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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 15/09/2020 dans toutes les zones

  1. Je prends soudainement peur quant à la composition du fameux nuage de lait.
    12 points
  2. Le plus important dans tout ca, c'est que ca casse l'hégémonie du F-35 au niveau des protcoles de comunication OTAN
    9 points
  3. Taille de guêpe : Taille de bourdon:
    6 points
  4. Quand on veut rire, on va sur F-16.net : http://www.f-16.net/forum/viewtopic.php?f=36&t=57326 J'apprécie tout particulièrement ce monument : À savourer phrase par phrase en sirotant un petit Cognac.
    6 points
  5. T'es gentil mais les techs tournent déjà 8-21h Les machines n'ont pas une capacité de test infinie Et tout le monde arrive à court de réactifs (qui ne se trouvent pas sous le sabot d'un cheval) Encore une fois, il faut peut être essayer de comprendre qu'on joue sur une autre echelle et que c'est la loi des grands nombres 1 million de tests/semaine en France c'est un peu plus de 10 000 plaques 96puits / semaine soit un peu plus de 1430 plaques par jour avec des runs de réaction de 1 à 2 heures (sans compter la préparation/extraction qui bouffe aussi entre 30 minutes si elle est bien automatisée à plus d'une heure si elle est manuelle. Sans compter les étapes de décontamination entre les différents runs, les process d'enregistrement etc etc) A un moment donné, il y'a des limites physiques sur le volume a appliqué
    5 points
  6. Et c'est peut-être aussi le prix à payer pour tenter de ramener Erdogan à la raison et expliquer qu'on ne fait pas n'importe quoi autour du bassin méditerranéen. Bien que cela ne soit pas gagné d'avance. Au final, ce n'est peut-être pas si cher payé pour obtenir les résultats escomptés.
    5 points
  7. Euh... c'est n'importe quoi cet article. Déjà la modernisation de F3 à F3R qui coûte 25% du prix d'un appareil neuf alors qu'il n'y a presque pas de changement matériel... C'est le passage de F1 à F3 qui était proche des 25% du prix du neuf. Ensuite chaque vente export d'un Rafale neuf permet de financer la production d'un Rafale pour la France ? C'est magnifique... Le "il est selon probable" que les 4 occasions soient vendu 50% du prix du neuf veut juste dire qu'ils en savent rien et qu'il faut des chiffres pour leur article. Donc on continue à inventer des chiffres, "le prix des appareils ne représente que 60 à 70 % du montant de la transaction" et 35% servira a acheter des équipements de maintenance neufs. Bah oui, si on vend du Rafale d'occasion, il n'est pas envisageable de vendre une caisse à outil d'occasion... Bon, finalement vu le bénéf qu'on se ferait sur chaque avion, on peut se permettre des offres comme "un acheté, un offert". En fait, si on les écoute, on se fait tellement de bénef, qu'on n'y perdrait pas à faire "1 acheté, 2 offerts" voir même à les vendre gratuitement tant qu'ils prévoient de s'en servir.
    5 points
  8. Will Roper (le directeur des acquisition de l'US Air Force) a confirmé que le prototype de NGAD (le prochain programme de supériorité aérienne de l'USAF) aurait déjà effectué des vols d'essais : https://www.defensenews.com/breaking-news/2020/09/15/the-us-air-force-has-built-and-flown-a-mysterious-full-scale-prototype-of-its-future-fighter-jet/ Roper est connu pour être un partisan du "Digital Century model" suggérant de revenir à des cycles de développement courts, qui mobilisent des technologies de production innovantes du secteur civil pour les prochaines générations de chasseurs US. La phrase suivante : "The importance, Roper said, is that just a year after the service completed an analysis of alternatives, the Air Force has proven it can use cutting-edge advanced manufacturing techniques to build and test a virtual version of its next fighter — and then move to constructing a full-scale prototype and flying it with mission systems onboard." me semble particulièrement intéressante, au vu du délai mentionné. Qqun sur twitter fait remarquer que c'est raccord avec des initiatives d'innovation lancées en 2015 :
    4 points
  9. Sur les Rafale B de l'armée de l'air il y a un principe de double clef pour pouvoir tirer une arme nucléaire. Dans la marine ce n'est pas possible et le système de double clef est réalisé sur le porte avion avant le décollage de l'avion. Le problème de ces systèmes c'est qu'ils doivent avoir une forte sécurité et une forte sûreté en même temps. Parce que on trouve que si ça partait tout seul ça ferait désordre, et si ça partait pas quand on veut s'en servir, ça ferait rire. Ce sont donc des systèmes assez complexes et on n'a aucune raison de divulguer les solutions qu'on a retenues.
    4 points
  10. A deux milliards d'euros le tour de bateau, hâte qu'il le ressorte bientôt ! En fait il est francophile sans le savoir, il se reniait, c'est tout !
    4 points
  11. D'après Jean-Marc Tanguy qui doit être en train d'assister à une conférence de presse du MinArm, on part bien sur 6 Rafales neufs et 12 "défrancisés":
    4 points
  12. AHHHHHHHHHHHH MAIS QUEL ARTICLE EXQUIIIIIIIIIIIIIS... CLAIREMENT L'ŒUVRE D'UN GRAND EXPERT ! ON EN FAIT PLUS DES COMME ÇA MAINTENANT. N'EST CE PAS LES GARS ?!
    4 points
  13. Les pierres précieuses ont toujours un certain succès pour la drague.
    4 points
  14. On vient de trouver LA pharmacienne - à moins que ce soit une préparatrice ? - de l'hexagone qui semble trouver vicieux de vouloir se faire un max de thunes. Elle mériterait pour cela d'être virée de l'ordre des pharmaciens ^^
    4 points
  15. J'ai personnellement peu de doutes (vécu des 2000C vendus au Brésil) sur le fait que les appareils d'occasion seront pris parmi les derniers livrés ayant un potentiel restant maximal, probablement portés au standard F3R s'ils n'y sont pas déjà, et entièrement révisés pour fournir le potentiel maximal sur les organes, accessoires et équipements. Quitte à piocher dans nos stocks ou sur nos avions pour trouver ce qu'il faut. En première approche, vu comme ça, j'admets que ça peut piquer les yeux et l'arrière train. Mais le rôle des Armées (pour ne pas dire "mission"), organismes régaliens, est aussi de soutenir l'export par divers moyens, dont le plus connu est la formation des forces étrangères, pas de faire du business pour améliorer le quotidien. Ca ne veut pas dire pour autant que les états-majors ne sont pas dans la boucle pour renseigner sur les marges de manoeuvre et poser des limites (cf la limite imposée pour la fourniture de l'Egypte sur le lot "France"). Certe, ce montage va demander quelques efforts à l'AAE, mais c'est pour la bonne cause et de manière temporaire. Il y a d'ailleurs fort à parier que la douzaine de Rafale d'occasion dont il est question sont en fait des appareils hors dotation (les escadrons actuels ayant la quantité voulue), commandés en prévision de la création d'un nouvel escadron pour soutenir le plan de charge industriel. L'implication directe serait qu'il ne vont manquer à personne et que le prix à payer serait calendaire avec un retard dans la transition de cet escadron. Est-ce vraiment insupportable au point de se passer des bénéfices (remplacement par des F4, 18 avions fabriqués en plus, force étrangère supplémentaire avec retombées sur 30 ans, etc) ? A l'origine c'était pour préserver le potentiel des lance-missiles, mais on s'égare...
