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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 28/03/2020 dans toutes les zones

  1. Rogue, je suis entièrement d'accord avec tes propos en terme de débouchés. N'y voit pas de contradiction, maintenant j'aimerai apporter m'a vison d'un domaine que je connais bien. Je rebondis simplement. (rien de personnel) Pour la partie agricole et surtout viticole dans laquelle j'officie régulièrement, ce sont essentiellement des pauvres hères, marginaux, punk à chiens, non qualifiés, polonais à la solde de placeurs situés hors de France sous contrat écœurants qui y travaillent. Je les aimes ces gars, attachants, humains, pas vicieux pour un sous et travailleurs à souhait. Tout le problème, cette année, c'est que les frontières sont fermées donc, pas assez de main d'œuvre nécessaire, sinon comme chaque année, la farce continuerai sous l'égide des intermédiaires et de la grande distribution qui jouent les bons samaritains en parlant circuits courts et jouant la carte "petits paysans locale". Les patrons, agriculteurs, récoltants et cooperatives dans la région où j'officie annuellement sont rudes mais humains. Ils sont parmi les exceptions en France... Le côté champêtre faut oublier. Tout le monde, sauf les cadres, travail, sous un statut de saisonnier. L'accident du travail est pris en charge mais si t'es blessé, tu dégages et pas d'arrêt puisque tu ne rempiles pas -contrats journaliers-. Ce sont des campagnes annuelles. En tant que privilégié, je suis préservé de certaines conditions. Comme tout le monde dans ces périodes, je bosse 7/7 jusqu'à 14h00 jr, plus, suivant les aléas de production [env 253h/mois cette année]. C'est arrassant, mais passionnant dans mon cas -vignification-, on garde les plus costauds. La MSA, régime de tutelle, contrôle mais ne voit rien, tant que le contrat est formel... Personne ne réclame ses jours de congés hebdomadaires, le but est de travailler, passer rapidement en heures sup, dimanches et jours fériés valorisés. Le surplus du légal est payé en primes inventées en tout genre et donc non cotisées. (droit au chômage, retraites) Se faire écraser un membre, ingérer du biosanitaire, tomber dans une cuve pleine de C02, c'est définitif et ça arrive tous les ans dans le coin. Stainbeck et les raisins de la colère, on en est parfois pas loin. J'ai souvent envie de "dévisser" la tête des gens de la compta qui se plaignent de n'avoir pas reçu leur fauteuil à roulette adapté ou ce fameux clavier ergonomique... "sauvons l'agriculture française" balancé depuis les maroquins parisiens nous renvoit aux conditions du personnels soignant. Qui assumera la besogne?Toujours les mêmes, ceux en fin de droits, les exclus qui sentent la patate venir au vu du contexte éco qui se dessine. Dernièrement, sur un chantier du BTP où on intervenait ponctuellement (une autre casquette) un mec de "vinciBouïgeffagee ou consort, est tombé de nul part et passait parmi ses 300 travailleurs détachés pour sensibiliser en français aux gestes barrières ! Alors que des toilettes étaient immondes. Du savon et des robinets fonctionnels, cela eut été plus judicieux-. Une bombe à retardement dans le contexte covid ! Heureusement et sage décision, Le chantier a été fermé le soir (vendredi). Bonne appréciation du timing, il faut le reconnaître de la part de ce groupe. Franchement, quand je vois toutes les petites mains qui font tourner la France en ce moment quand je vois les cadres laissés en télétravail approximatif, payés à 100% -pas chômage technique à 83% pour eux- et qui laissent sur ordres et souvent à contre-cœur, leurs propres équipes de l'industrie alimentaires, du BTP ou du transport au front, je reste pour le moins perplexe sur le discours vendu.
    17 points
  2. Bon alors on va re-situer (c'est pas vers toi que je m'enerve, hein, c'est pas personnel, c'est contre ce c*** de Raoult et les relais médiatiques qu'il utilise) D'abord ils sont très forts à l'IHU, enchainer 2 études cliniques avec autorisation du comité d'éthique à 15j d'intervalle, c'est fort Ce qui est encore plus fort, c'est à peine l'étude finie, les résultats sont publiés, trèèèèès fort Maintenant pour répondre à ta remarque - Si l'objectif est la négativation de la présence virale dans les échantillons biologiques nasopharyngés, oui ca a l'air de marcher. Ca peut avoir aussi son intérêt médical pour casser l'épidemie Attention, le bias c'est que je ne les ais pas vu dans l'article faire plusieurs tests au même temps sur les mêmes patients, or on sait que le test RT-PCR est notoirement peu sensible (14 à 30% de faux négatifs) Ils ont essayé de parer cet élément en faisant de la culture virale au hasard sur une poignée de patient. Perso je sui moyen convaincu, quitte a être inattaquable, je l'aurait fait faire sur tous les patients négatifs mais passons Après est ce que la combinaiso HCQ +Azithro guérit rapidement et facilement l'infection à CoV2 c'est aller très vite en besogne Pas de groupe témoin interne Majorité de patients dans un état mineur (oui c'est marqué hospitalisés ...... à lire entre les lignes, pour les besoins de l'étude, pas pour infection grave) Et le pourcentage de guérison ainsi que l'évolution est le même pour que la population générale. On gagne (peut être) 2 jours si on considère la négativation virale comme une guérison (J+6 vs une médiane à J+8.5/9). Je ne vois nul par d"indicateur que sa combinaison évite pour les cas qui doivent y passer, un passage en réa (c'est d'ailleurs le cas dans son étude) Au mieux son traitement pourrait être utile pour abaisser la charge virale des patients peu malades (soit 80% des cas) Ce qui suppose un controle de TOUT les cas bénins avec test de dépistage (à multiplier pour éviter les faux négatifs) une radio thoracique ou un scanner (pour évaluer les lésions avant et après traitement) un controle ophtalmique (préconisé dans l'usage de doses inférieures à l'HCQ) et un ECG ainsi qu'un suivi cardiologique sur la durée du traitement (préconisé dans des doses inférieures de CQ et HCQ) sans oublier le bilan biologique notamment kaliémie (taux de potassium dans le sang) entre autre Ce, pour tous les patients avec un syndrome fébrile Sur une épidémie avec un agent hautement contagieux qui a terme devrait toucher entre 40% et 80-90% des français (soit entre 25 et 60 millions de personnes) Mouais, on en parle de la faisabilité là, ou pas ?
    14 points
  3. Oui, cela me rappelle ma fille ainée quand j'ai rasé, pour un court moment, ma moustache : Me regardant longuement et ne comprenant pas le pourquoi du changement : "Papa, tu n'as pas la bonne tête..."
    13 points
  4. Quoi ? 50% de production en moins ?...............paaaaaaaaaaaaas de problèmes: ces trucs ont un envers et un endroit. Et voilà la capacité rétablit à 100% ! Merci qui ?..................Quoi, comment ça c'est dégluasse ? On est guerre je vous le rappel !
    10 points
  5. Je préciserai quand même que ne pas réanimer n'est pas achever. Achever induit de faire une action pour tuer la personne. Ne pas réanimer c'est laisser faire la nature. On pourrait croire que ce n'est que de la sémantique, mais c'est plus profond que ça.
