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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 24/09/2020 dans toutes les zones

  1. Dites voir ... quand je lis ça : https://www.bfmtv.com/politique/ferme-la-veran-le-coup-de-gueule-de-la-maire-d-aix-en-provence-contre-le-ministre-de-la-sante_AN-202009240022.html J'ai envie de suggérer : on ne pourrait pas revenir partiellement sur l'amnistie des élus locaux qui faisait partie de l'état d'urgence sanitaire (https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-du-mardi-12-mai-2020) ? Parce que, si l'on rouvre le champ des responsabilités, que l'on transforme les consignes du gouvernement en simples recommandations et que l'on laisse le pouvoir aux élus locaux pour décider si oui ou non c'est applicable, je suis persuadé que cette dame va sortir de sa posture et vouloir une bien plus grande sécurité sanitaire, quitte à marcher sur les cafetiers et restaurateurs, de peur de voir sa propre responsabilité engagée. Punaise, ça m'agace de voir les gens protégés marcher contre l'intérêt général de cette manière !
    8 points
  2. Salut ! La Finlande a dénoncé le traité lorsque l'Union soviétique s'est effondrée, il n'était donc pas une limitation pour l’acquisition de Hornet. Mais en fin, ce sont des questions financières et politiques qui ont dicté la limite.
    7 points
  3. Dans un scénario où les choses dégénèrent jusqu'à la guerre ouverte entre la Turquie et l'Union Européenne, il faudrait effectivement s'emparer de Chypre Nord par les armes et appuyer les Kurdes de Syrie histoire de multiplier les fronts où la Turquie doit se battre. Obtenir la création d'un Kurdistan indépendant avec le nord de la Syrie et une partie du territoire actuel de la Turquie (y compris pourquoi pas le Sanjak d'Alexandretta) serait assez amusant dans ce contexte. Mais même dans ce scénario très hypothétique (et qu'il faut espérer restera chimérique) une tentative de reprendre la Thrace serait risquée.
    6 points
  4. Tu veux que je te dise. Afin d'avoir la paix politique le gouvernement à temporisé jusqu'à ce que les signaux soient trop fort. Mais comme lors de la première vague il y a eu une commission d'enquête, cette fois il y aura à nouveau commission d'enquête qui forcément devra se prononcer sur le timing de mise en œuvre des mesures de protections de la population et de sauvegarde des ressources hospitalières. Forcément le gouvernement va agir maintenant en prenant de moins en moins des gants par rapport au systèmes politiques locaux.
    6 points
  5. L'incompréhension vient du fait qu'ils en sont restés, dans l'esprit, au deal des 126 pour l'articulation des contreparties. On ne peut pas obtenir le même niveau d'offset pour 36 et pour 126. Personne ne peut se permettre, pas même les US, de lâcher de la technologie de pointe sans un engagement ferme pour une quantité d'avions qui correspond à une partie significative des besoins du pays acheteur. Ils souhaitent une négociation sur la base des ventes potentielles? Mais qui peut accepter cela? Qu'ils prouvent leur bonne volonté et ils obtiendront ce qu'ils veulent plutôt que de morceller les contrats et les sources. Et ce n'est pas une question de moyens, ils peuvent étaler les livraisons.
    5 points
  6. Je ne le voyais pas comme ça le Sea Gripen...
    4 points
  7. 4 points
  8. Précisons donc les choses pour éviter les interprétations approximatives. Techniquement, les cibles d'entraînement/d'essai sont rarement détruites parce qu'on cherche à les épargner. Les missiles sont instrumentalisés à cette fin (par exemple en installant un retard sur les fusées de proximité). Reste qu'un coup direct reste une possibilité non nulle, et il arrive malheureusement qu'une cible soit détruite de cette manière. Dit autrement, l'impact est l'exception, pas la règle. A partir de là, les 100% du Meteor, c'est juste de la chance. Les 90% du MICA, c'est en entraînement dans un cadre normé. Les 11% attribués à l'AIM-120 (quelle version ?) c'est de la statistique de combat dans un cadre aléatoire. Et si en plus l'utilisateur à tendance à dégainer plus vite que son ombre et à tirer des salves sur la même cible, ceux qui n'atteignent pas la cible ou arrivent sur une cible déjà détruite ne peuvent que faire chuter le pk.
    4 points
  9. Il y a bien plus simple à revendiquer et c'est d'autant plus intéressant que ça tombe pile au bon endroit pour faire mal : le sandjak d'Alexandrette.
    4 points
  10. Pense que le Jaguar aussi était un "Silent killer", vu qu'il n'avait même pas de radar... Tout ça c'est de la communication. Mieux vaut sous-interpréter que l'inverse.
    4 points
  11. Tant qu'il n'y aura pas de discussion sérieuse sur la libération de Chypre Nord et le "retour" de la Thrace Orientale dans le giron Grec; les Turcs n'auront rien à perdre à jouer la provoc'. Il faut savoir mettre une pierre dans le jardin du voisin. Les Turcs ont beau avoir génocidé les Grecs Pontique, aujourd'hui certains dirigeants Européens sont prêt à céder à leurs caprices et à "négocier"? Transposons un peu cette situation à d'autres génocides. Imagine t'on les Allemands exiger une frontière étendue à l'est car la Pologne est démographiquement limitée? Quant aux migrants en Turquie, en quoi est ce le job de l'Europe? D'après les chiffres officiels on retrouve déjà des Pakistanais, des Bangladais et des Afghans dans le top 10 des entrants en dans l'UE. Il va falloir au bout d'un moment montrer une carte aux dirigeants Européens. En quoi ces pays sont ils de notre responsabilité? En quoi la Syrie qui est sur un continent différent l'est elle? Ou alors, on part du principe que le monde entier est de la responsabilité de l'Europe? De quel droit? Il est intéressant d'avoir des chiffres en permanence. Je vais donc me permettre une disgression. L'UE c'est 5 millions de naissance et 4.8 millions de décès chaque année. Croissance naturelle 200 000 L'UE c'est une immigration (légale) de 800 000 personnes chaque année (pour note, Legal + illegal on compte 400 000 entrées juste en France) Donc 800 000 + 200 000 = 1 000 000 Ce qui signifie que 80% de la Croissance démographique de l'UE (800 000 / 1 000 000) est issue de l'immigration (LEGALE), et ça tombe sous le sens, elle n'est pas équirépartie entre les pays de l'UE. Bien entendu, si vous retranchez le nombre de gens qui émigrent de l'UE vers des pays non UE vous pouvez contrebalancer la croissance naturelle, mais je n'ai