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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 29/12/2020 dans toutes les zones

  1. Moi, j'étais contre l'adhésion de l'Empire Ottoman en 1529 et 1683. C'est vous dire si j'ai de la constance.
    12 points
  2. Il faut surtout ne pas se formaliser en prenant en compte que le mec est une bible sur (presque) tout ce qui touche à l'aviation de chasse française. Un peu comme si tu arrivais dans une brigade et que Paul Bocuse te conseille un peu rudement sur ta manière de faire les sauces. Vas tu l'envoyer paitre ou vas tu prendre sur toi et monter en compétence ?
    6 points
  3. Le coupable n’est pas le VBL, c’est l’ennemi. On n’est pas là-bas à enfiler des perles dans un véhicule en attendant de rouler sur une mine. Bien faire notre mission ce n’est pas juste faire acte de présence en attendant que le temps passe et en se félicitant de n’avoir aucune pertes afin de ne pas choquer une opinion publique et même politique qui voit les pertes comme une anormalité dont nous serions responsables et coupables. L’ennemi a toujours les mains propres , nos soldats sont vus comme des victimes, leurs morts comme nos erreurs. Notre échec commence ici, car aussi tragique sont ces morts, aussi dramatique que cela soit aux familles, restons réaliste, les pertes que nous avons aujourd'hui sont ridicules par rapport à toute l’Histoire de nos armées. Si ces pertes semblent insupportables et inacceptables, on démontrera une faiblesse et une incapacité à être résilient à la guerre, ce qui profitera à un ennemi même plus faible que nous. On pourra tuer 100 d’entre eux en trouvant cela ”normal” et ou la préoccupation est financière, mais au premier mort , ça semble être une anomalie dont nous sommes responsables et qui fera dire qu’il faut vite rentrer, qu’on s’embourbe avant que certains ne réclament le ”retour des troupes”. Bordel, on va aller loin avec notre armée avec cette façon d’analyser nos actions armées. Au Mali, on doit traquer l’ennemi pour le débusquer , le faire bouger. Le terrain est ce qu’il est et il impose des véhicules mobiles et légers. Ce n'est pas la menace IED qui dicte le besoin, en particulier pour des unités d’éclairage et de reconnaissance. On ne va pas retourner des MRAP sous l’effet de l’après coup ou on se dit simplement qu’avec un blindé lourd ils ne seraient pas morts. Mais avec un tel blindé, ces unités ne feraient pas ce qu’elles font et dans ce cas autant faire comme les italiens en Afghanistan, rester dans les camps et ne pas emmerder l’ennemi pour ne pas qu’il ne nous emmerdes, la situation ne changera pas mais pas grave, depuis quand l’armée doit prendre des risques et accomplir des objectifs tactiques? Désolé mais on le voit aussi avec les FS, on le voit avec les estoniens en haut qui débarquent avec motos et quads, on le verra aussi avec les britanniques, arrêtons de croire que la légèreté est synonyme de ”manque de moyens” , il y a un intérêt opérationnel derrière. On forme sur le même principe les maliens avec les ULRI. Faut-il aussi interdire des opérations de nuits avec des hélicoptères pour éviter un nouveau télescopage et de nouveaux morts? On ne fait pas la guerre pour ne pas avoir de morts, l’objectif n’est pas là, sinon autant faire comme certains le souhaitent des opex en RCA, en région Champagne-Ardenne et pour éviter que des gendarmes se fassent tuer, on fait intervenir le GIGN, pour chaque conflit de voisinage! Quoi qu’on en pense ,le VBL a aussi sauvé des vies et une grande partie des morts l’ont été non pas en raison d’un blindage insuffisant, mais parce qu'ils étaient le buste à moitié dehors, que parfois ils sont morts écrasés. Ici , on semble avoir une action plus forte et plus complexe qui a frappé ce VBL, mais ce n’est aucunement le quotidien, il n’y a pas une hécatombe comme le humvee l’a été pour les américains et qui a poussé à acquérir en urgence des milliers de MRAP pour des actions sur route ou pistes et non dans un terrain comme au Mali ou ça n’irait pas bien loin avec ça.
    6 points
  4. Et, pas que là-bas, mais partout où ce cas se produira, on trouvera bientôt des hordes d'experts expliquer pourquoi c'est super d'avoir à la fois des F-16 et des F-35 et que c'était le plan depuis le début et que l'ennemi n'y a vu que du feu etc.
    6 points
  5. Non En 2016 le CDG était engagé dans la reprise de la ville de Mossoul, et son escorte était internationale avec les bateaux américains USS Ross (un Arleigh Burke) et allemand Augsburg (classe Brême spécialisée ASM), côté français la FASM Jean de vienne
    5 points
  6. Commences par le premier paragraphe de ce truc :https://www.flightglobal.com/fixed-wing/agile-strategy-fails-to-deliver-as-f-35-upgrade-two-years-late-and-cost-rise-15bn/138345.article Ensuite va ici : Je te propose de t'arrêter sur cette phrase : "Nous avions alors indiqué que le DOD avait demandé un financement pour le développement et la livraison du bloc 4 jusqu'à la fin de l'année 2022. Cependant, au cours de l'année dernière, le programme a révisé son calendrier pour le bloc 4 et prévoit maintenant de mettre en œuvre les capacités du bloc 4 au cours de l'exercice 2026. Donc pardon d'avoir sous-estimé l'écart initial : c'est vrai le GaO ne dit pas deux ans mais 4 ans de décalage. Donc ta condescendance tu te la .... Et afin de bien enfoncer le clou et de ne pas se baser sur un prévisionnel mais sur le réalisé voici un autre extrait : "Le Bureau des programmes a reporté la livraison de la plupart des capacités du bloc 4 de 2019 aux années 2020 L'entrepreneur chargé de la cellule n'a pas livré les capacités du bloc 4 qu'il avait prévu de livrer en 2019. Plus précisément, selon le plan exposé dans son rapport de mai 2019 au Congrès, le programme F-35 devait livrer huit capacités du Bloc 4 en 2019. Cependant, le programme n'a livré qu'une seule capacité logicielle appelée système automatique d'évitement des collisions au sol. Cette capacité permet à l'avion d'effectuer une récupération automatique lorsqu'il prédit que l'avion va heurter le sol."
    4 points
  7. Parce que tu crois que snober les belges de la sorte aurait permis d'effacer l'arrogance qui nous colle à la peau ? Là on l'a joué beaucoup plus finement, genre : Votre appel d'offre est biaisé, mais si vous êtes de bonne foi on vous propose ça. On s'en doutait, maintenant on en est sûr.
    4 points
  8. Je crois que c'est tout l'inverse...
    4 points
  9. TOUT est relatif. Surtout quand c'est subjectif ! (perception, interprétation, ressenti, tout ça, tout ça ...) Ah, bah voila ... tu as fait la moitié du chemin. Comme tu dis, c'est "sportif". La conséquence immédiate, c'est qu'il faut faire un effort minimum - sinon, ce n'est plus sportif. Je ne connais pas de sport sans effort.
