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  1. Article complet: https://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/les-industriels-belges-font-du-forcing-pour-monter-dans-le-projet-d-avion-de-combat-du-futur-difficile-apres-avoir-opte-pour-le-f-35-5d07b8e57b50a62b5b04e18a?fbclid=IwAR14idFRdcdplhlHrB3MXLhfcsEDM09PUlI1ARghHPCq6n9P35oRzUmOn38
    9 points
  2. Bon, puisque personne ne demande mon avis, je le donne quand même ;) Ce truc est dégeulasse... Visuellement, ça me donne envie de vomir, de mourir, de me ranimer pour revomir: -D'une part en terme de design pur, avec ce pif gigantesque, cette absence totale d'élégance, et... non mais juste ce pif immonde en fait ! Franchement, de l'entrée d'air aux tuyères, ça passe. Mais par pitié, coller dessus l'avant "Rafale style" de la maquette présentée à Euronaval !! Que, paraît-il, ce soit Dassault qui ait bossé dessus me fait encore plus mal ! Si à la limite ça venait d'Airbus, bon... -D'autre part, la maquette est moche, n'accroche pas bien la lumière, et fait passer celle du Tempest pour une oeuvre d'art (je parle de celle à l'échelle 1). En matière de com', c'est du zéro pointé absolu, et ça me fait mal rien que de penser que je vais devoir passer devant toute la semaine. Ensuite, le cockpit virtuel, et toutes ces joyeusetés, je trouve aussi que ça sert surtout à vendre un concept et à faire "plus mieux que le F-35" qu'à réellement faire la guerre. Que c'est du (mauvais) commercial au lieu d'être de l'ingénierie intelligente qui demande avant tout aux pilotes ce dont ils ont besoin. Bref, c'est s'aligner sur la mentalité Lockheed, Airbus ou Leonardo plutôt que de faire du pragmatique et de l'efficace "à la Dassault". Et que, commercialement parlant, c'est con, parce que ça donne juste des billes au F-35. Dassault nous a présenté le F-35 comme un Rafale raté, un machin qui reprenait le concept d'omnirôle en le dévoyant par un usage disproportionné de la technologie. Et les voilà aujourd'hui à nous présenter un F-35-like qu'il va falloir venter pendant 20 ans sans justifier pour autant l'achat de F-35 ni mettre des bâtons dans les roues du Rafale. Bon courage les mecs... MAIS... Mais mais mais... Si je laisse mon côté émotionnel de côté (my eeeeeyes !! It buuuuurns!!!), je trouve certaines choses intéressantes. Concrètement, rien ne les empêchait, en effet, de reprendre l'avant assez élégant de leur précédente maquette, quitte à y coller la formule voilure/empennage/entrée d'air présentées aujourd'hui. S'ils ont caler le cockpit trois fuseaux horaires derrières la pointe du museau, c'est pas uniquement pour le plaisir de faire un appareil plus moche que le Tempest. Et c'est là que ça devient intéressant. Parce que effectivement, s'ils arrivent à développer leur idée de cockpit virtuel, alors ça ouvre des possibilités infinies en matière de design. Plus besoin de s'encombrer à mettre le cockpit en avant, à réduire la taille du radar pour avoir une visibilité avant, à avoir un nez plongeant pour la version navale... Si l'idée est d'en faire un appareil optionnellement pilotable, ça permet aussi de prendre en compte le fait qu'on puisse remplacer le "module cockpit" par un module "carbu" ou "charge utile interne" plus proche du centre de gravité. Peut-être même que ça permet de positionner le pilote différemment (plus allongé), d'améliorer sa résistance au G et donc la maniabilité de l'avion, voire de modifier en profondeur l'agencement des divers équipements internes (trains d'atterrissages, antennes, capteurs optroniques, etc.). Bref, peut-être que l'avenir est aux avions moches, et que c'est inévitable. Peut-être qu'une confrérie secrète franc-maçonno-illuminati a déjà protégé le monde une première fois en causant la perte du Republic XF-103 mais qu'il s'agit d'une fin du monde (du design et de l'élégance) inévitable, d'un sacrifice à faire sur l'autel du pratique et de l'efficace. J'espère en savoir plus demain. PS: Sur une note plus sérieuse, je pense très sincèrement que cet avion ne verra jamais le jour. Que d'ici à ce que les démonstrateurs divers (motorisation, système d'arme, etc.) voient le jour, non seulement notre partenariat avec l'Allemagne aura volé en éclat, mais également que l'Europe de la défense en général et celle de la France en particulier auront d'autres chats à fouetter que de développer un nouvel avion de combat. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le NGF est quasiment le dernier maillon de la chaîne SCAF à devoir entrer en service. Ce n'est pas pour rien que Thales a investit des tonnes de pognon dans le SCAF hors NGF, ou que Safran Aircraft Engine cherche à s'assurer que les techno développées pour la motorisation du SCAF soient toutes compatibles avec un M88-NG. Bref, ma conviction personnelle est que le gros moche ne dépassera pas le stade de démonstrateur, voire de prototype, et qu'on partira plutôt sur un gros Rafale F5 ou F6 à l'occasion. Mais c'est n'est que MON option hein ! (qui est sans aucun doute influencée par les larmes de sang versées en cette fin de matinée ::P )
    8 points
  3. .... autre solution radicale : achetez du S400 !
    7 points
  4. Pour ceux qui veulent comprendre pourquoi on a besoin d'une bonne stabilité en Fréquence en look down: http://www.air-defense.net/forum/topic/18761-laesa-et-ce-que-vous-savez/?do=findComment&comment=956128
    6 points
  5. Dassault Aviation CEO Has A Recipe For Cooperation https://aviationweek.com/defense/dassault-aviation-ceo-has-recipe-cooperation Traduit avec www.DeepL.com/Translator Le PDG de Dassault Aviation a la recette de la coopération 10 juin 2019 Thierry Dubois | Aviation Week & Space Technology Dassault Aviation est en dents de scie depuis 2015, avec la livraison des premiers avions de combat Rafale destinés à l'exportation, l'arrêt surprise d'un programme d'avions d'affaires et la progression rapide du futur système franco-allemand de combat aérien (FCAS). Elle coopère au programme FCAS avec Airbus dont l'Eurofighter est en compétition avec le Rafale. Dassault vise également à jouer un rôle plus important dans les ambitions spatiales de l'Europe. Thierry Dubois, Chef du Bureau France, s'est entretenu avec Eric Trappier, Président-Directeur Général, pour faire le point sur les événements récents et discuter des efforts futurs. AW&ST : Vous avez terminé le programme Falcon 5X il y a 1,5 an. Quelles sont les leçons apprises ? C'est une expérience que nous ne voulons plus vivre. Les impacts organisationnels et psychologiques sont importants. Puis nous avons lancé le Falcon 6X, qui est à l'heure ; les esprits sont donc passés d'une vraie difficulté à "Nous avons perdu quelques années, mais nous développons un nouvel avion". Lorsque vous choisissez vos partenaires, vous devez être très prudent. Nous avons pris un risque avec le moteur Safran Silvercrest. Le développement d'un nouveau turbosoufflante à partir d'une feuille de papier propre prend du temps, alors qu'un produit dérivé comme celui de Pratt & Whitney Canada pour le 6X, est beaucoup moins risqué. C'est une leçon clé. Le fondateur de l'entreprise, Marcel Dassault, nous le rappelle régulièrement. C'est le défi de notre métier : faire ce que nos ancêtres disaient tout en étant capables d'innover, de prendre des risques. Il faut trouver un équilibre. Le motoriste n'était pas un spécialiste de l'aviation d'affaires. Nous lui avons donné toutes les chances. À un moment donné, compte tenu de l'état d'avancement du programme et des retards hors de contrôle, nous savions que nos clients n'attendraient pas. Safran finira par achever le développement du moteur, mais cela prendra beaucoup plus de temps que ce qui était compatible avec notre marché. Nous nous lançons à nouveau dans l'aventure avec le FCAS, et j'espère que ce sera l'occasion pour Safran de développer un moteur de A à Z, encore plus performant que le M88 du Rafale, qui fut un succès. (Safran et MTU sont partenaires dans le programme moteur du FCAS.) Quelle pourrait être l'implication de Dassault dans un futur programme de recherche et technologie Clean Sky 3 au niveau européen ? La priorité serait de continuer à travailler sur le bruit, principalement le bruit extérieur. Les normes aéroportuaires sont de plus en plus exigeantes, en particulier pour les aéroports situés en milieu urbain. Le bruit n'est pas seulement lié aux moteurs, la nacelle joue aussi un rôle. Le nouveau programme français de formation des pilotes militaires, avec le prestataire Babcock, utilise les turbopropulseurs Pilatus PC-21 pour les pilotes qui piloteront éventuellement des Rafale. Quel est le rôle de Dassault ? Nous préparons la prochaine phase. Le PC-21 a commencé à être utilisé pour la formation de base. Nous avons participé à des activités de formation avancée afin d'apporter notre savoir-faire, à l'avenir, pour former des pilotes sur un avion basé sur un PC-21 ou un autre type, ce qui préfigurerait mieux le rôle d'un avion de chasse. Nous garantissons à l'Armée de l'Air française que lorsque les Alpha Jets seront remplacés pour la formation avancée, nous irons dans une direction logique. Après les contrats avec l'Egypte, le Qatar et l'Inde, quelles sont les perspectives d'exportation du Rafale ? La Suisse est le pays où nous sommes le plus engagés ; l'évaluation en vol a eu lieu en mai. Le budget du pays est en cours de confirmation et l'appel d'offres final est en préparation. C'est une course dans laquelle nous sommes engagés pour les deux