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  1. https://www.spiegel.de/politik/deutschland/juergen-trittin-zur-nato-antwort-auf-gastbeitrag-von-heiko-maas-a-1296267.html (14 novembre 2019) "L'OTAN n'est plus que l'ombre d'elle-même" - une contribution de Jürgen Trittin, député, membre de la commission des affaires étrangères du Bundestag, ancien ministre vert de Gerhard Schröder, ancien président de groupe parlementaire vert, ancien Spitzenkandidat vert. L'OTAN, nous devons la vouloir, écrit le ministre des Affaires étrangères Heiko Maas dans son article de commentaire. La volonté remplace la réalité. C'est de l'idéalisme allemand primitif. Ne peut pas être, ce qui ne doit pas être. Mais le président français Emmanuel Macron n'a-t-il pas raison ? Quel genre d'alliance est-ce, dans laquelle le membre le plus fort économiquement, les Etats-Unis, classe les voitures du deuxième membre le plus fort, l'Allemagne, comme une menace pour sa "sécurité nationale" ? Où la Turquie, membre de l'OTAN, envahit une fois de plus un autre pays en violation du droit international - forçant les forces spéciales françaises membres de l'OTAN à battre en retraite ? Où la même Turquie organise des nettoyages ethniques et des réinstallations forcées à grande échelle - mais où le reste de l'alliance regarde ailleurs et souligne que l'OTAN est une alliance de valeurs ? On peut qualifier une telle alliance de mort cérébrale - mais ce n'est pas obligé. Mais il est naïf d'enterrer sa tête dans le sable devant cette réalité. Il est temps d'être honnête. Heiko Maas aspire à un Otan qui n'existe plus depuis longtemps. Dans sa 70e année d'existence, l'alliance n'est plus qu'une ombre d'elle-même. L'OTAN est en crise existentielle. La vérité est que l'OTAN ne peut plus sauvegarder les intérêts essentiels de sécurité de ses Etats membres en raison des intérêts divergents de ses membres. L'intervention de la Turquie en Syrie constitue une menace directe pour les intérêts de sécurité de l'Europe. Elle menace de détruire les succès remportés dans la lutte contre daeche. Comme en Syrie, l'OTAN ne changera pas la deuxième menace majeure pour la sécurité européenne en Libye. C'est précisément ici que l'Europe devra donc faire tout ce qui est en son pouvoir avec ses propres ressources pour mettre un terme à ce conflit. L'étape la plus importante consistera pour l'Italie et la France, membres de l'OTAN et de l'UE, à cesser de soutenir, de payer et d'équiper les parties en guerre qui s'y opposent. C'est précisément là qu'il faudra démontrer la capacité de l'Europe à faire face aux problèmes qui se posent à sa porte. Cela ne rend pas l'OTAN superflue, mais cela oblige à établir des priorités douloureuses. Parions-nous davantage sur l'Union européenne ou nous armons-nous aveuglément de deux pour cent dans l'alliance de l'OTAN ? Heiko Maas ne répond pas à ces questions. L'OTAN était et est toujours efficace pour décourager les menaces symétriques. Elle peut le faire parce qu'aujourd'hui, les membres européens de l'OTAN dépensent déjà à eux seuls environ trois fois plus d'argent en armements que la Russie. Et parce que - dans son propre intérêt - la puissance nucléaire américaine la soutient. Nous prenons au sérieux les préoccupations sécuritaires des membres de l'OTAN d'Europe orientale. Il s'agit notamment de la poursuite des mesures de réassurance telles que la police aérienne au-dessus des États baltes, la présence rotative de l'OTAN en Europe orientale et l'amélioration des temps de réaction. "Empêcher les Russes d'entrer", ça marche toujours comme " garder les Américains à l'intérieur". L'OTAN a été fondée à cette fin. Aujourd'hui, plus personne ne veut entendre parler de la troisième mission, celle de "garder les Allemands au tapis". Bien au contraire. Mais des différences stratégiques entre les membres de l'OTAN apparaissent également dans leurs relations avec la Russie. La résiliation du Traité FNI par Donald Trump pourrait être dans l'intérêt des Etats-Unis et de la Russie. Tous deux n'ont maintenant aucune restriction à imposer à la Chine. Mais ce n'est pas dans l'intérêt de l'Europe. Ces armes nucléaires menacent la sécurité de l'Europe. Quiconque refuse de penser au désarmement se condamne au "désarmement intellectuel", comme l'a bien analysé le professeur Bernd Greiner, tout récemment directeur du Center for Cold War Studies. La demande de désarmement n'est pas une rêverie de gauche, mais plutôt une realpolitik sévère. Où était l'initiative du ministre social-démocrate allemand des Affaires étrangères de réagir à la dénonciation par ses propres tentatives de désarmement ? Qu'aurait fait un Egon Bahr, un Willy Brandt dans une telle situation ? Il aurait fallu une initiative européenne de désarmement depuis longtemps. Par exemple, l'offre faite à la Russie d'abandonner les armes nucléaires tactiques à Büchel et la défense antimissile américaine en Europe de l'Est lorsque la Russie retirera ses missiles "Iskander" de Kaliningrad et ses missiles terrestres à moyenne portée d'Europe. Maas aurait dû non seulement vouloir que l'OTAN le fasse, mais il aurait aussi dû promouvoir de