    4 points
  16. Laissez le Suffren faire ses essais tranquille. Ils ont du boulot et c'est important pour les 20 prochaines années. Plutot que de bacler ça pour une mission "low techno" face à la Turquie . Bon par contre faut pas envoyer le Perle biensur
    4 points
  17. Le seuil de 11 par an (1 par mois, sauf un mois d'été) n'est pas encore un seuil de rentabilité, mais un seuil d'efficacité. En dessous, le processus de fabrication ne peut plus être industrialisé et doit être pleinement artisanalisé pour rester rentable. Sauf qu'en production artisanale se posent alors des problèmes de répétabilité des gammes, de constance et de consistance des produits qui risqueraient de pousser à devoir augmenter les tolérances et, au final, d'avoir des avions dont les pièces seraient tellement adaptées qu'elles n'en seraient pas interchangeables ou cannibalisables. C'est en partie de ce qui est arrivé au Tornado ADV et qui a nécessité pas mal de rétroingénierie au début des années 2000 pour pouvoir, notamment, adapter des trains d'une cellule à l'autre, en remplacement, en concevant des interfaces mécaniques pour compenser la créativité manifestée lors de la fabrication. Mais c'était avant de décider que finalement, ça n'en valait pas l'effort et que la pelleteuse et le RTP étaient finalement la meilleure issue pour cette flotte.
    4 points
  18. Vu la teneur du contenu restant, je ne sais pas quel crédit il faut donner à cette information. C'est drôle de voir à quel point le Rafale a besoin d'un appui politique pour être vendu... alors que le F-35A semble l'emporter par ses qualités intrinsèques. Faut dire qu'il est 5ème génération !
    4 points
  19. Juste pour situer le monsieur : https://www.arabnews.com/node/1675786/middle-east https://ahvalnews.com/cihat-yayci/erdogan-dismissed-turkish-navy-chief-request-defence-minister-retired-admiral https://www.thereference-paris.com/11871
    3 points
  20. Hum... Lecture critique. Qu'est-ce donc que cette fondation ? Il ne répond pas à la question : dommage ! S'offusquer de l'arrogance d'Erdogan n'est pas très malin je pense : on est dans une période où les provocations publiques lourdes sont devenues monnaie courante ; s'il fallait en prime agiter le gourdin nucléaire à chaque vocifération d'un arrogant, et pire encore en user, ce serait bien mauvais. Bref : ça part mal... Pas d'accord : les violations turques sont beaucoup plus flagrantes. Chypre. Cette hypothèse peut être légitimement formulée, mais il manque des sources, des études, des faits, des déclarations de responsables de la dite communauté (d'origine) turque pour la prendre comme une base sérieuse de raisonnement, et tout ça est parfaitement absent. Et c'est passer sous silence le jeu US, l'importance de l'OTAN pour l'Allemagne, l'importance des intérêts allemands en Turquie, la difficulté de renoncer à une politique de rattachement de la Turquie à l'Europe, l'envie de durer aussi, en attendant qu'Erdogan canne. Un peu trop mono-causal à mon goût, tout ça. Et de taper sur l'Europe et "nos amis allemands" : discours de salon. Au passage, ce Monsieur ignore volontairement ce qui contredit frontalement sa rhétorique : les 27 ont un représentant commun en matière d'affaires étrangères, qui ne s'exprime sur un sujet que s'il est soutenu par tous les états-membres de l'UE. Ca donne ça (29 août) : Dans une tribune que publie le JDD, l'Espagnole Josep Borrell, ancien président du Parlement européen devenu Haut-représentant de l'UE pour les affaires étrangères et vice-président de la Commission européenne, pointent l'émergence de trois puissances, la Russie, la Chine et la Turquie, "qui entendent faire revivre la mémoire des grands empires du passé". Face à ces "nouveaux empires", il appelle de ses vœux la naissance d'une "Europe géopolitique". "Pour pouvoir négocier et régler pacifiquement les conflits, il nous faut nécessairement apprendre nous aussi à parler le langage de la puissance", explique-t-il. Et ce n'est pas une condamnation ou un avertissement isolé à la Turquie, ni un soutien unique à la Grèce et à Chypre : la position est constante et réactive. Par ailleurs, je n'ai pas observé de condamnation sérieuse de la posture française en dehors de quelques hyper-atlantistes annonant leur Pompéo au détour d'un gazouilli pour être invités à la prochaine plénière de l'OTAN : on trouvera certes bien quelques ratiocineurs de service à Berlin, mais pas plus qu'à Paris. Mieux, on n'entend rien d'aussi assourdissant que la réprobation muette lors du déclenchement des opérations en Lybie. Au final, et même s'il aurait été plus efficace d'afficher une unité et une force commune nette, le déploiement de force français, limité, me semble avoir été parfaitement calibré - monter juste d'un cran pour marquer la détermination, rien de suffisant pour déclencher un conflit - et finalement bien reçu en Europe. J'espère que la démonstration sera validée par l'issue de la crise (on n'y est pas encore) et portera ses fruits. Je cesse là.
    3 points
  21. C’est vrai : le Jean Bart aussi, Erdogan voulait le faire Courbet !)
    3 points
  22. «Face à Erdogan, la France ne peut plus compter sur l’Otan, ni sur l’Allemagne» Paul Sugyle 15/09/2020 à 12:08 FIGAROVOX/ENTRETIEN - Pour l’essayiste, Hadrien Desuin, la crise en Méditerranée opposant la Grèce et la Turquie révèle que la France ne peut plus compter sur l’Otan dont la Turquie est membre ni sur l’Allemagne pour protéger les frontières maritimes de l’Europe. Publié , mis à jour le 15/09/2020 à 17:59 Le navire turc Oruç Reis. AFP Hadrien Desuin est responsable des questions internationales à la fondation du pont-neuf. FIGAROVOX.- La France a-t-elle raison de soutenir résolument la Grèce et Chypre face à la Turquie, au risque de compromettre ses relations avec l’Allemagne? Hardien DESUIN.- En ces temps difficiles, nous avons la flatteuse impression que la France sauve l’honneur de l’Europe. Les pays du nord et de l’est du continent sont aux abonnés absents, obnubilés qu’ils sont par leur désir de refouler la Russie avec l’aide des États-Unis. Dans cette traditionnelle rivalité américano-russe, la Turquie se situe habilement entre les deux. Forte de cette position centrale, elle se permet de jouer les matamores en Méditerranée avec une arrogance vis-à-vis de la France inédite. Elle devrait toutefois se rappeler que, si ses forces conventionnelles sont peut-être quantitativement supérieures aux nôtres, la France est une puissance nucléaire qui ne supportera pas d’être agressée. » LIRE AUSSI - «Erdogan veut rentrer dans l’histoire comme celui qui parachève la conquête de 1453» La Turquie viole régulièrement et systématiquement la souveraineté maritime et terrestre de la Grèce et de Chypre, exactement comme la Chine viole la souveraineté de ses voisins en mer de Chine orientale. L’Asie du Sud-est peut nous paraître légitimement éloignée, mais la Méditerranée nous concerne directement. Si la France et ses alliés méditerranéens n’agissaient pas maintenant, on laisserait progressivement la Turquie s’autoproclamer gardienne de nos frontières maritimes. Or la liberté et le droit en Méditerranée ne peuvent pas être concédées à un autocrate islamiste en pleine dérive nationaliste et religieuse. L’Allemagne cherche une position d’arbitre qui n’est d’aucune utilité dans ces moments de tensions extrêmes où l’Europe joue sa survie et sa crédibilité. L’Allemagne est depuis 1945, une