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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/09/2019 dans toutes les zones

  1. @Fusilier @pascal C’est le cœur du problème. Les chiffres initiaux étaient incomplets. Donc en réalité le prix des FREMM n’a JAMAIS doublé. Voici ce que j’ai pu retracer... c’est un peu long, je m’en excuse. 2003: 5.3 Mds pour 17 FREMM, soit €311 millions l’unité. Cela n’inclut ni la TVA, ni le coût de développement, la MCO etc... ce n’est donc pas sincère. DCN de leur côté précisent €280 millions... vraisemblablement pour une FREMM AVT. En pondérant, le coût d’une ASM est donc de ~€345M). 2005: 6.5 Mds pour 17 FREMM, soit €388.5 millions l’unite. Toujours pas de TVA ou de R&D incluse. Oct 2005: La PLF 2006 cite pour la première fois les frais de développement... 1.5 Mds (TVA incluse). Le coût du programme passe logiquement à 8.2 Mds HT. 2007: La PLF 2008 cite pour la première fois la TVA. Le coût du programme (8.5 Mds HT) passe logiquement à 10.2 Mds. Le coût unitaire est de ~€440M pour une FREMM AVT et ~€500M pour une FREMM ASM, soit ~€465M en moyenne. Cela colle bien aux €388,5M HT annoncés en 2005. Entre 2005 et 2008 il n’y a donc pas eu d’augmentation du coût de programme des 17 frégates. Et dès 2005, le coût d’une FREMM ASM était de €500M... soit >€600M aux conditions économiques de 2015 avec 10 ans d’inflation. 2015: Le coût unitaire d’une FREMM est de €670M après réduction des cadences et de la cible à 11 ASM + AA. Cela correspond à une augmentation du coût unitaire de seulement 10% en 10 ans (hors inflation). 2016: Le coût du programme passe de €9.5 Mds l’année précédente a €8.0 Mds avec l’annulation de l’option pour les 3 dernières frégates. Cette annulation n’a donc pas d’impact sur le coût unitaire 2018: Le coût du programme est de 8.35Mds. Le coût d’origine (10.2 Mds) actualisé à 2018 serait de >13 Mds pour 17 frégates. L’annulation des 9 FREMM AVT a donc permis une économie de ~€5 Mds. Ce qui n’est pas négligeable vu les contraintes budgétaires. En échange on a obtenu 8 FREMM mieux équipées que prévu à l’origine (Narwhal, 2 grées Aster 30, 2 grées AA etc).
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  2. Moi je pense que SAFRAN est le meilleur industriel européen pouvant faire un moteur militaire de A à Z. Et je pense qu'il a besoin qu'on lui commande un moteur militaire exigeant pour ne pas rester sur la touche dans le domaine des moteurs civils. Scro gneu gneu!
    4 points
  3. Tiens, en voilà une qui n'est peut-être pas exactement ce que je pense... mais bon au moins c'est drôle
    4 points
  4. LOL http://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-limoge-john-bolton-son-conseiller-a-la-securite-nationale-20190910 Une retombée de l'invitation aux Talibans la veille du 11 septembre ? Ou la "méthode" de pression maximale qui n'a pas eu les résultats escomptés ? C'était prévisible, l'alliance était trop contre-nature : Entre un hyper-belliciste et un POTUS qui refuse souvent de bombarder* (ou se dégonfle souvent avant ) -> * ce qui dans l'absolu, est l'une des rares bons points avec POTUS45 (... s'il ne tentait pas de rejeter la responsabilité via tweeter ...) Pour une fois, je dirais bon débarras, sans réserve.
    3 points
  5. entendu Radio, franceinfo Bolton est viré par Trump, trop de désaccords.
    3 points
  6. Ce n'est pas tant le propos de Trappier qui est remis en cause que la façon dont il est rapporté ou exploité. Les critiques de Dassault envers SNECMA/SAFRAN sont ancestrales et font presque partie du folklore. On est dans la continuité, à juste titre puisque le Silvercrest n'a pas donné satisfaction, et avec des inquiétudes légitimes sur le NGF parce qu'un bond de 500° sur la TIT (oui, c'est une partie chaude très complexe) est très loin d'être trivial et promet quelques nuits blanches. Le problème est qu'interpréter ces informations correctement n'est pas à la portée du premier béotien venu, ce qui ouvre grand la porte à tout un tas d'âneries, du genre SAFRAN ne sait plus faire un moteur.
    3 points
  7. Aucun Français s'ennuie avec le bojo : Ça c'est fait, dossier suivant. Boris ? On a bien progressé.
    3 points
  8. Ca s'appelle ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Et pour le coup, ça me parait la seule chose raisonnable de tout ce programme...
    3 points
  9. Trop compliqué le développement de "l'intelligence" est tellement plurifactoriel que le baser seulement sur la génétique est une erreur (en plus ça sent à plein pot l'étude orientée pour montrer que telle ou telle ethnie est plus ou moins intelligente) Je résume : facteurs familiaux donc génétiques ou épigénétiques possibles oui Mais influence majeure de l'environnement (pollution au métaux lourds, pesticides, perturbateurs endocriniens, infections parasitaires ou bactériennes dans l'enfance, qualité et apport nutritionnel pendant le developpement foetal et infantile) sont des facteurs déterminants - une contamination au plomb va réduire le QI - une contamination massive par des vers intestinaux aussi - un manque d'iode également Enfin le facteur familial (induction de stimuli cognitif chez l'enfant, qualité du sommeil et de la récupération, stress ou absence de ....) vont également jouer un grand rôle Inutile de chercher le gène de l'intelligence (comme celui de l'homosexualité d'ailleurs), en général ce genre d'études sont de toute façon fléchées ET foireuses
    3 points
  10. Si tu émets un avis sur cette base là tu risques pas beaucoup d'être lu. La Suisse est un client potentiel, avec des besoins qui lui sont propre. Si Dassault choisi d'aller là-bas c'est qu'il estime être en mesure de répondre aux besoins des suisses avec le rafale. Ni plus ni moins.
