Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Classement

Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 23/10/2020 dans Messages

  1. Ca (les complotistes) c'est une part infime de la population. Le gros des gens que je vois en ont surtout assez d'être pris pour des cons par des "élites" qui ne sont même pas capable d'être transparent et responsable. Un simple Mea Culpa du type "on vous a dit que le masque ne servait à rien parce qu'on n'en avais pas assez mais en fait on s'est trompé" serait grandement apprécié et permettrait d'envisager un retour de la confiance envers nos gouvernants. Mais non, on est juste trop cons pour qu'on nous parle en adulte responsable. Bon ben du coup oui, les gens n'écoutent rien et jouent aux cons. Mais moi perso je ne peux pas leur en vouloir, aux gens.
    6 points
  2. Selective Arithmetic to Hide the F-35’s True Costs Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) L'arithmétique sélective pour masquer les coûts réels du F-35 Le mois dernier, alors que Lockheed Martin et le gouvernement négociaient une modification majeure du contrat de l'avion d'attaque interarmées F-35, des articles ont été publiés dans la presse spécialisée avec des titres familiers : "Le F-35 devient moins cher : et "Les coûts du programme F-35 évoluent, et ces économies sont importantes". Au début de cette année, alors que le Congrès envisageait un plan d'aide aux coronavirus qui aurait donné au Pentagone 686 millions de dollars pour le programme F-35, nous avons vu cette histoire : "Les coûts du F-35 sont en baisse, selon les estimations du Pentagone." Comme nous l'avons déjà écrit, lorsque vous regardez les chiffres, il n'est tout simplement pas vrai que les coûts du F-35 diminuent - ni cette année, ni les années précédentes. Pourtant, année après année, les médias regorgent d'articles et de chroniques sur la prétendue baisse du prix des F-35. En 2017, la presse a fait état d'une baisse de 7,3 % du prix par avion par rapport à l'année précédente. En 2019, la presse a rapporté une autre baisse de prix, de Lockheed Martin, d'environ 81 millions de dollars par avion, juste au moment où le Congrès a commencé à travailler sur le budget annuel du Pentagone. Comme nous l'avons vu ces dernières années, des allégations trompeuses sur la baisse des prix font souvent surface lorsque les décideurs à Washington commencent à tourner leur attention vers le budget de la défense de l'année suivante, dans le but de convaincre le Congrès d'ajouter plus d'avions dans la prochaine autorisation. L'histoire qui est apparue lors des négociations sur le plan d'aide décrit une prévision particulièrement optimiste en estimant le coût d'un F-35 à 57,4 millions de dollars, un chiffre qui, par ailleurs, n'inclut pas le moteur. Mais en fait, pour l'ensemble des services, le coût réel par avion - moteur et autres - avoisine le double de ce chiffre. Lorsque tous les coûts d'exploitation de la flotte prévue sont calculés sur la durée de vie prévue de 50 ans du programme, le peuple américain dépensera environ 1 727 milliards de dollars Le peuple américain s'est vu promettre que le F-35 serait un remplacement abordable de l'A-10 et du F-16 lorsque Lockheed Martin a remporté le contrat tant convoité en 2001. Le secrétaire de l'armée de l'air de l'époque, Jim Roche, a déclaré que les nouveaux jets coûteraient entre 40 et 50 millions de dollars par pièce et que le coût total du programme, du développement à la production, serait de 200 milliards de dollars. Au cours des 19 années qui ont suivi cette annonce, le coût total du programme a doublé pour atteindre environ 400 milliards de dollars. Lorsque l'on calcule tous les coûts d'exploitation de la flotte prévue sur la durée de vie prévue du programme, soit 50 ans, on estime que le peuple américain dépensera 1 727 milliards de dollars. Alors que la saison des budgets de la défense reprend, il est intéressant de noter que, contrairement aux années précédentes, le F-35 a une certaine concurrence sous la forme du Boeing F-15EX. Pour les entrepreneurs de la défense et leurs boosters, la concurrence qui compte vraiment à Washington n'est pas de savoir quel avion est le plus performant au combat, mais plutôt la concurrence pour l'espace budgétaire. Pour le F-35, le calcul sélectif est l'arme de choix pour essayer de faire disparaître les coûts de ce programme en difficulté et donner l'impression que l'avion à réaction est une bonne affaire. Et alors même que les promoteurs du programme poussent le Pentagone à acheter plus d'avions sur la base de chiffres trompeurs, le F-35 s'engage déjà sur la voie bien usée des nouveaux systèmes d'armes brillants qui ne tiennent pas leurs promesses et qui, tôt ou tard, se soldent par des réductions ou des annulations totales des services. Arithmétique de l'acquisition sélective Le dernier chiffre du Pentagone et de Lockheed Martin annoncé dans la presse est de 77,9 millions de dollars pour chaque F-35 du lot 14 pour l'année fiscale 2020. Mais les contribuables paient bien plus que cela pour un F-35. Ce chiffre, comme les autres avancés pour prouver que l'avion est abordable, ne donne pas une image complète non seulement du prix par avion, mais aussi du programme dans son ensemble. Les documents budgétaires des services, accessibles au public, donnent une image plus complète de ces coûts. Selon le livre de justification de l'acquisition d'avions de l'armée de l'air pour l'année fiscale 2021, le prix de 77,9 millions de dollars pour le modèle F-35A de 2020 passe à 110,3 millions de dollars par avion lorsque tous les aspects du programme sont additionnés. Et ce chiffre augmentera dans les années à venir, car les avions achetés reçoivent désormais des mises à niveau importantes. Lorsque les gens citent le chiffre de 77,9 millions de dollars, ils parlent du coût unitaire récurrent du vol, qui n'est que le coût des pièces de l'avion et de la main-d'œuvre pour les assembler. Les doyens du complexe militaro-industriel du Congrès préfèrent toujours utiliser cette mesure de coût car c'est le calcul qui donne le chiffre le plus petit possible. En fait, il s'agit simplement du "prix autocollant" pour sortir le F-35 du lot proverbial. Mais il ne produit pas un avion prêt pour l'entraînement, et encore moins pour le combat. Ce prix n'inclut pas l'argent dépensé dans les budgets précédents pour acheter des pièces pour ce lot de F-35. Il n'inclut pas non plus les coûts des autres activités nécessaires au fonctionnement du programme, comme les installations de maintenance des dépôts, les équipements de soutien au sol, les simulateurs et le fonctionnement du réseau de maintenance. Les documents budgétaires de l'armée de l'air incluent tous ces coûts. Selon le livre de justification du ministère de la Marine, qui couvre à la fois l'achat des avions de la Marine et du Corps des Marines, un F-35B du Corps des Marines coûte 135,8 millions de dollars et un F-35C de la Marine coûte 117,3 millions de dollars par avion. Pour avoir une idée encore plus précise des coûts réels d'un F-35 pleinement opérationnel et des équipements de soutien connexes, nous pouvons examiner les contrats de F-35 proposés aux gouvernements étrangers. Les Suisses envisagent d'acheter 40 F-35 pour environ 6,58 milliards de dollars, soit 164,5 millions de dollars chacun. Ce chiffre représente les pièces de rechange, les missiles, les bombes et les balles nécessaires à un système d'armes pleinement fonctionnel. En attendant, le processus de conception du F-35 est loin d'être achevé, même si le programme se dirige vers une production à plein régime. Les ingénieurs n'ont pas pu achever la conception d'un grand nombre des capacités promises par le programme dans les limites du budget et du calendrier de développement initial. Ces changements ont été désignés comme faisant partie du programme de modernisation de suivi du programme, également connu sous le nom de Bloc 4. Au cours de ce processus, les ingénieurs achèveront le travail qui aurait déjà dû être fait dans le cadre du processus de conception initial du système, et ajouteront également de nouvelles capacités. Ces changements seront intégrés dans la chaîne de production des F-35 qui seront construits plus tard, mais ajoutés aux avions déjà en service dans la flotte dans le cadre d'un processus de modernisation. Le coût global de chaque F-35 augmentera par la suite à mesure que des fonds supplémentaires seront investis dans ces appareils. Le Government Accountability Office estime que le coût total du programme F-35 Block 4 s'élèvera à 12,1 milliards de dollars, une somme qui, selon l'histoire du programme F-35, augmentera beaucoup plus au fur et à mesure que l'effort sera déployé. L'effort de modernisation du F-35 est si important que le bureau de contrôle a recommandé en 2017 qu'il soit classé comme un programme d'acquisition distinct. La concurrence entre Lockheed Martin et Boeing ajoute une nouvelle pression Pendant plus d'une décennie, Lockheed Martin et le F-35 ont accaparé le marché américain des avions de chasse. Le programme ayant pris du retard et s'étant révélé décevant quant aux capacités qu'il offrait, les services ont commencé à acheter des versions améliorées d'avions existants pour maintenir la structure des forces dont ils avaient besoin. La Marine avait prévu d'arrêter l'achat de F/A 18 Super Hornets en 2015, mais des retards avec le F-35C ont incité le service à réduire ces plans. La Marine a continué à acheter les Super Hornets de Boeing pour remplacer les modèles plus anciens, dont les cellules vieillissent et n'ont plus de durée de vie utile. L'année dernière, le service a attribué un contrat pluriannuel de 4 milliards de dollars pour 78 nouveaux Super Hornets. L'armée de l'air repense également la composition de sa flotte, en achetant les nouveaux F-15EX de Boeing. Il s'agit de versions améliorées des F-15 originaux qui ont volé pour la première fois en 1972. L'armée de l'air a attribué à Boeing un contrat de 1,2 milliard de dollars pour huit des nouveaux jets en juillet 2020 et pourrait dépenser 23 milliards de dollars supplémentaires pour acheter 144 appareils au total au cours des prochaines années. Les nouveaux F-15EX sont tout sauf une bonne affaire. Sur la base de ces contrats, chaque avion a un coût de programme d'environ 150 millions de dollars. Pour les entrepreneurs de la défense et leurs boosters, la concurrence qui compte vraiment à Washington n'est pas de savoir quel avion est le plus performant au combat, mais plutôt la concurrence pour l'espace budgétaire. L'accord sur le F-15EX n'est pas sans controverse. En 2019, des personnes à l'intérieur du Pentagone ont soulevé des questions sur les prétendues déclarations du Secrétaire adjoint à la défense et ancien dirigeant de Boeing, Patrick Shanahan, faisant la promotion de l'accord F-15EX auprès des responsables de l'armée de l'air. L'inspecteur général du ministère de la défense a enquêté sur des allégations selon lesquelles il aurait "pris des mesures pour promouvoir son ancien employeur, Boeing, et dénigrer ses concurrents, en violation présumée de ses obligations éthiques". L'inspecteur général a finalement blanchi Shanahan de tout méfait, mais