puissance pacifiste et c’est heureux. Ne cherchons pas à tout prix à la remilitariser. Elle est malheureusement otage de sa forte minorité turque. Si d’aventure, elle s’alignait sur la diplomatie militaire française, Angela Merkel mettrait le feu à ses propres terres. Il se trouve que Berlin préside pour six mois l’Union européenne et que la présidente de la commission européenne est une ancienne ministre de la défense allemande, très proche de Merkel. C’est un autre élément à prendre en compte. L’Allemagne cherche une position d’arbitre qui n’est d’aucune utilité dans ces moments de tensions extrêmes où l’Europe joue sa survie et sa crédibilité. Au contraire, renvoyer dos à dos la France et la Turquie est un mauvais coup de la part de nos alliés allemands. Mais au moins cette crise permet-elle de reconnaître qui sont nos vrais amis et sur qui on peut compter en cas de coup dur. Certainement pas l’OTAN, dont la Turquie est membre. Est-ce un nouveau coup porté au projet d’une diplomatie européenne? Il n’y a jamais eu de diplomatie européenne proprement dite. Il ne peut d’ailleurs pas en avoir. Des coalitions ad hoc sur tel ou tel sujet ou tel ou tel programme sont possibles et souhaitables comme l’excellente initiative française Med 7 l’a montré samedi à Ajaccio. Mais n’oublions jamais que la construction européenne a renoncé à toute ambition stratégique dès sa fondation. Elle s’est même construite pour cela. Son objectif, dès la fin des années 40, est de maintenir la puissance américaine sur son sol, justement pour ne plus jamais avoir à connaître ou faire la guerre. Hormis la France du général de Gaulle, les autres pays européens se sont mis d’accord pour déléguer leur direction politique et militaire à leur envahissant protecteur américain. L’impensée de l’Union européenne, c’est que les États-Unis puissent nous laisser à notre sort comme ils l’avaient fait en 1914 et en 1940. Or l’Amérique se lasse depuis des décennies d’assurer sa coûteuse tutelle en Europe. Bien qu’elle en profite pour refouler la puissance militaire russe, elle voudrait plus d’argent et moins de discussions avec les alliés. Si nous laissions Erdogan avancer, ne serait-ce que de quelques kilomètres, c’est toute la Méditerranée et les Balkans qui pourraient basculer. Faut-il prendre au sérieux les menaces d’Erdogan? Erdogan est un pur populiste. Il a toujours fonctionné à l’invective et à l’outrance publique pour conserver sa popularité dans les classes populaires. Or il se trouve en difficulté sur à peu près tous les fronts, 20 ans après son arrivée au pouvoir. Ses conquêtes en Syrie et ses opérations en Libye sont un défouloir, plus ou moins réussi, qui a pour but de détourner l’opinion publique des échecs économiques et politiques de son président. Au passage, Erdogan fait miroiter un destin grandiose à son peuple , celui de lui redonner le poids qu’il avait à son apogée, au XVIème siècle. Or la livre turc est au plus bas, il a perdu la municipalité d’Istanbul, son ancien premier ministre et conseiller diplomatique, Ahmet Davutoglu attaque son bilan et son hégémonie. Erdogan est donc de plus en plus dépendant de la frange la plus nationaliste et la plus extrémiste de la politique turque, le MHP, et en arrière plan, les très influents « Loups gris ». Erdogan est donc de plus en plus dépendant de la frange la plus nationaliste et la plus extrémiste de la politique turque, le MHP, et en arrière plan, les très influents «Loups gris». Cet islamo-nationalisme turc qui exalte à la fois la grandeur du califat ottoman mais aussi l’unité et la centralisation militaire construite sous Mustafa Kemal, est évidemment à prendre avec le plus grand sérieux. Il ne faut pas minimiser ce que le président turc a fait de Sainte-Sophie et de Saint-Sauveur. L’islamisation de l’Europe est son programme. L’épuration ethnique et religieuse en Turquie a connu des précédents avec les Arméniens, les Grecs et les Kurdes. Si nous laissions Erdogan avancer, ne serait-ce que de quelques kilomètres, c’est toute la Méditerranée et les Balkans qui pourraient basculer.
    3 points
  23. Le premier des C-135FR a être retiré du service sera le 93-CF, c'est prévu pour le 7 Octobre après 56 ans de bons et loyaux service... http://www.opex360.com/2020/09/15/un-premier-avion-ravitailleur-c-135fr-devrait-bientot-etre-retire-du-service/
    3 points
  24. Rien que ça ! On prend Moscou et le Caire avant ou après ?)
    3 points
  25. Hééééé les copains !!!!! "Didier Raoult s’emporte devant le Sénat" : http://www.lefigaro.fr/politique/didier-raoult-s-emporte-devant-le-senat-20200915 RÉCIT - Le professeur marseillais a refusé la confrontation avec deux scientifiques contradicteurs. L’audition de Didier Raoult devant la commission d’enquête du Sénat était très attendue. Elle s’est révélée une fois de plus assez étrange, comme souvent avec le professeur marseillais. L’absence de contradicteurs spécialisés n’a pas aidé. À l’origine, les sénateurs espéraient pouvoir le faire débattre avec l’éminente épidémiologiste Dominique Costagliola et l’infectiologue Yazdan Yazdanpanah, membre du Conseil scientifique. Las, le microbiologiste a refusé. «Il y a des limites à ma convivialité», a-t-il expliqué lors de son propos liminaire. «Je vous demande de me pardonner de ne pas parler avec des gens qui m’insultent», faisant implicitement référence à une tribune l’accusant (sans le nommer directement, mais l’attaque est très clairement dirigée contre lui) de fraude dans Libération, cosignée par la première. «Je n’ai jamais fraudé de ma vie», a-t-il soutenu devant les sénateurs, reconnaissant que «des erreurs sont passées», et qu’il devait y avoir «2 à 4 % d’erreurs dans les papiers que j’ai faits (3 500 publications selon son propre décompte, NDLR)». L’audition s’est ensuite poursuivie dans son style désormais caractéristique, mélangeant les précisions techniques inutilement détaillées (pour impressionner son auditoire néophyte?), la fausse modestie («je ne suis qu’un pauvre humain», «je suis un être très pragmatique et pratique», «vous n’avez qu’un pauvre professeur marseillais devant vous», etc.) et les accusations, à la fois vagues et sévères (souvent légitimes) sur la gestion de la crise sanitaire par les autorités (en particulier le retard pris dans les capacités de dépistage). » LIRE AUSSI - Covid-19: «Je ne sais pas ce que le virus va devenir», dit Raoult La recette est ensuite un peu toujours la même: prétendre qu’il est le seul en France (voire dans le monde…) à avoir observé vraiment les malades, à disposer de chiffres fiables sur l’épidémie et la symptomatologie, et à essayer de soigner les gens. Des milliers de médecins en France manquent de s’étrangler à chaque fois, ou le font sur les réseaux. À l’écouter, il serait le premier à avoir découvert que l’anosmie et l’agueusie sont de symptômes très spécifiques du Covid-19 ; que la maladie est liée à de nombreux problèmes de coagulation ; que l’hypoxie des patients ne s’accompagne souvent pas de la gêne respiratoire que l’on constate habituellement dans les syndromes de détresse respiratoire aiguë traditionnels ; etc. Sans personne pour le corriger ou le bousculer parmi les rapporteurs du Sénat, Didier Raoult développe son laïus, justifie de n’avoir pas mené d’essai en double aveugle sur son traitement «miracle», la combinaison hydroxychloroquine et azithromycine, au motif qu’il ne se verrait pas donner un potentiel placebo à