pas de chiffre à ce sujet. La situation semble donc intenable à moyen terme. Sauf à considérer que la Libanisation de la société soit souhaitable. Mais c'est peu connaître le Liban, ou peu aimer la société en question. Bref, les frontières de l'Europe doivent être protégées et souveraine, et il est inimaginable d'avoir des frontières terrestre avec un état ennemi de facto, ( https://francais.rt.com/international/35378-erdogan-turcs-vivant-europe-faites-pas-trois-cinq-enfants-avenir ). Quand le vecteur principal d'influence de cet ennemi est précisément cette frontière terrestre. A partir de ce moment là, il est tout à fait possible de négocier avec la Turquie une extension de sa ZEE, c'est même complètement légitime, mais il est inimaginable de ne pas demander un agenda pour la Thrace et Chypre. Dans le cas inverse, on enrichit juste un pays qui a génocidé des Grecs (et Arméniens, et Zoroastriens) par le passé, qui le nie et le relativise encore, et on lui facilite la vie alors qu'il est ouvertement hostile. Il est notable que c'est bel et bien encore une fois lui qui ramène le sujet des migrants sur la table comme une menace. Menace à laquelle il faut parer. C'est aussi ça gouverner. J'imagine que le cas de la Thrace peut sembler délirant en 2020; mais j'en mets ma main à couper, le sujet re-deviendra fondamental rapidement. Petit historique : Le propriétaire à venir de la Thrace : fut un casus Belli lors de la guerre de Crimée, disputé lors de la première guerre Balkanique, il fut discuté en 1919 (Constantinople devait être donnée aux Russes en cas de guerre contre les Empires Centraux (https://www.britannica.com/event/Constantinople-Agreement). On peut se rendre compte que c'était un sujet très important qui fut mis de côté quand la Turquie fut amoindrie et l'Europe incontestablement supérieure dans tous les domaines à la Sublime Porte. Tout en étant divisée. Désormais, alors que la diplomatie de l'UE s'étiole (c'est aussi un effet des relations Sino Américaine, mais ça semblerait HS sur ce topic) et que l'AKP entre dans une fuite en avant Nationaliste, il semble impossible que la Thrace ne soit pas contestée. Du moins par des gens qui auraient une volonté de défendre une idée Européenne. Désolé du HS partiel
    4 points
  12. Toujours pas On considère qu'un pathogène est dangereux au delà de 1 à 2% de mortalité même avec un traitement 100% efficace qui réduirait la mortalité théorique à 0 Parceque en pratique 1- ce n'est jamais le cas (non compliance au TT par les patients, non disponibilité du TT, retard de prise en charge) 2- possibilité d'acquisition de résistances Un pathogène qui n'est pas dangereux c'est un pathogène qui ne tue pas. Et encore ca peut avoir a être ajusté par catégories de populations (ages, co morbidités, exposition) Le rhume n'est pas dangereux (même si un e paire de personnes se sont tuées en eternuant) La grippe n'est pas dangereuse chez l'adulte de 20 à 60 ans mais l'est chez les nourrissons et personnes agées La méningite à méningocoque est dangereuse alors qu'elle peut être prévenue par vaccin et traitable par antibiotique
    4 points
  13. Je pense que dans le cas du F-35 ce n'est pas la furtivité passive qui va être dégradé. Il faut peut-être envisager qu'ils soient capable de faire également de la furtivité active. Et c'est bien cette dernière qui serait ajustable. CorporalFrick reprend cette hypothèse dans le tweet ci-dessous. D'autre part si il y a bien furtivité active, alors il faut une bibliothèque de menaces. Pour avoir une bibliothèque de menaces intéressantes il faut que les US acceptent de partager la leur. Rien ne dit que les EAU auront accès à cette bibliothèque. Auparavant c'était à moitié évident au moins chez les forumeurs. Là maintenant ça l'est beaucoup plus. CorporalFrisk en est encore tout retourné. Sur bestfighter4canada d'un coup tout le monde se rappel de se que j'avais dit avant les vacances. Sur f-16.net il y en a qui demande des explications. J'ignore si dans les états-major des pays prospects ils sont bien conscients de ça mais pour vendre la furtivité comme une révolution aux politiques ça va être plus difficile.
    4 points
  14. Sans rentrer dans les détails, ce qui est spécifique aux FAS ne sort pas des FAS. Donc un "B avec boîtier" en dehors d'un escadron nucléaire n'est pas une option envisageable.
    4 points
  15. Contre une mongolfière et si y'a pas de vent, ça peut marcher.
    3 points
  16. Donc la destruction par le feu nucléaire est légitime car l'ennemi est un ennemi. C'est noté! J'espère pour les turcs que le prochain président d'une grande nation nucléaire qui pensera de cette manière n'aura rien contre eux. Ce serait vraiment ballot. Mais alors vraiment! Puissance de mes fesses oui. Aucune indépendance techno, ou si peu, des tagazous volants paraissant létaux parce qu'il n'y a rien en face ou alors des vieilleries soviétiques... Ils se sont fait refaire le postérieur par des djihadistes défoncés au captagon armés de 3 TOW et 2 Kornet à Afrin... Pour initimider la Syrie avec du matos allemand et US, ça va c'est pas trop dur. Mais apparemment pour taper sur les grecs ça marche pas. Pourtant ils en ont très très envie! Ils sont juste nombreux, c'est leur seul argument. Et violents. Et particulièrement lâches. Ça fera simplement plus de cibles à un adversaire capable et déterminé. Ah au passage ils ont réussi à énerver absolument toutes les vraies grandes puissances ces dernières années. Voilà. Des débiles au Q.I. d'huître chaude qui se croient supérieurs racialement. Discuter avec ces individus c'est déjà leur faire trop d'honneur.
    3 points
  17. Une série de reportages chez Naval Group "Armes Sous Marines" à St Tropez Prochain épisode mardi, sur le programme F21 puis jeudi prochain sur une présentation détaillé de la F21...
    3 points
  18. Certes. Et alors ? C'était, c'est et ce sera la seule métrique disponible. Donc on ne peut que se baser dessus. On peut, en mouillant plus ou moins le doigt, se dire qu'il y a en réalité 2x, 5x ou 10x plus de cas, pourquoi pas. Mais l'estimation de cas de la deuxième vague se doit d'être comparable, dans la métrique, avec les données de la première vague. Donc tu peux remouiller l'appendice digital pour le pondérer du même facteur 2x, 5x ou 10x. Cela ne change rien à la qualité du résultat, ni à la dynamique d'évolution des chiffres. Le doigt mis dans l'oeil en ressort toujours mouillé ... ça vaut ce que ça vaut ...