    3 points
  11. Je n'ai aucune idée du coût d'une Godwind française vs la même "roumaine" Mais ton calcul basé sur un simple coût horaire nominal, semble un tantinet primitif. On se demande comment Ocea arrive à être compétitif en Asie, surtout avec des simples patrouilleurs, en plus en alu qui coûte plus cher que l'acier; voir au-delà tous ces chantiers qui travaillent pas mal avec l'étranger. Faut expliquer comment le coût unitaire FREMM a doublé (calcul Ifrap ) alors que le nombre d'heures travaillées est le même, voir a diminué vers la fin de la série. Serais-ce que les facteurs de production ne se résument pas au coût horaire MO? https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/limmense-gachis-des-fregates-francaises
    3 points
  12. L’horizon temporel n’est pas le même. Il faut probablement réfléchir par décennie: FREMM (2010-2020): -5 Mds d'économie FTI, RMV FLF, PHM (2020-2030): +5 Mds Cela peut ressembler à un bête tour de passe passe budgétaire, mais la réalité est plus complexe. Le vrai problème c’est qu’on n’a pas de planification industrielle à 20-30 ans. Créer un pic de charge artificiel pour les 17 FREMM suivi par un désinvestissement massif n’est pas efficace sur le long-terme, même si cela peut donner l’impression de générer des économies d’échelle à court terme. Or personne n’avait expliqué ce qu’on ferait une fois les 17 FREMM livrées. DCNS aurait été en manque de charge à partir de 2020 et on aurait forcément du trouver un autre programme de plusieurs milliards pour sauver le tissu industriel... la au moins on maintient une charge de travail beaucoup plus stable pour les chantiers et les bureaux d’étude.
    2 points
  13. - Il y a eu l'affaire du Vénézuela : Bolton a fait croire à Trump que le Vénézuela allait tomber comme un fruit mur, et le fruit mur n'est pas tombé : "Mais M. Trump s'est dit préoccupé par le fait que M. Bolton l'ait enfermé dans une impasse et qu'il soit allé au-delà de sa zone de confort, a déclaré un responsable américain qui connaît bien la politique des États-Unis à l'égard des États-Unis et du Venezuela" (8 mai 2019) : http://www.air-defense.net/forum/topic/673-venezuela/page/65/?tab=comments#comment-1215328 - Il y a eu la "philippique" de Tucker Carlson sur Bolton et l'Iran (20 juin 2019) : http://www.air-defense.net/forum/topic/20791-politique-étrangère-des-usa/page/12/?tab=comments#comment-1227010 - dernièrement Bolton était persona non grata sur les affaires de Corée du Nord (3 juillet 2019), envoyé par Trump en Mongolie, pour voir si j'y suis : http://www.air-defense.net/forum/topic/20791-politique-étrangère-des-usa/?do=findComment&comment=1241662 - et sur les affaires d'Afghanistan, où Bolton était "désinvité" d'une importante réunion du gouvernement américain au golf de Trump dans le New Jersey (30 août 2019) : http://www.air-defense.net/forum/topic/20791-politique-étrangère-des-usa/?do=findComment&comment=1242978
    2 points
  14. Je vais peut-être attendre le nom du remplaçant avant de me réjouir. Même si ça parait difficile de faire pire, avec Trump tout est possible !
    2 points
  15. Hmmm... Tu dis ? Ah. Oui. Nan, excuse, j'étais juste en train d'écouter un peu de musique qui convienne aux circonstances.
    2 points
  16. C'est comme la zone 51 mais à la belge, cad en plus petit et en trilingues.
    2 points
  17. En fait si je résume : - Safran à dû payer des pénalités de retard pour le silvercrest à Dassault. - Dassault à préféré renoncer au 5X. A partir de là on déduit que Safran ne sait plus faire un moteur ? Du coup LM ne sait plus faire un avion alors
    2 points
  18. Désolé mais je ne suis pas d'accord. Bref de récapitule : -Donc on ne répond pas à la demande pour ne pas être pris pour un con (voir Belgique). -On ne participe pas parce qu'ils ne sont pas si bien que cela (Qatar, EAU). -On refuse de vendre à l’Égypte car pas si démocratique et financé en partie par l'Arabie Saoudite (voir le Qatar et EAU). -On ne vend plus à l'Inde à cause du PM. -On ne vend pas à la Suisse car votation, neutre et pas d'OPEX. -.... etc ... . -On voudrait bien vendre à l'Angleterre, l'Allemagne et les EU mais ils ne veulent pas.
    2 points
  19. D'après cette vidéo, c'est parce que Modi et Singh seront à New York pour un sommet de l'ONU à ce moment là. Tant que c'est juste un problème de calendrier chez les Indiens et non pas un problème de retard chez nous, pas de soucis.
    2 points
  20. Le brexit ce n'est pas que du mauvais pour l'UE.
    2 points
  21. C'est entre autre pour ça que Macron ne voulait pas d'un prolongation au-delà du 31/10.
    2 points
  22. Ça va faire plaisir à l'Allemagne, ça, ainsi qu'à la quasi-trentaine d'autres pays de l'UE et de l'AELE qui ne sont pas la France ni le Royaume-Uni. Tout comme au Japon, à la Corée du Sud, au Canada, à l'Australie, à la Nouvelle-Zélande, etc.
    2 points
  23. Il n'y pas eu à un moment un calcul du prix comportant l'inclusion de 7 ans de maintenance dans le prix initial ?
    2 points
  24. Quand tu regardes l'inventaire de l’armée royale thaïlandaise, tu as l’impression de lire un catalogue de marchand d’armes il y en pour tous les goûts et toutes origines
    2 points
  25. 2 points
  26. À cette époque de la guerre, le Japon, pauvre en matières premières, n'a plus de flotte de commerce ou de transport, l'aviation américaine a miné les eaux non sillonnées par les sous marins et jusqu'au milieu de la mer intérieure de Seto. La flotte combinée est au fond de l'eau, celle d'escorte aussi. il n'existe plus d'effectifs pour maintenir une force navale cohérente. Les sous mariniers, qui avaient coutume de retirer leurs canons de pont car inutile dans une guerre sous marine totale en mer bleue, se rééquipent en pièces d'artillerie (canons de 75 et plus, plus des canons automatiques de 40mm). L'usage de torpilles est en effet rendu difficile car les japonais en sont revenu aux jonques en bois, au tirant d'eau trop faible pour être accrochés par de tels engins... Pourquoi ? il n'y a plus de métal pour les navires qui n'avanceraient pas car pas assez de charbon ou de pétrole... Le pays, qui dépendait d'importations pour sa nourriture, meurt globalement de faim, n'a plus de métaux, pas de caoutchouc, plus d'essence, ses villes brûlent sous les incendiaires larguées par des bombardiers qui, de jour, volent à une altitude trop haute pour être interceptés (les B-29 sont pressurisés) et, de nuit, peuvent s'autoriser des raids dévastateurs à "faible" altitude. C'était déjà fini à ce stade et le combat ne dure encore que par la volonté des politiciens de poursuivre jusqu'au seppuku national s'il le faut.