un malade alors qu’il a un traitement qui marche. Sauf que ce traitement, justement, ne fonctionne pas si bien que ça. » LIRE AUSSI - Covid-19: les hôpitaux risquent-ils d’être saturés? Le sénateur Bernard Jomier (PRG), médecin généraliste de formation, a tout de même le courage de poser la question qui fâche. Pourquoi les autorités sanitaires de si nombreux pays déconseillent-elles massivement l’hydroxychloroquine (États-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Belgique, Allemagne Brésil, Portugal, Chine, Japon, Australie, Canada, Suisse, Corée du Sud)? Raoult s’énerve. «Vous avez des informations avec lesquelles je ne suis pas d’accord. (…) Vous ne pouvez pas me dire à moi que vous savez mieux que moi. (…) Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.» À tort ou à raison, le Conseil scientifique mis en place par le président de la République pour éclairer les décisions gouvernementales sur le Covid-19 a été l’objet de nombreuses critiques. Entendu par la commission d’enquête du Sénat lundi, son président Jean-François Delfraissy a plus que tout autre fait les frais de ces attaques répétées. S’il ne s’en est pas plaint devant les sénateurs, assurant «avoir les épaules» pour les encaisser, il a tenu à rappeler que l’instance était «collégiale». Il avait d’ailleurs choisi d’être accompagné de plusieurs membres lors de cette audition, qui ont chacun eu un temps de parole. Le Pr Delfraissy a rappelé en préambule que le Conseil ne constituait en aucun cas un nouveau «pouvoir médical» qui viendrait concurrencer les pouvoirs législatif, judiciaire ou exécutif. «Nous ne décidons rien, c’est le politique qui décide», a-t-il martelé, soulignant l’indépendance et l’autonomie dont le Conseil avait bénéficié. Par ailleurs, «nous ne sommes pas une structure pérenne», a-t-il argumenté, soulignant que le comité, mis en place par le politique, avait souhaité sa propre dissolution le 9 juillet. Ce n’est qu’à la demande expresse des parlementaires que les scientifiques ont accepté de poursuivre leur mission, avec une date butoir fixée actuellement au 30 octobre. Masques, dépistage, immunité, gouvernance le président du Conseil scientifique n’a éludé aucune question, constatant que la France «n’était pas prête à afronter un tel tsunami». Il a fallu «construire une doctrine, une philosophie, en se fondant autant que faire se peut sur des données scientifiques.» Données qui n’étaient pas nécessairement disponibles au début de la crise. «La science se construit avec des incertitudes», a-t-il justifié. «Deux pas en avant, un pas en arrière, il y a des hésitations.» Ce qui a légitimement pu nourrir chez certains l’impression que l’on ne savait pas bien où on allait. Ce qui n’était pas complètement faux, loin de là.
    3 points
  26. 47 heures de branlette et de tea time ...
    3 points
  27. Ça démontre le niveau d’incompétence des uns et des autres. C'est vrai que chez Dassault il y a des emplois indirect dans CATIA, les machines à commandes numériques les PLM et autres outils industriels très chers mais augmentant la productivité (quand c'est bien utilisé). Dassault sous traite beaucoup, mais les sous traitants sont comptés dans les 7000 emplois.... donc même les techniciens de surface et le restaurateur de la cantine sont comptés. Soit ils vendent la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
    3 points
  28. L'amiral Yayci est mignon tout plein, mais si la Turquie se considérait vraiment en guerre avec les pays membres de l'UE, alors la réciproque s'appliquerait. Et si les États de l'UE estiment que la Turquie est en guerre contre eux, alors les sanctions économiques... comment dire... rien n'empêcherait de copier alors les sanctions américaines contre l'Iran, n'est ce pas ? L'économie turque n'y survivrait pas. Pendant ce temps, bien sûr, les marines européennes ne pourraient plus aller faire coucou à l'Ukraine, pendant que les yachts de luxe ne pourraient plus rallier Sotchi. Ça pleurerait sa bonne mère dans les chaumières européennes, à n'en pas douter ...
    3 points
  29. Nous avons beaucoup de navires immatriculés au Panama....
    3 points
  30. L'AAE ne lancerait pas un nouvel exercice nucléaire qu'on appellerais Aboukir ?
    3 points
  31. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/15/un-rapport-de-l-onu-devoile-des-exactions-systematiques-dans-les-regions-sous-controle-turc-en-syrie_6052274_3210.html Un rapport de l’ONU dévoile des exactions systématiques dans les régions kurdes occupées par les Turcs en Syrie Les enquêteurs de la Commission indépendante internationale sur la Syrie décrivent une occupation militaire marquée dans les zones kurdes par des violations organisées des droits humains. Un jour d’hiver, dans un centre de détention installé dans une ancienne école de la ville occupée d’Afrin, les miliciens stipendiés par la Turquie de l’Armée nationale syrienne (ANS) ont hurlé à leurs prisonniers kurdes l’ordre de sortir de leurs cellules. Ils les ont réunis dans le hall du bâtiment pour une occasion spéciale, quelque chose de différent des tortures et humiliations routinières auxquelles ils sont habituellement soumis. Une jeune fille mineure capturée dans cette région kurde syrienne venait d’être arrachée de sa cellule et amenée devant eux. La jeune fille était kurde et, sous les yeux des détenus rassemblés, les geôliers l’ont violée, puis violée encore, les uns après les autres, en les forçant à regarder son supplice. Cet épisode, dont Le Monde a pu consulter le compte rendu complet, n’est qu’une exaction parmi tant d’autres à avoir retenu l’attention des enquêteurs de la Commission indépendante internationale des Nations unies sur la Syrie. Leur rapport sur la situation des droits humains dans le pays, paru mardi 15 septembre, porte sur des violations documentées par l’ensemble des acteurs du conflit syrien, du régime de Damas aux djihadistes du groupe Hayat Tahrir Al-Cham en passant par les forces kurdes et leurs alliés. Il décrit toutefois avec une autorité jusqu’alors inédite et en profondeur l’ordre de terreur imposé dans les régions kurdes de Syrie passées sous la coupe de la Turquie et de ses supplétifs islamistes syriens début 2018, depuis l’opération « Rameau d’Olivier ». Une source diplomatique turque a indiqué au Monde qu’Ankara n’avait pas pour l’heure de réaction à apporter, rappelant que la Turquie avait coopéré avec les enquêteurs de la commission. .... Il ne faut plus rien lui passer à cet Erdogan.
    3 points
  32. OUAIIIIIIII AHOU, AHOU, AHOU ! Ou comment mettre la modération en PLS quand on rend honneur à un de ses plus prestigieux membre dans le HS le plus glorieux de tous les temps. Rien dire ? Et le HS continue. Ecrire des trucs en bleu ou en rouge ? Ah... Mais la populace va croire qu'on s'en prends au modérateur en question. Reste... La fermeture du fil. Le fil qui donne le plus d'espoir à bien des membres du forum qui ne se lèvent que dans l'espoir de voir ce fil fermé et remplacé par un autre... En PLS je vous dis !
    3 points
  33. Eh puis l'IOC pour 2025, 1 an après F4.2 qui aura des antennes latérales et du GaN. Quand même £ 300 Millions c'est juste pour une phase finale de développement et des tests alors que € 1.5 Milliards comprend 167 Radar de série. Mais les deux budgets seront dépassés ainsi que les délais. En plus on voit qu'ils n'ont rien compris aux brouillages intelligents où la puissance n'est pas une qualité!
