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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 29/11/2020 dans toutes les zones

  1. Je ne suis pas d'accord avec toi sur ce point. La doctrine d'emploi des drones MALE de l'armée de l'air et de l'espace qui a été développée durant les dernières années au cours de nos opérations au Sahel, c'est de faire du Reaper un avion de reconnaissance et d'attaque télé-piloté. On s'est éloigné du drone ISTAR/tueur opéré à distance depuis les US tel que promu initialement par la CIA puis les militaires US, pour utiliser le même matériel à notre manière, pour compléter/remplacer les ATL2 et les mirages F1 CR au-dessus du Sahel. On ne fait pas faire à nos drones d'interminables boucles au dessus d'une zone d'intérêt, en attendant patiemment qu'une cible se dévoile, on utilise l'appareil pour reconnaître des zones d'intérêt identifiées par le renseignement ou supporter des troupes au contact, en ayant la possibilité de faire une frappe d'opportunité ou un support aérien de précision d'urgence, en tirant partie de l'endurance sur zone de l'appareil qui lui donne une certaine ubiquité. Pour faire échos à ce que @capmat il y a quelques jours, on a changé pas mal de paramètres d'emploi par rapport aux US : On opère dans des zones où on dispose d'accord de défense - pas de mission clandestine ou dans les zones grises On ne fait que assez marginalement des opérations d'assassinats ciblé - il s'agit principalement de missions de guerre sur des cibles militaires L'équipage du drone est physiquement co-localisé avec les autres moyens aériens sur zone - c'est un avion télé-piloté de le task force aérienne, travaillant en coordination étroite avec les autres vecteurs aériens (chasseurs bombardier, autres avions de reconnaissance type ATL2) L'équipage du drone a été renforcé d'un opérateur image pour que l'équipage soit autonome dans son appréciation de la situation, comme pourrait l'être un ATL2 déployé au dessus du désert La philosophie d'emploi est donc de plus en plus celle d'un avion de combat et s'éloigne de celle d'un capteur déporté (rôle initial des drones de lAdA et de l'AdT, dévolu sans doute progressivement à des vecteurs plus petits type SMDR dans notre inventaire) Les drones MALE dont on parlent ne sont pas pas furtifs mais on peut noter que leur altitude d'opération élevée les met à l'abris des manpads et moyens AA courte portée. On est (comme au HK récemment) dans une situation où ce genre de vecteur aérien est utilisé quand les défenses AA moyenne altitude sont neutralisées et le contrôle du ciel assuré (ce qui est, à tord ou à raison, le cadre d'emploi habituel de nos forces depuis fort longtemps, auquel on s'est donc adapté). On peut remarquer d'ailleurs que l'on enverra pas non plus d'ATL2 ou de M2000D dans le ciel sans que ces pré-requis soient assurés également. Dans ce cadre d'emploi, avoir un drone MALE plus petit n'a pas vraiment d'avantage pour nous. Pour remplacer complètement l'ATL2 dans son rôle d'appareil de reco armée au dessus du désert, on a besoin de capteurs "champ large" en plus de la boule optronique (champ large visuel pour remplacer les guetteurs de l'ATL2, moyens de guerre électronique), potentiellement d'une capacité C2 déportée sur des opérations complexes, directionnellement plus d'autonomie et d'armement (les GAT ayant compris qu'il fallait se diluer pour éviter l'effet dévastateur d'une frappe surprise depuis le ciel). Donc plus de charge utile qu'un Reaper, plus de bande passante, plus de carburant donc plus lourd. Cette analyse ne vaut que pour nos forces et notre utilisation. Les US ont effectivement besoin de leur coté de faire évoluer leurs vecteurs ISTAR/tueurs pour les rendre plus furtifs et/ou moins coûteux à l'emploi, ce qui amène à d'autres orientations, le Reaper avec son équipe à trois étant overkill sur certaines missions d'observation continue d'un point d'intérêt ou trop voyant pour des missions clandestine.
    6 points
  2. Faut arreter de chercher de la m*** la ou il y 'en a pas. Pour une fois en fait on a été protégé par notre bureaucratie puisque les prix des medicaments sont négociés de gré a gré par le comité economique desproduits de santé sur avis de service medical rendu par l'HAS independamment des CPAM Tiens c'est assez bien expliqué ici https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers/le-cout-pour-la-societe/comment-est-fixe-le-prix-d-un-medicament-et-comment-les-industriels-parviennent-a-l-influencer/ Du coup le medoc doit etre evalué avant pour les gros achats La question surtout qu'on doit se poser c'est pourquoi la commission (qui n'a ni les competences ni les prerogatives) a acheté au nom de pays européens Effet panique par peur de manquer? Valisette magique? Erreur d'appreciation ? ca dépend de quel vaccin on parle Le gourbi à base d'ARN ou d'ADN vectorisé dans des adenovirus et annoncé à X% d'efficacité alors que l'étude n'est même pas close et qu'on a pas le recul de sécurité minimal de 2 mois ? Non merci, je veux voir le dossier complet et les données de safety avant d'approcher une aiguille .... Un vaccin ancienne mouture à base de virions inactivés et fragmentés comme on sait déjà faire depuis des années (vaccin Sinovac, Astra Zeneca ou Sanofi) j'ai moins de problèmes avec
    5 points
  3. On a été protégé en France grâce à la veille informationelle exercée par le très sérieux site de défense ADnet sur les How-To du programme F-35.
    5 points
  4. On ne fait pas ce drone pour le "marché", on le fait pour l'autonomie stratégique. Ce drone est sensé arriver dans 6-7 ans et contrairement à ce qu'on croit, le marché, pour ce type de drones, n'est pas énorme non plus. Les américains, en dehors de l'Europe, à qui espèrent-ils vendre leurs drones? Un ou deux pays dans le Golfe voir en Asie, mais c'est tout. Ailleurs, les moyens limités poussent à regarder des drones "tactiques", qui peuvent très bien sur le papier sembler proche en terme d'autonomie, mais s'ils affichent 24h de vol, ils sont aussi limité à un rayon d'action qui dépend d'ondes radio par le sol, ce qui aussi dans des environnements montagneux, augmente le risque de perdre la liaison (car ces drones ne volent pas très haut. Il faut bien différencier les types de drones, les catégories et surtout comprendre leur cadre d'emploi. Un drone comme l'Eurodrone est guidé par satellite, déjà on lui donne un rayon d'action non limité (au delà de sa réserve de carburant). On pourra faire à l'instar des drones reaper, le faire voler depuis la France, donc un gain de temps, de logistiques et malheureusement pour les opérateurs de dépenses supplémentaires en personnels (primes etc...) Il aura des capteurs plus puissants, lui permettant de voler plus haut, donc d'être plus discret et plus en sécurité. Il disposera de deux moteurs, là aussi chose non négligeable, on ne compte plus le nombre de drones que les américains ont perdus, bien que souvent il s'agit d'un problème utilisateur. Sa vitesse de croisière sera plus importante que d'autres drones, lui permettant de rejoindre plus rapidement des endroits, donc offrant au drone une réactivité supplémentaire. Il pourra évoluer dans l'espace aérien civil. Ce n'est pas un gadget "inutile" et coûteux, cela permet d'utiliser ces drones au delà de zone de guerre, d'obtenir des autorisations de survol dans d'autres pays et donc de ne pas être "bloqué" dans des missions, permettant ainsi de réaliser des missions en temps de paix, comme par exemple la surveillances d'espaces maritime. Cette certification civile ouvre et donne à l'eurodrone le marché civil, c'est à dire au monde de la sécurité intérieure (police...), de secouristes (surveillance des forêts etc...), donc amène à des états une solution de drones certifiés internationalement à long rayon d'action utilisables au-delà des forces armées (pour le drone Patroller c'est pareil). Un drone qui dans une version civile, sera forcément non armé et pourra faire l'économie de certains systèmes/équipements. Le Reaper est utilisé pour surveiller les frontières aux USA, mais cela est possible uniquement sous la législation américaine. C'est un programme de drone qui dès son lancement engendre autant de commandes que l'ensemble des ventes de Reaper à l'export et la plupart des acheteurs du Reaper sont justement dans le programme Eurodrone. C'est un programme qui emmerde bien les américains, au même titre que les ventes israéliennes et chinoises, ils observent qu'ils perdent le monopole, que le marché se fait sans eux. L'Europe est un gros marché pour eux, celui-ci semble s'écarter (et pour bien des choses). Autre élément important, un système eurodrone c'est 3 vecteurs aériens pour deux stations au sol quand ailleurs on est à une station pour 3 vecteurs. Les américains ont et cherchent encore à torpiller cet Eurodrone en laissant croire que l'investissement n'en vaut pas la peine, en laissant croire que nous avons déjà une guerre de retard. Ils mettent en avant un avenir du drone Male sous l'aspect furtif, mais n'en doutons pas en 2030, en 2040, ils continueront encore autour du Reaper. Au niveau armement, on se dirige aussi vers la fin de la dépendance américaine, même si ces derniers gardent le monopole des prix, c'est dans la durée, une fois que les frais d'industrialisation, de développements auront été financés qu'on va commencer par en voir les effets si tant est qu'on fasse des commandes. L'Eurodrone n'est pas une petite bête et son envergure lui donne naturellement une prédisposition vers des évolutions moins contraignantes qu'un drone qui serait taillé au plus juste dès le départ. Il est encore une fois un compromis, là ou des pays comme les USA ont développés une multitude de versions, améliorant sans cesse l'existant pour s'adapter, on part nous du principe d'un drone qui a une certaine polyvalence dans son usage, un usage sans contraintes. On est donc dans un certain type de drone qu'il ne faut pas comparer avec un drone tactique. Un drone tactique peut très bien afficher 24 ou 36h d'autonomie, mais tout cela c'est dans certaines conditions, en le faisant voler à 100km/h, un drone qui aura un rayon d'action limité. Un drone qui va voler à 100km/h, il mettra 10h pour aller à une zone située à 1000km, celui qui vole à 500km/h, il mettra 2h. Un drone peut afficher 24h d'autonomie, mais avec de l'armement, il va tomber à une quinzaine d'heures. L'Eurodrone on part du principe de 24h à 500km/h en vitesse de croisière (et non la vitesse max que beaucoup de constructeurs aiment mettre en avant sans refléter la réalité opérationnelle) et armé. Je pense qu'on doit bien faire la distinction entre un drone tactique et un autre qui s'avère stratégique. Chacun une mission différente. Un drone tactique s'occupera de tourner en rond sur une zone, fera de la permanence quand l'autre va gérer de la superficie. On mélange beaucoup trop ces deux drones, on va comparer un drone turc Bayraktar à des Reaper ou le futur Eurodrone, qu'on se dit qu'on est à côté de la plaque au niveau des besoins, qu'il faut des drones pas cher. Sauf que la comparaison n'est pas bonne, elle doit se faire au niveau du Patroller, c'est lui notre drone tactique, c'est lui notre drone low cost. Alors on peut regretter ou non que nous ne mettons pas en place la même stratégie que les turcs qui misent énormément sur des drones et qui en font donc un usage plus intensif, mais ce n'est pas une question de moyens, de capacités, c'est un choix tactique. Un choix qui aujourd'hui peut sembler intéressant, logique, sur lequel on cherche une imitation, mais n'oublions pas que dans la guerre du glaive et du bouclier, bien souvent le glaive va plus vite et il y aura très rapidement des moyens anti-drones qui vont se spécialiser, les drones sont des équipements "faciles" à atteindre et leur success story du départ peut devenir aussi très vite une hécatombe dès lors qu'en face, on aura investit dans ce qu'il faut. Je trouve personnellement que le plus dangereux et le plus intéressant à acquérir, ce sont des drones suicides qu'ils soient à courte ou plus longue portée. C'est une capacité de précision proche du missile, pour un coût bien inférieur, permettant aussi la saturation. Car dans les années à venir, on envisage avec le SCAF, d'avoir un environnement de drones suicide, les fameux remote carriers qu'il faut suivre avec intérêt en sont une partie. Il manque sans doute quelques munitions rôdeuses d'un spectre inférieur, mais tout dépend là aussi de nos méthodes d'engagements, les besoins des uns ne sont pas forcément les nôtres, car certaines armées investissent dans ces moyens à défaut de pouvoir avoir mieux. La guerre low cost l'est souvent pour des armées low cost et n'est pas forcément une nécessité militaire et l'efficacité n'est pas souvent équivalente à un moyen plus lourd. Si on peut très bien donner à un drone un rôle de reconnaissance qu'on donnait à un avion de chasse, on ne peut pas lui donner la réactivité d'un avion de chasse pour intervenir à 200km pour appuyer des troupes. Tout se complète, rien ne se remplace, le drone doit être toujours en priorité un moyen de reconnaissance, que ce soit en autonomie ou en appui de troupes au sol. Il est bien de lui donner de l'armement pour traiter des cibles d'opportunités, pour effectuer un premier appui, mais il ne faut pas vouloir oublier le reste en voulant simplement voir des gains financiers.
