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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 16/09/2020 dans toutes les zones

  1. Je me réponds parce qu'à la réflexion ça n'a pas beaucoup de sens. 6 à 9 mois d'immobilisation par avion, ça fait beaucoup plus pour en fournir 12 et ça ne colle plus avec le calendrier annoncé. Du coup je partirai plutôt sur l'hypothèse que ce délai concernerait la mise au standard export du lot de 12 complet, ce qui fait quelques semaines de boulot sur chaque avion. Et ça, c'est nettement plus raisonnable.
    9 points
  2. Plus efficace qu'une amende à mon avis : https://www.demotivateur.fr/article/indonesie-les-anti-masques-doivent-creu-ser-les-tombes-des-personnes-decedees-du-covid-19-22348
    9 points
  3. Leur soutien "aux démocrates du SPD comme les conservateurs de la CDU" veut dire que pour des raisons électorales le SPD et la CDU se doivent de leur faire plaisir, de peur de perdre leur soutien à la prochaine élection. Je rappelle que le gouvernement fédéral allemand actuel est un gouvernement de coalition SPD-CDU. D'autre part, une "infiltration" de la CDU par l'AKP a été dénoncée en 2016 : D'autre part, l'outil d'influence du pouvoir turc vis à vis des communautés turques d'outre-mer, c'est l'administration religieuse, le Diyanet et sa branche allemande qui est la Ditib. Dans le texte ci-dessous, je soulignerais les phrases - On peut difficilement imaginer plus de contrôle des communautés expatriées par l'État turc - même si le directoire de la Ditib le nie. - Ce partenariat [avec les autorités de l'État allemandes, avec les ministères de l'éducation des Länder] constitue pour certains musulmans libéraux un cauchemar. Et pour se rappeler à quel point les idées du Diyanet sont progressistes : La CSU est un copier-coller de l'ÖVP autrichienne, à moins que ce soit l'inverse :
    8 points
  4. Ce genre de phrase est vide de sens, précisément parce qu'il manque des éléments de compréhension. Et certains abusent volontiers de cette ambiguïté pour grimper sur le podium du concours de gonopode. Pour illustrer le "raccourcissement du trajet", prenons un missile qui accélère jusqu'à Mach 4 et tiré de sorte qu'il atteigne sa cible à Mach 1. Ca lui fait une vitesse moyenne de Mach 2.5. Tu le tires sur une cible située à 110 km, qui vient vers toi à M 0.9. Ca implique que la vitesse du rapprochement du missile, par rapport à la cible, est Mach 3.4. Les 110 km qui les séparent conduisent par conséquent à une interception au bout d'environ 2 minutes (la trajectoire parabolique du missile rallonge la distance parcourue, et nombre de Mach arrondi à 1000 km/h en altitude). En 2 minutes, la cible à parcouru 30 km et le missile 80 km (pour simplifier). Tu n'as plus qu'à décider si raccourcir le trajet de 30% peut être qualifié de "sérieusement".
    7 points
  5. Sur les Rafale B de l'armée de l'air il y a un principe de double clef pour pouvoir tirer une arme nucléaire. Dans la marine ce n'est pas possible et le système de double clef est réalisé sur le porte avion avant le décollage de l'avion. Le problème de ces systèmes c'est qu'ils doivent avoir une forte sécurité et une forte sûreté en même temps. Parce que on trouve que si ça partait tout seul ça ferait désordre, et si ça partait pas quand on veut s'en servir, ça ferait rire. Ce sont donc des systèmes assez complexes et on n'a aucune raison de divulguer les solutions qu'on a retenues.
    7 points
  6. Je prends soudainement peur quant à la composition du fameux nuage de lait.
    7 points
  7. 18 + 7 = 24 ? Ne t'approche jamais du service comptabilité qui calcule mon salaire ! Jamais !!
    6 points
  8. Je ne cherche pas à minimiser quoi que ce soit. Mais quand on me parle de 3 millions de personnes comme un pouvoir de nuisance, je cherche à savoir : c'est quoi ces 3 millions? je cite " Les Turcs en Allemagne ne constituent pas un vote ethnique, dit le politologue Roy Karadag, directeur scientifique de l’Institut des études interculturelles et internationales à l’université de Brême. En Allemagne, ils peuvent soutenir les sociaux-démocrates du SPD comme les conservateurs de la CDU. En Turquie, c’est un peu différent. Certes, ils ont tendance à voter pour l’AKP. Mais le niveau de participation est généralement assez bas. Ce sont surtout les conservateurs qui se mobilisent" Maintenant, tu me sors de la manche 5000 ou 10 000 types qui foutent le bordel aux "Champs Elysées germaniques" ... Tout ça me parait hautement spéculatif et pour commencer que la position allemande serait déterminée par une sorte de peur panique de la violence. L'Allemagne a connu des périodes très violentes avec la Fraction Armée Rouge et les manifs violentes de la gauche radicale et y a fait face y compris avec des mesures comme les "interdiction professionnelles" ce n'était pas rien ( https://www.institut-tribune-socialiste.fr/1978/04/25/base-1180-les-interdictions-professionnelles-en-allemagne-federale/ ) Imagine des étrangers essayant de foutre le bordel... imaginer l'Etat Allemand comme un "Etat mou" c'est être à côte de la plaque. Moyens de rétorsion de la Turquie, quoi par exemple? Les exportations vers la Turquie, c'est 1,8 % des exportations, 1,4 des importations allemandes. Par contre, l'Allemagne doit être le premier client de la Turquie, pas loin des 10 % des exportations et son 2e fournisseur. Bref pour les allemands c'est peanuts...
    6 points
  9. Je ne cherche pas à minimiser le phénomène, mais si on juge - comme le faisait "l'expert" cité plus haut - que la posture de l'Allemagne est totalement guidée par la peur que lui inspirerait les activistes pro-Erdogan sur son sol, il serait bon de mesurer la capacité réelle de ces gens, au-delà de la nuisance : à quel point sont-ils capables de fomenter des troubles sérieux ? Par troubles, il faut entendre à la fois des actions menées directement (grèves, attentats, assassinats, destruction de biens, émeutes...), et les réactions qu'elles provoqueraient (AFD & Co.). L'ensemble est peut être explosif et grave, mais pour affirmer que ces risques lient l'Allemagne il faut un peu plus que des supputations je pense, et on n'avait même pas ça. En outre, des responsables allemands de premier plan ne sont pas sur cette ligne molle. Exemple :
    6 points
  10. Je viens de lire https://books.openedition.org/editionscnrs/12385?lang=fr après avoir laissé l'onglet de côté plusieurs jours. (Du coup je ne sais plus si c'était sur ce fil ou un autre qu'il avait été partagé.) Il y a un passage qui a peut-être un peu mal vieilli : Zéro problèmes avec les voisins, mis à part bien sûr la Grèce, Chypre, l'Arménie, la Syrie, l'Irak, Israël, l'Égypte, les Émirats Arabes Unis...
    6 points
  11. Une petite carte suggérant qu'il y a certainement du gaz dans les eaux turques de la Mer Baltique en face de la Finlande, accompagnée d'une belle boite de Chocolats.