    10 points
  6. Je l’ai fait (me raser le crâne) et je confirme : -copine pas convaincue du tout de la sexitude du truc, -enfants peinés de ce qui est pour eux un signe de folie, et p’tit dernier même effrayé, -copains morts de rire mais veulent tout le tps apéro Whatsapp pour voir ma gueule, -mère qui me trouve le plus beau mais c’est...ma mère , donc ça compte pas. Par contre, vraiment nickel pour nettoyer cette nouvelle surface à la javel [autre avantage, j’ai acquis le statut d’icône gay: monsieur propre toussa...]
    9 points
  7. je suis toujours content de voir "mes sièges" dans le VBCI
    8 points
  8. Sur les hôpitaux et pourquoi certains problèmes de lits apparaissent plus dans les hôpitaux récents que les anciens. Un hôpital ça finit par mal vieillir et le plus souvent on en construit un tout nouveau pour remplacer l'ancien. Sauf que ces dernière années (ou même décennies), on adapte le nombre de lits du nouvel hôpital en fonction du personnel prévu dans le budget... Sans prévoir (ou alors très peu) de réserve de place pour ouvrir des nouveaux lits (c'est que des salles vides ça coûte de l'argent à la construction). Du coup en période de crise la ou les anciens peuvent rouvrir des ailes qui étaient fermés en cherchant du personnel de réserve et du matos qui traînerais, les nouveaux sont bloqué ,à leur capacité normale. Il va falloir sérieusement repenser ça mais je pense que ça ne sera pas fait car les gens ont la mémoire courte. Mais le problème des nouveau hôpitaux c'est qu'ils sont fait au rabais et c'est assez hallucinant, je vous fait juste quelques petite découvertes juste pour le nouvelle hôpital de Gonesse il y a quelques années: -Chambres 2 lits trop petite pour pouvoir sortir le lit roulant côté fenêtre sans d'abord sortir l'autre lit. -couloir trop étroit pour croiser deux lits. Ça veut dire qu'on ne peut pas laisser de lit dans le couloir comme en période de crise ou la place manque dans les chambres (sans parler des mouvements de lits). -La cantine à été placé à une extrémité de l'hôpital ce qui fait que les repas arrivent froid de l'autre côté et que le personnel ne peut pas l'utiliser car y aller et revenir prend l'intégralité de la pause. -Pas assez de place pour l'équipement médical dans de nombreuses zones. -Le meilleur, quelqu'un à eu l'idée génial d'utiliser des panneaux en verre transparent pour le cabines de déshabillage radiologie. corrigé la première semaine de la livraison évidement. Et encore j'en ai oublié plein mais les problèmes de places et de mouvement c'est catastrophique.
    8 points
  9. J'ai ouvert un dossier d'étude sur les chiffres chinois, et j'en suis à reconstituer ma propre base de données. Quant au calcul d'extrapolation utilisé par le compte : Ils disent que Wuhan a 8 crématoriums, chaque crématorium fait 6000 urnes soit 48000 urnes pour les 6 dernières semaines, et donc par extrapolation on obtient que les 2 premières semaines il y aurait 16000 urnes, soit un total de 64000 urnes. Ensuite on déduit de ces 64000, 8000 morts naturellement, plus 3000 de raison diverses, donc 64000 - 8000 - 3000 = 59000 urnes pour COVID Ensuite ils utilisent le chiffre de 82000 infectés en Chine et 50000 à Wuhan pour faire une règle de trois et obtiennent le chiffre de 97000 morts en Chine, et à partir de là ils re-extrapolent pour obtenir que la Chine a 1,21 millions infectés. Je ne fait que traduire, je ne commente pas. Henri K. P.S. Merci de ne pas me solliciter sur ce genre de tweet. Il y a des millions de tweet chaque jour au sujet du COVID, je ne peux pas tout couvrir à moi tout seul...
    7 points
  10. C'est peut-être aussi parce que des sondés qui n'avaient jamais réfléchi à la question ont trouvé séduisante la proposition présentée par un institut de sondage parmi une série de réponses possibles. Peut-être que si on n'avait jamais sondé ces sondés, ils n'auraient jamais d'eux même, spontanément, affirmé une chose pareille. Un institut de sondage a trouvé un moyen de travailler de de vendre du bruit médiatique. C'est ça l'info principale, pour moi.
    7 points
  11. C'est sûr quand y en a pas faut pas en porter ... quand y en a on peut le faire ... En direct de mon CHU préféré: les établissements sont régulièrement approvisionnés si je puis mettre ma goutte à l'édifice je dirais que plus que jamais il sera bon de savoir se retirer avec dignité, en souplesse... mais surtout avec retenue
    6 points
  12. Je partage cette infographie du Fig bien foutue, par départements : https://www.lefigaro.fr/fig-data/coronavirus-tableau-france/ Différences...
    6 points
  13. Non, mais c'est pas pareil. Tu parles là du générateur de secours de l'EHPAD.
    5 points
  14. Je viens de lire le texte de l'étude originale et.... c'est ENCORE une fois totalement inutilisable car il n'ont pas créé de groupe de comparaison propre. Si j'avais un groupe d'étudiants qui faisait ça deux fois je leur dirais "mais vous êtes cons les mecs ou vous le faites exprès". Sinon ils utilisent un outil de mesure DEBILE (je pèse mes mots). Le but est de diminuer le nombre de gens malades ou en ventilation ou morts sauf que son étude montre queà la fin 15% des gens ont besoin de ventilation et qu'on a un mort... ce qui n'est PAS meilleur que ce qu'"on obtient sans ce produit. Don,c je ne dis pas qu'il n'a pas d'effet mais qu'on ne perut pas utiliser ENCORE le résultat et qu'en final les gens meurent pareil (avec peut être une plus petite charge virale mais le mec mort s'en bat les couilles).
    5 points
  15. Les vrais chiffres du nombre de victimes en Chine commencent à sortir, via le compte effectué dans les crématorium : 59 000 morts à Wuhan ???????????????????????????
    5 points
  16. Ouais on va attendre de voir, le diable est souvent dans les details et l'usage mediatique me herisse a un point ? Je me demande aussi quel comité d'ethique a signé ou meme s'il y 'en a eu un.
    5 points
  17. Ok, donc après on part sur la notion d'acharnement thérapeutique aussi. Savoir laisser partir les gens, c'est aussi humain que de vouloir les retenir à tout prix.
    4 points
  18. Donc c'est un choix délibéré de personnes qui savent exactement ce qu'elles font ou pas. Ce qui a été fait est en contradiction absolue avec les recommandations qui existrent depuis toujours dans le domaine. C'est dans mon domaine considéré comme une faute grave. Dans le domaine médical c'"est un peu différent pour des raisons éthiques. Alors je comprends tout à fait qu'on ne puisse pas avoir un échantillon de contrôle... mais alors (bordel) qu'on ne parle pas de l'efficacité du traitement. On n'a rien de solide à quoi le comparer. Une première étude est foirée pour des raisons de méthode... ben ils en refoisent une deuxième. C'est comme si je te disais "mon médic soigne le rhume en 6 jours, c'est génial"... ben oui mais de base ils se soigne en 6 jours. Et?