    4 points
  5. Histoire de se remettre les proportions en tête.
    3 points
  6. Xeme massacre dans le nord du Nigeria près du lac Tchad, 110 agriculteurs tués dans une rizière et de nombreux blessés : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/11/28/nigeria-au-moins-43-agriculteurs-tues-par-boko-haram_6061515_3212.html
    3 points
  7. A un moment donné il faut aussi remettre les pieds sur Terre et affronter la réalité. Débarquer dans le secteur en partant de rien et espérer taper juste avec un produit taillé pour le présent ou le futur proche, c'est juste un doux rêve. Avant de faire bien, il faut d'abord apprendre à faire. Enfin bref... Il faut un point de départ à cette histoire, à priori on le tient. Peu importe, au final, s'il a 15 métros de retard puisque la "big picture" est ailleurs.
    3 points
  8. C'est assez courant en Afrique en fait. L'armée n'ayant pas de quoi payer régulièrement les soldats, avoir les familles dans le camp évite que les milis se barrent loin, au pire, il rentrent à la maison, dans le camp. Ca permet aussi de réduire certains frais comme payer des cuistots au quotidien et pour les milis d'économiser un loyer, des frais de transports...
    3 points
  9. Je n'en suis pas sûr non plus C'est un doute qui me réjouit car j'ai l'impression, sur ce coup, de participer d'une très grande communauté. Il va falloir que je demande à AKK qu'elle m'explique, puisqu'elle semble avoir tout compris.
    3 points
  10. 3000 chars et toute la logistique qu'il faut derrière ! souvent on a tendance a oublier la logistique.
    3 points
  11. Sauf qu'il faut comparer se qui est comparable, et de facto il faut déjà mettre en avant un point important, la vie des maliens de la zone urbanisée comme à Bamako et où c'est la même chose que dans toute les villes d'Afrique en règle générale ou la masse de population amène à voir des problématiques ou c'est facilement la corruption qui mène le bal Et puis après il y a la campagne... Et selon ou l'on se trouve il y aura les effets ethnique, tribaux, clans ou sans verser de gros salaire, un simple berger si on lui donne une AK47, une moto changera vite car avoir une arme c'est avoir un statut supérieur par rapport à se qu'il était avant. Chose qu'on ne verra pas à Bamako. On oubli souvent mais c'est pas nouveau de voir les familles vivent avec le soldat en caserne, ou vivre regroupée, déjà à l'époque des Tirailleurs sénégalais la famille vivait avec le Tirailleur et le suivait pour certaines campagnes/operations africaine ou parfois on a même vu des épouses qui étaient au départ là pour assurer la préparation des repas faire le coup de feu , en caserne ce sont elle qui entretenait la caserne, la différence c'est qu'à l'époque les Tirailleurs étaient payé... Pour rappel les Tirailleurs sénégalais au départ étaient soit des gens qui avaient fui une vie d'esclave, soit éviter une razzia des esclavagistes, et qui après faisant parti d'une population qui avait toujours les esclavagistes "arabe" du nord ou autres tribus africaine pas forcément musulmane qui vivait bien de l'esclavage en faisant le plein d'esclaves avec les tribus avec qui il y avait des pb de voisinage. Résultat pour nombres d'anciens esclaves ou tribus qui subissait les razzia ont vu qu'avec l'armée française qui était la pointe de la colonisation en Afrique il y avait moyens de gagner contre ceux du nord et faire cesser aussi les razzias entre tribus. Ça explique pourquoi il y a toujours eu des volontaires chez les Tirailleurs sénégalais, entre la possibilité de se venger et un salaire garantie, de quoi loger la famille, ne plus subir les voisins etc... Ça faisait beaucoup de choses positive pour les populations qui avaient toujours subie. Bien évidemment on avait pas le pb de surpopulation via les grandes villes telle qu'elles le sont aujourd'hui... Et l'idée de nation n'était pas là, se qui explique que le système de Tirailleurs sénégalais à toujours bien fonctionné pour le recrutement, avant et après la 1ère guerre mondiale, puis après la 2ème guerre mondiale même si on a eu des volontaires en nombre, il y a eu quand même du recrutement de force pour la Grande Guerre. Enfin voilà, je pense que le pb du Mali est aussi celui de nombres de pays africains, les urbains qui voient une minorité qui vit très bien, et une majorité qui vit ou survie via des petits boulots, des gens qui viennent des campagnes en espérant s'enrichir et finissent dans les bidonvilles de la ville, tout en voyant la corruption régir à tout les niveaux, où l'optique clan peut aussi être de mise en casant la famille à des postes, et ça vaut aussi pour l'administration... Et les campagnes/provinces ou est encore régi un ordre ancien lié à l'ethnique, clans, tribus, familles etc... Et où l'ascenseur social se vit parfois en recevant juste une arme... Un petit salaire, et ou on devient vite un homme là où nous on considère que ce sont encore des enfants alors que l'on parle d'adolescent ou pré adolescent. De facto ça explique comment les djihadistes ont put créer des liens dans le tissu local. Néanmoins faut pas croire que le Djihad serait uniquement animé par une capacité à jouer via l'argent, on a connu des Djihad déjà au 19e siècle, les anglais eux ayant du gérer au Soudan une révolte animé par des djihadistes qui faisaient l'unanimité sans pour autant qu'il y ait de l'argent derrière. Alors oui il y aura divers profil chez les djihadistes, et les chefs qui sont souvent des "Arabes" du Maghreb sont pas les premiers à s'appliquer se qu'ils demandent aux autres question risque ou optique action suicide , que ces types sont au final bien souvent des gens qui ont des trafics de tout genre, mais c'est comme toujours, si on veut des armes, ben faut pouvoir se les payer. Bien évidemment on aura toujours l'optique du être calife à la place du calife, ça vaut autant pour les djihadistes que pour les gens de Bamako... C'est un constat, dans tout les pays africains que j'ai connu ( il y quand même des pays africains qui sortent du lot) , en règle générale l'armée était toujours mal payé voir pas payé régulièrement et mal équipé, là où la garde présidentielle était bien payé et bien équipé, se qui ne veut pas dire forcément au top en terme de qualité. Le résultat c'est que cela amené les militaires, ou les policiers/gendarmes à faire du racket sur la population locale. Il faut aussi se replonger dans l'histoire de la colonisation pour aussi comprendre comment peu d'hommes, en générale des officiers des Troupes de Marine, isolé avec un petit encadrement de sous-officiers/caporaux ont put mettre la main et mettre à terre des royaumes, tribus lors de la conquête de l'Afrique, en ayant juste comme troupe et pas des milliers les Tirailleurs sénégalais. Ils ont déjà appris à connaître le pays, les langues, observé les divisions, sachant trouver des alliés ayant des pb avec un autre royaume, clan ou tribus qui ont toujours était de mise via le pb des ethnies et tribus clans Le pb de l'esclavage dans la société africaine qui comme expliquait plus haut à permis de recruter facilement du monde pour faire tomber les royaumes, tribus, les ethnies "arabe" qui vivaient du commerce via les caravanes, et dans la diversité du commerce l'esclavage était très rentable. D'ailleurs avec l'arrivée des occidentaux, le commerce des caravanes avaient déjà subi des pertes vu que se qui transité par le Sahel arrivait directement par la côte Atlantique par bateau. Donc il y a rien de bien nouveau au final, les chefs islamistes ayant réadapté leur commerce via la drogue, les cigarettes, les armes etc... Gardant le contrôle sur des marchandises plus légal mais qui n'est pas majoritaire vu qu'avec la mondialisation le monopole du commerce légal dans le Sahel n'est plus dans les mains des anciens caravaniers. On oubli souvent que les Tirailleurs sénégalais étaient pas apprécié par les Tirailleurs d'Afrique du Nord ( l'armée d'Afrique), tout simplement parce que pour les maghrébins, les africains noirs étaient toujours considéré comme les descendants de leurs esclaves. Certes il y a eu colonisation, mais pour certains ou se fut la fin du business de l'esclavage ( ça par contre les indigénistes ne le mettent pas en avant...) , pour d'autres se fut la fin des razzias et de la mise en esclavage. Mais avec la déstabilisation de la Libye, les gens ont été surpris de voir des Marchés aux esclaves 2.0 en Libye. Avant les gens du nord descendait razzié le sud ou acheter les esclaves à des royaumes esclavagistes, aujourd'hui ce sont les migrants qui viennent d'eux même... Ils ont donc repris les affaires dans le trafic d'humain, d'une autre manière, profitant de la détresse, ils vendent des gens qui ont besoin de travailler juste pour être nourri, tout en attendant de pouvoir traverser la Méditerranée via les passeurs qui sont en lien avec les nouveaux vendeurs d'esclaves... Pour rappel, il y a une grande statue d'un ex roi qui a vécu de l'esclavage, tellement bien qu'ils pouvaient acheter des armes moderne pour son royaume, pourtant c'était pas un "arabe". https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Royaume_du_Dahomey https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Behanzin Certes, la colonisation pour un regard actuel n'est pas une chose qui est acceptable, mais ça reste le regard actuel là ou à l'époque c'était perçu autrement, mais aujourd'hui le défaut est de voir que la colonisation serait le seul pb qui serait responsable des pb actuels, en oubliant que l'Afrique avait déjà des pb propres, et que si on y regarde bien on a vu revenir des pb qu'on avait fait cessé comme l'esclavage. Bien évidement, comme le dis l'adage expliqué c'est pas justifié, le pb c'est qu'il y a eu une mauvaise gestion de la décolonisation, néanmoins ça ne dédouane pas les africains qui ont aussi des responsabilités dans les pb actuels. Pour les GBU, si on taperai avec sur les populations civiles, effectivement on pourrait être d'accord, sauf que ce n'est pas le cas... Je pense que les exactions commisent par l'armée malienne nous coûte plus pour trouver une solution au pb du