    6 points
  12. Le 15 septembre, le président Trump a répondu aux questions des électeurs depuis Philadelphie, ce que les Américains appellent un town hall En voici la transcription complète. Je reproduis seulement ce passage au sujet de l'épidémie Covid-19, un passage... croustillant Et vous développerez - vous développerez le troupeau - comme une mentalité de troupeau (*) Ça va être -- ça va être développé en troupeau, et ça va arriver. Tout cela va se produire. A noter aussi lors d'une autre allocution au sujet des incendies en Californie son appréciation des Européens qui vivent dans des "villes forestières" Vous allez en Autriche", a-t-il dit, "vous allez en Finlande, vous allez dans de nombreux pays différents, et ils n'ont pas - je parlais à un chef d'un grand pays, et il m'a dit, "Nous sommes une nation forestière. Nous nous considérons comme une nation forestière". C'était en Europe. J'ai dit : "C'est un beau terme". "Il a dit : "Nous avons des arbres qui sont beaucoup plus explosifs..." - il voulait dire "explosifs" en termes d'incendie - "mais nous avons des arbres qui sont plus explosifs qu'en Californie, et nous n'avons aucun problème parce que nous gérons nos forêts." (**) (...) "Vous savez, en Europe, il y a des villes forestières", a-t-il dit aux animateurs. "Vous regardez, vous regardez les pays, l'Autriche, vous regardez tant de pays, ils vivent dans la forêt, ils sont considérés comme des villes forestières, tant d'entre eux. "Et ils n'ont pas de feux comme ça, et ils ont des arbres plus explosifs. Ils ont des arbres qui s'incendient plus facilement. Mais ils entretiennent leur feu, ils ont une expression, ils "éclaircissent le combustible", le combustible c'est ce qu'il y a sur le sol, les feuilles, les arbres qui tombent, ils sont secs, ils sont comme une allumette". (*) Il s'agit clairement de l'immunité collective, herd immunity en anglais. Enfin, ça n'est pas forcément si clair dans l'esprit de Donald Trump (**) Ce point a du sens : éclaircir les forêts peut avoir du sens pour prévenir les incendies. Et Vienne est bien une ville forestière, voir cette belle image
    5 points
  13. Je crois que nous pensons tous à peu près la même chose des agissements de ce Monsieur. Il est utile toutefois de préciser l'échelle. Le parti Egalité & Justice islamo-conservateur, (...) considéré comme une officine officieuse du Parti de la justice et du développement (AKP) (parti islamo-conservateur turc) en France, sur le modèle de Denk aux Pays-Bas, destinée à recueillir des voix dans la diaspora turque en France n'a pas réussi à atteindre les 10 000 voix lors des législatives de 2017, ni surtout à accéder à des financements publics La loi du 15 janvier 1990 permet aux partis politiques de toucher de l’argent public pendant cinq ans pour chaque voix gagnée aux élections législatives, à condition qu’ils atteignent 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions. (...) Mais au premier tour des élections législatives, le PEJ n’a atteint le seuil des 1% d’électeurs que dans 7 des circonscriptions où il était présent. Dix mille voix pour un parti qui ressemble fort à une annexe de l'AKP, mais parmi un ensemble de gens comptant entre 220 000 et 610 000 personnes selon que l'on raisonne en terme de Turcs vivant en France ou que l'on inclue les Français d'ascendance turque ou ayant la double nationalité. On peut encore prendre comme base de comparaison les quelque 330 000 personnes inscrites en France sur les listes électorales turques lors des dernières présidentielles en 2018. Dix mille, ce n'est donc pas beaucoup. En revanche, Erdogan a obtenu 65% des voix lors de ces élections. Un Français d'ascendance turque opposant à Erdogan pouvait dire "il y a un attachement très fort, quasi irrationnel, à la personne d'Erdogan" chez les Turcs de France. Ce qui est ennuyeux, reconnaissons-le. L'avenir des Français d'origine turque, comme de tous les autres Français d'ascendance étrangère, c'est bien évidemment de s'intégrer pleinement à leur pays et de s'en sentir pleinement les ressortissants. Erdogan joue à fond dans l'autre sens. Il tend des pièges à nos compatriotes d'ascendance turque. A titre simplement d'exemple, voici un article de l'édition française de TRT. A côté d'événements positifs concernant les Français d'origine turque, on peut lire Or il existe encore des obstacles majeurs pour l’accès des Franco-Turcs à des postes de haut niveau en France. Un candidat d’origine turque doit faire face à la pression des lobbys anti-Turquie dont notamment le lobby arménien et au lynchage médiatique. Son soutien ou non à la politique du président Erdoğan, son identité musulmane ou ses opinions sur les événements de 1915 sont grandement relayés par les médias français qui essaient par tous les moyens de coller une étiquette à un candidat d’origine turque avant même de lui permettre de se lancer dans une carrière politique. Vous avez des problèmes, cher compatriote turc habitant en France ? Mais c'est de la faute du "lynchage médiatique" voyons, et surtout du "lobby arménien" ! Vous dites ? D'autres ont dit, voire disent encore de telles choses contre les juifs ? Ah mais nous ce n'est pas pareil hein ! Puisque les Arméniens eux c'est vrai ! D'ailleurs les "événements de 1915" ce n'était pas grand chose en fait (*) En tant que dirigeant étranger tentant d'instrumentaliser les Français ayant leur ascendance dans son pays, Erdogan se comporte comme un ennemi de la France, il ne faut pas reculer devant le mot. Et un ennemi des Français d'origine turque, qu'il veut utiliser à ses desseins, sans se soucier bien sûr de leurs intérêts. La difficulté, c'est qu'une grande partie des Français d'origine turque semble avoir une bonne opinion de lui. Je pense que cette difficulté se résoudra surtout avec le temps. Erdogan n'est pas éternel, et l'assimilation à un pays c'est quelque chose qui peut être long. Le temps travaille pour la France. (*) Juste le génocide d'environ 1,5 million de personnes, permettant leur remplacement sur les terres libérées par des Turcs...
    5 points
  14. https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/16/referendum-en-nouvelle-caledonie-la-posture-anticoloniale-venue-de-la-metropole-nous-indigne-car-elle-nous-deresponsabilise_6052350_3232.html Référendum en Nouvelle-Calédonie : « La posture anticoloniale venue de la métropole nous indigne car elle nous déresponsabilise » Les « stéréotypes » simplificateurs ne rendent pas compte de la réalité d’un peuple métissé qui cherche à se forger un destin commun, affirment quatre intellectuels calédoniens, parmi lesquels Emmanuel Tjibaou, dans une tribune au « Monde ». Comme tant d’autres, [Edwy Plenel] continue d’observer notre archipel avec une grille de lecture datant des années 1980. Quarante ans ont passé ! Nous devons sortir de l’imposture intellectuelle réduisant l’analyse de la situation calédonienne à l’existence d’un système colonial institutionnalisé, où le peuple kanak serait aujourd’hui encore opprimé. Dire cela n’est pas s’opposer à la perspective d’une indépendance, c’est simplement affirmer que la réflexion doit être guidée par une éthique de vérité. https://la1ere.francetvinfo.fr/dans-une-tribune-quatre-personnalites-caledoniennes-denoncent-la-posture-anticoloniale-venue-de-la-metropole-871650.html La tribune qui parait dans le journal Le Monde est signée par quatre personnalités calédoniennes qui revendiquent des positions différentes sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. La journaliste Jenny Briffa, l'universitaire Louis Lagarde, le directeur de l’Agence de développement de la culture kanak Emmanuel Tjibaou, l'archéologue Jean-Marie Wadrawane expliquent : Nourrir un discours de victimisation des Calédoniens d’origine kanak, qui, en 2020, seraient les délaissés de l’Etat colonial, est non seulement une contre-vérité absolue (...) mais entretient l’idée que tout mérite réparation, que tout est un dû." Selon eux, cette "posture anticoloniale à la Plenel, nourrie d’une mauvaise conscience aussi compréhensible qu’inutile, entretient par sa prétendue bienveillance un paternalisme tout à fait colonial." Si des déséquilibres persistent aujourd'hui encore dans la société calédonienne, les responsabilités sont, selon les quatre auteurs de la tribune, à rechercher en Nouvelle-Calédonie : "Les compétences pour réformer cette situation sont aux mains des élus calédoniens loyalistes et indépendantistes, depuis l’accord de Nouméa. Ce sont nos élus qui n’ont pas su assez réformer le pays. La « France » d’aujourd’hui n’y est pour rien. Notre incurie est calédonienne. Notre solution sera aussi calédonienne, que l’on reste dans l’espace national ou que l’on quitte la France." Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus systématiquement nous inscrire dans des fidélités historiques, familiales ou ethniques. Chaque jour, nous travaillons concrètement pour le vivre-ensemble et le destin commun. Nous ne sommes pas là pour panser les maux de la mauvaise conscience française, mais bien pour sortir d’une pensée idéologisée et aller vers une pensée qui objective. Nous, Calédoniens, qui démontrons au quotidien notre capacité à penser contre nous-mêmes, n’avons de leçon à recevoir de personne.