ou trois prochaines années. Nous avons de grands espoirs, car nous avons le bon avion et nous pouvons travailler avec l'industrie suisse. Nous faisons face à nos concurrents habituels[l'Eurofighter Typhoon, proposé par Airbus, le Boeing F/A-18E/F Super Hornet et le Saab JAS 39E Gripen] et le Lockheed Martin F-35. Le choix sera sanctionné par un référendum. Vient ensuite la Finlande, où le processus n'accuse qu'un retard de quelques mois par rapport à la Suisse. Au Moyen-Orient, nous pensons que les pays équipés de Mirage 2000 passeront un jour au Rafale. C'est déjà le cas pour nos trois premiers clients à l'exportation[le troisième utilisateur de Mirage 2000 au Moyen-Orient est les Emirats Arabes Unis]. Nous gardons un œil sur la Malaisie, mais c'est plus loin dans le temps. Sur le FCAS, qu'en est-il du compromis entre la performance aérodynamique et la furtivité ? Et qui fait le compromis ? C'est le rôle de l'architecte. L'architecte n'est pas celui qui fait tout, c'est lui qui est capable de faire les bons compromis, basés sur les compétences et l'expérience. Nous revendiquons ce rôle. Nous y jouons depuis longtemps. Certains s'inquiètent : "Si tu fais les choix, tu vas tout faire par toi-même." Nous ne l'avons jamais fait. Nous aurons besoin de partenaires ; nous ne remplacerons pas les experts en électronique pour concevoir un radar. Lorsque nous revendiquons le poste de maître d'œuvre, c'est un rôle d'architecte, et nous ne ferons pas seuls des choix, nous les ferons avec Airbus et nous les présenterons à nos Etats. En ce qui concerne la question de la furtivité contre l'aérodynamique, nous tirons profit de notre expérience avec le démonstrateur du véhicule de combat aérien sans pilote Neuron. Nous avons fait des compromis, et parfois nous avons fait de bonnes choses pour la discrétion et l'aérodynamique. Regardez l'intégration plate des antennes. Quant à la vitesse, elle n'est plus un moteur majeur du design. L'avion doit être capable d'accélérer rapidement à une vitesse supersonique. Mais la clé, c'est de ne pas se faire repérer. D'ailleurs, un Rafale est plus lent qu'un Mirage 2000. Votre entreprise est reconnue pour sa capacité à livrer dans les délais et les budgets impartis. Quelle est votre recette ? Et comment allez-vous le mettre en œuvre dans un programme de coopération tel que le FCAS ? C'est la recette de la petite entreprise. Le patron s'occupe de tout. Mais il ne fait pas tout. Il plonge dans les problèmes et essaie de comprendre. Il anime les équipes pour les actions correctives. Je dois comprendre la mission d'un chasseur. Je dois comprendre l'utilisation d'un jet d'affaires et les problèmes de portée, de confort et de longueur de piste du client. Ensuite, je dois aller rencontrer les équipes et comprendre pourquoi nous sommes en retard et agir aussi vite que possible. C'est la petite équipe secrète et compétente. Est-elle applicable à un programme de coopération ? Nous n'étions pas sûrs ; c'est pourquoi nous avons fait le neurone. Nous avons obtenu de bons résultats en matière de discrétion, de vol sans pilote et de coopération. Il y a six partenaires, et nous réussissons avec la même recette. Nous ne parlons pas, nous résolvons les problèmes. Il n'est pas nécessaire d'avoir de grands comités. Et pourtant, cette coopération implique six parties. Pour cela, nos partenaires doivent nous faire confiance. Nous devons montrer que le savoir-faire qui nous donne le leadership ne signifie pas que nous allons tout faire par nous-mêmes. Nous déléguons des tâches et nous surveillons le travail. Je ne dis pas que c'est facile. C'est un défi majeur. Vous avez manifesté de l'intérêt pour le Space Rider, un véhicule orbital réutilisable et sans pilote qui pourrait recevoir le feu vert de l'Agence spatiale européenne à la fin de cette année et être utilisé pour des expériences scientifiques à partir de 2021. Vous travaillez déjà sur la forme aérodynamique du Space Rider dans le cadre d'un contrat d'étude préalable. Où voulez-vous aller ? Je vois où les Chinois veulent aller, un avion spatial. Je vois les États-Unis réagir. Il y a beaucoup de créativité aux États-Unis. Nous devons suivre notre exemple sans nous contenter de copier. L'Europe doit pouvoir se mobiliser et conserver son autonomie dans l'espace. De plus, l'espace se militarise. Nous ne pouvons pas être laissés pour compte. L'accès aux données d'observation de la Terre constitue un autre problème. Le Space Rider est donc une petite contribution à quelque chose de plus grand. Les Chinois progressent rapidement en aérodynamique et en hyper-vitesse. Nous pouvons apporter certaines capacités dans le cadre du programme Space Rider, ce qui serait la réponse de l'Europe.
    6 points
  6. Je le trouve très beau. Très élancé (surtout par rapport au F35 ) Les empennages en V très plats ne me gènent pas, au contraire peut-être même. Un bel oiseau
    6 points
  7. ils n'avaient pas prévu qu'ils pourraient voler?
    6 points
  8. Aurais-je dû poster cela dans la catégorie humour ? D'autant plus qu'il indique que son twitter fait dans l'ironie et dans le sarcasme
    6 points
  9. Représentation de dessus made in Dassault : Pendant qu'on y est :
    5 points
  10. moins élancé que le F35 y a pas. Ah si : le morceau de sucre.
    5 points
  11. L'Inde n'est pas laïque au sens français, elle est séculaire (secular en anglais). Le drapeau n'est qu'un symbole, il ne change rien au fonctionnement de l'état. Par exemple, la Turquie d'Atatürk était très strictement laïque (interdiction des costumes religieux dans les espaces publics par exemple) et ça ne l'empêchait pas d'avoir un croissant et une étoile sur son drapeau. Officiellement, les couleurs du drapeau de l'Inde ne représentent pas les communautés religieuses :
    5 points
  12. Secret Project? Je consulte encore pas mal mais poste peu. C6 par contre j'avoue ne plus trop y mettre les pieds. Tout ça remonte en effet à très loin haha ! C'est vrai. Bon après, ça m'empêche pas de penser que c'est une idée à la con. J'ai bossé un peu en ergonomie, et franchement le tout tactile est un enfer pour les opérateurs au combat. D'ailleurs le mot tactile est trompeur, puisque justement ces interfaces reposent énormément sur le regard. Peu importe les efforts faits en la matière, ça reste des retours en arrière considérables par rapport au concept HOTAS. Par contre c'est du pain béni pour les équipementiers électroniciens qui peuvent vendre des interfaces standardisées, mais aussi en matière de RH (notamment dans le naval), à la fois pour le recrutement des nouvelles générations d'opérateurs et pour la facilité de prise en main des systèmes. Mais autant des écrans tactiles reconfigurables ou de la réalité virtuelle à bord d'un AWACS, un PATMAR voire (avec de grosses pincettes) un navire de surface je veux bien, mais sur un avion de combat (voire un sous-marin) c'est quand même potentiellement très con si c'est conçu comme seule solution d'interface, et pas comme un complément à un système plus instinctif. C'est beau et vendeur, et ça peut avoir de vrais usages intéressants. Une représentation graphique 3D holographique des menaces par exemple c'est pas con, idem pour la superposition des cartes, etc. Et c'est pensé depuis le milieu des années 1980. Par contre commencer à mettre des écrans tactiles sur les manettes et manches, ou gérer la fonctionnalité de ses écrans (virtuels pour le coup) sans retour haptique dans un avion pas forcément toujours très stable, hein, c'est ... nul. Vendeur, joli, moderne, mais pas pensé pour le vrai combat qui tâche et fait bobo. Après, on veut des navires de guerres tous numériques alors qu'on est à la masse en cybersécurité et qu'on considère en haut lieu que les EMP c'est, je cite, "de la science-fiction pour le moment", alors je serais pas surpris qu'on prenne une voie toute aussi con pour les avions de combat. L'avenir nous dira si les vieux cons fans de Battlestar Galactica comme moi avaient raison ou tord ;)
    5 points
  13. https://www.dassault-aviation.tv/ngf_questions_reponses_salon_du_bourget_2019-1767-fr.html
    4 points
  14. Ca changerait surtout pas grand chose. Pas oublier qui était les candidats républicains "classiques" et soutenus par le parti en 2016 : Rubio et Cruz soit deux personnes bien plus vindicatives que Trump. Alors oui on peut s'offusquer d'une blague de merde de trump prononcé il y a 15 ans dans un vestiaire, Cruz avait comme conseiller un charmant monsieur qui estimait que les homos devaient être simplement tué. . . Pas le même genre de gars. De plus ce sont surtout les néocons qui poussent à l'affrontement. Je crois que @Tancrèdeavait rapporté que très rapidement au début du mandat de Trump ces derniers s'étaient remis au pouvoir par ce qu'on pourrait appeler un quasi-putch interne. Encore une fois Trump c'est un symptôme. Le système politique US est complètement vicié, totalement au main des lobbys. Certain doivent pousser très fort pour une action en Iran. TRump comme n'importe qui est un "prête-nom". Les présidents sont interchangeables Puis quand on voit l'état des états-unis (assez régulièrement rappelé par Tancrède avec une scission de plus en plus forte entre divers groupes), Trump ou pas ce pays va au devant de divers troubles. et généralement dans ces cas-là c'est "je sombre donc je vous emmène tous avec moi" Un conflit avec l'iran et la région pète littéralement avec des répercussions en Europe cataclysmique. La décennie qui vient (2020-2030) va être chouette