Sahel, tout comme le pb ou le gvt malien à jamais voulu parler avec ceux du nord... Le fond étant sur d'un côté on a les descendants des anciens razziés et qui ont le pouvoir central, et de l'autre les descendants de ceux qui venaient razziés, et qui aujourd'hui sont vu comme des " citoyens" de seconde zone, est qui le vivent mal... Donc il ne faut pas voir qu'au travers du prisme de la vie des gens des grandes villes, mais aussi celui des campagnes ou même les villes qui sont bien moins importante voit des gens différent ethniquement cohabiter, mais qui refusent le mélange... Avec le pb des djihadistes ça a permis un retour des tensions qui a vu des gens rejoindre les djihadistes, mais de manière non individuelle. Bien évidemment le jeu des frontières mise en place à l'indépendance à posé des pb, néanmoins oublions pas que c'était pas forcément simple au vu des ethnies qui se trouverait toujours de part et d'autres même en essayant de faire des frontières plus précise. Entre la vision des nomades qui ont toujours bougé vu leur mode de vie et celle des sédentaires... Rien était simple. Mais ça vaut aussi ethniquement entre sédentaires le pb de frontières. Et puis faut pas oublié que les ONG sont aussi un pb, vu qu'en voulant mettre des puits partout, les éleveurs qui sont aussi nomade ont fini par s'installer, résultat la ou avant il y avait échange de bon procédés avec les cultivateurs sédentaire en se qui concerne l'eau et les espaces où l'élevage pouvait se faire, aujourd'hui on voit que l'élevage qui n'est plus en mode nomade pèse sur la consommation de l'eau disponible qui permettait aux cultivateurs d'avoir juste se qu'il fallait pour leurs cultures. De facto en voyant les éleveurs arriver de plus en plus et finir par devenir sédentaire, ben les surfaces cultivables ont reculée. Donc les ONG ont pas simplifié la vie des gens en ayant pas pris en compte le contexte des éleveurs nomade et celui des cultivateurs sédentaires.... Désolé pour le pavé, mais bon je pense que c'est important de voir plus loin que la vision disons urbaine via une grande ville comme Bamako. Nous ont le voit déjà le pb entre les campagnes et les megapoles qui continuent à s'étendre tout en aspirant le travail, qui voit l'état être de plus en plus absent des campagnes , on peut donc imaginer se que cela a eu comme effet au Mali dans un contexte encore plus compliqué. Les allemands vont déployé des boxers au Sahel. Bon je pense que ça se limitera à un emploi défensif optique protection à l'instar de l'unité balte, et non pour un emploi offensif au côté des français. Bon ça dégagera des effectifs français qui pourront être employé sur le terrain, mais je pense que derrière il y a aussi l'optique commerciale, vu qu'on va déployer des Griffons... Afin de jouer sur l'image "combat proven", mais en mode protection d'une base etdes alentours ça n'est pas forcément une vision d'emploi vaste qui mettrait en avant toute ses qualités ( même si je pense le concept est pas concret vu que du matos non combat proven sera efficace le jour où on l'emploiera sur du concret). Donc les allemands, qui d'un seul coup décide d'envoyer du monde, je suis plutôt sceptique sur le vrai fond de cette décision allemande... Enfin voilà à suivre....
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  12. Même avec une supercapacité d'agression, tu ne pourras pas espérer faire rentrer ton PHA dans la rade de Beyrouth pour évacuer des ressortissants si tu n'as pas balisé en amont au niveau diplomatique. Car à une telle courte distance, ça peut partir de n'importe où et très vite : c'est pire que le pêchou qui vire sa cuti en pleine mer... On est plus dans la logique de l'attaque de l'USS Cole par une barcasse suicide dans le port d'Aden... et qui n'a rien pu faire malgré sa grosse capacité d'agression chiffrée à 127mm. Inversement l'Adroit et son 20mm avait pu évacuer des ressortissants au Yemen. En gros dans ces affaires là, tu y vas parce que tu as eu le feu vert des factions en cause... en espérant que qu'il n'y ait pas un groupe dissident qui espère en profiter pour des raisons internes... Moralité c'est la capacité de gestion de l'asymétrique qui fera la différence. Donc le 40 mm, les mistral, les Narwhal et la capacité de discrimination de la boule d'optronique du VSR-700 ou du Guépard (voire leurs missiles MMP ou MHT) Si tu n'as pas les green lights, là cela devient de l'extraction de force d'otages et il te faut plus un PHA des tigres, des Caimans et des unités de commando ou bien carrément tu rejoues Entebe ou Kolwezy, mais toujours avec autre chose qu'un PO. Pour la capacité d'escorte d'unité précieuse, c'est là encore face à des côtes "grises" et de l'asymétrique : les PO ne sont pas des navires prévus pour des zones vraiment conflictuelles : cela relève d'un 1er rang.
    3 points
  13. Donc... duo "Good Cop/Bad Cop" en perspective ? J'aimerais bien lire cet article de Flournoy. Parce que ça devrait faire reverb' avec les propos de Blinken, notamment sur cette question "vitale" de la supériorité technologique ("While the jargon may sound novel, this formula merely updates a decades-old paradigm favored by American military theorists: Advanced technology wins wars." in l'article posté par Wallaby).
    3 points
  14. J'ai profité de l'accès aux TNA pour fouiller ce qu'il y a sur le SAS. Pour le récent, je n'ai vu que des recommandations de décorations. Rien de bien renversant disons, quelques détails au détour des textes : Un sergent-chef engagé en 1945, SAS en Malaisie 1951-1957, réserviste dans le 21 SAS Regiment de 1957 à... 1984. Un tour d'opération dans une zone classifiée en 1967 (Aden ? Il y avait encore les opés du MI6 au Yémen du Nord ?) : https://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/D7635278 Un escadron C au 23 SAS ? avec 6 officiers, 66 mdr et 25 trainees : https://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/D7635381 L'escadron E du 21 SAS a été créé dans les années 80. Mention du RWW : https://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/D7636096 Un sergent-chef instructeur, l'occasion de lire que l'entraînement pour la Special Air Service Troop en Irlande du Nord est passé du CRW à une Individual Training Unit (United Kingdom Land Forces) à Pontrilas, également responsable d'une partie de la sélection/formation de la 14 Intelligence Company : https://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/D7636287 L'escadron R du 22 SAS existe depuis au moins 1968. Ce soldat a été déployé dans une équipe envoyée dans une mission de formation dans les Caraïbes, ce qui est noté comme inhabituel : https://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/D7636874
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  15. Il est supporter de Schalke 04 et il adore le Typhoon, Kiri est un vrai prussophile !
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  16. Pour le jeu vidéo, on oublie déjà (moment d'employer la formule "un temps que les moins de 20 ans"...) que, avec une timeline différente (beaucoup plus compressée/accélérée), c'est un secteur qui a connu un développement comparable à ce qui est en train de se passer pour le cinoche: à quand remonte la dernière fois que quelqu'un ici est allé dans une salle d'arcades? Qui sait où, dans leur ville (si et seulement si c'est une grande ville), se trouvent les quelques-unes qui restent? A quand remonte la dernière fois qu'il y a eu un jeu en salle d'arcades qui était soit meilleur que ce qu'on trouve sur console/ordi, soit inexistant sur console/ordi et juste réservé aux arcades? Réponse aux questions 1 et 3: les années 90. Et plutôt le début/milieu que la fin. Les arcades ont été confrontées à ce qui frappe les salles de ciné maintenant. Fin années 90, il y avait un vague espoir, avec l'explosion sans cesse croissante du nombre de multiplexes et "grosses" salles (et la quasi extinction des petites salles, des cinoches à une ou deux salles, des indépendants, des cinoches de quartier -ceux qui survivaient encore), de voir ces deux activités se concentrer dans des gros centres de loisirs audiovisuels/tech (avec du coup plus de commerces afférants, faisant du tout des centres commerciaux spécialisés). Ca n'a même pas survécu au stade des analyses propectives pour un tel marché, à part quelques tentatives ici et là. Du coup, j'ai des doutes pour la survie à grande échelle des salles de ciné en tant que portion majeure de l'équation commerciale des films/productions audiovisuelles, en tant que rouage essentiel/dominant de leur rentabilisation, étape inévitable de leur cycle de vie commercial. Un marché, peut-être réellement conséquent, pour un mode de visionnage type cinéphile (donc pas concentré que sur les sorties de nouveautés), a une vraie chance de se développer à une certaine échelle, comptant sur une clientèle importante d'abonnés du grand écran, de fan-clubs et afficionados d'un genre ou d'un autre, d'une série ou d'un film (pouvant se voir en cycles, en WE spéciaux....), et un volant suffisant de spectateurs plus occasionnels. Après tout, contrairement aux arcades dont le bénéfice marginal (en termes de consommation/plaisir) était très réduit (à part quelques quasi simulateurs parfois vraiment prenants), le cinoche offre une expérience pas/peu reproductible à domicile, même en visionnage collectif: l'approbation et l'enthousiasme de la foule, le sentiment de "passer une soirée dehors" qui accroît l'impression d'avoir fait quelque chose (toujours mieux que rester en calbut devant un écran), l'effet profond de participer à un collectif, les impressions que cela donne (diminue les défauts d'un film, accroît les qualités, sentiment d'appartenance)... Sont des effets bien réels et mesurés, sur lesquels le marketing compte beaucoup. La question de leur valeur monétaire et psychologique pour la masse des consommateurs reste, elle, à évaluer. S'il faut aussi comparer au secteur des concerts de musique ces 2 dernières décennies, on a encore là un indice que c'est pas forcément un avenir folichon pour les opérateurs actuels du secteur. De toute façon, le tronçonnage sera sanglant.