    3 points
  19. On te reconnait bien là pour ta tendance un poil pessimiste. Vous excitez pas les gars. Y'a eu bien pire en terme d'affaires montées de toutes pièces. Qu'il y ai des difficultés à faire des offsets ? C'est pas nouveau. Est-ce à cause d'une mauvaise volonté des partenaires étrangers ? ça reste à démontrer. Rien que dans l'article on parle de refus de la part de l'Inde. Certes il reste possible que des choses aient été légitimement refusées, mais on peut pas dire qu'il n'y a pas discussion. Bref, tout cela nous montre une chose: il y a des négociations et rien n'est acquis. ça me fait penser à toutes les discussions sans fondement pendant la finalisation du MMRCA premier du nom. Que n'a-t-on pas Dit sur Dassault et sa psychorigidité ou sur ses prix, alors qu'au final il est désormais de notoriété publique que le problème vient de HAL, raison pour laquelle le MMRCA tel que conçu initialement ne pouvait pas aller jusqu'au bout. Et concernant Vstol Jockey, il me fait penser à moi quand j'avait 12 ans et que je dessinait des avions à longueur de journée, pensant avoir trouvé des designs super intéressants. Il n'est pas contre le Rafale. Mais s'il peut trouver une raison de descendre le programme pour réussir à placer "son" avion dans le game, il le fera (rien que cette dernière phrase me fait sourire). J'ai eu une discussion d'un niveau stratosphérique. Je crois qu'il ne fait pas que les manger les épices indiennes. Apparemment ça se fume et ça provoque de sacrés délires. L'Inde a en ce moment de très gros chats à fouetter. Je n'espère rien, je ne présage rien, juste j'attends.
    3 points
  20. Concernant les benzodiazépines (tranquilisants et somnifères) ils ne traitent pas une maladie mais des symptomes, ils créent une accoutumance d'autant plus importante que leur demi-vie est longue. J'ai souvent vu arriver en urgence psy des patient totalement confus, démence précoce ? démence vasculaire ? mais non : une petite fenêtre thérapeutique et tout à coup le patient redevient "normal", juste que son médecin habituel lui peu à peu prescrit une quantité bien trop importante de différentes molécules dont les interactions ne peuvent pas être prédites. Ceci étant lié à l'accoutumance. Un usage modéré de ces médoc est bien utile mais il ne faut pas abuser. Bon aux States (vu que c'est le fil) on doit mentionner les morphines syntéthiques, une vraie saloperie au niveau accoutumance, en plus dans ce pays tu travailles pas tu touche pas de salaire donc tu vas bosser sous morphine
    3 points
  21. https://www.nature.com/articles/s41598-020-72611-5 Du coup pas sur que vous ayez l'article entier .....
    3 points
  22. Alors déjà le côté "les IEN savent et ne disent rien", triple MEH de dépit. Les IEN ne savent rien, ils ne connaissent qu'imparfaitement le vivier de profs et ce n'est de toute façon pas ce qu'on leur demande. Pour les profs staliniens ou nationalistes, il y en a autant que de fachos dans l'infanterie ou d'antifa dans la police. On en trouve partout mais on reste sur de l'échantillonnage. Heureusement. Je pense d'ailleurs sur ce point que les universités sont d'ailleurs largement plus concernées que le premier ou le second degré (même si il y a quelques centaines de lycées hautement politisés, on les connaît tous à la longue). De toute façon, vous oubliez tous le point central du game : avec un ministre qui change au mieux tous les cinq ans, impossible de mettre en place une politique de long terme. Et impossible même avec un ministre du temps long de parler de la chose qui fâche (enfin l'une des choses qui fâchent) : il n'y a pas de ressources humaines digne de ce nom au ministère. On parlera plus de non titularisation. Pour les démissions, aucune idée puisque l'EN refuse (ou n'a pas) de chiffres pas plus que pour les suicides. Un endroit à placards en revanche, ce sont les chefs d'établissement. Virer un prof, c'est gérable. Virer un chef c'est impossible sauf (et encore) à faire un énorme scandale. Et virer un ponte du rectorat, même pas en rêve. Là encore, un point central qui passe à l'as : de moins en moins de profs titulaires, de plus en plus de contractuels, de moins en moins de postes couverts par l'offre de profs. Résultat ? On abaisse toujours plus les critères de recrutement sans attirer les meilleurs (un bac + 5 à 1700 net ? Ben voyons !) et on voit arriver de plus en plus de problèmes. Ca touche surtout l'élève qui lui n'a pas le choix.
    3 points
  23. Tous les B et tous les M, oui. Pour les C, l'aptitude est moins évidente et demande sans doute des modifications plus invasives.
    3 points
  24. C'est peut-être simplement que le F-22 est devenu moins furtif
    3 points
  25. Je me souviens aussi qu'au début du programme le F-35 était moins furtif que le F-22 et que tout à coup il est devenu plus furtif que le F-22.
    3 points
  26. @HK @pascal @PolluxDeltaSeven J'ai posé la question à Corporal Frisk sur le JSM et le bloch MB700 (il sait pas non plus ) et il m'a répondu ainsi qu'un autre internaute: https://corporalfrisk.com/2020/08/29/the-big-dance-that-wasnt-to-be/comment-page-1/#comment-22658 Corporal Frisk My guess is more or less along the same lines. We know that some kind of maritime support capability (kinetic or non-kinetic) has been requested, as have SEAD/DEAD. Dassault likely has identified the JSM as being the best option to fit both requirements (the Exocet obviously could fit the maritime strike role, but I do believe it has less of a focus than SEAD/DEAD, and the JSM probably is a better fit there). Why the Bloch was included in the video with the fake marking I have no idea. Granted there were a bunch of non-Finnish aircraft (mainly Mirages), but they all had their original markings. SEPTEMBER 23, 2020 AT 7:53 PM *** f-pole (@fpole3) I don’t think that there’s been an explicit request for JSM, although it’s known that the offers are iterated together with FiAF and it’s possible that the suggestion to include it might have come from the Finnish side. As such I doubt it has been integrated other than initial feasibility and fit checks, but further integration would be covered by the purchase contract. JSM does fit quite nicely into the Finnish requirements, covering both maritime and SEAD/DEAD and time sensitive/high value strike roles complementing SCALP and AASM. Additional passive RF seeker is also being funded by Australia, which would help with the SEAD/DEAD mission. The wording SEAD/DEAD unanticipated attack used by Dassault seems to imply that the CONOPS would involve low level nap-of-earth flight profile, which should suit the weapon. BAE has also hinted at JSM being included in the Eurofighter offer, so it’d seem not only Dassault has recognized the fit. Additional upside is that Kongsberg and Patria have founded a missile technology center in Finland, which could provide domestic development capability for the missile. SEPTEMBER 23, 2020 AT 7:31 PM