    5 points
  15. Le plus beau était le Super Mystère B2 > Equipé du Spectra, et d'un réacteur plus Eco-friendly, ma foi, "ça le ferait presque" encore de nos jours...
    5 points
  16. C'est en effet la stratégie fameuse des deux flics "le gentil et le méchant", l'un menaçant le contrevenant des pires conséquences, l'autre le prenant à part "Ecoute, j'essaye de calmer mon collègue, mais j'ai un peu de mal... il faut que tu m'aides". Ça peut être pertinent en effet... à condition que les deux soient des flics, c'est-à-dire qu'ils essaient tous deux d'amener le contrevenant à coopérer. Je ne sais pas si c'est le cas. La France est clairement "flic méchant", et l'Allemagne est clairement "gentil". Mais est-elle "flic gentil" ? C'est-à-dire : son objectif premier est-il bien d'amener le gouvernement turc à coopérer ? Peut-être, mais ce n'est pas encore clair - ça pourrait être clarifié dans un sens ou dans l'autre lors de la réunion du Conseil européen du 24 septembre.
    5 points
  17. Hum... Lecture critique. Qu'est-ce donc que cette fondation ? Il ne répond pas à la question : dommage ! S'offusquer de l'arrogance d'Erdogan n'est pas très malin je pense : on est dans une période où les provocations publiques lourdes sont devenues monnaie courante ; s'il fallait en prime agiter le gourdin nucléaire à chaque vocifération d'un arrogant, et pire encore en user, ce serait bien mauvais. Bref : ça part mal... Pas d'accord : les violations turques sont beaucoup plus flagrantes. Chypre. Cette hypothèse peut être légitimement formulée, mais il manque des sources, des études, des faits, des déclarations de responsables de la dite communauté (d'origine) turque pour la prendre comme une base sérieuse de raisonnement, et tout ça est parfaitement absent. Et c'est passer sous silence le jeu US, l'importance de l'OTAN pour l'Allemagne, l'importance des intérêts allemands en Turquie, la difficulté de renoncer à une politique de rattachement de la Turquie à l'Europe, l'envie de durer aussi, en attendant qu'Erdogan canne. Un peu trop mono-causal à mon goût, tout ça. Et de taper sur l'Europe et "nos amis allemands" : discours de salon. Au passage, ce Monsieur ignore volontairement ce qui contredit frontalement sa rhétorique : les 27 ont un représentant commun en matière d'affaires étrangères, qui ne s'exprime sur un sujet que s'il est soutenu par tous les états-membres de l'UE. Ca donne ça (29 août) : Dans une tribune que publie le JDD, l'Espagnole Josep Borrell, ancien président du Parlement européen devenu Haut-représentant de l'UE pour les affaires étrangères et vice-président de la Commission européenne, pointent l'émergence de trois puissances, la Russie, la Chine et la Turquie, "qui entendent faire revivre la mémoire des grands empires du passé". Face à ces "nouveaux empires", il appelle de ses vœux la naissance d'une "Europe géopolitique". "Pour pouvoir négocier et régler pacifiquement les conflits, il nous faut nécessairement apprendre nous aussi à parler le langage de la puissance", explique-t-il. Et ce n'est pas une condamnation ou un avertissement isolé à la Turquie, ni un soutien unique à la Grèce et à Chypre : la position est constante et réactive. Par ailleurs, je n'ai pas observé de condamnation sérieuse de la posture française en dehors de quelques hyper-atlantistes annonant leur Pompéo au détour d'un gazouilli pour être invités à la prochaine plénière de l'OTAN : on trouvera certes bien quelques ratiocineurs de service à Berlin, mais pas plus qu'à Paris. Mieux, on n'entend rien d'aussi assourdissant que la réprobation muette lors du déclenchement des opérations en Lybie. Au final, et même s'il aurait été plus efficace d'afficher une unité et une force commune nette, le déploiement de force français, limité, me semble avoir été parfaitement calibré - monter juste d'un cran pour marquer la détermination, rien de suffisant pour déclencher un conflit - et finalement bien reçu en Europe. J'espère que la démonstration sera validée par l'issue de la crise (on n'y est pas encore) et portera ses fruits. Je cesse là.
    5 points
  18. Et si nous laissions du temps au temps comme aimait à le dire un ancien Président ... Si çà se trouve les arbitrages quant à savoir quels avions et quel standard exact ne sont pas encore définitivement faits
    4 points
  19. Certe, mais avec des contraintes de MCO pas piquées des hannetons (entre autres choses). A un moment donné il faut aussi voir le revers de la médaille et choisir en connaissance de cause. D'autant que réduire la portée de détection quand celui d'en face ne travaille déjà plus beaucoup avec son radar pour rester discret, ça pose quelques questions d'ordre pratique sur la réelle pertinence du concept. Bref, ne pas s'en passer quand ça ne coûte pas grand chose, oui, mais tout miser là-dessus pour espérer avoir un avantage décisif est une toute autre histoire.
    4 points
  20. Photo de groupe de citoyens européens - autrichiens ?- fiers habitants d'une nation forestière, vivant dans de pittoresques villes forestières. Il doit penser à eux.