    4 points
  10. Comme à chaque fois que nous perdons un ou plusieurs soldat(s) dans la BSS, des voix s'élèvent pour appeler au retrait de nos troupes (soit un retrait total, soit retrait de la présence visible avec à la place juste une présence limitée à des opérateurs de drones + avions de renseignements & équipes "invisibles" de la DGSE...), mais ce serait à mon sens aussi stupide que lâche, pour les 3 raisons suivantes : - Cette guerre est "ingagnable" au sens classique du terme (faute d'avoir une "armée" en bonne et due forme en face), mais par contre elle est "perdable" si on retire nos troupes en laissant le champ libre aux milices djihadistes... Tant que nos pertes sont vraiment modestes, la "victoire" consiste en fait à rester en adaptant nos moyens (= utiliser davantage les drones, les petites équipes mobiles de commandos, les missiles légers permettant des frappes de précision à distance de sécurité, etc..). Ce que l'on est en train de faire, en particulier depuis 2 ans. - 48 soldats perdus en 7 ans de l'opération Barkhane, c'est autant de familles touchées, autant de drames personnels, oui... mais un bilan "acceptable" pour une nation au vu de l'enjeu géo-politique (rien à voir avec les guerres du Vietnam, d'Indochine ou d'Algérie, tant au niveau politique qu'au niveau des pertes). Partir de la BSS reviendrait à dire aux proches de nos combattants ayant connu l'ultime sacrifice que ceux qui y ont été tués l'ont été pour rien !... - Les attentats de 13/11/2015 & 14/07/2016 ont fait 219 morts : soit 4.2 fois + que les 7 ans de l'Opex Barkhane. En suivant cette logique démissionnaire, on fermerait définitivement tout lieu de rassemblement (y compris les gares, les aéroports), et on interdirait tout meeting politique, toute réunion publique de consultation des populations locales, etc... au motif d'empêcher les terroristes de pouvoir tuer en masse. Car il est évident que de même qu'on ne pourra jamais éradiquer à 100% le terrorisme chez les autres, on ne pourra jamais non plus l'éradiquer à 100% sur notre sol national, on ne pourra jamais le rendre totalement impossible.
    4 points
  11. Pour un navire à propulsion nucléaire, les HPOR ne font qu'apporter une complexification inutile et une source supplémentaire d'avaries. Les HPOR, c'est bien quand on a un Diesel qui a un champ moteur vitesse/couple limité (ou alors on fait comme sur FAA avec des coupleurs à remplissage proportionnel pour la manoeuvre et des hélices à pas fixe), ou alors pour les TAG à basse vitesse pour ne pas faire surchauffer les turbines de puissance. Et l'automate de propulsion qui va devoir gérer sa loi d'hélice en jouant simultanément sur les ADV des turbines et l'hydraulique des HPOR, sans parler au PC Prop du dialogue entre l'opérateur réacteur et l'opérateur machine... Mamma mia! Je ne suis pas dans le secret de Leurs Seigneuries, mais envisager des HPOR sur un CVN et lancer des études dans cette direction n'est pour moi qu'une perte de temps qui, sur ce projet, est déjà très limité.
    4 points
  12. Juste que pour ça ? Rien d'autre ? Tu n'escamoterais pas quelques menus détails pratiques ?
    4 points
  13. Je ne suis pas d'accord du tout: cela relève des clichés faciles que les Français répètent à l'envi sur ce forum et ailleurs, en plaquant sur la situation belge leurs propres grilles de lectures, sans saisir les nuances et le pourquoi (voire le comment) de la situation belge. L'idée que la capacité nucléaire serait centrale est très discutable. Elle joue, mais ce n'est pas si simple: rappelons que c'était un aspect assez secondaire et ne comptant que pour quelques pourcents dans la procédure de la RfGP. Comme je l'ai déjà expiliqué ici (plusieurs fois), la Belgique a une position très ambigüe (voire jésuitique ou faux-cul) sur le nucléaire. On peut la résumer ainsi: elle est pour le désarmement nucléaire (et donc l'abandon de cette capacité des appareils belges dans le cadre d'un traité avec les USA) dans le cadre d'un traité global, et en attendant ce traité elle entend rester un allié loyal au sein de l'OTAN en ayant une aviation opérationnelle dans la totalité des missions OTAN, donc y compris la possibilité nucléaire. À cette ambiguïté s'ajoute une division politique profonde,. Pour faire simple la gauche et les écologistes sont contre, la droite, les centristes te les nationalistes sont plutôt pour mais sous conditions, et faute de pouvoir aboutir à un nouveau consensus sur la position à adopter, on renouvèle le traité (c'est la logique de la politique belge: une décision résultat d'un consensus antérieur reste d'application tant qu'on n'a pas élaboré un nouveau consensus pour faire autre chose). C'est à nouveau le cas de la coalition actuelle, qui regroupe des partis très opposés ou moyennement opposés au nucléaire (écologistes, socialistes) et des partis très pour (comme le CD&V). Comme la question du nucléaire ne fait pas partie de l'accord de gouvernement (même si de manière amusante il répète que la Belgique "continuera à s'engager" pour le désarmement nucléaire), on reste dans la perspective d'une capacité nucléaire. Il est donc normal que la ministre de la défense Ludivine Dedonder (qui est PS donc un parti plutôt contre) rappelle l'attente de cette capacité en réponse à une question (un peu stupide en apparence, puisqu'il n'y a aucune raison d'avoir une autre réponse) d'un député —en l'occurrence, Theo Francken, nationaliste flamand N-VA et chef de file de la ligne de droite fascisto-compatible et anti-PS, qui se clashe régulièrement avec la ministre de la défense— lui demandant si cette capacité était prévue. (C'est un jeu classique majorité contre opposition, l'opposition essayant de semer la zizanie dans la coalition.) Ce qu'il faut comprendre, c'est que l'essentiel dans ces débats dans la logique institutionnelle belge n'est pas tant le résultat concret (c'est-à-dire ici, in fine, l réalité de la capacité nucléaire ou la date exacte), qu'une série de positionnements symboliques, tant à des fins politiciennes que de positionnement de la Belgique parmi ses alliés. (Francken, dont le parti a pourtant poussé pour le F-35 et la capacité nucléaire, demandait pourquoi maintenir le F-35 et cette capacité nucléaire puisque l'accord du gouvernement affirmait l'attachement de la Belgique au désarmement nucléaire! On voit bien qu'il n'est pas tellement question du fond, mais bien d'une tentative d'enfoncer un coin entre la gauche et la droite de la coalition. De manière assez incohérente sur le fond, du reste, puisque l'accord de gouvernement dont faisait partie Theo Francken disait exactement la même chose du désarmement nucléaire, ce qui n'a pas empêché le parti de pousser pour le maintien de la capacité nucléaire dans la RfGP).
    4 points
  14. Je crois que l'article de 2004 illustre, surtout, l'idée que se faisait Michel Barnier, à l'époque, d'une fenêtre d'intégration turque qui aurait probablement évité ou limité la dérive actuelle. Le processus a, de fait, été bloqué, les conséquences ont joué et je doute que M. Barnier ait, aujourd'hui, la même opinion sur l'adhésion qu'il y a 16 ans.
