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Classement

Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 16/06/2019 dans toutes les zones

  1. Le dernier espoir de LM : que les Chinois réparent leur avion à distance.
    10 points
  2. 9 points
  3. La quantité de certitudes assénées aprés avoir vu un ou deux trucs sous bâche et des vidéos conceptuelles pas trop léchées est assez distrayante : trop lourd, monoplace, abandon de la furtivité pour les effecteurs télécommandés, on pourra pas et, pour finir bien sûr "marchera jamais". Et dire qu'on se moquait des anglais qui lévitaient devant l'anté-maquette bâclée du Tempest...
    6 points
  4. Ils attendent l'autorisation de la CDU/CSU et de la SPD : https://www.handelsblatt.com/politik/international/franzoesisch-deutsches-ruestungsprojekt-union-und-spd-drohen-mit-voruebergehender-blockade-von-kampfjet-projekt/24458770.html?ticket=ST-2603417-C1zUwArUGc5edRVe3SkS-ap2 Juste pour insérer dans les têtes une scène voyant les employés de chez dassault remballer leur maquette à la fin du salon sans avoir pu la débâcher
    5 points
  5. Airbus a carrément construit un pavillon "FCAS", on va s'exploser à coups d'IR etc. Pour un peu, si les chinois, russes ou us sont là ou nous offrira même une petite pilule de LSD avant. Et voici, TADAA Le remote carrier. On peut remercier S. Trimble.
    5 points
  6. Plusieurs, ça commence par 2 ! Pris à Madrid-Getafe le 14/06/19
    5 points
  7. Bonsoir. J'ouvre se file afin que l'on puisse étudier les fameux Tercios espagnols, qui ont dominé pas mal d'années sur les champs de bataille. Alors j'ai lu pas mal de chose sur le sujet, il y a des liens intéressants en espagnol, et j'ai bien aimé le film capitaine Alatriste ( on peu le voir sur YouTube en entier mais en espagnol). J'ai trouvé superbement bien fait les scènes de batailles, tout en observant aussi que les coups de main nocturne en petites équipes faisait parti de l'optique de combat. Je pensais que c'était peut être une digression de la réalité, mais je me suis souvenu que cela n'était pas le cas. Je pense que pour aborder les Tercios ont doit déjà comprendre qu'elles furent les hommes et les contextes qui développèrent une nouvelle vision de l'art de la guerre. N'oublions pas que le concept de Tercio à aussi combattu dans les combats navals, comme à Lépante, avec bien évidement des adaptations lié aux combats en mer. C'est aussi cela le qui fir du concept du Tercio une réussite , une adaptation pragmatique en employant aussi bien les armes blanches que les armes à feu, le tactique qui balaya la chevalerie. La cohésion très forte fut aussi un vecteur que l'on ne peut pas ignorer. Si on observe la chose, on a la fin de la Reconquista des hommes issus de le petite noblesse qui n'était pas riche, les hidalgos, mais avait développé une expérience de soldats. La conquête du monde vit une partie de ces hommes partirent à l'aventure aux Amériques, mais avec les guerres d'Italie, cela offrit des nouvelles perspectives pour ces vétérans de la fin de la Reconquista. Le Gran Capitan, fut l'anti-Bayard par excellence et ce fut le retour de l'infanterie comme reine du champ de bataille. On pourrait faire le parallèle aussi entre la vision grec de la guerre, ou les phalanges n'avaient pas évoluée qui se fera tronçonner par la Légion romaine, qui domina très longtemps les champs de bataille, s'adaptant et faisant évoluer ses équipements et armement en reprenant le meilleur de chaque adversaire qu'ils eurent à combattre. La Légion romaine domina durant longtemps, et l'on pourrait se dire que le siècle où l'infanterie espagnole domina ne fut que peu de choses, mais si on observe le contexte, la notion d'évolution de la science qui amènent l'arrivé de nouvelles capacités allait bien plus vite vie des découvertes, résultant que la domination d'un pays qui était en mode bâtisseur d'empire ne pouvait pas durer aussi longtemps que celui que fut l'empire romain. Tout allait plus vite, résultant que la création et la durée de vie des empires ne pouvaient que se réduire. Néanmoins les révolutions militaire vinrent quand même bouleversé les esprits qui ne pouvaient que évoluer rapidement sous peine d'être vite copier puis supplanter. Bien évidemment le jeu des alliances ont aussi dominer. Mais si on y regarde bien, l'emploi du pragmatisme en utilisant les armes à feu fut perçu comme un mode sournois, l'état d'esprit de la chevalerie étant verrouillé sur des préceptes qui ne pouvaient pas durer, mais contrairement à se que l'on pourrait croire, la poudre qui ne l'oublions pas n'avait pas encore de superbe qualité, idem pour les portées de tir des arquebuses, du temps de chargement, de son fonctionnement via la mèche , le choc et le combat à l'arme blanche furent tout simplement de mise. Quelque part le Tercio avec ses piques repris permettaient de casser la charge de cavalerie lourde, les arquebuses aussi, mais lorsque l'adversaire dut lui aussi utiliser son infanterie qui était trop spécialisé car n'ayant pas organisée une capacité d'unités ayant une autonomie au sein d'une unité via un armement divers et non limité, permettant de moduler tactiquement, car il était plus simple de regroupé si besoin tel type d'armes, pour le défensif par exemple. Donc au final, quand on observe le Tercio, on une forme d'adaptation reprenant des anciens concept issu de la Phalange grec mais adapté pour faire face à la chevalerie, des armes à feu pouvant réduire le nombre d'assaillants avant le contact, et de très près, et les armes blanches pour le corps à corps qui restait la finalité pour disloqué la formation adverse une fois au contact. Bon je pense qu'il y a plus de finalité que cela d'ordre tactique, je ne fais que survoler le sujet tout en pouvant me tromper, mais je me dis que cet outil fut un retour au pragmatisme, à l'efficacité, allant au choc sans problème mais tout en maîtrisant les risques de pertes de son côté, sauf situation ultime ou l'esprit de sacrifice était de mise, cela étant surtout une marque de l'état d'esprit, de la motivation, de la cohésion, d'une fierté d'appartenance à une unité qui se forgea au final avec la masse de vétérans issu de la fin de Reconquista, état d'esprit qui eu quand même plus d'une centaine d'années pour se forger. Et il faut aussi prendre en compte l'ascendant moral sur l'adversaire. On peut imaginer se que fut le choc pour les adversaires des espagnols, bousculer par cette révolution militaire. Et puis on observe que ce fut une période riche pour cette Espagne qui avait le vent en poupe, entre la qualité de l'acier de Tolède, l'art de l'escrime avec la Verdadera destreza, on observe que dans cette Espagne beaucoup de chose ont tourné autour du monde guerrier, l'état d'esprit et aussi la Foi qui avec la Reconquista fut un ciment dans une société espanole encore sujette à des dissensions interne qui évoluera vers cette Espagne puissance qui domina. Le côté aventure avec la découverte des Amériques fut aussi