telles propositions au sein de l'OTAN. Cette question aurait également été controversée au sein de l'OTAN. Mais rien de tout cela n'est arrivé. La fin prévisible de l'Accord nucléaire iranien (JCPOA) montre à quel point les intérêts stratégiques de l'OTAN convergent encore peu. Une fois qu'un accord efficace a été conclu contre l'armement nucléaire de l'Iran, les Etats-Unis y ont unilatéralement mis fin sous Trump sans vote au sein de l'OTAN et l'ont détruit par une politique de sanctions unilatérales brutales. Nous sommes maintenant au bord d'une course aux armements nucléaires au Moyen-Orient. Il s'agit d'une menace directe pour la sécurité de l'Europe. S'il est maintenant beaucoup question de la souveraineté stratégique de l'Europe, cela aurait dû être prouvé lors du sauvetage du JCPOA. Mais toutes les promesses des ministres européens des affaires étrangères et des finances d'autoriser l'Iran à faire du commerce - y compris dans le secteur pétrolier - se sont révélées vaines. L'Europe n'est toujours pas en mesure d'apporter une aide humanitaire telle que la médecine contre le cancer à l'Iran. Il ne s'agirait pas d'une question militaire, mais d'une question dans laquelle l'Europe dispose de véritables atouts : l'économie et le commerce. Si l'OTAN ne couvre plus les intérêts essentiels de sécurité de l'Europe, si les membres de l'OTAN mettent même en danger la sécurité de l'Europe, alors l'Allemagne doit assumer davantage de responsabilités. Dans le monde et en Europe. Mais la politique ne doit pas être remplacée par l'armée, comme Annegret Kramp-Karrenbauer le souhaite. Nous avons besoin d'une stratégie pour une souveraineté européenne résiliente. Et cela signifie avant tout renforcer les atouts de l'Europe. Pour le plus grand marché intérieur du monde, il s'agit moins d'une question militaire que d'une question de politique économique et fiscale. Si nous voulons apporter une réponse à l'unilatéralisme des États-Unis, nous devons faire de l'euro la première monnaie mondiale. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons réellement jouer notre rôle au niveau international et ne plus nous trouver impuissants face aux sanctions unilatérales. Mais surtout, il faut surmonter la crise profonde entre l'Allemagne et la France. Mais pour cela, il faut plus que des normes européennes uniformes en matière d'exportation d'armements. Cela signifie qu'il ne faut plus placer les intérêts nationaux égoïstes de l'Allemagne au-dessus de ceux de l'Europe - comme dans le cas de la taxe numérique, par exemple. Et cela signifie renforcer les capacités d'intervention civilo-militaire de l'Europe dans les conflits asymétriques de son voisinage. Cela exige des équipements différents, des achats différents que le renforcement de la dissuasion conventionnelle. Cela signifierait plus de policiers que de chars, plus d'hélicoptères que de frégates. Ce serait l'opposé de la mort cérébrale, mais ce serait surtout surmonter la nostalgie de l'OTAN en faveur de la realpolitik. Il est temps d'être honnête.
    7 points
  2. https://www.eurotopics.net/fr/230646/crime-organise-en-sude-quel-lien-avec-l-immigration La Suède enregistre une flambée de violence entre bandes rivales : il ne se passe pas une semaine sans explosion de voiture ou sans échange de tirs en pleine rue. Le Premier ministre a récusé tout lien entre criminalité et immigration. Il en effet déclaré que si les Suédois vivaient dans les mêmes conditions et dans des quartiers aussi défavorisés, le problème serait le même. Des propos qui ont provoqué un tollé dans la presse nationale. Löfven n'a rien compris, Göteborgs-Posten, 19 novembre 2019 Le chef du gouvernement se trompe sur un point essentiel, souligne Göteborgs-Posten : «Une grande partie des différences sociales actuelles sont la conséquence directe du fait que depuis l'an 2000, la Suède a accepté davantage de personnes issues de pays pauvres que n'importe quel autre Etat occidental, rapporté à sa population totale. ... L'arrivée de personnes qui gagnent peu crée des inégalités sociales, qui à leur tour engendrent la criminalité. ... Il est donc tout naturel que dans ces zones défavorisées, une partie des jeunes prenne en grippe la société suédoise. ... Peut-être le Premier ministre est-il entouré de mauvais conseillers ; il est plus probable qu'il soit tout simplement incapable de comprendre la nature véritable des problèmes du pays.» Le chef du gouvernement devrait démissionner, Expressen, 19 novembre 2019 Expressen fait part de son indignation face aux déclarations du Premier ministre : «Löfven a omis d'expliquer comment on pourrait subitement se retrouver avec des milliers de Suédois traumatisés par la guerre qui n'ont été scolarisés que quelques années et dont les connaissances en suédois sont plus qu'approximatives. Si le chef du gouvernement ignore comment la Suède s'est retrouvée dans cette situation, s'il refuse d'assumer la responsabilité de ce scénario et qu'il n'a pas de feuille de route claire pour inverser la tendance, le téléspectateur est en droit de se demander, en entendant les propos de Löfven, s'il ne ferait pas mieux de céder sa place.»