    4 points
  15. https://www.nouvelobs.com/monde/20040927.OBS7820/turquie-barnier-pour-l-adhesion.html (1er octobre 2004) Le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, se dit favorable à l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne, déclarant que "les avantages" l'emportent "sur les difficultés", dans un entretien au Monde daté de mercredi 29 septembre. "Les avantages pour nous et pour la Turquie l'emportent sur les difficultés que nous pourrions rencontrer", déclare Michel Barnier. "Les risques géopolitiques, notamment ceux d'un basculement de ce grand pays loin de l'Europe, sont immenses si le processus venait à être bloqué", ajoute-t-il. Aujourd'hui, dit-il encore, "l'enjeu peut aussi se formuler de la manière suivante: est-ce que nous encourageons la Turquie à choisir le modèle européen, ou prend-on le risque qu'elle choisisse un autre modèle".
    4 points
  16. Depuis les gazouillis de Gérard Araud, renvoi vers un long fil ce jour, d'un anglais, Anton Spizac qui donne son appréciation sur l'accord encore chaud et qui attend sa ratification. éminemment défensif : chaque partie se défie de l'autre. ne couvre rien des services, nada, pas plus financiers qu'autre chose. Il sera plus simple d'opérer certains services financiers depuis... Wellington que depuis Londres. Idem pour les déplacements avec les conjoints, etc... Et puis je lis cet extrait, daté de mai 2020, et qui resterait parfaitement d'actualité ; c'est une lamentation de David Frost qui demandait à ce qu'on traite le RU avec le même niveau de confiance accordé au Canadan, à l'Australie, etc... Il n'a pas eu gaiin de cause. Traduction d'mézigue : Compte tenu de ces faits, nous sommes perplexes devant le fait que l'UE, plutôt que de rechercher à conclure rapidement un ensemble d'accords de grande qualité avec un partenaire économique proche, insiste au contraire sur des dispositions supplémentaires, déséquilibrées et inédites sur toute une série de sujets comme autant de préalables à un accord entre nous. Deuxièmement, nous sommes surpris que l'UE, non-contente de réclamer des dispositions particulières, en refuse certaines déjà utilisées dans de précédents ALE [accords de libre-échange}. [...] En ce qui concerne les services, l'UE refuse d'inclure des disposition sur la coopération en matière de régulation des services financiers bien qu'elle l'ait accepté dans l'accord avec le Japon. L'offre de l'UE sur la durée des séjours courts pour affaire (mode 4) est moins généreuse que dans le CETA et n'inclut pas de clauses de non-discrimination telles qu'on en trouve dans l'accord UE-Mexique. L'UE n'a strictement rien proposé concernant les services qui reflète la nature particulière de nos rapports : en vérité, votre équipe nous a déclaré que l'accès au marché de services dans l'UE pourrait être moindre que celui prévu pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Au final, nous comprenons mal ce qui fait du RU un partenaire si peu digne de confiance qu'on lui refuse des arrangements courants dans d'autres ALE. La réponse crève pourtant les yeux : des décennies d'enculeries sur les services financiers et la fiscalité. Londres croit encore que sa City fournit des services alors que l'alliance entre financiers et juristes est principalement un mécanisme parasite. Ils payent l'espionnage de la Commission, les chicanneries juridiques ayant permis le maintient des chambres de compensation en Euro à Londres, la lutte transparente pour le pillage fiscal, les rodomontades de Jacob Rees-Mog.
    4 points
  17. Le Telson 12 JF (pour "Jet Fighter") de TDA/Thalès. 12 par panier, un panier sous chaque point 3. Voir ici 4eme page: https://docplayer.fr/amp/573027-Systemes-de-roquettes-a-induction-lance-roquettes-roquettes-www-tda-armements-com.html La société : Voir également ici la 3ème photo, monté sur un AT-6: https://www.flickriver.com/photos/133848418@N04/popular-interesting/ Voir aussi la vidéo de présentation de la société, d'il y a 5 ans, avec à 3:55, une image de Rafale accompagnée d'un "whatever your platform". https://www.youtube.com/watch?v=x0FG7S3E070&feature=emb_title
    4 points
  18. La Pologne et la Hongrie viennent d'accepter un plan de relance qui conditionne les aides au "respect de l'état de droit." Quoi qu'on puisse mettre derrière ce concept, il implique une induscutable conditionnalité au versement de certains fonds à venir ... Pour ne pas faire trop HS: La city commence à se réveiller: Bref, les financiers se réveillent cette semaine pour lundi prochain. Et après on va vanter la "sagesse intrinsèque" et la "main invisible du marché." La vraie question consistera plutôt à savoir quelle place boursière récupérera le plus de transactions? Je pense que ça va se jouer entre Francfort et Paris. Les deux vont abriter les bureaux de filiales bancaires: la première abrite le siège de la BCE et bénéficie de la puissance de l'économie allemande, la seconde accueille l'autorité de régulation européenne boursières et son homologue pour les banques. mon avis, la capitale française attirera plus les gens que la métropole allemande (nettement plus facile de trouver comment occuper la femme d'un cadre japonais un mardi soir près de l'Opéra Garnier que dans la Hesse ) Reste à savoir quels seront les bénéfices pour la France en général et la ville lumière en particulier ...