    4 points
  21. Je sais, c'est moche ... --------------------------> []
    4 points
  22. En fait il faudrait sans doute plus comparer avec des bateaux qu'avec des avions à ce stade, non? L'agilité d'un navire de surface joue-t-elle encore un rôle quand le temps de réaction face à certaines menaces va désormais se compter en secondes dans la guerre navale moderne? Il semblerait que non, ce qui va rentrer en jeu c'est l'autoprotection, la détection précoce, et la capacité de riposter le plus tôt possible. C'est la même histoire pour les sous-marins, très offensifs quand ils ne sont pas détectés, mais bien plus vulnérables une fois qu'ils le sont. Il y a des exceptions ou des entre-deux, comme le concept du semi-submersible, SMX25 par exemple, qui permettrait au navire de changer de milieu pour échapper soit au missile, soit à la torpille, en théorie du moins. Et elle est intéressante cette piste. *** Pour les avions c'est pareil. Si demain des missiles air-air hypersoniques mach 6 foncent sur un avion de combat et ne sont pas leurrés, même un Rafale dronisé tirant 11.5G en continu à haute vitesse lors d'une évasive durant plusieurs secondes aurait du mal à esquiver un engin pareil. L'avenir est donc sans doute à à rechercher du côté de l'interception de la menace, ou de l'élaboration d'un écran constitué de matériels "attritables", on reviendrait alors au principe du sacrifice des pions pour sauver le roi. C'est déjà ce qui existe avec les leurres thermiques et électromagnétiques, et encore plus avec les leurres EM tractés ou éjectés. On peut même mettre les leurres dans les MIRV emportant des têtes nucléaires sur le même plan. Ou alors l'avenir est au principe du matériel devant rester le plus indétectable possible. C'est l'idée de l'avion furtif de formes, mais qui est abâtardie par les contraintes inhérentes à sa mission. Un peu comme une frégate Lafayette n'aura certes que la SER d'un petit chalutier, mais restera visible. *** Maintenant, si on transpose les problématiques du naval vers l'aérien on se rend compte que: Etre sous l'eau correspond pour l'aérien à être furtif. Changer de milieu de sur la surface > à sous la surface, correspond pour l'aérien à être exo-atmosphérique. C'est donc aussi pour ça que je n'aime pas le NGF ou le SCAF, parce que le concept me semble au fond particulièrement daté et plus proche de ce qui était envisagé conceptuellement dans les années 80 qu'aujourd'hui 40 ans plus tard. Du coup je préférais un Rafale 2 qui corrige les rares défauts de la plate-forme tout en sublimant ses points forts et sans en faire entièrement un nouvel avion, ce qui permettrait de dégager les fonds pour d'autres programmes de rupture. Je verrais ainsi deux axes majeurs d'évolution dans l'aérien: Un axe consacré à la réacquisiton de la "masse", permettant la saturation, avec deux modèles complémentaires: - des essaims de drones réutilisables très low cost mais à hautes performances portant des charges utiles variées, qui viendraient boucher les trous entre les capacités existantes et se substituer potentiellement autant à une AASM qu'à un MdCN. - des missiles modulaires (voir le concept Flexis de MBDA) aux dimensions normalisées pour simplifier leur intégration en soutes et sous cocons et augmenter ainsi le volume d'armement utile. C'est partiellement ce que l'on voudrait faire avec les "remote carriers", mais le concept n'est pas suffisamment radical à mon goût. Un axe consacré à la définition de modèles de combat principaux avec deux modèles au choix: - soit une série de gros drones, bombardiers médians, furtifs, et chargés de mener des attaques saturantes à l'aide d'armes intelligentes comme par exemple les essaims de petits drones susmentionnés. Des successeurs de Neuron en quelque sorte, mais à long rayon d'action et aptes à être mis en oeuvre depuis plus de plates-formes terrestres ou navales. Idéalement on pourrait aussi travailler sur des technologies de pseudo-camouflage optique et surtout sonore pour diminuer autant que faire se pourrait leur empreinte dans le ciel, mais aussi leur sillage aérodynamique. Ils pourraient être gréés avec des modules mission pour être les plus versatiles possibles, et intégreraient une part d'IA pour gagner en autonomie décisionnelle en cas de rupture des liaisons de données. - soit une flotte de gros avions spatiaux ou proche-espace, hypersoniques, mettant en oeuvre des armes à très longue portée, air-surface, espace-espace, espace-air, ou air-air. Cela permettant de faire de l'interdiction face aux gros systèmes d'armes type portes-avions, gros radars trans-horizons, gros navires de surface, installations fixes à terre, ouvrages d'art... Ces armes seraient, si elles doivent subir une rentrée atmosphérique, éjectées depuis des conteneurs les protégeant des frottements, jusqu'à ce que celles-ci soient parvenues dans les couches praticables de l'atmosphère pour leur mise en oeuvre. Ainsi l'avion spatial resterait hors d'atteinte, à des vitesses prodigieuses, et serait très difficile à intercepter cinétiquement. Il faudrait travailler sur la furtivité d'un tel engin ce qui ne serait pas une sinécure mais le milieu dans lequel il évoluerait permettrait d'envisager des solutions innovantes, par exemple une sorte de "drap" déployé depuis une soute, et devant faire office de masque IR/EM, l'objectif étant de compliquer l'acquisition autant que faire se peut, même pour des systèmes laser. Je dis "soit" pour le second axe, parce qu'il est évident qu'on ne pourrait jamais se payer deux programmes majeurs de ce genre. Même en coopération européenne, sauf miracle aux dimensions ésotériques tant les écueils seraient nombreux, comme on le voit aujourd'hui. Tout ce qu'il y aurait entre l'un ou l'autre domaine devant être géré par des solutions traditionnelles à base de "Rafale 2" et des évolutions des armements classiques. On y perdrait cependant à chaque fois en potentiel, et il faudrait alors adapter tout le reste de la logique opérationnelle de toutes les armées. Ça n'aurait rien d'anodin du tout.
    4 points
  23. Il y'a une notice RCP pour les médicaments, elle n'est pas obligatoire pour les produits de para Les produites de para sont aussi plus sujets à l'adultération, fraude et contre façon Enfin, le label "naturel" fait que pas mal de personnes les utilisent à tords et à travers en pensant "naturel" = sans risque Après ils ont bien sur des bénéfices (pour certains, dans certains cas d'usage) mais faut pas faire nawak avec Répétez mille fois un mensonge et il deviendra une réalité L'origine "humaine " du COVID a déja été contre dite par une étude internationale faisant intervenir (entre autres) des équipes américaines et australiennes (pays pourtant pas vraiment pro chinois). Mais bon, comme c'est de la vraie littérature scientifique ca va largement passé a l'as chez le gogo moyen
    4 points
  24. https://foreignpolicy.com/2020/02/07/america-needs-a-new-economic-philosophy-foreign-policy-experts-can-help/ Le lauréat du prix Nobel et économiste Paul Krugman a récemment publié un mea culpa sur cette question, notant qu'il avait "manqué une partie cruciale de l'histoire" en ce qui concerne l'impact de l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce sur les communautés aux États-Unis. Il répondait en partie aux travaux de David Autor, David Dorn et Gordon Hanson, qui ont documenté une perte dramatique d'emplois américains au profit de la Chine - un résultat qui avait été écarté par les économistes traditionnels lors des débats de la fin des années 1990. Prenons l'industrie pharmaceutique : les États-Unis sont le leader incontesté du développement de médicaments et la plupart des négociateurs américains ont considéré les produits pharmaceutiques comme une source de force d'exportation (d'où toutes les conditions généreuses accordées aux grandes entreprises pharmaceutiques dans les accords commerciaux américains). La réalité est cependant très différente : les États-Unis détiennent la propriété intellectuelle, mais les principes actifs sont pour la plupart fabriqués à l'étranger. Cela peut sembler être un fait banal de la mondialisation. Pourtant, les principales sources d'importation de médicaments aux États-Unis ne sont pas les pays à bas salaires, mais l'Irlande et la Suisse. Il ne s'agit pas d'une migration des capitaux mondiaux vers les pays à bas salaires, mais d'un abris fiscal. Selon les estimations de l'économiste Gabriel Zucman de l'Université de Californie à Berkeley, le gouvernement américain perd près de 70 milliards de dollars par an en recettes fiscales en raison du déplacement des bénéfices des entreprises américaines vers des juridictions laxistes comme l'Irlande et la Suisse. Le résultat, comme l'a montré l'économiste Brad Setser, est que le déficit commercial des États-Unis en matière de produits pharmaceutiques dépasse désormais l'excédent du pays dans le domaine de l'aviation civile ; en effet, les États-Unis importent plus de produits pharmaceutiques que de smartphones. Il est loin d'être évident que le gouvernement américain devrait consacrer autant de capital politique à une industrie qui est devenue si complètement dissociée des intérêts américains.
