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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/04/2021 dans toutes les zones

  1. Bonjour la gène quand j'ai lu ce message ! Je me rends compte que longtemps, j'ai su réciter les noms des radars d'un peu tout les appareils mais ma mémoire n'a jamais eu l'info sur le Tornado IDS (mon avion préféré ! Na !) Un petit tour sur internet pour toucher la couche superficielle : le Tornado, capable de faire du suivi de terrain et de chercher des cibles EN MÊME TEMPS sans E-Scan, wouhaaaa... Et donc, ces deux fonctions GMR (Ground Moving Radar) et TFR (Terrain Following Radar)... En creusant un peu... Parce que oui, en fait dans le nez de l'IDS, il y a deux équipements, GMR et TFR, chacun son antenne et son électronique. Les deux dialoguant à travers un bus. Le pilote surveille le TFR, le NAV/OSA derrière surveille le GMR, les deux échangent intensivement pour tirer de tout ça les bonnes infos. Je rajoute ici deux choses issues de pprune.org : https://www.pprune.org/military-aviation/549486-tornado-tfr-question.html Et ce message en particulier de Tornadoken qui raconte l'histoire du TFR du Tornado, dans la discussion ci-dessus : https://www.pprune.org/military-aviation/549486-tornado-tfr-question-3.html#post8705731 Du Texas Instrument, donc. TFR dérivé de celui du F-111... GMR ayant une portée assez pourrie dans son genre... https://hushkit.net/2020/08/04/the-tornado-is-gone-was-it-the-right-aircraft-for-the-raf/ Bon, dans le cas de l'ECR, je ne sais pas encore, mais au moins la question de @Felixcat m'a permis de régler un souci de connaissances dans ma tête.
    8 points
  2. Médiapart n'aurait jamais rien sorti sur le Gripen ou l'Eurofighter... puisqu'ils n'en ont pas grand chose à faire et que l'on ne serait pas venu les chercher. Il faut comprendre que Dassault est une cible de choix pour une partie de la presse française, et tout particulièrement de Médiapart, car le groupe Dassault contrôle la Socpresse qui n'est autre que la maison-mère du Figaro. Je dis cela en ne faisant pas partie de ceux qui pensent que les industriels français seraient plus blancs ou du moins moins gris que la concurrence. Autrement dit, des pratiques de corruption sont tout à fait envisageables. Néanmoins, j'ai du mal à porter crédit à des éléments diffusés par Médiapart sachant d'une part que ce ne serait pas la première fois qu'ils sortent une affaire qui n'en est pas une et d'autre part qu'ils se sont déjà montrés par le passé plus motivés par cette rivalité malsaine avec Dassault que par une quête de vérité.
    7 points
  3. On peut appeler ça un "elephant flight" ?
    6 points
  4. Bon on revient sur terre et on sort de nos rêves humides ... Apparemment, il y aurait enfin un accord sur les moteurs selon Cabirol https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/scaf-accord-entre-safran-et-l-allemand-mtu-sur-le-moteur-mais-sans-l-espagnol-itp-881742.html Le NGF sera bien inspiré du M88 et les espagnols seraient "rejeté", du moins, ils n'auraient pas accepté le bout de gras offert... Mais article payant donc ceux qui veulent bien le partager... Apparemment, pas de Triumvirat sur les moteurs...
    6 points
  5. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de voir Tornado et M2000 sur le même parking, et y'a pas photo. L'un est obèse, taillé à la serpe et pisse de partout, l'autre est tout en finesse, élégant et propre sur lui.