l'incident a souligné à la fois la pression accrue sur le programme F-35 pour qu'il soit performant et les problèmes et conflits potentiels qui viennent avec la nomination d'un ancien cadre de l'industrie de la défense à un poste aussi influent du Pentagone. En achetant des versions plus récentes des avions dits "anciens", les services ont mis Boeing et Lockheed Martin en concurrence directe pour leurs parts du gâteau du budget des avions de chasse. Si les forces ordinaires du marché étaient à l'œuvre, les concurrents réduiraient leurs prix pour surpasser leurs rivaux. Mais les décisions d'acquisition ne sont pas motivées par des considérations ordinaires d'offre et de demande : Le complexe militaro-industriel du Congrès est une économie politique conçue par le biais de contrats répartis dans les districts du Congrès et de dons pour les campagnes électorales. Au lieu d'une concurrence qui produira la meilleure affaire pour les contribuables, ce que nous voyons aujourd'hui, ce sont des porte-parole de l'industrie qui publient des chiffres de coûts roses pour faire croire que le F-35 est une véritable aubaine. Le corps des Marines envisage de réduire les coûts du F-35, ce qui augmenterait encore les coûts Le coût des systèmes d'armes est important en partie parce qu'il détermine en fin de compte la taille de la force. Malgré les sommes considérables allouées chaque année au Pentagone, il existe une grande concurrence pour les ressources, tant entre les services qu'à l'intérieur de ceux-ci. Le dernier et plus grand jouet d'aujourd'hui sera inévitablement écarté lorsque quelque chose d'encore plus nouveau se présentera. Comme le complexe militaro-industriel du Congrès recherche en permanence des systèmes d'armes toujours plus coûteux, les chefs de service doivent réduire l'achat de l'arme la plus prisée de l'année dernière afin de pouvoir en acheter de nouvelles. C'est ce qui se passe actuellement dans le corps des Marines. Le service a annoncé des plans début 2020 pour réduire le nombre de F-35 dans chaque escadron de 16 à 10 dans le cadre de sa transformation pour se préparer à une guerre potentielle contre la Chine dans le Pacifique. Les pilotes de marine pilotent à la fois le F-35B à décollage vertical et la variante du porte-avions F-35C. Le service envisage un futur combat pour le contrôle des îles clés du Pacifique Sud d'une manière qui rappelle la Seconde Guerre mondiale, mais qui implique de petits bataillons de débarquement utilisant de nouvelles armes de haute technologie comme les missiles antinavires à longue portée et les drones. Le corps des Marines a déjà pris des mesures pour faire de la place dans le budget pour ces nouvelles capacités. Tous ses bataillons de chars et un grand nombre de ses bataillons d'artillerie remorquée ont déjà disparu. Le service va également se réduire de 12 000 Marines au cours des 10 prochaines années. Réduire les escadrons de F-35 de six avions chacun est un autre moyen de trouver plus d'argent pour acheter d'autres équipements. Le corps des Marines avait prévu d'acheter 353 F-35B et 67 F-35C, pour un total de 420 avions. Aviation Week a rapporté en septembre que le service devrait publier en février prochain une quantité totale révisée d'achat de F-35. Un simple calcul suggère que le Corps des Marines réduira le nombre total d'achats à 312. Il est un peu ironique que le corps des Marines soit le premier service à réduire sa flotte de F-35 prévue. Le programme a débuté en remplacement de l'avion de combat à décollage et atterrissage vertical AV-8B Harrier. Les responsables du Pentagone ont par la suite élargi le programme pour inclure la variante à décollage conventionnel de l'Armée de l'Air et la variante porte-avions de la Marine. Ces trois variantes partagent le même fuselage central de base. Les exigences relatives à la capacité de décollage court et d'atterrissage vertical du corps des Marines impliquaient que le centre de l'avion devait être plus large pour accueillir le moteur spécialisé. Cela a ajouté du poids et de la traînée aérodynamique à toutes les variantes, ce qui a affecté leurs performances en vol. Comme le dit le proverbe, une arme qui est trop chère à perdre est trop chère à utiliser. L'achat de moins de F-35 libérera un peu d'espace budgétaire pour le corps des Marines, mais cela rendra chaque F-35 que le service achète beaucoup plus cher. Le coût de chaque avion augmentera de façon spectaculaire à mesure que les économies d'échelle se déplaceront, ce qui crée deux nouveaux problèmes. Tout d'abord, et c'est le plus évident, la petite force pourrait ne pas être assez grande pour répondre à toutes les demandes qui lui sont faites. Moins évident est le fait que les commandants peuvent être moins disposés à mettre en danger un bien rare et coûteux. L'auteur a été le témoin direct de cette situation en Afghanistan en 2013, lorsque des objectifs de raid ont été approuvés ou rejetés en raison du risque que présentaient les hélicoptères. Les commandants contournaient des cibles précieuses en faveur de cibles moins importantes parce qu'ils n'étaient pas prêts à prendre le risque de voir un hélicoptère abattu. Comme le dit l'adage, une arme qui est trop chère à perdre est trop chère à utiliser. Si c'est le cas, alors tout le temps et l'argent dépensés pour développer et acheter l'arme ont été gaspillés. Désarmement unilatéral Le corps des Marines n'est pas le premier service à sabrer dans un projet d'achat d'armes pour libérer des ressources lorsque quelque chose de nouveau se présente. Plusieurs programmes d'achat d'armes ont été considérablement réduits ou entièrement annulés parce que l'augmentation des coûts obligerait les services à consacrer trop de ressources à l'acquisition de la flotte prévue ou à sacrifier d'autres programmes. Voici quelques exemples de ces 30 dernières années : B-2 Spirit : L'armée de l'air avait initialement l'intention d'acheter 165 bombardiers furtifs B-2 pour 36 milliards de dollars, soit environ 218 millions de dollars par avion, pendant la guerre froide. Au fur et à mesure que les coûts augmentaient et que la menace soviétique diminuait, le nombre d'achats a diminué progressivement tout au long des années 1980, jusqu'à ce que le président George H.W. Bush annonce que la production de 20 avions serait arrêtée après que plus de 40 milliards de dollars aient été dépensés pour le programme. Chaque B-2 avait un coût final de programme de 2,1 milliards de dollars. F-22 Raptor : Initialement destiné à remplacer le F-15, l'armée de l'air prévoyait d'acheter 648 chasseurs furtifs F-22. Le coût du programme a augmenté régulièrement tout au long du processus de développement et la flotte prévue a diminué en conséquence. La revue ascendante du Pentagone de 1993 a vu le total se réduire à 442. Il est retombé à 339 à la suite de la révision quadriennale de la défense de 1997. L'armée de l'air avait initialement estimé que chaque avion coûterait 149 millions de dollars mais, au final, ils ont coûté environ 400 millions de dollars. Le secrétaire à la défense Robert Gates a réduit la production en 2009 à 187 après que plus de 65 milliards de dollars aient été dépensés pour le programme. Destroyer de classe Zumwalt : La marine voulait remplacer les destroyers de la classe Arleigh Burke dans le cadre de son concept de bateau électrique. Les plans originaux prévoyaient une flotte de 32 navires Zumwalt, mais des dépassements de coûts et des difficultés technologiques ont incité le Congrès à réduire le programme à trois navires. La marine a dépensé au total 22,5 milliards de dollars pour ce programme, soit 7,5 milliards de dollars par navire. Navire de combat côtier : Les dirigeants de la marine voulaient augmenter la taille de la flotte avec un nombre relativement important de petits navires de surface destinés à opérer près des côtes ennemies. Le programme de navires de combat du Littoral a fini par produire deux modèles de coques car aucune décision n'a jamais été prise entre les deux fabricants concurrents, même si la stratégie initiale prévoyait que la marine le fasse. Aucune des deux conceptions n'a jamais fonctionné correctement. Les coûts ont plus que triplé, passant de 220 millions de dollars par navire à plus de 688 millions de dollars par navire. La flotte prévue est passée en conséquence de 55 à 33. Les futurs systèmes de combat : Après le succès de la guerre du Golfe de 1991 et la disparition de la menace soviétique, l'armée de terre a cherché un moyen de se réinventer pour faire la guerre au XXIe siècle. Elle a lancé le programme Future Combat Systems afin de développer toute une famille de véhicules et de plates-formes d'armes pour remplacer les armes comme les chars Abrams et les véhicules de combat Bradley qui constituaient l'épine dorsale de la force. Les nouvelles armes devaient être reliées à un réseau de communication qui promettait de fournir aux commandants une image parfaite du champ de bataille. Mais les ingénieurs n'ont jamais réussi à faire fonctionner la technologie correctement et le coût prévu du programme est monté en flèche pour atteindre 200 milliards de dollars. Après 14 ans et 32 milliards de dollars, le projet a été annulé en avril 2009, sans que l'effort ne soit vraiment récompensé. Une meilleure voie Les chefs militaires en uniforme et civils, ainsi que le Congrès, ne devraient pas hésiter à réduire les programmes d'armement comme celui des F-35 s'ils ne répondent pas aux attentes ou aux besoins des services. De même, si les coûts d'un programme deviennent incontrôlables, il est probable que la meilleure solution sera soit d'honorer la commande minimale, soit d'annuler purement et simplement le programme. Tous les exemples cités ci-dessus sont des programmes auxquels le Project On Government Oversight (POGO) s'est opposé en grande partie parce que les coûts exorbitants étaient destinés à entraîner une réduction ou une annulation de la production. Les dirigeants du Pentagone pourraient faire beaucoup pour résoudre ce dilemme en poursuivant des programmes plus simples dès le départ. La poursuite de technologies éblouissantes mais non éprouvées aboutit inévitablement à des programmes qui gaspillent des milliards de dollars du contribuable pour des armes qui ne sont pas à la hauteur des promesses somptueuses faites à leurs débuts. Outre le F-35, le porte-avions de classe Ford de la marine est un autre programme qui pourrait subir un sort similaire. Alors que tous ces programmes surbudgétaires et peu performants au fil des ans se sont effondrés dans la réalité, leur nombre a été réduit, ce qui a obligé les services à prolonger la durée de vie des armes existantes que les nouveaux programmes étaient censés remplacer. Une arme ou un véhicule militaire ne peut pas passer par tous les programmes de prolongation de la vie utile avant de devenir complètement inutilisable. En créant des projections de coûts faussement optimistes, les partisans des systèmes d'armes entravent la prise de bonnes décisions à Washington. À moins que le Pentagone et l'industrie de la défense ne se ravisent, les personnes chargées de notre défense seront privées des équipements dont elles ont besoin pour faire efficacement leur travail.
