines d'accidents" etc, et autres fake news. Ou que la France tenterait de "molester" la Belgique ou dieu sait quelle autre ânerie.
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  32. C'est un corrompu au service de Lockheed Martin, pas un patriote belge. Mais bon laissons couler, on a placé des véhicules blindés et des navires chasseurs de mines... Ce qui au passage lèse en partie des groupes belges qui ont d'ailleurs tenté de s'exprimer à ce sujet, mais bon, il semble que là ce ne soit pas gênant...
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  33. Dans les faits c'est beaucoup plus complexe que ça. J'ai vu de mes yeux comment les gars fonctionnent, en tous cas en France, en vol. Ça parle à la radio, certes, mais ça échange directement pour pas encombrer les canaux, ça passe par des gestes, des stimuli divers... C'est un ballet bien rôdé. C'est assez impressionnant à voir, même s'il paraît que c'est moins évident dans la doctrine USAF et NATO (donc je suppose UK) où l'AWACS fonctionne de manière plus "rigide" et moins "organique" (mais ça c'est aussi le propre de notre Armée de l'Air, de laisser aux pilotes et autres personnels navigants une plus grande latitude sur le plan tactique). Du coup, clairement, la capacité de pouvoir embarquer entre 12 et 18 personnes à bord plutôt qu'une dizaine, ça peut avoir un impact opérationnel. Et pour l'antenne, la technologie joue, c'est évident. Une antenne AESA offrira toujours des capacités inédites sur une antenne rotative. Mais une antenne plane n'offre pas non plus de capacités de détection à 360°. Dans les cas des E-3F par exemple, si la modernisation n'a pas changé l'antenne rotative, elle a démultiplié la puissance de calcul et surtout changé complètement les algorithmes d'exploitation, permettant de voir et identifier plus, plus petit, plus loin, plus vite (je résume hein !). D'autant que les appareils sont aussi dotés d'antennes ELINT, je ne sais pas si ce sera le cas des E-7 anglais. Bref, le E-7 est un bon appareil, moderne et performant. Mais sur certains points les E-3 modernisés n'ont pas grand chose à lui envier. Du coup pour les Britanniques, laisser tomber la modernisation pour partir sur une nouvelle cellule n'était pas une nécessité opérationnelle. Par contre, ça pouvait se justifier s'ils savaient déjà qu'ils opteraient quoi qu'il en soit pour le E-7. Restons logique (enfin, aussi logique qu'on puisse l'être dans la RAF): moderniser les E-3, c'est sortir un paquet de fric pour de toute manière devoir les remplacer en 2035. Or, à ce moment là, le Wedgetail ne serait sans doute plus fabriqué. Ils auraient eu la possibilité d'opter pour un programme européen, avec un lead franco-français d'Airbus, avec les risques de retards et de surcoûts liés aux coopérations européennes. Ou opter pour le futur appareil de l'USFA qui, contrairement aux propositions des industriels sont... bah disons que le F-35 a du les refroidir, et la comparaison entre le KC-46 et le MRTT a enfoncé le clou. A cela s'ajoute le fait que s'ils ont bien des Rivet Joint pour jouer vaguement la comunalité logistique avec des E-3 MLU, la vraie continuité logistique qu'ils visent c'est celle autour du P-8. En gros, si tu sais à l'avance que ce que tu veux pour 2035-2040 c'est une base 737 à la fois pour ta PATMAR, ton AWACS et probablement ton ELINT, pourquoi te casser la tête à payer cher une MLU alors que tu peux obtenir directement ce que tu veux? Parce que, si je dis pas de bêtise, une partie de la puissance des moteurs est utilisée pour alimenter l'appareil en électricité, j'imagine que ça doit joué. Et j'ai aussi cru comprendre que l'appareil était censé pouvoir opérer même en cas de décompression de la cabine, ce qui n'avait pas l'air d'être un évènement aussi rare que dans le civil (et j'étais pas hyper tranquille je le reconnais), à voir si ça joue là-dessus aussi.
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  34. Ou création d'un second compte??
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  35. C'est vrai que j'avais pas fait attention mais finalement ce programme est aussi en concurency puisque les gripen E pour le brésil et la suède sont sur les chaines alors que le prototype est toujours en cours de test.