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  17. Article très intéressant, en effet. Citations en version brute: aucune "interprétation" de ma part. Traduction via GTranslate (ainsi on ne peut pas non plus venir me répondre que je bidouille les traductions). Un peu plus loin. Et enfin. Bonne (re?)-lecture
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  18. Les Brits ont une doctrine avec l'utilisation du sea skua aux Malouines et lors de première guerre du golf, ce serait une base de départ.
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  19. Une question essentielle en Suisse... COVID-19 : la contamination par une fondue au fromage est improbable Qui dit fondue au fromage dit bonne compagnie. Que l’on préfère la classique moitié-moitié, le mélange maison de la fromagerie du village, la toute prête ou celle à faire soi-même, on déguste la fondue au fromage en famille et entre amis. Mais est-ce possible en toute sérénité en cet automne 2020? A lire ici sur Fromage-suisse.ch
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  20. Certe, on est d'accord sur ce point là. Une fois qu'il sera réglé, il sera temps de s'occuper des autres problèmes plutôt que de vouloir courir plusieurs lièvres à la fois et de rentrer bredouille.
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  21. L'implantation chinoise en Sibérie ne se fait certainement pas en collaboration avec Moscou. Les Russes cherchent au contraire à l'endiguer, avec un succès mitigé pour le moins en effet. Sur la menace russe à l'encontre de l'Europe, c'est peut-être crédible pour les pays baltes, pour le reste c'est du fantasme. Elle a certes une enclave (la Transnistrie n'est pas russe que je sache) mais cherche au contraire à rapatrier ses pieds rouges dont je ne crois pas qu'ils soient une réalité en dehors des pays baltes là encore. Elle joue un jeu ambivalent avec la Turquie mais se trouve plutôt en désaccord avec elle sur les sujets qui nous touchent directement (MEDOR, Libye...). Et je ne parle même pas des effectifs réels des forces russes, de son économie... Récupérer la Crimée et soutenir des sécessionnistes de souche russe à ses frontières dans une ancienne république soviétique est une chose, menacer l'Europe d'invasion en est une autre.
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  22. USS Cole s'était en 2000 Depuis les choses ont beaucoup changé les Navires de l'OTAN ne font plus d'escale au Mouillage. Et si aujourd'hui un Malboro boat s'approche d'un navire Americains il se fait decouper à la 12.7 mm. Nous on fait encore des escales au mouillage comme Villefranche ou Cannes mais un PSMP reste sur place en permanence et le prefet Maritime designe un point de mouillage avec une zone d'exculsion autour du navire . Si quelqu'un rentre dans la zone il se fera intercepter par la GM;
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  23. Alors, là, pas d'accord du tout. Les "démocraties occidentales", c'est l'Europe, les USA et le Canada. La RPC ne fait peser aucune menace d'invasion d'invasion sur ces pays: elle vise les provinces perdus pendant les Guerres de l'Opium, l'extension de sa ZEE et l'annexion de la Sibérie à long terme. Fort est de constater qu'elle n'a pas besoin de recourir à la force pour y arriver: a. Hong Kong est déjà annexée, b. Taïwan est isolée et totalement dépendante des échanges avec la RPC, c. la ZEE est étendue à l'aide d'îles artificielles en dépit des gesticulations américaines, d. la Sibérie est colonisée lentement ... en collaboration avec Moscou qui n'arrivent pas à la peupler de Russes. En ce qui concerne l'Europe, c'est la Russie qui fait peser une menace d'invasion sur elle: a. Elle dispose d'enclave en Europe (Kaliningrad et la Tranistrie), b. Elle implante des pieds rouges sur tous les Etats européens limitrophes, c. Elle a annexé des parties de l'Ukraine, d. Elle est devenue un allié de la Turquie qui ne reconnaît pas certains Etats membres et/ou les menacent. La Chine est une menace pour la full spectrum dominance qu'ambitionne les USA. Elle n'est pas nuisible à l'Europe que les USA qui ont commencé à se désintéresser de plus en plus de l'Europe au profit de l'Asie bien avant l'élection de Trump. Et je veux bien croire que Joe Biden passe pour un allié parce qu'il n'est a priori pas hostile au TAFTA mais ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour les Européens. Ne nous laissons pas embrigader dans la rivalité USA-Chine. Hi, hi: Honnêtement, il n'avait pas besoin de Joe Biden pour échouer dans son projet d'Europe indépendante. En dépit de Trump, il s'est fait tacler quand il a présenté son projet européen au Parlement. Quant à la création de l'Initiative Européenne d'Intervention, c'est d'avantage la conséquence de la rivalité entre l'Union européenne "d'Occident" et le Groupe de Visengrad que d'une volonté de s'affranchir de la protection américaine. L'impossibilité de créer l'Europe "indépendante" est parfaitement résumé par le principal écueil du projet: Il n'existe aucun consensus des gouvernements et des peuples européens sur les compétences à attribuer aux institutions communautaires. Pas de projet commun, pas d'esprit de corps, pas d'opportunité de créer une Europe indépendante. La réélection de Trump n'y aurait hélas rien changé.
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  24. Je pense qu'il ne faut pas voir "les gars d'en face" comme une troupe homogène, mue par une idéologie commune. Un collègue malien m'avait un jour expliqué le recrutement d'AQMI & co la bas: ils arrivent dans un village et disent "chaque famille donne un fils". Ce fils percevra une solde dont j'ai oublié le montant, mais déjà supérieure à la solde des militaires maliens. Et la dessus viennent les "bonus": si le fils meure, il ira au paradis et la famille touchera 1000€. Si un villageois capture ou aide à capturer un français (ou un occidental), il recevra 10000€ ! Bref la motivation des gars d'en face est très souvent financière, pour vivre et faire vivre sa famille. De l'autre coté (armée malienne), la motivation est tout sauf financière. Pour l'illustrer, une anecdote. Je bossais dans les télécoms (civils) et un jour, à Bamako, on m’invite à visiter un site technique (une tour télécom). Je monte dans un véhicule, on roule un peu et on arrive devant un portail gardé par des militaires. Je me dis "voilà un site technique bien gardé!". Après quelques rapides palabres le portail s'ouvre et on rentre... dans un bidonville qu'on traverse avant d'arriver à la tour. Je questionne mes interlocuteurs sur cet environnement particulier, une tour dans un bidonville gardé par l'armée... et on me répond que c'est le village où sont hébergés les familles des militaires !!! C'était absolument éclairant sur les problèmes réels du Mali, au delà des clichés qui nous sont servis ! Pas certain que quelques GBUs sur la tronche changent radicalement la situation sur le terrain...
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  25. Tesla vaut plus en bourse que Volkswagen, en vendant environ 10 fois moins de voitures, et sans jamais avoir gagné de l'argent sur une année complète, me semble-t-il . Tout ça montre bien que les marchés font parfois preuve d'une certaine "exubérance irrationnelle", comme aurait dit Alan Greenspan. En ce moment c'est les sociétés du secteur santé, demain, ça sera autre chose ...
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  26. Covid-19 : comment Gilead a vendu son remdésivir à l’Europe Un contrat a été passé avec la Commission, alors même que le laboratoire Gilead connaissait les résultats négatifs d’un essai clinique de l’OMS. La France est le seul pays majeur à ne pas avoir passé commande. https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/27/covid-19-comment-gilead-a-vendu-son-remdesivir-a-l-europe_6061300_3244.html
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  27. Dans le genre mi-drole mi-horreur, j'ai hier soir eu une discussion sur un discord avec un type, qui prétendait pouvoir me prouver par A plus B, que tout ceci était un mensonge, personne ne pourrais enterré 10 millions de Bisons aussi vite, ni même les incinéré car c'est beaucoup trop gros, car vous comprenez les nazis dans les camps c'est suspect.... Et là on a montré a cette personne la différence entre un Bison, et un Vison... Du coup il c'est déconnecter... Il n'a même pas attendu que l'on finissent de ce foutre de ça tronche !!!!
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  28. C'est cet argument qui m'a permis de renvoyer dans ses buts un attaché de Défense étranger très pro OTAN et qui cherchait à nous mettre en difficulté lorsque le président Chirac a décidé de la reprises des essais nucléaires. Bien entendu en pleine réception officielle ! J'ai souligné ce point (stratégique) et l'ai acculé dans les cordes en lui faisant remarquer que son pays, qui refusait même la présence d'armes nucléaires sur son territoire, était partie prenante au Comité des plans nucléaires de l'OTAN. Il était donc partisan d'un emploi des nucs sur le champ de bataille. Inutile de dire qu'il a dû faire machine arrière. Et qu'il n'a plus jamais osé remettre le sujet sur le tapis.