    6 points
  3. Ce n'est pas l'hypothèse d'@Alexis. Ce qui très bien vu dans son scénario, c'est qu'il parle d'un "USA-exit" unilatéral. La question ne sera pas de savoir si c'est souhaitable, si on en a envie, mais ce serait une situation qui s'imposerait aux autres membres.Et qui découlerait d'un retour à la position historique d'isolationnisme des Etats-Unis, qui transpire dans la politique de Trump. On pourrait imaginer des variantes, comparable au vrai-faux départ de la France de l'Otan sous De Gaulle (les USA retirant leurs troupes du commandement unifié et cessant tout ou partie de leur financement de l'organisation, tout en honorant formellement l'alliance de l'Atlantique Nord) On se retrouverait dans ce cas avec une organisation OTAN orpheline, avec un très fort instinct de survie en tant qu'organisation et un besoin très fort des petits pays de l'Europe de sauver les meubles car l'OTAN c'est à la fois une assurance vie contre une invasion russe mais aussi un carcan qui garantit aux petits pays que les gros (genre France, Allemagne, GB) ne retrouverons pas leurs instincts militaires hégémoniques et "cavalier seul" anciens. Si un tel scénario devait se produire, je fais une prédiction : les USA seraient rapidement suivis par la Turquie et le Canada, laissant les Européens (UE et non-UE) face à leurs responsabilités avec le "machin". Et les USA feront alors essentiellement du bilatéral, avec une faible empreinte au sol, pour s'assurer des bases stratégiques et entretenir leur zone d'influence (comme dans le Golf actuellement, pas plus). Situation qui sera vu comme très frustrante par tous les pays européens, pour des raisons différentes (les français parce que l'on aura l'impression d'être encore sous influence étrangère, l'Allemagne parce qu'il faudra dépenser plus pour la défense, les pays de l'Est car la protection contre la grande méchante Russie sera moins crédible/efficiente...). Bien que déclenché par les US, leur retrait serait une crise importante pour l'Europe.
    4 points
  4. Genre, pour faire quoi ??? Un mur à la Trump ??
    4 points
  5. Pour Morawiecki président Macron est un adversaire politique, qui représente tout ce que les populistes polonais veulent critiquer. En outre, il s’agit d’une interview pour la télévision publique qui soutient le gouvernement. C'est donc un message adressé à propre électorat. La politique de défense du gouvernement de Donald Tusk était plus rationnelle. Le plus important était de maintenir la crédibilité de l'OTAN. C’etait, du point de vue de la Pologne, garantir la sécurité des pays baltes et un contingent en Afghanistan. Cependant, les missions de l'UE étaient également importantes (EUFOR Tchad 2008/2009). Au lieu de nouveaux projets, la Pologne a préféré la réforme des battlegroups européens existants. En 2013, Pologne souhaitait envoyer le Weimar Battlegroup au Mali, mais les restrictions allemandes en matière d'opérations de combat étaient si sévères donc l’idee été abandonné (bien que les Allemands aient seulement fourni la logistique). La coopération avec les Espagnols en Irak en 2004 était également problématique: chaque décision devait être consultée avec des politiciens, ce qui paralysait les actions du contingent pendant le soulèvement chiite. Le changement de Battlegroup en un outil d’intervention efficace plutôt que la nouvelle armée européenne. Il y avait aussi des idées plus radicales: “Le député européen Radoslaw Sikorski propose de créer une "légion européenne de volontaires". “Au lieu de compter sur les battlegroups combinés des soldats des États membres, il est nécessaire de créer une unité militaire européenne au sein de laquelle les citoyens des États membres et des pays associés à l'UE peuvent servir. Une brigade serait un bon début. Au départ, je l’appelle la légion européenne, qui pourrait bien être associée à une unité française (légion étrangère), qui pourrait nous entraîner cette légion. Mais il devrait être financé sur les fonds de l'UE et faire rapport au Conseil Européen. Il serait composé de volontaires, car alors - je pense - il y aurait une approbation politique à utiliser une tel unite.” https://wiadomosci.onet.pl/kraj/radoslaw-sikorski-stworzmy-europejski-legion-ochotnikow/evjyb37?fbclid=IwAR3aIdZUtBSVzk6ROJFfzlwZzIFTg76LJ3wnwQrZiagEKuQLcPRrwskchSQ Peut-être que les 30 dernières années seront suffisantes. La Pologne souhaitait entretenir de bonnes relations avec l'OTAN dès le début de son indépendance. Par exemple, l'évacuation des agents occidentaux d'Irak en 1990 (Opération Simoun). En fait, la décision d'essayer de devenir membre de l'OTAN est celle de 1991. C'est à ce moment-là que le putsch de Janjew a mis fin au changement démocratique en Russie. L'Occident a également senti la faiblesse stratégique de la Russie de Boris Eltsine et déclaré qu'il pourrait saisir cette opportunité. Mais jusqu'en 1993, les troupes russes étaient stationnées en Pologne, les efforts officiels ont donc commencé à partir de 1994. Dès le début pour les Européens de l'Est, l'OTAN était un pacte de protection contre l'impérialisme russe.