    5 points
  6. C'est ce qui arrive quand le leadership n'est pas à la hauteur.
    5 points
  7. Je vais être encore plus anticonformiste: "et si edwy plenel n'était pas corrompu par les concurrents de Dassault Aviation et les riverains de l'Inde, qui sont tous en stress à l'idée que le Rafale engrange des ventes supplémentaires, et pas non plus chargé par ceux-ci de traîner DA dans la boue pour les mettre eux et leurs clients dans la mouise?" Oui vraiment ce serait un développement inattendu. Le truc étant qu'on a pas besoin de médiapart pour ça, que c'est déjà arrivé en Inde (affaire des howitzers de SAAB et des hélicos d'Agusta-Westland) mais que ça, médiapart se garde bien d'en parler, parce qu'apparemment c'est pas intéressant, alors qu'ils parlent beaucoup d'Europe pourtant. Ben vu qu'il n'y a pas d'info, qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir raconter d'autre? L'objectif ici n'est pas de prouver, il est d'insinuer. Ce sont des tactiques de "wrap-up smear" bien connues. Mais tout l'art consiste à ne jamais basculer dans la diffamation pure afin d'éviter les retombées judiciaires. médiapart maîtrise cela à la perfection, quitte à passer pour des sots, leur public de gogo gobe tout et c'est ce qui compte pour eux au fond. C'est ce que DA a voulu éviter en Inde depuis 2007 et l'annonce que l'avion qui concourrait au MMRCA serait le Rafale et pas le Mirage 2000. Et à l'époque déjà ils recevaient des sollicitations de corruption de la part de plein de gens. On oublie souvent que le parti du Congrès, alors au pouvoir, voulait imposer à Dassault de bosser avec des entreprises privées qui lui plaisaient dans le contrat des 126, en sus de HAL! Notmament déjà Reliance appartenant à Mukesh Ambani, donateur du parti du Congrès (ça ne posait pas de soucis à l'époque, rigolo non?) mais aussi une autre boite liée à Robert Vadra beau frère de Raoul Gandhi, fils de Sonia Gandhi! ...Mais ça par contre c'était pas de la corruption aux yeux de médiapart! En bref, en Inde il y a ce qui s'appelle "la machine à babus". Les babus ce sont des fonctionnaires cul de plomb à qui il faut graisser la patte pour que quelque chose se fasse. Dassault a refusé de jouer à ce jeu et a malgré tout gagné l'appel d'offre en 2012, dégagé HAL qui n'aurait pas été capable de produire les avions, ce dans un contexte où 126 Rafale étaient avec ce montage bien trop chers pour l'Inde, sanctuarisé grâce à l'IAF un contrat pour 36 avions quitte à perdre celui pour 126, en surfant sur la vague Modi au passage qui a réglé l'affaire en 2 coups de cuillère à pot. Puis construit sa JV avec un homme d'affaire, Anil Ambani, qui avait racheté Reliance Industries APRÈS que Dassault ait signé (en 2011!) un protocole d'accord avec cette entreprise-ci pour lancer ses activités en Inde! En clair, à un moment, c'était tellement délirant, que le Congrès reprochait à Dassault de ne pas avoir largué Reliance APRÈS que cette boite ait été vendue à Anil Ambani par Mukesh Ambani! Tout ça parce que Mukesh soutenait le Congrès, et Anil le BJP!!! Et ça vient te parler de "corruption"! Anil Ambani, était en effet devenu pestiféré aux yeux du Congrès après qu'il ait cessé d'être donateur de ce parti pour rejoindre le BJP. En conflit avec son frère Mukesh qui lui avait vendu Reliance Industries, il avait accumulé les échecs commerciaux. Mais il reste à la tête de l'empire Reliance Entertainment, qui est rien moins que le plus gros producteur de films en Inde. La JV avec Dassault a été pour lui comme un appel d'air, et c'est grâce au foncier qu'il possédait à côté de l'aéroport de Nagpur que Dassault s'y est installé, a construit des installations, recruté et formé des compagnons, et désormais sorti les premiers éléments de Falcon 2000. Dans le même temps Dassault a aussi livré les premiers Rafale et ce avec de l'avance sur le calendrier alors qu'on est en pleine période de COVID, et tenu ses engagements sur les offsets (en tant que contractant) malgré les difficultés invraisemblables liées au refus par le DRDO d'investir dans ses propres technologies sur le moteur Kaveri supposé être reconstruit autour d'un core de M-88, ce qui empêchait Safran de réaliser ses propres offsets!!! Situation finalement réglée quand Safran a obtenu de bosser avec... HAL, qui auront obtenu de produire des éléments de M-88, on tremble d'ailleurs rien qu'à l'idée de ce qu'ils vont nous pondre comme misères... Mais bon, qui vivra verra. Désolé c'était du condensé. Mais tout ça c'est pour dire que si quelqu'un veut VRAIMENT chercher de la merde à raconter sur la situation des ventes d'armes en Inde, et bah voilà, je viens de poser le tas de fumier devant leur nez! ...Sauf que médiapart étant une officine de gauche, que le Congrès c'est la gauche (caviar) indienne, et bah ça marche pas. Et tant pis si ce parti est le plus corrompu d'Inde ce qui explique qu'ils se soient fait salement dégager lors des dernières élections qui ont mené Modi au poste de premier ministre. Rahul Gandhi, candidat du Congrès, avait alors axé sa campagne sur le "Rafale scam". Oubliant tout le reste. Et surtout, oubliant que ce contrat ne va pas non plus coûter des milles et des cents à l'Inde en comparaison de tout ce qu'elle achète à l'étranger. Surtout en prenant en compte les offsets de 50% Résultat, les gens réellement derrière les manoeuvres dillatoires observées, à savoir les services secrets de nos chers "amis" et "partenaires" américains, allemands, britanniques, italiens, suédois, russes, j'en passe et des meilleures, ont ravalé la morve qui leur coulait du nez à force de chialer, et se sont faits une raison. Le Rafale en Inde est là pour durer. Fin de l'épisode. Il n'y aura pas d'ampleur, ça va encore finir en effet Streisand, les informations demandées sont désormais disponibles et fournies par les entreprises concernées en Inde, la narration de médiapart s'effondre déjà, les indiens sont remontés contre les fake news du parti du Congrès, qui n'a plus aucune crédibilité, et toute critique du Rafale est systématiquement accusée d'être pro-pakistanaise ou pro-chinoise. Je suis prêt à parier qu'il n'y a même pas de seconde phase dans l'attaque de médiapart sur Dassault. C'est une histoire encore plus conne que celle de la dernière fois où, souvenons-nous, ils étaient allés raconter que Anil Ambani aurait financé un film de Pierre Hazanavicus auquel participait Julie Gayet en tant que productrice pour obtenir en contre-partie le droit de recevoir des offsets du contrat Rafale après avoir été imposés à Dassault par le BJP... Tu imagines le tableau? Le mec qui va voir François Hollande en lui disant "pour te remercier de soutenir le montage proposé par Narendra Modi sur proposition de Dassault Aviation, j'aide à financer un film auquel participe ta petite copine". C'était ça le scénario. Probablement l'une des fake news les plus débile qu'un organe de presse française ait jamais colporté. C'est la seconde je pense. Bien plus propre et plus pro. La première ne respecte même pas les cotes exactes.