un des éléments dans cette époque qui marqua l'état d'esprit. Au final se qui fut un choc pour les adversaires des espagnols fut au final admis comme un nouvel art de faire la guerre, certains à l'époque y voyant un côté sournois espagnol, mais pour ceux qui ont dut faire face de manière concrète n'ont put que admettre que c'était un art, et que le temps des chevaliers étaient terminé, le pragmatisme pour vaincre avait pris une autre ampleur. Au final on peut se dire que cette révolution militaire a peut être mis en avant l'emploi de la poudre et des armes à feu portatives, mais je pense qu'il n'avait pas pour but d'évacuer le combat à l'arme blanche et le combat de contact physique, mais moi je me dis que comme face a des blindés, on a developper des armes anti-char tout en étant capable d'employer des moyens anciens comme des fosses anti cavalerie , les piques restait un moyen ancien qui casser la vitesse et la puissance contre des chevaliers, mais la poudre et les armes à feu le canon antichar le moyen de tuer, forçant à un combat d'infanterie. Alors l'évolution des armes à feu amena aussi à l'évolution de l'artillerie, et il faudra attendre l'arrivé du système et organisation de Gribeauval pour apporter au combat une plus grande vitesse dans la manœuvre, Napoléon ayant profité de cette évolution, sa vision d'artilleur ayant je pense permit de voir la plus value du système Gribeauval au profit de l'infanterie. Quelque part les canons furent se qu'était l'avènement de l'arquebuse, mais à une échelle plus grande en comparaison des armées qui s'affrontaient durant la période des Tercios. Alors certe l'artillerie existait déjà à l'époque des Tercios mais elle restait quand même lourde dans l'emploi, néanmoins bien employé comme durant la guerre de 100 ans par les français, il y avait du potentiel mais pas encore la souplesse et la technologie pour offrir un outil adapté. Au final les Tercios sont les derniers à avoir garder l'emploi de l'arme blanche comme moyens principales de combat et de choc , l'arquebuse ayant était un apport permettant à des unités à effectif réduit de faire face, tout en modelant l'art de fragmenter le combat avec des phases qui offrait du temps avant le choc, mais qui n'effacé pas l'idée du corps à corps inévitable. Enfin voilà désolé pour le post bordélique, mais bon la morphine n'aide pas, mais le sujet reste tellement passionnant, si vous avez des infos, ou des corrections à ma vision du sujet, n'hésitait pas car comme dis plus haut, j'ai peut être une vision pouvant ne pas être parfaite sur le sujet. Voilà, merci d'avance et en espérant que le sujet va intéresser, je pense @Tancrède et @Fusilier et à tant d'autres qui ont des connaissances sur cette période de l'histoire.
    4 points
  8. Bon ça chauffe sur la base française Abu Dhabi. Le groupe de guerre des mines déployée sur place depuis Mars et dont la missions devais se terminer fin juin serait prolonger de 2 mois avec relevé d’équipage. Un groupe de renfort de Fusilier marin est aussi arriver sur place pour renforcer les défenses des CTM avec 2 nouveaux poste de combat arme légère de type Mag 58 ont été installées sur chaque bord de nos 2 CTM Le GPD va aussi être relevé A Brest les équipages de relève se sont entraîner avec le la Motte Piquet qui va aussi être déployer sur place et servira de protection au 2 chasseurs déjà sur place . https://www.colsbleus.fr/articles/11485 Pour protéger le PC ALINDIEN le 54 RA va déployer sur la base naval une batterie de tir avec 2 postes Mistral un canon de 20 mm et un véhicules centre d'alerte et de coordination SAMANTHA Qui seront projeter via rotation A 400 M. Pour l'instant les Aster 30 de l'armée de l'air ne sont pas encore déployer mais c'est sérieusement envisagé afin de protéger nos rafale aux EAU En gros on veut pas si mettre mais on si mais quand même dans cette merde . La BAP Jordanie pourrai aussi plier les gaules en effectuant une bascule vers les EAU
    4 points
  9. 4 points
  10. Comparons ce qui est comparable, chez les brits c'est uniquement des unités de l'US Air Force et chez les italiens c'est surtout US Air Force et US Navy (6ème Flotte), l'US army n'étant représenté que par ses unités para de la 173rd Airborne Brigade Combat Team (3000 hommes). A titre de comparaison l'Allemagne regroupe le gros des moyens de l'US Army Europe du fait de sa position centrale. Mais même là c'est devenu symbolique avec une brigade de stryker, le 2nd Cavalry Regiment (4500 hommes 300 strykers), une brigade d'artillerie MRLS, la 41st Field Artillery Brigade et une brigade d'aviation, la 12th Combat Aviation Brigade (Apache, Blackhawk et Chinook). Il y a aussi le commandement de défense aérienne, le 10th Army Air and Missile Defense Command auquel est rattaché le 5th Battalion 7th Air Defense Artillery Regiment. Tout le reste c'est du commandement (unité OTAN en particulier), entrainement, soutient, liaison, logistique et même le spectacle. L'Air Force est aussi en force en Allemagne avec son aviation tactique (transport et chasse) sur Ramstein et Spangdahlem avec le 86th Airlift Wing avec son soutient 435th Air Ground Operations Wing pour la première et la maison du 52nd Fighter Wing, auquel il ne reste plus que ses F16, pour la seconde. Pour l’anecdote, la zone de Kaiserslautern où se trouve la base de Ramstein, c'est déjà 13000 militaires pour l'ensemble des installations. https://militarybases.com/overseas/germany/ https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Army_Europe https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Air_Forces_in_Europe_–_Air_Forces_Africa https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Naval_Forces_Europe_-_Naval_Forces_Africa Vu qu'ils sont au strict minimum en Allemagne, si les USA devaient encore bouger une unité, je pense que l'ensemble devra bouger pour garder une cohérence opérationnelle sur le nouveau site. Mais bon pour le moment c'est un bon levier de pression sur l'Allemagne car en plus des militaires, vous avez le personnel civil et leurs familles sur site en plus de employés allemands, ça représente un poids économique important pour les 3 Landers concernés.
    4 points
  11. Si lui s'avance à découvert comme ça, c'est qu'il a de solides appuis cachés dans les buissons
    4 points
  12. D'après ce que j'ai compris, on parle ici d'une poignée de H160 "standard", customisé SAR, qui pourrait être livré rapidement, bien avant que le Guépard soit prêt (ce dernier n'arrive qu'à l'horizon 2026, pour armée de terre en priorité en plus) C'est pour pouvoir mettre à la retraite définitive les Alouette III et suppléer les Dauphins (formation, secours en mer...)
    3 points
  13. Opération franco-malienne en cours dans le secteur de Ménaka selon l'armée malienne : https://fr.news.yahoo.com/mali-vingtaine-jihadistes-neutralisés-forces-françaises-maliennes-022732019.html Si j'en crois Google Maps, Akabar est juste à coté de la frontière avec le Niger, dans la forêt d'Ansongo-Ménaka.