    6 points
  3. Pour qui aime bien s'amuser avec Excel, on peut récupérer les données brutes des hôpitaux ici : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/donnees-hospitalieres-relatives-a-lepidemie-de-covid-19/ J'ai fait un bête tableau croisé dynamique et un graphique, et voici ce que ça donne.: Je vous avoue ne pas regarder ce qu'il se dit dans les médias, car pour trouver des informations fiables en dehors des prises de position politiques ou pro ou contre quelque chose (masque, Raoult, terre plate), ça me gave. Du coup une chose m'a sauté aux yeux. Ok, la mortalité a augmenté mais elle est faible... par contre on arrive doucement, mais sûrement aux 100% de taux d'occupation de malades du COVID SEULEMENT sur les lits de réanimations. Ce qui veut dire qu'il faudrait avoir d'autres statistiques d'occupation générale des lits de réanimation, et à mon avis, à quelques endroits près, on doit déjà être aux 100%. Ce qui veut dire que c'est à partir de maintenant que la mortalité, faut de soins, risque d'augmenter. Et pour avoir croisé une voisine qui partait bosser en tant qu'aide soignante en réa de l'hôpital d'Eaubonne dans le 95 (et qui n'avait vraiment pas envie d'y aller mais ça c'est une autre histoire), quand je lui ai fait part de mes hypothèses et du fait qu'à partir d'un moment ils devraient être obligé de choisir qui ils soignent ou pas, elle m'a annoncé que ça faisait déjà plusieurs semaines qu'ils le faisaient déjà. Qu'en gros, ils refusent déjà des personnes y compris des jeunes atteint de multiples pathologies sur lesquels ils ne prendront pas la peine de faire de "l'acharnement thérapeutique." ça veut dire qu'il fait pas bon être "trop" malade en ce moment ET choper la COVID. J'ai pas mal d'amis qui comprennent pas les mesures de "privation de libertés" et qu'ils pensent que ça arrange bien les politiques. Peut être qu'à la marge effectivement, le gouvernement en profite. M'enfin... Quand je vois ces chiffres, j'ai l'impression d'être le seul de mon entourage, sur une route des vacances direction l'italie, à regarder un peu plus loin en disant: "arrêtez-vous, devant nous y'a plus de pont!" et eux de me répondre "quel rabbat joie... Nous empêche pas de vivre, on va en vacances nous !"
    6 points
  4. Moi perso "on" (GA mais aussi certains chez NG) m'ont toujours dit qu'on partait sur 3 catapultes... et ce depuis 2018. Artist impression released during Euronaval 2018 by Naval Group and Dassault Aviation showing the launch of a UCAV (right) and of an NGF (Next Generation Fighter) from what seems to be a waist catapult. Officials confirmed to us that this image implies the presence of 3 EMALS on the PANG (Credit: Dassault Aviation/Naval Group) L'autre détail interessant à noter: Contrat d'étude pour intégration EMALS sur PANG attribué (via l'US Navy à GA mais c'est la France qui paye au final) il y a 18 mois déjà. J'avais appris la chose dés janvier mais on m'avait demandé de ne pas le mentionner... lol oui j'ai l'habitude aux US, cela arrive souvent... Et oui c'est cool de leur part, vraiment... Après il est dommage qu'en France, tout le monde (industriels, DGA, MN) a "bouche cousue" sur le sujet. Surtout pendant Euronaval. Il y aurait eu un salon physique, il était prévu qu'une maquette PANG soit présentée (en tout cas sa "construction" aurait débuté cet été...)
    6 points
  5. Bon, j'ai une collègue qui semble l'avoir choppé au contact d'une membre de sa famille il y a deux semaines. La semaine dernière, la membre de sa famille va mal puis la collègue ne se sent pas bien. Jeudi dernier, la collègue est arrêtée et sait que l'autre a été testée positive. Bon elle n'avait pas attendu pour redoubler de précautions, manger encore plus à l'écart des autres et tout désinfecter avant/après. Ma petite entreprise avait pris des mesures de protection passive dès le déconfinement avec masques, espacement des postes autant que possible, une salle vide transformée en salle à manger avec des places en nombre limité simultanément et espacées. Perso j'ai ajouté l'habitude de manger toujours avec le même collègue, celui avec le quel je bosse quotidiennement, ce qui m'évite d'avoir des interactions ceux qui bossent dans d'autres ailes du bâtiment. (La collègue en question est dans une autre aile, je l'ai à peine croisée ces jours-là.) Mais le responsable de mon aile, lui, doit circuler beaucoup et il interagissait pas mal avec elle Évidemment, il fallait que l'unique soir où je suis sorti voir des gens que je ne croisais pas quotidiennement depuis le début de l'épidémie (courses et 1 ciné mis à part), ce soit ce même jeudi dernier (AG de mon association, pour clarifier son futur, elle est en sommeil depuis le début de l'année)... petite réunion masquée à 6, un peu de distance, tout allait bien jusqu'à ce que notre hôte sorte l'apéro Punaise c'était pas annoncé ça, mais j'ai pas osé dire non, j'ai bu loin des autres en remettant mon masque tout le temps, mais je ne leur ait rien dit et je ne suis pas parti avant les autres Aux dernières nouvelles la collègue est maintenant hospitalisée, mais pas d'autre malade dans l'entreprise ni dans leur entourage (du moins, que je sache). Retex : - les mesures passives de distanciation, le masque porté en permanence, le redoublement de précautions de la collègue semblent avoir fait le job. - cependant il est impossible de garantir la sécurité à 100%, et même parmi des gens a priori intelligents, informés et bien intentionnés on trouvera, à un moment ou un autre, des attitudes qui paraîtraient totalement connes rétrospectivement si ça avait mal tourné. (Tous les gens concernés dans l'histoire le sont, à part 1 collègue qui a beaucoup de mal à supporter le masque. Ca fait un moment que je contemple l'idée de le flinguer en prétextant la légitime défense, d'ailleurs.) - en nombre de contacts interposés, on n'est jamais très loin d'un malade. 2 contacts entre moi et cette personne dont j'ignorais jusqu'alors l'existence... - toute l'info que j'ai vient uniquement de ce qui a circulé volontairement de la collègue au patron et qui a été répercuté informellement. Je préfère ne pas penser à ce que d'autres pourraient ne pas communiquer. Je me dis qu'avec un peu (beaucoup?) moins de bol, on aurait de quoi faire un joli début de cluster. Une vingtaine de personnes dans la boîte, les cinq de mon assoce, le tout en moins de jours qu'il n'en faut pour passer un test de virus.
    6 points
  6. J'en suis de moins en moins sur tout simplement parceque les axes de complotismes sont multiples (gnia gnia chloroquine versus Big Pharma, gnia gnia guerre economico biologique de la Chine, gnia gnia dictature, gnia gnia y'a 5 morts hier de COVID, c'est une vaguelette, gnia gnia gnia) Si les gens ne font pas l'effort de comprendre ce qu'est une croissance exponentielle, une transmission aéroportée et tutti quanti mais qu'ils s'érigent en expert en long large et travers sur les médias sociaux et auprès de leurs proches, alors oui le terme con est tout à fait approprié. Parceque peut être qu'en Mars c'est la communication du gouvernement qui était bancale mais maintenant c'est l'attitude des péquins lamdba qui coute des vies, du temps et aussi de l'argent (oui, oui aussi) Et quand je pense que ces couillons seront les premiers à raler si il n'ya pas assez de lits de réa (d'ailleurs ils râlent déjà, genre on devrait en ouvrir plus ...... sauf que "ducon" il faut bien aussi assurer les traumato classiques parceque les gens circulent et les opérations lourdes retardées tout le printemps dernier ...) PS : oui ca a le ton du blog de l'odieux connard mais je vais finir par me reconnaitre de plus en plus dans ses écrits ....