    5 points
  8. Non il faut les empaler sur des piques, surtout si ils ont raison, non mais.
    5 points
  9. Surtout qu'entre-temps la Chine a "repris" la production du J-15; plusieurs appareils neufs ayant été aperçus récemment.
    5 points
  10. Je ne crois pas avoir vu ce projet grec d'AMX-30B2 revitalisé par-ici : Source : http://www.eodh-protection.com/index.php?act=viewCat&catId=35 Source : https://doureios.com/i-protasi-eksyghronismou-tis-eodh-gia-ta-amx-30-tis-ethnikis-frouras/
    5 points
  11. C'est assez rassurant qu'on ne se lance pas dans une réédition des enmerdes du TP-400.
    5 points
  12. Cette longue analyse est intéressante, à la fois par ce qu'elle dit de la France et de la politique de Macron, et (surtout) par ce qu'elle dit de l'Allemagne et de la politique de Merkel. J'ai été frappé - je n'irais pas jusqu'à dire "irrité" - de la récurrence d'un mot : l'irritation, justement. Je ne pointe que deux exemples, il y en a d'autres Je trouve ce mot intéressant : - D'abord, cette analyse pose beaucoup moins (presque pas en fait, sauf en filigrane au détour de telle phrase) la question symétrique de quand Berlin a t il irrité la France ? On dira sans doute qu'il s'agit d'un regard allemand sur la France, mais cela ne justifie pas de s'abstenir de tenter de prendre en considération la question en miroir. Et du lâchage de la Grèce en contravention frontale avec les obligations de l'article 42 alinéa 7 du Traité européen par mansuétude envers l'histrion d'Ankara au refus de regarder en face la vacuité des garanties de sécurité américaines, en passant par la surdité volontaire à tous les appels à rendre l'UEM un peu moins outrageusement favorable aux intérêt allemands aux dépens de beaucoup des autres pays... il y aurait pourtant bien des choses à dire ! - D'autre part, on peut être irrité dans au moins deux cas. 1) Parce qu'on a affaire à un importun, un casse-pieds par nature ou un maladroit perpétuel gaffeur. 2) Mais aussi parce qu'on se voit rappelé des réalités que l'on préfère négliger - et qu'on trouve la lumière un peu forte, et celui qui l'a allumée un vrai casse-pieds justement. L'analyse me semble à l'occasion suggérer ce deuxième cas... mais je dirais que pour la plupart des sujets c'est plutôt la première situation qui est suggérée : la France qui voulant faire bouger les choses n'arriverait qu'à faire tanguer le navire sans guère d'autre résultat qu'au mieux d'affichage. Non seulement c'est souvent une présentation tendancieuse de l'attitude française - voire carrément fausse en ce qui concerne la Libye - mais est-on suffisamment conscient à Berlin qu'une des raisons pour lesquelles Macron s'agite tant est que malgré ses appels de phare et de klaxon, l'Allemagne reste lourdement posée sur son séant, avec à peu près autant de volonté de s'adapter à un monde qui change rapidement qu'un bovin sous somnifère ? L'autre attitude française envisageable serait bien sûr de laisser Berlin à son sommeil et de construire l'ensemble de la politique étrangère et économique de la France sans attention aucune à l'Allemagne, ni d'ailleurs à l'UE. C'est peut-être ce que décidera un futur dirigeant français, notamment si Macron venait à être remplacé l'année prochaine. Est-on sûr à Berlin que ce serait préférable pour l'Allemagne ? Dit autrement : Emmanuel Macron était le candidat d'assez loin le plus européiste parmi les 11 qui se sont présentés à l'élection présidentielle de 2017. Si devant un président français de ce genre, on fait la moue à Berlin parce que "y a du bon et du moins bon"... j'ai bien peur qu'il ne soit temps de se préparer à faire une assez grosse moue !
    5 points
  13. J'en tire qu'il n'y a pas de couple Franco Allemand, ils sont vraiment différents de nous, ils ne pensent pas comme nous, on se fait des illusions.