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  36. J'ai bien compris, mais la portée stratégique s'obtient avec des pré-positionnement et/ou des ravitailleurs. Ca n'entre pas dans la "définition" du nom de l'objet. Le rayon d'action sans ravitaillement est un paramètre de conception lié à son utilisation, telle qu'envisagée, pas une caractéristique distinctive de l'objet lui-même. Tu pourrais éventuellement parler de bombardier stratégique à long rayon d'action pour cibler ceux qui ont une large autonomie, mais c'est tout.
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  37. Quitte à payer pour, ils ne pourraient pas tout simplement les intégrer à la force aérienne suédoise? Les 80 Gripen E/F commandés par la Suède, ils sont destinés à remplacer ou à compléter les JAS-39C/D? D'ailleurs, entre les effets d'annonces et le déroulement un peu complexe du programme, je trouve qu'on s'y perd un peu. Quelqu'un aurait sous la main un lieu ou un document qui récapitule le programme Gripen NG depuis son origine? C'est un peu foutraque tout ce merdier.
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  38. C'est le cas de tout avion de combat récent. Techniquement c'est juste un article qui brasse du vent.
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  39. Perso. j'avais spéculé et demandé d'anticiper des commandes ( ou locations ) de Mirage-2000 et/ou de Rafale ... en utilisant les capacités de production ... Illustration d'un retour de bâtons !
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  40. Je suis on ne peut plus d'accord avec ça ! Mais outre le chiffre des émissions, les études RTE incluent le CO2 dans l'économie via le coût de la tonne. Suivant ce coût, ça ne donne pas la même chose. Dans les scénarios à faible prix du CO2, on peut pleurer sur les émissions ça ne changera pas l'optimum économique. Encore une fois je suis d'accord. Cela dit, je ne comprend moi-même pas complètement pourquoi les EnR qui sont censées être économiquement compétitives par kWh produit ont été si coûteuse à l'Allemagne. Bon, je sais que les prix ont baissé récemment et étaient plus haut avant, mais je ne pense pas que ça explique tout. Sinon ça voudrait dire qu'un pays pourrait faire maintenant la même transition que l'Allemagne pour beaucoup moins cher. Par contre, ce qu'il faut bien comprendre sur cette histoire de guerre économique EnR intermittent / nucléaire / thermique, c'est que ça ne se passe pas sur un pied d'égalité : le coût marginal (ou coût variable) n'est pas le même : il est nul pour les EnR intermittent, faible pour le nucléaire (juste le coût du combustible), et fort pour le thermique (juste le combustible mais ça représente la majorité du prix). Ce qui veut dire que quand on a besoin de courant, on va souvent d'abord utiliser les sources à coût marginal nul, puis faible, puis fort. Ca donne un avantage considérable aux énergies renouvelables (si les coûts globaux sont similaires évidemment). ensuite le prix du CO2 intervient pour plomber encore un peu le thermique, et c'est très bien ainsi Donc on en arrive à une "compétitivité économique" EnR > nucléaire > thermique, alors même qu'ils sont pas forcément rangés dans le même ordre en terme de coût de production (tant qu'il n'y a pas de trop gros écart). Ce qui m'inquiète singulièrement, ce serait par exemple un scénario où la France est tout nucléaire et nos voisins très fortement EnR. Pendant les périodes de soleil et/ou vent dans le voisinage, et ils sont quand même fréquents (cf. ElectricityMap), nos réacteurs seraient mis en pause car l'électricité surabondante du voisinage ne coûte presque rien. A contrario, pendant les manques de soleil/vent, la France fournirait ce qui manque aux voisins à prix plus élevé. Tout dépendrait de ce prix mais il n'empêche qu'amortir un réacteur nucléaire qui tourne 30% du temps c'est pas la même chose que 80% du temps. Quelque part, les EnR plombent la rentabilité économique des filières concurrentes en prenant la priorité sur le réseau. En tout cas, RTE précise clairement pour les centrales à gaz (qui sont donc pénalisées par le CO2 en prime) qu'il n'y aura pas d'espace économique viable pour cette raison vers les 2030.