    3 points
  34. Exercice Poker ce soir. En quoi est-ce important, puisqu’il a lieu 4 fois par an ? C’est important parce que généralement, l’Armée de l’Air ne communique pas dessus en avance. Là, il faut croire qu’elle veut absolument le rendre visible. Un message à faire passer ? « […] les FAS mettront en alerte leurs avions sur des bases aériennes dont Avord (qui abrite le poste de commandement de la zone d’alerte nucléaire d’où se conduit l’exercice), Istres, Saint-Dizier, Mont-de-Marsan… Une fois cette phase de montée en puissance réalisée, les avions décolleront pour converger vers Brest où sont basés les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de l’île Longue, composante navale de la dissuasion . Chasseurs et avions de soutien se rassembleront au large de la pointe bretonne. L’armada traversera ensuite le golfe de Gascogne, transitera au niveau de Biarritz en direction de la Corse, avant de virer à gauche et de se diriger vers leur cible au nord du Massif central. » « Poker n’est pas le seul exercice majeur qui met en œuvre les FAS. Il y a aussi Bancoqui concerne la phase d’alerte et de montée en puissance, sans raid simulé. Et Marathon et Minotaure, des raids nucléaires lointains vers Djibouti, les Émirats Arabes Unis…» https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/les-rafale-vont-faire-un-poker-au-dessus-de-nos-tetes-mardi-soir-6972786
    3 points
  35. Qui parle de prix bradé, et c'est quoi un prix bradé ? Une décote de 25% sur une voiture d'un an n'a pas l'air de choquer grand monde. C'est bradé ou pas ?
    3 points
  36. Typhoon’s Radar Two breaks cover Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) le Radar 2 du Typhoon dévoilé Le 3 septembre 2020, le ministre britannique de la défense Jeremy Quin a annoncé la signature d'un contrat de 317 millions de livres sterling portant sur l'intégration d'un nouveau radar à balayage électronique actif (AESA ou E-Scan) sur le Typhoon, afin de répondre aux besoins de la RAF. Un contrat de test et d'évaluation pour le "Radar Two", jusqu'alors peu connu, était largement attendu, afin de permettre l'achèvement du développement de ce radar. Au cours des derniers mois, plusieurs rapports ont fait état d'une version d'essai du radar dans le laboratoire sur le toit du Leonardo à Crewe Toll à Edimbourg, et même du fait que le "Radar Two" faisait partie de l'offre Eurofighter pour répondre aux besoins des chasseurs HX finlandais, et qu'il avait été présenté au personnel finlandais. Il était également prévu qu'un contrat de développement inclurait la production de cinq radars pour les essais en vol. Bien qu'attendu, l'annonce de ce contrat représente un coup de pouce extrêmement bienvenu pour l'industrie et la Royal Air Force. Il est le fruit de dix années d'investissement du ministère de la défense dans les programmes de radar/ GE du Royaume-Uni et, bien qu'il ne constitue pas l'étape finale de l'équipement des Typhoons de la RAF avec un nouveau radar, il s'agit d'une étape cruciale du plan de capacité aérienne à long terme. Le Royaume-Uni a longtemps résisté aux pressions exercées pour l'adoption de ce que l'on espérait être un programme AESA à quatre pays, en insistant sur le fait que la RAF avait besoin d'un radar plus avancé, qui intégrerait des capacités étendues d'attaque électronique (EA) et de guerre électronique (EW). Cela a conduit à une divergence dans le développement du radar AESA pour l'Eurofighter. Le développement du radar de base Captor-E AESA a vu BAE Systems et Leonardo travailler aux côtés des partenaires du consortium Eurofighter en Allemagne, en Espagne et en Italie dans le cadre d'un programme de développement quadripartite, Leonardo dirigeant le consortium EuroRADAR quadripartite (Leonardo au Royaume-Uni et en Italie, Hensoldt en Allemagne et Indra en Espagne) pour développer le radar de base E-scan, et agissant également comme autorité de conception, dirigeant la conception du système radar. BAE Systems était responsable de la conception de l'équipement, intégrant le radar dans l'avion. Le Captor-E qui en a résulté était une version à changement minimum du radar M-Scan Captor, combinant l'arrière du Captor existant avec une nouvelle antenne AESA, montée sur un repositionneur à double plateau oscillant. La première variante de production de ce nouveau radar AESA était connue sous le nom de Radar One Plus ou ECRS Mk 0, et a été développée principalement pour répondre aux exigences du Koweït et du Qatar. Une autre version du Captor-E est en cours de développement pour répondre aux besoins de l'Allemagne et de l'Espagne. L'Allemagne a l'obligation de moderniser les radars AESA sur 110 de ses Eurofighters des tranches 2 et 3, et d'équiper les 38 nouveaux appareils acquis pour remplacer les appareils de la tranche 1 dans le cadre du projet Quadriga. L'Espagne prévoit de moderniser 19 de ses Eurofighters. Hensoldt a obtenu un contrat de 1,5 milliard d'euros d'Airbus Defence and Space pour développer et produire un nouveau radar ECRS Mk 1 AESA pour les flottes allemande et espagnole d'Eurofighters. L'ECRS Mk 1 est un développement de la norme koweïtienne/qatarienne Mk 0, et sera produit en équipant les radars Mk 0 d'un nouveau récepteur numérique multicanaux et de nouveaux modules émetteurs/récepteurs développés par Hensoldt. Hensoldt sera l'autorité responsable de la conception du nouveau radar Mk 1, s'appuyant sur les années de partenariat entre Hensoldt et Leonardo pour la production de l'actuel radar Typhoon, tandis qu'Airbus sera responsable de la conception des équipements de la nouvelle variante. Leonardo apportera un niveau de soutien important pour permettre à Hensoldt d'assumer l'autorité de conception, et continuera également à fournir le processeur pour le radar allemand. Bien que des entreprises britanniques aient pris la tête du projet Captor-E, le radar Mk 0 de base n'a jamais été utilisé par la RAF, dont le cœur de métier a toujours été le produit "Radar Two", plus performant. Le nouveau radar britannique, connu sous le nom d'ECRS Mk 2, est conçu pour garantir que Typhoon sera capable d'opérer dans les environnements les plus difficiles, seul et de manière autonome. Le nouveau radar permet aux clients potentiels à l'exportation d'exploiter une flotte de Typhoon à plate-forme unique, même dans les environnements les plus difficiles et les plus contestés. L'ancien directeur de campagne de BAE Systems pour la Finlande, le commandant d'escadre Anthony "Foxy" Gregory, a expliqué que l'ECRS Mk 2 "rend plus convaincant le cas de l'Eurofighter en Finlande". Selon Gregory, la Finlande a "une posture essentiellement défensive contre les adversaires, et cherche à protéger une longue frontière terrestre", ce qui fait de la compétition HX "un besoin essentiellement de type défense aérienne haut de gamme, bien qu'opérant dans un environnement à forte menace, du point de vue de certains des systèmes de menace adverses qui pourraient être déployés". Selon lui, le Typhoon offre des avantages par rapport au F-35 en termes de vitesse, de portée et d'envergure, avec une plus grande autonomie et souveraineté en matière de données de mission, et jouit d'une capacité similaire à opérer et à survivre dans un environnement contesté. Pour le Royaume-Uni, le nouveau radar promet également de faire de Typhoon le partenaire idéal d'une force de quatrième/cinquième génération et sans pilote pour les décennies à venir. On croyait autrefois que les principales forces aériennes passeraient à une structure de forces entièrement furtives, toutes de cinquième génération, mais la vulnérabilité croissante de la furtivité aux systèmes de contre-furtivité nouveaux et en