    5 points
  14. Et ça c'est un voeux pieux de certains courants idéologiques qui ignorent certaines réalités physiques. La décroissance est inévitable, pour la simple et bonne raison que les ressources naturelles sont finies. La question est plus de savoir à quelle vitesse ça va se casser la gueule, et à quel moment ça va commencer. Et ça on n'en sait rien. En attendant, effectivement, les gars qui voyagent en Falcon ne seront pas les plus impactés, mais ils seront quand même impactés. Quand les stars hollywodiennes roulaient encore en Hummer en 2006, elles s'affichent désormais au volant de Tesla. Et même si certains patrons de grands groupes aiment se vautrer dans le luxe, les vidéoconférences remplacent de plus en plus volontiers les RDV d'affaire physiques chronophages. Sans compter que dans certains pays, ça reste assez mal vu pour un dirigeant d'étaler sa richesse quand ses propres employés peinent à payer leurs factures. Si bien que pour beaucoup, le "bizjet" est de moins en moins business et de plus en plus loisir. Et dans ce milieu aussi, le partage de flottes et le leasing plutôt que l'achat d'avions hyper personnalisés a le vent en poupe. Bref, les choses changent, et vite. Et la concurrence ne fait que s'accentuer, et s'accentuera encore, dans un marché qui tendra inévitablement à stagner puis à décroitre. La diversification des activités semble alors une très bonne chose.
    4 points
  15. Un jour je raconterais l'absurdité de la dématérialisation dans le secteur ferroviaire: c'est à pleurer... on a réussi l'exploit de remplacer le papier par l'informatique ET le papier. Parce que bon "c'est la sécurité hein, faut comprendre"
    4 points
  16. Sauf que Patrick a raison L'Allemagne est limite plus russophile que la France et ce depuis que elle a une zone tampon Polonaise qui a éloigné sa frontière de la frontière russe. Du coup, plus besoin d'une armée efficace, l'OTAN y pourvoira (d’où le soutien à l'OTAN jamais démenti) Le seul jeu d'équilibriste que l'Allemagne doit jouer c'est avec ses partenaires orientaux (Pologne, états Baltes, Suède, Finlande) pas franchement russophile et brosser l'Oncle Sam dans le sens du poil tout en traitant avec Moscou qui est un marché intéressant pour les biens manufacturés et les produits industriels allemands On est très loin de l'antagonisme (quasi historique d'ailleurs) que peut montrer la GB dans ce cadre là, au contraire ....
    4 points
  17. Option qui apparait de plus en plus indispensable pour assurer des rentrées stables aux rédactions, et surtout une marge relativement plus importante que celle obtenue avec la distribution en kiosques et en marchands de journaux. La pérennité des titres passe maintenant par un volume conséquent du lectorat en abonnés. Par contre, les marchands de journaux en pleurent, car les abonnés les privent d'une partie de leurs revenus - revenus déjà entamés par la hausse des prix du tabac, la baisse des ventes concomitante, la concurrence des cigarettes électroniques, des paiements en ligne des timbres fiscaux et autres "évaporations" de flux d'argent. C'est pour cela qu'ils se lancent dans une diversification de services un peu tous azimuts, en ne sachant pas trop où ils vont ... pas facile de nos jours. Restent les messageries qui font les intermédiaires, se payent grassement sur les titres, et sur le sort desquelles je ne pleurerai pas en les voyant perdre leurs revenus par les abonnements ...
    4 points
  18. Conséquences sur les relations franco-allemandes La forme et le contenu de sa politique de l'OTAN font que la France a des difficultés avec les autres alliés. Certes, la plupart d'entre eux partagent officieusement les critiques françaises et apprécient l'engagement militaire du pays. Mais il existe d'importantes divergences de vues sur la manière de traiter la Russie, le rôle des États-Unis et l'avenir de la défense européenne. La majorité des membres d'Europe centrale et orientale de l'OTAN rejettent l'objectif de la souveraineté européenne parce qu'ils y voient une menace pour les relations transatlantiques. Et de nombreux États de l'OTAN perçoivent comme contre-productive la manière dont la France prend position, défend ouvertement des positions impopulaires et lance des initiatives, parfois de manière non coordonnée. Cela a conduit à un durcissement des positions et a donné à la France la réputation d'être un allié inconfortable. Ses propositions au sein de l'OTAN souffrent de cette image, car elles sont parfois considérées de manière critique simplement en raison de leurs origines. Les idées