    3 points
  19. Le hold-back n'est pas une attache fusible dimensionnée pour tenir un effort égal à la pleine puissance des moteurs de l'appareil retenu ??? Ainsi, l'avion est plein gaz, pleine PC mais retenu par le hold-back jusqu'au moment où le sabot de la catapulte ajoute son effort de traction (jusqu'à 80 t (!)), ce qui rompt le fusible et permet à l'appareil de s'élancer. Sinon, petite lecture sur l'atterrisseur du Rafale M : https://www.pressreader.com/france/le-fana-de-l-aviation/20181110/282638918605676
    3 points
  20. Personnellement, je n'en sais rien de la manière dont le problème serait géré opérationnellement, mais je dirais que c'est finalement assez peu important (en tout cas du point de vue des autorités politiques, ou même de l'opinion). Sur le plan opérationnel, la Belgique n'a de toute façon aucune prise sur les B61: il faut cesser de penser que la Belgique raisonne comme une puissance nucléaire vu qu'elle ne l'est pas. Et ne prétend pas l'être. Même avec des bombes sur son sol. Il aurait une petite dizaine d'ogives stockées à Kleine Brogel, non montées, dans une zone américaine de la base, sous le contrôle d'un détachement américain seul habilité à les monter ou à les installer sur un avion. Ce sont des armes américaines au service de la politique américaine. Seul le président des USA peut décider de leur emploi. Le rôle des Belges est très limité: ces armes ne peuvent être employées que dans le cadre de la défense de l'OTAN (NATO Nuclear Sharing) avec le système de double clé (en gros, pour employer ces armes spécifiques, il semble falloir un double accord des autorités américaines et belges), et il est prévu que des appareils et pilotes belges soient qualifiés pour les emporter le cas échéant, à nouveau dans le cadre de la défense de l'OTAN. Les dispositions exactes sont spécifiées dans le cadre d'un traité belgo-américain permettant la présence de ces armes, et sur lequel on sait peu de choses, ses modalités étant secrètes. Cela signifie que concrètement, les Belges ne touchent jamais ces armes et n'en font "rien". On n'est plus en période de guerre froide où, à certaines périodes (dans les années 50-60 notamment) il y avait une alerte nucléaire permanente avec avions armés et équipages prêts à décoller 24/24. La capacité est aujourd'hui maintenue par un exercice périodique tournant en Europe (Steadfast Noon), dans lequel sont impliqués les aviateurs qualifiés (l'exercice ne portant pas nécessairement sur le déploiement de la bombe puisqu'il joue sur le côté "dual" et implique de nombreux rôles, notamment d'escorte, reconnaissance, etc.). Ceci étant précisé, on se rend compte que le vrai problème/enjeu est avant tout (voire uniquement) politique: annonce-t-on ou non le maintien de cette capacité, et prétend-on œuvrer pour que les appareils l'aient à terme? Que ce soit 2025 ou 2027 n'a en fait à peu près aucune importance: c'est le processus qui compte, et qui va fixer le cadre opérationnel dans lequel se situeront les aviateurs pour les années à venir. Par exemple, l'affirmation que les F-35 auront la capacité nucléaire signifie concrètement que les aviateurs belges continueront à participer à Steadfast Noon, avec ou sans appareils à capacité nucléaire car membres du "club" (cela s'est déjà fait par le passé avec d'autres pays membres du "club", voire aspirant à y entrer comme la Pologne). Je conçois que d'un point de vue français, où l'on investit beaucoup pour disposer d'une capacité permanente et crédible de frappe, cela puisse paraître peu compréhensible, mais c'est très cohérent avec les objectifs géopolitiques de la Belgique et avec ses besoins: elle n'a aucunement besoin de pouvoir dire qu'elle est en capacité de mener une frappe nucléaire, encore moins de façon autonome (ce qui n'est de toute façon pas possible). Sans compter que même si demain dans un scénario improbable et fou où la Russie envahissait l'OTAN (seul cas de figure où le NATO Nuclear Sharing serait nécessaire) et où le président américain déciderait d'employer ces armes, le gouvernement belge devrait donner son accord (double clé), ce qui est très loin d'être acquis: la moitié des partis du gouvernement sont contre par principe (et la proportion d'opposant tend à croître d'année en année), et la Belgique ré-affirme régulièrement son refus de l'emploi de l'arme nucléaire. On pourrait objecter qu'il changerait vite d'avis si les Russes employaient l'arme en premier, mais même ce cas de figure n'a finalement pas vraiment d'importance pour la capacité opérationnelle des belges car dans ce cas les USA, la France ou le Royaume-Uni riposteraient de toute façon. Bref, en affirmant sa volonté d'être dans le NATO Nuclear Sharing, la Belgique se garantit juste une assurance via le parapluie américain (ou américano-otanien) avec un investissement et une responsabilité minimaux qui n'impliquent absolument pas d'avoir la capacité effective d'employer l'arme. (Sur la longue durée, cette capacité est nécessaire dans cette posture au risque sinon de passer pour un passager clandestin, mais à un an ou deux près, franchement, ça ne change pas grand chose.)
    3 points
  21. J'imagne que les quelques personnes qui saisissent la justice sont des emmerdeurs ou pour le fun... Ca va certainement servir leur carrière. On parle de personnes menacées dans le temps pour avoir dit "non". Combien osent et combien se taisent devant un groupe de beaufs et d'abrutis qui ne partagent plus qu'un cerveau devant une gamine apeurée ou un jeune impressionné. Souvent moins courageux et plus frustrés sans les copains. Et ces types se prennent pour des bonshommes... Je souscris plutôt à A.Camus: "Un homme, ça s'empêche, sinon... " Sinon on peut courir 24h00 pour le Téléthon ou pour les enfants de militaires disparus au combat. Plus sympa comme finalité plutôt que reproduire des schémas débiles sans les interroger.
    3 points
  22. Dans le cas de HAL, le coronavirus a bon dos... Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas HAL qui a créé ce virus pour pouvoir justifier de tous ses retards et ratés de ces 25 dernières années. Bon, ils auraient pu le créer plus tôt... mais ils ont eu du retard !
    3 points
  23. Il est pourtant bien certain que la solution est simple et évidente. D’ailleurs tous les autres pays l’appliquent, n’est-ce-pas (... ou pas). Bizarrement, ça se passe comment en Suisse ? Parce qu’entre les recommandations de plus en plus fortes du fédéral, des cantons qui suivent seulement s’ils en ont l’envie et des suisses qui passent dans le canton voisin pour boire et manger parce que les restaurants et bars du canton d’à côté n’y sont pas fermés ? La solution te semble meilleure ? Bref, tout le monde pilote à vue, parce qu’il n’y a pas de formule magique. Il était évident dès octobre qu’on réouvrirait en décembre pour éviter les émeutes et faire un peu tourner l’économie, et qu’on reconfinerait juste derrière pour gérer les conséquences de Noël et du Nouvel An où les gens par définition vont faire n’importe quoi (soupape indispensable, inconscience ou bêtise, ou tout cela à la fois, mais dans tous les cas les conséquences de Thanksgiving ne sont une surprise pour personne, et ça sera pareil chez nous) en essayant autant que possible de sauver aussi les vacances de février. Et vive ensuite le reconfinement en mars pour 3 semaines. Quant aux écoles, sacrifier 1 année est inenvisageable à l’échelle d’une nation, et les cours à distance ne peuvent être réalisés sur une telle échelle. Une grande part de la maitrise de la diffusion du virus tient aux individus : les mesures collectives servent à endiguer la propagation et limiter son explosion, à chacun ensuite à son niveau de faire le nécessaire pour ne pas être contaminé ou diffuser la maladie. Et c’est essentiellement là que le bât blesse, peu importe les mesures prises par ailleurs. Sinon la seule autre mesure pour arrêter la propagation est le confinement total pendant 3 mois avec une économie qui crève, la mise à l’écart de tous les contaminés et toutes frontières fermées pendant 6 à 10 mois derrière pour éviter toute réapparition. Alors savourons, c’est la vraie démocratie, la démocratie participative directe, où chacun doit avoir conscience de son influence sur le bon fonctionnement de la société dans son ensemble, et où chaque individu qui n’en tient pas compte retarde d’autant la sortie du tunnel pour l’ensemble de la société. Champagne.
    3 points
  24. Ca tombe bien, il me semble que la direction de Dassault ne l'a pas fait.
    3 points
  25. @Picdelamirand-oil Il faut comprendre comment cela fonctionne en Belgique, et c'est assez simple en fait. Comme cela a déjà été dit ici, notamment par moi, l'efficacité réelle et tout ce qui va avec (coûts, maintenance, capacités...) du F-35 n'a aucune importance en Belgique. Qu'il ne puisse pas voler par temps orageux, forte chaleur, trop froid, trop humide, que le dernier Block ne sera opérationnel qu'en l'an 2047, etc. n'intéresse personne en Belgique. Cet avion a été choisi uniquement à des fins politiques (sucer la roue de l'OTAN et l'interopérabilité avec les Pays-Bas), et rien d'autre. Cet avion peut très bien rester dans des hangars faute de maintenance durant toute sa carrière, ce ne serait pas considéré comme un problème pour les décideurs politiques et militaires. La Belgique n'est pas la France : elle n'a aucune vraie ambition militaire, autre que s'aligner sur les Etats-Unis.