    2 points
  27. Pour une petite force aérienne, la contrainte des patrouilles de 4 avions risque d'être juste inacceptable. Même si c'est plus performant que des patrouilles de 2 (voir 1) avions, ça double le coût d'exploitation. Pour une configuration "3ème guerre mondiale" c'est crédible si les dizaines de chasseurs en vol sont plus performants en patrouille de 4 que de 2, mais pour les "petites" forces aériennes, une patrouille de 4 est juste hors de portée. Même pour la France, le passage à des patrouilles à 4 avions demanderait d'augmenter significativement nos déploiements en OPEX. Je ne suis pas sur qu'on pourrait se le permettre. En plus avec le F35, on ne parle pas de 4 petits avions. La comparaison entre une patrouille de 2 F5 et une de 4 F35 risque d'être surréaliste.
    2 points
  28. Dassault ne se prononce pas, et c'est très bien. Le piège est assez grossier au demeurant: c'est purement une demande de corruption de la part d'un organisme de lobbying qui n'a absolument AUCUN lien avec ArmaSuisse et prétend avoir un poids dans la construction de l'opinion suisse sur le remplacement de ses avions de combat! Dassault devrait refuser de payer quoi que ce soit et les envoyer chier sans autre forme de procès. On l'a fait en Inde, et ça nous a porté chance sur le long terme! Que le peuple suisse choisisse par votation de remplacer ou non les avions de combat est une décision qui lui appartient de façon souveraine. Nous allons en compétition parce que nous savons que nous avons des chances de faire gagner le Rafale, d'une part ; et d'autre part nous ESPÉRONS que le peuple suisse sera d'accord pour acquérir un tel avion... ...Mais en aucun cas nous ne forçons la main ou ne participons à des manoeuvres corruptrices auprès d'un organisme de lobbying cherchant à exister en prétendant avoir une influence sur le résultat d'un vote populaire et réclamant un financement pour cela! Ce serait de la corruption caractérisée, voire si cette manoeuvre reçoit un appui politique en France, de l'ingérence pure et simple! Pire encore! Il parait qu'à la SSO, ils sont 22.000! https://fr.wikipedia.org/wiki/Société_suisse_des_officiers Sachant qu'ils demandent "au moins 2 millions francs suisses" à chacun des 4 avionneurs soit 500.000 francs suisses par entreprise au minimum, cela signifie qu'il faudrait qu'en cas d'autofinancement, les 22.000 membres de la SSO versent chacun au minimum la somme colossale de 2.000.000/22000=... 90 francs suisses!!! Soit au cours actuel: 82,22 Euros par sociétaire!!! Quelle somme! Ces braves officiers tellement concernés par le devenir de la force aérienne suisse vont se ruiner! Même si c'était le double, un autofinancement d'une telle campagne n'aurait rien d'impossible. 200 francs Suisses pour un officier helvète, c'est pas grand-chose... S'ils veulent réellement soutenir le camp des pro-renouvellement de la flotte d'avions de combat par altruisme, souci pour l'avenir de leur force aérienne, et désintéressement, et bien qu'ils mettent la main à la poche! ...Et s'ils ne peuvent pas verser leur argent, j'aurai du mal à croire qu'ils peuvent verser leur sang pour leur pays... ce qui en ferait l'équivalent de gardiens de square en goguette... Mais je digresse. Autre question: que vont faire ces officiers suisses une fois la campagne financée? Du lobbying en défaveur de celui qui aura le moins payé? Ou refusé de payer? Un affichage des qualités des avions au pro-rata du financement par leurs constructeurs respectifs??? Souhaitent-ils essayer de zapper la décision rendue par ArmaSuisse sur la foi de ses travaux techniques concernant les qualités des avions, les coûts induits, les retours industriels, en mettant en avant l'un ou l'autre appareil??? Comment vont-ils s'assurer que le public reçoive une image équitable de chaque appareil? Sérieusement, qu'est-ce que c'est que cette bande de guignols et qu'est-ce qu'ils viennent foutre ici??? Que le DDPS et ArmaSuisse envoient ce tas d'abrutis se faire pendre ailleurs!
    2 points
  29. il semble que le lander se soit poser en entier sur la lune, mais il est de traviole, le syndrome rosetta en quelque sorte, ils font essayer de rétablir la communication avec le lander.
    1 point
  30. Heu... Wikipedia (version anglaise) ne donne pas les mêmes caractéristiques que @zx. SaM146: 3,59m x 1,22m pour 2260 kg; 71 kn de poussée max Silvercrest: 1,9m x 1,08m pour 1040 kg; 50 kn de poussée max Bref, un rapport poids/poussée beaucoup plus favorable pour le silvercrest.
    1 point
  31. Théoriquement être neutre veut aussi dire ne pas avoir d'allié donc avoir une armée suffisante pour dissuader tous ses ennemis potentiels sans avoir besoin d'aide. L'armée suisse doit être une armée défensive, ça ne veut pas dire qu'elle ne fait que de la figuration. Une vente de Rafale en Suisse pourrait être une référence. Cela ne concernerait pas le même marché que des clients qui font des OPEX (type Belgique) mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'autres pays (comme le Qatar) que ça intéresse.