    4 points
  19. https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/enquete-radio-france-le-nombre-de-cas-au-rassemblement-evangelique-de-mulhouse-largement-sous-estime-1585403779 Je vous invite tous à lire cet enquete. Très instructive. Tout comme l'Italie, nous avions très probablement un cluster "autonome" en pleine expension courant fevrier ... avec un décalage phénomènal par rapport aux consignes officielles, en absence de test. Les cas asymptomatique, ou a symptome si faibles qu'ils passent inapperçu dans le bruit de fond des rhumes et grippettes hivernales ... car bon, notre seule barrière avant, c'était de demander à quelqu'un qui a fièvre + toux "êtes-vous passé par Wuhan ?"; si le mec ne ressent rien et ne va pas voir son toubib, on ne se rend compte de rien tant que plusieurs sexagenaires du même secteur ne sont pas touchés et génèrent alors l'alerte statistique sanitaire.
    4 points
  20. Toujours pas de réquisitions ou de nationalisations. Ca pourrait avoir son utilité pourtant... https://www.marianne.net/economie/appels-nationaliser-l-usine-de-luxfer-nous-pourrions-securiser-l-approvisionnement-des
    4 points
  21. Résumé Nous avons besoin d'un traitement efficace pour guérir les patients atteints de COVID-19 et pour réduire la durée de transport du virus. qui est décédé, et un patient de 74 ans toujours en unité de soins intensifs. Une chute rapide de la charge virale nasopharyngée testée par RCPQ a été constatée, avec 83% de résultats négatifs au jour 7, et 93% au jour 8. Les cultures de virus provenant des échantillons respiratoires des patients étaient négatives chez 97,5 % des patients au jour 5. Cela a permis aux patients de sortir rapidement des services hautement contagieux avec une durée moyenne de séjour de cinq jours. Nous pensons que d'autres équipes devraient évaluer d'urgence cette stratégie thérapeutique rentable, à la fois pour éviter la propagation de la maladie et pour traiter les patients dès que possible avant que des complications respiratoires graves et irréversibles ne s'installent. Mots-clés COVID-19 ; SRAS-CoV-2 ; hydroxychloroquine ; aithromycine ; PCR ; culture Introduction Fin décembre 2019, une épidémie d'une maladie émergente (COVID-19) due à un nouveau coronavirus (appelé SRAS-CoV-2 dernier) a débuté à Wuhan, en Chine, et s'est rapidement propagée dans un nombre important de pays (1;2). L'épidémie a été déclarée pandémie par l'OMS le 12 mars 2020 (3). Selon une étude chinoise, 80 % des patients présentent des symptômes bénins et le taux de mortalité global est d'environ 2,3 %, bien que ce taux passe à 8,0 % chez les patients âgés de 70 à 79 ans et à 14,8 % chez ceux de 80 ans et plus (4). Cependant, il est très probable qu'il y ait un nombre important de porteurs asymptomatiques dans la population, et il est donc probable que le taux de mortalité a été surestimé. Pour prendre l'exemple de l'épidémie à bord du navire de croisière Diamond Princess, le taux de mortalité était de 1,4 % (5). La France est aujourd'hui confrontée à l'assaut de la COVID-19 avec plus de 25 000 cas, au 26 mars 2020 (5). Il y a donc un besoin critique et urgent d'un traitement efficace afin de guérir les patients symptomatiques mais aussi de diminuer la durée de portage du virus et ainsi limiter la transmission dans la communauté. Parmi les médicaments candidats pour le traitement de la COVID-19, le repositionnement d'anciens médicaments pour une utilisation comme traitement antiviral est une stratégie intéressante, car les connaissances sur le profil de sécurité, les effets secondaires, la posologie et les interactions médicamenteuses de ces médicaments sont déjà bien connues (6;7). Trois études in vitro ont démontré que le phosphate de chloroquine inhibe le SRAS-CoV-2 (8;9) et deux ont démontré que le sulfate d'hydroxychloroquine inhibe le SRAS-CoV-2 (8- 10). D'autres études ont souligné que la réorientation des médicaments peut permettre d'identifier des médicaments approuvés qui pourraient être utiles pour le traitement de cette maladie, notamment la chloroquine, l'hydroxychloroquine et l'azithromycine, ainsi que des antidiabétiques tels que la metformine, des inhibiteurs des récepteurs de l'angiotensine tels que les sartans, ou des statines telles que la simvastatine (11). En outre, la chloroquine a démontré son efficacité chez les patients chinois atteints de COVID-19 lors d'essais cliniques en réduisant la fièvre, en améliorant l'imagerie par tomodensitométrie et en retardant la progression de la maladie (12-14), ce qui a conduit les experts chinois à recommander un traitement à base de chloroquine (500 mg deux fois par jour pendant dix jours) comme traitement de première intention pour les cas légers, modérés et graves de COVID-19 (15). Dans un essai clinique préliminaire sur une petite cohorte de patients COVID-19, nous avons démontré que ceux traités à l'hydroxychloroquine (600 mg par jour, N=20 patients) présentaient une réduction significative du portage viral à J6-post inclusion, 70 % des patients étant testés négatifs pour le virus par PCR nasopharyngée, par rapport aux témoins non traités (N=16), 12,5 % seulement des patients étant testés négatifs par PCR à J6-post inclusion (16). En outre, sur les vingt patients qui ont été traités à l'hydroxychloroquine, six ont reçu de l'azithromycine pendant cinq jours (dans le but de prévenir la surinfection bactérienne) et tous (100%) ont été virologiquement guéris à J6-post inclusion, contre 57,1% des 14 patients restants (16). En revanche, une étude chinoise menée sur 30 patients COVID-19 n'a montré aucune différence significative entre les patients traités avec 400 mg par jour pendant cinq jours (N=15) et les témoins (N=15) concernant le transport pharyngé de l'ARN viral au jour 7, cependant, les patients ont reçu plusieurs traitements supplémentaires, y compris des antiviraux (17). Une récente enquête chinoise a révélé que la durée médiane de l'excrétion virale était de 20,0 jours (IQR 17,0-24,0) chez les survivants, mais que le SRAS-CoV-2 était détectable jusqu'au décès chez les non-survivants. La durée d'excrétion virale la plus courte observée chez les survivants était de huit jours, alors que la plus longue était de 37 jours (18). Par conséquent, un traitement permettant d'éliminer le transport du virus et de guérir cliniquement les patients atteints de COVID à un stade précoce contribuerait à limiter la transmission du virus. Dans ce rapport, nous décrivons nos résultats chez les patients traités par l'hydroxychloroquine en association avec l'azithromycine sur une période d'au moins trois jours, avec trois principaux critères d'évaluation : i) résultat clinique, ii) contagiosité évaluée par PCR et culture et iii) long séjour dans l'unité des maladies infectieuses (ID). Méthodes Conception de l'étude et participants L'étude a été menée à l'Institut hospitalier universitaire Méditerranée Infection à Marseille, en France. Les patients dont l'ARN du SRAS-CoV-2 a été documenté par PCR à partir d'un échantillon nasopharyngé ont été admis dans notre service des maladies infectieuses (ID). Il convient de noter que six patients inscrits à notre institut et décrits dans notre premier article, avec un suivi de six jours (N=6) (16), ont également été inclus dans la présente étude, avec un suivi plus long. Classification clinique et