    4 points
  25. Tout à fait, les Allemands semblent assez partagés sur le sujet, et il est peu probable que la réaction des Allemands d'ascendance turque pro-Erdogan soit leur premier souci pour décider de leur politique. A rappeler quand même que Manfred Weber est de la CSU bavaroise, le partenaire "très à droite" de la CDU. Il est représentatif d'une partie de l'opinion allemande, mais une partie seulement. Voici les informations détaillées 2018 sur le commerce extérieur de la Turquie. L'Allemagne absorbe en effet presque 10% des exportations turques et est son premier client. Elle est aussi son premier fournisseur avec 11% de ses importations. Quant à l'UE (sans le RU bien sûr), c'est plus de 40% des exportations turques et presque 40% de ses importations.
    4 points
  26. Ah bon, Dassault les fabrique de nouveau? ====>[ -]
    4 points
  27. C'est ce qu'on répète depuis combien de temps? ...Non ce qui l'explique c'est que le F-35 ne tient aucune de ses promesses, nuance. ...Mais sans aucun playtime sinon il faut des bidons qui font drastiquement chuter ce volume d'armements. Bidons dont on est sans nouvelle malgré des annonces fracassantes. ...Sauf que faire cela alerte nécessairement les défenses ennemies ce qui du coup contredit l'assertion précédente sur le fait que la furtivité serait en danger face à la contre-furtivité. Les "assassins silencieux" n'étant dès lors plus aussi silencieux. D'autre part c'est pas un peu antinomique d'avoir des engins très visibles et des engins pas visibles du tout dans la même force? Parce qu'avec cette logique d'emploi, là où il y aura des EF, il y aura des F-35... Et quand on sait ce qu'on doit chercher, on le trouve bien plus facilement. Ah bon alors pourquoi les allemands achètent des F-18 Growler au lieu de super radars de guerre électronique ECRS mk2 pour leurs typhoons aux côtés de leurs radars AESA à eux? (ils répondent plus tard) Ah? Donc il vont avoir des secteurs d'antenne qui n'auront pas la même puissance rayonnée? Comment tu gères de la formation de faisceau dans ces conditions? Quelle foire d'empoigne... Quelle foire d'empoigne bis. Quelle foire d'empoigne ter. Une flotte avec 3 radars Aesa pour deux avions, et 2 systèmes de GE. Ils sont indiens les responsables allemands? Ah, et l'EF ECR a été présenté avec une configuration fantaisiste strictement impossible structurellement (des bidons sur des points d'emports non plombés pour). Donc la crédibilité de cet engin est sujette à caution. Encore une fois: quid du playtime? *** On va construire les prochains Rafale en céramique? Remarque ça aidera à passer le mur de la chaleur! Plus sérieusement j'ose penser que l'on fera au moins du "fitted for but not with" avec des avions sortant F4.2-ready. Restera la question du coût d'une antenne GaN pour le RBE2AA. Je pense que c'est surtout là le souci, le secteur civil (5G) devrait permettre de générer une activité qui fera baisser les prix, mais il faudra attendre quelques années pour cela.
    4 points
  28. Pour intégrer un nouvel état à l'UE, il faut l'unanimité des membres actuels, y compris Chypre et la Grèce. Donc il n'y a aucune chance que le projet de Turquie européenne se concrétise un jour. Par contre oui ça serait bien d'arrêter de leur filer des milliards pour ce que ça nous rapporte. A l'époque déjà Sarkozy avait refusé son entrée à cause de la politique du panturquisme: tous les turcophones du monde peuvent être nationalisé turc sur simple demande dans un consulat. Il y a 200 millions de turcophones dans le monde ! On a pu observer la nocivité de la chose en Syrie et en Irak avec tous ces turkmènes qui sortaient dont sait où. Sur place depuis longtemps ou fraichement importés d'Asie Centrale ? Difficile de faire un tri catégorique... On a aussi pu constater les prétentions d'Erdogan ou d'autres officiels à se mêler un jour du sort des musulmans de Thrace occidentale, l'autre des Tatars de Crimée, ou tout simplement du bien être de la diaspora turque en Europe.
    4 points
  29. 4 points
  30. Ce n'est pas vraiment un problème de volume. Sur un pod tu as autour de 25% du volume pour la climatisation. Sur l'EOTS c'est l'avion qui fournit cette fonction. Sur le volume restant il y a autour de la moitié en cartes électroniques qui peuvent être déportées dans une baie. Reste la partie optomécanique et senseurs que l'on voit habituellement sur les photos. La différence se situe plutôt sur la cinématique de pointage. Sur un pod il y a 3 axes dont le roulis qui est obtenu en faisant tourner la pointe avant autour de l'axe du pod, bien visible dans cette vidéo: On voit aussi à 1:25 l'axe de site faire tourner l'objectif de la voie IR sur pratiquement 180° à l'intérieur du pod. Reste un débattement en gisement d'amplitude beaucoup plus faible qui permet une stabilisation plus fine et évite aussi le point singulier lorsque le pod regarde droit devant (sans cet axe impossible d'avoir un débattement latéral quand le pod regarde droit devant. A noter aussi le diamètre de l'objectif qui parait plus gros que celui de l'EOTS bien qu'il soit difficile de comparer à distance. Donc les cinématiques de pointage sont probablement très différentes l'une de l'autre, quand on parle de communalité ça doit se limiter à quelques briques, senseurs et laser en particulier, cartes électroniques, etc. Je me demande si ça n'impose pas des contraintes sur la trajectoire de l'avion pendant le tir.
    4 points
  31. Il ne reste plus qu'à verser 500 euros à chaque français qui ramènera les oreilles et la queue d'un loup gris à sa préfecture aux lieutenants de louveterie pour preuve de nous en avoir débarrasser... dans 3 semaines le problème est réglé ... mais bon il y a des écolos qui vont encore protester . ... *Les lieutenants de louveterie sont nommés par le préfet et concourent, sous son contrôle, dans les limites de leur circonscription, à la régulation et à la destruction des animaux susceptibles d’occasionner des dégâts. Ils sont les conseillers techniques de l’administration sur les problèmes posés par la gestion de la faune sauvage ; les chasses et battues administratives sont organisées sous leur contrôle et sous leur responsabilité technique. Leurs fonctions sont bénévoles et ils doivent pouvoir assumer les charges financières liées à leur fonction, au regard des moyens matériels à mobiliser.
    4 points
  32. En même temps, c'était une hypothèse improbable. À part encourager la Turquie à avoir la bombe, je ne vois pas le gain. Au delà de ça, cela passerait très mal d'un point de vue diplomatique et par rapport au TNP.
    4 points
  33. 47 heures de branlette et de tea time ...