    4 points
  15. Plus précisément : - L'Iran a annoncé qu'il allait dépasser d'ici fin juin la quantité d'uranium enrichi à 3,67% que lui permettait l'accord de 2015 que les Etats-Unis ont dégommé. Ce niveau d'enrichissement est civil, sans ambiguïté aucune - Il a annoncé aussi qu'il allait produire à nouveau de l'uranium enrichi à 20%, que l'accord lui interdisait, ceci pour un "réacteur de recherche". Ce qui est légitime en soi à partir du moment où l'accord n'existe plus, et la recherche scientifique c'est bien, mais l'objectif clair est de suggérer que si l'embargo anti-iranien ne change pas, Téhéran pourrait aller encore plus loin - A noter que l'uranium enrichi à 20% est relativement proche de l'uranium enrichi à plus de 90% soit de qualité militaire, parce que l'essentiel du travail d'élimination de l'uranium 238 se trouve dans le passage de la concentration naturelle de 0,7% d'uranium 235 jusqu'à 20% de concentration. Il n'y a pas de raison d'imaginer que Téhéran cherche la bombe, mais il le suggère dans l'espoir d'enfin "faire bouger" les Européens pour défendre leur droit à commercer avec l'Iran quelles que soient les oukases américaines
    4 points
  16. Il y a une lignée Dassault entre tous les produits, mais on ne peut pas dire que le Rafale soit une évolution du M2000. Si le M2000 est en effet une évolution du Mirage 3 (un béotien ne fera pas la différence entre les deux), le Rafale a un train différent (le principal ne se replie pas dans les ailes mais dans le fuselage), des entrées d'air radicalement différentes, de vrais canards pilotés. un angle de voilure significativement différent....
    4 points
  17. on ne dit pas étonné, on dit molesté selon M. Van Pee
    4 points
  18. Dans cette veine, et tant que les transmissions marchent, il n'y a plus de différence entre le cockpit de l'avion et celui du pilote de drone, sauf l'accélération. Il n'y a pas eu "crash". Pas de corruption de données, pas d'incohérence fonctionnelle : le système s'est mis en mode de protection. Un peu comme si on décide de fermer les bureaux des perceptions vers 20:30 quand il y a encore une queue d'1km dehors après avoir épuisé tous les personnels disponibles aux guichets...
    4 points
  19. Ah bah punaise ! C'est la même équipe qui programme tous ces logiciels en France ?! On m'avait pas dit qu'il n'y avait pas plus de programmeurs que ça en activité ! Ou alors, chez Dassault, ils ont leurs programmeurs, qui font un excellent boulot depuis des décennies et qui n'ont pas plus à voir avec les exemples que tu as cité que les Lego n'en ont avec le viaduc du Millau.
    4 points
  20. Pour les possesseurs de Command: Modern Air/Naval Operations, je viens de tomber sur un très joli scénario de Guerre des Malouines à la Française. https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1679578385&searchtext=french Le scénario se passe en 2020, avec Maduro se lançant dans une poussée expansionniste pour garder le contrôle de son économie en effondrement. La Russie et la Chine pèsent politiquement et réussissent à éviter des interventions étrangères quand il envahit le Suriname et la Guyane non-Française. Le Venezuela lorgne désormais la Guyane Française, et essaie d'agir rapidement. Des attaques "terroristes" causent des pertes importantes parmi les troupes de la garnison en Guyane, et tout le monde bouge ses forces aussi vite que possible. Le GAN et une force amphibie sont lancés depuis la France pour renforcer la Guyane, tandis que sont déployés en urgence une demi-douzaine de Mirage 2000-5 et une paire de... nEUROn sur un aérodrome local (non-dit mais plus ou moins sous-entendu, ces forces sont assez sacrifiables, car si elles doivent agir seules, elles ne tiendront pas longtemps). Les forces navales sont à une journée ou deux de la Guyane lorsque le Venezuela lance une attaque pour tenter de forcer la décision avant que toute la puissance de feu ne soit sur place. Au programme, deux ou trois douzaines de Sukhoi, des hélicoptères qui viennent faire chier de tous les côtés, des colonnes de blindés passant la frontière, des sous-marins diesel-électrique, des mines et quelques navires de surface. Le côté Français a le GAN (avec le Suffren), deux Mistral avec leur escorte un peu âgée, chargés d'hélicoptères de transport et de combat, des troupes au sol, les deux drones furtifs, et un tas d'A400M plus d'A330 MRTT basés en France. Si on peut amener les A400M, ils sont en mesure de larguer du matériel pour faire une piste de fortune (mais sans ravitaillement en munitions pour quiconque se pose dessus). Je ne peux que le recommander car il permet de bien mettre en avant les capacités de la Royale et l'intérêt d'un avion omnirôle : à pas mal de reprises, mes Rafale revenant d'une mission de bombardement ont été cruciaux pour repousser des attaques aériennes ennemies. La paire de drones furtifs a elle aussi été étonnamment utile, de par ses caméras embarquées, parce que entre la jungle dense et la couverture nuageuse à altitude basse, c'est particulièrement chiant de trouver les cibles au sol avec la précision nécessaire pour guider les frappes aériennes. A l'heure où l'on parle à fond du SCAF, c'est une jolie mise en scène illustrant ces effecteurs déportés. Autre point très intéressant, la distance à laquelle le GAN se trouve de la Guyane fait que le trio d'A400M qui est en position sur place au début du scénario est on ne peut plus critique pour permettre un maintien sur position des Rafale du CdG. Le scénario implique donc de bien gérer ses ravitailleurs pour permettre l'arrivée des renforts ainsi que la suprématie aérienne, mais aussi la gestion des drones furtifs pour de la reconnaissance en douceur en préparation des frappes aériennes (une colonne de blindés qui se prend six Rafale avec bombes à guidage laser et AASM sur des cibles localisées par le nEUROn, ça fait très mal), et surtout un affrontement initial David contre Goliath entre cinq Mirage 2000-5 et une bonne douzaine de Su-30 et Su-35 accompagnant des hélicoptères : ils sont foutus, mais une bonne partie de la victoire dépend de la capacité de ces Mirage à protéger leur aéroport des premières frappes. Mais trêve de plaisanteries, place à... Danger Zone ! @Patrick @collectionneur La situation tactique à quelques minutes du début de l'invasion. Le poste de police à la frontière du Suriname va être attaqué par de l'infanterie mécanisée, lançant une guerre de 48 heures. Près de ce poste, sur la côte, se trouve la zone de débarquement où je dois déployer mes troupes héliportées et amphibies. Elles sont, avec une dizaine de Tigre HAD de l'ALAT, dans le groupe Mistral qui est au centre de la carte, avec le Suffren en avant-garde. Un groupe de reconnaissance constitué d'une FLF et d'une vieille frégate presque obsolète est au sud, pour surveiller les approches par d'éventuels sous-marins hostiles, le Venezuela ayant dans ce scénario un Type 209 et... deux Lada armés de Kalibr, particulièrement dangereux s'ils peuvent tirer leur salve sur le groupe amphibie, car la portée efficace des SM1-MR et des Aster 15 ne leur permettra pas une interception avant le départ de leur second étage supersonique. Le GAN est au Nord-Est, en approche rapide. Une partie de son groupe aérien, sur le pied de guerre, est présenté dans la fenêtre blanche, tandis que la liste des munitions et le carburant du GAN est sur la droite. Les 6 mirage 2000-5F, 2 nEUROn et 3 A400M sont sur l'aéroport Félix Eboué, dans le cluster de bâtiments stratégiques. A l'Est, la zone de largage du matériel pour faire une piste de fortune, matériel présent dans 4 A400M en France, et j'ai toute la flotte de A330 MRTT à ma disposition depuis la France. Sur la gauche, les forces françaises, sur la droite, celles du Venezuela : Ouais, ça va chier ! Première action, je lance mes trois Hawkeye dans la mission Arabesque, ils vont se relayer pour assurer la surveillance active et passive de la zone, tandis que des Rafale chargés en air-air décollent. Mes deux A400M prêts en Guyane sont lancés vers le large pour les mettre à l'abri et servir de ravitailleurs tactiques. Les Mirage 2000-5F sont encore en cours de préparation, les pilotes reçoivent les derniers sacrements : ils vont devoir faire payer leur peau aussi cher que possible avant l'arrivée des renforts. Le polygone jaune que vous voyez est la zone estimée d'un émetteur radar inconnu (un PATMAR ennemi), zone qui va s'affiner au cours du temps et des déplacements de l'avion comme de mes capteurs. Je n'ai pas de sauvegarde faite durant le Verdun des Mirage, mais une heure plus tard, ils sont tous descendus, mais après avoir bouffé du Su-35K, des F-16 et quelques hélicoptères : Tout d'abord, hommage aux morts, le premier échange s'est fait, et les pertes sont visibles pour les deux camps dans la fenêtre blanche. Un Rafale M F3R est sélectionné, et vous pouvez voir son cône radar en blanc, à comparer avec le cône beaucoup plus fin, en jaune, d'un Su-30MK2. Cela a une importance capitale en combat aérien, car le Rafale est à même de réactualiser la solution de tir de ses missiles en faisant des manœuvres beaucoup plus larges. Le Su-30MK2, en duel, va soit devoir foncer sur le missile, soit dégager et laisser son engin voler en balistique jusqu'au point d'activation, là où le Rafale peut partir à 70°, guider son missile et être loin du dit point d'activation. Méchant et efficace, le RBE2-AA. Discret, aussi. Plusieurs Su-30 et Su-35 abattus