    4 points
  6. Reportage sur les Missions Militaires de Liaison, FR, GB, US https://www.youtube.com/watch?v=oP6Q3HrLfS8
    4 points
  7. On parle et on continuera sans doute à parler de l'avenir de l'OTAN. Au prochain sommet de décembre 2019 pour le 70ème anniversaire, après que le président français a choisi d'appeler les choses par leur nom avec la formule-choc de la "mort cérébrale" de l'OTAN et en répondant "Je ne sais pas" à la question de savoir si l'article 5 sur la défense de chaque membre par tous les autres fonctionne encore. Et plus tard, car quoi qu'il en soit le sujet ne disparaîtra pas entre évidente volonté américaine de considérer désormais les alliances extérieures comme des transactions financières où il faut payer pour recevoir une promesse de protection, et raisons très concrètes de douter qu'en cas de crise grave les Etats-Unis seraient vraiment prêts à venir au secours d'un pays agressé, même s'il était à jour de ses contributions financières. Mais qu'est-ce que les Européens pourraient, ou devraient faire ? Ou même, qu'est-ce qu'ils seront bien obligés de faire - si ou plus probablement quand les événements démontreront que Washington n'est plus disposé à continuer à jour le rôle de protecteur ? On peut faire des plans bien ordonnés, intellectuellement sans doute bien fouillés et fort savants, sur un plan général pour que les Européens construisent cette autonomie et cette indépendance stratégique qui, de De Gaulle à Macron et quelles que soient les différences voire les oppositions politiques - de la gauche à la droite, des pro-européens aux souverainistes - a toujours fait partie du "rêve de fonds" français pour l'Europe. Oui, mais ces plans ne sont guère réalistes. Car il y faudrait une volonté si ce n'est unanime, du moins bien partagée parmi nos voisins ou du moins les plus puissants d'entre eux. Or cette volonté n'existe pas. Ce n'est pas une question de bouteille à moitié pleine ou à moitié vide, il n'y a jamais qu'un petit peu de liquide au fond et pas davantage. Ceci pour une raison très simple, la protection ou plus exactement l'illusion de protection est une illusion débilitante, qui désapprend de faire confiance à soi-même - ou à ses voisins. Il nous a fallu pas moins d'une décennie d'efforts par un personnage de dimension historique - De Gaulle entre 1958 et 1968 - pour la désapprendre. Or un De Gaulle allemand, plus un britannique, et un italien etc. ne se trouvent pas sous le pas d'un cheval ! Comment l'idée d'une autonomie stratégique européenne s'imposera t elle donc ? Eh bien, même s'il n'est sans doute pas inutile que la France fasse des pieds et des mains pour la faire avancer - ce qui sera fait dans ce sens, même si c'est petit, sera toujours ça de pris - le plus probable est qu'elle sera imposée par les événements. D'où la proposition de discuter ce scénario Un beau jour de 2020, le compte Twitter @realDonaldTrump émet une série de gazouillis rappelant une longue liste de reproches envers les Européens et concluant qu'on va arrêter de protéger ces ingrats et ces profiteurs - "We're out!". Quelques heures plus tard, des fax arrivent dans chacune des chancelleries des pays de l'Alliance : les Etats-Unis activent l'article 13 et dénoncent le Traité de l'Atlantique Nord avec effet à un an. En 2021, l'OTAN se trouvera privé de son membre le plus puissant ===> Qu'est-ce que les Européens pourraient / devraient faire ? Qu'est-ce qu'ils feraient le plus probablement ? C'est bien évidemment le plus dur qu'on puisse imaginer. Les Etats-Unis pourraient aussi ne pas se retirer avant dix ans. Ou encore ils pourraient ne jamais se retirer, même après que leur promesse de protection ait perdu toute crédibilité. Mais ce cas-limite est intéressant. Il n'a rien d'irréaliste, rappelons que le président américain, après avoir utilisé la menace, a plusieurs fois discuté un retrait américain en 2018, même si ses généraux ont réussi cette fois-là à le convaincre de changer d'avis. Rappelons aussi que Donald Trump n'est pas un simple accident ni une parenthèse de l'Histoire, qu'il reste encore un an au pouvoir ou bien cinq, la tendance qu'il représente perdurera. Et puis, pour imaginer ce qu'il serait judicieux de faire "si on avait cinq, ou dix, ou vingt ans devant nous"... sans doute est-il utile de discuter ce qu'il faudrait faire si les Européens se faisaient surprendre en slip. Ce qui serait bien l'habit de la plupart de nos voisins si Washington se retirait en 2020 - pour ne pas dire qu'ils seraient pratiquement à poil.
    3 points
  8. Honnêtement ça ne changerait rien. Depuis la dissolution du pacte de Varsovie, l'otan est un format de standardisation plus qu'une réelle force militaire permanente, de par son organisation et ses textes fondateurs. C'est un vestige du passé qui ne sert pas à grand chose à part vassaliser les pays européens, et qui n'a rien fait depuis 30 ans à part couter une blinde. Je ne pense pas que les pays d'Europe centrale réarmeraient, protégés par d'autres qui n'ont pas cherché à rogner sur les dépenses militaires : quand on devient anti militariste, on le reste ; quand à ceux qui ont une armée valable, leur point de vue militaire et stratégique sera plus écouté. Certains pays de l'Est chercheront des traités bilatéraux avec les USA pour se protéger d'une menace plus ou moins imaginaire venant de l'Est ; quand aux autres ils se recentreront sur une Europe en tant que puissance, capable de se protéger seule et surtout de défendre ses intérêts stratégiques dans le monde. Cela s'appellera peut être toujours l'OTAN (avec les Canadiens j'espère), ou sinon dissolution/refondation (bye bye les Turcs). La seule différence serait que certains pays achèteraient du matériel européen vu qu'il n'y a plus de pizzo à payer. Je pense même que certaines dépenses deviendraient moins débiles, privilégiant du matériel pouvant remplir le contrat opérationnel, plutot que faire plaisir à l'industrie frontalières et de privilégier les pots de vin...