    5 points
  7. https://www.liberation.fr/france/2020/10/21/la-reanimation-pour-les-nuls_1802936?fbclid=IwAR0sZfDhYHuS-CVW_7n13TQCdGuw8yLg7QUuRwyaGyprgtz2KvIYAcQvRDk J’ai travaillé en réanimation entre 1982 et 1986, dans une autre vie, et certaines nuits dans mes cauchemars je m’y retrouve posté en garde, parfaitement conscient que je n’ai rien à y faire et que dans le rêve, j’y suis un danger ambulant, tant les techniques et les protocoles ont changé et se sont affinés. La réanimation, c’est ceux qui n’y foutent jamais les pieds qui en parlent le mieux. C’est Martine Wonner, députée anti-masques devenue célèbre grâce à sa mangeoire en plastique, qui révèle à l’Assemblée nationale qu’on remplit aujourd’hui les réanimations de force en y accueillant des patients qui n’ont besoin que de 2 ou 3 litres d’oxygène. «Pour quelqu’un comme moi qui ai fait bon nombre d’années en réanimation, je peux vous dire qu’on n’a jamais mis ce type de patients en réanimation». Interrogée plus avant, cette psychiatre expliquera qu’elle a travaillé en 1989 et 1990 en réa (soit probablement deux stages d’internat, il y a trente ans). Comme le dit un de mes amis sur Twitter : «Moi j’étais en classe de mer en 1992, je dis pas à Loïck Peyron comment faire la route du Rhum.» C’est Didier Raoult, l’autre jour sur CNews, qui après avoir longtemps affirmé que l’épidémie était terminée, explique à Laurence Ferrari sans lever le nez de ses notes qu’il n’y a pas réellement de problème de lits de réanimation : il suffit de faire sauter certaines dispositions légales comme le repos compensatoire des personnels d’anesthésie et de réanimation. Car après tout, qui a besoin de dormir après une garde Covid de vingt-quatre heures ? J’ai pensé à Jean-Martin Charcot, glacial père de la neurologie, qui disait à ses internes: «Si vous avez besoin de plus de cinq heures de sommeil, choisissez un autre métier.» Mais on était en 1885, et si Charcot était narcissique, c’était un génie narcissique, pas un microbiologiste affabulateur éventé. C’est Christian Perronne, interviewé par André Bercoff sur Sud Radio au sujet du best-seller qu’il a signé, qui affirme qu’il n’y a pas de deuxième vague : «Même dans les services de réanimation, je vois bien des malades moins sévères qu’avant, ils les prennent beaucoup plus tôt et les gardent longtemps, parce que pour un service de réanimation, avoir un malade au Covid, c’est le jackpot, il a plus d’infirmières et plus de moyens. Cette saturation des services de réanimation, c’est un petit peu une invention.» Je me demande d’ailleurs ce qu’en pense le professeur Djillali Annane, réanimateur à l’hôpital Raymond-Poincaré, doyen de la faculté, dont le service surplombe celui de Christian Perronne. Les conversations autour d’un café ou d’une eau ferrugineuse doivent y être passionnantes. Retrouvez aussitous les épisodes du «Journal d’épidémie» La réanimation, c’est ceux qui n’y foutent jamais les pieds qui en parlent le plus. Tous les paucineuronaux ayant passablement vomi sur les réanimateurs, accusés tour à tour de ne pas suivre le protocole du gourou phocéen, de refuser des malades ou de les euthanasier, j’ai choisi d’ouvrir ces colonnes à l’un d’entre eux pour qu’il confesse ses péchés. Damien Barraud a 45 ans, il est réanimateur à l’hôpital de Metz-Thionville, où il a survécu aux deux premières vagues : le Covid, et les Covidiots. «J’ai absolument détesté le Covid. Et je la déteste encore. Pas tant pour ce qu’elle a fait aux malades. C’est une maladie parfois grave, pas la pire. C’est un virus, ça ne réfléchit pas un virus, c’est con comme la Lune. Mais je la déteste pour ce qu’elle a fait aux humains, aux soignants. A la médecine, à la science qui me sont chères. Ce qui devait être une formidable opportunité pour nous tous a tourné en bérézina, ici et aux quatre coins du monde. Rien que d’y repenser me donne la nausée. Mais il faut raconter. C’est important. Parce que le virus rôde toujours et attaque de nouveau, et qu’à l’évidence, beaucoup n’ont pas mesuré ce qui s’était joué dans les réanimations de Paris et du Grand-Est. Cela leur permettra peut-être de ne pas sous-estimer, voire de nier sans la moindre décence les risques actuels. «Rembobiner la cassette d’une période extraordinaire. Que dois-je raconter ? La réanimation en période Covid ? Mais le public connaît déjà si mal la réanimation en général. MA réanimation en période Covid ? Comment elle s’est déroulée, comment je la conçois, celle que l’on m’a apprise et que j’essaie de transmettre à mon tour. Après tout c’est moi le héros en blouse blanche d’un jour de Libé, je fais ce que je veux, non ? Non. Comme pour John Carter face à M. et Mme Rubadoux dans Urgences, "It is not about me". Il s’agit des patients, des soignants, d’une médecine et d’une recherche nobles et éthiques. «Nous autres soignants des réanimations avons vécu l’histoire. J’imagine que lorsque l’on vit l’histoire en direct, on ne doit pas forcément s’en rendre compte, dans la chaleur du moment et concentré à sa tâche. Cela vient après, à l’heure de se poser et de se retourner. On a vécu un pan d’histoire. Je crois pouvoir dire sans me tromper qu’aucun soignant de réanimation ne veut revivre ce à quoi il a été confronté en mars-avril. Je suis un réanimateur "entre deux âges". En une vingtaine d’années de métier et 2 000 gardes au compteur, j’ai vu à peu près tout ce qui peut se voir dans une réanimation lourde dans un hôpital français. Je n’ai pas peur. Sûr de mes forces, lucide sur mes limites, je sais faire les gestes, j’ai vécu au moins une fois toutes les situations possibles. Eh bien je n’avais jamais vu cela. Jamais. Ce que nous avons vécu au printemps dans le Grand-Est et en Ile-de-France n’était pas une vague. C’était un tsunami de 30 mètres de haut qui emporte tout. On était prêts pourtant. On le croyait. On en avait, des plans. Pleins, à activer au fur et à mesure. Et puis on nous avait déjà fait le coup avec le Sras, le Mers, la grippe aviaire… Les images d’Italie ? C’est là qu’on s’est dit que ça commençait à sentir très mauvais. Les supporteurs de foot se moquent des Italiens. Les réanimateurs, eux, savent que la Lombardie est riche. Qu’elle est surtout riche des plus grands spécialistes du monde dans cette maladie qui n’en est pas une, le Syndrôme de détresse respiratoire aiguë (SDRA). A Milan, on sait oxygéner et ventiler. Alors si c’est la catastrophe là-bas, il devient assez clair qu’on va prendre la foudre. On se prépare. Sérieusement. Mais sans y croire réellement. Sans imaginer que chacun des plans mis au point sera dépassé en trois jours. A lire aussi«Nous ne sommes pas dans un monde idéal» «Début mars, on attend. Une attente mêlant du stress positif, de la concentration, l’envie d’en découdre, comme avant un match. Les Thermopyles. Et puis un matin, ça a commencé. Un malade contact du rassemblement de Mulhouse. Et puis un deuxième. Puis un troisième. Et là nous sommes tous pris dans la lessiveuse. On ne pense plus. On fait. Mécaniquement. Non-stop pendant deux mois. Je suis de l’ancienne école. Le matin en arrivant, je ne consulte jamais le dossier informatisé des malades dans mon bureau, comme le font les jeunes. J’ai besoin de voir les malades en vrai, de "sentir", de penser aux objectifs de soin de la journée, de donner les premières consignes. Une sorte de rituel, souvent joyeux, où l’on dit bonjour aux équipes, où l’on plaisante un peu, avant le deuxième rituel du staff : le café. Et bien pendant deux mois, cette ambiance matinale était remplacée par un silence pesant, une ambiance de tranchées, un bunker. C’est la guerre. Les couloirs des secteurs sont vides. Les soignants sont dans les chambres, pour les toilettes, dans un habit de cosmonaute, véritable étuve fastidieuse à enfiler, désagréable à porter, et, on le sait maintenant, un peu excessive. Il ne fallait pas tomber malade. Pour les patients. Pour soi. Pour ne pas contaminer sa famille, que certains, comme moi, ont tenue à distance. Pour pouvoir continuer à travailler. Pas un bruit. Les portes et les sas des chambres sont fermés. Les malades sont en majorité intubés, et souvent sur le ventre. Seuls les plus graves des plus graves sont là. Les moins graves, on ne les voit pas. Ils sont en secteur, sous des débits déraisonnables d’oxygène. En réa, ceux qui vont un peu mieux après quelques jours, qui redonnent le moral aux troupes, sont… transférés. Dans ces évacuations sanitaires que des malotrus galonnés ont qualifiées de spectacle. Pour faire de la place à de nouveaux arrivants. Ne restent que les plus graves des plus graves. Ceux qui vont avoir des séjours longs, et pour beaucoup, mourir. A lire aussiLe portrait : Damien Barraud, principe de réa «Cette spécialité est trop riche pour être racontée en peu de mots. Que dire ? Peut-être parler de certains aspects que nombreux ont découverts à cette occasion ? Logiquement, on commence par admettre le patient en réanimation. On nous a accusés de "trier". C’est le mot en vigueur, de "triage" in English. On vient en réanimation quand on a un ou plusieurs organes qui défaillent, et qu’il faut suppléer, le temps que le traitement fasse son œuvre. Et on vient en réanimation pour survivre. Pas pour mourir. La finalité de la réanimation est de rendre au patient, sur le long terme, une vie que lui juge digne d’être vécue. Et la réanimation est un marathon olympique. C’est une rude épreuve, dont on sort déplumé, rincé, essoré, et il ne faut pas l’infliger de manière indue à quelqu’un qui n’a à l’évidence pas les réserves pour l’affronter. Il ne faut pas réanimer à tout prix et coûte que coûte. Il faut trier. Trier n’est pas décider qui va vivre ou mourir. C’est un acte d’humanité, et certainement une des choses les plus difficiles à maîtriser du métier. C’est vrai en temps de paix, tous les jours, avec pour seul horizon le malade. Ça l’est d’autant plus en temps de guerre, avec le spectre du manque de moyens. En médecine de catastrophe, on alloue les moyens aux patients qui ont le plus de chance de survivre. Cette justice distributive ne me perturbe pas non plus. Je ne suis pas responsable des moyens qui sont mis à ma disposition. Je suis juste responsable de leur utilisation optimale. Manquons-nous de lits de réanimation en France ? Je ne pense pas. Cela n’a pas de sens de juger de l’adéquation entre offre et besoin à l’occasion d’une catastrophe centenaire. Cela n’a pas de sens de se comparer au voisin allemand, dont la pléthore de lits ne sert à rien. Cela n’a pas de sens de dire que cet hypothétique manque de lits de réanimation est la cause de tous les maux, dont de prétendues privations de liberté. Il faut des lits activables en cas de besoin. Et surtout du personnel formé. Cela ne se fait pas en six mois, quoi qu’en pensent les populistes, les physiologistes du sport, ou les ânes, entités parfois difficiles à distinguer. «Il y a eu plusieurs pandémies en une. Le virus, bien sûr, mais également une épidémie bien française d’ultracrépidarianisme – l’art de parler de ce qu’on ne connaît pas. Après avoir subi des millions d’épidémiologistes et de virologues, nous avons vu apparaître des millions de réanimateurs. On nous a accusés d’avoir fait des conneries, d’avoir intubé très tôt, trop tôt. Que la mortalité observée était liée à nos traitements. Oui, c’est vrai en partie. Cent pour cent de ce que l’on fait dans une réanimation a des effets indésirables. Nous ne sommes pas homéopathes. L’intubation, la ventilation mécanique, la sédation, l’adrénaline, la dialyse rénale, tout cela a des effets indésirables. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave si le rapport bénéfice-risque a été bien pesé. On accepte ces effets adverses. Et on les minimise, en appliquant cette technique dans les règles de l’art. Pour cela il faut du bon matériel, un peu, et de bons professionnels, beaucoup. Si vous appliquez ces techniques dans des endroits non prévus pour cela, avec du matériel non prévu pour cela, et des personnels non formés… malgré leur admirable dévouement, que croyez-vous qu’il va advenir ? «Oui ; il y a eu beaucoup de morts. Selon les endroits et la gravité des patients, 30 voire 40% de décès. 25 à 30%, c’est la mortalité du SDRA sévère. 40% ça doit être ce qu’il arrive quand on réanime des malades graves dans des conditions suboptimales. La mort ne me perturbe pas. Quand on est malade, c’est parfois grave, et quand c’est grave, parfois on meurt. C’est un processus naturel que l’on essaie de freiner, perturber, retarder. On ne peut guérir tout le monde. Nous sommes des soignants, pas le Petit Jésus ou tout autre druide barbichu. S’en rendre compte est vital. Pour ne pas disjoncter. On tente de guérir le malade. Et quand on ne peut pas, il faut savoir s’arrêter, jeter l’éponge de soins devenus futiles, ne pas sombrer dans l’acharnement, et accompagner la fin de vie. A good life, and a good death. Bien accompagner un patient et ses proches, assurer une bonne fin de vie est aussi important qu’aboutir à la guérison. La mort ne me perturbe pas, sauf si un des maillons de la chaîne de la guérison ou de la fin de vie a dysfonctionné. Là, la mort devient inacceptable et une souffrance. La mort par Covid n’est pas une belle mort. Pour plein de raisons. Certes, les malades n’ont pas souffert. On a accompagné la fin de vie comme il se doit, dignement, comme à l’accoutumée, dans le respect de la loi Leonetti-Claeys. Nous n’avons pas eu besoin de recourir au Rivotril pour cela, n’en déplaise à ceux qui nous ont accusé d’euthanasie. On n’y a pas eu recours car on n’a jamais manqué de rien, même si ce fut juste. Je ne sais toujours pas comment nos pharmaciens ont réussi cet exploit. Mais il y a ces corps, enfermés immédiatement dans des sacs étanches, sans toilette mortuaire, et envoyés sans délai au funérarium. Et le plus pesant probablement, il y a cette absence des familles, interdites de visite, au moins au début, et dont le deuil a dû être catastrophique. Les familles sont souvent le seul élément raccrochant à la vie. On les voit, on leur parle tous les jours. Là elles étaient absentes. Et cette rencontre singulière ne peut pas être remplacée par un coup de téléphone, auquel nous n’avions de toute façon pas le temps de répondre. Il n’y a plus beaucoup de vie dans une réanimation Covid. Cela a laissé des traces, des blessures psychologiques. Et aucun soignant de réanimation ne veut revivre cela. «Bien sûr, à côté de cela, les accusations de "faire du chiffre", par un vieux professeur n’ayant plus toutes ses facultés, sont dérisoires. Il paraîtrait que l’on code "Covid-19" de manière excessive et que l’on garde trop les patients. Pour gagner de l’argent, un magot caché probablement. Et pour participer à un mensonge d’état. Pour priver les gens de liberté. Non bien sûr. Sauf dans les cerveaux tordus, on code ce que l’on fait, quand on le fait. Ni plus ni moins. Parce que le patient est une fin en soi. Point. «Les crises passent les humains au révélateur. Et il y a eu du beau et du bon dans tout ce marasme. L’hôpital public (et le système de santé en général), dont la souffrance n’aura échappé à personne, a su rassembler ses forces, se lever, faire front. Nous avons vu des soignants de tous horizons épuisés, marqués physiquement par ces masques qui serrent trop, et la fatigue. Sans jamais reculer, soupirer, souffler, renoncer. Les biologistes. Les radiologues. Les ouvriers qui ont monté des cloisons à la vitesse de l’éclair. Les informaticiens, qui ont permis aux malades éveillés de communiquer par tablette avec leurs proches. Les administratifs. Tout le monde a apporté sa pierre et magnifiquement œuvré. Il y a eu de vrais héros. Mais pour moi tout cela n’atténuera pas le désastre ambiant. La médecine et la recherche éthiques et propres sont mortes et enterrées à l’occasion de cette crise sans précédent. Sur l’autel de la mégalomanie de quelques gourous à la tête de sectes mafieuses, dont la médiocrité scientifique n’a d’égal que la malhonnêteté intellectuelle. Les fleurs ont été déposées par les légions d’imbéciles des réseaux sociaux, parfois en service commandé. Les couronnes ont été déposées par des pantins de plateaux télé de chaînes d’info en continu irresponsables. Vol au-dessus d’un nid d’irresponsables. La malscience, comme toutes les fake news, tue. La malscience et les fake news précipitent les plus fragiles vers un abîme de détresse psychologique et la vague psychiatrique. La malscience et les fake news sont les mères de tous les relativismes, de tous les complotismes, de la perte de confiance dans les médecins et les chercheurs, au pire moment possible. Et cela, il faudra des années pour s’en remettre. Cette pandémie s’arrêtera un jour. Ça n’est ni la première ni la dernière. Elle s’éteindra dans un déluge de morts, médicaux et économiques, et comme d’habitude, les plus fragiles auront payé le plus lourd tribut. Il faudra alors sévèrement débriefer. Punir ceux qui doivent l’être, les escrocs, les renégats, quels que soient leur grade et leur fonction. Reconstruire pour que ces décès de patients, et ces sacrifices de soignants n’aient pas été inutiles. Je déteste le Covid.»
    5 points
  8. Moi honnêtement je vois pas le rapport. Oui évidemment, à un moment de l'épidémie, l'état de ton hôpital ça joue. Mais en quoi avoir de meilleurs hôpitaux, et plus d'infirmières/médecins aurait fait qu'on aurait pas eu 40 000 cas ces 2 derniers jours. Si on double tous les 15 jours, avoir 2x plus de tout te permet de tenir 15j de plus. La belle affaire. L'état de l'hôpital, c'est ce qui converti en plus ou moins de morts les cas positifs. Mais le meilleur hôpital du monde ne te permettra pas de laisser exploser tes cas en te disant "Pas grave on les soigne tous." Donc, non l'épidémie qui explose c'est bien la faute des français d'aujourd'hui !
    4 points
  9. et sinon, toi, tu vois la chose comment ? la guerre comme une fin ou comme un moyen ? tu crois, sincerement, que tu vas réussir à anéantir toutes les personnes qui ne se retrouvent pas dans cet état, qui n'ont pas accès à l'eau, à des medecins, à des routes, à des écoles, à du developpement ?? parce que, la question serait peut etre, "pourquoi prennent ils les armes ? " et donc, ta vision, c'est la destruction pure et simple des opposants et faire peur (ce qui n'est pas convaincre) les autres de rentrer dans le rang ... j'ai bien peur que l'armée française n'y suffise pas ! par contre, si tu commences à morceler l'opposition pour l'amener à une table de négociations, à lui faire toucher du doigt la taille (petite) du gateau à partager pour que toutes les ethnies puissent vivre, tu as peut etre une chance de diminuer le nombre des rebelles... l'armée, la guerre, ce ne sont que des moyens de la diplomatie... n'oublie pas que l'armée de leur pays n'est pas suffisament nombreuse, fiable, organisée, pour coloniser, garder, policer, faire vivire l'ensemble du pays... donc, faut trouver une autre solution que le fusil enfin, en temps que Français, avec nos soldats qui peuvent y perdre la vie, je ne peux que me réjouir si une solution pacifique, qui concerne la plus grande partie des habitants, est trouvée...
    4 points
  10. Je suis dsl, je sais que ça doit venir de moi, mais j'ai pas compris Je rajouterai également dans la transparence, qu'il faudrait l'honnêteté de dire que certes, le virus n'est pas le plus méchant de la terre, mais que les capacités hospitalières, tant en terme de matériel, locaux ou personnels, sont incapables de faire face à ce genre de situation. De dire que rien que le virus de la grippe surcharge la capacité d'accueil des hopitaux tous les ans depuis plus de 10 ans, et que l'arrivée de ce virus fait qu'on est plus en capacité de soigner et les patients atteintes d'affection graves du Covid, mais également les soins plus classique, et que la mortalité va augmenter, pas tant à cause du covid en lui-même mais du fait qu'on est moins capable de soigner tout le reste également... ça, ça serait un gros méaculpa. Mais ça voudrait dire également qu'en reconnaissant le manque on arrêterait de supprimer des cotisations pour refinancer l'hopital public, former plus de médecins (qui n'arriveront que dans 10 ans au compte goutte). ça irait à l'encontre de la politique des 30 dernières années et ça leur serait insuportable. Alors ils parlent d'autre chose, et ils tentent de faire passer la pilule en évoquant d'autres cause, tout en mettant tout sur le dos du COVID. Ce qui a pour conséquence de faire peser sur le seul COVID la responsabilité de la totalité de la menace alors que c'est plus complexe que ça. Mais ça les arrange. Par conséquent à moins de trouver une classe politique parfaitement honnête sur l'explication de la situation, les gens continueront de penser qu'on les prends pour des cons, et auront du mal à accepter des mesures qui sont malheureusement nécessaires...
    4 points
  11. Oui, oui. Et moi quand je prend une tarte par le videur parce que je suis soûl, je raconte à ma femme qu'ils étaient 15 et que j'ai trébuché en poursuivant le 16⁰ ce qui explique mon nez cassé... L'archéologie pour une guerre toujours en cours...
    4 points
  12. Le contrat operationel de l'armée de terre en 2020 13 LRU 77 CAESAR 42 TRF1 24 AUF1 Revaloriser prevu de rester en service jusqu'en 2032 au 40 RA Et 128 MO120 mm
    3 points
  13. Je ne suis pas sur que ce soit uniquement lié à l'âge. Honnêtement, j'ai vu de tout, en terme de profil, qui mettait le masque sur la bouche mais pas le nez, des jeunes comme des vieux. Par contre, j'ai connu il y a 12 ans les amphis bondés de 1000 places assises pour 1200 âmes dans l'hémicycle en début de rentrée de L1, et a priori, rien n'a été fait pour conjurer pour ce phénomène habituel cette année, je trouve cela assez hallucinant (pour la fac que j'ai fréquenté en tout cas).