    3 points
  26. Oui, enfin bon, cet article date de 2004 et il y a eu depuis la crise financière de 2008, la crise russe depuis 2014, les importantes migrations, la pandémie courante et surtout l'évolution politique de la Turquie qui n'est pas le fait de l'Europe. Au sein de l'UE ou pas, nous pouvons envisager avec confiance que la Turquie aurait connu cette évolution religieuse et nationaliste, de même que la Pologne et la Hongrie divergent des standards européens tout en étant dans l'UE. De nombreux responsables politiques étaient favorables à la Turquie en Europe en 2004 comme à plein d'autres choses. Les évènements cités au début de mon intervention ont fait revoir le logiciel mental de beaucoup de personnes (remontée en puissance des armées, souverainisme, migrations, réindustrialisation, ...). Je doute que Michel BARNIER puisse encore envisager l'entrée de la Turquie avant un horizon de +10 ans et il ne serait pas le seul à décider, si toujours aux commandes le moment venu.
    3 points
  27. C'est un vieux serpent de mer qui ressurgit tout le temps, mais jamais il n'a été question d'une revente de leurs 2000. Pure conjecture de journalistique reprise dans beaucoup de forums et qui donne matière a débat, toujours en tentant de trouver des débouchés plus ou moins exotique à ces Mirage juste pour nourrir des discussions. Quelles cocardes ne les a on pas fait porter ! (Inde, Egypte, Brésil, argentine et j'en passe...) Toujours sur la base de ce qui n'était même pas une rumeur. Rien ne te dit qu'ils en prendrons 60. Mais rien ne l'interdirait non plus, tant le contenu de la mise à jour signée en novembre nous est inconnu. Ce que nous savons: Sur les un peu moins de 1 milliard des contrats qui ont été signé, il y a eu des contrats d'extension de service et support, des armements supplémentaires (compatible Rafale également), et la mise à jour en elle même concerne environs la moitié dudit contrat, soit un peu moins de 500 (489 exactement) millions pour 55 avions en parc. De là, deux choses possibles. Soit tout le parc sera maintenu à ISO standards, ce qui nous donne 8.89 million par avion soit seul les 30 derniers avions seront mis à jour, soit 16 millions par avion. À partir de là, qu'en conclure pour une potentielle vente de Rafale ? Soit elle est signée dans 2 ans, comprends 60 avions livrés à partir de +3 ans (et peut être même plus s'ils demandent des refinement de fou) et jusqu'à +6/10 ans, soit un contrat en 2022, livraisons entre 2025 et 2028/2032. Ce qui veut dire qu'ils peuvent bien se permette de maintenir à jour leur 2000, une partie ou la totalité, même en cas de remplacement total de leur flotte de 2000, vu le temps que ça prendra. Il n'est pas non plus à exclure, vu la montée en puissance de l'armée de l'air du Qatar, qu'ils n'en profitent pas pour muscler le nombre d'avions également. Après tout, le Qatar étant en train de passer de 12 à près d'une centaine d'avions de combat (chose que si elle avait été annoncée avant par un formuler quelconque on l'aurait pris pour un fou), alors pourquoi les EAU n'en profiterai pas, temporairement du moins, d'avoir une flotte de Rafale en + de ses 2000, ou seulement de la moitié la plus récente d'entre eux. Des hypothèses y'en a plein, j'en vois pas une qui soit plus farfelue qu'une autre, et ça sans même parler de revente. Je met mon petit doigt en l'air et vous dit que revente il n'y aura jamais. Bien que ça reste possible, c'est hautement improbable.
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  28. Le Monde / Etats-Unis : camouflet pour Donald Trump sur le budget de la défense https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/29/etats-unis-camouflet-pour-donald-trump-sur-le-budget-de-la-defense_6064703_3210.html "La Chambre des représentants a rejeté le veto du président américain, ouvrant la voie à un vote final au Sénat qui pourrait permettre au Congrès de contourner pour la première fois un veto de Donald Trump [...] La Chambre des représentants a rejeté le veto du président américain, ouvrant la voie à un vote final au Sénat qui pourrait permettre au Congrès de contourner pour la première fois un veto de Donald Trump. Pour la première fois durant le mandat de Donald Trump, le Congrès est en passe de contourner un véto présidentiel, après le vote de la Chambre des représentants, le 28 décembre, à Washington. SAUL LOEB / AFP Cela prend le chemin d’un revers cuisant pour le président américain sortant Donald Trump qui voit républicains et démocrates s’unir en nombre contre lui. Plus des deux tiers des parlementaires présents à la Chambre des représentants ont voté, lundi 28 décembre, en faveur du budget de la défense « en dépit des objections du président », soit la majorité qualifiée nécessaire pour surmonter son veto : 212 démocrates mais aussi 109 républicains. Une claque pour celui qui se targue d’ordinaire d’un fort soutien dans son camp. Et un mauvais présage avant le vote final au Sénat attendu cette semaine. Si la chambre haute, à majorité républicaine, rejette à son tour ses objections, ce sera la première fois que le Congrès contourne un veto du 45e président des Etats-Unis. Fruit de longues négociations, le budget de 740,5 milliards de dollars (environ 600 milliards d’euros) avait été adopté début décembre à des majorités écrasantes par la Chambre, à majorité démocrate, et le Sénat, contrôlé par les républicains. Il prévoit notamment une hausse de 3 % du salaire du personnel de défense. Donald Trump a annoncé le 23 décembre qu’il y mettait son veto, provoquant la consternation jusque dans son camp. En plus d’être selon lui trop favorable à la Chine, le président américain reproche notamment au texte d’ouvrir la possibilité de renommer des bases militaires honorant des généraux confédérés, qui ont combattu en défense de l’esclavage durant la guerre de Sécession (1861-1865). Il a aussi justifié son opposition par le fait que le texte n’incluait pas l’abolition d’une loi, dite « article 230 », protégeant le statut juridique des réseaux sociaux, qu’il accuse d’être biaisés contre lui." Il faut la majorité des 2/3 tiers du sénat pour casser ce véto: " Si la chambre haute, à majorité républicaine, rejette à son tour ses objections, ce sera la première fois que le Congrès contourne un veto du 45e président des Etats-Unis."