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  29. Un sujet de long terme par excellence est le changement climatique. L'article suivant est centré sur la décennie des années 1980, où semble-t-il les conditions étaient réunies pour que des politiques publiques énergiques soient mises en place pour y remédier. Une occasion perdue ? https://www.nytimes.com/interactive/2018/08/01/magazine/climate-change-losing-earth.html (1er août 2018) Un large consensus international s'est dégagé sur une solution : un traité mondial pour réduire les émissions de carbone. L'idée a commencé à se concrétiser dès février 1979, lors de la première conférence mondiale sur le climat à Genève, lorsque des scientifiques de 50 nations ont convenu à l'unanimité qu'il était "urgent" d'agir. Quatre mois plus tard, lors de la réunion du Groupe des 7 à Tokyo, les dirigeants des sept nations les plus riches du monde ont signé une déclaration dans laquelle ils s'engageaient à réduire les émissions de carbone. Dix ans plus tard, la première grande réunion diplomatique visant à approuver le cadre d'un traité contraignant a été organisée aux Pays-Bas. Des délégués de plus de 60 nations y ont participé, dans le but d'établir une réunion au sommet mondiale qui se tiendra environ un an plus tard. Les scientifiques et les dirigeants du monde entier étaient unanimes : il fallait agir et les États-Unis devaient prendre l'initiative. Ce ne fut pas le cas. Si le monde avait adopté la proposition largement approuvée à la fin des années 80 - un gel des émissions de carbone, avec une réduction de 20 % d'ici 2005 - le réchauffement aurait pu être maintenu à moins de 1,5 degré. La première suggestion faite à Rafe Pomerance selon laquelle l'humanité détruisait les conditions nécessaires à sa propre survie est apparue à la page 66 de la publication gouvernementale EPA-600/7-78-019. Il s'agissait d'un rapport technique sur le charbon. La principale obsession de [Pomerance] était l'air. Après avoir travaillé comme organisateur pour les droits sociaux, il a passé la seconde moitié de sa vingtaine à travailler à la protection et à l'extension du Clean Air Act, la loi globale réglementant la pollution de l'air. Cela l'a conduit au problème des pluies acides, et au rapport sur le charbon. Pomerance reconstitue le fait que MacDonald, dans sa jeunesse, avait été un peu un prodige : dans la vingtaine, il a conseillé Dwight D. Eisenhower sur l'exploration spatiale ; à 32 ans, il est devenu membre de l'Académie nationale des sciences ; à 40 ans, il a été nommé au premier Conseil sur la qualité de l'environnement, où il a conseillé Richard Nixon sur les dangers environnementaux de la combustion du charbon. Il a suivi le problème du dioxyde de carbone tout au long de son parcours, avec une inquiétude croissante. En 1859, Tyndall découvre que le dioxyde de carbone absorbe la chaleur et que les variations de la composition de l'atmosphère peuvent entraîner des changements climatiques. Ces découvertes ont inspiré Svante Arrhenius, un chimiste suédois et futur prix Nobel, à déduire en 1896 que la combustion du charbon et du pétrole pourrait faire augmenter les températures mondiales. Ce réchauffement serait perceptible dans quelques siècles, calculait Arrhenius, ou plus tôt si la consommation de combustibles fossiles continuait à augmenter. Dans un article rédigé en 1957 avec Hans Suess, Revelle conclut que "les êtres humains mènent actuellement une expérience géophysique à grande échelle d'un type qui n'aurait pu se produire dans le passé ni être reproduit dans le futur". Après près d'une décennie d'observation, Revelle avait fait part de ses préoccupations à Lyndon Johnson, qui les avait incluses dans un message spécial au Congrès deux semaines après son inauguration. Johnson a expliqué que sa génération avait "modifié la composition de l'atmosphère à l'échelle mondiale" par la combustion de combustibles fossiles, et son administration a commandé une étude sur le sujet à son Comité consultatif scientifique. Revelle en était le président, et son rapport exécutif de 1965 sur le dioxyde de carbone mettait en garde contre la fonte rapide de l'Antarctique, la montée des mers, l'augmentation de l'acidité des eaux douces - des changements qui nécessiteraient rien de moins qu'un effort mondial coordonné pour les prévenir. Le plan du président, au lendemain de la crise pétrolière saoudienne, pour promouvoir l'énergie solaire - il est allé jusqu'à installer 32 panneaux solaires sur le toit de la Maison Blanche pour chauffer l'eau de sa famille - est un bon début, estime MacDonald. Mais le plan de Jimmy Carter pour stimuler la production de combustibles synthétiques - gaz et carburant liquide extraits du schiste et des sables bitumineux - était une idée dangereuse. L'énergie nucléaire, malgré la récente tragédie de Three Mile Island, devrait être développée. Mais même le gaz naturel et l'éthanol seraient préférables au charbon. Il n'y avait pas d'autre solution : La production de charbon devrait finalement prendre fin. Sous l'impulsion de Van Allen, Hansen passa de la lune à Vénus. Pourquoi sa surface était-elle si chaude ? En 1967, un satellite soviétique a répondu à cette question : L'atmosphère de la planète était principalement composée de dioxyde de carbone. Les scientifiques convoqués par Jule Charney pour juger du sort de la civilisation sont arrivés le 23 juillet 1979, avec leurs femmes, leurs enfants et leurs sacs de week-end, dans un manoir de trois étages à Woods Hole, sur l'éperon sud-ouest de Cape Cod. Ils allaient examiner toutes les données scientifiques disponibles et décider si la Maison Blanche devait prendre au sérieux la prédiction d'une apocalypse climatique faite par Gordon MacDonald. Lorsque le seuil du doublement sera atteint, comme cela semblait inévitable, le monde se réchauffera de trois degrés Celsius. La dernière fois que le monde s'est réchauffé de trois degrés, c'était pendant le Pliocène, il y a trois millions d'années, lorsque les hêtres poussaient en Antarctique, que les mers étaient plus hautes de 80 pieds et que les chevaux galopaient sur la côte canadienne de l'océan Arctique. En 1978, un collègue d'Exxon a fait circuler une note de service interne avertissant que l'humanité n'avait que cinq à dix ans avant qu'une action politique ne soit nécessaire. Mais le Congrès semblait prêt à agir beaucoup plus tôt que cela. Le 3 avril 1980, le sénateur Paul Tsongas, un démocrate du Massachusetts, a tenu la première audition du Congrès sur l'accumulation de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Après l'élection, Reagan envisagea des plans pour fermer le département de l'énergie, augmenter la production de charbon sur les terres fédérales et déréglementer l'exploitation du charbon en surface. Reagan semblait déterminé à inverser les réalisations environnementales de Jimmy Carter, avant de défaire celles de Richard Nixon, Lyndon Johnson, John F. Kennedy et, s'il pouvait s'en tirer, Theodore Roosevelt. La violence de Reagan à l'égard des réglementations environnementales a alarmé même les membres de son propre parti. [Audition de Hansen au Congrès] Gore avait appris le changement climatique une douzaine d'années plus tôt, alors qu'il était étudiant à Harvard, en suivant un cours donné par Roger Revelle. L'humanité était sur le point de transformer radicalement l'atmosphère mondiale, a expliqué Revelle, en dessinant au tableau le zigzag montant de Keeling, et risquait de provoquer l'effondrement de la civilisation. Gore était stupéfait : Pourquoi personne n'en parlait ? Il n'avait aucun souvenir de l'avoir entendu de son père, sénateur du Tennessee pendant trois mandats, qui a ensuite été président d'une société charbonnière de l'Ohio. Du point de vue de Gore, l'audition a été un succès sans équivoque. Ce soir-là, Dan Rather a consacré trois minutes du "CBS Evening News" à l'effet de serre. Mais Hansen n'a pas obtenu de nouveau financement pour ses recherches sur le dioxyde de carbone. Il s'est demandé s'il était condamné par son témoignage ou par sa conclusion, dans le journal Science, selon laquelle la pleine exploitation des ressources en charbon - un objectif déclaré de la politique énergétique de Reagan - était "indésirable". Quelle qu'en soit la cause, il se retrouvait seul. Il savait qu'il n'avait rien fait de mal - il avait seulement fait des recherches diligentes et rapporté ses conclusions, d'abord à ses pairs, puis au peuple américain. Mais il semblait maintenant qu'il était puni pour cela. David s'est vanté qu'Exxon allait inaugurer un nouveau système énergétique mondial pour sauver la planète des ravages du changement climatique. Il est allé jusqu'à affirmer que la foi aveugle du capitalisme dans la sagesse du marché libre était "moins que satisfaisante" en ce qui concerne l'effet de serre. Les considérations éthiques sont également nécessaires. Il a promis qu'Exxon réviserait sa stratégie d'entreprise pour tenir compte du changement climatique, même s'il n'était pas "à la mode" de le faire. Comme Exxon avait déjà fait de gros investissements dans les technologies nucléaires et solaires, il était "généralement optimiste" qu'Exxon "invente" un avenir d'énergie renouvelable. L'administration Reagan était hostile au changement dans ses rangs. Mais elle ne pouvait pas être hostile à Exxon. Il semblait que quelque chose commençait à changer. [publication en 1983 du rapport "Changing Climate", commandé par l'administration Carter en 1980] Nierenberg a recommandé "la prudence, pas la panique". Il vaut mieux attendre et voir. Mieux vaut parier sur l'ingéniosité américaine pour sauver la situation. Des interventions majeures dans la politique énergétique nationale, prises immédiatement, pourraient finir par être plus coûteuses et moins efficaces que des actions prises des décennies plus tard. Les responsables gouvernementaux qui connaissaient Nierenberg n'ont pas été surpris par ses conclusions : C'était un optimiste de formation et d'expérience, un fervent croyant en la doctrine de l'exception américaine, une des élites scientifiques qui avait aidé la nation à gagner une guerre mondiale, à inventer l'arme la plus meurtrière imaginable et à créer les industries aérospatiale et informatique en plein essor. L'Amérique avait résolu tous les problèmes existentiels auxquels elle avait été confrontée au cours de la génération précédente ; elle ne serait pas découragée par un excès de dioxyde de carbone. Nierenberg avait également fait partie de l'équipe de transition de Reagan. Personne ne croyait qu'il avait été directement influencé par ses relations politiques, mais ses opinions - optimiste sur les grâces salvatrices des forces du marché, pessimiste sur la valeur de la réglementation gouvernementale - reflétaient toute l'ardeur de son parti. Pomerance, qui a atteint sa maturité pendant la guerre du Vietnam et la naissance du mouvement écologiste, ne partageait pas la foi de Nierenberg dans l'ingéniosité américaine. Il s'inquiétait du sombre contrecoup du progrès industriel, de la manière dont chaque nouvelle superpuissance technologique portait en elle des conséquences involontaires qui, si elles n'étaient pas maîtrisées au fil du temps, érodaient les fondements