    3 points
  14. Je suis dsl, je sais que ça doit venir de moi, mais j'ai pas compris Le correcteur ortho a encore frappé : il fallait lire : " et qu'accessoirement tu n'aies pas fait 2 mois de réa" : En cas de polypathologies, la réa a souvent un effet démultiplicateur ou décompensant ... Et si tu ressors vivant de réa mais avec les articulations des genoux fixées en demi flexion car ton parkinson n'a pas supporté l'absence de traitement, de mouvement voire l'adjonction d'un neuroleptique... et ben tu deviens handicapé... et tu auras une pente beaucoup plus lourde à remonter... Un monsieur qui s'est offert un mois de réa me racontait la fatigue de la rééducation à devoir courir sur un tapis etc... Heureusement avant de tomber malade (pas du covid, mais de ses 2 pathologies lourdes qui ont fait pensé qu'il passerait l'arme à gauche) il était superentrainé à faire du Krav maga à plus de 60 ans, et lors de la phase de rééducation, il scotchait tout le monde par ses chrono... mais tous les autres avec leurs polypathologies, leur surpoids et leur sous-entrainement étaient HS... C'est le paradigme de la modernité, supprimer les équilibres naturels et les compenser par des produits artificiels pour le plus grand bien des fabricants et au détriments des pauvres qui n'ont pas les moyens. On est en pleine science-fiction dystopique. C'est bien beau la théorie, mais pratiquement, quand tu regardes où il y a de la vitamine D ... en gros l'huile de foie de morue... Bon courage . Et après, pour avoir fait régulièrement doser la vitamine D dans le sang, je peux te dire que même en rentrant de vacances d'été, elle est parfois effondrée... et pourtant on les passe en principe pas en parka ... Quant au discours sur le surcout pour les pauvres, il n'est peut-être pas de mise pour un produit référencé à Prix :1,33 euros (1 ampoule). Remb Séc soc à 65 %. Collect. Et dont il faut prendre une ampoule par mois max
    3 points
  15. http://www.opex360.com/2020/10/23/a-peine-commandes-deux-airbus-a330-sont-deja-sur-le-point-detre-livres-a-larmee-de-lair-de-lespace/ EXTRAITS : À peine commandés, deux Airbus A330 sont déjà sur le point d’être livrés à l’armée de l’Air & de l’Espace il avait été annoncé une commande « anticipée » de trois Airbus A330 destinés à l’armée de l’Air & de l’Espace, ces appareils devant être ensuite transformés en avions ravitailleurs Phénix [A330 MRTT]. La commande annoncée doit ainsi permettre d’anticiper de huit ans le retrait en service des deux A340 et deux ans celui des A310. Ces appareils sont actuellement mis en oeuvre par l’escadron de transport 3/60 Esterel. Fin septembre, la Direction générale de l’armement [DGA] a indiqué que la commande de ces trois A330 venait d’être notifiée à Airbus [sans préciser la date, ndlr]. Or, lors d’une conférence de presse donnée ce 23 octobre, le Délégué général pour l’armement, Joël Barre, a fait savoir que les deux premiers avions ont été déjà été livrés à ses services. Après leur réception par la DGA, ils ne devraient pas tarder à rejoindre à prendre leur service au sein de l’armée de l’Air & de l’Espace. Évidemment, la célérité avec laquelle ont été livrés ces deux A330 pose question de savoir s’il s’agit ou non d’avions d’occasion. Et M. Barre n’y a pas coupé lors de sa conférence de presse. En réalité, a-t-il ainsi expliqué, ces appareils ont été prélevés sur les « invendus » d’Airbus. En clair, ce sont des avions « neufs » ayant fait l’objet d’un désistement de la part des clients qui les avaient commandés. Quant au troisième A330, il reste à assembler. Un peu de patience pour que ces trois A330 soient transformés en « Phénix » puisque cette opération est prévue en 2026
    3 points
  16. 3 points
  17. ca va plus loin que ça et tu le sais. Ils y'en a (un paquet) qui ne croient pas qu'il y ait une seconde vague, que les services d'urgences sont engorgés voire qui ne croient pas qu'il y ait de virus. Le gouvernement il a bon dos pour le troupeau de cons qui constitue une parti non négligeable de la population de ce pays.... Voilà ca c'est dit ....
    3 points
  18. Suite à mes estimations concernant le NGF sur un autre fil, j'en avais profité pour faire de même avec notre futur porte-avions. Pour schématiser, les F-14 opéraient sur les Nimitz (22 embarqués) et les F-4 Phantom sur les Forrestal (~70 000 T). On peut chercher à à extrapoler notre futur Charles de Gaulle 2 ou Jeanne d’Arc pour la parité, comme on voudra. En plus ça embête les islamistes qui détestent combattre une femme... Une sainte de surcroit ! Kitty Hawk: 73 300 T - 323,8 mètres Forrestal: 80 600 T - 326 mètres Nimitz: 88 000 T - 333 mètres Gerald Ford: 95 000 ~ 100 000 T - 335 mètres (Même dessin de coque que les Nimitz) Dans tous les cas, ce sera l’énergie disponible à bord qui bornera les caractéristiques du navire. La surface mouillée de la coque impacte directement la trainée donc la puissance initiale nécessaire. S’y ajoute une vitesse max de l’ordre 27 nœuds. Au delà, chaque nœud gagné coûte très cher pour un intérêt limité. Les catapultes électromagnétiques et les éventuelles armes à énergies dirigées augmentent également les besoins électriques. Avec des réacteurs K22 de 220 - 250 mW, j’arrivais à une sorte de Nimitz / Forrestal compact. 70 - 75 000 T pour ~ 300 mètres de longs, voir aparté ci dessous. Considérant les habituels dépassements de 10% en devis de masse, comme pour l’actuel PAN Charles de Gaule qui est passé de 36 000 T initialement envisagé à 42,500 aujourd’hui, on peut imaginer un porte avions de 78 000 < 80 000 T max à terme pour 300 - 305 m. Je ne vois pas un NGF de 40 T là dessus. Et la littérature disponible ainsi que mes évaluations personnelles me conduisent à imaginer un NGF de 35 T (Version NGF 2 dans mon tableau) J’ai lu chez Mer & Marine que chez Dassault et dans l’armée de l’air, la navalisation du NGF n’est pas bien perçue car elle limite le devis de masse. Ceci pourrait indiquer que les contraintes du futur ASN4G poussent à une masse max du NGF dans la limite haute. Pour limiter les coûts dans une enveloppe réaliste, le DGA se sert peut être de la navalisation pour modérer la masse masse maximale au… minimum. Au passage, ça m'a permis d'évaluer les dimensions du futur ASN4G. Mais au cas où je tombe juste et que ce soit considéré comme confidentiel, je vais garder le résultat pour moi. J’ai également le souvenir de sources indiquant que les Rafales étaient plus à l’étroit qu’espéré sur le Charles de Gaulle. La pratique au jour le jour, c’est difficile à prévoir.... Or, ce qui coute cher, ce sont les avions, les réacteurs nucléaires ainsi que les systèmes et armements (électronique, missiles…). Dès lors, entre un navire de 260m et un de 300 mètres, la différence se situe essentiellement en terme tonnage de tôle dont le coût est dérisoire en regard du reste. Par conséquent, la puissance donnée disponible pour la propulsion et un objectif de vitesse maximale de 27 nœuds fixe la trainée maximale autorisée à la coque. Au delà de l’efficacité hydrodynamique du profil de cette coque, c’est en première approximation la surface mouillée qui impacte la trainée. Au passage, plus une coque est longue, toutes choses égales par ailleurs, meilleure est l'efficacité. Toutes ces considérations ainsi que d'autres que je ne mentionne pas ici me conduisent aux caractéristiques indiquées plus bas. Caractéristiques envisagées à terme. Porte-avions Charles de Gaulle et/ou Jeanne D'Arc: Longueur: 300 - 305m Déplacement: 75 000 T Max Propulsion nucléaire: 2 K22 de 230 ~ 250 mW chacun. 3 Catapultes Emals: 2 à l'avant, 1 sur piste oblique. Fonction CATAPO Parc aviation: 2 Hawkeyes, 2 Pédros, 2 NH-90 (ISR RESCO), 2 H-160 HIL (Polyvalent, ISR), 3 drones MALE type Successor embarqués (=> plus un rêve qu'une prévision, mais bon... c'est ce qu'il faudrait). Panachage de NGF 35 T et Rafale 24,5 T: 42 Rafales 12 NGF et 24 Rafales 20 NGF et 12 Rafales 30 NGF Possibilité d'embarquer en option: 6 drones de combat et d'attaque type Neuron (SEAD, ISR...),
    3 points
  19. Le dernier POGO : https://www.pogo.org/analysis/2020/10/selective-arithmetic-to-hide-the-f-35s-true-costs/ Le f-135 va être rénové :https://seapowermagazine.org/pratt-whitney-awarded-contract-for-f135-engine-modernization-study/
    3 points
  20. Si ça c'est pas de l'opération séduction, je ne sais décidément pas ce que c'est. Si tu écoutes bien il a fait un combo juste entre les deux, rafale et rafael, un truc du genre "RAF'L". Il y a aussi Xavier renommé "Javier", à l'espagnole (comme Francisco Solana). Bah, c'est pas grave on a l'habitude. Détail très intéressant: sur l'image concept du futur PANG, 3 catapultes, et non plus 2. Alors je sais bien qu'ils essaient de vendre et que 3 c'est plus que 2, mais c'est aussi potentiellement une piste à suivre au vu de l'embonpoint que devrait subir notre futur PA nucléaire. Et justement, on sait que si sur les PA US il y a 4 catapultes, il n'y a que 3 générateurs, ce qui n'est pas allé sans poser quelques problèmes puisque l'alimentation est de fait collective et non plus séparée, et qu'un problème sur un générateur condamnait toutes les catapultes. Ces problèmes semblent bien en passe d'être résolus vu l'avancement du programme, mais ce serait intéressant de savoir quelle configuration ils ont retenu, 2 ou 3 générateurs? Enfin on voit quand même qu'ils se sont penché sur la question, c'est encourageant pour la suite s'il y en une, ce qui devrait être le cas sauf si les technologies railgun développés en ce moment à l'institut Saint Louis doivent trouver des débouchés ailleurs et donc potentiellement dans les catapultes de PA. Bref c'est vraiment très très cool d'avoir pu faire cette interview. Et puis ça change un peu cette prévenance américaine à notre égard, même s'il paraît évident qu'elle est là pour soutenir une future proposition commerciale.
    3 points
  21. 3 points
  22. Euronaval: General Atomics On EMALS Milestones And France’s Future Aircraft Carrier PANG https://www.navalnews.com/event-news/euronaval-2020/2020/10/euronaval-general-atomics-on-emals-milestones-and-frances-future-aircraft-carrier-pang/
    3 points
  23. L'EMALS étant vendue comme ayant une impulsion modulable pour justement lancer des drones, je vois pas pourquoi on se priverait d'une catapulte pleine longueur du coup.