suivi clinique Lors de leur admission, les patients ont été regroupés en deux catégories : i) ceux qui souffrent d'une infection des voies respiratoires supérieures (IVRS) présentant une rhinite et/ou une pharyngite, et/ou une fièvre et une myalgie isolées de bas grade, et ii) les personnes souffrant d'infections des voies respiratoires inférieures (IVR) et présentant des symptômes de pneumonie ou de bronchite. Le délai entre l'apparition des symptômes et l'admission, et le délai entre l'apparition des symptômes et le traitement ont été documentés. Les facteurs de risque de COVID-19 grave, notamment l'âge avancé, le cancer, les maladies cardiovasculaires, l'hypertension et le diabète (4), ainsi que la bronchopneumopathie chronique obstructive, l'obésité et tout traitement immunosuppresseur ont été documentés. Le score national d'alerte précoce (NEWS) pour les patients COVID-19 a été recueilli à l'admission dans les services et lors du suivi. Le score NEWS a été calculé sur la base des paramètres suivants : âge, fréquence respiratoire, saturation en oxygène, température, tension artérielle systolique, pouls et niveau de conscience (19). Nous avons défini trois catégories de risque de détérioration clinique : un score faible (NEWS 0-4), un score moyen (NEWS 5-6) et un score élevé (NEWS≥7) pour les patients COVID. La nécessité d'une oxygénothérapie, le transfert à l'unité de soins intensifs (USI), le décès et la durée du séjour dans le service d'ID ont été documentés. Tomodensitométrie thoracique Les patients ont systématiquement subi une tomodensitométrie thoracique à faible dose (LDCT) non améliorée lors de leur admission ou peu après, en utilisant un seul appareil de tomodensitométrie (Revolution EVO - GE Healthcare, WI, USA). Toutes les images ont été analysées par des radiologues thoraciques expérimentés, puis classées comme compatibles ou non compatibles avec une pneumonie. Les images ont été considérées comme compatibles en présence d'opacités périphériques multifocales de verre au sol avec ou sans réticulations, ou en présence d'une consolidation alvéolaire ou d'un motif de pavage fou. Test PCR Des écouvillons nasopharyngés ont été prélevés quotidiennement jusqu'à la sortie de l'hôpital, à quelques exceptions près. Certains patients ayant obtenu leur congé ont également été échantillonnés lors du suivi dans notre service de consultations externes. L'ARN du SRAS-CoV-2 a été évalué par transcription inverse-PCR en temps réel à l'aide d'un système de sonde d'hydrolyse qui cible le gène codant pour la protéine d'enveloppe (E) (20), comme décrit précédemment (20;21). Les résultats négatifs pour la détection de l'ARN viral ont été définis comme ceux ayant une valeur de seuil de cycle (Ct) ≥35. Des cultures ont été tentées dans une sélection aléatoire de patients. Une aliquote de 500 µl du liquide prélevé sur l'écouvillon nasopharyngé a été passée à travers un filtre centrifuge de 0,22 µm de diamètre de pore (Merck millipore, Darmstadt, Allemagne), puis a été inoculée dans des puits sur des microplaques de culture de 96 puits, dont quatre contenaient des cellules Vero E6 (ATCC CRL-1586) dans un milieu de culture Minimum Essential Medium avec 4 % de sérum de veau fœtal et 1 % de glutamine. Après centrifugation à 4 000 g, les microplaques ont été incubées à 37°C. Les plaques ont été observées tous les jours pour mettre en évidence un effet cytopathogène. La détection présomptive du virus dans le surnageant a été effectuée à l'aide du MEB SU5000 (Hitachi) puis confirmée par RTPCR spécifique. Traitement COVID Les patients ne présentant aucune contre-indication (document complémentaire 1) se sont vu proposer une combinaison de 200 mg de sulfate d'hydroxychloroquine par voie orale, trois fois par jour pendant dix jours, associée à de l'azithromycine (500 mg sur le D1, puis 250 mg par jour pendant les quatre jours suivants). Pour les patients souffrant de pneumonie et NEWS score≥5, un antibiotique à large spectre (ceftriaxone) a été ajouté à l'hydroxychloroquine et à l'azithromycine. Douze électrocardiogrammes (ECG) à douze dérivations ont été effectués sur chaque patient avant le traitement et deux jours après le début du traitement. Tous les ECG ont été examinés par des cardiologues chevronnés. Le traitement n'a pas été commencé ou a été interrompu lorsque l'intervalle QTc (formule de Bazett) était > 500 ms et que le rapport risque-bénéfice était estimé entre 460 et 500 ms. Le traitement n'a pas été entamé lorsque l'ECG a montré des signes suggérant une channelopathie et le rapport risque/bénéfice a été discuté lorsqu'il a montré d'autres anomalies significatives (c'est-à-dire des ondes Q pathologiques, une hypertrophie ventriculaire gauche, un bloc de branche de faisceau gauche). En outre, tout médicament susceptible de prolonger l'intervalle QT a été arrêté pendant le traitement. Des traitements symptomatiques, y compris l'oxygène, ont été ajoutés en cas de besoin. Un ionogramme et une vérification des niveaux de potassium sérique, en particulier, étaient systématiquement effectués lors de l'admission. Au besoin, la chimie sanguine standard était vérifiée. Critères de sortie Les critères de sortie ont été modifiés au cours de l'étude. Au départ, les patients ayant deux échantillons nasopharyngés négatifs successifs résultant d'un test PCR (valeur CT ≥35) ont été libérés. A partir du 18 mars, les patients ayant un seul échantillon nasopharyngé avec une valeur CT PCR ≥34 ont été libérés à leur domicile ou transférés dans d'autres unités pour poursuivre leur traitement. En fin de compte, en raison d'un besoin crucial d'admettre de nouveaux patients non traités, les patients hospitalisés recevant déjà un traitement avec une valeur CT PCR de 50%. Déclaration éthique Le protocole a été approuvé par le comité d'éthique de l'Institut Hospitalier Universitaire Méditerranée Infection (N° : 2020-01). L'étude a été réalisée conformément aux bonnes pratiques cliniques recommandées par la Déclaration d'Helsinki et ses amendements. Résultats Démographie et statut du patient à l'admission (tableaux 1 et 2) Au total, 80 patients dont la COVID-19 a été confirmée ont été hospitalisés à l'Institut Hospitalier Universitaire d'Infection de Méditerranée (N=77) et dans une unité temporaire de COVID-19 (N=3) avec des dates d'entrée du 3 au 21 mars 2020. Tous les patients qui ont reçu un traitement à l'hydroxychloroquine et à l'azithromycine (16) pendant au moins trois jours et qui ont été suivis pendant au moins six jours ont été inclus dans cette analyse. L'âge médian des patients était de 52 ans (entre 18 et 88 ans) avec un sex-ratio H/F de 1,1. 57,5% de ces patients avaient au moins une maladie chronique connue comme un facteur de risque pour la forme grave de COVID-19, l'hypertension, le diabète et les maladies respiratoires chroniques étant les plus fréquentes. Le délai entre l'apparition des symptômes et l'hospitalisation était en moyenne de cinq jours, le délai le plus long étant de 17 jours. 