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  29. Série de trois articles sur l'espionage sino-américain https://foreignpolicy.com/2020/12/21/china-stolen-us-data-exposed-cia-operatives-spy-networks/ Dans un premier temps, dans les années 2000, la CIA exploite la corruption, qui permet de faire monter ses agents dans la hiérarchie chinoise en achetant des grades. Cela explique en partie la grande campagne anti-corruption lors de l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping. Puis la Chine marque des points avec un spectaculaire vol de données : Lors de la brèche de l'OPM, les pirates informatiques chinois ont volé des données personnelles détaillées, souvent très sensibles, de 21,5 millions de fonctionnaires américains actuels et anciens, de leurs conjoints et de candidats à un emploi, y compris des données sur la santé, le lieu de résidence, l'emploi, les empreintes digitales et les données financières. Dans certains cas, des détails provenant d'enquêtes sur le passé des personnes liées à l'octroi d'habilitations de sécurité - des enquêtes qui peuvent approfondir les dossiers de santé mentale des personnes, leurs antécédents et tendances sexuels, et la question de savoir si les proches d'une personne à l'étranger peuvent faire l'objet d'un chantage gouvernemental - ont également été volés. Bien que les États-Unis n'aient pas divulgué la brèche jusqu'en 2015, les responsables des services de renseignement américains ont pris connaissance du piratage initial de l'OPM en 2012, a déclaré l'ancien directeur du contre-espionnage. (On ne sait pas exactement quand le compromis s'est réellement produit). https://foreignpolicy.com/2020/12/22/china-us-data-intelligence-cybersecurity-xi-jinping/ Au début de 2013, alors que le secrétaire général du Parti communiste Xi Jinping se préparait à assumer la présidence chinoise, très peu de gens en Occident avaient une idée du type de dirigeant qu'il était. En janvier de cette année-là, Nick Kristof, un correspondant expérimenté du New York Times en Chine, a écrit que Xi "sera le fer de lance d'une reprise des réformes économiques, et probablement aussi d'un certain assouplissement politique". C'était une estimation radicalement erronée. Mais même au sein du gouvernement américain, la connaissance de la Chine - et de ses intentions - était au plus bas. Au cours des années 2000, les services de renseignements américains avaient opéré avec une confiance relative contre Pékin. Mais pendant la plus grande transition politique de la Chine depuis des décennies, les responsables américains regardaient à travers un verre de plus en plus opaque. Les fonctionnaires de l'administration étaient divisés sur la question de Xi. Une "série d'analyses" a conduit certains à affirmer que Xi était un réformateur possible : un produit du Parti communiste chinois (PCC), oui, mais un dirigeant capable d'améliorer certains des excès du système chinois, a rappelé cet ancien fonctionnaire. D'autres, en revanche, ont fait valoir que Xi était un "néo-maoïste" : c'est-à-dire un dangereux dur à cuire. La différence de points de vue était "très nette", a rappelé [un haut responsable de l'administration Obama]. Il y avait "une réticence, une inquiétude ou une anxiété à mettre nos agents sur le terrain étant donné que notre bouclier de protection avait été perforé [par la brèche de l'OPM]", a rappelé l'ancien responsable de la sécurité nationale. La diffusion d'une tranche massive de câbles diplomatiques américains par WikiLeaks en 2010 et 2011 a dangereusement exposé chez eux certains responsables chinois, dont les discussions relativement franches avec leurs homologues américains étaient documentées dans les câbles. (Deux sources médiatiques du gouvernement ou de l'État chinois nommées dans les câbles, par exemple, ont vu leur carrière bloquée après la fuite). Dans le passé, ce type de relations diplomatiques relativement ouvertes avait joué un rôle important en aidant les fonctionnaires américains à se faire une image de la Chine. "Les fonctionnaires chinois sont devenus beaucoup plus réticents à parler après les câbles de WikiLeaks, car ils ne croyaient pas que nous pouvions garder le secret", a rappelé un fonctionnaire actuel du Département d'État ayant une grande expérience en Chine. En plus d'être à l'origine de la brèche dans l'OPM, les pirates informatiques liés aux services de renseignements chinois pourraient dérober des informations privées à plus de 383 millions d'individus, y compris des données de passeport et de carte de crédit, dans le cadre d'un compromis massif du géant hôtelier Marriott en 2014 ; dérober des informations personnelles à plus de 78 millions d'Américains dans le cadre d'une brèche dans l'Anthem, le principal fournisseur d'assurance maladie en 2014 ; pénétrer dans les réseaux d'American Airlines, United Airlines et Sabre, un fournisseur de réservation de voyage de premier plan (et une cible clé pour le programme chinois de renseignements sur les voyages) ; et s'infiltrer dans les systèmes informatiques appartenant à l'UE. Département de la Marine des États-Unis, volant des données sensibles liées à plus de 100 000 membres du personnel de la marine, entre autres pénétrations des secteurs privé et public américains. En 2014, lors d'une visite à Pékin, Obama a annoncé que les États-Unis et la Chine avaient conclu un accord réciproque pour prolonger les visas d'un an à dix ans pour les visas d'affaires et de tourisme, et à cinq ans pour les visas d'étudiants, ce qui pourrait donner une impulsion majeure au tourisme et aux échanges éducatifs. Certains responsables des services de renseignement américains ont été horrifiés. https://foreignpolicy.com/2020/12/23/china-tech-giants-process-stolen-data-spy-agencies/ La même année [2017], des pirates informatiques travaillant pour l'Armée populaire de libération de la Chine ont organisé une violation massive d'Equifax, l'une des plus grandes sociétés américaines d'évaluation du crédit. Les pirates liés à l'armée se sont enfuis avec une quantité étourdissante de données personnelles, y compris des numéros de sécurité sociale, des adresses domiciliaires, des dates de naissance, des numéros de permis de conduire et des informations sur les cartes de crédit. Environ 145 millions d'Américains ont vu leurs données personnelles exposées par le piratage. Un certain nombre de responsables de l'administration Trump ont souligné les menaces que les géants technologiques chinois font peser sur la sécurité nationale, tandis que d'autres - notamment Trump lui-même - ont estimé que l'accès de ces entreprises aux biens et aux marchés américains était une monnaie d'échange dans la guerre commerciale en cours. "Le président chinois Xi et moi-même travaillons ensemble pour donner à l'énorme compagnie de téléphone chinoise, ZTE, un moyen de se remettre en activité, rapidement. Trop d'emplois ont été perdus en Chine. Le ministère du commerce a reçu l'ordre de le faire !" a tweeté Trump en mai 2018. En 2017, sous l'autoritarisme croissant de Xi, Pékin a promulgué une nouvelle loi sur le renseignement national qui oblige les entreprises chinoises à travailler avec les services de renseignement et de sécurité chinois chaque fois qu'on leur demande de le faire. Selon un ancien responsable de la sécurité nationale de l'époque du Trump, il y avait des preuves d'une étroite coopération entre les secteurs public et privé qui se produisait "au quotidien". "Ces entités commerciales sont l'aile commerciale du parti", a déclaré la source. "Elles coopèrent bien sûr avec les services de renseignements pour atteindre les objectifs du parti." L'accès de Pékin à des foules de données volées ou obtenues d'une autre manière, et sa capacité à les passer au crible, "donne à la Chine de vastes possibilités de cibler des personnes au sein de gouvernements étrangers, d'industries privées et d'autres secteurs dans le monde entier, afin de recueillir des informations supplémentaires qu'elles souhaitent, comme la recherche, la technologie, les secrets commerciaux ou les informations classifiées", a déclaré William Evanina, le principal responsable du contre-espionnage aux États-Unis. "Les entreprises technologiques chinoises jouent un rôle clé dans le traitement de ces données en vrac et dans leur utilité pour les services de renseignement chinois", a-t-il ajouté. Imaginez qu'un jour donné, la NSA et la CIA collectent des informations, par exemple sur l'armée chinoise, et que nous ramenions sept, huit, dix, quinze pétaoctets de données, que nous les donnions à Google, Amazon ou Microsoft, et que nous disions : "Hé, conditionnez ça pour le week-end. Nous voulons toutes ces analyses ; ramenez-les nous la semaine prochaine". "C'est ce qu'ils font. Ils ont Alibaba et ils ont Baidu. Nous n'avons pas cela", a déclaré un actuel haut responsable du renseignement. Huawei, qui a fait face à un flot d'accusations sur ces liens, prétend de manière peu plausible être la propriété de ses employés. Chez elle, cependant, ces mêmes entreprises ne cessent d'avouer leur loyauté envers le parti et leur volonté d'aider les services de sécurité. En 2018, des agents chinois ont piraté avec succès un fournisseur de la marine américaine, dérobant des informations hautement sensibles liées au développement de missiles sous-marins. Les responsables américains furent furieux alors que la Chine lançait de nouveaux avions de chasse et d'autres systèmes d'armes copiés sur des plans américains volés. La Chine a déjà réussi à isoler un habitant de la planète sur cinq de l'écosystème mondial des données ; maintenant, dans une image miroir défensive, les responsables politiques américains instituent des contrôles plus stricts visant à séparer les données américaines des entreprises chinoises et, par extension, du formidable appareil de renseignement de Pékin. "Le système chinois de cybersécurité exige aujourd'hui que chaque entreprise et chaque individu en Chine ait une porte dérobée", a déclaré un ancien analyste principal du renseignement. "Et ils sont prêts à admettre que ces [portes dérobées] pourraient donner des avantages aux attaquants et diminuer la cybersécurité des entreprises".