    3 points
  27. Sortie de retrofit du premier dauphin loué par la Marine nationale, du coup belle livrée deux tons de gris
    3 points
  28. REMISE EN SERVICE DU MAX : COMMENTAIRES DE GILLES PRIMEAU La FAA a donc rendu public les commentaires qui lui ont été adressés. 220 commentaires ont été mis en ligne, ce qui représente une quantité non négligeable. Je me suis donc attaché à rechercher et lire dans un premier temps les commentaires dont je connais les auteurs à travers leurs précédents travaux, d’autant qu’un bon nombre de commentaires sont anonymes. Je suis ainsi tombé hier sur Peter Lemme. Aujourd’hui, je me suis arrêté sur les commentaires de Gilles Primeau (1), Québécois, ancien ingénieur chez Bombardier et qui a également mis au point par le passé, le simulateur du 737-300. Je vous livre ci-dessous son propos introductif sans appel, qu’il explicite, argumente et documente dans les 7 pièces qu’il joints à son commentaire. Je recommande en particulier la lecture des pièces n° 1, 2, 6 et 7, qui représentent un an de travail de l'auteur. On peut dire qu’il leur met gros !! Citation Gilles Primeau : « 1) L'auteur de ces commentaires croit fermement, sur la base de plusieurs arguments qui seront détaillés, que le système de compensation des stabilisateurs horizontaux (HSTS) du 737 MAX devrait être modernisé selon les normes contemporaines, avant que le 737 MAX puisse vraiment être considéré comme aussi sûr que d'autres avions certifiés/opérationnels comparables. Cette conclusion a été tirée de l'étude indépendante, approfondie et volontaire de l'auteur sur les crashs du Boeing 737 MAX JT610 et ET302 (étude initiée après le second crash). 2) Une faiblesse possible de l'algorithme MVS pour corriger la fonction MCAS a été observée lors de l'examen de la documentation NPRM fournie par la FAA, qui devrait être étudiée avec soin. 3) Deux modifications potentielles de la réglementation ont été identifiées très tôt par l'auteur et sont proposées ; elles sont fortement alignées avec la première recommandation qui est ressortie plus tard du JATR. Leur application rétroactive au 737 MAX obligerait à moderniser le HSTS. 4) D'autres conclusions importantes de cette étude sont présentées ici. Elles incluent dans certains cas des défauts perçus de la part de Boeing et/ou de la FAA, qui peuvent ne pas avoir été connus du public jusqu'à présent, ou d'autres questions pertinentes sur la conception. Compte tenu de ce qui précède, à moins que les points (1) et (2) ci-dessus ne soient traités de manière adéquate, l'auteur de ce commentaire ne sera pas disposé à voler en tant que passager de ce modèle d'avion avec seulement les modifications proposées dans ce NPRM, et par induction ne recommanderait à personne de le faire ; s'il est vrai que le MCAS et les autres modifications proposées dans le NPRM améliorent la situation, il est inexact de prétendre que les modifications rendront le type aussi sûr que d'autres types comparables, du point de vue du HSTS. » Fermez le ban !! (1) https://beta.regulations.gov/comment/FAA-2020-0686-0172
    3 points
  29. C'est marrant c'est toujours au meme coté d'admettre les règles, les défaites ... Je rappels que la reduction du vote de confirmation de 60 à 50 sénateurs a été voté par les dem, par soucis de respecter les règles communément admises, j'imagine ...
    2 points
  30. Encore heureux. J'ai presque cru que SAAB déchargeait une maquette. Si le Brésil avait acheté des Rafale, ils seraient arrivés en volant (il y a cinq ans)...
    2 points
  31. Et ce n’était pas voulu au début de l’écriture du post
    2 points
  32. Ici en suisse, une dizaine de cas positifs dans une école Hotelière, on essaie de tracer les cas, ils ne se connaissent pas, par contre soirée privée à droite à gauche, pas possible de tracer... bon ben 2500 étudiants en quarantaine, merci et à dans 10 jours. Il y a pas besoin de chercher midi a 14h c est efficace et cela économise pas mal d'heures de labo et de réactifs pour des tests.
    2 points
  33. Faut voir, à la fin du Dryas récent (vers +/- -12000, dernier épisode du Tardiglaciaire), l'humanité a survécu à une hausse de température de 6/7 ° en 50/100 ans avec des moyens techniques littéralement préhistoriques. Et l'écosystème s'est aussi transformé dans la foulée. Résumé pour les non-connaisseurs : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dryas_récent
    2 points
  34. Lis ce p**tain d'article au lieu de critiquer au doigt mouillé................ Sérieux tes posts mériteraient un unlike tellement ils sont caricaturaux de ce qui se passe dans la société (je donne mon avis sur tout et surtout un truc que je n'ai ni creusé, ni compris, ni même visiblement lu....)
    2 points
  35. Je comprend mieux. L'étude indique que finalement, ils ne connaissent ni la date, ni l'ampleur. Il y a une projection mais il ne faut pas en tenir compte. Je comprend mieux pourquoi la deuxième vague ressemble trait pour trait à la première vague. Je me demande s'il est vraiment nécessaire de faire une étude avec des chercheurs pour pondre ce genre de conclusion. En conclusion, on ne sait pas quand, on ne connait pas la gravité, mais s'il y a une deuxième vague avec des conditions semblable à la première, il y aura des conséquences semblables. Quand je pense que c'est publié dans al revue nature...
    2 points
  36. Euh.... Je n'y suis pour rien... C'est @MeisterDorf qui fait chier son monde pour appeler un chat, un chat... Moi, je vous ferai chier sur autres choses : Ne lisez pas des "médias" à la con, appeler systématiquement Rafale par son nom honorifique "Saint Rafale", dire "Type 09III" au lieu de "Type 093", reconnaître que "Capitalisme + Démocratie" n'est pas la seule solution pour la prospérité de l'humanité...etc...etc. Chacun son truc... Henri K.