53,8 % des patients présentaient des symptômes d'IVRS et 41,2 % des symptômes d'IVRS. Seuls 15 % des patients étaient fébriles. Quatre patients étaient des porteurs asymptomatiques. La majorité des patients avaient un score NEWS faible (92 %) et 53,8 % des patients présentaient une PCTL compatible avec une pneumonie. La valeur moyenne de la Ct PCR était de 23,4. Traitement combiné par hydroxychloroquine et azithromycine (tableaux 2 et 3) Le délai moyen entre l'apparition des symptômes et le début du traitement était de 4,9 jours et la plupart des patients ont été traités le jour de leur admission ou le jour suivant (93,7 %). Au total, 79/80 patients ont reçu un traitement quotidien pendant toute la durée de l'étude, qui a duré au maximum dix jours. Chez un patient, le traitement a dû être arrêté le quatrième jour car, bien qu'il ait été bien toléré, il y avait un risque potentiel d'interaction avec un autre médicament. Les effets indésirables ont été rares et mineurs. Évolution clinique (Tableau 3) La majorité (65/80, 81,3 %) des patients ont eu une issue favorable et ont quitté notre unité au moment de la rédaction du présent rapport avec un score NEWS faible (61/65, 93,8 %). Seuls 15% ont eu besoin d'une oxygénothérapie. Trois patients ont été transférés à l'unité de soins intensifs, dont deux ont vu leur état s'améliorer et ont ensuite été renvoyés au service d'identification. Un patient de 74 ans était encore aux soins intensifs au moment de la rédaction du présent article. Enfin, un patient de 86 ans qui n'a pas été transféré aux soins intensifs est décédé dans le service d'ID (tableau supplémentaire 1). Contagiosité évaluée par la valeur PCR Ct et la culture (Figures 1 et 2) Une chute rapide de la charge virale nasopharyngée testée par RCPQ a été constatée, avec 83 % de résultats négatifs au jour 7 et 93 % au jour 8. Le nombre de patients présumés contagieux (avec une valeur de Ct PCR de 34) a diminué de manière significative au fil du temps (R2 = 0,9). Les cultures de virus provenant des échantillons respiratoires des patients étaient négatives chez 97,5 % des patients au jour 5. Le nombre de patients contagieux (avec une culture positive) au début a diminué après trois jours de traitement (figure 2). Après cinq jours de traitement, seuls deux patients étaient contagieux. Au jour 8 après le traitement, seul un de ces deux patients était contagieux et a cessé de l'être au jour 9. La proportion de cultures négatives a significativement diminué au fil des heures (R 2 = 0,8). Durée du séjour dans le service d'ID Sur les 65 patients qui ont été libérés du service d'ID pendant la période d'étude, le temps moyen entre le début du traitement et la sortie était de 4,1 jours, avec une durée moyenne de séjour de 4,6 jours. Discussion COVID-19 pose deux défis majeurs aux médecins. Le premier est la prise en charge thérapeutique des patients. Dans ce contexte, il est nécessaire d'éviter une évolution négative de la pneumonie, qui survient généralement vers le dixième jour et peut entraîner un syndrome de détresse respiratoire aiguë, dont le pronostic, en particulier chez les personnes âgées, est toujours mauvais, quelle qu'en soit la cause. L'objectif thérapeutique principal est donc de traiter les personnes qui ont des infections modérées ou sévères à un stade suffisamment précoce pour éviter l'évolution vers une affection grave et irréversible. En administrant de l'hydroxychloroquine combinée à de l'azithromycine, nous avons pu observer une amélioration dans tous les cas, sauf chez un patient qui est arrivé avec une forme avancée, qui avait plus de 86 ans et chez qui l'évolution était irréversible. Pour tous les autres patients de cette cohorte de 80 personnes, la combinaison de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine a entraîné une amélioration clinique qui semblait significative par rapport à l'évolution naturelle chez les patients ayant une issue certaine, comme le décrit la littérature. Dans une cohorte de 191 patients chinois hospitalisés, dont 95% ont reçu des antibiotiques et 21% une association de lopinavir et de ritonavir, la durée médiane de la fièvre était de 12 jours et celle de la toux de 19 jours chez les survivants, avec un taux de létalité de 28% (18). L'évolution favorable de nos patients sous hydroxychloroquine et azithromycine a été associée à une diminution relativement rapide de la charge virale en ARN telle qu'évaluée par PCR, qui était encore plus rapide lorsqu'elle était évaluée par culture. Il est important de comparer ces données avec celles de la littérature qui montrent que la charge en ARN viral peut rester élevée pendant environ trois semaines chez la plupart des patients en l'absence de traitement spécifique (18;22), les cas extrêmes durant plus d'un mois. Une étude menée dans 76 COVID-19 chinois chez des patients a montré qu'une charge d'ARN viral élevée est associée à la gravité de la maladie (23). En outre, dans une étude menée sur un petit groupe de 16 patients chinois atteints de COVID-19, l'ARN viral a été positivement détecté chez 50 % d'entre eux, après résolution des symptômes pendant une durée médiane de 2,5 jours et un maximum de huit jours (24). La diminution rapide de la charge d'ARN viral est donc un élément qui suggère l'efficacité de ce traitement. En outre, à notre connaissance, la mesure de la culture virale pendant le traitement a également été évaluée pour la première fois. La chute de la positivité de la culture à partir du 48e jour est spectaculaire, bien que, dans un nombre relativement faible de cas, certaines personnes conservent une culture positive. Le deuxième défi est la propagation rapide de la maladie dans la population par l'intermédiaire d'individus contagieux. L'élimination du transport du virus dans le réservoir humain du virus a récemment été reconnue comme une priorité (25). À cette fin, la négativité rapide des cultures provenant d'échantillons respiratoires de patients sous traitement à l'hydroxychloroquine plus azithromycine montre l'efficacité de cette association. En outre, et parallèlement à cette étude, nous avons évalué in vitro l'association de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine sur des cellules infectées par le SRAS-CoV-2, et avons montré qu'il y avait une synergie considérable entre ces deux produits lorsqu'ils étaient utilisés à des doses qui imitent les concentrations susceptibles d'être obtenues chez l'homme (https://www.mediterranee-infection.com/pre-prints-ihu2/). Ainsi, en plus de son rôle thérapeutique direct, cette association peut jouer un rôle dans le contrôle de l'épidémie de la maladie en limitant la durée de l'excrétion du virus, qui peut durer plusieurs semaines en l'absence de traitement spécifique. Dans notre Institut, qui compte 75 chambres individuelles pour le traitement de patients hautement contagieux, nous avons actuellement un taux de rotation d'un tiers qui nous permet de recevoir un grand nombre de ces patients contagieux avec une sortie précoce. La chloroquine et l'hydroxychloroquine sont des médicaments extrêmement connus qui ont déjà été prescrits à des milliards de personnes. En raison de rapports anecdotiques de complications cardiaques liées à ces médicaments chez des patients présentant des affections sous-jacentes, il serait utile d'effectuer un ECG avant ou au tout début du traitement (26). Ce problème est résolu en hospitalisant les patients à risque présentant de multiples agents pathogènes dans des unités de soins continus avec une surveillance par ECG permettant la détection et le traitement précoces de ces effets secondaires cardiaques rares mais possibles. L'azithromycine est le médicament qui a été le plus