    3 points
  9. savoureux https://www.causeur.fr/macron-trump-otan-mort-cerebrale-168887
    3 points
  10. Le problème sur ce sujet avec la Turquie est exacerbé il me semble par la construction historique du pays. Car même après la chute du regime jeune turc, qui permettait de conspuer les pachas loosers à peu de frais, le kemalisme a renié des le debut la réalité historique des deportations et a bien mis sa pierre à l'edifice. Presque 100 ans après, difficile pour cette nation qui semble vouloir se délester des elements les plus "progressiste" du kemalisme de pouvoir revisiter son passé avec objectivité. Quand ensuite on voit la politique mercantile et lâche que L'UE et/ou ses pays membres a à l’égard de ce pays, on ne peut que s'attrister et ne pas être étonné des libertés que prend malheureusement Erdogan.
    3 points
  11. D'ailleurs, comme la chose a bien servi mais n'est plus utile : Julian Assange : la Suède abandonne les poursuites pour viol contre le fondateur de Wikileaks https://www.lci.fr/international/julian-assange-la-suede-abandonne-les-poursuites-pour-viol-contre-le-fondateur-de-wikileaks-2138130.html
    3 points
  12. DGA Hydrodynamics: inside the largest hydrodynamic test facility in Europe – Part 1 https://www.navalnews.com/naval-news/2019/11/dga-inside-largest-hydrodynamic-test-facility-in-europe-part-1/
    3 points
  13. Chose amusante l'élu concerné est Eric Swalwell, qui s'était fait remarquer pour avoir menacé d'utiliser des armes nucléaires contre les américains armés "pro 2A" qui refuseraient de donner leurs flingues en cas de confiscation. D'où une longue litanie de blagues potaches à base "d'armes chimiques" suite à sa magistrale flatulence.
    3 points
  14. L’audit de l’oea a été mené dans les règles de l’art, d’ailleurs c’est Morales qui le demande, étant sur que le secrétaire général de l’oea le couvrira , secrétaire général de l’oea qui refusera en avril 2019 d’accéder a la demande de Trump de condamner la nouvelle candidature de Morales (qui est anti constitutionnelle)et fera même un déplacement en Bolivie pour le soutenir en mai 2019. donc on ne peut pas dire que l’oea est à la solde des us et que son audit pointant les fraudes est bidon et partial.
    3 points
  15. Donc cette reconnaissance par la France te pose un souci? Mon arrière grand-père était aux Dardanelles, maître-nageur dans le civil, il a sauté à l'eau pour sauver des civils arméniens fuyant sur des coquilles de noix, que les turcs bombardaient au canon de marine... Il ne s'agit pas de "faire chier". La turquie est désormais une dictature islamiste mélange de daesh et d'arabie saoudite. Prendre des gants avec erdogan et ceux qui le soutiennent est une erreur historique pire qu'avoir cru que le moustachu allemand était "un gentleman". Graham n'a rien compris sur ce coup-là. Et surtout que les US sont OUT, doivent être OUT de turquie, comme le reste de l'occident, et que la politique de trump à l'égard de l'Europe, en soutenant un type qui utilise des "réfugiés" comme arme diplomatique, est une connerie sans nom.
    3 points
  16. https://www.meta-defense.fr/2019/11/20/le-standard-des-fregates-fdi-est-finalise-et-il-est-remarquable/
    2 points
  17. Comme quoi, il y a encore des Allemands qui croient au "triomphe de la volonté"...
    2 points
  18. C'est hallucinant comme le "politiquement correct" peut déconnecter quelqu'un de la réalité... Mais, au moins, il semble y avoir une prise de conscience. Reste à voir si les actes (qui seront nécessairement douloureux) suivront.
    2 points
  19. Plutôt 420 millions pour la team Dassault https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/les-emirats-arabes-unis-lancent-vraiment-la-modernisation-de-leurs-mirage-2000-9-833524.html C'est tout le problème entre financer des avions qui vont rapporter de l'argent et financer des avions de combats qui ne vont rien rapporter et qui vont juste servir d'assurance et qui probablement ne serviront jamais car les emiraties se sont peut être aperçu les premiers que l'Iran n'attaquera certainement jamais les pays du golfe Et qu'il était du coup inutile pour eux de se lancer dans la surenchère comme le fait le Qatar et tout le voisinage.
    2 points
  20. y a moyen de se venger, le PR va demander a poutine, quelques batteries de S400 et S500 qu'on installera à la frontière de la belgique, de l'italie et à calais.
    2 points
  21. Il est au courant qu'il n'y a pas que les américains et les russes qui ont des nukes en Europe? Dans le contexte de leur époque? Ils auraient fermé leurs gueules et répondu "ya ya meister america". Et c'est tout.