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  41. L'Europe arc-en-ciel ? Diverse ou homogène ? En gros: l'Europe c'est la - nécessaire - traduction, à cause ou grâce à la diversité des peuples - diversité qui enrichit - alors que l'uniformité appauvrit et est signe de quasi nazisme, qui resurgit à travers les populismes, tellement plus faciles ! Ecouter : https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9/le-7-9-19-avril-2019 à 8h20 "Barbara Cassin, philosophe ( et philologue - science des mots - et académicienne, est l'invitée du grand entretien de Nicolas Demorand + son Livre: "Quand dire, c'est vraiment faire: Homère, Gorgias et le peuple arc-en ciel"
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  42. https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-base-de-florennes-sera-la-premiere-a-accueillir-a-partir-de-2025-les-nouveaux-f-35?id=10199423
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  43. Simple question. Pourquoi avoir choisi des AT4 pour équiper le tireur roquette1 de la section au lieu du Carl Gustav M4? Si l'AT4 est plus léger, individuellement parlant, et donc intéressant pour les groupes (dont les soldats n'emportent qu'une unité), un binôme lance roquette du groupe de support devrait emporter plus que ça et donc bénéficierait du fait de pouvoir recharger le tube plutôt que d'emporter un tube par tir. Ainsi, si un CGM4 pèse 6.6kg vide, soit la même chose qu'un AT4 standard prêt à tirer (8kg pour la version CS), une munition de CGM4 pèse entre 3.1 et 4kg (suivant la munition). Du coup, si on prend un CGM4 avec 2 munition, on atteint 14.6kg (au plus) et deux AT4 CS 16. Un tir de plus, et le CGM4 pèse 18.6 (au plus) et 3 AT4CS 24kg. Du coup, il me semble que pour un binôme dont le rôle est de manier ce type d'armement, un CGM4 serrait plus approprié vu que ça permettrait d'emporter plus de munitions. 1 Je sais pas comment appeler ça. Le grenadier-propulsé? Le servant de lance-roquette?
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  44. C'est quand même dommage qu'à cause de l'objectif de 50% de nucléaire, deux des quatre scénarios étudiés voient les émissions de CO2 rester constantes ou augmenter en 2035, et que le scénario qui les réduit le plus (Volt) consiste à abandonner cet objectif de 50%: Et dans ce scénario Volt on ne ferme que 9 réacteurs de 900MW, soit 10% de la puissance nucléaire, et du coup le nucléaire se retrouve en général en surcapacité, sauf quand il n'y a pas de vent et de soleil. Dans ce scénario en fait on se retrouve à garder la même production d'énergie nucléaire et à rajouter de l'éolien par-dessus. Comme la demande française resterait constante le surplus part à l'étranger: A ce jeu là faut-il pas laisser tomber les renouvelables fatals, construire des réacteurs en plus et les faire tourner tout le temps ou presque? Comme ça ça fait de la capacité disponible à revendre aux allemands quand leur éoliennes seront en rade par manque de vent. En gros ça consiste à remplacer les futures centrales à gaz allemandes (qu'ils construiront pour remplacer celles au charbon qu'ils ferment) par du nucléaire français. Du coup ça minimise les émissions au niveau européen, et les allemands peuvent continuer à faire du greenwashing.
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  45. Je suis loin d'être fan de Thomas Guénolé, mais sur ce coup je lui avais même envoyé un mail pour le remercier de son intervention, devenue rare au sein des gens de gauche. Mais d'une façon générale, la "bien-pensance" se réclamant "de gauche" est globalement acquise à des thèses plus ou moins proches du racisme, voire du racialisme. Mais également à l'antisémitisme (je ne parle pas de l'antisionisme, qui reste un droit) et du communautarisme Camps ou ateliers en "non-mixité" raciale et ou sexuelle, mouvements féministes pro-islamistes, minimisation d'un racisme anti-blancs (oui ça existe, on vient de le voir), théories de l'intersectionnalité… Des concepts qui se répandent fortement dans les facs…
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  46. https://www.connaissancedesenergies.org/tribune-actualite-energies/debat-pour-une-juste-estimation-du-cout-du-tout-renouvelable
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  47. Sinon, il y a longtemps, on m'avait expliqué que : Le Tactique, c'est là où les mecs ne rigolent pas souvent Le Stratégique, c'est là où les mecs ne sourient jamais Sinon, la distinction Tactique / Stratégique aura t'elle la même valeur pour les appareils de bombardement que pour ceux de transport ? Et en terme de renseignement ? La distinction entre les moyens tactiques et stratégiques est à quel niveau ? En fait, le curseur se glisse un peu où on veut, en fonction du domaine, de la doctrine, de nos capacités et du niveau de l'adversaire. Une définition générale et absolue est peut être illusoire.