largement prescrit contre les infections respiratoires et une étude récente (2010) a montré qu'un patient américain ambulatoire sur huit s'est vu prescrire de l'azithromycine (27). En effet, il y a probablement eu plus d'un milliard de prescriptions d'azithromycine dans le monde depuis sa découverte. La toxicité de chacun de ces deux médicaments ne pose donc pas de problème majeur. Leur éventuelle toxicité en combinaison a été suggérée dans quelques rapports anecdotiques mais, à notre connaissance, elle n'a jamais été démontrée. En conclusion, nous confirmons l'efficacité de l'hydroxychloroquine associée à l'azithromycine dans le traitement de COVID-19 et son efficacité potentielle dans l'altération précoce de la contagiosité. Compte tenu du besoin thérapeutique urgent de gérer cette maladie avec des médicaments efficaces et sûrs et du coût négligeable de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine, nous pensons que d'autres équipes devraient évaluer d'urgence cette stratégie thérapeutique à la fois pour éviter la propagation de la maladie et pour traiter les patients avant que des complications respiratoires irréversibles graves ne s'installent. Remerciements : Nous remercions Christine Zandotti, Laetitia Ninove, Céline Boschi, Véronique Filosa, Marion Bechet, Ahmed Yacine Belkhir, Sébastien Cortaredona, Patrick Peretti-Watel, Pierre Verger, Yolande Obadia, ainsi que l'ensemble du personnel clinique, technique et paramédical des unités d'hospitalisation et des laboratoires pour leur soutien dans ce contexte difficile. Soutien financier Cette étude a été soutenue par l'Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection, l'Agence Nationale de la Recherche dans le cadre du programme " Investissements d'avenir ", référence ANR-10-IAHU-03, la Région Provence Alpes Côte d'Azur et le financement européen FEDER PRIMI
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  22. Short On Pilots, Marines Debate Size Of F-35 Fleet A court de pilotes, les Marines débattent de la taille de la flotte de F-35 "Notre incapacité permanente à constituer et à maintenir un inventaire adéquat de pilotes de F-35 m'amène à conclure que nous devons être pragmatiques quant à notre capacité à soutenir le programme", déclare le général David Berger dans un nouveau plan de conception des forces sur dix ans. WASHINGTON : L'incapacité du corps des Marines à recruter suffisamment de pilotes a conduit le commandant à s'interroger sur la place du F-35 dans les plans futurs du corps déjà soumis à des contraintes budgétaires, un changement potentiellement énorme pour le service qui a été le premier à mettre en service l'avion d'attaque interarmées et qui s'est battu plus que tout autre service pour le construire et l'acheter. "Notre incapacité persistante à constituer et à maintenir un stock adéquat de pilotes de F-35 me conduit à conclure que nous devons être pragmatiques quant à notre capacité à soutenir le programme", déclare le général David Berger dans un nouveau plan de conception des forces sur dix ans. Il demande une évaluation externe de la place de l'avion au sein du service par rapport à ce qui lui est demandé dans la stratégie de défense nationale et dans le prochain concept de combat interarmées, un document que l'état-major interarmées devrait terminer dans le courant de l'année. M. Berger ne se contente pas de souligner le manque de pilotes, mais il note également que les coûts élevés de maintenance et de pilotage du F-35B sont des facteurs qu'il prend en compte "pour concilier la disparité croissante entre le nombre de plates-formes et le nombre d'équipages". Le général a été très clair : il ne s'attend pas à ce que ses budgets annuels augmentent dans un avenir proche, suggérant que le meilleur scénario est qu'ils restent inchangés alors qu'il lutte contre des flottes d'avions, d'hélicoptères et de véhicules vieillissants dont l'entretien devient de plus en plus coûteux. Le nouveau document indique également clairement que M. Berger en a assez des chars Abrams du service, qui étaient si efficaces dans la province d'Anbar en Irak, mais qui sont peu utiles sur les petites îles du Pacifique. Une série de wargames menés entre 2018 et 2019 a conduit le Corps à la conclusion que les chars sont "opérationnellement inadaptés pour nos défis les plus prioritaires à l'avenir", indique le document. Tout en s'interrogeant sur les armes emblématiques et éprouvées comme les chars Abrams, et sur les capacités massives que les F-35 peuvent apporter, "ils examinent la totalité de la force", a déclaré Dakota Wood, chercheur principal pour les programmes de défense à la Heritage Foundation. "Berger a été très audacieux en disant que nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir de petits lots de tout", il a donc entrepris de se pencher sur ce qui est le plus critique pour mener une guerre dans le Pacifique contre une armée chinoise moderne. La nouvelle conception de la force devrait être mise en place progressivement au cours de la prochaine décennie, mais les changements seront visibles dès le budget de l'exercice 2022, qui devrait être réduit en février prochain. Cela donne aux Marines des mois pour préparer leurs arguments en faveur d'une réimagination de la force, qui comprend l'achat de nouvelles capacités comme l'artillerie mobile à roquettes et les tirs à longue portée, tout en mettant au rebut les anciennes plateformes comme les escadrons d'hélicoptères lourds et moyens et l'artillerie remorquée. Le plan prévoit également la suppression des unités de maintien de l'ordre, des compagnies de liaison, de trois bataillons d'infanterie et des unités anti-aériennes. General Dynamics, qui fabrique les Abrams, et Lockheed Martin, qui produit les F-35, auront certainement des avis sur ces mouvements, tout comme les autres grands maîtres d'œuvre qui construisent les hélicoptères et les véhicules terrestres et les systèmes d'artillerie à jeter par-dessus bord et les législateurs qui ont des usines dans leurs États et districts. "La résistance au changement sera probablement plus forte pour les programmes qui existent déjà et qui ont des parties prenantes qui les soutiennent", a écrit l'analyste de RAND Jonathan Wong dans un court essai, mais le jury est en train de déterminer comment le Congrès et le secrétaire à la Défense Mark Esper vont finalement peser sur ces questions. Ce n'est pas seulement l'industrie qui voudra participer à ces discussions, mais aussi les décideurs politiques du Pentagone et les législateurs de la Colline. "Il y aura beaucoup de retours en arrière de la part de personnes qui ne sont pas au courant de ces questions actuelles et qui reviennent à leurs propres références d'il y a 10, 20, 30 ans", a déclaré M. Wood. "Les chars sont géniaux dans les environnements de guerre urbains, mais si vous n'avez pas pensé à l'environnement opérationnel que le corps des Marines rencontrera dans un avenir proche, ces idées pourraient être difficiles à comprendre". Berger semble être parfaitement conscient qu'il doit faire venir le reste de Washington avec lui : "Un certain degré de changement institutionnel est inévitable face à une modernisation de cette ampleur, et ce type de changement est difficile". La difficulté deviendra plus claire lorsque Berger et ses adjoints iront évangéliser pour leur vision de l'avenir.