par les premiers avions du CdG, et on prépare une force d'attaque pour annihiler la première colonne d'infanterie mécanisée qui est rentrée sur le territoire. Autre avantage capital du Rafale M : le Meteor. Portée maximale supérieure à celle des missiles embarqués sur Su (modélisée à 75 miles marins, pour 60 chez les Su et 45 côté MICA), mais aussi et surtout un statoréacteur. Dans C:MANO, une fois qu'un missile dépasse 50 % de sa portée, sa probabilité de coup au but en cas d'interception décroit progressivement, puisqu'il n'a plus d'énergie (en gros, si le missile trouve un lock et intercepte sa cible, on teste les ECM défensifs contre les capteurs du missile pour savoir si le missile dégage, puis les leurres, et enfin l'agilité pour une esquive bien virile). Pour le Meteor, cette agilité commence à décroitre... au bout de 75 % de la portée maximale, en faisant un missile non seulement de très longue portée, mais aussi beaucoup plus efficace dans ces tirs au loin que toute la concurrence. A noter que le MICA IR s'est révélé être un adversaire particulièrement vicieux pour les Su, souvent plus efficace que sa version EM dans les combats à distance. A noter aussi, une salve de 8 MdCN sur un site radar au Suriname, qui s'est terminée en un échec complet lorsque les missiles ont été repérés puis abattus par l'aviation ennemie. Dans les rapports en bas à gauche, on voit l'efficacité des capteurs du Rafale M, SPECTRA localisant les hélicoptères de transport ennemis avec leurs radars actifs, tandis que le mode NCTR du RBE2-AA permet de classifier automatiquement les cibles. Pratique. Mais parce qu'une image vaut mille mots :  Chaque contact aérien se voit indiquer les radars qu'il utilise, détectés et classifiés par SPECTRA ainsi que par le Hawkeye et le groupe de nEUROn qui est en vol, au sud du Su-35K sélectionné (c'est le double demi-cercle bleu près de la côte, dans les terres). Il vient au passage de balancer 4 AASM sur la colonne pour épicer la vie des envahisseurs. Deux drones furtifs volant en haut-subsonique au-dessus de la canopée et balançant des bombes sans avertissement. C'est vil et sadique, mais mérité. Les Rafale ayant tiré tous leurs Meteor, jouent avec les Su-35K, cherchant à forcer des tirs à distance maximale qui ne feront pas grand-chose. Notons, dans les rapports, ceux en rouge indiquant la détection de missiles assaillants par OSF-IT à plus de 50 miles marins. Très pratique aussi pour mieux préparer ses esquives.  Ici, vous voyez sélectionné un Mi-35 qui a fourbement attaqué l'aéroport maintenant sans défense. Dans une scène à la Ace Combat, le dernier A400M a réussi à décoller littéralement durant l'attaque, et le Mi-35, non content d'avoir loupé l'avion de transport et de ravitaillement, a touché les mauvais hangars, détruisant le dernier Mirage 2000-5F en maintenance (injouable pour le scénario, donc), mais ratant... le nEUROn survivant (l'un des deux a pu se poser sous le feu pendant que le deuxième s'est pris des missiles des Su). Monumentale erreur qui va coûter particulièrement cher aux forces ennemies par la suite. Un peu plus à l'ouest, près de la côte, la colonne mécanisée ennemie avance aussi vite que possible, mas au nord-est, un groupe de Rafale chargé de bombes se dirige vers la dite-colonne. Oh, et en profite pour descendre un Su-30MK2 sur son chemin. Omnirôle, baby. Bon, un Rafale a été perdu en plus des 6 Mirage 2000-5F et l'un des deux nEUROn, mais en face, 2 F-16, 3 Mi-35, 6 Su-30MK2 et 9 Su-35K sont au tapis. 17 voilures fixes contre 8 pour le moment. Le score va grimper dans les prochains posts. Oh, et pendant ce temps, à Vera Cruz... ou quelque part au-dessus de l'Atlantique, les A330 MRTT et les A400M se baladent, faisant leur bout de chemin vers la Guyane. VAMPIRE VAMPIRE VAMPIRE ! Au sud-ouest du groupe Mistral, un "flaming DATUM" vient d'apparaitre, un lancement de missile par sous-marin. La couverture aérienne du CdG le détecte dans l'instant, et fournit une position approximative du sous-marin lanceur. D'après la DRM, un Lada, donc six tubes, et les missiles sont des Kalibr, une belle saloperie qui file en subsonique avant de larguer le corps principal pour foncer en supersonique sur les dernières dizaines de km. L'Aquitaine n'est pas en position pour utiliser ses Aster 15 correctement, et seul le Cassard pourrait tirer, mais avec des SM-1MR Block VI semi-actifs uniquement. La seule chance de survie repose dans les Rafale, et l'un d'entre eux est à portée de tir, avec un seul back-up raisonnablement disponible, s'il active sa post-combustion. Ce qu'il fait bien entendu, sachant qu'il y a un A400M pour le ravitailler après l'interception. Le premier Meteor plonge à la verticale ! Il a un verrouillage radar sur l'un des Kalibr, 95 % de précision de base pour le Meteor, mais angle d'interception à 110° réduisant la probabilité d'impact à 58 %, et la faible signature radar du missile assaillant réduisant encore de 10 % la chance d'une interception réussie, les marins du Mistral récitent une prière laïque à Saint MBDA... Le D100 est lancé et fait un 18, inférieur ou égal à 48, c'est un impact ! Les marins s'apprêtent à jeter plein de papier partout dans le CIC avant de se rappeler que : 1) Ils ne sont pas dans l'US Navy ; 2) Faut tout nettoyer après ; 3) Il y a encore trois missiles en approche ; 4) On est passé au tout électronique, dans la Marine Nationale, oui monsieur. Bref, nouvelles prières à Saint MBDA... Les missiles suivants font mouche encore plus facilement, le Rafale tireur ayant plongé pour permettre des tirs plus directs sur ses cibles, finissant le dernier Kalibr à coup de MICA. Le pilote de Rafale enfile ses lunettes de soleil, et commence à chanter "Highway to the Danger Zone", sachant très bien qu'il n'aura plus jamais à payer un verre de sa vie en Bretagne et en Provence. Sérieusement, sans les Rafale, c'était un coup à se faire couler un à deux navires directement. Oui, c'est bâtard à ce point, le Kalibr. Pendant ce temps, Chaussette (embarqué au titre des quotas handicapés dans la fonction publique), se met à traquer le Lada à bord du Suffren : Un Lynx a localisé parfaitement le Lada, et le Suffren est en approche rapide. Les marins ont décidé de traiter le problème eux-mêmes plutôt que de laisser ça aux aviateurs. Faudrait pas louper une belle occasion d'avoir le premier kill officiel de sous-marin par un autre sous-marin depuis la deuxième guerre mondiale, pas vrai ? Deux F21 en approche finale à 1 600 mètres du futur tombeau. C'était une de trop. Les leurres de fabrication russe n'avaient que 15 % de chance de faire perdre son verrouillage à la F21... qui pourrait de toute façon recommencer une nouvelle attaque et ce jusqu'à être à court de batterie... ce qui ne risque pas d'arriver, la F21 ayant une portée supérieure à celle de la Mk48 la plus récente et de l'UGST. Et encore, C:MANO est pessimiste, lui donnant le même niveau de bruit alors qu'elle est beaucoup plus silencieuse dans la réalité, étant purement électrique. Il est temps de lancer la contre-attaque. Une attaque à triple niveau est lancée sur la base avancée la plus proche de la frontière guyanaise : tout d'abord, des MdCN vont détruire les SA-17 (Buk-M) protégeant la base aérienne maintenant sans avion ou presque, pendant que le nEUROn va filer en rase-mottes, sous la couverture nuageuse, pour localiser et désigner les cibles tactiques, un régiment d'infanterie mécanisée, à une formation de Rafale. Les frappes continuent, et Maduro tente une attaque de la dernière chance avec une douzaine de Su-30MK2 armés en anti-navire. Les Flanker sont repérés bien avant d'arriver à portée et... c'est le carnage. Sur une quinzaine, seuls cinq réchappent au scramble de Rafale M. État des pertes après une journée, un Rafale M et un NH90 supplémentaire de perdus, contre... 14 Su-30MK2, 15 Su-35K, 2 F-16 et une multitude d'hélicoptères. Plus le sous-marin. Oh, et deux frégates ont essayé de s'approcher discrètement pour tirer leurs Otomat. Elles se sont chacune prises six AASM, il ne restait plus rien après. Même pas fait de sauvegarde et de screenshot à ce moment-là. Après, ce n'est plus qu'une question de nettoyage, le Mistral s'avançant assez près pour déployer des Tigre HAD par la douzaine sur la dernière colonne d'infanterie mécanisée ennemie, puis le Venezuela tente un baroud d'honneur pour contrer mon débarquement avec une contre-attaque de parachutistes (mes Rafale étaient en réarmement à ce moment-là, donc indisponibles pour anéantir les C-130 ennemis). La volonté politique n'était plus là, cependant, et après des échanges nourris, une solution politique a été trouvée et le Venezuela a battu en retraite. Bref, un bon petit scénario de Guerre des Malouines à la française, et on voit la puissance du GAN avec le standard F3R. Mention spéciale à l'interview de Justin Bronk à la fin qui explique que le Sea Typhoon aurait été encore plus efficace, et Jon Lake démontrant qu'un seul F-35 parti depuis l’Écosse aurait fait tout le travail tout seul. Le pilote de Rafale qui a sauvé le Mistral devient le premier spationaute partant de Kourou à bord du Rafale F5 et détruira une invasion extraterrestre, malheureusement quelques secondes après que le vaisseau-mère ennemi ait tiré son rayon de la mort sur l'Angleterre (le dit-pilote ne voulait pas tirer avant d'avoir fini de chanter Highway to the Danger Zone, une explication qui a satisfait la commission d'enquête parlementaire à son retour sur Terre).