    2 points
  22. A lire absolument pour connaître tous les biais pro f-35 au Canada. Attention ça charogne sévère et c'est un peu orienté pro gripen. https://www.westernstandardonline.com/2019/11/ws-exclusive-defence-bureaucrats-are-inflating-the-fighter-replacement-program-requirements-and-it-could-cost-taxpayers-billions/
    2 points
  23. En ce qui me concerne je ne qualifierais pas la jungle de neutre. C'est juste qu'elle aime aucun des 2 camps ... et qu'elle vous le fait sentir.
    2 points
  24. C'est un sujet qui m'intéresse pas mal, le combat en jungle. Souvent il est dit que la jungle est neutre, mais je ne le pense pas. La jungle est avantageuse pour l'armée la moins technologiquement avancée. Je m'explique, le combat en jungle est un combat de peloton ou groupe de combat. L'aviation a un rôle secondaire (on ne voit pas l'ennemi), les blindés n'ont pas leur place. Un simple GPS ne fonctionne pas, il faut aller aux bords d`un fleuve pour que le signal soit capté. Donc l`armée qui a des F22, Armata et autres armements devra quand même aller au casse pipe avec la trentaine d`hommes. Les armées qui l'ont compris ont bien combattu en jungle, les autres ont eu plus de mal. Il faut d`ailleurs ré-apprendre les basiques. Des amis militaires, du sud du Brésil, partis en Amazonie expliquaient que même la marche se fait différemment. On t'apprend dès le départ qu'en zone proche de l'ennemi on doit s'éparpiller, un coup heureux de mortier ne doit pas tuer tout le monde... En amazonie, à l'inverse, tu marche a 30cm du gars d'en face. Toujours en file indienne. De nuit, tu marches ayant la main sur l'épaule du gars d'en face. Le premier a marcher a un fusil a pompe, si une patrouille ennemie est croisée un premier tir touchant plusieurs hommes décidera du combat. Le premier tir au fusil a pompe et la moitié du groupe de combat va a droite et l'autre a gauche. Tu tires dans le tas et tu de désengages ou tu vas voir ce qui reste de l'ennemi. J'ai raconté l'anecdote pour souligner les différences du combat. C'est un milieu très spécifique où, d'ailleurs, les français sont très bien reconnus.
    2 points
  25. Sisi c'est permi. Ce qui n'est pas permis par contre c'est de dépasser les seuils d'heures max travaillées ou min de repos hebdomadaire ou journalier. Les deux employeurs doivent en tenir compte simultanément.
    2 points
  26. L'A320 d'Airbus devient l'avion le plus vendu de l'histoire, devançant le Boeing 737, avec 15 193 commandes enregistrées contre 15 136 pour son concurrent.
    2 points
  27. La question pour moi est la nécessité de faire une loi sous la pression d'une communauté dans le cas arménien (seulement 3 pays l'ont fait par la loi je crois pour le moment). Je ne suis pas offusqué par ce qu'elle dénonce implicitement (la Turquie n'est pas mentionné dans le texte), mais je comprends pourquoi un nombre d'autres communautés pourraient tapper a la porte et y trouver sujet a injustice, car je pense qu'il y a un calcul électoraliste dans la selection de ces lois mémorielles. Faut il rappeler les interventions de Macron lors de sa campagne et sa promesse spécifique au commemoration du 24 avril ?
    2 points
  28. Côté abattoir... J'ai relu par hasard quelques articles sur le génocide des ''blancs'' après la victoire contre la France, cela donne froid dans le dos. https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_de_1804_en_Haïti Il est vrai que les troupes françaises - et les maladies - ont fait des dizaines de milliers de morts parmi la population...
    2 points
  29. De toute façon si tu veux tirer au canon avec un F-35 tu te fais descendre.
    2 points
  30. Airbus encore ... mais aussi SAAB : https://www.meta-defense.fr/2019/11/19/les-emirats-arabes-unis-commandent-3-avions-ravitailleurs-airbus-a330-mrtt-et-2-saab-globaleye/ Vers 6 MRTT et 5 GlobalEye !