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  30. Beaucoup de gens pensent que les 2000-5F sont des ex-M2000 C RDM (et donc avec du M-53-5). Cela est faux. Les 2000-5F sont des ex-M2000 C RDI, équipés d'origine de moteurs M53-P2.
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  31. Ce qu'il fallait découvrir c'est que les 2000-5F étaient à l'origine des 2000C RDI M53-P2, puisque le dernier motorisé en M53-5 était le numéro 37.
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  32. Voilà quelqu'un qui fait remonter la cote de la France en Allemagne : https://www.sueddeutsche.de/politik/brexit-handelsabkommen-eu-grossbritannien-barnier-1.5157865 (25 décembre 2020) En effet, le Français combine son amour de la précision et de la persévérance avec un sens des besoins régionaux et de l'autodiscipline. A l'époque pré-Corona, Barnier était bombardé de questions partout par les journalistes qui essayaient de lui faire faire des prédictions ou des provocations. Mais l'ascétique Barnier, profondément rationnel, reste toujours dans son rôle de gentleman et ne commente guère les turbulences de la politique intérieure britannique. Outre sa phrase sur le "tic-tac de l'horloge", il a souvent dit : "Je regrette profondément le Brexit, mais je respecte la décision". En tant que négociateur de Brexit, Barnier ne s'est jamais lassé d'expliquer que l'UE ne peut pas plus faire de compromis sur les droits des citoyens que sur l'accès au marché unique. Ceux qui veulent quitter l'Union de leur propre gré doivent en ressentir les inconvénients - ou se soumettre aux règles. Il faudra des jours et des semaines avant que tous les détails de cet accord commercial de plus de 1 200 pages soient connus et analysés, mais il est probable que la situation sera différente et pire pour les Britanniques en particulier. Il était très important pour Barnier que la sortie du Royaume-Uni de l'UE n'ait pas de conséquences trop négatives pour l'île d'Irlande, où se trouve la seule frontière terrestre entre l'UE et le Royaume-Uni. "Ce qui compte vraiment, c'est les hommes et la paix", a souligné le Français, qui, en tant qu'ancien ministre des affaires étrangères, connaît également la région de l'ancienne guerre civile. Les petits pays de l'Union européenne, en particulier, ont été impressionnés par la manière dont Barnier s'est battu pour les intérêts des cinq millions d'Irlandais - et la gratitude du Premier ministre Michéal Martin est tout aussi grande. Dès l'âge de 27 ans, ce Barnier de près de deux mètres de haut est devenu député au Parlement français, il a été ministre de l'environnement dans les années 90 - en même temps qu'Angela Merkel - et commissaire européen chargé de la politique régionale (1999-2004) et du marché intérieur. En 2010, le Daily Telegraph l'a qualifié d'"homme le plus dangereux d'Europe" pour avoir réclamé une réglementation stricte des marchés financiers qui sont si importants pour Londres. De par sa courte expérience de député européen, il connaît l'importance du Parlement européen, qui doit approuver tous les accords de Brexit et que Barnier a constamment tenu informé. Jusqu'à la fin, c'est là qu'il a joui de la plus grande confiance. Le Français a également maintenu des contacts avec les syndicats, les entrepreneurs, la société civile et les parlements nationaux avec une parfaite politesse. Le fait que ce père de trois enfants ait également été ministre français de l'agriculture et de la pêche de 2007 à 2009 s'est également avéré être un heureux hasard, car les questions les plus controversées concernaient les quotas de pêche ou les détails sur les "stocks de poissons pélagiques", c'est-à-dire qui peut pêcher combien de harengs, de maquereaux ou d'anchois. A Bloomberg, un négociateur épuisé a déclaré : "On ne peut pas passer son temps à répéter exactement les mêmes choses sur les poissons d'innombrables fois sans devenir au moins un peu fou". Barnier et son équipe ont également bravé toutes les adversités liées à la pandémie de Corona, des négociations moins efficaces et potentiellement dangereuses par vidéoconférence, des contagions diverses (Barnier a également été testé positif pour Corona au printemps), et des conditions de voyage difficiles alors que les trains entre Bruxelles et Londres circulaient à peine.
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  33. Des contacts entre client et fournisseur ce n’est pas une compétition. Quand je contacte plusieurs fournisseurs pour me fournir 15 camions, la compétition commence quand ils me rendent leurs offres. Avant c’est de l’échange d’information. Donc oui, 3 constructeurs sur 5 qui, in fine, ne répondent pas à mon appel d’offre, c’est que quelque chose ne va pas. Ou plus sérieusement que j’ai tourné mon appel d’offres pour avoir ce que je veux. Ça se fait très bien. Quand tu veux tel constructeur en marché public mais que tu ne veux pas être attaquable tu mets une clause technique qui l’avantage franchement et c’est réglé. J’entends tous les arguments de compromis et de gouvernance spécifique du plat pays mais tout ceci n’est en rien incompatible avec un appel d’offres orienté. Et encore une fois c’est normal. Un achat d’avions de chasse est un geste politique avant tout. Et si l’appel d’offres était parfaitement ouvert, alors il faut m’expliquer pourquoi Saab, Boeing et Dassault n’y ont pas répondu ? Pas envie de faire trop de bénéfice ? Il faut être sérieux, au Brésil pour fournir autant d’avions, les mêmes Saab, Boeing et Dassault sont restés en course jusqu’à la décision finale des brésiliens de prendre les Saab. Et là ils ne présenteraient même pas une offre alors que la compétition serait loyale et ouverte ? Pourquoi ?