    1 point
  32. https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/waelder-in-bolivien-verbrennen-evo-morales-kaempft-um-wiederwahl-16368196.html (5 septembre 2019) Alfredo Romero-Muñoz est un chercheur bolivien doctorant à l'université Humbolt à Berlin : Les feux font rage dans la forêt amazonienne, la forêt sèche et la savane du Gran Chaco et la zone humide du Pantanal. Cependant, la région de Chiquitanía, près des frontières du Brésil et du Paraguay, est particulièrement touchée. Cette forêt sèche se trouve au sud de l'Amazonie et est beaucoup plus sèche, c'est-à-dire plus sensible aux incendies. Cette année, un million d'hectares du Chiquitano ont déjà brûlé. Au total, la Bolivie compte 2,1 millions d'hectares de nature brûlée. A titre de comparaison, cette surface est plus étendue que la Slovénie. C'est la plus grande catastrophe naturelle de l'histoire de la Bolivie. Cela fait de la Bolivie en ce moment l'un des pays au monde où la production de gaz à effet de serre par habitant est la plus élevée. Au moins 1 600 espèces animales sauvages et plus de 4 000 espèces végétales sont touchées, dont beaucoup n'existent qu'en Bolivie. Leur extinction est l'un des plus grands risques que causent les incendies de forêt et une perte extraordinaire. Entre autres choses, je fais des recherches sur les jaguars. On estime que 500 jaguars sont déjà morts dans les flammes ou ont perdu leur habitat cette année. Cette année, il fait particulièrement chaud et sec en Amérique du Sud. La saison sèche dans les forêts boliviennes s'étend de mai à fin octobre et déjà au début on dénombrait plus de 100.000 points chauds qui se propagent. La plupart d'entre eux ont été allumés pour défricher les forêts et les utiliser pour l'agriculture. C'est très mauvais pour la nature, mais légal et cela se fait depuis des décennies. Il y a deux groupes d'intérêt : les agriculteurs individuels qui arrachent des terres à petite échelle et les grandes exploitations du secteur agricole. Ces dernières étaient responsables de 80 pour cent des incendies en 2016. Même si le gouvernement Morales se présente différemment, en plus de 13 ans, il a fait beaucoup de politique contre la nature et surtout contre les forêts. Afin de développer davantage l'agriculture, Evo Morales a accepté la destruction des zones forestières par brûlis. En 2015, il a assoupli la réglementation relative à la déforestation dans des zones qui n'étaient en réalité destinées qu'à l'exploitation forestière. En juillet - tout juste au début de la saison sèche critique - le gouvernement a continué et a permis plus de déforestation dans les basses terres. En outre, M. Morales, qui vient lui-même des hautes terres de Bolivie, a introduit une loi qui permet aux habitants des hautes terres d'obtenir des terres dans les basses terres boisées. Mais cela pose toujours des problèmes, car les immigrants venant de régions éloignées et non boisées ne savent pas comment gérer la forêt. Morales viole donc également la Constitution, qui ne prévoit que le transfert de terres à la population locale voisine. En outre, des conflits surviennent parce que différents peuples autochtones s'affrontent. La propagande du gouvernement est toujours du côté de la nature, mais la politique réelle est exactement le contraire. Je pense que les Boliviens sont de moins en moins dupes, mais la "machine à relations publiques" du gouvernement est très efficace. Beaucoup plus efficace qu'aux États-Unis ou au Brésil. En réalité, cependant, notre chef d'État de gauche élabore des politiques similaires à celles du président brésilien. Mais Bolsonaro est plus vulnérable parce qu'il est homophobe et dénonce les peuples autochtones. Quelle est la proximité de Morales avec le lobby agricole ? Craignant que les basses terres plus riches ne se séparent du reste de la Bolivie, Morales a beaucoup investi pour se lier d'amitié avec l'élite agro-industrielle de Santa Cruz, très puissante sur le plan politique. Il a autorisé les semences génétiquement modifiées, encouragé la culture du soja et la production de viande bovine. Afin d'obtenir des voix pour sa réélection en octobre, il a assoupli les règles sur la déforestation par brûlis. Cependant, il ne pourra pas remporter l'élection avec le seul vote de l'élite de Santa Cruz.
    1 point
  33. https://spacenews.com/the-united-states-should-follow-frances-lead-in-space/
    1 point
  34. https://www.ouest-france.fr/monde/hong-kong/hong-kong-pekin-furieux-apres-la-rencontre-entre-joshua-wong-et-le-chef-de-la-diplomatie-allemande-6513441 (10 septembre 2019) Heiko Maas a rencontré Joshua Wong à Berlin : « Quelques médias et politiques allemands tentent d’augmenter leur attractivité et d’attirer l’attention sur eux en se servant de séparatistes anti-Chine. Faire du show politique est (une méthode) extrêmement erroné », a dénoncé Hua Chunying, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « C’est de l’irrespect vis-à-vis de la souveraineté de la Chine et une ingérence dans ses affaires intérieures », a-t-elle martelé lors d’une conférence de presse régulière. Joshua Wong doit s’exprimer mercredi soir à l’université Humboldt de Berlin puis se rendre aux États-Unis. https://www.dw.com/en/german-foreign-minister-meeting-with-joshua-wong-disrespectful-china/a-50350220 (10 septembre 2019) "Si nous sommes dans une nouvelle guerre froide, alors Hong Kong est le nouveau Berlin ", a déclaré M. Wong au public. Dans un message sur Facebook, juste avant de prendre l'avion pour l'Allemagne, M. Wong a déclaré qu'il plaiderait en faveur d'une version allemande de la loi de Hong Kong sur la démocratie et les droits de l'homme et qu'il ferait également campagne pour mettre un terme à "la vente et l'exportation d'armes [allemandes] à la police de Hong Kong". Dimanche, M. Wong a déclaré au tabloïd allemand Bild qu'il était déçu de la manière dont la chancelière allemande Angela Merkel a agi lors de sa récente visite en Chine. Mme Merkel aurait pu "appeler plus clairement à des élections libres à Hong Kong" au cours de son voyage, a dit M. Wong.
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  35. C'est sur que si on rajoute des contrats de maintenance, ça va forcément coûter plus cher que sans. On ne peut même pas parler d'une augmentation du coût, c'est juste qu'on ne parle pas de la même chose.
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  36. Cela est indiqué en fin d'article : ''Accusé d'avoir délibérément endommagé un aéronef, le mécanicien encourt jusqu'à 20 ans de prison s'il est déclaré coupable.''
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  37. La première saison de la série Brexit, c'était la campagne de plus d'une décennie pour obtenir un référendum, avec Nigel en personnage principal et David pour conclure. Dans la deuxième saison, campagne électorale à multiples rebondissements, avec au final le résultat du vote populaire et la décision du Parlement de « suivre » le peuple : Boris vient sur le devant de la scène, Dominic en cheville ouvrière. Pour la troisième saison, des négociations longues et difficiles, avec Theresa et Michel dans les rôles principaux. En quatrième saison, les scénaristes se « lâchent » complètement et oublient tout souci de vraisemblance pour décrire les travaux du Parlement sur l'accord conclu à la fin de la saison 3. Jeremy devient un personnage central, Emmanuel et Angela font un pas de deux, Theresa tombe au champ d'honneur, multiples personnages secondaires hauts en couleurs tels Jacob ou John voire Donald, Boris revient, Dominic dans ses bagages... A la fin de l'avant-dernier épisode, toutes les cartes semblent avoir été rebattues. Vu que les scénaristes carburent aux drogues dures, tout semble pouvoir arriver dans le dernier épisode. Question : y aura t il une saison 5 ? D'ailleurs, est il vraiment nécessaire d'en faire une ?