    2 points
  24. toutafé et l'engorgement des services de rea, le report des operations, le traitement différé des cancers pour cause de medecins pas assez nombreux ou occupés ailleurs, c'est comme cela que je traduis le remplissage des services hospitaliers.. et, quand le papa ou la maman qui ont un cancer, ont leur operation reportée parce que le service est fermé pour cause de covid, cela veut aussi dire, indirectement, que leur durée de vie est amputée, réduite.. et ça, les lascars qui se pintent la gueule sur les plages, qui, par betise/connerie, par bravade virent le masque, le verront quand ce sera les leurs qui tomberont... feront ils le lien entre leur comportement et le résultat ? ça, je ne sais pas
    2 points
  25. http://www.opex360.com/2020/10/23/letude-darchitecture-du-futur-systeme-de-patrouille-maritime-franco-allemand-va-bientot-etre-lancee/ En mars, il a été rapporté que ce programme était à l’arrêt, côté français, en raison de difficultés sur le choix des industriels appelés à y prendre part, le choix de Thales fait par la DGA n’ayant alors pas convaincu tout le monde… Finalement, lors d’une conférence de presse donnée ce 23 octobre, M. Barre a fait savoir que les feux sont passés au vert. Ainsi, une étude de faisabilité et d’architecture système doit très prochainement être notifiée à un groupement qui, appelé, THED sera formé par Thales et les entreprises allemandes Hensoldt, ESG [Elektroniksystem] et Diehl. Cette première étape traduit une « approche système » du projet. Ce n’est que lors de la seconde qu’interviendront Dassault Aviation et Airbus, c’est à dire quand le moment sera venu de mettre au point une nouvelle « plateforme » aérienne. Cela étant, en juin, une complication est survenue avec l’annonce de la mise en retraite anticipée des P3C Orion de la Deutsche Marine, alors que les Atlantique 2 français sont en cours de modernisation pour prolonger leur temps de service jusqu’en 2035. En effet, selon les explications données par le ministère allemand de la Défense, la modernisation des P3C Orion représenterait un « risque financier et technique trop élevé ». D’où leur remplacement d’ici 2025, au plus tard. Selon les appareils en lice, le RAS 72 « Sea Eagle » de Rheinland Air Service, le C-295 MPA d’Airbus et le P8A Poeseidon de Boeing ont été cités. Mais, devant la presse, le DGA a prévenu : la « plateforme » aéronautique qui sera retenue au titre du MAWS devra être impérativement « européenne ». Reste à voir ce que décidera Berlin.
    2 points
  26. Article de Naval News (merci à Xavier et à son équipe) sur le programme des P.O, basé sur les indications du DGA, Joël Barre, lors d'une conférence de presse ce matin : - Longueur d'environ 90m, et déplacement d'environ 2000T - Vitesse max de 22 noeuds, et autonomie de 5 500 nautiques à 15 noeuds. - Autonomie vivres & eau pour tenir 40 jours en mer, avec capacité d'être 300 jours/an en mission (ce qui supposera alors 2 équipages qui se relèvent, un "bleu" et un "rouge"). - L'hypothèse du canon de 40mm RapidFire de Thalès-Nexter, bien que ça n'aie pas encore été vraiment officiellement annoncé, semble vraiment se confirmer - Par contre aucune mention de missiles (même pas d'affûts SIMBAD-RC ?? Sniff !) - 3 embarcations semi-rigides - Sonar de coque (à priori du même modèle, à savoir le Thalès Blue Watcher, que celui en cours d'installation sur les 3 FLF à moderniser) - Emport d'un "container standard" (donc de 20 pieds / 6m10, très probablement) Florence Parly avait annoncé lors de sa conférence de presse que les 2 premiers vaisseaux seront livrés en 2025, à la toute fin de l'actuelle LPM. Le design extérieur est toujours en cours d'élaboration, et sera apparemment bientôt dévoilé ("....as the design is still in progress, said the French Navy’s representative adding that it will be unveiled very soon.") https://www.navalnews.com/event-news/euronaval-2020/2020/10/euronaval-first-details-of-the-patrouilleurs-oceanique-po-platform-unveiled/
    2 points
  27. Si j'étais journaliste au Canard, j'aurais souligné que Ag Ghali a survécu à tout ses rivaux dans un temps long. Cela suppose une bonne capacité d'adaptation à l'ère du temps. La trajectoire de Barkhane n'est pas épisodique et ne se définit pas dans les médias.
    2 points
  28. « La plus grande faiblesse de l'espèce humaine vient de son incapacité à comprendre la fonction exponentielle. », Albert Allen Bartlett. Henri K.
    2 points
  29. Il y en avait semble - t - il sur la base al-Watiya fournis à Haftar par les UAE, lors de l'attaque par le GNA. Et le résultat n'a pas été terrible.
    2 points
  30. Dans l'hopital que je fréquente, je n'ai pas trop pris au sérieux ce qu'ils me racontaient, car ils ont tous un entonnoir sur la tête
    2 points
  31. https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/LE_HUEROU/58581 (avril 2018) Quelques mois après la reprise de Grozny, en février 2000, Moscou nomme l’ancien mufti Akhmad Kadyrov chef de l’administration provisoire, puis soutient son élection à la présidence de la République en 2003, à l’issue d’un scrutin entaché d’irrégularités. Son fils Ramzan dirige sa garde personnelle. Après l’assassinat de son père en mai 2004, il prend les rênes de la République et lui succède officiellement en 2007. La proclamation en 2007 de l’Émirat du Caucase, qui a fait allégeance à l’Organisation de l’État islamique en 2015, a entériné la faillite du projet itchkérien — du nom de l’éphémère République indépendantiste tchétchène (1991-1994 puis 1996-1999), portée par la première génération de séparatistes — au profit d’une alliance avec le djihadisme. Des millions de personnes défilaient en France, le 11 janvier 2015, en hommage aux journalistes de Charlie Hebdo assassinés quatre jours plus tôt par les frères Kouachi. Une soixantaine de chefs d’État et de dirigeants politiques étaient venus à Paris témoigner leur solidarité. Huit jours plus tard, une voix brise cette communion internationale : 800 000 musulmans venus de tout le Caucase du Nord participent à Grozny, capitale de la Tchétchénie, à un rassemblement contre la caricature du Prophète qui a fait la « une » du « numéro des survivants », le 14 janvier. « We love prophet Muhammad », peut-on lire sur de nombreux ballons rouges en forme de cœur flottant au-dessus des têtes. « Jamais nous ne laisserons salir le nom de Muhammad », avertit Ramzan Kadyrov, chef de la République tchétchène et initiateur de l’événement. Le 4 novembre 2017, à l’approche de la fête nationale de « l’unité du peuple », qui passe quasi inaperçue ailleurs en Russie, la capitale tchétchène se couvre de banderoles. « La Russie unit » ; « 4 novembre, jour de l’unité du peuple » ; « Nous sommes unis », peut-on y lire. « Bien sûr, nous devrons participer au défilé du 4 novembre, nous confie à la veille de l’événement une professeure d’université. Nous sommes convoqués le matin. Personne ne peut sérieusement envisager de ne pas se rendre aux festivités. Nous accueillerons nos groupes d’étudiants et nous irons manifester, point. » Une forêt de portraits de M. Poutine ou des Kadyrov père et fils surnage au-dessus de la foule qui descend l’avenue Vladimir-Poutine, du nom de celui qui donna l’ordre de bombarder Grozny en 1999. L’arrestation, le 9 janvier dernier [2018], de M. Oyoub Titiev, responsable en Tchétchénie de l’association russe de défense des droits humains Memorial, selon le scénario bien rodé d’une affaire judiciaire fabriquée — la « découverte » de cannabis dans sa voiture —, s’ajoute à une liste déjà longue d’intimidations, de harcèlement et parfois de meurtres. On se souvient notamment de l’assassinat, en 2009, de Natalia Estemirova, également membre de Memorial, après celui, en 2006, de la journaliste Anna Politkovskaïa, qui enquêtait sur les actes de torture commis en Tchétchénie. Memorial parle d’un « État totalitaire au sein de l’État russe ». Au-delà de la répression des voix discordantes, le pouvoir s’immisce progressivement dans la vie privée de ses administrés : obligation pour les femmes de porter un foulard couvrant leurs cheveux au travail ou à l’université, réglementation de la taille de la barbe pour les hommes, injonction faite aux couples divorcés de reprendre une vie commune, autorisation d’unions polygames... La coercition ne suffit pourtant pas à expliquer la longévité d’un régime qui a également besoin de se trouver des modes de légitimation, et qui flatte donc la fibre nationaliste de la population. La langue tchétchène est célébrée lors d’une fête nationale, le 16 avril. Ces dernières années, des musées exaltant les vertus du peuple tchétchène ont été inaugurés. L’islam officiel reprend les rites soufis — comme le zikr, culte des saints dans lequel M. Kadyrov se met régulièrement en scène — en leur ajoutant, dans le domaine des mœurs, un rigorisme qui n’a pas d’équivalent dans les autres régions musulmanes de Russie. Bien qu’interdite par la législation russe, la polygamie est autorisée sur le territoire tchétchène ; les femmes ont l’obligation de porter le foulard dans les administrations, en contravention avec le principe de laïcité théoriquement inscrit dans la Constitution fédérale. Cet islam officiel dit « traditionnel », coloré de références nationales tchétchènes, présente bien des avantages pour le pouvoir. Notamment celui de s’opposer au salafisme politico-religieux du maquis islamiste nord-caucasien incarné par l’Émirat du Caucase, et de défendre un islam rigoriste, mais compatible avec la vision des autorités fédérales. À l’été 2016, par exemple, un congrès de grands théologiens sunnites de Russie et du monde arabe, réuni à Grozny [à l'invitation de Kadyrov], a émis une fatwa dénonçant comme « égarés » et « détournés de la vérité » le salafisme et le wahhabisme, suscitant la gêne en Arabie saoudite, où le second est la doctrine officielle. Rappelé à l’ordre par Moscou, M. Kadyrov temporise, afin de ne pas contrecarrer les nouvelles ambitions diplomatiques de la Russie dans le monde arabe — dont il est lui-même l’un des ambassadeurs privilégiés —, mais aussi de rassurer les investisseurs de la péninsule arabique. La très opaque Fondation Akhmad Kadyrov, alimentée par des ponctions aussi officieuses qu’obligatoires sur les salaires, a financé en septembre 2017 la reconstruction de la mosquée des Omeyyades à Alep, à hauteur de 14 millions de dollars. M. Zelimkhan P. (7), juriste et défenseur des droits humains, contraint pour des raisons de sécurité de quitter la Tchétchénie en 2016 avec sa famille, souligne : « Quatre-vingt-dix pour cent de la population était contre la fatwa des autorités religieuses officielles... Si les gens avaient le choix, ils iraient dans d’autres mosquées. Certains traversent la frontière (8) pour aller en Ingouchie écouter Khamzat Tchoumakov ou Isa Tsetchoev [des prédicateurs ingouches issus de mosquées désignées comme salafistes]. »
    2 points
  32. C'est équilibré sur ce sujet entre pessimistes et optimistes. Il y en a qui en veulent un grand, d'autres deux petits, d'autres qui pensent que la décision d'un remplacement pourrait être annulée.... Moi, j'en veux deux grands et ce sera à nos enfants de payer
    2 points
  33. Autre photo de l'A330 AAE futur MRTT, mais transport d'abord https://www.jetphotos.com/photo/9901971
    2 points
  34. https://www.scramble.nl/civil-news/airbus-delivers-1st-us-manufactured-a220 On 22 October Airbus celebrated the first delivery of an US-manufactured A220. The happy customer to receive this aircraft was Delta Air Lines. The assembly line is located at Airbus' US-site at Mobile (AL), that is also producing A320-family aircraft. Groundbreaking for the A220-line took place in January 2019 and production started in August last year. This first A220-300 flew for the first time in June of this year. The aircraft, A220-300 N302DU, is also the first A220-300 for Delta Air Lines, which already has 32 A220-100s in the fleet. In total the airline has ordered 95 A220s, making it the largest customer for the type.