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  23. +1 lors de mon stage au SAMU (ca date) j'ai souvenir d'un collegue interne qui avait eu le malheur de reanimer un patient de 85 ans sur le chemin de l'hopital...c'etait notre second stage d'interne, a tous les deux d'ailleurs, il etait fier de lui en arrivant a l'hosto... Malheur il s'est fait reprendre de vollée par le reanimateur de service, mais vraiment trainer plus bas que terre, mais qu'est ce que t'as foutu, t'es fier de toi? maintenant il va nous emboliser un lit, tu pouvais pas reflechir deux secondes etc etc (Apres je sais pas si c'est la meme dans tous les CHU de france, mais chez nous les rea etaient gratines. plutot bonne reputation au niveau technique, mais connards pretentieux et mysogynes au possible.Les femmes qui bossaient au samu en avaient peur, j'en ai vu pleurer rien qu'a l'idée du savon qu'elles riquaient de prendre en arrivant avec leur patient)
    4 points
  24. Un article comparatif sur les moyens des pays européens à faire face à la pandémie actuelle Notamment ce tableau pour les lits de soins intensifs https://www.politico.eu/article/charting-europes-capacity-to-deal-with-the-coronavirus-crisis
    4 points
  25. Les pâtes et le PQ ont moins de succès en Russie sous la menace du Covid-19. Par contre, https://www.lalibre.be/international/europe/coronavirus-les-russes-se-ruent-sur-les-battes-de-base-ball-et-les-deguisements-d-infirmieres-5e7dde7a7b50a6162bca7cc2
    4 points
  26. Indépendamment du marasme économique, nous aurons le plaisir de sortir de cette affaire sociopathes et hirsutes.
    4 points
  27. 2 choses. Primo la médecine est une science c'est évident. Par contre c'est une science qui s'appuie de manière ultra forte sur les statistiques. Secundo, savoir approximer les bonnes choses au bon moment est le DEVOIR numéro un de tout bon scientifique.
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  28. Correctif des HUS: Des contre-vérités allemandes sur les hôpitaux de Strasbourg Elle fait grand bruit et choque en Allemagne : telle que relatée par certains médias, une expertise de médecins de Tübingen alignerait les contre-vérités sur les Hôpitaux universitaires de Strasbourg. Où l’on se dit « atterré » par des informations inexactes et catastrophistes.... https://www.dna.fr/edition-strasbourg/2020/03/26/les-contre-verites-allemandes-sur-les-hopitaux-de-strasbourg
    3 points
  29. Vois les choses en positif, tu n'as quand même pas subi la même déconvenue que la dame, là :-) ...
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  30. La source de ce calcul est ce tweet DeepL propose la traduction suivante Wuhan 8 salons funéraires X6000 urnes = 48000 urnes 48.000 (6 dernières semaines) + 16.000 (2 premières semaines) = 64.000 cercueils 64.000-8.000 (décès normaux) + 3.000 (effraction, enterrement) = 59 000 décès dans les poumons de Wuhan wu 82.000 infections officielles en Chine et 50.000 à Wuhan Le ratio des deux, multiplié par 59 000 97 000 morts en Chine à cause d'un poumon armé 1,21 million d'infections réelles en Chine Le raisonnement du gazouilleur charles984681 repose sur deux hypothèses 1. Il y a eu 6 000 urnes funéraires livrées à une morgue de Wuhan la semaine passée 2. L'ensemble des 8 morgues de Wuhan ont connu une activité comparable La première hypothèse semble crédibilisée par l'article que tu as signalé. La seconde hypothèse... eh bien je n'en sais rien. Ne serait-il pas possible que certaines morgues aient cessé leur activité, par exemple pour cause de confinement pas encore tout à fait terminé ? A noter que l'agglomération de Wuhan compte 11 millions d'habitants. Le taux de mortalité est d'environ 0,8% en Chine, soit environ 88 000 décès par an pour cette agglomération. En deux mois, on pourrait donc s'attendre à environ 15 000 décès en temps normal, et un peu moins de 18 000 au total si les chiffres du gouvernement chinois sur le coronavirus à Wuhan sont sincères. Une morgue qui livre 6 000 urnes en peu de temps, c'est impressionnant, mais ça peut s'expliquer sans supposer de "grand mensonge officiel" pour peu que certaines des morgues restent fermées - par exemple, seules trois sont ouvertes - et que les urnes des personnes mortes pendant ces deux mois soient rendues aux familles sur une période assez courte - par exemple parce qu'elles viennent juste d'y être autorisées vu l'allègement du confinement. Jusqu'à plus ample informé, le scénario du "grand mensonge" me paraît plutôt fragile.
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  31. A vrai dire, là tout de suite, la critique de la Chine c est le cadet de mes soucis, on verra plus tard... Par contre, on s est beaucoup basé sur leurs données pour appréhender l épidémie chez nous. Et je parle pas que du gvt qui lui peut éventuellement avoir des infos via les services de renseignement. Beaucoup de chercheurs, d épidémiologistes, de médecins n ont pas cette ressource. Donc ça me semble stratégique au-delà des jugements de valeur sur la Chine.
    3 points
  32. Oui, ça hélas sur les EHPAD j en ai bien conscience... Mais si cette info est fiable, on parle d un rapport de 1 à 30... Très franchement, malgré tout ce que je peux penser de la Chine, c est tellement énorme que j ai du mal à y croire. Tu es la principale source d information du forum sur la Chine, tout le monde le reconnaîtra. Déjà tu lis le chinois contrairement à nous autres. Donc, si tu pouvais chercher s il te plaît. J imagine que tu as bien d autres occupations qu air défense... Mais je pense que nous sommes nombreux ici à espérer pouvoir te lire là-dessus.
    3 points
  33. Parmi ces 80 patients, on en comptait 5 de plus de 80 ans et 5 entre 70 et 80 ans... soit 87% de moins de 70 ans. Ouais enfin 87% c’est aussi la part de la population de moins de 70 ans en France. Didier Raoult ne prétend pas avoir trouver LE remède miracle au COVID-19, il met juste en évidence que l’association d’HCQ et d’azithromycine dès que la maladie est dépistée permet de traiter efficacement et RAPIDEMENT le patient. Ce qui va quand même permettre de désengorger un peu les hôpitaux et réduire le temps après lequel les personnes soignées sont encore contagieuses. Ce qui pose un réel problème car il ne me semble pas que les pays les plus touchés n’aient adoptés un système pour mettre les gens guéris et sortis de l’hôpital dans des hôtels/gymnases/etc pour ne pas qu’ils contaminent leurs proches. A voir l’efficacité de ce traitement sur des populations plus grandes, mais des pays qui ne sont pas dirigés par des gens particulièrement zinzins comme la Belgique ou la Corée du Sud l’utilisent aussi.
    3 points
  34. Ce qui m’inquiète pour cette bestiole c'est : "C’est un « cas isolé » qui s’est produit après un « contact rapproché » entre le chat et son maître".
    3 points
  35. Les néo-libéraux libertariens du Nord professionnels de l'immunité de groupe sont dans la merde (Suède, Pays Bas, UK). Catastrophe sanitaire en vue. Et aux US, Trump abandonne les gouverneurs à leur sort, les gouverneurs se retrouvent à passer des commandes et renchérir sur les prix auprès des mêmes fabricants de respirateurs... sans coordination de l'état fédéral.
    3 points
  36. Il y a bien de l'inflation avec les libéralités monétaires accordées par les principales BC . C'est juste que vous ne cherchez pas au bon endroit... Et le bon endroit ce sont les marchés financiers en tout genre: bourses de valeurs mobilière, dérivés en tout genre, créances négociables....ecetera. Si certains indices boursiers doubles tout les quelques années, ce n'est pas un accident et pas juste le résultat des performances des entreprises qui la composent. Et c'est bien une forme d'inflation. C'est juste que les canaux monétaires vont directement des BC aux marchés financiers, sans passer -ou peu- par la case économie réelle où elle- l'inflation- ne se voit finalement pas dans les circonstances présentes.