de la société. Les nouvelles technologies n'ont pas résolu les crises de l'air et de l'eau propres des années 1970. L'activisme et l'organisation, qui ont conduit à une réglementation gouvernementale rigoureuse, l'ont fait. Le Washington Post a décrit les deux rapports, pris ensemble, comme des "appels à l'inaction". En première page, le New York Times a publié son article le plus important sur le réchauffement climatique à ce jour, sous le titre " La hâte sur la tendance au réchauffement climatique suscite une opposition ". En 1985, le PNUE a adopté un cadre pour un traité mondial, la Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone. Les négociateurs n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur une réglementation spécifique des CFC à Vienne, mais après que les scientifiques britanniques aient fait part de leurs conclusions sur l'Antarctique deux mois plus tard, l'administration Reagan a proposé une réduction des émissions de CFC de 95 %. La confusion a contribué à cette situation : Pour la première fois depuis le rapport "Changement climatique", les titres sur le réchauffement climatique sont apparus par douzaines. La ligne de William Nierenberg, "prudence, pas de panique", a été inversée. Il était devenu habituel de penser que le changement climatique suivrait la trajectoire de l'ozone. L'administrateur de l'E.P.A. de Reagan, Lee M. Thomas, l'a affirmé le jour même où il a signé le protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d'ozone (le successeur de la Convention de Vienne), en disant aux journalistes que le réchauffement climatique allait probablement faire l'objet d'un futur accord international. En mars 1988, Wirth se joint à 41 autres sénateurs, dont près de la moitié sont républicains, pour exiger que Reagan réclame un traité international sur le modèle de l'accord sur l'ozone. Les États-Unis et l'Union soviétique étant les deux plus grands contributeurs aux émissions de carbone, responsables d'environ un tiers du total mondial, ils devraient diriger les négociations. Reagan est d'accord. En mai, il a signé une déclaration commune avec Mikhaïl Gorbatchev, dans laquelle il s'engageait à coopérer dans le domaine du réchauffement climatique. Puis vint l'été 1988, et Jim Hansen n'était pas le seul à pouvoir dire que le temps pressait. Ce fut l'été le plus chaud et le plus sec de l'histoire. Partout où vous regardiez, quelque chose s'enflammait. Deux millions d'hectares en Alaska ont brûlé, et des dizaines de grands incendies ont ravagé l'Ouest. Le parc national de Yellowstone a perdu près d'un million d'hectares. La fumée était visible depuis Chicago, à 1 600 miles de distance. Au Nebraska, qui connaît sa pire sécheresse depuis le Dust Bowl, il y a eu des jours où toutes les stations météorologiques ont enregistré des températures supérieures à 100 degrés Farenheit. Le directeur du département de la santé et de l'environnement du Kansas a averti que la sécheresse pourrait être l'aube d'un changement climatique qui, en un demi-siècle, pourrait transformer l'État en désert. L'université de Harvard, pour la première fois, a fermé à cause de la chaleur. Les rues de New York ont fondu, sa population de moustiques a quadruplé et son taux de criminalité a atteint un niveau record. Le 28e étage du deuxième plus grand bâtiment de Los Angeles a pris feu ; la cause, selon les pompiers, est une combustion spontanée. Les canards ont fui la partie continentale des États-Unis à la recherche de zones humides, dont beaucoup se sont retrouvés en Alaska, faisant passer la population de canards pilets de 100 000 à 1,5 million. Le révérend Jesse Jackson, candidat démocrate à la présidence, s'est tenu dans un champ de maïs de l'Illinois et a prié pour qu'il pleuve, mais il n'a pas plu. Cliff Doebel, le propriétaire d'un magasin de jardinage à Clyde, Ohio, a payé 2 000 dollars pour importer Leonard Crow Dog, un médecin indien sioux de Rosebud, S.D. Crow Dog a affirmé avoir effectué 127 danses de la pluie, toutes réussies. "Vous verrez des choses que vous croirez", a-t-il dit aux habitants de Clyde. "Vous sentirez qu'il y a une chance pour nous tous." Après trois jours de danse, il pleuvait moins d'un quart de pouce. Le témoignage de Hansen [au Congrès] a fait la une de dizaines de journaux dans tout le pays, dont le New York Times, qui a annoncé, en haut de sa une : "Le réchauffement climatique a commencé, dit un expert au Sénat". Quatre jours seulement après le passage de Hansen, des politiciens de 46 nations et plus de 300 scientifiques se réunissaient à Toronto pour la Conférence mondiale sur l'atmosphère en évolution, un événement décrit par Philip Shabecoff du New York Times comme "Woodstock pour le changement climatique". Pomerance avait une proposition : une réduction de 20 % des émissions de carbone d'ici à 2000. La déclaration finale de la conférence, signée par les 400 scientifiques et hommes politiques présents, a réitéré cette demande avec une légère variation : une réduction de 20 % des émissions de carbone d'ici 2005. Alors que Michael Dukakis proposait des incitations fiscales pour encourager la production nationale de pétrole et se vantait que le charbon pourrait satisfaire les besoins énergétiques du pays pendant les trois prochains siècles, George Bush en a profité. "Je suis un environnementaliste", a-t-il déclaré. "L'effet de serre est un problème environnemental important", a déclaré Dan Quayle. A la fin de l'année, 32 projets de loi sur le climat avaient été présentés au Congrès, avec en tête la loi omnibus de 1988 sur la politique énergétique nationale de Wirth. Coparrainée par 13 démocrates et cinq républicains, cette loi a établi comme objectif national un "Accord international global sur l'atmosphère d'ici 1992", a ordonné au département de l'énergie de soumettre au Congrès un plan visant à réduire la consommation d'énergie d'au moins 2 % par an jusqu'en 2005 et a chargé le Bureau du budget du Congrès de calculer la faisabilité d'une taxe sur le carbone. Et Margaret Thatcher, qui a étudié la chimie à Oxford, a averti dans un discours à la Royal Society que le réchauffement climatique pourrait "dépasser largement la capacité de notre habitat naturel à y faire face". C'est à cette époque que les Nations unies ont approuvé à l'unanimité la création d'un groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, composé de scientifiques et de décideurs politiques, chargé de procéder à des évaluations scientifiques et d'élaborer une politique climatique mondiale. L'une des premières sessions du GIEC visant à élaborer un traité international a été accueillie par le département d'État, dix jours après l'investiture de M. Bush. James Baker a choisi cette occasion pour prononcer son premier discours en tant que secrétaire d'État. "Nous ne pouvons probablement pas nous permettre d'attendre que toutes les incertitudes concernant le changement climatique mondial soient levées", a-t-il déclaré. "Le temps ne fera pas disparaître le problème". Après que Jim Baker ait prononcé son discours tapageur devant le groupe de travail du GIEC au Département d'Etat, il a reçu la visite de John Sununu, le chef de cabinet de Bush. Laissez la science aux scientifiques, a dit Sununu à Baker. Restez à l'écart de ces absurdités sur l'effet de serre. Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Baker, qui avait été le chef de cabinet de Reagan, n'a pas reparlé du sujet. Ayant obtenu un doctorat en ingénierie mécanique du M.I.T. des décennies plus tôt [Sununu] n'avait pas la déférence réflexive que tant de membres de sa génération politique réservaient à la classe des scientifiques d'élite du gouvernement. Depuis la Seconde Guerre mondiale, pensait-il, les forces conspiratrices avaient utilisé l'imprimatur du savoir scientifique pour faire avancer une doctrine "anti-croissance". Il réservait un mépris particulier pour "La bombe démographique" de Paul Ehrlich, qui prophétisait que des centaines de millions de personnes mourraient de faim si le monde ne prenait aucune mesure pour freiner la croissance démographique ; le Club de Rome, une organisation de scientifiques, de chefs d'État et d'économistes européens, qui avertissait de la même façon que le monde allait manquer de ressources naturelles ; et, pas plus tard qu'au milieu des années 70, l'hypothèse avancée par certains des scientifiques les plus célèbres du pays - dont Carl Sagan, Stephen Schneider et Ichtiaque Rasool - selon laquelle une nouvelle ère glaciaire s'annonçait, grâce à la prolifération des aérosols artificiels. Toutes ces théories étaient d'une valeur scientifique douteuse et annonçaient de vastes remèdes autoritaires pour freiner le progrès économique. Sununu soupçonnait que l'effet de serre faisait partie de cette infâme cabale depuis 1975, date à laquelle l'anthropologue Margaret Mead a organisé un symposium sur le sujet à l'Institut national des sciences de la santé environnementale. "Si les peuples du monde ne commencent pas à comprendre les conséquences immenses et à long terme de ce qui semble être de petits choix immédiats", a écrit Mead, "la planète entière pourrait être en danger". Ses conclusions sont sans appel, immédiates et sans les mises en garde qui ont entravé la littérature scientifique. Ou comme Sununu l'a vu, elle a montré sa main : "Jamais auparavant les organes dirigeants du monde n'ont été confrontés à des décisions d'une telle portée", écrivit Mead. "Il est inévitable qu'il y ait un affrontement entre ceux qui s'occupent des problèmes immédiats et ceux qui s'occupent des conséquences à long terme". Lorsque Mead a parlé de décisions "de grande portée" et de "conséquences à long terme", Sununu a entendu le bruit des bottes. Reilly [directeur de l'EPA] ne voulait pas céder le leadership sur cette question aux puissances européennes ; après tout, la première réunion diplomatique de haut niveau sur le changement climatique, à laquelle Reilly a été invité, devait avoir lieu quelques mois plus tard aux Pays-Bas. Des mises en garde feraient passer le "président de l'environnement" pour un hypocrite et nuiraient à l'influence des États-Unis dans une négociation. Mais Sununu ne bougerait pas. Il a ordonné aux délégués américains de ne prendre aucun engagement à Genève. Très peu de temps après, quelqu'un a divulgué l'échange à la presse. Sununu, accusant Reilly, était furieux. La censure a fait plus pour rendre public le témoignage de Hansen et les dangers du réchauffement climatique que tout ce qu'il aurait pu dire. Darman est allé voir Sununu. Il n'a pas aimé être accusé de censurer les scientifiques. Ils avaient besoin de donner une réponse. Sununu a appelé Reilly pour lui demander s'il avait des idées. Nous pourrions commencer, a dit Reilly, par nous engager à nouveau dans un traité mondial sur le climat. Les États-Unis étaient la seule nation occidentale à s'être opposée aux négociations. Les relations entre Sununu et Reilly sont devenues ouvertement conflictuelles. Reilly, pensait Sununu, était une créature du lobby environnemental. Il essayait d'impressionner ses amis de l'E.P.A. sans avoir lui-même une connaissance de base de la science. Le plus impardonnable de tout était ce que Sununu voyait comme la propension de Reilly à fuir