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  21. Cette publication de Joseph Henrotin a-t-elle déjà été mentionnée ? https://www.areion24.news/2019/06/18/laviation-de-combat-a-un-tournant/ PS : pas encore eu le temps de lire.
    3 points
  22. Elle est incomplète mais en voilà une. https://photos.dassault-aviation.com/galerie/media/1610640064
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  23. Normalement c'est 4 à l'Inde pour un total de 26 comme annoncé par Trappier lors des résultats 2018. (Il y en a peut être des produits en 2018, livré en 2019).
    3 points
  24. Remarque pour la dernière image de mon post précédent : dans les rapports en bas à gauche, on voit l'efficacité des capteurs du Rafale M, SPECTRA localisant les hélicoptères de transport ennemis avec leurs radars actifs, tandis que le mode NCTR du RBE2-AA permet de classifier automatiquement les cibles. Pratique. Mais parce qu'une image vaut mille mots : Chaque contact aérien se voit indiquer les radars qu'il utilise, détectés et classifiés par SPECTRA ainsi que par le Hawkeye et le groupe de nEUROn qui est en vol, au sud du Su-35K sélectionné (c'est le double demi-cercle bleu près de la côte, dans les terres). Il vient au passage de balancer 4 AASM sur la colonne pour épicer la vie des envahisseurs. Deux drones furtifs volant en haut-subsonique au-dessus de la canopée et balançant des bombes sans avertissement. C'est vil et sadique, mais mérité. Les Rafale ayant tiré tous leurs Meteor, jouent avec les Su-35K, cherchant à forcer des tirs à distance maximale qui ne feront pas grand-chose. Notons, dans les rapports, ceux en rouge indiquant la détection de missiles assaillants par OSF-IT à plus de 50 miles marins. Très pratique aussi pour mieux préparer ses esquives. Ici, vous voyez sélectionné un Mi-35 qui a fourbement attaqué l'aéroport maintenant sans défense. Dans une scène à la Ace Combat, le dernier A400M a réussi à décoller littéralement durant l'attaque, et le Mi-35, non content d'avoir loupé l'avion de transport et de ravitaillement, a touché les mauvais hangars, détruisant le dernier Mirage 2000-5F en maintenance (injouable pour le scénario, donc), mais ratant... le nEUROn survivant (l'un des deux a pu se poser sous le feu pendant que le deuxième s'est pris des missiles des Su). Monumentale erreur qui va coûter particulièrement cher aux forces ennemies par la suite. Un peu plus à l'ouest, près de la côte, la colonne mécanisée ennemie avance aussi vite que possible, mas au nord-est, un groupe de Rafale chargé de bombes se dirige vers la dite-colonne. Oh, et en profite pour descendre un Su-30MK2 sur son chemin. Omnirôle, baby. Bon, un Rafale a été perdu en plus des 6 Mirage 2000-5F et l'un des deux nEUROn, mais en face, 2 F-16, 3 Mi-35, 6 Su-30MK2 et 9 Su-35K sont au tapis. 17 voilures fixes contre 8 pour le moment. Le score va grimper dans les prochains posts. Oh, et pendant ce temps, à Vera Cruz... ou quelque part au-dessus de l'Atlantique, les A330 MRTT et les A400M se baladent, faisant leur bout de chemin vers la Guyane.
    3 points
  25. Je me demande comment les USA réagiraient si un pays annonçait qu'il allait se livrer à quelques frappes "massives mais ponctuelles" sur les installations nucléaires américaines. Croyez-vous qu'ils laisseraient faire en disant "pas de surréaction, c'est juste pour faire passer un message" ?
    3 points
  26. Je ne vois pas ce que la réalité augmentée, les écrans tactiles et le HOTAS viennent se mélanger. Les 3 sont complémentaires. La RA permet d'avoir un grand nombre d'infos directement dans le champs de vision, ou d'annoter des choses, les écrans tactiles configurables sont utiles pendant la partie "molle" des mission pour gérer les systèmes et la config de l'avion, ils ne servent qu'a contrôler ensuite des paramètres ou des capteurs, le pilote garde les mains sur les manette/manche et utilise les boutons HOTAS pour les actions de combat, on pourrait même imaginer un bouton HOTAS qui cycle entre différentes vues préconfigurées, par le constructeur ou l'utilisateur. Quand au passage sur les gourdes et les nounours, il m'a bien fait rire, c'est de la réalité augmentée, pas virtuelle, on voit la réalité, donc on voit le nounours, la photo du chien et la gourde, il n'y a rien a collimater ou quoi que ce soit.
    3 points
  27. Voir les nombreux écrits, depuis le XVIIème siècle, sur la façon dont l'Espagne s'est vidée de sa substance économique à partir de la 2ème moitié du XVIème siècle, notamment par l'émigration et l'investissement outre-mer, en parallèle de l'économie de rente qui a commencé à prévaloir dans le pays. Pour ce qui est de la dépense, les tercios viejos sont sans doute chers, comme toute unité permanente d'élite pour le budget d'un Etat pré-moderne de l'époque, sous administré et aux finances bancales, mais comme tu le dis, c'est la guerre qui coûte cher en général, et la surextension espagnole devient rapidement une permanence dès les guerres d'Italie: il y a tout simplement trop de théâtres d'opérations, trop de menaces, trop de conquêtes, trop de sollicitations de partout, sans même compter l'aventurisme imbécile (une certaine armada, pas un drame aussi terrible qu'on veut le dire au plan stratégique, mais le genre de dépense dont il est difficile de se remettre). Oui, comme indiqué plus haut, faut pas objectiviser la chose comme juste une formation monolithique de bataille: c'est une "mini-armée" dont le modèle a été établi had hoc à une époque où 3000h étaient un "coeur" de taille raisonnable pour l'infanterie d'une task force indépendante, soit la répartition initiale de 3 tercios en 3 zones du théâtre italien. C'est un réservoir de force, et une unité d'infanterie polyvalente et interarme. Surtout les "viejos" qui sont faits de professionnels ayant accumulé une forte expérience; ils savent faire plus que s'aligner en rangs d'oignons sur un champ de bataille. Par ailleurs, la "guerre de 80 ans" aux Pays Bas a laissé peu de chances de jamais voir des tercios déployés en bataille: c'est principalement une guerre constante, de relativement basse intensité, qui se réchauffe à l'occasion, sur un terrain généralement impropre aux grands déploiements, à la guerre de manoeuvre et aux batailles décisives. On a plutôt un affrontement permanent fait de sièges, de raids et de petites unités détachées qui se harcèlent en essayant de prendre des positions qui sont pour la plupart appuyées sur un relief littéralement traversé de cours d'eau omniprésents. On y voit plus de la première scène du film Alatriste que de la dernière.