développement, associée au coût élevé, a conduit à mettre de plus en plus l'accent sur l'exploitation conjointe des chasseurs de quatrième et cinquième générations de manière plus complémentaire et synergique. C'est ce qui explique la résurgence du Block III Super Hornet et du Growler, ainsi que le développement du F-15EX avancé de Boeing. L'ECRS Mk 2 promet de permettre au Typhoon de renforcer la force F-35 de la RAF - non seulement en apportant des armes supplémentaires au combat, mais aussi en apportant ses propres capacités avancées qui améliorent la survivabilité et l'efficacité du F-35. Un Typhoon équipé de l'ECRS Mk 2 sera une plate-forme très résistante, donc même si l'ennemi sait que l'avion est "dans la zone", il pourra opérer comme ce qu'un initié du programme a décrit comme une "équipe de brutes", son pilote n'ayant pas à se soucier de sa signature, capable de transporter un grand nombre d'armes et de "faire pleuvoir les attaques électroniques et la réserve mondiale de SPEAR Capability III ou de SDB ou toute autre arme que vous voulez utiliser, tandis que l'avion de la cinquième génération agit comme un assassin silencieux, se glissant par derrière pour y glisser le couteau ! ” "Ce sera un atout que les gens vont vouloir avoir là-bas. Tout comme ils veulent des Growlers maintenant, ils vont vouloir Typhoon avec l'ECRS Mk 2 en raison des choses qu'il va pouvoir faire dans l'environnement vraiment difficile et contesté, et en raison de la façon dont il complète et améliore la capacité des plateformes de cinquième génération et des plateformes sans pilote. La combinaison de forces, le mélange, la combinaison de Typhoon avec l'ECRS Mk 2 et le F-35, est plus grande que la somme des parties. La division GE de Leonardo à Luton est littéralement au sommet du marché de la GE, donc nous avons quelque chose qui ajoute réellement de la valeur aux capacités, même si vous opérez dans le cadre d'une coalition avec les États-Unis". Suite à l'annonce du contrat, des informations plus détaillées sur le nouveau radar sont apparues. L'ECRS Mk 2 a été développé par Leonardo et sera intégré par BAE Systems, le principal contractant britannique pour le Typhoon. Bien que désigné sous le nom d'ECRS Mk 2, (European Common Radar System Mk 2), le nouveau radar britannique a peu de choses en commun avec les précédents radars Euroradar AESA, bien qu'il partage le même préfixe de désignation ECRS. Le radar AESA ECRS Mk 0 équipant les typhons koweïtiens et qatariens, et le radar ECRS Mk 1 qui est développé pour le programme de modernisation germano-espagnol sont des dérivés du Captor-C à balayage mécanique (M-Scan), utilisant à peu près le même back-end, mais marié à un nouveau réseau AESA avec un repositionneur à double plateau cyclique innovant. Ils sont collectivement connus sous le nom de variantes du Captor-E. Le radar ECRS Mk 2 partage une interface commune avec la plate-forme et le système d'armes, via l'ordinateur d'attaque fourni par l'Allemagne, et utilise la même production d'énergie et le même refroidissement, mais il n'est pas basé sur la technologie Captor, utilisant plutôt un radar à architecture ouverte entièrement nouveau "en arrière-plan". À partir de l'alimentation électrique, le nouveau radar utilise un matériel entièrement nouveau, y compris ce que l'on appelle un réseau multifonction "révolutionnaire". Cela permettra au radar de fournir des fonctions traditionnelles air-air et air-sol, de recherche, de poursuite et de ciblage, ainsi que de nouvelles capacités de guerre électronique (GE) et d'attaque électronique à large bande (EA). L'architecture ouverte de l'arrière-plan permettra également d'adapter les cycles de développement rapides et peu coûteux nécessaires pour que le radar puisse contrer les menaces dynamiques et en développement. Le concept est que le radar entier deviendra ce que l'on appelle un "logiciel de mission", qui peut être modifié avec le même niveau de frais généraux et de difficulté qu'il faut maintenant pour modifier les données de mission - sans avoir à revenir sur le dossier de sécurité chaque fois que le logiciel est modifié. L'ECRS Mk 2 est également doté d'un processeur entièrement nouveau, d'un nouveau récepteur, d'un récepteur et d'un générateur de techniques d'ondes électromagnétiques dédiés, et d'un système complètement différent pour le repositionnement de l'antenne, utilisant une seule articulation rotative, plutôt que la disposition à double plateau cyclique du Captor-E. L'avion sera même équipé d'un nouveau radôme pour supporter la large bande passante de l'ECRS Mk 2. Le nez relativement large du Typhoon lui permet d'accueillir une grande antenne parabolique, ce qui permet à son tour de recevoir un grand nombre de modules d'émission-réception (TRM). Leonardo affirme que l'ECRS Mk 2 possède beaucoup plus d'éléments d'émission-réception que les autres radars. Comme une grande antenne parabolique avec un grand nombre de modules d'émission et de réception produit un faisceau étroit, cela signifie que l'ECRS Mk 2 aura une puissance focalisée, et comme le Typhoon fournit toute la puissance électrique et le refroidissement nécessaires, il aura la capacité de générer une attaque électronique focalisée d'une puissance exceptionnelle, mais aussi une grande sensibilité permettant une détection passive inégalée et une très longue portée. Tout cela a conduit Leonardo à affirmer que l'ECRS Mk 2 sera le radar de combat AESA le plus performant au monde, alliant la puissance et la précision des radars traditionnels tout en permettant le fonctionnement simultané de sa fonctionnalité de guerre électronique à large bande. Cela permettra aux pilotes de la RAF de localiser et d'identifier les défenses aériennes ennemies et de les supprimer à l'aide d'un brouillage de grande puissance - ajoutant ainsi le rôle de suppression/destruction des défenses aériennes ennemies (SEAD/DEAD) à l'ensemble des missions multi-rôles de l'Eurofighter Typhoon. L'avion engagera des cibles tout en restant hors de portée des systèmes de menace - et brouillera les radars ennemis même si leur lobe principal peut regarder dans une autre direction. Le nouvel ECRS Mk 2 permettra également aux Typhoon de se relier aux futures armes guidées par données pour combattre des défenses aériennes en évolution rapide, garantissant ainsi que les Typhoon britanniques pourront continuer à dominer l'espace de combat pendant de nombreuses années à venir. Le radar ECRS Mk 2 utilise des semi-conducteurs à base d'arséniure de gallium (GaAs) et de nitrure de gallium (GaN) dans son réseau, combinant les points forts des différentes technologies pour fournir de manière rentable une capacité militaire différenciée. L'ECRS Mk 2 est construit sur la lignée des démonstrateurs technologiques ARTS (Advanced Radar Targeting System) et Bright Adder, et sur le radar Raven ES-05 utilisé sur le Saab Gripen NG, plutôt que sur le radar Captor original et le CAPTOR-E équipé de l'AESA. ARTS est né en février 2006, lorsque le ministère britannique de la défense a attribué un contrat à QinetiQ pour démontrer la capacité de ciblage avancée offerte par la technologie radar à balayage électronique (E-Scan) sur un Tornado GR4A (ZG707, appelé Tornado Research Exploitation Vehicle ou TREV), en vue d'une évaluation par la RAF en 2007. L'attaque électronique est considérée comme un élément clé de l'ARTS. QinetiQ a fait équipe avec SELEX Sensors and Airborne Systems (maintenant Leonardo) et BAE Systems Customer Solutions & Support pour intégrer le système ARTS (Advanced Radar Targeting System) sur le Tornado en vue de remplacer le système radar de suivi du terrain et de cartographie au sol à balayage