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  48. Technique de dogfight avancée : on glisse le Rafale B entre les réacteurs du Su-27 et le NOSA infiltre le pont arrière du Sukhoi par les conduits d'aération pour saboter son réacteur nucléaire secondaire avec un couteau suisse et une pièce de vingt centimes reglementaire*. Là, bim, le pilote russe se retrouve sans patate pendant que le Rafale peut redécoller après avoir arrêté ses moteurs une heure ou deux, caché sur l'une des ailes du Sukhoi. On passe de Ace Combat à Metal Gear Solid direct, dans l'armée de l'air. * facturée dix euros
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  49. Choe Ryong Hae est effectivement un membre haut placé de l'élite. Philippe Pons en dit quelques mots dans son livre que je cite régulièrement (et qui est très bien... une réédition mise à jour est-elle prévue ? Ce serait une excellente nouvelle !). Membre du groupe des partisans (celui le plus proche de la famille Kim), il a été un responsable des Jeunesses Communistes locales dans les années 1990 et 1990 avant d'être purgé en 1998 (une affaire de détournements de biens de l’État, la routine) et d'être apparemment sauvé à cette occasion à la demande d'une certaine Kim Kyong Hui. Purgé, dégradé, il remonte ensuite lentement en grade. Il est vraiment ressorti de l'ombre en septembre 2010 : il est alors nommé général quatre étoiles, vice-président de la Commission militaire centrale, membre suppléant du présidium du Bureau politique. En avril 2012, il est encore monté en grade : promu vice-maréchal et membre de la Commission de Défense nationale et surtout nommé chef du bureau de politique générale de l'armée (il contrôlait donc la hiérarchie... bien évidemment en accord avec le Cher Leader)... et ce alors qu'il est civil au départ. Cette montée en puissance en 2012 est liée à la purge (politique) des plus hauts responsables de l'Armée, ceux-là mêmes qui avaient soutenu l'accession au pouvoir de Kim Jong Un, qui avaient porté le cercueil de son père... et qu'il entendait voir disparaître politiquement afin de réaffirmer la primauté du Parti. Choe Ryong Hae a ensuite contribué à purger l'Armée, puis le tout-puissant Jang Song Thaek (dont il est souvent vu comme un protégée et qui était alors le mari de la sœur de Kim Jong Il... Kim Kyong Hui). On l'a aussi vu à Pékin en mai 2013 comme émissaire personnel de Jong Un auprès de Xi Jinping. Bizarrement, il a été remplacé en mai 2014 par Hwang Pyong So, directeur adjoint du département de la direction et de l'organisation du parti. Apparemment, il a dû faire quelque chose qui n'a pas plu, à moins que Kim Jong Un n'ait décidé de le mettre au pas pour lui rappeler qui commande et qui doit rester à sa place. Durant ses premières années, Jong Un a beaucoup usé de la purge pour neutraliser des rivaux potentiels et (surtout) affirmer brutalement son autorité suprême. Entre 2015 et 2017, sa carrière est plus mystérieuse : il est possible qu'il ait vivoté à des fonctions moins visibles et/ou moins prestigieuses. Mais visiblement, il est toujours en vie et toujours membre de l'élite, la vraie, celle qui commande. Sa nomination au poste - très symbolique - de président de l’État nord-coréen est intrigante. A ce titre, il n'a quasiment aucun pouvoir. Est-ce une sorte de placard doré ? Est-ce qu'il va continuer de jouer un rôle, même mineur ? Il a plusieurs fois été à l'étranger, en tant qu'émissaire (en Chine on l'a vu mais aussi en Russie). Il est aussi parfois crédité d'être le père de l'époux de la soeur de Kim Jong Un, Kim Yo Jong (celle que l'on a vu au JO en Corée) mais ça n'est pas confirmé. A quoi va-t-il être employé ici ?
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  50. Le seul point positif c'est que, si j'ai bien suivi, ce sont les russes qui vont se charger de tout, fourniture et retraitement du combustible. Hors de question de laisser erdogan se servir de ces installations comme d'un marchepied vers le nucléaire militaire, ça les russes l'ont aussi bien compris que les autres.
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