françaises auraient plus de chances d'être mises en œuvre si Paris cherchait à l'avance le soutien des autres membres de l'alliance à leur égard. Récemment, la France a essayé de le faire, notamment avec l'Italie et l'Espagne, mais l'état d'esprit général ne changera qu'à long terme. Le schéma décrit peut également être observé dans de nombreux autres dossiers concernant l'Alliance ou le cadre plus large de la politique française de l'OTAN. Cela vaut, par exemple, pour la réponse accommodante de Macron à la proposition de la Russie, à l'automne 2019, de convenir d'un moratoire sur les armes nucléaires de portée intermédiaire en Europe après la fin du traité FNI. Du point de vue des autres alliés, qui n'ont pas voulu répondre à l'offre de Moscou, Paris a sapé le consensus de l'OTAN par son comportement et a courtisé la Russie. Selon les perceptions françaises, en revanche, le fait de ne pas réagir ne fera pas avancer le débat sur l'après-FIN. L'Europe doit formuler sa propre position au lieu de s'en remettre aux négociations entre Moscou et Washington. En outre, à Paris, le dialogue avec la Russie, puissance nucléaire, est considéré comme nécessaire pour la sécurité européenne. Ce schéma était également évident dans le contexte de l'offre de tenir un dialogue stratégique sur le rôle des armes nucléaires françaises dans la sécurité de l'Europe, que le président Macron a faite en février 2020. De nombreux alliés ont réagi à cette invitation avec réserve car ils y voyaient une remise en cause de la dissuasion nucléaire américaine pour l'Europe. Paris, en revanche, a compris son offre comme l'expression d'un engagement envers la sécurité du continent - après tout, il est considéré comme essentiel de réfléchir ensemble à la défense et à la souveraineté futures de l'Europe. Pour l'Allemagne, l'approche de la France, sûre d'elle, parfois perturbatrice, unilatéraliste et peu encline aux conflits, est difficile. Même si Berlin partage de nombreuses appréciations de Paris, par exemple sur le rôle critique de la Turquie, elle est irritée par le choix des moyens. On peut toutefois supposer que les conditions-cadres actuelles perdureront tant qu'il n'y aura pas de changement politique dans les deux pays. Un changement de l'approche française nécessiterait une analyse des erreurs que Paris pourrait au mieux accepter sur la forme, mais rejeter sur le fond. Dans le même temps, l'Allemagne et la France soulignent la nécessité de coopérer et leur volonté de le faire. Pour Paris, la République fédérale reste un partenaire de choix - au-delà de l'OTAN - mais aussi parce que la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure, l'Italie sont largement absentes en raison de leur situation politique intérieure. Du point de vue français, l'Allemagne et la France ont une responsabilité encore plus grande pour l'Europe et surtout l'UE après le Brexit. En conséquence, l'impératif de surmonter les conflits connus dans la relation mutuelle en faveur d'un développement ultérieur de l'Europe prend également du poids. Les exigences en matière de relations bilatérales augmentent donc, alors que les différences structurelles et politiques entre les deux États n'ont pas diminué. Au contraire, l'impression grandit en France que la coopération bilatérale avec l'Allemagne s'avère difficile - de l'OTAN au secteur industriel. Bien que la partie allemande partage le contenu de nombreuses analyses françaises, elle critique leur mise en œuvre partiellement unilatérale et leur attribue moins d'urgence. Du point de vue parisien, la coopération franco-allemande ne fonctionne souvent que médiocrement. Il semble n'y avoir aucune autre solution que d'y investir, mais c'est épuisant et souvent peu prometteur. Pour la République fédérale, la France est certainement un partenaire inconfortable qui pose des exigences élevées. Dans le même temps, il est dans l'intérêt de l'Allemagne de renforcer le président Macron - qui s'appuie sur la coopération bilatérale. Cela vaut notamment dans la perspective de la prochaine élection présidentielle de 2022, à laquelle Marine Le Pen, du Rassemblement national d'extrême droite, se présentera probablement contre lui. Il ne peut s'agir d'un chèque en blanc pour les demandes françaises. Mais il est important de formuler plus clairement ses propres priorités ici en Allemagne et de faire prendre conscience du fait que les problèmes de politique étrangère que Paris rencontre avec la République fédérale d'Allemagne ont des conséquences intérieures en France - qui ont des répercussions sur l'Allemagne et l'Europe.