    3 points
  14. je n'ai plus de soucis avec le choix belge. C'est fait, c'est fait. A l'inverse de M. Van Pee qui s'est permis de dire ouvertement sur twitter que la France avait "molesté" un petit pays.
    3 points
  15. C’est quand même amusant que quand on parle de la furtivité passive du F-35 on trouve tout les arguments pour dire que ça ne servira bientôt plus à rien et quand on parle du nouveau jouet de Dassault, d’un coup on y retrouve quand même de l’intérêt
    2 points
  16. C'est la variante "intercepteur", conçue par la Grande Bretagne pour la Mer du Nord, et prêtée aux italiens pour compléter la jonction F-104 S -> Tornado ADV -> F-16 de location -> Eurofighter Tifone. C'aurait pu être un bon appareil si le programme n'avait pas été géré avec toute la science de management de projet dont sont capables les britanniques. La version F2 initiale n'a jamais reçu tous ses équipements (un radar fonctionnel lui aurait fait du bien), et quand la version F3 a enfin été au point, le Mur de Berlin était tombé, l'appareil n'était plus une priorité, et ce sont les premiers à avoir subi le démantèlement - heureusement, pas les coups de pelleteuse des Nimrod - lors de la SDSR. Ce n'était pas un foudre de guerre, mais l'avion était globalement exempt de vices, et si l'idée était bonne, le temps qu'elle aboutisse, les moyens pour la mettre en oeuvre avait été réduits moins que la portion congrue, conduisant à un fiasco supplémentaire pour le MoD anglais.
    2 points
  17. Vers le fini, et au-delà !
    2 points
  18. je pense qu'ils en ont marre que tu ecrives des bouts de phrase ou des mots sans faire d'effort, Prof... est ce que tu peux soigner tes msgs stp? C'est illisible depuis un ptit moment
    2 points
  19. Je considère la noblesse dans ce contexte sur un angle plus pratique, celui de qui est capable de faire partie de la chevalerie au sens de la cavalerie lourde cuirassée, donc de s'équiper suivant ce critère. Oui, il y a au sens large une considérable noblesse, en incluant l'hidalguia, mais pour la plupart, ils n'ont pas ces moyens: le destrier est beaucoup plus cher et rare qu'un genêt d'Espagne, et n'a vraiment qu'une seule utilité, celle de servir de monture à un chevalier en armure. Il est très cher (espèce rare et spécifique, long entraînement), et d'autant plus quand il n'y a pas de vastes élevages spécialisés dans une région donnée, ou trop peu, ou qu'elles sont trop petites. Et un chevalier en a besoin de plusieurs (3 à tout moment au minimum), plus de chevaux de servitude et de monte "normale", et de quoi équiper et monter sa suite (son "unité logisitique individuelle": un page et un écuyer d'arme au minimum, et généralement un "gros valet") sans laquelle il ne peut pas fonctionner militairement. L'Espagne de la Reconquista, surtout à ses débuts, n'est pas très peuplée, et c'est pourquoi s'est développée cette tradition d'une importante petite noblesse (de droit et/ou de fait) combattante et d'unités d'infanterie et de cavalerie légère levées localement, contrairement à d'autres lieux où ce phénomène n'a pas été encouragé, voire a été activement découragé (pour que la noblesse garde le monopole de la capacité de combat et éviter que le pégu chope trop d'idées). L'Espagne conquise avait besoin de bras armés, donc la noblesse, micro-proportion d'une population déjà pas nombreuse dans les royaumes des débuts (le nord et les Pyrénées essentiellement), a du garder ses rangs ouverts et la définition de "noblesse" plus ouverte et souple, couvrant de fait des communautés données et ceux qui avaient plein statut d'hommes libres. L'hidalguia est ainsi comparable à la fois à la petite noblesse de zones comme la Gascogne (où il y avait beaucoup plus de "nobles" qu'ailleurs), et à la yeomanry anglaise (pas formellement "gentry", mais plus une forme d'élite étendue des hommes libres). Par ailleurs, faut pas oublier le facteur temps: le "système d'arme" qu'est le chevalier évolue beaucoup du XIème siècle aux guerres d'Italie (période de la chevalerie chargeant "à lance couchée"/à la normande), et sur le plan strictement pratique, il évolue du cher vers le hors de prix, même en comparant en PPA (si je puis dire) selon l'époque: du type en cote de maille et casque à nasal avec une lance assez basique des débuts au superhéros en harnois blanc pare-balle (partiellement) et cheval bardé du XVIème siècle, la proportion de la population noble ou assimilable qui peut se payer le package complet a drastiquement baissé, et là où les effectifs restent très importants, c'est le plus souvent parce que l'Etat est co-sponsor pour au moins une partie d'entre eux.
    2 points
  20. Je l’avais zappé. Mon cerveau doit certainement essayer de me dire quelque chose au sujet du Typhoon... Ces schémas font mal quand même. Je ne suis certainement pas le seul à vouloir voir les mêmes pour l’évaluation en cours, juste pour voir où le F-35 se positionne...
    2 points
  21. C'est infiniment moins élégant que a petit maquette qu'on avait eu avec les aile diamant sans dérive ...
    2 points
  22. Dans ce cas le nombre d'heures de vol risque de tendre vers zéro.
    2 points
  23. Selon Defense 280 (tweet) , la maquette du NGF de Dassault fait 18 m de long pour 14 d'envergure.
    2 points
  24. Je te réponds demain. Certes mais le PA russe ne sert que de transporteur d'une terre à l'autre comme on a pu le voir en Syrie.
    2 points
  25. Avec l'empennage qui n'est pas en mode flèche : une variabilité qui pourrait permettre de rôder à vitesse plus réduite ?