    2 points
  35. 6 SNA Suffren c'est dans les 9 milliards , une FREMM ça doit tourner dans les 900 millions, faut voir le coût d'une Horizon ça doit te donner une idée...
    2 points
  36. Trop tard, les Nord Coréens sont déjà en train de modifier les plans qu'ils vendent aux iraniens .... Si @johnsteed n'est pas du métier ce n'est pas une info secrète
    2 points
  37. ouiiiiiiiii 1 x 127, 3 X 76, 2 x 25 , des missiles en pagaille, deux Merlin...
    2 points
  38. Stoltenberg, Je m'inquiète pour cet homme : lui restera t-il un peu d'amour propre ou une quelconque estime de soi à la fin de son mandat? Quand on lui remettra le prix du secrétaire général de l'Otan le plus useless de l'histoire de cette institution. Ca va être dur.
    2 points
  39. C'est surtout l'Egypte qui va poser son veto à cette vente. Si les rumeurs d'achats massifs entendues cette année ont un fond de vérité (frégates, avions de combat et autres), m'est avis qu'on prêtera à Rome une oreille extrêmement attentive à ce qui vient du Caire. Quoi un étudiant tué en prison dans des conditions douteuses ? Ça va, on a indemnisé la famille non ? Qui s'en plaindra ?
    2 points
  40. Environ 15 ans oui En même tant que la commande de 570 MICA NG, l'armée de l'air a commandé la rénovation pyrotechnique de 300 MICA en stock pour tenir jusqu'en 2030. Donc en gros on va en jeter / recycler 800 devenus obsolètes ...
    2 points
  41. Le reportage C8 au complet : https://www.canalplus.com/divertissement/griffon-le-blinde-tricolore-a-six-roues/h/14951474_50013
    2 points
  42. Mouais. Alors ça, si c'est vrai, on va très vite le savoir. Mais euh... c'est pas ce même site qui annonçait la perte d'au moins trois Su-25 azéris ? Oui d'accord. M'enfin les Estoniens auront bientôt autant de tubes autopropulsés que nous. Et eux seront blindés.
    2 points
  43. Le gouvernement turc aura t-il les moyens de payer quoi que ce soit ? La lire turque affiche un plus bas historique en raison de l'inaction de la Banque centrale https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-lire-turque-affiche-un-plus-bas-historique-en-raison-de-linaction-de-la-banque-centrale-1383922
    2 points
  44. Moi aussi je vous aimais bien les copains .... je vous laisse je file dans mon abris anti atomique que j'ai creusé dans ma cave .... à merde j'ai juste fait des casiers à bouteille de vin.... je me suis laissé distraire
    2 points
  45. Si le problème était simplement une question de temps, il n'y aurait que demi-mal. On pourrait imaginer qu'avec le temps, certaines habitudes s'installent et le temps de réaction puisse un peu se réduire. Les deux vrais gros problème sont la solidarité et la responsabilité. Si en Pologne, en Suède et en Allemagne on répond "Oui bien sûr" à la question faut-il faire la guerre à la Turquie si elle accapare des ressources appartenant à la Grèce, par exemple situées dans sa ZEE, si en Grèce, au Portugal en France et en Allemagne on répond "Oui bien sûr" à la question faut-il faire la guerre à la Russie si elle envahit Narva en Estonie… alors il y aurait solidarité. Mais la réponse de la plupart oscille suivant les cas entre "Non" et "L'Amérique y pourvoira". Quelque part entre le pacifisme bien hypocrite (si un autre pays est attaqué faut négocier, si c'est moi au secours tout le monde) et l'irresponsabilité du dépendant. Et c'est un fait de mentalité très profond. Une alliance militaire explicite entre Européens seuls, sans protecteur extérieur qui inévitablement déresponsabilise même si sa protection supposée est en partie illusoire, pourrait peut-être y remédier dans la durée. Ce projet, pour l'instant, ne convainc guère au-delà de la France. Ce n'est pas le Troisième Reich, et Erdogan aussi désagréable soit-il n'est pas Hitler : il est beaucoup moins audacieux, ou moins fou pour le dire autrement, et évidemment il est fort loin d'être à la tête de la deuxième puissance industrielle mondiale. Ce qui limite son pouvoir de nuisance en somme, c'est avant tout les moyens limités de la Turquie, et encore la conscience qu'en a Erdogan derrière tous ses "coups" et ses pétulances. Le régime Erdogan a tout de même un pouvoir de nuisance non négligeable. Je pense avant tout au soutien militaire et/ou économique aux mouvements djihadistes, hier l'E.I. en Syrie / Irak, aujourd'hui troupes djihadistes en Libye et encore dans le Caucase. Or ces mouvements sont nos ennemis, au sens le plus direct qui soit. On peut encore citer le risque à apparaître comme faibles et indécis dans un cas où le droit est clair (ZEE grecque et chypriote) et alors que c'est une simple puissance de deuxième ordre qui joue des coudes. Dans un monde qui devient plus instable et alors que le protecteur s'éloigne discrètement (Biden) voire en faisant du bruit (Trump), projeter une image de faiblesse n'est pas une bonne idée. Toutes les questions autour du F-35 et du S-400, autour de Incirlik et autres, ça c'est l'affaire des Américains. C'est eux que ça gêne. De même que la décision du Parlement turc en 2002 de refuser aux Américains l'utilisation des bases turques pour agresser l'Irak était un problème pour Washington - nous, ça nous aidait plutôt. Deux points à préciser : 1. Nous ne sommes pas agressifs envers la Russie. J'entends le nous fondamental, c'est-à-dire la France. - Ce n'est pas nous qui avons abandonné le traité de limitation des défenses antimissile et avons menacé la capacité de seconde frappe russe c'est-à-dire l'équilibre stratégique d'ensemble, mais bien les Etats-Unis en 2002 - poussant la Russie à se lancer dans des recherches de nouveaux armements stratégiques. - Ce n'est pas nous qui avons cherché à intégrer Ukraine et Géorgie dans l'OTAN, ce sont les Etats-Unis - proposition qu'à la fois France et Allemagne ont bloqué, et c'est tant mieux vu qu'un peu plus tard en 2008 Saakashvili déclenchait une guerre en Ossétie du Sud - Ce n'est pas nous qui avons cherché à renverser le président ukrainien régulièrement élu, mais bien avant tout les Etats-Unis (soutenant Yanoukovitch qui parvint effectivement au pouvoir après le coup d'Etat) et secondairement l'Allemagne (qui soutenait Klitschko que refusait Washington, d'où la fameuse remarque de Victoria Nuland "Fuck Europe" c'est nous qui décidons !) - Ce n'est pas nous qui prétendons que le résultat de notre dernière élection présidentielle a été renversé par la Russie - dont l'action dans la mesure où elle a éventuellement eu lieu n'a pu être que de second ou troisième ordre - afin de ne pas regarder en face nos défaillances internes qui ont motivé la colère d'une partie de notre population, mais bien les Etats-Unis 2. Certaines des actions "en riposte" de la Russie nous touchent aussi. Quand des Tu-160 viennent faire mumuse dans le Golfe de Gascogne, ce n'est certes pas agressif à proprement parler mais ça détériore l'ambiance. Quand la Russie envoie "son" entreprise de mercenaires Wagner poser ses bottes en Centrafrique, ou quand elle agite une propagande anti-Barkhane au Mali, c'est nous qui sommes dans le viseur. Il n'y a aucune raison de fond qu'une hostilité existe entre la Russie et la France, et Macron a parfaitement raison d'agir pour une meilleure trajectoire non seulement franco-russe, mais encore pan-européenne (la vraie Europe, incluant donc Moscou). Reste que pour l'instant Moscou ne semble pas avoir renoncé à ses petites provocations. Il faut laisser le temps au temps, mais d'un autre côté ne pas mettre la charrue avant les bœufs. La politesse et le respect nous devons les offrir à la Russie, mais aussi les obtenir d'elle. J'en connais un qui est bien mécontent de ne pas être dans l'UE - ça l'empêche de menacer d'un Turexit ! Les Allemands feront ce qu'ils veulent avec leur pantalon (je ne serais pas si pessimiste, les dernières déclarations de Berlin avaient un peu plus de tenue) De toutes façons, les Grecs ne sont clairement pas partis pour se dégonfler. Et les Français et les Italiens sont derrière.
    2 points
  46. Le terrorisme islamique n'est pas qu'interieur. Cette attaque ratée contre un gendarme devant l'ambassade d'Israël à Paris par 7 anglo-pakistanais n'est pas passé dans les chaînes d'info continues : https://www.20minutes.fr/faits_divers/2890211-20201021-paris-sept-anglais-soupconnes-avoir-cherche-percuter-gendarme-devant-ambassade-israel-interpelles
    2 points
  47. On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre. Il faut bien voir que la modernisation rapide de la Chine dans les années Deng Xiaoping et suivantes ont été faites en grande partie grâce aux capitaux taïwanais - et Hongkongais - investis dans les "zones économiques spéciales" spécialement créées dans cette intention.
    2 points
×
×
  • Créer...