    4 points
  34. Messieurs, Je me posais une question en lisant les news USAF en particulier le NGAD etc. (6th Gen JetFighter - Illustration) Aujourd'hui il est couramment admis que l'outil le plus efficace pour dominer l'espace aérien est le F22. En particulier sa capacité à détecter et traiter les menaces en Fox3 (il va de soit que les dogfight au canon c'est un peu anecdotique, et que le fox2 c'est déjà assez tard) Ma question (un peu stupide probablement) : si le but du jeu c'est de détecter, et de balancer du missile longue distance, pourquoi est ce que le format "chasseur" est-il le meilleur ? Imaginez un genre de bombardier stratégique supersonique, genre B1-B, assez furtif, avec pas mal de place pour la guerre électronique, et de quoi embarquer plein de missiles air-air longue portée et des gros radars. Pourquoi est ce que notre gros pépère ne serait pas le boss du secteur pour faire de l'access denial loin de la mère patrie ? Tupolev PAK DA or PAK DA (vue d'artiste) B2 Next Gen (vue d'artiste) Hein alors pourquoi les gens ?
    3 points
  35. Oui, je le sais bien, et il y a eu du bon, du moins bon, et du carrément mauvais. Je sais juste qu'il existe une petite antiphatie vis-à-vis de la France, pas systématique, pas toujours méchante, parfois même insconciente. J'y suis confronté assez régulièrement, surtout du côté allémanique. C'est comme les orties : ça fait un peu mal, mais c'est pas méchant ;) Après, professionnellement, c'est mis de côté, mais j'ai déjà vu des chefs plier le problème dans tous les sens pour éviter de devoir bosser avec des français, même si le produit était meilleur, pas forcément plus cher et pas non plus disponible plus tard. C'est comme tout, ça dépend sur qui tu tombes. Bon, j'avoue que c'était aussi une petite pique pas trop méchante contre l'Allemagne et son cliché de qualité assurée, qui se justifie de plus en plus difficilement de nos jours.
    3 points
  36. Le berbère existait bien avant l'arrivée des arabes dans la région !!!!
    3 points
  37. Commander s.g. (OF-4) Claude Bultot, MCM Program Manager discussed the technical aspects of the future mine warfare mothership and toolbox selected for the Belgian Navy and Royal Netherlands Navy.
    3 points
  38. Tiens, un peu d'éclaircissement sur la "theorie " d'une origine humaine du covid à wuhan. https://www.yahoo.com/news/steve-bannon-linked-groups-push-191602344.html J'ai fais une traduction automatique par google de la premiere partie de l'article : Une nouvelle étude visant à montrer que le nouveau coronavirus a été fabriqué dans un laboratoire chinois a été publiée par une paire de groupes à but non lucratif liés à Steve Bannon, l'ancien stratège de Trump, qui fait maintenant face à des accusations de fraude pour crime. L'étude, co-écrite par un virologue chinois qui a fui Hong Kong cette année, affirme que «la manipulation en laboratoire fait partie de l'histoire du SRAS-CoV-2». Ses conclusions ont été rapidement repris par une poignée d'agences de presse de premier plan tels que le New York Post , qui hype les allégations de « explosives » que contre l' exécution de la quasi - totalité la littérature scientifique existante sur la source du virus. L'étude est le travail de la Rule of Law Society et de la Rule of Law Foundation, organisations sœurs à but non lucratif que Bannon a contribué à créer. Selon des documents publiés sur le site Web de la Société l'année dernière, il a présidé ce groupe. La connexion Bannon a été repérée pour la première fois par Kevin Bird, un Ph.D. candidat à la Michigan State University et partagé par Carl Bergstrom, professeur de biologie à l'Université de Washington, qui a qualifié l'étude de «bizarre et sans fondement». Une recherche sur les sites Web de Google Scholar et de la Rule of Law Society et de la Rule of Law Foundation indique que les organisations n'ont pas publié auparavant de recherche scientifique ou médicale, et il est difficile de savoir si l'article a fait l'objet d'un examen par des pairs. Il a été publié lundi sur le site Web Zenodo, un répertoire de recherche scientifique et universitaire accessible au public sur lequel chacun peut télécharger ses travaux. Les deux organisations à but non lucratif à l'origine de l'étude ont été formées en collaboration avec le milliardaire chinois en exil Guo Wengui, avec lequel Bannon a collaboré à un certain nombre d'efforts de plaidoyer visant le gouvernement chinois et les entreprises qui ont attiré l'attention des responsables fédéraux des forces de l'ordre.
    3 points
  39. https://www.air-cosmos.com/article/mise-lhonneur-du-couple-franco-allemand-23609 EXTRAITS : "Jeudi 16 septembre, la ministère des Armées, Florence Parly, et son homologue allemande, Annegret Kramp-Karrenbauer, se rendront à Evreux puis à Manching. L'occasion de revenir sur les programmes phares de la coopération franco-allemande. Eurodrone : La rencontre des ministres française et allemande sera également l'occasion d'évoquer, lors de leur bilatérale, le projet de drone MALE européen, dont les négociations entrent en phase finale. Une décision est attendue pour la fin de l'année afin de pouvoir rapidement lancer les travaux de développement. La livraison d'un premier système, à l'Allemagne, est attendue pour 2027. La France quant à elle réceptionnera sa première capacité en 2028, suivi d'un second système en 2029. « Le coût unitaire sera moins élevé que celui du Reaper », annonce le Ministère des Armées, en rappelant que la souveraineté a un prix. Un système Reaper couterait ainsi 200 M€ contre 160M€ pour l'Euromale. L'heure de vol est quant à elle estimée à 3 000€, contre 4 000€ pour le Reaper." Tiens tiens ... le vent tournerait il ? "Un système Reaper couterait ainsi 200 M€ contre 160M€ pour l'Euromale"
    3 points
  40. Je ne suis pas jésuite, mais je vais répondre à ta question par une autre question. En quoi "chasseur" définit il un format ? Et je vais répondre à cette nouvelle question. Chasseur, c'est une mission avant d'être un gabarit d'appareil. D'ailleurs, c'est déjà plusieurs gabarits différents, des légers aux lourds en passant par les moyens qui voudraient bien manger à tous les râteliers. Donc, ton gros pépère, malgré ses allures de bombardier, ne serait qu'une nouvelle redéfinition du chasseur, en agrégeant les différentes caractéristiques courantes dans une grosse cellule susceptible de les amplifier (capacités de persistance, de détection, de protection et de destruction), dans le but de frapper le premier et de très loin pour éviter de se montrer vulnérable à courte portée. C'est donc juste un chasseur XXXXL, avec des capacités trèèèèès étendues, mais aussi des handicaps un peu plus marqués que ceux des chasseurs S, M ou L s'il s'agit d'engager un combat rapproché. Après, une objection quand même à cette unité capitale, c'est qu'elle n'a pas le don d'ubiquité et qu'elle représente, finalement, un point de vulnérabilité de la Défense Aérienne. Qu'il disparaisse et c'est un gros trou dans la DA, alors que la "poussière" des chasseurs aux formats courants actuellement est juste plus résiliente et impose un effort plus important pour être anéantie (c'est pourquoi on agit dessus indirectement en visant les multiplicateurs de forces).
    3 points
  41. https://www.lci.fr/sante/depistage-covid-19-malgre-la-priorisation-les-tests-pcr-coronavirus-au-bord-de-la-rupture-2164604.html (15 septembre 2020) "Nous nous retrouvons dans des situations dans lesquelles nous utilisons tout notre réactif pour réaliser des dépistages non-indispensables." Selon lui [Lionel Barrand, président du Syndicat national des jeunes biologistes], "il vaudrait mieux faire 500.000 tests aux bonnes personnes", à savoir les cas contacts, les symptomatiques et les urgences, "afin d'avoir les résultats en 24 heures et casser les chaînes de transmission, parce que c'est le plus important", plutôt que "pratiquer un million de tests et avoir les résultats en une semaine".