    2 points
  26. Ferdinand, c'est l'Aragon, qui a été nettement plus en contact et interaction (régulièrement violente) avec la France et d'autres pendant plusieurs siècles, là où les autres entités politiques de la Reconquista étaient plus focalisées sur l'adversaire musulman.... Ou en train de se poutrer entre elles, ou en guerre dynastique: la cavalerie lourde/chevalerie était présente, mais à petite échelle, principalement en raison du facteur démographique (particulièrement la population noble, surtout la portion ayant les moyens de se payer l'équipement d'un chevalier et les chevaux: très réduite) et du type d'espace et de densités de population formant le théâtre de l'affrontement (plus propice à la guerre mobile pendant longtemps). Les ordres monastiques militaires ont amené aussi un élément de chevalerie/cavalerie lourde, mais, comme ailleurs, ils n'ont jamais été très nombreux. Il ne faut cependant jamais oublier que "petit" ne veut pas dire inexistant (ça implique surtout "permanent"): de toute façon, la guerre au Moyen Age, ce sont de petits effectifs la plupart du temps (surtout ceux permanents), et c'est très peu de batailles, beaucoup de sièges, beaucoup de raids (tactiques, mais aussi stratégiques -typique de la "chevauchée", raid plus important et longue distance, pour ravager le territoire ennemi), beaucoup d'attaques là où l'ennemi n'est pas, en grande partie parce que de toute façon, il a de grands espaces vides/peu densément peuplés, et que les armées sont très peu nombreuses. La "grande" guerre est rare, la "petite" est quasi permanente, en Espagne et ailleurs. Pour l'Aragon, rappelons que c'est le royaume qui a été souvent impliqué hors de la péninsule, depuis le XIIIème siècle (ce qui est bien l'origine de l'implication de l'Espagne dans les guerres d'Italie, avec en plus la revendication de l'héritage Hohenstaufen), depuis l'union avec le comté de Barcelone (XIIème) et la conquête de Majorque (XIIIème): les Vêpres Siciliennes, venir à "l'appel" des Siciliens en 1282, aider à chasser les Angevins, Roger de Lauria et Roger de Flor, Ramon Muntaner.... D'ailleurs, l'expédition de Pierre III d'Aragon en Sicile s'est faite avec de la cavalerie lourde (rappelons aussi que la "Compagnie Catalane" d'Almogavres, ta préférée, était accompagnée d'un élément de cavalerie lourde: les aristos) chargeant à lance couchée (et donc en armure: ce sport ne se pratique pas à la légère à l'époque). Dès le XIIIème siècle, l'Aragon/Catalogne était une semi-thalassocratie (je dis bien "semi") en contact, y compris violent et militaire (surtout avec Pierre III) fréquent avec d'autres puissances, d'autres terrains, et donc d'autres mix de forces et systèmes d'armes. Quand la maison d'Aragon s'éteint et qu'un Trastamare est choisi pour prendre la suite (Ferdinand Ier, en 1412), c'est bien cette entité particulière qui continue à fonctionner à cheval sur trois péninsules (et plusieurs des îles entre les deux). Les Aragonais se battent contre beaucoup plus d'adversaires différents que les Castillans, Portugais et ordres monastiques de la Reconquista. Je vais être cynique: ça dépend entièrement des finances, qui seules déterminent quel effectif on peut garder non seulement sous les drapeaux, mais en plus suffisamment entraîné, et avec un taux de cadres et de vétérans acceptable. Vu comme l'Espagne s'est vite, au XVIème siècle, enfouie dans un trip de surextension géopolitique permanente (avec en plus le drainage du Nouveau Monde, qui attirait beaucoup de soldats expérimentés en quête de fortune), ça devait pas être toujours folichon: pour comparaison, il a été estimé que Charles Quint, malgré l'extensivité de ses domaines et l'immensité de ses sources de revenus, une fois les obligations de base couvertes (et avec toute la complexité de multiples systèmes fiscaux), ne dégageait un budget discrétionnaire (cad celui qui pourra financer armée et flotte) qui n'était "que" équivalent à celui dont disposait François Ier (un seul royaume, mais concentré en une entité, mieux contrôlé, aussi peuplé que l'ensemble des possessions Habsbourg). Les ressources de métaux précieux du Nouveau Monde ne commencent réellement à alimenter significativement la couronne que tard dans le XVIème siècle, et à ce stade, c'est déjà insuffisant pour le tonneau des Danaïdes qu'est devenue la susmentionnée surextension géopolitique de la couronne (Italie, Pays-Bas, la Méditerranée contre les Turcs, Nouveau Monde et autres aventures "mondiales", Allemagnes, plus à l'occasion un ou deux fronts français et des expéditions en Afrique du Nord). Vu comme la guerre tue à cette époque (de maladie/blessures beaucoup plus que de combats), l'attrition devait, dans ce cadre, être suffisamment forte pour faire du soldat et du cadre expérimentés une denrée continuellement rare, malgré le recrutement et les effectifs maintenus en permanence sous les drapeaux: diluer les troupes sur tant de fronts garantit que la moyenne d'expérience, hors de quelques unités, devait pas être folichonne (sans doute pareil en face). Pour l'évolution des modèles d'infanterie "pike and shot", il faut noter aussi que, comme d'autres unités historiques, dont la légion romaine, le tercio est autant une unité purement tactique qu'une unité administrative, une unité de manoeuvre (opératique/stratégique) et un pool de forces: en tant qu'unité tactique, il est de facto une grande unité de manoeuvre du champ de bataille, analogue à une brigade plus qu'à un régiment (pour causer en termes modernes). Au fil de la période dont on parle (début XVIème jusqu'à la fin de la guerre de 30 ans), il est de moins en moins une unité tactique, et de plus en plus les autres fonctions. C'est un cadre permanent avec une variété de spécialités tactiques qu'on emploie de plus en plus telles qu'elles sur le champ de bataille, dans un ordre convenant mieux aux besoins et aux préférences du chef: arquebusiers et piquiers employés séparément de plus en plus souvent, en réunissant les armes à feu de plusieurs tercios entre elles, et les piquiers entre eux s'il le faut, plutôt que constamment essayer d'assembler la "forteresse mouvante" du carré de piquier avec 4 "tours" constituées par les armes à feu. Ou n'importe quelle autre combinaison. La pratique du combat évoluant toujours plus ainsi, surtout face aux nouvelles combinaisons d'infanterie des Suédois, Français et Hollandais, on finit par entériner la chose en "cassant" la forme classique du tercio pour réorganiser en régiments/bataillons comme les autres, puisqu'on ne déployait plus depuis longtemps le tercio sous sa forme des guerres d'Italie, ou plus très souvent (et de toute façon, comme mentionné plus haut, les proportions des types de troupes avaient beaucoup changé au fil du temps). Mais à la base, comme réservoir de forces, le tercio contenait, comme la légion classique (à un moindre degré cependant), un mix interarme relativement complet sur le seul plan tactique: mousquetaires/arquebusiers (et arbalétriers avant eux) étaient aussi bien des troupes de couverture des piquiers (et, chaque année un peu plus, un élément de combat d'infanterie primaire, jusqu'à devenir le principal), que l'accompagnement léger dans des confrontations de piquiers (ceux qu'on voit sous les piques, asticotant ceux d'en face), que les troupes légères chargées de tout ce qui se passe hors du champ de bataille proprement dit (reco et "commandos" -ce qui s'appelait alors les "enfants perdus"....). Les "troupes de choc" (épée/bouclier, hallebarde et/ou grande épée), avant de disparaître, avaient leur spécialité et constituaient aussi les troupes légères (d'ailleurs, la majorité des conquistadors sont des arquebusiers et rodeleros) hors du champ de bataille. De ce mix, on peut composer des task forces et trouver d'autres ordonnancements sur le champ de bataille, ce qui était sans doute l'un des objectifs initiaux, vu que les tercios, et même leur nom, viennent d'une organisation aussi bien tactique que stratégique/opérative pour gérer les troupes en Italie et les répartir en "tiers" sur le théâtre d'opération, donc en 3 "mini-armées" chargées chacune d'une zone. L'organisation purement tactique (l'image qu'on a du gros carré massif avec ses 4 petits carrés de tireurs et une ou deux lignes de tireurs devant) mise au point par Gonzalve de Cordoue n'avait sans doute pas vocation à être pérenne: c'était une adaptation temporaire à l'adversaire du jour et aux effectifs et types de troupes dispo. Le fait de conserver l'ensemble longtemps tient, pour moi, plus à la lenteur à réformer de toute administration, au conservatisme naturel d'un métier (on reproduit ce qu'on a connu), et à des facteurs plus intangibles comme l'esprit de corps et son attractivité en tant que telle, qu'on pourrait perdre en changeant trop la forme générale, ce dernier point tenant plus aux fonctions du tercio comme unité de recrutement, réservoir de forces diverses (qu'on peut ensuite déployer "à la carte"), entité symbolique (pour le recrutement, l'esprit de corps, le clientélisme qui va autour, le prestige/l'image), et peut-être à la fonction abstraite de "pion" opératique/stratégique (un ou deux tels groupes de 3-4000h -avec le soutien- assez polyvalent constituant un "coeur" d'armée ou de task force à déployer).