mécanique des années 1970 sur la flotte Tornado de la RAF. L'exigence de fournir une mise à niveau AESA pour le Tornado GR.Mk 4 s'appelait Reforger, et avait une DSI prévue pour "peu après 2010". Bien que Reforger ait été annulé, ARTS a constitué la base des efforts britanniques pour fournir un AESA pour le Typhoon, principalement via le Bright Adder TDP. Bright Adder a été lancé vers 2010 et était basé sur le concept ARTS, mais sous une forme adaptée au typhon. Il était destiné à être meilleur que le radar air-air existant du Typhoon, tout en offrant des capacités d'attaque électronique. Bright Adder aurait démontré avec succès de nouvelles techniques et fonctionnalités de "brouillage par le radar". Bien qu'il ait été construit pour voler, le radar Bright Adder n'a pas été piloté, mais utilisé dans le laboratoire sur le toit de Leonardo à Crewe Toll, à Édimbourg. Le Bright Adder volera désormais sur un Typhoon dans le cadre de l'effort de test et d'évaluation (T&E) de l'ECRS.Mk 2, avec un certain nombre d'autres radars de test et les trois premiers systèmes de production. Le premier "Radar 2" volera sur un Typhoon en 2022, et la flotte de T&E se développera progressivement à partir de là, pour atteindre la capacité opérationnelle initiale (IOC) pour l'ECRS Mk 2 peu après 2025. Les initiés du programme semblent convaincus que ce calendrier ambitieux peut être respecté, grâce à un plan d'essai soigneusement coordonné qui prévoit l'utilisation d'une gamme complète de moyens d'essai aériens et terrestres. Ces derniers comprennent le laboratoire sur le toit de Leonardo et les installations d'essai à Warton, où le radar peut fonctionner 24 heures sur 24, sept jours sur sept, si nécessaire. Des moyens synthétiques et de modélisation seront également utilisés, ce qui réduira les risques liés au programme et la durée des essais en vol. Les essais en vol sont évidemment coûteux et les moyens sont souvent limités, ce qui peut entraîner des retards. Un initié du programme a fait remarquer que ce nouveau contrat représentait le cinquième cycle d'activité qu'il avait vu sur l'ECRS Mk 2, et qu'au cours de ces cinq cycles, le calendrier et l'échéancier prévus avaient été maintenus, ce qui lui donnait confiance dans la réalisation de l'IOC prévue. Un autre contrat ECRS Mk2 sera évidemment nécessaire avant la phase de production en série, mais ce dernier contrat prévoit déjà des achats et une fabrication à long terme. Le plan initial prévoit que les 40 avions de la tranche 3 du Royaume-Uni soient équipés de l'ECRS Mk.2, mais il existe une option pour rééquiper également les Typhoon de la tranche 2. Les avions des tranches 2 et 3 disposent des pré-modifications nécessaires pour permettre une mise à niveau de l'ECRS Mk.2, mais cette décision n'a pas encore été prise. Le nouveau radar est également proposé aux clients à l'exportation, notamment en Finlande - où l'offre pour les Typhoon est basée sur l'alignement avec la norme des avions de la RAF, y compris le radar 2. Ironiquement, étant donné qu'elle a choisi l'ECRS Mk 1 pour sa mise à niveau de la tranche 2/3 et son remplacement de la tranche 1, l'Allemagne pourrait encore être cliente de l'ECRS Mk 2. L'Allemagne a encore besoin de remplacer quelque 85 Tornados survivants, et pourrait opter pour un achat fractionné de Super Hornets et d'Eurofighters pour répondre à ce besoin, répartis entre 30 F/A-18E/F Block III et 15 E/A-18G Growler en version d'attaque électronique et SEAD, plus 40 Eurofighters pour remplacer le Tornado pour les missions d'attaque, avec une option pour 15 autres appareils pour l'attaque électronique. L'Allemagne pourrait également opter pour une solution "tout Eurofighter". Il a été rapporté que le ministre allemand de la défense, Ursula von der Leyen, pourrait être favorable à l'équipement de ces avions avec un Radar 2, bien que le dévoilement par Airbus d'une variante SEAD dédiée (l'Eurofighter ECR) pour répondre aux exigences du LUWES (Luftgestätze Wirkung im Elektromagnetischen Spektrum ou action aéroportée dans le spectre électromagnétique) pourrait rendre cette option moins probable. Le contrat de développement de l'ECRS Mk 2 permettra de maintenir plus de 600 emplois hautement qualifiés au Royaume-Uni, dont plus de 300 sur le site de Leonardo à Edimbourg, plus de 100 spécialistes de la guerre électronique sur le site de la société à Luton, et 120 ingénieurs sur les sites de BAE Systems dans le Lancashire, 100 sur leur site à Dunfermline, Fife ; et 50 chez le sous-traitant Meggitt à Stevenage, Herts. Ses concepteurs espèrent que le programme ECRS Mk 2 permettra de maintenir certaines des compétences clés qui seront nécessaires pour maintenir le Royaume-Uni à l'avant-garde du secteur mondial de l'aviation de combat, une des principales ambitions de la stratégie britannique en matière d'aviation de combat pour 2018. Foxy Gregory, de BAE, l'a souligné : "Le secteur de l'aviation de combat soutient plus de 46 000 emplois, dans les différentes entreprises et tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Son chiffre d'affaires dépasse les 6 milliards de livres sterling. Mais ce n'est pas seulement la valeur économique, la valeur en termes d'emplois, c'est aussi le fait qu'il s'agit d'une capacité nationale, offrant une liberté d'action souveraine à nos forces armées, basée sur le fait que nous pouvons faire des choses sur une base industrielle nationale, sans dépendre d'autres parties. Cela donne à la RAF confiance dans le matériel qu'elle utilise. Nous sommes actuellement en tête de la première ligue, pourquoi ne voudrions-nous pas y rester et en tirer les avantages de prospérité et de maintien de la technologie". Mark Hamilton, vice-président senior de la guerre électronique, Leonardo, l'a dit : "Inventer, développer et construire des technologies avancées ici au Royaume-Uni nous permet de comprendre et de répondre aux besoins spécifiques de nos forces armées et de garantir les commandes d'exportation dans le monde entier, ce qui stimule l'ensemble de l'économie britannique". Plus précisément, l'ECRS Mk 2 constitue un élément clé de la vision à long terme du Royaume-Uni pour le Typhoon, formant une pierre angulaire de l'évolution à long terme de l'Eurofighter. Mais c'est aussi un élément clé pour les futures capacités aériennes de combat plus largement, et fait partie de l'effort plus large de maturation des technologies clés et des concepts et capacités opérationnels pour les futurs systèmes aériens de combat, dont peut-être le Tempest.
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  37. Merci Erdogan sur ce coup Il a joué le rôle du grand méchant loup et cela a permis d'accélérer drastiquement les négociations commencé en.... JUIN ! https://www.challenges.fr/entreprise/defense/commande-de-rafale-en-grece-pourquoi-dassault-peut-dire-merci-a-erdogan_727138
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  38. Mais pas sur ce forum. Mais tu as bien fait ! Ce nouveau sujet à ton nom va te rendre célèbre. Comme quelqu'un qui aurait acheté des actions à la pomme à ses tous débuts, visionnaire que tu as été en ouvrant un poste sur l'armée de l'air Grecque ! Seulement 13 pages en 10 ans, soit une moyenne de 1 post tous les 146 jours... Mais, mais... MAIS ! Depuis que la Grèce a commencé à s'intéresser au Rafale, puis à l'acheter, alors là ! On est passé à 8 messages par jours, et c'est pas fini.... Le temps que tout le monde trouve le chemin vers ce fil. ce qui nous fait une multiplication par... x1168 !!! Comme quoi l'histoire c'est aujourd'hui, et qu'aucune alliance n'est gravée dans le marbre... Et le prix du poulpe Paul est attribué à l'unanimité à @PolluxDeltaSeven !