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  38. Un russe travaillant pour les États-Unis exfiltré car Trump est trop bavard ? : https://www.cnews.fr/monde/2019-09-10/les-etats-unis-ont-du-exfiltrer-un-espion-de-russie-en-2017-cause-de-donald-trump?amp=
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  39. Le truc auquel réfléchissent la Navy-Marines en ce moment, c'est comment faire pour arriver avant les Chinois, plutôt à comment reprendre le machin. Mais, il n'est pas impossible que la question se pose
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  40. https://www.spiegel.de/politik/ausland/russland-und-ukraine-tauschen-gefangene-aus-selenskyjs-preis-a-1285731.html (7 septembre 2019) Les réactions au plus grand échange de prisonniers entre l'Ukraine et la Russie en deux ans ne pourraient pas être plus différentes. Celui de Kiev montre combien cette journée est importante pour Zelenski. Il s'agit de son premier grand succès en politique étrangère après plus d'une centaine de jours au pouvoir. Lorsqu'il a été élu en avril, il a promis de libérer les prisonniers, en particulier les deux douzaines de marins. Le président ukrainien a payé le prix fort pour avoir ramené au pays au moins 35 hommes. Il a non seulement gracié douze prisonniers russes, mais il a également remis Vladimir Zemach en Russie. L'ancien combattant prorusse de 58 ans a été vu en train de descendre la passerelle à Moscou samedi. Comme l'ont rapporté plusieurs journalistes ukrainiens et russes, il n'a été inscrit sur la liste que récemment par Moscou, et un échange devait avoir lieu le 30 août. Zemach est un témoin clé, sinon un suspect, dans l'affaire de l'avion de ligne MH17 abattu au-dessus de l'Ukraine orientale en juillet. A cette époque, les 298 passagers, pour la plupart hollandais, sont tous morts. Les services secrets ukrainiens ont enlevé Zemach en juin dans la région de Donetsk et l'ont emmené à Kiev, probablement pour montrer clairement que l'abattage de MH17 n'avait pas été oublié après cinq ans. Zemach a combattu en 2014 dans la région de Donetsk, était commandant d'une unité de défense aérienne pro-russe. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision russe, il a non seulement décrit comment l'avion s'est écrasé, mais il a également dit qu'il avait "sorti le garçon et s'est caché". Le "garçon" serait la fusée de type Buk qui, selon les enquêteurs néerlandais, est originaire de Russie et a percuté l'avion. Le mot décisif de Zemach a été rendu méconnaissable dans la citation, mais le mouvement des lèvres est clairement reconnaissable. Zelenski, pour résumer, a placé le sort des prisonniers et de leurs proches au-dessus du rôle de ce témoin. Une décision du cœur, si vous voulez, pour laquelle il doit maintenant se faire critiquer par les Pays-Bas, par les proches des morts, mais aussi par les représentants des cercles patriotiques ukrainiens. Les familles des marins, de Senzow, Zushchenko et de tous les autres, cependant, sont reconnaissants à Zelenski pour cette décision. Elle a également entraîné un mouvement dans le conflit ukraino-russe. La chancelière Angela Merkel appelle cela "un signe d'espoir". Mais cet échange de prisonniers ne pouvait être que la "première étape", comme l'a expliqué Zelenski. Environ 250 Ukrainiens croupissent toujours dans les prisons russes, et il y a encore des tirs dans le Donbass. En septembre, il y aura une réunion au format Normandie avec les principaux responsables politiques de Russie, d'Ukraine, de France et d'Allemagne. Ce serait la première depuis 2016, car depuis lors les négociations ont été suspendues.
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  41. Oui, çà en a surpris plus d'un ... Mais bon, en plus du bon niveau capacitaire et du bon degré d'adaptation aux spécificités suisses, côté calculette le Rafale se tient plutôt pas mal non plus ! C'est je crois plutôt du côté des équipes d'un certain F35 qu'il y aura peut-être du soucis à ce niveau ... Enfumer sur les coûts un banquier expérimenté de haut niveau, qui plus est suisse, c'est autrement plus compliqué que ... des politiques !
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  42. Quelques observations On note que les parties les plus identifiables sont celles de l’avant , de l’arrière et du massif , toutes en limite de périmètre de la coque épaisse en acier 60HLES ayant implosée en dégâts éparpillées ; l’immersion maximale de service étant donnée à 300 m cf lien ci après , le collapse a dû se produire aux alentours de 600 m. On constate ici et là les retombées des pièces légères ( coques fines) et lourdes vu l’ondulation du cratère d’impact sur le sédiment ; http://www.agasm.fr/wp-content/uploads/2018/05/Les-800T.pdf PARTIE ARRIERE Ici la partie arrière , dont toute la partie coque fine supérieure n’existe plus celle où sont intégrés les tubes lances torpilles externes. Cette partie supérieure loge les 4 tubes lance torpille arrière non intégrés à la coque épaisse donc censés être plus « détachables » ; les 3 pièces cylindriques distinctes avec collerettes et dispositif connexe hydraulique ? correspondent au tubes lance torpilles externes arrières. Alors les collerettes on les voit très bien les tubes avant lors SM en construction ; Captures vidéo illustrant des ensemble semblables de tubes, le design de l’opercule laisse peu de doute sur le fait qu’il s’agit bien de tube lance torpilles Morceaux de coque fine Processus de ruine plastification ( flambement en maille , gondolement ) puis rupture et éventration de la coque épaisse ( on distingue les semelle en T intérieure) Appendice arrière propulsion et manoeuvrabilité Eurydice à gauche ; safran bâbord barre de plongée arrière en incidence conf selon vue 4 du lien , alors que Minerve à droite , même safran mais en incidence nulle visiblement. http://www.sousmarinvenus.com/Barres.html Les barres de plongées faisaient partie des points faibles des Daphné et donc suspectées …….. https://www.letelegramme.fr/bretagne/georges-kevorkian-surement-un-probleme-de-barre-de-plongee-08-02-2019-12203996. Lignes d’arbre bâbord désolidarisée de ses liaisons mécaniques coque et dont le moyeu d’hélice sorti de son logement de safran , qui est une reprise du design des Argonaute PARTIE MILIEU MASSIF En zone milieu , outre la partie du kiosque avec l’immatriculation , on observe un bloc appartenant à l’avant du massif où se situent des feux de hune et sirène ainsi que l’empreinte des hissables ( périscopes , radar , IFF /HF….) Ici l’objet fait penser à l’extrémité du mât aérien de 5 m hissable Vidéo . à la toute première seconde on voit bien le mouvement de rentrée du mât aérien https://www.youtube.com/watch?v=UIqBbbTnbSc Cet ensemble pesant , bien pénétré dans le sédiment, pourrait être une partie du périscope d’attaque ? PARTIE AVANT Bloc parfaitement identifiable avec des quatre panneaux tube lance torpille tribord avant , le bulbe sonar d’étrave en partie supérieure , légèrement déformé sous la pression voire même en partie décalotté puisqu’on voit les transducteur , le bulbe sondeur en partie basse sous la zone des hydrophones. A signaler l’absence de la Barre le plongée avant . Travellings du ROV de l’avant vers l’arrière jusqu’au niveau de ce que l’on pourrait imaginer être la cloison 102 et de sa liaison avec la coque épaisse , le tout littéralement compacté sous la pression hydrostatique ( 600 m , 60 bar , 60kg /cm² ) Autre vue de ce qui reste de la coque épaisse au niveau de la cloison 102 , on devine les épaisseurs à ce niveau Témoignage divers https://m.facebook.com/HENRI.RIBOT/posts/1219905534724516:0 http://www.sous-mama.org/reprise-de-la-construction-des-sous-marins-apres-1945-blog-186.html