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  31. Test de canon Activité Les trois variantes du F-35 sont équipées du canon GAU-22/A. Le canon F-35A est interne ; le F-35B et le F-35C utilisent chacun une nacelle externe. Les différences dans le montage du carénage extérieur de la ligne de coffrage rendent les nacelles uniques à une variante spécifique (c'est-à-dire qu'une nacelle F-35B ne peut être montée sur un avion F-35C). Jusqu'en juillet 2018, 19 missions de mitraillage air-sol avaient été effectuées pour évaluer la précision des canons du F-35A. Dix-huit missions ont été réalisées avec l'AF-31 et une avec l'AF-80. Plus de 3 400 munitions ont été tirées à l'aide de projectiles, dont PGU-23, PGU-47, et PGU-48. Jusqu'en juillet 2018, 13 missions de mitraillage air-sol avaient été effectuées à l'aide de la nacelle missionnée ; une sur BF-15, une sur BF-16, six sur BF-17, et cinq sur CF-08. Dans l'ensemble, 2 695 munitions ont été tirées à l'aide des PGU-23 et PGU-32, y compris certaines pour évaluer la conformité de la précision. Des pilotes d'essai opérationnels ont effectué des essais de tir réel du canon contre des cibles aéroportées, y compris des drones et des bannières remorquées, tout au long de la CY18. Ces tirs étaient souvent associés à d'autres manifestations de démonstration d'armes, telles que des manifestations d'emploi de missiles air-air. Évaluation D'après les essais du F-35A jusqu'en septembre 2018, le DOT&E considère actuellement que la précision du canon installé dans le F-35A est inacceptable. La précision du canon F-35A pendant le SDD n'était pas conforme aux spécifications du contrat. Bien que des corrections logicielles aient été apportées au logiciel des systèmes de mission du F-35 pour améliorer la stabilité des pointages des canons, aucune correction logicielle ou matérielle n'a encore été mise en œuvre pour corriger les erreurs de précision des armes à feu. Les enquêtes sur les fixations des canons du F-35A ont révélé des désalignements qui entraînent des erreurs d'alignement du canon. Par conséquent, l'alignement réel de chaque canon F-35A n'étant pas connu, le programme envisage des options pour le ré-alignement et la correction de l'alignement des canons. Pendant les essais air-air, les pilotes d'essai opérationnels du F-35A ont reçu des alertes intermittentes dans le poste de pilotage lors de tentatives d'attaques au canon. Ces alertes ont été déclenchées par deux aéronefs différents ; la cause profonde de ces alertes fait l'objet d'une enquête. Jusqu'à présent, la précision air-sol du F-35B et du F-35C obtenus à l'aide de la nacelle ont été conformes aux spécifications du contrat. Ils ne montrent pas les erreurs de précision du canon interne du F-35A.
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  32. Qui plus est, c'est une position qui t'expose largement à l'appétit commercial du fournisseur, lequel pourrait bien en profiter pour te glisser, en douce, une nouvelle commande de F-35 par là où tu te montres si disposé à l'accueillir.
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  33. Après ATAC au tour de Draken. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/19/un-mirage-f1-de-draken-international-a-realise-un-premier-vo-20654.html
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  34. On peut évidemment s'étonner de la fin de la liste. Sur opex360, l'hypothèse d'une confusion entre le SAMP-T et le M51 est évoquée, ce qui remettrait de la cohérence dans la liste. Ensuite, pour la question des moyens financiers, on aurait pu aussi l'évoquer pour l'Egypte avant que les Saoudiens remplissent la tirelire et que de grandes quantités de gaz soient découvertes dans la ZEE Egyptienne. Pour l'Ethiopie, avant de se moquer de ses faibles moyens apparents, il faudrait avant tout considérer sa position et son potentiel sur l'échiquier africain. Il ne s'agit pas uniquement de vendre des armes, il s'agit d'une patiente construction pour consolider un ensemble cohérent d'influences et de positions stratégiques.
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  35. Assange sera considéré comme un martyr dans l'Histoire ... les US lui font payer la déloyauté à la cause de l'Empire par vassal interposé.. et aussi et surtout pour l'exemple ! "Vous voyez ce qu'il arrive à ceux qui ne savent pas tenir leur langue !"
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  36. Certainement pareil pour ses 3 frères d’armes
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  37. Je pense qu'on peut changer le titre du fil "F35 confirmé au Canada"
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  38. 36 hélicoptères AH-64E pour l'aviation royale marocaine.
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  39. "La jungle t'accepte ou pas" (souvenir de Guyane, un certain adjudant instructeur de la légion d'origine portugaise...)
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  40. Meuh non. Rafale F3R devient block 3R et hop
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  41. Sur Haïti, j'ai apprécié 1) Cette vidéo sur le créole haïtien, la langue créole la plus parlée au monde avec 12 millions de locuteurs. Qui n'est pas du français certes puisque c'est un créole, mais bon la plupart des mots en sont dérivés. Et la grammaire est... intéressante C'est fait par un Américain donc en anglais, mais beaucoup de choses sont écrites en plus d'être dites à voix haute donc pourvu que vous lisiez un peu d'anglais ça devrait être très compréhensible 2) Ce classique du War Nerd sur l'histoire d'Haïti... ou comment ce pays a été depuis ses commencements un endroit plus que particulier Homage to Haiti
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  42. Non ... ... sauf qu'on en voit plus sur les photos ... plus du tout.
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  43. oui tout à fait la version Mk2/N ils auront
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  44. mais non ! Rester Zen et faire du yoga en prenant la position dite "du F35" est la meilleur solution pour l'heureux acquéreur de la bête.