    3 points
  28. C'est vrai que les guerres coûtent très cher et entraînent un cercle d'endettement de la couronne. Mais, ce n'est pas l'explication principale à l'appauvrissement. Ce sont plutôt les hauts salaires et les prix, qui font émigrer les activités, ou plutôt qui disqualifient vis à vis des productions étrangères. C'est une économie de rente, à la façon de la rente pétrolière, qui s'installe avec l'or des Amériques. Puis ceux enrichis aux Indes, investissent dans le somptuaire, palais, terres... Maladie d'une société ou l'hidalguisme est prégnant. A cette époque l'Espagne est un pays où l'on migre depuis la France, du massif central en particulier, on part y travailler afin d'amasser un pécule pendant quelques années avant de se marier. L'Espagne à cette époque c'est la mode vestimentaire, la langue, etc... Pour le reste, certaines choses me paraissent discutables. Le Tercio n'est pas qu'une machine de guerre en rase campagne, il est parfaitement adapté à l'assaut de fortifications (c'est un des héritages de la guerre de Grénade) il sait aussi faire face à la guerrilla, voir conduire des action de cette nature et/ou "commando" Il est possible qu'il y ait une certaine ossification de la pensée militaire espagnole, quoiqu'il y a des nombreux écrits au XVI et XVII. Je pense que tôt ou tard la centralisation de l'Etat français aurait pris le dessus sur l’archaïsme médiéval de la couronne espagnole. Pareil avec le développement de la proto bourgeoisie / capitalisme aux pays bas, les anglais en mer , pour ne pas parler des ottomans, ça faisait beaucoup pour un pays pas si peuplé et pas toujours bien administré
    3 points
  29. Bah un cockpit obsolète façon F-35, avec un gros écran tactile tout con, bim. Mec, les pilotes qui voleront en SCAF, ils sont actuellement en train de jouer à Fortnite et de faire les cons avec leur PS4 alors que leur maman hurle qu'on passe à table. Les choses changent, on va s'adapter. Quant à "des gens qui ne travaillent pas comme nous", je me demande comment les pilotes de l'aéronavale voyaient les pilotes de l'Armée de l'Air, si ce n'est comme "des gens qui ne travaillent pas comme nous". Patrick... non, je ne vais pas te dire de faire attention à ton cœur, mais je crains que tu ne cherches des raisons de cracher un peu sur un projet dont tu as montré détester l'aspect multinational et la politique. Ce que je veux transmettre comme message, c'est que les choses ne sont pas si différentes maintenant qu'elles l'étaient lors des débuts du Rafale : on remet en cause pas mal de paradigmes humains comme techniques et c'est facile de trouver des trucs qui peuvent tourner mal avec des "il suffit que", mais il faut que tu te souviennes aussi que Dassault, à la base, c'est une bande d'ingénieurs ingénieux qui travaillent à fond avec le personnel réel et pas des torcheurs de Powerpoint incapable de coder un "Hello World" sans créer une Skynet asthmatique et épileptique (ou parkinsonienne, les années bissextiles). Les vingt dernières années du Rafale devraient être suffisantes pour indiquer que même si on ne voit pas vraiment où ils vont et comment ils y vont, ces gars (et ces filles, ne soyons pas machistes) savent comment s'y prendre pour arriver à un résultat du tonnerre. Laisse venir, balance des hirondelles chargées de noix de coco sur les Jon Lake et Justin Bronk pendant quelques années de plus, et on verra ce qu'ils nous sortiront, OK?
    3 points
  30. A défaut de vue de dessus, la meilleure vue de dessous disponible pour l'instant (en tout cas pour la maquette indoor) :
    2 points
  31. C'est peut-être pas la peine de chercher la perfection car le cerveau n'est pas parfait. Le cerveau a une latence. Quand ça change peu, il fait du "100 images/s" (on sait qu'il est inutile d'aller haut en fréquence pour les systèmes d'affichage). Mais quand ça change beaucoup (typiquement quand on tourne son regarde vers la droite ou la gauche et qu'il y a une toute nouvelle image à décrypter), les performances peuvent être catastrophique. Je vous donne un exemple. Il vous est probablement arrivé que lorsque vous regardez votre montre la seconde est beaucoup plus longue qu'une seconde. C'est un phénomène expliqué. Le système pour décrypter/comprendre l'image prend beaucoup de temps. Comme le cerveau ne veut pas admettre qu'il a été un temps "aveugle", il crée un mini souvenir et nous fait croire qu'on a rien raté. Quand on pose notre regard sur la montre, la seconde est 10 puis passe rapidement après à 11. Le cerveau n'a pas vu qu'elle était à 10, trop de choses à décrypter, il voit le 11. Il nous dit que c'était 11 lors du faible temps où c'était 10. Il ne dit pas "j'ai rien vu" pendant 0,2 s. Pour la stéréoscopie, inutile d'être parfait, le cerveau s'adapte. Il doit y avoir des vieux ici, disons des plus trop jeunes, j'en suis, et on met souvent temporairement des lunettes de lecture. Les lunettes changent la stéréoscopie. On s'adapte très vite, c'est presque instantané. Attention, pour le cockpit on parle de réalité augmenté (on ajoute des choses virtuelles à la réalité). Il faut créer un cockpit où les mains du pilote n'ont pas à passer devant les écrans, si possible. On peut aussi avoir une commande pour temporairement effacer les écrans, ou les réduire, les mettre de côté, les mettre en transparence, s'il faut tripatouiller des boutons sur le tableau de bord. Y a même des solutions à ce problème si toute l'image est crée (on ne voit pas directement la réalité, on passe par des caméras). Le système voit que les mains sont devant l'écran virtuel et il les affiche. Il y a un autre système. On met des repères visuels sur les mains (les gants du pilote) et on crée des mains virtuelles synchros sur nos propres mains. Ça se fait déjà.
    2 points
  32. L'uranium quel que soit son isotope est relativement peu dangereux quand on a pris ses précautions: il est très peu radioactif et surtout toxique par ingestion. En fournissant des masques de chirurgien, des salles de repos et de l'eau en bouteille, ça n'empêche pas le travail sur une zone polluée. C'est plus délicat pour vivre à l'année. Pour faire une bombe sale, le césium c'est mieux... même si ça vie moins longtemps. Fukushima est un laboratoire en temps réel... Les gardiens de la révolution savent comment si prendre pour faire baisser le niveau de tension: https://www.boursorama.com/bourse/actualites/les-missiles-iraniens-ont-change-le-rapport-de-force-gardiens-de-la-revolution-baf67311641db30d3309d443478ebc35 Je traduis par: "qu'on l'ai fait ou pas, on a les moyens de faire pire alors méfiez vous !"
    2 points
  33. VAMPIRE VAMPIRE VAMPIRE ! Au sud-ouest du groupe Mistral, un "flaming DATUM" vient d'apparaitre, un lancement de missile par sous-marin. La couverture aérienne du CdG le détecte dans l'instant, et fournit une position approximative du sous-marin lanceur. D'après la DRM, un Lada, donc six tubes, et les missiles sont des Kalibr, une belle saloperie qui file en subsonique avant de larguer le corps principal pour foncer en supersonique sur les dernières dizaines de km. L'Aquitaine n'est pas en position pour utiliser ses Aster 15 correctement, et seul le Cassard pourrait tirer, mais avec des SM-1MR Block VI semi-actifs uniquement. La seule chance de survie repose dans les Rafale, et l'un d'entre eux est à portée de tir, avec un seul back-up raisonnablement disponible, s'il active sa post-combustion. Ce qu'il fait bien entendu, sachant qu'il y a un A400M pour le ravitailler après l'interception. Le premier Meteor plonge à la verticale ! Il a un verrouillage radar sur l'un des Kalibr, 95 % de précision de base pour le Meteor, mais angle d'interception à 110° réduisant la probabilité d'impact à 58 %, et la faible signature radar du missile assaillant réduisant encore de 10 % la chance d'une interception réussie, les marins du Mistral récitent une prière laïque à Saint MBDA... Le D100 est lancé et fait un 18, inférieur ou égal à 48, c'est un impact ! Les marins s'apprêtent à jeter plein de papier partout dans le CIC avant de se rappeler que : 1) Ils ne sont pas dans l'US Navy ; 2) Faut tout nettoyer après ; 3) Il y a encore trois missiles en approche ; 4) On est passé au tout électronique, dans la Marine Nationale, oui monsieur. Bref, nouvelles prières à Saint MBDA... Les missiles suivants font mouche encore plus facilement, le Rafale tireur ayant plongé pour permettre des tirs plus directs sur ses cibles, finissant le dernier Kalibr à coup de MICA. Le pilote de Rafale enfile ses lunettes de soleil, et commence à chanter "Highway to the Danger Zone", sachant très bien qu'il n'aura plus jamais à payer un verre de sa vie en Bretagne et en Provence. Sérieusement, sans les Rafale, c'était un coup à se faire couler un à deux navires directement. Oui, c'est bâtard à ce point, le Kalibr. Pendant ce temps, Chaussette (embarqué au titre des quotas handicapés dans la fonction publique), se met à traquer le Lada à bord du Suffren : Les trois A400M étaient en Guyane, ils ont accompagné les Mirage 2000-5F et aidé à transporter les nEUROn en position, pas eu le temps de repartir avant l'ouverture des hostilités. Et, oui, les missiles de croisière ont des trajectoires différentes, mais au-dessus de l'océan, quand les Su balancent du radar bien russe dans la subtilité, ils se font repérer et démolir. Petite leçon sur leur vulnérabilité face à l'aviation : les missiles de croisière, c'est super contre les SAM, moins contre les avions.