    2 points
  37. Voici l'étude en question. Attention à un point important : le sens à attribuer au chiffre de "43%". Ce n'est pas qu'il y ait un conditionnel… il y en a plusieurs ! C'est clairement dit dans le résumé de l'article : À l'aide d'un modèle, nous montrons que l'hétérogénéité des populations peut affecter considérablement l'immunité induite par la maladie, car la proportion d'individus infectés dans les groupes ayant les taux de contact les plus élevés est plus importante que celle des groupes ayant les taux de contact les plus faibles. Nous estimons que si R0 = 2,5 dans une communauté structurée par âge avec des taux de mélange adaptés à l'activité sociale, alors le niveau d'immunité collective induite par la maladie peut être de ~43%, ce qui est sensiblement inférieur au niveau d'immunité collective classique de 60% obtenu par une immunisation homogène de la population. Nos estimations doivent être interprétées comme une illustration de la manière dont l'hétérogénéité de la population affecte l'immunité collective plutôt que comme une valeur exacte ou même une meilleure estimation. Ce modèle est une illustration d'un phénomène potentiel qui n'a pas été constaté, mais dont les auteurs entendent montrer en prenant un exemple qu'il devrait exister. S'ils ont raison - l'épreuve du monde réel reste à passer tout de même - alors le taux d'infection nécessaire pour parvenir à l'immunité collective pourrait être "sensiblement" plus bas que celui qui découle de la seule prise en compte du facteur R0 - c'est-à-dire 100% - (1 / R0) Le chiffre de "43%" il ne faut pas le retenir. Il est seulement illustratif. Quelques extraits supplémentaires issus du corps de l'article : Nous avons classé une communauté en six groupes d'âge et nous avons ajusté les taux de contact dérivés d'une étude empirique des contacts sociaux "Etude empirique", ça veut dire à peine mieux que du doigt mouillé. Ce qui, certes, est mieux que rien. De là à parler de calcul fiable... Ici, nous adoptons une approche plus simple et classons les individus en trois niveaux d'activité différents, qui sont arbitraires et choisis à des fins d'illustration : 50% de chaque tranche d'âge ont une activité normale, 25% ont une activité faible correspondant à deux fois moins de contacts que l'activité normale, et 25% ont une activité élevée correspondant à deux fois plus de contacts que l'activité normale "Arbitraire", ça ce n'est pas du doigt mouillé. C'est bien pire. Ca ne veut d'ailleurs pas dire que c'est n'importe quoi, c'est simplement un moyen d'étudier de manière théorique "ce qui se passerait si". Ce ne serait problématique que si les auteurs ne signalaient pas la chose, mais ils le signalent bien sûr (en d'autres termes : l'étude n'a pas été signée par Didier Raoult ) Ce lien donne bien accès à l'article entier. Je n'ai pas le temps de lire la totalité, mais si j'en crois les courbes de la figure 3 le modèle présenté donne des résultats assez optimistes, avec une décroissance des nouvelles contaminations qui serait déjà entamée avant la mi-octobre. D'un autre côté, ce modèle donne un profil des nouvelles contaminations détectées en France qui ne correspond pas trop à l'observation actuelle, avec + de 20 000 contaminations quotidiennes alors que nous sommes à 13 000 et une montée de ce nombre plus "pentue" que ce qui est observé. Même souci pour les valeurs de R : le modèle les prévoit aux alentours de 0,8 actuellement, alors que nous restons au-delà de 1 suivant les chiffres de Santé Publique France.
    2 points
  38. @Picdelamirand-oil te donne une autre présomption de type bouton ON bouton OFF comparaison F-22/F-35. Autre présomption les pilotes doivent rentrer un code dans l'avion pour que celui-ci sache dans quel limitation opérationnel il peut opérer. "The F-35’s technical sophistication is tied to its mission systems and processing power and “it’s the computing power that allows you to sell a higher tech jet to Israel than to the UAE,” said Doug Birkey, executive director of the Mitchell Institute for Aerospace Studies in Washington. “When foreign pilots are in training in the U.S. they type a code into a user interface as they board the jet, the code will pull a different jet for each pilot based on legal permissions,” Birkey said." Bon en gros cette négo UAE/US est l'allibi parfait pour les israéliens qui donc crachent un peu sur le f-35 et ses limites programmables histoire peut-être de remonter leurs propres limites vers celles des US.
    2 points
  39. @koojisensei2 Tu aurais dû dire "ne sont pas encore tous sâturé. " Non ce que tu aurais pû dire c'est que les équipes des hôpitaux savent beaucoup mieux orienter les prises en charges des patients en fonction de leur profil qu'en mars ce qui est est l'exact réalité.
    2 points
  40. Oui , sur batterie AgO-Al de chez SAFT activée à l’eau de mer et plus performantes que les autres https://www.saftbatteries.com/fr/download_file/6X7JMGAnv3Fm6HdmtEv%2B2gtlbZ1bRRVHkjS11M6md92GD2EF7vU%2F3Oybbz3WOlG%2BxR8srpA5iCdJ%2FV3IQzTVHQyiTucngZKEg9KkYCLkowAvgaG1hurjeU1Um2%2BaqsGbEuNUhLuAP2ukEbGSo4Opke3SAymBkPHCV39OIP1pNYT%2Fm3UPUQ%3D%3D/Torpedo_brochure09_13.pdf https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjHyLCop4HsAhVNyYUKHUX7CNAQFjABegQIARAB&url=https%3A%2F%2Fwww.saftbatteries.com%2Fdownload_file%2F6X7JMGAnv3Fm6HdmtEv%252B2gtlbZ1bRRVHkjS11M6md92GD2EF7vU%252F3Oybbz3WOlG%252BxR8srpA5iCdJ%252FV3IQzTVHQyiTucngZKEg9KkYCLkowAvgaG1hurgXbUzJfYKBcvyf0rRUVDxe24BY1s224sPytI5GGZqhamCFj%252B18KyjUKa2IOvogw%253D%253D%2FTorpedo%2Bwhite%2Bpaper.f3afb0f0-3400-498a-9ded-ef430d4eed3b.pdf&usg=AOvVaw1O1KhXI_GaR9x0HO4iNXid « DCNS has designed the F21 to be the most advanced torpedo on the world market, and the high energy density AgO-Al seawater activated primary electrochemical stack supplied by Saft delivers the high power essential to achieve a high maximum speed over an extended range. The F21 has a range greater than 50 km and a top speed in excess of 90 km/h. The AgO-Al electrochemical stacks deliver the high power essential to achieve a high maximum speed over an extended range and propel the 1.6 ton, 6 m long and 0.53 m diameter torpedo at different depths without any degradation. The electrochemical stack also powers the onboard electronic control and guidance. AgO-Al battery technology is unique to Saft and was developed with DCNS specifically to propel heavyweight and lightweight torpedoes. It delivers twice as much energy and power as conventional silver-zinc batteries for the same mass and volume. The AgO-Al cell chemistry is a primary battery chemistry that is only activated when it comes into contact with seawater – which acts as the electrolyte - meaning that it is fully safe for long-term storage in submarines” https://www.saftbatteries.com/media-resources/press-releases/saft-wins-major-contract-dcns-electrochemical-stacks-pb-61-powering Sea water battery SAFT , on en parle aussi ici page 19 pour la « murène » https://www.researchgate.net/profile/Pamela_Boss/publication/235091782_Electrochemical_Systems_with_High_Power_Density_An_Overview/links/0c96052cd754d26b36000000/Electrochemical-Systems-with-High-Power-Density-An-Overview.pdf?origin=publication_detail Bref torpille pleine comme un œuf et donc volumes optimisés au chausse pieds Pour la F21 à signaler par ailleurs la profondeur max de 500 m , Eumm….cela signifierait il qu’un barracuda puisse tirer à cette profondeur ??