    3 points
  37. Je suis à deux bières par jour, j'ai décidé également de muscler le protocole en combinant un anti-viral; j'ai ouvert une bouteille de Coteaux d''Aix, pour le moment pas d'effets secondaires* *j'ai pris l'aval de Raoul en vidéo conférence qui m'a confirmé que le 2016 ne provoquait pas un raccourcissement du QT (hypercalcémie) il m'a également conseillé deux prises par jour de préférence vers 18h30 ... Les perspectives sont bonnes mais je surveille le stock (reconstitué ces derniers jours par une liaison pédestre chez Casino) sinon après j'ai du Pauillac Moi c'est exactement pareil mais à l'inverse j'ai laissé pousser à mort depuis l'année dernière ... tout le monde me trouve plus beau (surtout ma mère d'ailleurs mais c'est ma mère) ... mes filles me coiffent à l'occasion et désormais quand je "monte" à Sainté je vais chez "Vicenzo le coiffeur italien de ces dames" ... Je vous dis pas ! Sauf que là en confinement à Marseille Vincenzo et sa "coiffure coiffante" c'est whalou donc çà pousse ...
    3 points
  38. Un communiqué du syndicat national des psychiatres : Cher concitoyens, Étant donné que nous sommes inondés d'appels, nous vous informons que durant la période de quarantaine il est tout à fait normal de parler aux murs, plantes et autres pots ! Veuillez nous contacter uniquement si ils vous répondent.
    3 points
  39. J'ai un ami dont la femme est Australienne. Auparavant ils avaient aussi une immigration choisie car ils avaient constaté qu'ils avaient, par exemple, 5000 postes de médecin non pourvu en zone rurale. Les 5000 médecins sont "choisis," mais une fois sur le territoire, les margoulins veulent bosser en ville et pas à la campagne. Au final il manque toujours les médecins en zone rurale, et il y en a trop dans les villes... Au delà de cela, la formation de ces élus aura couté un bras à l'état d'origine sans qu'il n'y ait de retour sur investissement pour la nation... privant d'aillleurs ladite nation de l'avenir pour laquelle elle les a formés... A titre personnel je suis réticent à l'immigration qui ne soit pas pour aller vers un pays qu'on admire et dans lequel on veut s'assimiler (en gros je me sens, par exemple, Japonais en dedans : culture, histoire, tradition, cuisine,... j'y vais et je deviens Japonais. Sinon je commande à Sushi Express un bento qui sera dégusté à la fourchette devant un animé). En toute honnêteté, c'est pas le plus simple à détecter...
    3 points
  40. La menace de le faire n'est pas suffisante pour l'amener à te couper les tifs ? Laisse encore un peu pousser... :D
    3 points
  41. L’ancienne ministre de la santé a été violemment mise en cause en 2009, lors de la crise de la grippe H1N1, pour avoir commandé en masse des masques et des vaccins. Nous étions alors en pleine post-crise de la grippe A (H1N1). C’était il y a dix ans, autant dire un siècle. Premier signe de la pandémie repéré au Mexique au printemps 2009, premier décès connu en France le 30 juillet 2009. Dès le 4 juillet 2009, Roselyne Bachelot, soutenue par Nicolas Sarkozy et son premier ministre, François Fillon, passe commande de 94 millions de doses de vaccins, tandis que 195 millions d’euros sont prévus pour l’acquisition de masques, chirurgicaux et FFP2. Tant et si bien qu’à l’automne 2009, la France compte un stock de 1,7 milliard de masques. https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/26/roselyne-bachelot-la-rehabilitation_6034573_823448.html
    3 points
  42. Plus c'est petit plus çà marche !
    3 points
  43. @Lordtemplar @zx Air&Cosmos annonce que finalement Tokyo veut développer son futur chasseur tout seul et a envoyé boulé LM trop cher : https://air-cosmos.com/article/le-japon-dveloppera-seul-son-propre-chasseur-furtif-22840?
    3 points
  44. Oui restons confinés au sujet.
    3 points
  45. Ce que les Grecs et Frontex n'ont pas réussi, les troupes du Coronavirus-19 l'ont fait. Les migrants amassés à la frontière ont levé le camp et retournent sur le territoire turque. https://www.aa.com.tr/fr/turquie/a-la-frontière-grecque-les-réfugiés-décident-de-retourner-en-turquie/1781561
    2 points
  46. bonsoir un détail, concernant les étrangers, avec papiers, à Mayotte ; le plus grand nombre, 90% au moins, n'a pas le droit de quitter l'ile ; le titre de séjour n'est valable que sur Mayotte. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai imagé Mayotte comme un centre de rétention : certains peuvent librement s'y déplacer, d'autres doivent s'y cacher et survivre. Pour l'OFPRA, on est arrivé à la visio conf parce qu'on avait trop d'évaporation : les gens arrivaient à Paris et ne venaient jamais aux rendez vous, devenaient clandestins en métropole ou en Europe. Le taux de ceux qui obtiennent un document, qui sont reconnus comme refugiés est de l'ordre de 3 à 5%. C'est une question de lecture : en 1994, il y a une (seule) motion, non contraignante de l'ONU, une seule ; en faire une regle est un peu ... fort. Par contre, entre le vote de l'indépendance, avec 65% des gens qui voulaient rester français, la départementalisation, avec 92% de oui, la liberté des peuples à disposer d'eux memes montre son avis ; s'ils étaient si malheureux, ils auraient demandé l'indépendance.. non ? je partage ; je suis pour une immigration choisie plutot que subie. Je suis un sacré con ! lors de l'entretien pour avoir la nationalité fr, je demanderai une petite connaissance de l'histoire, de parler la langue, de l'écrire (eh oui, incapable de lire, comment le futur citoyen va se débrouiller), avoir un métier dont nous avons besoin, je lui demanderai aussi de se positionner, d'expliquer ce que sont pour lui les valeurs de Liberté, Égalité, Fraternité, de se positionner sur la Laïcité, sur les themes actuels comme la fin de vie, l'avortement, les droits de la femme, la PMA ou l'avortement, en précisant bien que les réponses trop éloignées de notre ligne de vie seront négatives dans son intérêt : il sera malheureux de vivre dans un pays qui le choque dans nos valeurs ou nos mœurs. Et bien, sur, il peut tout cocher et avoir tout de bon.... simplement, si, dans les faits, il se fait remarquer par, par exemple, un prosélytisme religieux outrancier, il sera déchu de sa nationalité et reprendra l'ancienne... je vais, maintenant, etre provocateur et essayer de vous inciter à vous projeter : dans 10-20 ans, nous aurons dépassé les 8 milliards d'habitants. La pauvreté, le chômage, la faim, le réchauffement climatique, la montée des eaux vont pousser une partie de la population africaine à migrer au nord, vers les richesses. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/11/les-africains-qui-migrent-viennent-de-moins-en-moins-en-france_5474740_3212.html quel comportement devons nous avoir pour tous ces gens qui vont frapper à la porte ? (je ramasse les copies dans une heure (rires))
    2 points
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