    4 points
  19. Attention on parle du moteur pour le démonstrateur. Pas du moteur final.
    4 points
  20. Surprenante revalorisation du rôle politique Cependant, malgré toute la continuité, il y a aussi des signes de changement sous le président Macron : Il a étonnamment revalorisé le rôle politique de l'OTAN. Ce faisant, il se démarque de la vision traditionnellement minimaliste de ses prédécesseurs, qui voyaient l'alliance comme une organisation militaire plutôt que politique. Dans le domaine militaire, la France cherche à apporter des contributions visibles. Certes, les engagements nationaux restent une priorité. Mais Paris, après des hésitations initiales, participe de manière substantielle aux mesures de dissuasion de l'OTAN contre la Russie, que les alliés ont adoptées à la suite de l'annexion de la Crimée. Cela inclut la participation à la police aérienne de la Baltique et à la présence avancée de l'OTAN dans la Baltique ; la France fournit à cet effet 300 soldats stationnés en Estonie et en Lituanie sur une base de rotation. Dans le même temps, Paris conserve des capacités telles que les chars de combat "Leclerc", qui conviennent à la défense territoriale en Europe mais ne sont guère nécessaires à la planification de la sécurité française. La France considère qu'il s'agit d'un engagement européen et fait également valoir que ses autres déploiements, comme au Sahel, ses capacités militaires, ses dépenses de défense (qui sont conformes aux 2 % requis par l'OTAN) et ses propres propositions, comme l'initiative européenne d'intervention, contribuent également à la défense de l'Europe et devraient donc être reconnus pour le partage du fardeau de l'OTAN. Le diagnostic de Macron sur la "mort cérébrale" de l'OTAN a été officiellement désapprouvé - mais officieusement, presque tous les États membres ont partagé cette analyse. Plus remarquable, cependant, est la réévaluation politique de l'Otan que Macron a véhiculée précisément en critiquant sévèrement l'alliance dans une interview au magazine The Economist fin 2019. Tout en reconnaissant que l'Otan fonctionne militairement, il a décrié son blocage politique par la Turquie, les États-Unis et la désunion européenne. Ce faisant, il s'est écarté de la ligne traditionnelle de la France qui considère l'OTAN avant tout comme une alliance militaire. Macron a formulé sa critique de manière dérangeante - en certifiant que l'alliance est en "mort cérébrale" - et a ainsi irrité non seulement les alliés mais aussi sa propre administration. L'intention était d'attirer l'attention sur ce qu'il considérait comme des griefs fondamentaux au sein de l'OTAN, qui auraient autrement été balayés sous le tapis. Officiellement, les Alliés ont réagi par un rejet unanime ; beaucoup ont déclaré ostensiblement leur soutien à l'OTAN et ont vivement réprimandé le président français. De manière informelle, cependant, presque tout le monde partageait l'analyse de Macron. Les principales plaintes concernaient la forme et le moment de la déclaration. La critique fondamentale de Paris est intervenue peu avant le sommet du 70e anniversaire de l'Otan en décembre 2019, de nombreux États craignant que des querelles publiques fassent exploser la célébration et causent des dommages durables à l'Otan - et donc à la défense de l'Europe. En réponse, le ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas, a proposé la création d'une commission d'experts. Il reprend ainsi une suggestion qui venait de Paris mais qui avait peu de chances d'aboutir en raison de la position critique de la France dans l'alliance . Le comité devait élaborer des recommandations sur la manière dont l'OTAN pourrait redevenir un lieu de débat politique. Ce coup de pouce a sauvé la réunion des chefs d'État et de gouvernement de décembre 2019 de toute controverse publique, car les questions sensibles pourraient être confiées au groupe d'experts, canalisant ainsi les tensions. La déclaration finale de la réunion a chargé le secrétaire général de l'OTAN de faire des propositions pour un processus de réflexion sur la manière de renforcer la dimension politique de l'alliance. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a ensuite lancé un processus dont les travaux pratiques ont été dirigés par Thomas de Maizière et Wess Mitchell. Le résultat a été un rapport final avec 130 recommandations en décembre 2020, que de nombreux alliés ont salué. En fin de compte, le processus est également un gain du point de vue des acteurs fortement orientés vers le transatlantique, comme l'Allemagne, en particulier parce qu'il va maintenant conduire à une révision du concept stratégique de l'OTAN de 2010, que de nombreux alliés avaient précédemment demandé en vain. Sans le choc de la critique de Macron, cela ne serait pas arrivé. La France est largement satisfaite du résultat et considère l'orientation de fond comme un succès. Par exemple, le rapport souligne l'importance de la cohésion politique et d'une communauté de valeurs, de la dissuasion nucléaire, de la coopération UE-OTAN et du terrorisme en tant que menace. Dans une déclaration, M. Macron a fait l'éloge du journal peu après sa publication. Dans le même temps, il a averti que les développements de l'OTAN et de l'UE - tels que le processus de la boussole stratégique lancé en 2020 sous la présidence allemande du Conseil de l'UE - doivent être coordonnés et que la voie de la souveraineté européenne doit être poursuivie plus avant. Le problème de la Turquie à l'OTAN Dans le cas de la Turquie, la France se voit également dans le rôle d'un admoniteur qui ose aborder les problèmes de manière disruptive si nécessaire afin de motiver les partenaires à agir. Alors que pendant longtemps, certains alliés ont voulu identifier des difficultés purement bilatérales entre Paris et Ankara, tous les autres membres de l'OTAN s'accordent désormais