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  41. Oui mais il y a aussi ça: Ainsi, si nécessaire, les 36 Rafale peuvent gérer plus de 12 000 heures de vol tout seuls en un mois seulement. En gros, c'est un Rafale qui vole environ 12 heures par jour pendant 30 jours d'affilée. Cela représente 5 sorties par jour, de 2 à 2,5 heures chacune. Un escadron complet peut donc effectuer 90 sorties par jour pendant un mois entier. Pas 3 jours ou 5 jours, un putain de mois entier ! !! C'est du dopage. Et ça: La France a déjà un surplus d'avions de chasse terrestres. Ce dont vous avez besoin, c'est de plus de capacités dans l'eau, que vous pouvez emmener autour du monde à tout moment.
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  42. https://www.meretmarine.com/fr/content/le-nouveau-porte-avions-britannique-embarque-enfin-une-vraie-flottille-de-f-35b La plus grosse flottille d'avion de 5eme génération au monde
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  43. Oui c'est déjà le cas et ça a déjà été rapporté sur ce forum que les pilotes français qui ont eu a s'exercer avec les US ou les autres avaient mesuré des écart significatifs entre les deux cas.
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  44. Comme le mec en 39 qui s'était planqué dans une île du Pacifique, espérant ainsi échapper à la guerre
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  45. C'est là qu'une personne intelligente devrait se dire que là où ça cloche n'est peut-être pas du côté des industriels étrangers...
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  46. Intel et amd ont tous les deux obtenu la fameuse licence pour vendre des processeurs à Huawei, tout comme Microsoft qui a réussi à l'obtenir. https://www.phonandroid.com/intel-obtient-le-droit-de-vendre-certains-processeurs-a-huawei.html Finalement, seul des sociétés comme TSMC, Samsung, STmicroelectronics ou Mediatek sont perdant avec l'interdiction des américains. Je sais pas trop quoi en penser. Mais si j'étais taiwanais, j'aurai vraiment l'impression de m'être fait avoir en fait.
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  47. https://www.eurozine.com/lukashenkas-waiting-game/ (8 septembre 2020) Lev Gudkov, directeur du Levada Center : L'explication économique est que, depuis 2014, le modèle économique du régime Loukachenko a cessé de fonctionner. L'une des raisons en est le faible prix du pétrole. Avec ses deux raffineries pour le traitement du pétrole russe, la Biélorussie est tout aussi dépendant du pétrole que son voisin. L'autre raison est le conflit avec Moscou. Après l'annexion de la Crimée, Loukachenko a tenté d'exploiter la détérioration des relations entre la Russie et l'Occident afin d'obtenir des subventions de Moscou, des rabais sur le pétrole et le gaz, et un traitement préférentiel dans de nombreuses affaires. Sinon, il a menacé de rapprocher la Biélorussie de l'Occident. Cependant, la Russie ne s'est pas laissée faire au chantage et a plutôt réduit les concessions accordées aux Biélorusses afin de faire pression sur le pays pour qu'il forme une union. Ces deux facteurs ont conduit à une stagnation économique, ressentie notamment par le constructeur de camions MAZ, dont la production a diminué de deux tiers au cours des dernières années. La situation sociale s'est également aggravée. Aujourd'hui, les revenus réels sont toujours au même niveau qu'en 2008. Quelle image les Russes ont-ils de la Biélorussie ? Une image très positive. On dit de la Biélorussie qu'elle est le pays vers lequel la Russie est le plus favorablement disposée. Dans les enquêtes réalisées par le Centre Levada, la Biélorussie passe toujours avant la Chine et le Kazakhstan. Pourquoi ? La Russie et la Biélorussie ont de nombreux liens. La frontière est ouverte. La Russie est le plus important partenaire commercial de la Biélorussie et de nombreux Biélorusses travaillent en Russie. Tous les Biélorusses parlent couramment le russe. Les Russes et les Biélorusses partagent en grande partie la même culture, beaucoup d'entre eux regardent même les mêmes chaînes de télévision. Par conséquent, la propagande d'État russe est très influente en Biélorussie. Tout cela réduit les préjugés et les réserves des deux côtés. La population russe est-elle favorable à l'unification ? Non. Ils ne sont pas particulièrement intéressés par l'absorption de la Biélorussie dans la Fédération de Russie. Selon nos sondages, seulement 13 % de la population russe est favorable à l'unification. La plupart des gens pensent que les relations devraient rester telles quelles. Comment cela se compare-t-il avec l'image que les Russes ont de l'Ukraine ? La propagande du Kremlin présente l'Ukraine comme un pays étranger et hostile. Elle discrédite constamment la poursuite de la démocratie par les Ukrainiens et leur focalisation sur l'Occident. Jusqu'à l'annexion de la Crimée, c'était un travail difficile : les relations étaient trop étroites, les deux pays avaient une culture commune, des liens économiques, et surtout les gens avaient des liens familiaux. La révolution de Maidan et l'annexion de la Crimée ont tout changé. Une propagande d'État agressive a réussi à convaincre de nombreuses personnes en Russie qu'il y avait eu un coup d'État en Ukraine et que des nationalistes radicaux avaient pris le pouvoir : les soi-disant banderovci, fascistes et ennemis de la Russie. Selon la propagande, la seule voie qui s'offrait à la Russie était de protéger les Ukrainiens russophones du génocide. Y a-t-il des similitudes entre les événements de Biélorussie et les bouleversements en Arménie, en Géorgie et en Ukraine ? La situation en Biélorussie est complètement différente. L'Arménie et la Géorgie ont connu des conflits armés avec leurs voisins ou des séparatistes. L'Arménie est en guerre avec l'Azerbaïdjan depuis 30 ans à propos du Haut-Karabakh. La Géorgie a subi une défaite dans la guerre contre les séparatistes abkhazes au début des années 1990 et dans la guerre contre la Russie en 2008. Cela a laissé des traces. Quelles sortes de traces ? Un grand rôle est joué par la consolidation négative, par laquelle j'entends l'intégration sociale interne réalisée en ostracisant les ennemis extérieurs. Les guerres ont eu un impact sur la société et la politique intérieure, mais aussi sur la politique étrangère envers la Russie, l'Occident et la Turquie. La Biélorussie n'a rien de tout cela. Sa culture politique est beaucoup plus proche de celle de la Russie. La pensée soviétique persiste, y compris les préjugés contre l'Occident. Quelle est l'attitude de Moscou face aux protestations en Biélorussie ? Poutine a félicité Loukachenko, mais son ton était froid et formel. Les politiciens qui agissent habituellement comme des agitateurs nationalistes ont pris un ton étonnamment négatif. Vladimir Zhirinovsky a parlé de