    2 points
  34. Gérer le danger: dans la tête d'un opérateur des forces spéciales http://www.rfi.fr/emission/20190616-operateur-forces-speciales-sahel-commando-mort-psychologie
    2 points
  35. Ce que je remarque avec la petite maquette... c'est que la forme des empennages complète nickel celle des ailes pour faire une grande aile delta si jamais ils étaient à géométrie variable. Coïncidence ?
    2 points
  36. Le F35B n'est même pas une option. Le surcoût d'une flotte de F35B (par rapport à du Rafale M ou F18) permet de financer des brins d'arrêt (et le tremplin est de toutes façons nécessaire au F35B) Vendre le F35B comme unique solution pour avoir une aéronavale est juste de la propagande de LM. Ou alors il faut reconnaître qu'on décide d'un achat de plusieurs milliards sur 40 ans (les quelques F35B) à cause d'un navire presque à mi-vie qui a coûté quelques centaines de millions.
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  37. Moins chère peut-être bien grâce à sa tête AESA. Le balayage mécanique dans un petits missile c'est des dizièmes voir des centaines de pièces de micro mécanique, de moteurs, conçus spécifiquement pour le missile, plus des gyros et des contrôleurs pour stabiliser tout cela. Tout ça il faut l'assembler, le calibrer c'est du temps et de la mains d'oeuvre. Avec le balayage électronique tu élimine énormément de pièces en plus de gagner de la place. De plus tes modules émetteurs récepteurs ils ne sont pas conçus spécifiquement pour ton application. C'est de l'électronique, ce qui coute chère c'est la conception et mise en place de la chaine de production une fois que la production est lancée et commence à être amorti avec des applications très haut de gamme les coûts baissent vite. On en est là avec les modules émetteurs récepteurs. D'autant plus que la techno est très proche de ce qui ce fait pour les relais de téléphonie ou les volumes sont conséquent. Le missile Tamir du système Iron Dôme israélien est doté d'un autodirecteur à balayage électronique il est annoncé à 50000€ même si j'ai lu que ce serais plutôt 200000€. C'est un missile dont les dimensions sont proches de celles du MICA.
    2 points
  38. tu veux un scénar @castle68 une souche de pyrale du mais résistante à la toxine BT répandue aux états unis...?
    2 points
  39. Un article de Augen Geradeaus à propos des signatures du SCAF hier. Où il devient manifeste que la politique politicienne et industrielle allemande est bien compliquée et handicapante actuellement... Notez la distinction sémantique subtile proposée par Deepl entre "traitement transparent et équitable des droits de propriété intellectuelle" tel que stipulé dans l'accord d'hier et la demande de la commission du budget du Bundestag qui "avait notamment chargé le ministère de la Défense de veiller à ce que l'Allemagne reçoive les mêmes droits de propriété intellectuelle sur le système d'armes de la prochaine génération (NGWS) / futur système aérien de combat (FCAS) que le partenaire français". Traduit avec www.DeepL.com/Translator On peut aussi s'amuser de la traduction de remote carrier en "téléporteur". On est vraiment les plus forts
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  40. Bon, après avoir passé ma journée à chercher des photos de la bestiole, je trouve quand même que sous certains angles il a vraiment une bonne bouille. En conclusion, voilà celle qui est probablement ma préférée :
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  41. Pas vraiment: à Rocroi, et pour encore plusieurs décennies, si ce n'est un bon siècle, l'artillerie ne bouge pas une fois installée sur le champ de bataille, ou si peu. On ne les installe qu'une fois, sans vraiment pouvoir les re-bouger après; trop de temps. A Rocroi, c'est la prise des canons espagnols, et l'arrivée d'un renfort d'artillerie (pas encore installé) qui a aidé, mais dans l'ensemble, les canons étaient trop peu nombreux (et à l'époque, leur cadence est pas terrible du tout) pour avoir pesé tant que ça: la fuite de la cavalerie espagnole et d'une partie de l'infanterie (ainsi que du personnel d'artillerie), et surtout la situation acquise, ont décidé de l'issue de la bataille, qui a été en grande partie une bataille de cavalerie et de contournement autour d'un face à face d'infanterie plutôt statique une fois passé les mouvements initiaux au tout début de l'affrontement: l'attaque sur le flanc droit par Gassion, et surtout la décision d'Enghien/Condé de poursuivre l'attaque pour un encerclement, ont fait toute la journée. Une fois cette situation acquise (et la fuite d'éléments divers qui en résulte côté espagnol), c'est juste une question de calcul qui force les Espagnols à abandonner. Les canons étaient un des atouts dans l'équation, face à des Espagnols essentiellement coincés et bons pour un tir au pigeon sans espoir, mais il faut noter qu'ils acceptent d'encaisser le tir pendant un bon moment, ce qui rappelle que le nombre de canons sur le terrain est petit, que leurs cadences sont lentes. Dans les faits, le calcul est que les pertes seront TRES lourdes si ça dure encore pendant des heures, dans une situation où les tercios sont acculés et ne peuvent bouger. Qu'Enghien accorde les honneurs de la guerre et autorise une retraite fut un bon calcul, car qui sait ce que peut décider une troupe acculée et sans espoir: tué pour tué, ils peuvent décider de charger et de faire du dégât avant de crever, alors que les armées sont encore petites, difficiles à remplacer. Avoir le sens de l'honneur et de la décence n'implique pas forcément d'être con. Mais mon point ici est de souligner que l'artillerie d'alors, surtout celle disponible ce jour là, dans ces circonstance, n'était pas un régiment de mitrailleuses fauchant les fantassins par paquets de 100 chaque minute.
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  42. Les uniformes ont commencé comme une réalité locale, pour l'essentiel: soit par des chefs/propriétaires d'unités privées ou semi-privées essayant de standardiser l'apparence de leurs troupes, soit par des seigneurs féodaux essayant d'arranger leurs levées avec des signes de reconnaissance. Il me semble que les premiers à avoir eu un uniforme proprement dit furent les Suédois de Gustave Adolphe pendant la Guerre de Trente Ans. Au Moyen Age proprement dit, outre les enseignes, ça n'allait guère au-delà d'un occasionnel foulard, des motifs peints sur les boucliers (comme dans l'Antiquité... Mais tout le monde n'a pas un bouclier, et il tend à disparaître rapidement à partir du XIVème siècle) ou sur un sur-vêtement, la plupart du temps moins en signe de reconnaissance "national" et plus au sein de cadres féodaux (le seigneur local, ou au plus, le suzerain féodal d'un grand domaine). Seuls les ordres de moines-soldats avaient vraiment des uniformes, ainsi que, si on peut réellement les voir ainsi, les gardes privées plus ou moins permanentes des seigneurs féodaux qui pouvaient en avoir, gardes qui portaient ainsi des livrées. Après, c'est l'armée de Cromwell, pendant un moment (l'habit vaguement rouge pour l'infanterie, le buffle et le casque rond pour la cavalerie), à un certain degré. C'est la France qui emboîte vraiment sur la Suède dans les années 1660 à 1680, avec l'habit gris qui se généralise (couleur la moins chère). Faut pas voir les productions de l'époque comme réellement standardisées, avec des labos de recherche et des retex organisées. Les productions se font dans des centaines d'ateliers et de petites entreprises individuelles dont on essaie à grand-peine d'homogénéiser vaguement les productions, de contrôler la qualité.... De leur initiative, et parce que ce peut être dans leur intérêt, des chefs militaires, pour l'essentiel de grands aristocrates, avec donc des moyens, l'accès institutionnel et souvent le contrôle pratique de tels ateliers (dans leur dépendance, dans leurs domaines et villes), parlent, directement ou non, avec des fabricants, le plus souvent pour équiper leurs unités et/ou faire du lobbying auprès de l'autorité supérieure pour imposer leur idée (bonne ou mauvaise), tenir compte de leur expérience, se faire attribuer un marché d'équipement (et coaliser des réseaux de producteurs derrière eux).... A plus bas niveau, tel vétéran peut avoir des contacts avec un maréchal-ferrant, forgeron, salpêtrier, armurier.... Et, s'il le peut, se faire faire un armement plus adapté à ce qu'il croit être bien; si la recette marche, elle se généralise, mais généralement plus de cette façon, "par le bas", par contagion d'un artisan ou d'un petit groupe d'entre eux qui ont ainsi trouvé une bonne idée, soit en innovant seuls, soit par des échanges avec des soldats qu'ils connaissent. Si l'info arrive à remonter à un "mover and shaker", un grand seigneur et/ou un vrai pro de la guerre qui a pu faire carrière (la petite noblesse qui réussit, quoi), là ça peut devenir sérieux. L'arbalète a accompagné la guerre sur mer, surtout en Méditerranée, depuis qu'elle a été inventée: infiniment supérieure à l'arc sur un navire, il a fallu attendre longtemps pour que l'arquebuse, ou plutôt le mousquet, devienne suffisamment performant pour la remplacer.