à dire que l'alliance elle-même a un problème avec la Turquie. La seule différence est de savoir comment y faire face. Alors que certains mettent en garde contre le risque de perdre la Turquie (notamment l'Espagne, le Royaume-Uni et les institutions de l'OTAN), d'autres optent pour une pression discrète (comme les États-Unis) ou une approche conflictuelle (notamment la France et la Grèce). Les tensions dans la relation entre Paris et Ankara ont plusieurs causes, tant au niveau bilatéral qu'international. Sur le plan bilatéral, la France se voit comme la cible d'une campagne organisée et soutenue par la Turquie contre l'État , qui utilise la désinformation, l'instrumentalisation des minorités musulmanes, les insultes personnelles du président Macron et le boycott des produits français. Sur le plan international, Paris critique de nombreux aspects de la politique turque : ses actions en Syrie, son soutien militaire illégal au gouvernement d'unité internationalement reconnu en Libye, l'accord sur le droit de la mer conclu par Ankara avec Tripoli, ses explorations de gaz naturel en Méditerranée orientale qui ont violé les droits souverains maritimes de la Grèce et de Chypre, et son soutien à l'Azerbaïdjan contre l'Arménie dans le conflit du Haut-Karabakh à l'automne 2020. Du point de vue de la France, il s'agit de revendications de pouvoir et de violations des droits que l'Europe doit rejeter. Face aux ambitions turques dans la région méditerranéenne, importante sur le plan géopolitique, Paris affirme que l'Europe doit défendre ses intérêts de manière plus affirmée. En juin 2020, les tensions entre Paris et Ankara ont connu une escalade quasi-militaire. Dans le cadre de l'opération "Sea Guardian" de l'OTAN, l'équipage de la frégate française "Le Courbet" a voulu inspecter le cargo "Çirkin", soupçonné de livrer des armes non autorisées à la Libye. Le cargo était accompagné de navires militaires turcs qui ont empêché un contrôle et ont visé la frégate française battant pavillon de l'OTAN avec son système d'acquisition de cible. Ce dernier a fini par se retourner. La France a alors suspendu sa participation à "Sea Guardian" et a exigé que l'incident fasse l'objet d'une enquête par l'alliance. Au fur et à mesure que les choses évoluaient, Paris a exprimé son irritation face à la réticence des autres alliés et de la structure militaire de l'OTAN à tenir la Turquie pour responsable. Du point de vue de la France, il s'agit d'un problème fondamental de la Turquie et de l'OTAN, qui concerne également tous les autres membres, et en aucun cas d'une question bilatérale entre Paris et Ankara. La France, par exemple, souligne qu'elle n'est pas le seul allié à rejeter la demande d'Ankara de classer les milices kurdes YPG - autrefois alliées dans la lutte contre l'EI - comme terroristes. Les États de l'OTAN d'Europe centrale et orientale ont, quant à eux, critiqué le blocage par la Turquie des plans de défense actualisés pour son flanc oriental. Et l'alliance condamne unanimement le fait qu'Ankara se procure des missiles antiaériens russes et sape ainsi la défense aérienne intégrée de l'OTAN22. Dans le même temps, la France a de plus en plus l'impression que les autres Européens ne perçoivent pas ou ne veulent pas relever les défis urgents de l'évolution de la politique de sécurité - qu'il s'agisse du nouveau rôle des États-Unis ou des ambitions de puissance de la Turquie - ou préfèrent d'autres moyens que Paris. La France se sent donc obligée d'agir seule, si nécessaire, et sous différents formats, afin de persuader ses partenaires européens d'agir et de défendre les objectifs européens.
    4 points
  21. Ce qui est fascinant c'est ca n'a rien de nouveau... Et que certains ont pu penser que des centaines d'années d'histoires presque opposées pourraient s'évaporer en quelques années d'incantation de convergence.
    4 points
  22. Je vous propose ici d'évoquer les questions propres à -la conception des bâtiments, civils et militaires -les études en bassin d'essai des carènes
    3 points
  23. Je vous propose d'aborder et de discuter ici des règles régissant le comportement des navires à la mer. Ceci englobe les aspects météo, mais aussi techniques forme des carènes, équipements particuliers des bâtiments militaires et navires de commerce
    3 points
  24. France et Turquie - éloignement et rivalité stratégique À l'été 2020, les différences entre les politiques allemande et française sur la Turquie sont apparues au grand jour. Après la signature d'"accords inacceptables avec le gouvernement d'union libyen dans lesquels les droits légitimes de la Grèce sont niés" et les explorations de matières premières à nouveau "inacceptables" par des navires de forage turcs au large de Chypre, le président français Emmanuel Macron a conclu publiquement le 10 septembre 2020 que "la Turquie n'est plus un partenaire dans cette région". Contrairement à l'appel de la France à mettre un terme à une politique étrangère turque perçue comme de plus en plus agressive en imposant des sanctions et en traçant des "lignes rouges", Berlin s'est concentré sur la résolution des tensions avec Ankara par le dialogue. Dans le différend sur le gaz en Méditerranée orientale, l'Allemagne ne s'est pas clairement rangée du côté de la Grèce. Sous la présidence d'Emmanuel Macron, deux changements structurels récents jouent un rôle important dans les relations de la France avec la Turquie : l'influence turque sur la diaspora musulmane en France et la nouvelle donne en Méditerranée orientale. Dans cette région, la France tente de prendre l'avantage sur la Turquie. L'influence turque sur la diaspora Les relations de la France avec la Turquie sont tendues depuis que l'Assemblée nationale à Paris a reconnu le génocide arménien en janvier 2001 et que, peu après, de plus en plus de dirigeants français ont exclu la