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  43. ils ont pas osés le s400 ? je suis parti ==>[]
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  44. 4 Geopolitical Trends To Watch In 2019 https://oilprice.com/pdfs/4_Geopolitical_Risks.pdf 4 Tendances géopolitiques à surveiller en 2019 Traduction La quête de domination mondiale de la Chine, les guerres commerciales et la militarisation du GNL qui en résulte, les premiers signes d'instabilité dans le Royaume royal saoudien et une vague mondiale de populisme - voilà les quatre bombes géopolitiques que les investisseurs ne peuvent absolument pas se permettre d'ignorer. Nous ne parlons plus de crises de réfugiés et de menaces transnationales - nous parlons d'une guerre froide. Il s'agit d'une refonte complète de l'ordre mondial. Jamais dans l'histoire récente, la présence mondiale des États-Unis n'a été aussi menacée. C'est le siècle de la Chine - et tout tourne autour de Pékin - même la vague de populisme de l'Amérique latine, et même les idées folles du prince héritier saoudien en matière de commerce. 1 Initiative de la ceinture et de la route en Chine : Là où la domination mondiale devient réelle La guerre tarifaire qui a commencé à bouleverser les marchés en 2017/2018 est beaucoup plus profonde que la fabrication et le commerce équitable américains, même si le président américain ne le sait pas. En fin de compte, il s'agit d'endiguer une Chine qui recherche la domination technologique mondiale et la chaîne d'approvisionnement la plus importante et la plus fluide que le monde n’ait jamais connue, sous la forme de l'initiative Belt and Road et du plan " Made in China 2025 ". Vers la mi-2018, il était clair qu'une guerre froide se préparait. Fin 2018, Washington avait déjà qualifié la Chine de menace pour la sécurité nationale. Et c'est précisément ce à quoi a finalement abouti la décision américaine de se retirer du traité sur les missiles INF avec la Russie : Bien que la Russie ait longtemps profité du traité, la décision de Washington se débarrasse des restrictions et permet aux Etats-Unis de se préparer à un renforcement militaire contre la Chine. Les initiatives de la Chine sont réalisables parce qu'elle a des entreprises d'État qui font ses appels d'offres stratégiques, alors que l'Occident est désavantagé parce que ses grandes entreprises ne sont pas stratégiquement redevables aux intérêts de l'État. Selon la Banque mondiale, le fait que ce plan englobe un tiers du commerce et du PIB mondiaux et qu'il concerne plus de 60 % de la population mondiale montre qu'il s'agit de la plus grande menace pour l'ordre mondial. Il s'agit d'une domination du marché mondial, clairement et poignamment définie. Plus précisément, l'initiative Belt Road Initiative (BRI) vise à relier la Chine à environ 65 pays qui, ensemble, représentent plus de 30 % du PIB mondial et détiennent 75 % des réserves énergétiques mondiales connues. La Chine investit des milliards de dollars en investissements pour y parvenir, et cette formidable puissance douce gagne des cœurs et des esprits dans le monde entier. Une fois que cela sera solidifié, nous aurons un nouvel ordre mondial, car non seulement cela remodèlera le commerce mondial, mais aussi l'équilibre du pouvoir mondial. La Chine gagnera le conflit de la mer de Chine méridionale en achetant de l'influence et en récompensant les pays qui sont prêts à vendre leur soutien, ou leur silence. Il n'y aura pas de combat contre la victoire de la Chine sans un conflit armé total. Pékin insiste sur le fait qu'il n'y a pas d'aspect géopolitique à l'IRB, qu'elle ne cherche pas à changer sa politique de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et qu'elle ne cherche pas l'hégémonie ou la domination. Malgré tout, c'est exactement ce qui se passera, qu'il s'agisse ou non d'une politique fondée sur les résultats. Ce changement de pouvoir a été favorisé par une série d'erreurs de politique étrangère de la part des États-Unis, dont les plus dommageables ont été commises sous les trois derniers gouvernements, ce qui a réduit son pouvoir de persuasion et permis à la Chine de renforcer son influence dans de nombreuses régions stratégiques. Plus que tout autre bouleversement dramatique au Moyen-Orient, celui de la Chine est de loin la plus grande menace pour le statu quo mondial. 2 Guerre commerciale et le GNL comme arme Les tarifs douaniers ne ramèneront pas le secteur manufacturier aux États-Unis et ne serviront pas à créer plus d'emplois aux États-Unis. Tout simplement, cela forcera les entreprises à se délocaliser vers d'autres lieux de travail bon marché (Vietnam, Indonésie, éventuellement Afrique). Ce qu'ils vont faire, c'est armer le gaz naturel liquéfié (GNL). Les faux pas de la politique étrangère de Washington menacent de rapprocher la Russie et l'Iran de la Chine. Et nulle part ailleurs cela n'est illustré plus clairement qu'en ce qui concerne le GNL. La guerre tarifaire a donné lieu à des mesures de rétorsion de la part de la Chine, qui a imposé une taxe de 10 p. 100 sur toutes les importations de GNL américain - et aucun projet de GNL ne vaut quoi que ce soit s'il n'est pas destiné à des acheteurs chinois. Après tout, la plus forte croissance de la demande de gaz naturel vient - et continuera de venir - de la Chine. Pékin comprend, dans ses prouesses de puissance douce, l'importance du GNL comme arme. Sur la scène énergétique, peu de choses sont plus importantes pour les États-Unis sur le plan stratégique que de dominer la scène mondiale du GNL. Un accord avec la Chine avide de gaz aurait aidé à sceller ce destin. Maintenant, tous les accords sont annulés. En fait, au troisième trimestre de 2018, la situation a conduit le principal bailleur de fonds d'un projet géant de GNL en Louisiane à retarder une décision d'investissement finale très attendue. S'ils n'ont pas accès à des acheteurs chinois, le projet n'a pas l'air aussi attrayant. Alors que les États-Unis espèrent se rattraper en concluant des accords avec l'Europe et le Japon - en utilisant des tactiques d'intimidation pour y parvenir - la perte de la Chine sera extrêmement douloureuse. Le coup de grâce de cette lutte armée contre le GNL sera porté à l'Iran. Depuis que le géant pétrolier français Total SA s'est vue contraint de se retirer de son accord pour développer le gisement de gaz naturel iranien de South Pars, la Chine était plus qu'heureuse d'intervenir et de combler ce vide. Une fois que ce système sera mis au point et opérationnel, la perte de GNL américain par la Chine ne sera pas aussi dommageable pour les acheteurs. Le géant du gaz naturel Qatar bénéficiera également de l'escalade de la guerre commerciale, tout comme le Canada et l'Australie. Si les États-Unis perdent du GNL, ils auront perdu l'une de leurs plus grandes armes dans la lutte de pouvoir géopolitique mondiale. Le statu quo mondial peut facilement être déstabilisé par le déplacement des alliances sur le marché mondial du GNL, de plus en plus important. 