vers la presse. Chaque fois que Reilly envoyait à la Maison Blanche les noms des candidats qu'il voulait engager pour des postes à l'E.P.A., Sununu leur opposait son veto. [Conférence de Noordwijk, novembre 1989] Lorsque les délégués battus sont finalement sortis de la salle de conférence, Becker et Pomerance ont appris ce qui s'était passé. Bromley, à l'instigation de John Sununu et avec l'accord de la Grande-Bretagne, du Japon et de l'Union soviétique, avait forcé la conférence à abandonner l'engagement de geler les émissions. Depuis le dernier jour de la conférence de Noordwijk, le 7 novembre 1989, plus de carbone a été libéré dans l'atmosphère que dans toute l'histoire de la civilisation qui l'a précédée. En 1990, l'humanité a émis plus de 20 milliards de tonnes de dioxyde de carbone. En 2017, ce chiffre est passé à 32,5 milliards de tonnes, un record. L'American Petroleum Institute a créé une organisation de lobbying appelée, dans une admirable novlangue orwellienne, la Global Climate Coalition. À Rio, George H.W. Bush a refusé de s'engager à des réductions d'émissions spécifiques. L'année suivante, lorsque le président Bill Clinton a proposé une taxe sur l'énergie dans l'espoir d'atteindre les objectifs du traité de Rio, l'American Petroleum Institute a investi 1,8 million de dollars dans une campagne de désinformation de la Global Climate Coalition. Les sénateurs démocrates des États producteurs de pétrole et de charbon se sont joints aux républicains pour faire échouer la proposition de taxe, ce qui a ensuite contribué à la déroute des républicains lors des élections de mi-mandat au Congrès en 1994 - la première fois que le parti républicain a remporté le contrôle des deux chambres en 40 ans. La Global Climate Coalition a dépensé 13 millions de dollars pour une seule campagne publicitaire destinée à affaiblir le soutien au protocole de Kyoto de 1997, qui engageait ses parties à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 5 % par rapport aux niveaux de 1990. Le Sénat, qui aurait dû ratifier l'accord, a procédé à un vote préventif en déclarant son opposition ; la résolution a été adoptée à 95 contre 0. Il n'y a jamais eu d'autre effort sérieux pour négocier un traité mondial contraignant sur le climat. Il est incontestablement vrai que les cadres supérieurs de la société qui allait devenir Exxon, comme ceux de la plupart des autres grandes sociétés pétrolières et gazières, connaissaient les dangers du changement climatique dès les années 1950. Mais l'industrie automobile le savait aussi et a commencé à mener ses propres recherches au début des années 1980, tout comme les grands groupes commerciaux représentant le réseau électrique. Ils sont tous responsables de notre paralysie actuelle et l'ont rendue plus douloureuse que nécessaire. Mais ils ne l'ont pas fait seuls. Le gouvernement des États-Unis le savait. Roger Revelle a commencé à travailler comme conseiller du gouvernement Kennedy en 1961, cinq ans après la création du programme Mauna Loa sur le dioxyde de carbone, et tous les présidents ont depuis débattu du bien-fondé d'agir sur la politique climatique. Carter avait le rapport Charney, Reagan avait "Changer le climat" et Bush avait le témoignage censuré de James Hansen et son propre vœu public de résoudre le problème. Le Congrès tient des audiences depuis 40 ans ; la communauté du renseignement suit la crise depuis encore plus longtemps. Tout le monde était au courant. En 1958, aux heures de grande écoute, "The Bell Science Hour" - l'une des séries de films éducatifs les plus populaires de l'histoire américaine - a diffusé "The Unchained Goddess", un film sur les merveilles de la météorologie, produit par Frank Capra, à une douzaine d'années de "It's a Wonderful Life", avertissant que "l'homme peut involontairement changer le climat du monde" en libérant du dioxyde de carbone. "Quelques degrés d'augmentation de la température de la Terre feraient fondre les calottes glaciaires polaires", explique l'aimable hôte du film, le Dr Research. "Une mer intérieure remplirait une bonne partie de la vallée du Mississippi. Les touristes dans des bateaux à fond de verre verraient les tours de Miami noyées dans 150 pieds d'eau tropicale". Le film de Capra a été montré dans les cours de science pendant des décennies. L'économiste de Yale William D. Nordhaus, membre du Conseil des conseillers économiques de Jimmy Carter, a fait valoir dans les années 1970 que le remède le plus approprié était une taxe mondiale sur le carbone. Mais cela exigeait un accord international, ce que M. Nordhaus ne pensait pas probable. Michael Glantz, un politologue qui travaillait à l'époque au Centre national de recherche atmosphérique, a soutenu en 1979 que les sociétés démocratiques sont constitutionnellement incapables de traiter le problème du climat. Le dernier article de Hansen, publié l'année dernière, annonçait que la Terre est aujourd'hui aussi chaude qu'elle l'était avant la dernière période glaciaire, il y a 115 000 ans, lorsque les mers étaient plus hautes de six mètres qu'elles ne le sont aujourd'hui. Lui et son équipe ont conclu que la seule façon d'éviter des niveaux dangereux de réchauffement est de courber l'arc des émissions en dessous de l'axe des x. En d'autres termes, nous devons trouver le moyen de parvenir à des "émissions négatives", en extrayant de l'air plus de dioxyde de carbone que nous n'y contribuons. Si, par miracle, les émissions diminuent rapidement, la majeure partie de l'absorption de carbone nécessaire pourrait être assurée par la replantation de forêts et l'amélioration des pratiques agricoles. Sinon, il faudra recourir à une "extraction technologique massive CO₂", utilisant une combinaison de technologies encore non perfectionnées ou non inventées. Hansen estime que cela entraînera des coûts de 89 000 milliards à 535 milliards de dollars au cours de ce siècle, et pourrait même être impossible à l'échelle nécessaire. Il n'est pas optimiste. Pomerance croit toujours qu'il n'est peut-être pas trop tard pour préserver un semblant de monde tel que nous le connaissons. C'est la nature humaine qui nous a amenés ici ; peut-être que la nature humaine nous y amènera un jour. L'argument rationnel a échoué dans une déroute. Laissons l'optimisme irrationnel prendre le dessus. Après tout, il est également dans la nature humaine d'espérer.
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  30. Malgré les cris et indignations, les cinoches n'ont plus vraiment les moyens de faire peur aux studios depuis juin; c'était déjà alors un secret de Polichinelle vu l'état de ces boîtes et de leurs réseaux. La baisse structurelle des audiences en salles, et surtout de la rentabilité de l'exploitation en salles (hors de blockbusters géants qui concentraient depuis 15-20 ans une part sans cesse croissante de la recette générale, et une encore plus grande et croissante des bénefs nets), alors même que les périodes d'exploitation d'un fim se réduisaient sans cesse (ce qui nuit aux salles, qui ne commence à réellement toucher quelque chose de significatif qu'après 2 WE, voire 2 semaines complètes), avait inscrit leur déclin dans les astres, avec les énormes investissements qu'ils avaient du et devaient encore consentir (multiplexes -achats/locations, constructions, entretien-, installation dans des zones chères, équipement hi tech à renouveler souvent à l'instance des studios) qui ajoutaient à leurs problèmes. Ca fait 30 ans que les cinoches devaient chaque jour vivre un peu plus des goodies vendus pour la salle, et bien peu des films eux-mêmes, qui n'étaient que le facteur d'attraction pour faire acheter de la malbouffe surtarifée. Le confinement n'a été qu'un formidable accélérateur de ce mécanisme, en même temps qu'un grand révélateur de l'extrême fragilité de ces grands réseaux de salles, tant côté finances (et donc capacité à tenir) que côté position de négo avec les studios: tout ce qu'il leur restait sur ce dernier plan (et ce n'était pas rien tant que ça durait), c'était d'être le goulot d'étranglement de la filière pour la diffusion des gros films très chers (les budgets à 9 chiffres, quoique Netflix a montré que certaines prods dans les 100-120 millions pouvaient se justifier en streaming), qui ne sont pas rentabilisables sans eux (encore vrai aujourd'hui). L'industrie s'adapte de mille et une façons, enlevant les perspectives de survie des salles dans la dimension qu'elles avaient encore en février, et dans la place qu'elles avaient dans la filière à ce moment (et dans la "chaîne alimentaire" des intervenants de ce marché). Raccourcissement extrême de la fenêtre d'exclusivité des diffusions en salles (15-17 jours), proportion plus grande des inventaires (y compris des produits "premium" genre blockbusters) destinée d'emblée au streaming, accroissement du format série aux dépends du format film, stratégies de diffusions différentes, rabaissement des budgets moyens/produit et accroissement du nombre de produits ("flood the shelves"), R&D pour réduire les coûts de production à tous les étages (technologie, organisation, baisse des cachets)... Tout est bon pour optimiser le streaming qui devient le coeur de la stratégie des studios, avec les salles de cinoche qui ne seront, au moins dans un premier temps, plus qu'un revenu complémentaire, sans doute apprécié au début pour "faire passer" les grosses prods déjà dans la boîte, et diminuer leur poids (perte ou manque à gagner) dans le bilan, mais moins nécessaire d'ici quelques mois/années. Je ne sais pas si la récente levée de l'interdit juridique pour un studio de posséder des salles de ciné va voir les premiers absorber tout ou partie des seconds (ou créer les leurs), mais ce qui semble sûr, c'est que sauf plan d'aide massif (étatique ou de "business angels" très irresponsables), des milliers de salles vont fermer leurs portes, et la diffusion par ce biais va devenir un loisir, et un phénomène, plus rare (et cher?), un truc qu'on fait de manière plus exceptionnelle pour certains produits mieux choisis. Les capacités de représailles des salles ont disparu depuis un bail: les studios les ont lâchées comme des merdes, sitôt qu'ils ont perdu leurs illusions sur la durée du confinement et de son impact sur les comportements de consommation (peurs, habitudes perdues et prises, perspectives économiques...), même après sa fin. Peut-être que, avec un effort concerté de tout le secteur et des aides financières massives (ou des plans d'investissement privés), un retour à la normale aurait pu être programmé et mené de façon satisfaisante, mais ça aurait été un plan de 2 ans, voire plus, avec beaucoup d'argent dépensé sans aucune compensation, et ce alors même que, de toute façon, le streaming restait ZE investissement à faire (et il est très lourd quoiqu'il arrive), et aurait donc du aussi être mené dans le même temps, et ce dans l'optique de remplacer une bonne partie du marché des salles. Donc dans l'ensemble, ça semble pas très logique, commercialement, de soutenir ce secteur qui ne pouvait déjà plus réellement se soutenir lui-même avant tout le présent merdier, et qui, du point de vue des studios, était un intermédiaire prenant une part toujours trop importante à leur goût de la recette.