    2 points
  27. Tu as peut-être raison, mais j'ai toujours appris que c'est Ferdinand qui avait tenté l'introduction du concept. Faudrait peut-être affiner en fonction des royaumes / zones et éventuellement selon les ordres militaires. La Reconquista c'est quand même en grande partie des raids, ou la cavalerie légère prime. D'ailleurs ils se battent contre une cavalerie de type arabe, légère. C'était sous-entendu. Les Tercios de mobilisation n'ont aucune raison particulière d'être plus brillants que d'autres. Cependant à partir d'une époque sont crées des "tercios fijos" (permanents) dans diverses provinces de la péninsule , sais pas jusqu'à quel point ils étaient professionnels. C'est vrai, d'ailleurs la position d'attente au Tercio correspondait +/ - à l'intervalle de la photo, en cas de charge il y avait un ordre de serrer les rangs , bitte à cul pour ainsi dire. Notez qu'il y avait deux sortes de piquiers, ceux des premières lignes avec armure et ceux dits "pica seca" sans armure mais plus rapide / agiles , utiles dans les manoeuvres, ou en soutien des mousquets Exact.
    2 points
  28. Même les Tercios espagnols ne sont pas si souvent "l'élite": seuls les Tercios Viejos le sont réellement, tout bêtement parce qu'ils sont les seuls permanents ou quasi permanents; eux, plus un certain nombre (limité... Car c'est cher) d'unités dans les Flandres qui sont de facto mobilisées continuellement pendant des décennies pour mener la "guerre de 80 ans" pour l'indépendance des Pays Bas (la majorité du temps, c'est pas un conflit très intense, mais c'est permanent). Je crois me souvenir que ceux qualifiés de "Viejos" sont environs 7 (incluant ceux de la Marine) ce qui, pour un Etat de l'époque, représente un très important effectif à garder en temps de paix (même si le terme "paix" est relatif pour l'Espagne du "Siècle d'Or") ou de moindre mobilisation, dans un temps où, quand une guerre se déclenche contre un ou des adversaires vraiment importants et qu'une forte mobilisation est de mise, les armées pouvaient brutalement être multipliée par 4 ou 5, incluant de ce fait une énorme proportion d'unités de newbees, avec un taux d'encadrement, par des officiers expérimentés et des vétérans, plutôt bas. Pour la cavalerie lourde, je ne suis pas sûr que ça ait été copié des Français en particulier: comme les autres noblesses, l'Espagne en avait depuis le Moyen Age, et s'il est probable qu'elle ait copié les évolutions de la Gendarmerie d'Ordonnance de la fin du XVème siècle au milieu du XVIème (qui inclue le développement d'une cavalerie légère/mi-lourde d'accompagnement), les principaux freins ont toujours été la faible démographie nobiliaire espagnole et le manque de moyens, vu que la cavalerie lourde est une arme très chère (plus un certain manque en termes d'élevages de chevaux de ce type de gabarit, alors même que ceux des Jinetes étaient très nombreux). Bref, l'Espagne sort du Moyen Age sans une infrastructure de grande taille pour la cavalerie lourde, alors qu'elle est encore très utile, potentiellement décisive, si elle est bien employée (ergo: ne pas s'inspirer de François Ier à Pavie). Ils m'ont l'air de faire du didactique, là: les formations de piquiers s'arrangeaient en ordre nettement plus dense, surtout pour contrer une charge de cavalerie. Il y a souvent besoin de l'effet "pack de rugby", comme au temps de la phalange macédonienne ou de la paraphalange romaine: le front a généralement 4 ou 5 hommes de profondeur (le carré de piquier, rappelons-le, est un carré creux), ce qui est considéré comme nécessaire. Mais les 4-5h (sauf celui qui est à genoux devant, avec la pique à 45°) d'une file doivent se soutenir pour créer l'effet accordéon qui absorbera l'énergie cinétique d'une charge. Pareillement, dans une confrontation avec un autre carré de piquiers, la densité est de mise, soit en cas de "push of pikes" (meurtrier pour les deux parties, généralement), soit dans un affrontement frontal "normal": on essaie de s'asticoter, les "enfants perdus" s'affrontent sous les piques pour essayer de parvenir au premier rang adverse et l'attaquer dessous à la dague, et on voit si quelqu'un craque. Côté armes de choc, qu'il s'agisse de rodeleros en Espagne, de hallebardiers en Suisse, de doubles-soldes maniant la grande épée chez les lansquenets.... Il semble que plus le XVIème siècle ait progressé, plus ces soldats (ou plus généralement leur fonction) aient été moins nombreux au point de quasi disparaître au début du XVIIème. Parce que c'est le truc qu'il faut garder en tête: l'infanterie de cette époque, tercio compris, évolue beaucoup du début des guerres d'Italie à la guerre de 30 ans: la proportion de piquiers dans l'unité-type ne fait que diminuer au profit des fusilliers/arquebusiers/mousquetaires qui, d'appoint de couverture au début de la période (et avant eux, encore au tout début du XVIème siècle, ce sont des arbalétriers), deviennent le principal système d'arme de l'unité dans la deuxième moitié du XVIème siècle, les piquiers (réduits à 1/3 des effectifs au début de la guerre de 30 ans, 20-25% à sa fin) étant ramenés à la fin de cette évolution à une assurance anti-cavalerie. Entre la fin du XVIème siècle et la guerre de Trente ans se fait l'essentiel de la transition, en différé selon les pays, où chacun cherche sa formule et comment équilibrer les rôles "pike and shot". Hollandais et Suédois sont les premiers à aller vers la priorité à l'arme à feu, mais tout le monde suit plus ou moins: si les piquiers de la première partie de la Guerre de Trente ans sont encore assez nombreux pour faire du combat en ligne infanterie vs infanterie à l'occasion, ce n'est plus le système d'arme sur lequel on compte pour emporter la décision: dès le début du XVIIème siècle, on pense généralement plus en terme d'affrontement du feu des infanteries (déterminant profondeur des formations, entraînement, cadences....), avec les piques pour faire la décision si l'occasion se présente, ou pour garder la ligne derrière laquelle les mousquetaires peuvent se retrancher pour une raison ou une autre. Mais rapidement pendant la guerre de 30 ans, ce n'est même plus ça. Je crois qu'une bonne partie du sujet est traité dans le thread "Pike and shot".