    3 points
  42. https://www.lopinion.fr/edition/wsj/pourquoi-incendies-foret-sont-si-graves-cette-annee-dans-l-ouest-223464 (11 septembre 2020) Environ onze millions de Californiens, soit environ un quart de la population de l’Etat, vivent dans ce que les experts forestiers appellent « l’interface habitat-forêt », c’est-à-dire à proximité de zones comportant beaucoup de végétation brûlant facilement, selon un rapport de 2018 des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology. Ces populations sont de loin les plus vulnérables aux dommages causés par les feux de forêt. Certaines personnes se sont installées dans ces régions parce que la flambée des coûts de l’immobilier dans les grandes villes côtières, due aux réglementations y limitant l’offre, les a obligées à s’éloigner afin de trouver des logements à des prix abordables. De plus, les projets d’éclaircissement comme ceux de brûlages dirigés sont souvent combattus par les habitants du voisinage, explique Ken Pimlott, ancien patron à la retraite de Cal Fire. Et même en cas d’éclaircissement, il faut entretenir la zone lors de la repousse de la végétation.
    3 points
  43. https://foreignpolicy.com/2020/08/27/biden-is-getting-ready-to-bury-neoliberalism/ Le modèle néolibéral convenait à une époque où l'économie américaine tirait de grands avantages de la mondialisation - ou du moins semblait le faire. Ce n'est plus le cas aujourd'hui : La mondialisation est désormais accusée d'accroître les inégalités et de vider la classe moyenne de sa substance. Qui plus est, à l'heure où la Chine, puissance géoéconomique inébranlable, utilise les relations commerciales et économiques comme une arme diplomatique, les États-Unis ne peuvent se contenter de répéter des shibboleths sur la libre circulation des capitaux et des marchandises. (Harris et Jake Sullivan, l'un des principaux conseillers de Biden, ont exposé cet argument au début de cette année dans un article paru dans Foreign Policy). Harris affirme que les responsables américains du commerce qui ont négocié le partenariat transpacifique avaient si bien intériorisé le dogme néolibéral qu'ils ont simplement considéré comme acquis que l'augmentation de l'accès de l'industrie pharmaceutique aux marchés asiatiques était bonne pour les États-Unis - même si cela ne créait ni emplois ni recettes fiscales aux États-Unis. Tom Perriello, un autre progressiste qui a servi dans l'administration Obama, a déclaré dans une interview que si vous exprimiez des doutes sur le modèle de marché libre parmi les responsables économiques d'Obama, comme il l'a fait, "vous étiez considéré comme ayant des cornes qui vous poussaient de la tête". Une fois que l'on accepte que ce qui est bon pour la croissance mondiale globale ou même pour le marché boursier n'est pas nécessairement bon pour le travailleur américain, il devient possible d'envisager une forme de nationalisme économique qui guide le comportement des États-Unis à l'intérieur et à l'extérieur du pays. C'est ce que Biden semble avoir à l'esprit avec son projet de programme "Made in All of America". Les gros investissements qu'il prévoit dans les infrastructures, l'éducation, les soins de santé et la recherche et le développement seraient dirigés vers les entreprises américaines afin de créer des emplois chez nous. Une "stratégie commerciale et fiscale proaméricaine en faveur des travailleurs" permettrait "de prendre des mesures commerciales agressives contre la Chine" mais aussi de supprimer les incitations fiscales pour les entreprises américaines à délocaliser leurs activités à l'étranger. M. Biden a proposé un effort fédéral ambitieux pour rétablir les chaînes d'approvisionnement mondiales dans des domaines sensibles, notamment les fournitures médicales et les produits pharmaceutiques, les semi-conducteurs, la résilience du réseau énergétique, etc. Il s'agirait de reconstruire la capacité de production nationale dans ces domaines, notamment par l'utilisation de la loi sur la production de défense, de modifier le code des impôts pour encourager la production nationale de produits pharmaceutiques, d'augmenter les stocks fédéraux de produits sensibles et de mettre en place un nouveau programme pour financer le recyclage des travailleurs dans les domaines de fabrication essentiels. Le nationalisme économique est donc à la fois une réponse à la montée de la Chine et un moyen d'équiper les États-Unis pour gagner la lutte économique avec la Chine. Pourtant, les courants d'opinion très différents au sein du parti démocrate font qu'on ne peut guère s'attendre à ce qu'un consensus se forme autour de la question de savoir quelle politique étrangère sert le mieux les intérêts des Américains moyens. Biden est un traditionaliste de la politique étrangère à qui le langage de la géoéconomie est étranger ; il en va de même pour presque tous les gens autour de lui. Les progressistes espèrent qu'ils dépasseront ces instincts. Perriello, qui, comme Harris, a de nombreux liens avec l'équipe de Biden, aimerait voir des accords mondiaux sur les lois antitrust, la fiscalité des entreprises et même les salaires minimums afin d'éviter un nivellement par le bas. Tout président qui adopterait un programme aussi ambitieux se heurterait à une énorme résistance de la part des propres alliés de l'Amérique. Les paradis fiscaux à faible taux d'imposition comme l'Irlande n'accepteront pas facilement un programme de péréquation de l'impôt sur les sociétés ; les puissances exportatrices comme l'Allemagne s'opposeront à une politique de confrontation avec la Chine. Un programme de réglementation mondiale pourrait, en tout état de cause, s'avérer trop "outré" [en français dans le texte] pour Biden et son équipe dirigeante.
    3 points
  44. De ce que je comprends, les 12 Rafale achetés d'occasions devront être remplacés, donc nous avons bien une commande de 18 Rafale pour les chaines de montage.
    3 points
  45. L'UE ne peut elle pas tout simplement classer certaines organisations comme terroristes, troublant l'ordre public, ou non compatibles avec ses valeurs. De là ensuite les interdire, et pénaliser l'appartenance à ? Après tout on se gène pas pour créer des lois mémorielles et pénaliser toute idée négationniste. Ca me semble dangereux pour la liberté de penser, mais honnêtement, entre ça et d'autres lois déjà parues.
    3 points
  46. Pas vraiment, non. Il doit y avoir une ou deux boîtes noires à retirer pour interdire cet usage, mais ça peut aller plus loin en faisant disparaître toute trace (effacement de tout ce qui est en rapport avec ça dans le système d'armes). Reste qu'un délai de 6 à 9 mois pour seulement "défranciser", ça fait long. Il ne doit pas y avoir tant d'équipements que ça à remplacer ou à modifier. Par contre la durée me fait penser à celle d'une GV et il se pourrait donc que cette "défrancisation" consiste aussi (surtout) en une révision complète.
    3 points
  47. Ça je le souhaite sincèrement. Mais cela risque de prendre des années et avec un risque en cas d'intégration à l'UE de retour en arrière en terme de politique intérieure turque, Est ce que ça vaut la peine de tenter le diable ? On a déjà beaucoup de mal à piloter l'UE à 27 et les dernières tension vont laisser des traces indélébiles. On donne des milliards à la Turquie pour préparer ce pays à l'adhésion à l'UE et n'on sait même pas comment sont réellement utilisé ces fonds. N'est ce pas le moment de claquer la porte au nez à la Turquie en mettant tout sur le dos de Erdogan ?