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  34. Quelques photos pour illustrer le fil, tant qu'à faire Sinon, possiblement durant la bataille de Wireless Ridge During the Falkland war, the Argentinian Escuadron de Exploracion Caballeria Blindada 181 and Escuadron de Exploracion Caballeria Blindada 10 deployed their AML-90s near Port Stanley. Some participated in the only armoured action during the war, at the Battle of Wireless Ridge, against Blues & Royals squadrons light Scimitars and Scorpions. https://tanks-encyclopedia.com/coldwar/France/Panhard_AML.php Ou sinon peut être des infos ici https://www.quora.com/Were-tanks-used-in-the-Falklands-War-If-so-what-were-they L'auteur en parle ici PAGE 57 https://books.google.fr/books?id=HkGuCAAAQBAJ&pg=PA57&lpg=PA57&dq=Blues+and+Royals+AML-90&source=bl&ots=t7kQ4-gJL7&sig=ACfU3U1Cf8eDXfR1NlofKSsRll5wJF79Sw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi_6_SJ8fPtAhXd6eAKHeQuDgsQ6AEwEnoECBMQAg#v=onepage&q=Blues and Royals AML-90&f=false
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  35. J'adore le look des pods de rockets pour jet...ca fait tout de suite tanguy et laverdure sur mirage 3...
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  36. Et ça ne me dérange pas du tout vu que du coup ils étaient là 5 min après le VSAV et avant l'officier de chez nous. Pi bon, même en jean / t-shirt sous le GPB sérigraphié POLICE et le casque lourd à visière très épaisse, tu te doutes bien que c'est pas le garde pêche du coin
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  37. C'est exact. Mais révolution sonne mal à mes oreilles avec islamique. La révolution pour moi est synonyme de libération du peuple. L'islamisme toujours à mes yeux est une aliénation, au même titre que le communisme (de l'URSS ou de la Chine de Mao) ou le nazisme.
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  38. Les Suisses se sont décidé pour le Rafale ? Je viens de lire qu'ils allaient bientôt pouvoir faire la police du ciel 24/24 ? https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-police-du-ciel-suisse-bientot-operationnelle-24-heures-sur-24-20201229
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  39. 2 points
  40. Peut-etre parce que le F-35 ne vole qu'en ligne droite, donc on ne le voit que de face.
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  41. La grenouille et le boeuf, Jean de la Fontaine. C'est tout ce que ça m'inspire
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  42. Traduction mode Noël : Elle a juste besoin du nouveau jouet à la mode pour pouvoir s'amuser avec ses copains.
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  43. Ces pratiques souvent d'un autre âge et que l'on rencontre souvent dans d'autres structures privées ou publiques ne sont pas surprenantes; ces plaignants semblent dignes de foi. Ne pas confondre aguerrissement bizutage et harcèlement qui au final sera toujours contre productif générant frustration et baisse de motivation
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  44. La Corée du Sud a aussi des problèmes avec l'immigration clandestine, 185 000 Thaïlandais travaillent illégalement et nombre se font exploité comme des esclaves causant la mort de 500 d'entre eux depuis 2015 : https://www.ouest-france.fr/monde/coree-du-sud/attires-par-l-eldorado-les-petits-fantomes-meurent-en-coree-du-sud-7102107
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  45. humm nous sommes en période de fetes ; il y a donc l'operation anti hold up en cours... donc, dans ton raisonnement, un véhicule avec des fonctionnaires entrainés (plus que le mec en police de quartier ou en police secours), ne devrait pas avoir le G36 parce qu'il est en civil ? mais, quelle est l'alternative ? inventer des effectifs qu'on n'a pas pour les faire patrouiller avec ce matériel ? @ Fanch : tu écrivais : Et je ne suis pas loin de penser que le fonctionnement actuel de la BAC est (pour certaines unités au moins) une partie du problème. le fonctionnement ou les missions demandées ??? quand on a des effectifs entrainés pour des violences urbaines (des émeutes dans les cités), on ne les envoie pas sur du maintien de l'ordre (de la manif classique) : s'ils doivent intervenir, il va y avoir du dégat : ils ont appris une technique et pas une autre... adresse toi aux politiques qui utilisent la police comme un Opinel (burin, tournevis, pour écraser des choses et, de temps en temps, dans son role de coupe, mais, tout cela avec la meme lame)
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  46. J'aimerais bien lire ses idées. Par contre je jugerai sur pièce avant de demander à les appliquer.
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  47. Si bien sûr dans le cas (particulier) d'un IED (quel type, quel charge, quel déclenchement ?) sur une route, le M-ATV résiste mieux que le VBL. Maintenant regarde certaines photos/vidéos du terrain sur lequel nos engins évoluent, je suis certain que le M-ATV ne passent pas. Et en terme d'IED, l'une des maxime est : "l'habitude tue" La réalité c'est aussi qu'il faut allé cherché l'ENI là où il est, qu'on fait la guerre avec le matériel que l'on a (pas avec celui dont on rêve) et qu'en terme d'IED il suffit bien souvent de faire un trou plus gros pour contrer une cuirasse plus épaisse (en Afgha, la puissance de certains IED a été estimé à plusieurs centaines de kilos).
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  48. Pour les GPB c'était des discussions (2015-2016) avec des policiers (dont une fois avec un syndicaliste) qui se plaignaient du poids excessif de leur GPB (qui ne stoppaient que le 9mm) et parallèlement du manque d'efficacité de ceux-ci. En gros ils voulaient que l'Etat leur fournisse des GPB légers qui arrêtent des munitions de 7.62. Moi aussi je crois au Père Noël. Pour les G36, je n'ai rien contre le fait d'armer plus la police. Par contre les former correctement ça serait pas mal non plus. Tant qu'à faire commencer par les former au 9mm avant de leur filer de la 5.56 (même si le tir au fusil est plus simple qu'au pistolet). Pour la BAC, le fonctionnement de certaines unités laisse "quelque peu" à désirer (pratiques internes toxiques, pas forcément légales, constitutions des équipes ahurissantes, pas de remise en cause, encadrement et hiérarchie absents…). Je ne généralise pas mais pour celles que j'ai pu voir cela frise parfois la caricature. J'étais même étonné qu'il n'y ait pas plus de problème que ça.
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  50. C'est le deal proposé par Barnier à May il y a 2 ans mais en pire. Pour la faire simple, la GB conserve les standards de l'UE pour pouvoir continuer à vendre dans le Marché commun européen mais en se prenant des tarifs douaniers en bonus. Complètement con. Ca c'est pour les produits manufacturiers. Pour les services (80% de l'éco GB), rien, plus de reconnaissance de diplômes, plus d'équivalences, pour les services financiers c'est un désastre. Donc l'exode va continuer pour les sièges sociaux.
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