fraude électorale et Konstantin Zatulin a annoncé que Loukachenko avait perdu les élections. Aleksey Pushkov, le président de la commission des affaires étrangères de la Douma, qui attise habituellement des sentiments anti-occidentaux, a adopté un point de vue similaire. Même la porte-parole des affaires étrangères Maria Zakharova a effectivement concédé la défaite de Loukachenko. Il a commis de nombreuses erreurs, a-t-elle déclaré, et porte la responsabilité des protestations. Le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov a par la suite corrigé cette ligne. Comme il n'y avait pas d'observateurs étrangers indépendants pendant les élections, a-t-il dit, il n'y avait pas de preuve concluante de la défaite de Loukachenko. Comment interprétez-vous ces signaux contradictoires ? Le Kremlin n'a pas voulu soutenir ouvertement Loukachenko. Au départ, il a dit qu'il n'y avait pas de plans pour déployer des troupes en Biélorussie parce qu'il n'y avait pas de raisons de le faire dans le cadre du Traité de sécurité collective. Dans le même temps, des politiciens de haut niveau et le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, ont mis en garde contre toute "ingérence de puissances étrangères extérieures dans les problèmes internes d'un État fédéré". Seul Guennadi Ziouganov, chef du parti communiste, est venu à la défense de Lukshenka, avertissant que les actions de l'opposition pourraient conduire à la désintégration du pays. Et Poutine ? Poutine n'a fait aucun commentaire. Et tant que Poutine reste silencieux, il n'y a pas de position claire. Donc les siloviki n'ont rien dit non plus. Pendant cette phase, quelque chose d'approchant le pluralisme régnait dans les médias. Certaines chaînes de télévision parlaient du danger d'une "nouvelle Maidan" et de la provocation occidentale. Cet "Occident" a alterné entre la Pologne, la Lituanie et les États-Unis. Cependant, d'autres stations ont diffusé des reportages de sympathie sur les protestations. Pendant cette phase, il semblait possible que si l'opposition biélorusse pouvait convenir de conditions convenant à Moscou, Poutine pourrait consentir à l'éloignement de Loukachenko. L'opposition a déclaré explicitement qu'elle voulait poursuivre le partenariat étroit du pays avec la Russie et maintenir les liens économiques. Contrairement à l'Euro-Maidan, il n'y a pas eu de slogans anti-russes lors des manifestations de Minsk. Cette phase est terminée ? Oui, le Kremlin aide maintenant Loukachenko à "rétablir l'ordre". Moscou a envoyé des agents des services secrets en Biélorussie en tant que "consultants", ainsi que des journalistes et des techniciens de la télévision pour remplacer leurs homologues biélorusses en grève. Le Kremlin soutient maintenant la répression des manifestations par Loukachenko. Cela se reflète également dans les médias d'État russes, qui ont lancé une campagne massive pour discréditer l'opposition biélorusse, l'accusant de vouloir détruire l'alliance entre la Russie et la Biélorussie. Poutine a déclaré que la Russie mettrait en place une "force de réserve composée de membres des services de sécurité" afin d'empêcher les "vols à main armée" et de combattre les "forces extrémistes avec des slogans politiques" envoyés par les agences de renseignement occidentales. Il a indirectement qualifié le Conseil de coordination d'outil des "puissances étrangères". Après que le Conseil de sécurité biélorusse ait décidé d'étouffer les protestations en Biélorussie le 28 août, Poutine a proclamé que "l'élection présidentielle en Biélorussie est terminée". Prévoyez-vous une variante biélorusse de Tiananmen, avec des chars écrasant des manifestants pacifiques ? Espérons qu'on n'en arrivera pas là. Le régime de Minsk préfère les répressions ciblées : les membres du Conseil de coordination et les chefs de grève sont mis hors d'état de nuire par des peines de prison. Tous les autres membres visibles du mouvement de protestation seront mis sur une liste noire, ils perdront leur emploi. Après une courte période où il semblait que le régime pourrait s'effondrer, Loukachenko semble avoir repris le dessus. Il est possible qu'il tente de hâter le cours des événements en déclarant l'état d'urgence, en ordonnant un verrouillage et en fermant les frontières. Il a déjà préparé le terrain idéologique pour cela en affirmant que la Biélorussie est menacé de l'extérieur et qu'une conspiration est en cours. Il y a des raisons de craindre qu'il puisse aller jusqu'au bout, car il a l'administration, l'armée et les forces du KGB et du ministère de l'intérieur derrière lui. On ne peut pas non plus exclure que le régime puisse organiser un incident à la frontière, afin - comme cela s'est produit en Pologne en 1980 - d'imposer la loi martiale et de commencer à supprimer complètement le mouvement. Ce genre d'"incident" justifierait l'envoi de troupes russes pour "normaliser" la situation. Mais cela signifierait la fin de l'indépendance du régime de Loukachenko. Les manifestations en Biélorussie influencent-elles l'opinion publique en Russie ? Les résultats d'une enquête menée par le Centre Levada entre le 20 et le 26 août montrent que la société russe a une réaction majoritairement négative aux événements en Biélorussie. La peur de la déstabilisation se traduit par une augmentation significative du soutien à Poutine et aux autres représentants des dirigeants de Moscou par rapport à quatre semaines auparavant. Un grand nombre de personnes interrogées reconnaissent - à contrecœur - que les gens protestent en Biélorussie parce qu'ils en ont assez de Loukachenko, parce que le niveau de vie en Biélorussie a baissé, et parce qu'ils sont scandalisés par le truquage des votes et par la violence de la police. Cinquante-neuf pour cent des personnes interrogées ont mentionné l'un de ces facteurs. Et pourtant, 39 % pensent que les protestations ont été provoquées par l'Occident ou l'opposition biélorusse. Que ce soit par désir de se conformer, par peur du changement ou pour une autre raison, 57 % des personnes interrogées espèrent que Loukachenko restera président, et seulement 17 % disent soutenir Tsikhanouskaïa. Les autres disent qu'ils ne suivent pas les événements ou que le résultat des élections n'a pas d'importance pour eux. Quarante-huit pour cent pensent que, dans l'ensemble, les élections ont été "correctement" menées, tandis que 36 % estiment que les résultats officiels ont été falsifiés. Il ne fait aucun doute que les attitudes en Russie sont fortement influencées par la propagande d'État, qui les effraie avec des récits sur les troubles à grande échelle, une "nouvelle Maidan" et des actes hostiles de la part de l'Occident. Ce sont surtout les personnes âgées ayant une formation de base et employées par l'État qui sont sensibles à ces récits, c'est-à-dire à la base sociale du régime poutinien.