    3 points
  48. «Face à Erdogan, la France ne peut plus compter sur l’Otan, ni sur l’Allemagne» Paul Sugyle 15/09/2020 à 12:08 FIGAROVOX/ENTRETIEN - Pour l’essayiste, Hadrien Desuin, la crise en Méditerranée opposant la Grèce et la Turquie révèle que la France ne peut plus compter sur l’Otan dont la Turquie est membre ni sur l’Allemagne pour protéger les frontières maritimes de l’Europe. Publié , mis à jour le 15/09/2020 à 17:59 Le navire turc Oruç Reis. AFP Hadrien Desuin est responsable des questions internationales à la fondation du pont-neuf. FIGAROVOX.- La France a-t-elle raison de soutenir résolument la Grèce et Chypre face à la Turquie, au risque de compromettre ses relations avec l’Allemagne? Hardien DESUIN.- En ces temps difficiles, nous avons la flatteuse impression que la France sauve l’honneur de l’Europe. Les pays du nord et de l’est du continent sont aux abonnés absents, obnubilés qu’ils sont par leur désir de refouler la Russie avec l’aide des États-Unis. Dans cette traditionnelle rivalité américano-russe, la Turquie se situe habilement entre les deux. Forte de cette position centrale, elle se permet de jouer les matamores en Méditerranée avec une arrogance vis-à-vis de la France inédite. Elle devrait toutefois se rappeler que, si ses forces conventionnelles sont peut-être quantitativement supérieures aux nôtres, la France est une puissance nucléaire qui ne supportera pas d’être agressée. » LIRE AUSSI - «Erdogan veut rentrer dans l’histoire comme celui qui parachève la conquête de 1453» La Turquie viole régulièrement et systématiquement la souveraineté maritime et terrestre de la Grèce et de Chypre, exactement comme la Chine viole la souveraineté de ses voisins en mer de Chine orientale. L’Asie du Sud-est peut nous paraître légitimement éloignée, mais la Méditerranée nous concerne directement. Si la France et ses alliés méditerranéens n’agissaient pas maintenant, on laisserait progressivement la Turquie s’autoproclamer gardienne de nos frontières maritimes. Or la liberté et le droit en Méditerranée ne peuvent pas être concédées à un autocrate islamiste en pleine dérive nationaliste et religieuse. L’Allemagne cherche une position d’arbitre qui n’est d’aucune utilité dans ces moments de tensions extrêmes où l’Europe joue sa survie et sa crédibilité. L’Allemagne est depuis 1945, une puissance pacifiste et c’est heureux. Ne cherchons pas à tout prix à la remilitariser. Elle est malheureusement otage de sa forte minorité turque. Si d’aventure, elle s’alignait sur la diplomatie militaire française, Angela Merkel mettrait le feu à ses propres terres. Il se trouve que Berlin préside pour six mois l’Union européenne et que la présidente de la commission européenne est une ancienne ministre de la défense allemande, très proche de Merkel. C’est un autre élément à prendre en compte. L’Allemagne cherche une position d’arbitre qui n’est d’aucune utilité dans ces moments de tensions extrêmes où l’Europe joue sa survie et sa crédibilité. Au contraire, renvoyer dos à dos la France et la Turquie est un mauvais coup de la part de nos alliés allemands. Mais au moins cette crise permet-elle de reconnaître qui sont nos vrais amis et sur qui on peut compter en cas de coup dur. Certainement pas l’OTAN, dont la Turquie est membre. Est-ce un nouveau coup porté au projet d’une diplomatie européenne? Il n’y a jamais eu de diplomatie européenne proprement dite. Il ne peut d’ailleurs pas en avoir. Des coalitions ad hoc sur tel ou tel sujet ou tel ou tel programme sont possibles et souhaitables comme l’excellente initiative française Med 7 l’a montré samedi à Ajaccio. Mais n’oublions jamais que la construction européenne a renoncé à toute ambition stratégique dès sa fondation. Elle s’est même construite pour cela. Son objectif, dès la fin des années 40, est de maintenir la puissance américaine sur son sol, justement pour ne plus jamais avoir à connaître ou faire la guerre. Hormis la France du général de Gaulle, les autres pays européens se sont mis d’accord pour déléguer leur direction politique et militaire à leur envahissant protecteur américain. L’impensée de l’Union européenne, c’est que les États-Unis puissent nous laisser à notre sort comme ils l’avaient fait en 1914 et en 1940. Or l’Amérique se lasse depuis des décennies d’assurer sa coûteuse tutelle en Europe. Bien qu’elle en profite pour refouler la puissance militaire russe, elle voudrait plus d’argent et moins de discussions avec les alliés. Si nous laissions Erdogan avancer, ne serait-ce que de quelques kilomètres, c’est toute la Méditerranée et les Balkans qui pourraient basculer. Faut-il prendre au sérieux les menaces d’Erdogan? Erdogan est un pur populiste. Il a toujours fonctionné à l’invective et à l’outrance publique pour conserver sa popularité dans les classes populaires. Or il se trouve en difficulté sur à peu près tous les fronts, 20 ans après son arrivée au pouvoir. Ses conquêtes en Syrie et ses opérations en Libye sont un défouloir, plus ou moins réussi, qui a pour but de détourner l’opinion publique des échecs économiques et politiques de son président. Au passage, Erdogan fait miroiter un destin grandiose à son peuple , celui de lui redonner le poids qu’il avait à son apogée, au XVIème siècle. Or la livre turc est au plus bas, il a perdu la municipalité d’Istanbul, son ancien premier ministre et conseiller diplomatique, Ahmet Davutoglu attaque son bilan et son hégémonie. Erdogan est donc de plus en plus dépendant de la frange la plus nationaliste et la plus extrémiste de la politique turque, le MHP, et en arrière plan, les très influents « Loups gris ». Erdogan est donc de plus en plus dépendant de la frange la plus nationaliste et la plus extrémiste de la politique turque, le MHP, et en arrière plan, les très influents «Loups gris». Cet islamo-nationalisme turc qui exalte à la fois la grandeur du califat ottoman mais aussi l’unité et la centralisation militaire construite sous Mustafa Kemal, est évidemment à prendre avec le plus grand sérieux. Il ne faut pas minimiser ce que le président turc a fait de Sainte-Sophie et de Saint-Sauveur. L’islamisation de l’Europe est son programme. L’épuration ethnique et religieuse en Turquie a connu des précédents avec les Arméniens, les Grecs et les Kurdes. Si nous laissions Erdogan avancer, ne serait-ce que de quelques kilomètres, c’est toute la Méditerranée et les Balkans qui pourraient basculer.
    3 points
  49. Ah ben non: demain les incendies, apparemment. (Non, je ne cours même pas vers la sortie ) Le signal-prix est puissant, jeune padawan. Parfois littéralement (après une tempête, dans certains coins du littoral). Et du pas très frais. La vase, le limon, les déchets agricoles, les maisons qui ne peuvent pas avoir de cave dans ces zones (sols trop humides et meubles)... Ca fait un cocktail parfois très... Parfumé. Pour ceux qui se font innonder, c'est une découverte des joies de la nature. Sans compter ce qui les attend plus tard avec l'impact ultérieur sur les murs de leurs maisons "de fabrication récente" . Heureusement pour nous, la baraque de famille en a vu d'autres depuis le siège de la Rochelle. Elle a été mieux pensée... Par des mecs qui ont bâti à la va vite (à l'époque), étaient probablement tous illettrés et ne construisaient là que des petites résidences temporaires pour des officiers du siège. Quand ça sent le pâté, c'est que ça vient de dehors (la vase à marée basse + les rejets de l'agriculture moderne dans la mer).
    3 points
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