3 Game of Thrones au Moyen-Orient Tout est permis en Arabie saoudite, et le prince héritier Mohammed bin Salman (MbS) fera n'importe quoi, même contre les avertissements de ses conseillers et experts, pour stabiliser l'économie et financer ses projets toujours plus grandioses. L'influence de MbS a notamment atteint son paroxysme en 2018, à commencer par une " purge " massive de l'élite économique saoudienne qui a été arrêtée et harangée pour financer le plan Vision 2030 de MbS, qui inclut des projets de grande envergure qui ne semblent pas être économiquement viables. MbS a ensuite fait l'objet d'un examen plus approfondi en raison de son rôle apparent dans l'assassinat d'un critique, le journaliste Jamal Khashoggi, qui a mis en danger les relations américano-saoudiennes. Fin 2017 et début 2018, un prince héritier n'a pas hésité à rompre avec la façon de penser de l'ancienne garde ou à briser les tabous saoudiens. Une partie de la raison de l'augmentation du désespoir en provenance de Riyad était le changement de régime à Washington. Là où Obama avait imposé des restrictions sévères aux Saoudiens, Trump les a embrassés de tout son cœur, ce qui a donné naissance à une atmosphère beaucoup plus large, qui a permis à MbS de consolider son pouvoir. La première récompense que Trump a donnée aux Saoudiens a été le retrait de Washington de l'accord nucléaire iranien et son soutien tacite à la guerre par procuration de l'Arabie saoudite contre l'Iran au Yémen. Sous Trump, il y a eu une polarisation beaucoup plus nette des alliances au Moyen-Orient pour et contre l'Iran. Le risque géopolitique lié à la poursuite de l'appui ferme de Washington aux Saoudiens est maintenant plus grand que celui lié à une éventuelle rupture dans les relations américano-saoudiennes. L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte sont alignés contre le Qatar, dans le cadre de "l'axe" contre l'Iran, que les États-Unis soutiennent pleinement. Le conflit au Yémen échappe à tout contrôle, un conflit qui concerne presque exclusivement les tensions entre l'Iran et les Saoudiens. Aujourd'hui, la Turquie se range définitivement du côté de l'Iran : Un message qu'Erdogan a clairement indiqué dans ses déclarations anti-saoudites sur le meurtre de Khashoggi au consulat saoudien d'Istanbul. Les limites ont été tracées dans le sable et ces acteurs menacent d'entraîner les États-Unis encore plus profondément dans un conflit massif au Moyen-Orient. Peut-être plus menaçant encore, les États-Unis risquent d'être entraînés dans un conflit direct avec l'Iran en Syrie. Seul un retour à des relations plus prudentes avec l'Arabie saoudite pourrait éviter cela. Actuellement, les relations américano-saoudiennes sont liées à l'avenir des prix du pétrole, l'Arabie saoudite ayant repris le contrôle des marchés pétroliers pour compenser les pertes de pétrole iranien subies par les États-Unis. Cela pourrait signifier un niveau élevé d'incertitude dans les prix du pétrole si les relations entre les États-Unis et les Saoudiens se détériorent. La " militarisation " du brut en guise de représailles contre toute négativité de Washington à l'égard du meurtre de Khashoggi ne serait pas une mesure particulièrement sage de la part des Saoudiens. Pousser les prix du pétrole jusqu'à 200 dollars le baril, par exemple, aurait des répercussions sur le marché mondial et probablement une récession mondiale que les Saoudiens ne peuvent se permettre, même s'ils ont désespérément besoin de liquidités supplémentaires. (D'autre part, nous devons toujours tenir compte de l'imprévisibilité sauvage de MbS, qui pensait également qu'une introduction en bourse d'Aramco à hauteur de 2 000 milliards de dollars serait une vente facile). On se ronge toujours les ongles dans les cercles d'investissement chaque fois qu'il y a la possibilité d'un drame royal de haut niveau en Arabie saoudite, qui dans ce cas-ci serait la destitution du prince héritier. Nos sources sur le terrain pensent que c'est peu probable à l'heure actuelle, car à la suite de la purge de l'élite économique saoudienne, MbS est beaucoup trop puissante. Il peut étouffer la dissidence si nécessaire, même lorsqu'elle concerne des membres de la famille. Nous estimons que MbS a perdu une certaine stabilité entre le milieu et la fin de 2018, mais pas assez pour justifier son remplacement. La division du Moyen-Orient a donné une chance à la Russie. La Syrie en a été le tremplin et son influence s'est accrue depuis lors. Elle joue le rôle de courtier en pouvoir en Libye, et elle courtise fortement les alliés américains ailleurs (Arabie Saoudite, Egypte, voire Israël). Ce qu'il fait le plus spécifiquement, c'est de gagner de l'influence qu'il peut utiliser contre Washington quand il en a besoin. En plus de tout cela, la Chine est en train d'acquérir une influence significative au Moyen-Orient, en particulier en Arabie saoudite. L'assassinat de Khashoggi n'a fait que renforcer l'intérêt des Chinois. La Chine ne se préoccupe pas des droits de l'homme et ne les utilise pas comme un outil pour gagner de l'influence, elle cherche aussi à gagner de l'influence en retour de l'investissement plutôt que du profit. Ces deux facteurs font de la Chine un partenaire idéal pour les projets sauvages de MbS qui ne semblent pas financièrement réalisables. 4 La vague de populisme Depuis des années, on parle d'une vague de populisme qui dépasse l'Europe. Mais cette conversation n'était qu'un prélude à la réalité - des États-Unis à l'Europe et à l'Amérique latine. Les soulèvements populistes semblent menacer la démocratie libérale dans le monde entier. On craint de plus en plus que l'histoire ne s'inverse. Les murs sont tombés, maintenant ils remontent dans une vague d'antiglobalisation qui menace de déchirer les marchés émergents. Nous sommes témoins de l'ère de la grave irresponsabilité financière, et ce sera une contagion mondiale. En Italie, un nouveau gouvernement de coalition d'extrême droite a conquis le cœur et l'esprit d'une population fatiguée de vivre sous des mesures d'austérité et lasse de l'Union européenne. Ce gouvernement, très endetté, s'est lancé dans un conte de fées fiscal de promesses qui pourraient infecter le reste de l'Union européenne. Le seul point positif, c'est que le populisme, c'est précisément d'être populaire. Les réductions d'impôt des entreprises de Trump, les dons rêvés de l'Italie à la classe ouvrière, les vagues promesses du Brésil qui feront le bonheur de tous... Ils ne tiendront pas nécessairement toutes leurs promesses, alors d'un point de vue fiscal, les investisseurs espèrent que nous envisagerons surtout des mesures de sauvetage qui donneront l'impression qu'il s'agit d'un combat entre les gens, entre les gens et pour les gens. Pour l'Italie, par exemple, il s'agit de tenir tête à Bruxelles, et le nouveau gouvernement italien a marqué des points significatifs à la fin de 2018 lorsqu'il a poussé de manière belligérante un budget 2019 irréaliste à l'UE, qui l'a sommairement rejeté. Mais l'Italie n'est qu'un des lieux de cette histoire beaucoup plus importante. En octobre 2018, le candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro a remporté une victoire au Brésil. Et en juillet, un leader populiste a assumé la présidence au Mexique, avec la victoire d'Andrés Manuel Lopez Obrador. La Chine profite pleinement de l'agitation en Amérique latine, visant à devenir le courtier en puissance suprême ici, suivie par la Russie - tout cela dans la cour arrière des États-Unis. L'extrême-droite "Alternative pour l'Allemagne" gagne également en puissance d'heure en heure et n'est pas au Bundestag, défiant de fait Merkel. En 2017, nous avons vu des victoires parlementaires d'extrême droite en Autriche et aux Pays-Bas. La même année, nous avons vu un parti populiste remporter une victoire décisive en République tchèque. Ensuite, il y a la Hongrie, qui est très loin dans la voie de l'extrême droite, et la Pologne, qui est en train d'attraper la frénésie. Ces victoires enhardiront leurs frères d'extrême droite dans le reste de l'Europe occidentale, et la vague prendra de l'ampleur.