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  29. Either you know Monty Python or your father smells of elderberries and your mother was a hamster.
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  30. Entre l'espoir et la certitude, il y a la confiance d'aboutir.
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  31. Organisation en bataille "de base" , il pouvait avoir d'autres figures et puis des évolutions au cours des années. Les mousquetaires , pouvaient se disposer en ligne devant, parfois en "base feu" sur un mouvement de terrain (colline etc) L'organisation tactique était un peu plus complexe que ce schéma de principe Les compagnies 300 ou 250 pax selon les époques étaient divisées en "sections" (environ 30 pax) et en équipes d'une dizaine d'hommes , commandées par un vétéran (je ne sais pas si cette disposition existait des le début)
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  32. Pour comprendre l'émergence des Tercios, faut prendre en compte la Guerre de Grenade (environ 10 ans) c'est dans cette période que les armées espagnoles connaissent la première mutation d'une armée médiévale vers une armée de la modernité de la Renaissance, avec des traits encore marqués par le médiéval (ost, troupes des ordres militaires, ou de grands nobles etc ) et des traits novateurs : plan de campagne, organisation des services auxiliaires (hôpitaux, sapeurs, logistique, etc) augmentation de l'infanterie et de l'artillerie, on trouvé aussi des unités professionnelles comme la Santa Hermandad qui est une sorte de gendarmerie (sous une forme de garde rurale elle va demeurer en Castille jusqu'à la création de la Garde Civile au 19e) des unités mercenaires (suisses, allemands, italiens , les Gardes Royaux (en majorité cavalerie lourde ) corps permanent et payé par la couronne , faut ajouter, et c'est une innovation, au-delà des grands capitaines , une sorte de conseil /état-major du roi , composé d'administrateurs, voir de théoriciens de la guerre , l'importance des effectifs, 60 000 hommes en campagne (environ 10 000 cavaliers, 40 000 fantassins, le reste services) avec la possibilité de garder un effectif mobilisé entre les campagnes. Surtout tout ce beau monde, professionnels , ost, troupes des villes, des ordres, des grands nobles, sont soldées par la couronne Bref, l'innovation qui donneront les tercios, ne se limite pas a l'organisation tactique en compagnies et coronelles NB prendre en compte que vers la fin de la campagne (~ 1490) l'Aragon doit faire face à la menace française sur le Roussillon et la Castille de son côté faire face en Navarre
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  33. [ Il faut utiliser un serveur d'images ... Comme ici ... servimg... ] Bon voilà LA BETE qu'ils présentent au MINARM ... Des engins volants qui volaient en groupe ... cela s'appelait un RAID Et un de ces engins qui largue un paquet de choses depuis ses soutes ... Cela s'appelait Un ???? Surtout avec plusieurs moteurs ! Bref ... UNE GROSSE BETE en offensive ( un peu haut en altitude ) ... Un truc bizarre ici : Un SEUL pilote par engin ... Heureusement qu'ils volent en RAID
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  34. I do not take offense either, although my points, as ludicrous as they may seem, are not unsubstantiated. Another thing is, contrarily to some other french amateurs (even trolls sometimes, alas!) I don't venture my feet (or rather keyboard) to places like F-16.net and Keypublishing, in order to tickle US/UK aviation enthusiasts, even the kind capable of neat mind tricks, like refuting the existence of any form of active cancellation in the case of Rafale's SPECTRA, before marvelling at the F-15X's DEWS arguably featuring such a capability. That was just an example, I have many, all taken from this endless cesspit of francophobia that are english-speaking discussion forums dealing with military topics. In short: if I indeed have the potential to be "that guy", I keep my divagations and disingenuous sarcasm for my own countrymen, to their great dismay or complicit hilarity, as you may have noticed. I even tried to talk a certain someone to stay out of F-16.net, without being aware of any positive results. So in order to sum up my arguments, I'll be exposing them in a readable manner, if by any chance I, a simple french aviation enthusiast who, by no means, has been gifted omniscience, but is hugely pessimistic in nature, happen to be read by other snarky anglosaxon aviation enthusiasts, yesmen, naysayers, cheeky chavs, Justin Bronks, Jon Lakes, and other forms of life, would they wish to know what some particular beret-wearing nobody thinks about this alleged programme. *** Firtstly, the previous case of the FCAS-DP stealth drone: The 2 billion pounds the UK did not pay on the joint FCAS-DP stealth UCAV joint anglo-french project, have magically reappeared on the Tempest program. The hesitation to pay, turned into tacit refusal, may have had something to do with Cameron getting out of office, yet it prompted the termination of the program after roughly two years, even if this money had been theoretically sanctuarised in the Lancaster House treaty of 2010. France was willing to pay, so this money went elsewhere, and magically reappeared on the Franco-german FCAS. On the british side, the announcement of a newfound funding for the Tempest came accompanied with a wishful comment from the secretary of defense, Gavin Williamson, as he made a mindboggling declaration, considering the context: https://www.youtube.com/watch?v=QWATZoGyLq0&feature=youtu.be&t=428 "How can you work with us? How can we work with you?" ...Which was indeed extremely fun, as the potential double meaning left room for interpretation of what he really meant, with options ranging from a show of humbleness to a demonstration of the most despicable arrogance. Again, take into account the FCAS-DP had just been left over at this moment... And this man was speaking of cooperations? In my opinion, that was preposterous to the point of being borderline crazy. But again, I'm just some angry mustached frog. Let's simplify the equation. What's the message here? In my opinion, it was: "We want leadership and refuse to work with the froggies on anything that may undermine our capability at staying the sole leaders of what we're envisioning, even after we proved we were willing to jettison our ambitions under the bus in order to swallow everything the US were throwing at us, without a second thought or a hint of disapproval." Excessive? I concede. Yet looking back at history, last we heard about it, the cooperation between french and british engineers on the FCAS-DP was going well. Exchanges were numerous, and a general positive mood prevailed. Its termination, coming after the refusal from the british side to put money on the table, was another good occasion missed for a cooperation between France and Great Britain, one more on a long list... reminiscent of things like the AFVG, cancelled in favor of F-111B sales to the UK that never occured, a long time ago... What made FCAS-DP stop? History will tell one day. For now things have changed, and the franco-british alliance has been partially broken, only FMAN/FMC remaining from Lancaster House. tl;dr: The termination of the FCAS-DP through unwillingness to pay for it from the british side demonstrates any cooperation with the UK at the moment must be scrutinized thoroughly before making the jump. *** Secondly, the overwhelming presence of the F-35: I don't see how Tempest is relevant when the F-35 is part of the equation either. Or, maybe, were the declarations telling the whole world how the F-35 was superior, even to the F-22 in air-to-air, now appear to be so much of a lie they prompted the definition of a purely air superiority concept, in order to emulate the role of the F-22 in the "5th gen" realm? Yet the F-22 is supposed to be replaced with the NGAD in the near future in the US... Don't we have some sort of a pattern here? Replica has been eaten by the F-35, will the Tempest be eaten by NGAD? As a good cheese-eater, my cartesian side tells me the same causes will produce the same results. So yes, I'm pretty confident the moment Trump or his successor will say, or rather tweet: "The UK should BUY the NGAD/PCA, it is the BEST DEAL for our best ALLY that will help make Great Britain great again! #specialrelationsheep", your country is going to join, and the Tempest will be forgotten. Maybe