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  31. Donc pas de source, uniquement une perception. C'est pas faute d'avoir essayé...
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  32. Pour toutes les lignes écrites normalement, je conçois aisément que le tandem 40mm/mistral d’autodéfense courte portée soit suffisant. J’ajouterai même qu’avant de lire ces lignes j’imaginais les PO un peu comme des navires d’expédition, militaires donc armés pour le coup, à qui on demanderait de mettre en œuvre tout un tas de matériel diverse et varié dans un environnement pas nécessairement méchamment hostile (hormis pour le rôle de rabatteur de sous-marins, ou dans un groupe naval protecteur) avec en plus du transport d’équipes (dépose / extraction par voie maritime - donc privilégiant la discrétion) et de l’AEM. En revanche, après relecture, le tandem 40/mistral me semble un peu léger pour faire autre chose que de l’accompagnement d’unité précieuse ou vulnérable et de l’accompagnement par voie maritime de ressortissants privés d’aéroports. En zone conflictuelle, il me semble qu’une certaine capacité d’agression soit indispensable pour escorter un navire, qui plus est une unité précieuse, en tenant à distance d’éventuels ennemis, ou pour extraire des ressortissants d’un pays en guerre civile où ils sont souvent considérés comme des otages ou monnaies d’échanges précieux en puissance... Et du coup je ne vois pas quelle pourrait être cette capacité d’agression sur ce type de navire.
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  34. Détruire toute la flotte & sous marine chinoise en 72 heures... Je ne sais pas ce que elle prend mais elle est en orbite
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  35. Par contre on repassera sur le professionnalisme des services de contre-espionnages iraniens...
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  36. Et encore la marine développe une double filière: américaine avec cursus sur Goshawk et campagne d'appontage sur cet avion et la seconde récente franco-française uniquement sur simulateur et Rafale. Pourquoi ? Parce qu'il s'avère que le Rafale est bien plus aisé à apponter que les appareils des générations précédentes pour au moins deux raisons: les commandes de vol et la poussée disponible (puissance et temps de réponse). En clair même si ce n'est pas un sport de masse les capacités du nouvel avion permettent de faire évoluer le processus de formation. De même les pilotes de Rafale sont qualifiés "nuit" plus rapidement que les générations précédentes toujours pour les mêmes raisons
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  37. Effectivement, sous traiter cette opération par un tiers serait beaucoup plus safe que d'envoyer des agents du Mossad... Mais monter une opération homo ciblé d'une personne protégé dans un pays hostile nécessite un savoir faire, un entrainement, une team ultra rigoureuse et pro que peu de pays possède. Et vu le niveau de professionnalisme (il n'y eu aucun dégât collatéral excepté les gades du corps /le chauffeur) , je ne pense pas que cela soit fait par un groupuscule rebelle même si ils sont bien renseignés. Enfin bref, ce n'est aussi que des suppositions de ma part car je ne m'y connais rien dans le domaine vu que mes connaissances en opération homo se limite aux exploits de Jason Bourne et à la team de Homeland. De toute manière, il va y avoir des têtes qui vont tomber chez les responsables iraniens de ne pas avoir assez protégé son éminent scientifique. C'est aussi un terrible message envoyés aux autres scientifiques qui vont vouloir reprendre le flambeau : ils savent que leur pays est impuissant pour les protéger car ils pourraient connaitre le même sort dès qu'ils mettront le nez dehors...
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  38. Voila un peu de matière sur le sujet: http://nis.netuxosandbox.co.uk/wp-content/uploads/2020/09/A2000-Presentation-190211.pdf A noter que le gouv britannique a décidé très recemment la reprise à 100% du contrôle de l'Atomic Weapons Establishment, qui était majoritairement contrôlé par........ ......Lockheed Martin. https://news.sky.com/story/ministers-to-retake-control-of-nuclear-bomb-manufacturer-awe-12120882 https://www.nuclearinfo.org/article/awe-to-be-renationalised/ Les Britanniques prennent progressivement la mesure des bétises qu'ils ont laissé faire sur le programme de dissuasion, grâce au regretté/ou pas Dominic Cummings. Au cœur de l'affaire, la dérive des couts sur l'upgrade du site d'assemblage des têtes nucléaires de MENSA. Quand on sait que LM avait le contrôle direct de l'AWE, on peut imaginer tout le mal que LM a pu faire dans la gestion de projets. Qui peut imaginer une seule seconde un industriel américain, LE PIRE MEME, au cœur de la gestion du programme nucléaire français, avec droit de regard et contrôle des activités du CEA DAM? Sérieusement?
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  39. Il y a tout ce qu'il faut pour un petit film mi-drôle mi-horreur dont les nordiques ont le secret.
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  40. Les assaillants ont buté l'équivalent Iranien de Robert OppenHeimer ( le directeur scientifique du projet Manhathan ) . Les services secrets iraniens doivent être dépités car le bonhomme était protégé par son équipe de sécurité rapproché et que ses gardes du corps ont probablement connu le même sort... Si ça vient du Mossad, c'est encore une fois un coup de maître. Des hommes bien entrainés à la Jason Bourne avec un faciès de persan, et faire ça dans un pays ultra hostile. On ne voit ça que dans les films. Et quand ils réussissent leur coup, la victime et le bourreau font en sorte que de ne pas en parler. J'aimerai bien lire un jour les archives du Mossad ... Même dans la série "Homeland", ils n'ont pas été aussi loin dans l'audace (si on enlève l'explosion du siège de la CIA à LANGLEY ^^ ). Je me suis arrèté à la 4 ème saison... Maintenant reste à savoir la réaction de l' Iran car ils ont subi 2 humiliations en quelques jours. La dernière fois qu'ils ont cherché à se venger, ils ont envoyé des missiles pour effrayer les américains et ils ont tué par mégarde 176 iraniens et canado-iraniens de la diaspora étrangère en abattant le Boeing et il y a eu une centaine de victimes lors de la bousculade pour les funérailles du général.
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  41. Eh bien je n'avais pas tout compris de l'offre de LM : - il faut donc comprendre que LM fait une offre de 36 F-35 à armassuisse dans le cadre de Air2030 et que si les Suisses en veulent 4 de plus, LM sera sympa et acceptera que Ruag les assemble. C'est'y pas gentil çà !! https://www.flightglobal.com/defence/switzerland-offered-f-35-final-assembly-as-fighter-responses-enter-evaluation/141268.article "Speaking on 19 November, Mike Kelley, Lockheed’s managing director in Switzerland, said the submitted F-35A package includes 36-aircraft, plus associated training and sustainment services, along with “discrete pricing” for four additional examples, to be completed in the country." Pour les miettes il y a aussi les parties transparentes (optiques) fabricables en Suisse : Kelley says Lockheed has identified companies to work with in “all three language regions” of the country, including direct work on Swiss aircraft. The company is proposing to make Switzerland a “European centre” for F-35 transparencies and canopies, and the country would also perform MRO work on Pratt & Whitney F135 engines for its fleet. Lockheed currently has two suppliers in Switzerland, “mostly in the optical arena”, Kelley says. Commentaire personnel : Je trouve que LM fanfaronne moins que d'habitude.
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  42. Le front de l'Ouest fut aussi une réalité via le contrôle des mers et océans. Ici le sort tragique d'un navire britannique, explosion impressionnante du navire qui avait déjà basculé sur le flanc.
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  43. Des gens vont mourrir d'autre vont naitre, beaucoup vont se soûler, pas mal avoir une indigestion, des gens vont être joyeux pendant que leur voisin seront déprimé. Je peux continuer un moment comme ça. Ha ça réponds pas à la question? Pourtant je t'assure que tout ça arrivera ce jour là!
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  44. C'est un objet qu'il faut eviter de charger dans une arbalette? J'arrive pas a trouver la planche, mais j'avoue que Boris ferai un gaston lagaffe saisissant...
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  45. Uniquement si en plus des Allemands, les italiens, les Espagnols et les Anglais sont d'accord. Et vu que ces pays se sont repartis les zones commerciales, il faut aussi vendre dans une zone non couverte par un autre pays. Donc à moins de trouver un client (politiquement correct) en Antarctique ou sur une autre planète, ça ne va pas être possible.
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  46. 1 - qu'est-ce qui explique la différence entre surface launch et subsurface launch?! Alors que c'est le même missile... 2 - la portée effective dépend très largement du profil de vol de l'engin ... il n'y a pas de portée "standard". En général on annonce des portée dans les meilleure condition ... en gros vol très rectiligne en altitude ... alors que dans la réalité ... le missile risque de voler bas et de devoir régulierement manœuvrer ce qui bouffe beaucoup d'énergie. 3 - En pratique il faut pas s'enflammer sur les specs publique ... elles tiennent souvent plus du concours de bite qu'autre chose. 4 - pour les engin qui vole avec du kero ... loi de Breguet => pas de miracle. Poids du missile au départ ... poids de la charge utile ... sfc du turbo ...
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  47. D'après Dirk Hoke au Paris Air Forum le contrat Euromale devrait être signé dans les mois qui viennent, il a le soutient de tous les ministres des pays participants.
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  48. Je ne sais pas si tu as plus l'air d'un con dans la queue d'un cinéma déguisé en yoda , ou (déguisé) tout seul dans ton salon...
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  49. JW GROM polonais et SAS s'entraînant à l'assaut d'un train, début années 90. Visiblement un train qui sert régulièrement à l'entraînement CT du SAS.
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