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  43. Merci @Fusilier et @Tancrède pour toute ces précisions ! Dans cette évolution, la qualité des armes à feu mais aussi de la poudre fut je pense suivi de très près, comment fonctionnait et qui etudiait la bonne qualité et le bon dosage de la poudre ? Avec l'arrivé de ces armes à feu portative, il y a eu sûrement un nouveau type de spécialiste des armes, sûrement issu des premiers fabricant de canon, bombarde du Moyen-âge. Je suppose qu'il n'y avait pas encore d'armes à feu de série, donc cela suppose que chaque arquebusier avait sa propre arme. Cela impliquer donc de la qualité diverse. Pour la poudre, je me dis qu'au vu des conditions climatique de type tropical et donc humide que rencontré les Conquistadors, la poudre ne devait pas fonctionner correctement , et qu'au final c'est surtout les armes blanches et les arbalètes qui ont était employée. Je me demande si cela n'a pas aussi été une forme de retex pour les fabricants de poudre, offrant je pense une évolution qui permettra de voir aussi de diversifier les types d'armes à feu, de l'arquebuse au mousquet, fusil à crosse courte, passage de la mèche au rouet à silex. J'ai lu qu'à Lépante les arbalètes ont été encore très utile, tout en ayant nombres d'armes à feu et des canons de qualités. Mais cela restait une affaire de combat au corps à corps une fois les galères en mode abordage. Je pense qu'au vu de l'étroitesse sur les galères , on était bien loin de la dimension bataille rangée à terre. Idem, les soldats desTercios n'étaient pas dans l'uniformité au niveau des tenues et équipement, protection, enfin durant une période car il y aura dans les armées européenne un début d'uniformisation à la fin de cette période. Mais on observe quand même une cohérence selon le rôle de chacun au niveau des protections selon sa spécialité. Quelque part je pense que le mimétisme devait être de mise question tenue et la couleur , le style des vétérans, la prestance et le côté pratique devait influencer les nouveaux qui faisait du mimétisme, même si il y avait une diversité de tenues. J'aime beaucoup ces représentations des Tercios, qui me paraissent très réaliste :
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  44. @Ciders J'ai trouvé quelques études intéressantes sur les différents types de combattants pour la Couronne d'Aragon , en particulier durant la guerre dite des "deux Pierres" (de los dos Pedros) c'est-à-dire les affrontement entre la Castille et l'Aragon au milieu du 14e. C'est assez difficile de résumer mais je note une plus forte proportion de cavaliers lourds ( à la française) que de cavaliers légers, ainsi qu'une forte représentation de cavaliers français (nommés "glavis") ainsi qu'une présence d'archers français ( ces français venaient via le Comté de Foix, mais aussi d'autres provinces françaises) On note aussi la présence d'Almogavares , la communauté de Daroca (Teruel) disposait à cette époque par exemple d'une "compagnie" de 150 Almogavares. Pour cette communauté (où l'on trouve quelques-uns de mes ancêtres ) j'ai aussi des documents tout au long du 15e (de 1412 à 1500) où l'on note les "soldes" reçues par des habitants pour l'entretien d'un cheval et des armes, voir des soldes pour des campagnes. Si tu sais lire l'espagnol, ou quelqu'un d'autre est intéressé je peux publier le(s) lien(s). NB la communauté de Daroca était une sorte de fédération de villages (aldeas) fondée en 1248 et qui va durer comme division administrative jusqu'en 1838 , la communauté avait sa propre représentation aux Cortes, il est même arrivé qu'elle achete des seigneuries (seigneurie de Huesa et baronnie de Segura) , la communauté était divisée en 6 "sesmas" ou divisions ("arrondissements") Il a existé en Aragon trois autres communautés de villages , Calatayud, Albarracin , Teruel , Parfois comme dans le cas de Daroca, la communauté était indépendante de la ville /bourg centre , qui lui donne son nom; Ce sont des zones sans seigneur, bien que l'on pouvait trouver des hidalgos et bien sur des caballeros (non nobles mais avec de privilèges similaires ) le but au départ c'est de favoriser le peuplement dans l'extremadure (frontière) aragonaise
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  45. La meilleure représentation des Space Marines à ce jour...
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  46. Difficile à dire étant donné qu'il n'y a alors pas vraiment eu une guerre proprement dite, donc pas d'ordre de bataille en grand et, il me semble, pas vraiment beaucoup d'affrontements. A l'époque, côté Aragon/Castille (l'union est établie en 1469 par le mariage des deux souverains), il y a encore peu d'artillerie (elle ne se développera vraiment qu'avec la guerre de Grenade, en profitant notamment d'experts français et bourguignons fraîchement sortis des guerres entre Louis XI et le Téméraire), et pas, ou si peu, d'armes à feu individuelles, encore trop peu performantes, trop encombrantes et lourdes, et pas du tout fiables, en plus d'être chères. Comme mentionné plus haut, la chevalerie/cavalerie lourde est peu nombreuse, et trouverait bien peu d'occasions de brillet sur le terrain montagneux de la frontière franco-catalane. Donc des cavaliers légers comme les Jinetes dominaient la tactique et l'ordre de bataille à cheval: essentiellement une tactique de cavalerie légère (harcèlement, retraites feintes, manoeuvres....) utilisant des javelines en abondance secondées par une épée et un bouclier pour profiter d'ouvertures ou poursuivre un ennemi en déroute. Côté infanterie, je ne suis absolument pas sûr: l'adoption de la pique n'est pas encore faite à cette époque, et il semble que le catalyseur du changement vers une infanterie "pike and shot" se soit établi réellement pendant la Guerre de Grenade, pour laquelle la mobilisation d'importantes forces a été faite, ainsi qu'un changement militaire massif, copiant en une décennie ce qui avait été fait en France sur une plus longue période de temps (compagnies de gendarmes d'ordonnance et compagnies permanentes d'artillerie dans les années 1430-1440, milices de franc-archers au même moment puis adoption d'une infanterie pro dans les années 1470-1480). Essentiellement, l'adoption de la pique "à la suisse" se fait dans les deux pays au même moment: Camp du Pont de l'Arche ouvert en 1479 par Louis XI avec des "consultants" suisses pour créer les premières bandes d'infanterie (ce qui est aujourd'hui le 1er RI), et guerre de Grenade pour la double couronne ibérique dans les années 1480. Donc avant cela, je ne suis pas sûr d'avoir une vision claire d'un ordre de bataille catalan ou aragonais (ni dans quelle mesure le processus d'homogénéisation était en cours); les ingrédients fondamentaux étaient là, notamment les "réseaux" de l'hidalguia, sur base sociale et géographique (des "clans" analogues aux Ecossais ou Gascons), la fréquente pratique de la guerre, souvent seul gagne-pain pour nombre de ces gens, une longue pratique d'un type donné de combat d'infanterie.... Les Jinetes, spécificité espagnole, et plus particulièrement castillane, étaient à l'honneur, et côté infanterie, on est sûr d'effectifs d'arbalétriers en nombre. Les rodeleros des tercios sont une particularité espagnole dans l'infanterie "Pike and shot", donc on peut supposer qu'ils sont une évolution, ou une subsistance, d'un type de combattant existant préalablement et formant sans doute l'essentiel de la "ligne" d'infanterie (épée et/ou haches, hallebardes et autres armes d'hast) de contact avant l'adoption de la pique. L'emploi se fait alors, avant la coronella ou le tercio (plus nombreux et interarmes), comme souvent ailleurs, en compagnies, soit des groupes mono-armes de taille variable, mais on va dire d'environs 200 à 400h en moyenne. Il reste sans doute aussi encore une infanterie légère, souvent traditionnelle dans les régions montagneuses, de type ancien (remontant à l'antiquité, et dont les Almogavars étaient une évolution), souvent milicienne (qui se professionalise parfois), à base d'un duo javeline/épée courte ou coutelas. Côté français, à cette époque (années 1460 donc), l'armée de Louis XI est la plus importante armée permanente d'Europe (il a boosté la fiscalité), en tout cas d'Europe de l'ouest ("l'armée noire" de Jean Hunyadi et son fils Mathias Corvinus en Hongrie peut aussi être mentionnée), et reste fondée sur le mix issu de la guerre de 100 ans: compagnies d'ordonnance qui donnent de la cavalerie lourde pro et un certain nombre d'unités de fantassins associées (la "lance", l'unité de base, n'est pas une unité de combat, mais une administrative, et elle comprend un mix cavalerie lourde, infanterie/archerie montée, infanterie), une artillerie professionnelle et nombreuse, et des milices locales, les francs-archers, à la qualité discutée. S'y ajoutent, et c'est sans doute ce qui serait le plus concerné par une guéguerre de frontières, les Mortes-Payes, des vétérans continuant leur carrière comme cadres de garnisons dans des forteresses.
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  47. Tu peux peindre un banc ou t'asseoir dessus, mais ce qu'on ferme c'est le ban.
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