the british industrialists will still feed the public with the fable of "XX% of the programme come from our country" descending from the "15% of the value of every F-35 coming from the UK" narrative, which is far from being true, and other PR BS like "tier 1 partner" and "XYZth generation" but that will be it. Let's of course not remind to the amnesics the tale of the F-136, this off the shelf alternative engine for the F-35 that was cancelled by the US side because "it was too expensive". Even after General Electric and Rolls Royce proposed to fund it autonomously. Which of course did prompt an outraged reaction from the british who fiercely stood against the offense that was done to their stragetic industr- oh wait, no they didn't. Was it karma being a b*tch punishing RR for refusing the alternative motorisation the french had proposed with the Eurofighter? which, as workshare should have also been distributed considering the volume of aircrafts ordered (France being the largest buyer) would have reinforced the position of France even more in the potential pre-1985 Eurofighter project with 5 countries? This situation led to the refusal of RR to see it happen and gave François Mitterrand and the french MoD Charles Hernu the last incentive to leave and do the Rafale, as sacrificing Snecma meant losing the ability to make jet fighter engines altogether. I'm not superstitious, but I find that, if history doesn't repeat itself, it often stutters. tl;dr: One does not simply serve two masters hoping to not get cut in half. That's the official position of the french government towards Germany regarding the FCAS fighter: "why buying it if you also buy the F-35?" When you get into the F-35 system, you don't get out of it, or replace it, or supplement it with anything that has not been designed to do so. You keep it and live with it until the very end. *** Thirdly, the grim shape of cooperation and short-term funding in Europe and the UK: In times when Great Britain has difficulties paying for the Eurofighter (see the unacceptable fate of several tranche 1 aircrafts) and as German politicians are doing everthing they can to undermine Britain's sales of this aircraft to Saudi Arabia, furthermore in the context of brexit, it seems the divorce between Germany and Great Britain has been acted. The germans, after they arguably sabotaged the Tranche 4, don't seem to believe in this aircraft, wich is mindboggling to say the least. In this context, and due to the obvious situation where GB, after spending way too much money in America's useless wars since 2001, has problems funding the essentials. Don't tell me the 10 Downing Street is going to magically find money to fund research, procurement, and MCO of an aircraft such as the Tempest, even in a distant future, considering the presence of the F-35, which already taken the spot of "the stealth fighter", renders the situation completely null as it rides the good old "sunk costs fallacy". Problem, in the realm of armed forces, which are simply an extension of diplomacy in peace time, this fallacy makes a lot of sense. I'm already doubting France can pay the FCAS/SCAF as we could not afford the Mirage 4000 (could we?) and German "needs" (quotation marks because Germany does not wage wars) mean the FCAS fighter would be a very big plane. A type of aircraft Marcel Dassault himself CONSTANTLY warned his teams about for obvious affordabilty and export reasons. "Too big, too heavy, too expensive". So what about a Eurofighter-bis? Sadly it seems neither the british or the germans are willing to conduct another cooperation together. Could France be the missing link? Post-Brexit, I doubt it. And let's not forget that is how Dirk Hoke, the german CEO of Airbus Defense and Space, came to the french side basically saying: "hey guys! now the brits are out of the picture, let's do stuff together! and let's call it the EXACT same name the franco-british project had: FCAS". Then BAE gave the Tempest program and all it encompasses the name "FCAS" too. "FCAS-TI" to be accurate. So that's 3 different FCAS in 3 years. A franco-british one, the UCAV, now cancelled, a franco-german one, the system of systems and notably the fighter, and a purely british one that searches for a partner. Will there be a purely german and purely french one, as well as an anglo-german one? Time will tell, but it's going to be quite fun to look at journalists tring to decypher the absolute mess this already is. Meanwhile, the F-35 has consolidated its commercial position. It has already conquered a lot of european countries, and keeps doing so, wether we frogs like it or not... See Poland recently (paid with UE money, and we are appreciating this VERY much as you can figure out yourself). Remember also the belgians proclaimed they would "finance the future european fighter". With what money? In what manner? They can't even think about buying it in the first place as they're stuck with the F-35 which is going to syphoon 90% of their budget! Do they have a magic trick in their hats, or was this total BS to feed the public with? I'll let you decide. Add the potential (yet unproven) consequences of Brexit to the mixture, and brace for impact. tl;dr: In my opinion, the idea behind the Tempest, is to obtain a spot in whatever common project whatever group of countries are going to decide to pursue with whatever money they'll be able to secure. Yet this is a very wrong posture, as not only such a program is highly at risk due to the presence of the F-35, it also would be supernumerary for the UK, rendering the "fighter aircrafts" budget hyper-inflated, ESPECIALLY if it follows the schedule sir Gavin Williamson envisions: commissioned in 2035, which is widly optimistic and therefore dangerous. *** Conclusion: I don't believe in Tempest because industrially and politically, the UK sort of excluded itself of cooperations in Europe and therefore I can't see who could be interested or have the critical mass necessary to support such a program, especially when americans are ready or have already somehow ambushed many potential participants. Look at SAAB-BOEING and the T-X for example. Wether this impossibility is due to the bad faith of germans or the constant pressure of the US with the F-35, the point still stands: A RAF/fleet air arm operating... the Eurofighter tranche 3 the F-35A/B a derivative of the Taranis AND the Tempest ...all at once, in 2035, is very optimistic at best, completely out of touch with reality at worst. There is of course room for new programmes within the british aeronautics industry, such as a new heavy bomber reminiscent of the Avro Vulcan, that may give the UK a particularly unique spot among western powers, as the US won't certainly ever sell the LRS-B to anyone else, but such a programme, while very expensive, would serve a purpose no other item already fulfills, and that's sadly the case with the Tempest. As, again, if Replica was cancelled in favor of the F-35, why would it not be abandonned in favor of the NGAD? Lastly I hope you'll pardon my somewhat clunky english. Cheers.
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  35. Sans aller jusqu'à dire "un mouvement contre la Chine continentale", je placerais plutôt la chose dans le cadre d'une défense dsu système juridique/culturel/social de HK par ses habitants qui ont l'impression de se faire bouffer morceau par morceau par Pékin. Et vu la différence de taille et de capacité de rétorsion entre les deux "systèmes", ça peut se comprendre, surtout au vu du comportement des élites dirigeantes de HK depuis 2 décennies, qui donnent pas l'impression (que ce soit le cas ou non) de défendre très fort ce qu'il reste de l'Etat de droit de la cité. Ils y tiennent, ils ont vu ce lent grignotage, ne se sentent pas défendus, donc ils vont réagir de manière paranoïaque au moindre changement, sans doute très partiellement pour le contenu de la réforme du jour, et beaucoup plus parce que la dite réforme constitue un doigt de plus de Pékin sur leurs vies et, de leur point de vue, un clou de plus dans le cercueil d'un système auquel ils tiennent, et dont ils sentent qu'ils reste chaque jour un peu moins. Dans un tel contexte, même s'il s'agissait d'une légère modification juridique complètement logique, non dommageable et justifiée à 100% selon tous les critères du bon sens, la réaction risquerait d'être sensiblement la même. C'est ce qui arrive quand il n'y a pas de confiance.