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  39. Franchement, c'est aussi pour ça que je pense que c'est une bonne chose que des anglophones viennent poster ici pour s'informer ou partager.
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  40. Content de te revoir poster prof. Et effectivement un client OTAN change beaucoup de choses. Qui plus est sans commande de F-35 ce serait la première fois que le Rafale gagne sur un marché où le F-35 était pressenti.
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  41. Ce qui est une autre façon de dire la même chose. A part ça les drosophiles vont bien ?
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  42. leur image de chapeau est juste trop bêêêlllllleuuuuuuu !!!!!
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  43. « Au fond maintenant, les diplomates prendraient plutôt le pas sur les hommes d’action. L’époque serait aux tables rondes et à la détente, hein, qu’est ce t’en penses? » « J'dis pas non » Bon, ceux qui se rappellent de la suite du film apprécieront l'intermède sympathique, la "chance donnée à la diplomatie"... mais ne se laisseront pas envahir par l'optimisme non plus. Rappelons que le sommet européen où d'éventuelles sanctions contre la Turquie seront examinées aura lieu le 24 septembre. Qui dit que cette pause dans les provocations turques est sans rapport avec l'approche de ce sommet ? Qui peut jurer que l'Orus Reis ne reprendra pas la mer dès le 25, avec fort accompagnement de navires de guerre et force insultes & postillons de la part du sieur Erdogan ?
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  44. The war zone rappel que le rafale s'est imposé face au f-35 ! Je suis pas sûr qu'on pourra lire ça souvent alors profitez bien. https://www.thedrive.com/the-war-zone/36397/greece-is-buying-french-rafale-fighters-in-light-of-tensions-with-turkey
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  45. Pareil. Cela fait longtemps que je n'étais pas allé sur Keypub, et ça m'a paru désert. Ils ont du vivre un choc.
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  46. En gros ils misent tout sur le traitement des conséquences plutôt que de chercher à prévenir et limiter l'ampleur des incendies par un travail préventif plus efficace et économe en moyens. Pourquoi ? La mauvaise habitude de concentrer ses ressources sur les trucs les plus voyants et des notions environnementales mal digérées comme le fait remarquer Tancrède. Et aussi l’existence d'une nouvel race de banlieusards, cadres des entreprises de hautes technologies et du divertissement, qui se sont exilés loin des grandes villes et leur environ pour retrouver un cadre de vie plus agréable, souvent dans les magnifiques collines boisées de Californie. Mais par là ils s'exposent aux incendies comme jamais avant. Ce qui complique encore plus la lutte contre les incendies puisqu’il faut aussi les protéger les margoulins en plus de tout le reste.
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  47. En complément Tout est lié au fameux facteur de choc K qui est égale à la racine carrée de la charge TNT divisé par la distance cible/charge . Il est clair que plus sera élevée la charge et plus sera faible la distance, alors plus seront les effets dévastateurs, Mais ce qu’on cherche avant tout c’est d’empêcher la cible dans ses missions en neutralisant ses fonctions principales par les effets du choc ; D’abord les systèmes ; ligne d’arbre délignée, pompes diverses HS, tuyauteries rompues, tranche nuk .....etc , pour un soum le forcer à faire surface Ensuite la coque ; dans l’escalade destructive - envahissent par brèche et poutre navire pliée rompue, Alors la coque d’un navire de surface étant 3 à 4 fois moins épaisse que celle d’un soum, les déformations localisées ainsi que la mise en fouettement n’obéit pas à la même fréquence si au même facteur de choc beaucoup plus sévère dans le design vulnérabilité pour un soum qu’un navire de surface. Outre les sinkex de navires de surface décommissionés sous torpilles qui pète à moins de 10 mètres oui c’est la casse assurées cf cas de la corvette Chéonan déjà évoqué ici 360 TNT à 8 m soit un K > 2. Coté soum on a le cas de l’USS San francisco qui c’est a téléscopé le fond plein pot je crois; la coque épaisse a résisté à l’énorme choc de la collision , salement amoché il a pu refaire surface. A iso distance plus la charge est importante plus les dégâts collatéraux sont importants raisonnement qui ne vaut pas pour les charges creuses qui font un trou avec voie d’eau coercible ou pas selon immersion du soum.
    3 points
  48. La fin de la production des Rafale Indien est prévue en Juin 2022, ensuite Dassault doit rétrofitter les avions pour leur ajouter les ISE manquant et cela se fait entre le mois de Juin et le mois de Septembre. Donc en 2022 on peut encore dans la lancée produire 6 Rafale pour la Grèce au lieu de produire des Rafale pour la France, et on commence les Rafale pour la France en début 2023 avec 28 +12 à produire ce qui mène à juillet 20276 à la cadence de 11 par an. C'est juste la date six mois avant la date où l'état veut que l'on commence à produire la tranche 5! Si il y a de l'export en plus il nous suffit de décaler encore un peu et d'augmenter la cadence, c'est confortable non?
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  49. Rien de plus que ce que tu as sous-entendu, à savoir que puisque l'acquisition de 60 RBE-2 AESA a coûté 400 millions alors on peut voir 40 Captor-E dans les £391m. Sauf que c'est au mieux une coïncidence et que si on veut comparer l'évolution il faut remonter au développement et à l'intégration du RBE-2 AESA financé par la DGA en 2006 en renonçant à 8 Rafale (donc pour une part d'un gâteau d'environ 800 millions, et sur la base d'un radar à balayage électronique existant). Dit autrement, tout porte à croire que les anglais en sont là où on en était il y a 14 ans, ni plus, ni moins. Il leur restera à lancer la production de série pour équiper leurs T3, avec un nouveau contrat de l'ordre de £300 millions.
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  50. De ce que j'ai compris, la difficulté pour Johnson n'est pas d'obtenir l'approbation des Communes, mais celle du Sénat (qui s'appelle chez eux la "Chambre des Seigneurs") S'il y a suffisamment de gens parmi les Lords qui n'ont perdu l'esprit, et comprennent que renier sa parole de manière aussi crue voire ostentatoire peut avoir pour un Etat des conséquences lourdes, cette folie peut encore être arrêtée. Rappelons par ailleurs que le gouvernement britannique a admis devant le Parlement qu'il allait "break the international law in a very limited and specific way" (enfreindre le droit international d'une manière très limitée et spécifique) L'expression est mensongère (ce n'est pas limité et spécifique, il s'agit essentiellement de transformer les clauses protégeant le marché européen en papier toilette), mais... elle est ridicule au point de faire les délices de tous les humoristes Mais ma préférée c'est celle-là "Si je résume, tu veux remettre en cause l'accord de sortie sur le Brexit que t'as signé il y a moins d'un an ?" "Oui" "T'as reconnu que ça viole le droit international" "Oui" "4 anciens premiers ministres de ton pays disent que tu fais une connerie" "Oui" "Une partie de ta propre majorité dit que tu fais une connerie" "Oui" "Et les négociations sur un accord de libre échange sont au point mort" "Oui" "T'as une explication ?" "Punk is not dead" Source :
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