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  48. https://www.t-online.de/nachrichten/ausland/eu/id_88621894/eu-asylplaene-kurz-nennt-fluechtlingsverteilung-in-der-eu-gescheitert-.html (23 septembre 2020) Au vu des tensions actuelles entre l'UE et la Turquie, M. Kurz a plaidé pour une position claire des États membres de l'UE. L'UE ne doit pas seulement réagir rapidement "lorsqu'il s'agit du Belarus ou d'autres pays du voisinage oriental, mais aussi lorsqu'il s'agit de tracer clairement des lignes rouges vis-à-vis de la Turquie", a déclaré M. Kurz, en référence aux débats actuels sur les sanctions dans l'UE. "Absolument problématique", a-t-il dit, c'est que dans le conflit gazier avec la Turquie "il n'y a pas assez de solidarité avec Chypre et la Grèce", a critiqué M. Kurz. Le Chancelier a également fait l'éloge du Président français Emmanuel Macron, qui a pris "une position claire" sur Ankara dans le conflit.
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  49. alors la si ça se confirme : http://www.economiematin.fr/news-ecologie-nucleaire-changement-idee-evolution-electricite-redacteur?fbclid=IwAR0ufOE5pdznankytCOOm-_0jsP3xbk6GXRruhxInT1Aq07rfh8f_OA-qeY Deux figures de l'écologie outre-Rhin sèment la zizanie dans leur propre camp : en cause, leur soutien affiché à l'énergie nucléaire pour réduire la production de gaz à effet de serre. Une prise de position qui déchire les Grünen et bouscule certaines certitudes . Une onde de choc qui pourrait toucher la France   ? C'est un mariage de raison qui électrise en ce moment le petit monde écologiste outre-Rhin. Celui, pas banal, de Veronika Wendland, historienne des technologies, et de Rainer Moormann, spécialiste de l'énergie atomique. Deux figures de l'écologie allemande, passées toutes les deux par le militantisme antinucléaire, avant de finalement changer d'avis devant l'urgence climatique. Une bombe politique. En juillet dernier, tous deux prenaient effectivement position médiatiquement d'une même voix pour demander un report de la fin programmée de l'énergie nucléaire en Allemagne à 2030. Et, par conséquent, un maintien en état de fonctionnement des six centrales restantes, dont la date de mise hors circuit avait été initialement prévue pour 2022. La raison ? Les énergies renouvelables ne sont pas, selon eux, encore assez développées, à l'heure actuelle - notamment pour répondre à la hausse de la demande durant la période hivernale. Or, sans l'atome, l'Allemagne sera obligée de recourir au gaz et au charbon… Une aberration écologique. Un recours au gaz pour pallier l'abandon du nucléaire et l'intermittence des renouvelables qui est d'ailleurs problématique pour la souveraineté de l'Allemagne, car il profiterait aussitôt au principal fournisseur de gaz en Europe, à savoir la Russie de Vladimir Poutine. La prise de position de Veronilka Wendland et Rainer Moormann sème la pagaille chez les écologistes allemands. Et pour cause : les deux spécialistes ont été, à des moments différents de leur carrière, des figures de la lutte antinucléaire. Si Veronilka Wendland, proche ces dernières années des mouvements écologistes dits « éco-modernistes », défendait le nucléaire et les nouvelles technologies pour juguler les effets du réchauffement climatique, cela n'a pas toujours été le cas. Dans les années 90, après une visite de Tchernobyl dans le cadre de ses études, elle fut l'une des jeunes expertes en pointe dans la lutte contre le développement de l'énergie nucléaire. Le parcours de Rainer Moormann est à front renversé : d'abord salarié dans l'industrie nucléaire allemande, il est finalement muté et placardé en 2008 après avoir dénoncé une faille dans le fonctionnement d'un réacteur. Une injustice qui le poussera dans les rangs des antinucléaires, où il sera un des plus médiatiques porte-parole de la cause. Les écologistes pronucléaires sortent du bois Deux figures de l'écologie allemande, deux manières de concevoir la lutte contre le réchauffement climatique : l'une technophile, l'autre décroissante. Mais deux personnalités emblématiques qui désormais font front commun. Leur credo : si dans deux ans, au moment où l'Allemagne doit sortir du nucléaire, le pays décidait plutôt d'arrêter ses réacteurs au lignite (un charbon composé à 70 % environ de carbone), les gains en termes d'émissions carbonées seraient considérables, puisque celles-ci diminueraient de 10 %. Moins de charbon, plus de nucléaire : voilà ce qu'ils ont présenté mi-juillet dernier, et qui a provoqué une véritable secousse dans le monde écologiste outre-Rhin. Hans-Josef Fell, diplômé en physique et ancien député (Verts) au Bundestag, s'est par exemple empressé de minimiser le chiffre avancé, affirmant que le maintien de l'activité des centrales nucléaires ne réduirait les émissions de CO2 que de 2 à 4 %. Chiffre contesté par Veronika Wendland, pour qui il existerait au sein du parti écologiste, toute une frange d'élus en accord avec sa vision, mais qui souhaiteraient rester discrets. Une « chape de plomb » sur le sujet qui commencerait à se fissurer en coulisse. Car de nombreux cadres du parti admettraient en creux que l'uranium n'est certes pas exempt de tout reproche, mais qu'il est préférable à l'augmentation des émissions carbone. L'un d'eux, sous couvert d'anonymat, aurait déclaré au quotidien allemand « Frankfurter Allgemeine » : « Nous nous attaquons au mauvais problème  » en parlant du nucléaire. «   Il est donc temps de changer de cap en matière de politique énergétique , estiment Veronika Wendland et Rainer Moormann dans une tribune publiée en juillet dans "Die Ziet". Les six dernières centrales nucléaires allemandes devraient rester sur le réseau pendant une période limitée. [...] Elles constitueraient clairement la forme d'approvisionnement énergétique la plus respectueuse du climat par rapport au charbon.   » Et un gage en termes de sécurité énergétique du pays, ajoutent-ils. «  À quand l'équivalent en France, à savoir des ex-antinucléaires prenant la plume pour dire que, au vu du contexte climatique, ils ont changé d'avis, et ils ne considèrent plus la baisse de l'atome à 50 % comme la première priorité de la politique énergétique, au sens des milliards utilisés   ?  » s'interroge sur Linkedin le spécialiste du climat Jean-Marc Jancovici. Il est vrai que les Verts allemands ont toujours eu une longueur d'avance sur leurs homologues outre-Rhin, devenus une puissance politique dès les années 80 et anticipant un virage social-démocrate 10 ans avant les Verts français. Métronomes de l'écologie politique à l'échelle européenne, les Grünen ont une influence considérable sur le continent. Si la question de l'abandon du nucléaire, autrefois véritable totem des écologistes, est abandonné pour lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique, cela pourrait produire une onde de choc idéologique chez tous les Verts européens, et notamment français. Et peut-être plus rapidement que prévu, alors que faute de production d'électricité nucléaire, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales... à charbon.
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