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  36. Difficile à dire étant donné qu'il n'y a alors pas vraiment eu une guerre proprement dite, donc pas d'ordre de bataille en grand et, il me semble, pas vraiment beaucoup d'affrontements. A l'époque, côté Aragon/Castille (l'union est établie en 1469 par le mariage des deux souverains), il y a encore peu d'artillerie (elle ne se développera vraiment qu'avec la guerre de Grenade, en profitant notamment d'experts français et bourguignons fraîchement sortis des guerres entre Louis XI et le Téméraire), et pas, ou si peu, d'armes à feu individuelles, encore trop peu performantes, trop encombrantes et lourdes, et pas du tout fiables, en plus d'être chères. Comme mentionné plus haut, la chevalerie/cavalerie lourde est peu nombreuse, et trouverait bien peu d'occasions de brillet sur le terrain montagneux de la frontière franco-catalane. Donc des cavaliers légers comme les Jinetes dominaient la tactique et l'ordre de bataille à cheval: essentiellement une tactique de cavalerie légère (harcèlement, retraites feintes, manoeuvres....) utilisant des javelines en abondance secondées par une épée et un bouclier pour profiter d'ouvertures ou poursuivre un ennemi en déroute. Côté infanterie, je ne suis absolument pas sûr: l'adoption de la pique n'est pas encore faite à cette époque, et il semble que le catalyseur du changement vers une infanterie "pike and shot" se soit établi réellement pendant la Guerre de Grenade, pour laquelle la mobilisation d'importantes forces a été faite, ainsi qu'un changement militaire massif, copiant en une décennie ce qui avait été fait en France sur une plus longue période de temps (compagnies de gendarmes d'ordonnance et compagnies permanentes d'artillerie dans les années 1430-1440, milices de franc-archers au même moment puis adoption d'une infanterie pro dans les années 1470-1480). Essentiellement, l'adoption de la pique "à la suisse" se fait dans les deux pays au même moment: Camp du Pont de l'Arche ouvert en 1479 par Louis XI avec des "consultants" suisses pour créer les premières bandes d'infanterie (ce qui est aujourd'hui le 1er RI), et guerre de Grenade pour la double couronne ibérique dans les années 1480. Donc avant cela, je ne suis pas sûr d'avoir une vision claire d'un ordre de bataille catalan ou aragonais (ni dans quelle mesure le processus d'homogénéisation était en cours); les ingrédients fondamentaux étaient là, notamment les "réseaux" de l'hidalguia, sur base sociale et géographique (des "clans" analogues aux Ecossais ou Gascons), la fréquente pratique de la guerre, souvent seul gagne-pain pour nombre de ces gens, une longue pratique d'un type donné de combat d'infanterie.... Les Jinetes, spécificité espagnole, et plus particulièrement castillane, étaient à l'honneur, et côté infanterie, on est sûr d'effectifs d'arbalétriers en nombre. Les rodeleros des tercios sont une particularité espagnole dans l'infanterie "Pike and shot", donc on peut supposer qu'ils sont une évolution, ou une subsistance, d'un type de combattant existant préalablement et formant sans doute l'essentiel de la "ligne" d'infanterie (épée et/ou haches, hallebardes et autres armes d'hast) de contact avant l'adoption de la pique. L'emploi se fait alors, avant la coronella ou le tercio (plus nombreux et interarmes), comme souvent ailleurs, en compagnies, soit des groupes mono-armes de taille variable, mais on va dire d'environs 200 à 400h en moyenne. Il reste sans doute aussi encore une infanterie légère, souvent traditionnelle dans les régions montagneuses, de type ancien (remontant à l'antiquité, et dont les Almogavars étaient une évolution), souvent milicienne (qui se professionalise parfois), à base d'un duo javeline/épée courte ou coutelas. Côté français, à cette époque (années 1460 donc), l'armée de Louis XI est la plus importante armée permanente d'Europe (il a boosté la fiscalité), en tout cas d'Europe de l'ouest ("l'armée noire" de Jean Hunyadi et son fils Mathias Corvinus en Hongrie peut aussi être mentionnée), et reste fondée sur le mix issu de la guerre de 100 ans: compagnies d'ordonnance qui donnent de la cavalerie lourde pro et un certain nombre d'unités de fantassins associées (la "lance", l'unité de base, n'est pas une unité de combat, mais une administrative, et elle comprend un mix cavalerie lourde, infanterie/archerie montée, infanterie), une artillerie professionnelle et nombreuse, et des milices locales, les francs-archers, à la qualité discutée. S'y ajoutent, et c'est sans doute ce qui serait le plus concerné par une guéguerre de frontières, les Mortes-Payes, des vétérans continuant leur carrière comme cadres de garnisons dans des forteresses.
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  37. L'ASN4G n'a pas de raison d'être emporté en soute vu sa probable très longue portée. En soute on met les armes AA et les munitions courte et moyenne portée, dont on peut avoir besoin quand on est sous la menace des défense AA adverses.
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  38. Deux précisément, et pas un de plus. Il va falloir un très gros PA...
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  39. "C'est plus qu'un espoir" et "on y travaille pour que ça avance"
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  40. 4 systèmes doivent être TRL9. (opérationnels)
    1 point
  41. Je pense que c'est la bonne interprétation. Le message semble être de dire que le coût total sera maintenu au même niveau, par la force des choses, et que si l'heure de vol coûte plus cher alors une réduction des heures de vol viendra compenser.
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  42. Un peut fatiguant la cour d'école...
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  43. Qui c'est qui a bidouillé les DNS pour nous expédier sur Keypub sans prévenir ! Je viens de prendre une leçon d'anglais
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  44. Welcome Deltafan. On se connait je crois? ;)
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  45. Totalement surdimensionné et bien trop cher.
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  46. Je ne comprend pas de quoi tu parles Armasuisse a conseillé à Saab de ne pas venir puisque le Gripen E n’est pas opérationnel à la date des tests et que c’était un critère obligatoire. Saab ne viendra donc pas faire les tests mais maintient son offre. Armasuisse a dit si pas de test, exclusion de la procédure. Voila c’est tout. Je pense qu’Armasuisse a été bien échaudé par la première compétition où Ueli Maurer les avaient bien enfiler en sélectionnant le Gripen qui n’avait pas rempli les conditions minimum d’Armasuisse mais qui était resté dans la course quand même. Armasuisse force les politiques à choisir un avion capable.
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  47. "Frogmen of the Italian GOI with a Todaro-class SSK in the background" :
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