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  45. Le Japon dans la première guerre mondiale : https://encyclopedia.1914-1918-online.net/article/warfare_1914-1918_japan Il n'y a pas qu'en Europe où la première guerre mondiale plante le décor de la deuxième. Les Japonais saisissent les îles allemandes du Pacifique, autant de pierres dans le jardin américain : Déjà en 1907, la politique de défense impériale du Japon avait identifié les États-Unis comme l'adversaire le plus probable de la marine japonaise. En 1912, les planificateurs américains, pour leur part, avaient prévu une attaque japonaise contre les bases américaines aux Philippines, avec un engagement naval ultérieur dans le Pacifique[5] Dans un tel scénario, le contrôle des îles du Pacifique Sud le long de la route maritime entre les bases militaires américaines aux Philippines et Guam revêtait une grande importance stratégique, surtout après l'ouverture du canal de Panama, le 15 août 1914, lorsque les inquiétudes des Japonais au sujet de leur domination dans le Pacifique ont augmenté. Contrairement au siège de Qingdao, la campagne des îles du Pacifique Sud avait été courte, avec très peu de publicité et aucune victime. Plus important encore, et encore une fois en contraste frappant avec Qingdao, l'importance stratégique de l'occupation était énorme. Maintenant, une marine japonaise numériquement inférieure était en mesure d'intercepter et d'affaiblir la flotte américaine déjà en route vers les Philippines avant de s'engager dans une bataille finale décisive. À la fin de 1914, le deuxième escadron des mers du Sud a été converti en Force de défense provisoire des îles des mers du Sud. Avec la création d'une telle unité, la marine japonaise a non seulement affirmé le contrôle japonais de la région, mais elle a également renforcé sa proposition d'une nouvelle " avancée vers le sud " dans un avenir proche. Les Japonais s'illustrent dans le ciel français : Shigeno Kiyotake (1882-1924), un noble japonais et pianiste accompli, rejoint le corps d'aviation français en décembre 1914[9] Avec deux abattages confirmés et six non confirmés d'avions allemands, Shigeno rejoint la ligue exclusive des as du vol français et reçoit l'Ordre national de la Légion d'honneur, la décoration française la plus haute. Kobayashi Shukunosuke (1892-1918) a reçu son brevet de pilote, la licence de pilote française, en décembre 1916. Il mourut au combat lors de l'offensive du printemps 1918 et reçut la Croix de Guerre à titre posthume[10] Un certain nombre de pilotes volontaires japonais jouèrent également un rôle important dans le transfert de la stratégie aérienne et de la technologie aéronautique au Japon. Isobe Onokichi (1877-1957) est un autre pilote très décoré, cité pour " ses qualités militaires exemplaires dans l'escadron en démontrant son agressivité au combat "[11] Dès son retour au Japon, Isobe publie le livre Sora no tatakai (La guerre dans les airs), où il souligne l'importance nationale des forces aériennes et de la défense aérienne civile. Ishibashi Katsunami (1893-1923) a utilisé ses connaissances de la conception d'avions français pour construire des avions de course au Japon, tandis que Moro Goroku (1889-1964) s'est lancé dans une carrière distinguée comme ingénieur aéronautique chez Kawasaki. et sur la Méditerranée : Les croiseurs et destroyers japonais patrouillaient ainsi les principales routes maritimes reliant Alexandrie, Marseille, Tarente en Italie et Thessalonique, qui étaient vitales pour le transport des troupes et des fournitures. La marine japonaise a joué un rôle crucial dans l'une des missions de sauvetage les plus spectaculaires de la Première Guerre mondiale. Le 4 mai 1917, le navire de troupes Transylvania fut touché par une torpille allemande. Avec l'aide des destroyers Matsu et Sakaki, environ 3 000 des quelque 3 300 personnes à bord ont été sauvées.
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  46. Non, VT-4 est bien plus cher que le T-90MS si ce dernier est vraiment au prix que tu avances. Cela revient à plus plus de 4,6M€ (5,26M USD) par char pour la troisième tranche d'achat que la Thaïlande prévoit de passer. La deuxième tranche était même plus chère, à 58M USD pour 10 chars. Il faut arrêter des stéréotypes genre "matos chinois = prix bradé", ce n'est pas toujours vrai depuis un moment. Henri K. P.S. Pour la peine je vais écrire un truc vite fait pour demain sur cette troisième tranche...
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  47. https://nationalinterest.org/feature/thailand-takes-advantage-chinas-arms-market-32647 (4 octobre 2018) Les raisons qui ont poussé la Thaïlande à acheter des chars chinois : - les chars américains sont trop chers et la Thaïlande est sous sanctions américaines depuis le coup d'État de 2014, empêchant ce type d'achat. - les chars russes T90MS sont trop chers - les chars ukrainiens Oplot T n'ont pas pas donné satisfaction à cause de retards de livraisons - les chars chinois VT4 sont bon marché, et fournis avec de copieux transferts de technologie
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