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  45. Aldebara est l'île ou a été tourné "Le monde du silence" par Cousteau. Cette île était le premier choix des USA pour installer leur base de l'Océan Indien. Aldebara est plus grande que Diego Garcia. Elle avait l'avantage d'être inhabitée. Mais il aurait fallu draguer profondément le lagon. Finalement, Diego Garcia fut préférée malgré le fait qu'elle était habitée. Mais le Lagon de Diego Garcia a un tirant d'eau de 26 mètres et l'île est plus centrale dans l'Océan Indien. La question des habitants a été réglée par une expulsion manu militari à la charge des Anglais. Ces habitants ont été parqués dans des camps à Maurice et en nombre plus faible à Seychelles. En échange, les Anglais ont reçu des missiles "Polaris" pour leurs SNLE a prix d'amis. Pour revenir à Aldebara, elle est maintenant classée réserve naturelle. Il me semble que 23 habitants y résident, ils constituent le personnel d'infrastructures touristiques "spécialisées". Un peu au Sud de Aldebara se trouve une petite île du nom de "Assuption". C'est une île "désertique". L'Inde a demandé au gouvernement des Seychelles la permission d'y installer une base militaire. Bien entendu, l'Inde est soupçonnée de viser en réalité l'île d'Aldebara. Les "Glorieuses", îles françaises sont assez proches de "Assuption". La création de base(s) dans l'Océan Indien concerne en premier lieu la France. Et les Indiens obtiendront satisfaction dans le cadre d'accords stratégiques Franco-Indien. Un avion patrouilleur maritime "Poseidon" indien sera basé à la Réunion a partir de 2020. L'Inde se fourni en France pour des sous marins et des Rafale....
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  46. C'est sur que le principe de la sous-traitance à tous crins et focalisation sur "coeur de métier" aboutit à une caste de donneurs d'ordres dont la seule compétence est de tempêter au téléphone en menaçant de ne pas payer. Pour les manipulateurs, c'est du pain béni: on se décharge de la responsabilité, on brasse du vent et on cache son incompétence tout en gagnant du fric. Pendant ce temps, les opérationnels n'ont que le mépris des supérieurs et doivent trouver des solutions de brics et de brocs.
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  47. Ici et dans les autres commentaires, vous cherchez un peu la petite bête de celui qui a la plus grosse. Faire passer ce Jaguar, comme un véhicule juste bon pour l'Afrique ou l'Afghanistan et qu'en dehors il sera problématique, c'est tout de même un peu étrange. On dirait que vous imaginez l'ennemi bien plus armé qu'il ne l'est, on dirait qu'en dehors des quelques rebelles en Afrique, on se retrouverait avec des blindés à gros calibre, y compris dans la cavalerie. Pourtant ce n'est pas le cas, des véhicules de cavalerie en dehors des chars, vous n'en trouverez pas beaucoup avec du 105 ou autres. Les 10RC et ERC90, faut le dire, c'était vraiment un truc bien spécifique à la France, vous ne trouvez pas cela ailleurs ou alors vous allez les compter sur les doigts d'une main et après encore vous compterez le nombre réel d'engins en service dans le monde. Nos "chars sur roues" comme véhicule d'éclairage et de combats, étaient presque uniques et faire croire qu'ils étaient adaptés à une menace de même calibre dans les véhicules équivalent d'en face est une erreur, car aucun blindés russes, américains ou je ne sais quoi ont ce genre de gros calibre en dehors des chars. Voyons ce que nous avons et risquons vraiment d'avoir en face et non pas d'aller chercher des véhicules que personnes ou presque ne disposent et en nombre. Les "destructeurs" de chars russes sont tous avec des missiles. Pour les russes, la majorité de leurs véhicules c'est du 14.5 ou du 30mm et leurs "nouveaux" engins qu'ils doivent recevoir en VCI et autres, restent toujours dans cette gamme là. Ce qu'un Jaguar risque avant tout de rencontrer, même face à une armée classique, il n'y a pas grand chose que le canon de 40mm ne traversera pas. Mais il ne faut pas non plus juste regarder le calibre en pensant que le plus gros gagnera contre l'autre, ce qui fait l'avantage c'est la réactivité des armes et de l'équipage, c'est de voir sans être vu, de tirer en premier et d'être le premier à toucher l'autre. Quand vous regarder nombre des véhicules qui sont en dotation dans les armées du monde, je ne crois pas une seule seconde que le Jaguar serait en retard, de même qu'il est faut de croire que la majorité des chars en face seraient de dernière génération, avec des protections réactives et autres. Comme dit plus haut, le combat moderne, ce n'est pas world of tank ou deux véhicules se surprendraient au même moment, qu'ils feraient feu au même moment et que le canon le plus gros gagne si l'autre en face n'a pas assez de blindage. Après si on devrait intervenir dans un pays ou la menace blindé (chars) adverse et sérieuse et importante, les Leclerc seront là, tout comme il faut savoir qu'avant un tel engagement au sol, on se sera assuré d'avoir une supériorité aérienne importante, permettant de surveiller et d'appuyer au profit d'une force terrestre.C'est pour cela que l'aviation est à ce point stratégique et qu'on préférera tourner dans le ciel pendant 6 mois que de débarquer au sol tête baissée. Après sauf à s'imaginer des guerres impossibles pour nous, français (contre la Russie, la Chine, la Corée du Nord etc.) non, le Jaguar n'est pas un "problème" pour intervenir en dehors de l'Afrique, c'est juste que vous imaginez des scénarios défavorables par ce que pour vous, le modèle du 10RC et de son 105mm s'inscrit toujours dans l'idée de l'affrontement contre les chars de l'armée rouge qui descendraient par milliers. Le MMP suffit largement dans la menace anti-char actuelle et le 40mm répond largement mieux qu'un 105mm, dans l'ensemble de nos opérations, en Afrique ou contre une armée plus conventionnelle. Il faut de la réactivité, de la précision, de la communication et du renseignement, c'est ça aujourd'hui qui fait qu'on surpasse l'ennemi.
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