pleine adhésion de la Turquie à l'UE. Depuis lors, Ankara a massivement développé son réseau d'institutions, d'associations et de médias en France. Les associations turques de nature laïque, traditionnellement fortes en France, ont été presque entièrement remplacées par des organisations qui représentent et promeuvent le programme nationaliste et religieux du parti turc au pouvoir, l'AKP, dans les écoles, les mosquées et les associations. Dès février 2020, le président Macron avait annoncé que la France imposerait des limites à l'influence extérieure des croyants musulmans sur son territoire. Le 2 octobre 2020, le président a annoncé que le gouvernement français préparait une loi pour s'attaquer au "problème de la France" : "le séparatisme islamiste." Les "cinq actes" de la proposition de loi concernent également la Turquie. La "loi pour le renforcement des valeurs de la République" vise à rendre à la France le contrôle de ses écoles. Il le fait en supprimant l'"Enseignement de langue et de culture d'origine étrangère (Elco)". En 1977, la France avait signé des accords bilatéraux avec neuf pays, dont la Turquie, permettant à ces pays d'envoyer en France des enseignants formés pour enseigner aux élèves dans leur langue et leur culture d'origine. 80.000 enfants profitent de ces offres, dont 14.000 en langue turque. L'inspection des écoles publiques françaises n'a aucun contrôle sur le contenu des cours. Après l'échec des efforts déployés par les autorités françaises pour mieux connaître l'Elco et exercer une plus grande influence sur lui en raison de la résistance d'Ankara, cet arrangement est en train de prendre fin, tout comme le système des "imams détachés". Ce dernier a permis la venue en France d'imams et de prédicateurs, formés dans leur pays d'origine et nommés par leur gouvernement. La moitié des 300 imams détachés en France viennent de Turquie. Enfin, la "loi pour le renforcement des valeurs de la République" doit inclure un passage permettant à la France de contrôler les financements que les institutions musulmanes reçoivent de l'étranger. Rivalité géopolitique En matière de politique étrangère, le gouvernement de Macron tente de limiter l'influence de la Turquie et de donner à la France la primauté, notamment en Méditerranée. Un nouvel ordre est en train d'émerger ici après le retrait des États-Unis. Conflit en Méditerranée orientale La France, comme l'a souligné le président Macron à l'été 2020, se considère comme une puissance méditerranéenne. De plus, elle revendique un rôle de pionnier en Méditerranée. Elle est le seul État côtier à disposer d'un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) et possède les forces armées les plus puissantes de la région méditerranéenne. Son "soft power" dans la région est alimenté par des liens historiques avec les élites politiques des pays riverains de la Méditerranée, ainsi que par un vaste réseau de représentations diplomatiques, culturelles et éducatives. La Méditerranée orientale occupe une place importante dans la politique de sécurité et de défense de la France. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international, les avions de chasse français attaquent les positions de l'"État islamique" (EI) en Syrie et en Irak depuis la Jordanie. Le gouvernement français soutient les acteurs régionaux qui, selon lui, constitueront une aide efficace dans la lutte contre le terrorisme islamiste. En Syrie, elle soutient les Unités de défense du peuple kurde (Yekîneyên Parastina Gel, YPG). La Turquie, quant à elle, classe les YPG parmi les organisations terroristes et leur a infligé de lourdes pertes en octobre 2019, ce que Paris a considéré comme une "attaque grave contre [ses] intérêts de sécurité." Cependant, la position de la France en Méditerranée repose sur le fait qu'un nouvel ordre est en train d'émerger dans sa moitié orientale. Le retrait des États-Unis de la région ouvre la possibilité à Paris d'y poursuivre ses propres intérêts. En cela, la France considère la Turquie comme son plus farouche adversaire. Ces dernières années, Ankara a investi massivement dans le développement de ses forces navales et de ses chantiers navals. Dans sa doctrine navale "Patrie bleue", la Turquie prétend protéger ses intérêts maritimes en Méditerranée, dans la mer Égée et dans la mer Noire. Ankara appelle la Méditerranée orientale la "mer turque". De son côté, la France s'efforce d'y rattacher la Grèce et Chypre. Depuis 2017, la marine française a mené plusieurs manœuvres conjointes avec les marines de ces deux États et avec d'autres partenaires régionaux. Paris a également conclu un accord avec Chypre en avril 2017, selon lequel les signataires entendent "intensifier la coopération entre les deux pays dans les domaines de la sécurité énergétique et maritime, de l'alerte précoce et de la gestion de crise, ainsi que dans la lutte contre le terrorisme et la piraterie." En mai 2019, Paris et Nicosie avaient déjà convenu d'autoriser les navires de la marine française à faire escale et à utiliser la base portuaire chypriote de Mari. Avec Athènes, le gouvernement français a conclu un accord sur des opérations navales, aériennes et terrestres conjointes en janvier 2020. La France se considère comme une puissance méditerranéenne. Elle veut façonner à son avantage le nouvel ordre qui se dessine dans cette région. La France a également réussi à devenir membre du "Eastern Mediterranean Gas Forum". En janvier 2020, elle avait demandé à rejoindre cette jeune organisation régionale, qui comprend l'Égypte, Israël, la Grèce, Chypre, la Jordanie et l'Autorité palestinienne. Le Forum du gaz vise à répondre aux besoins énergétiques de ses membres, mais aussi à exporter le gaz de la région vers l'UE à des prix compétitifs. Avec la société italienne Eni, le groupe énergétique français Total a obtenu des permis de production pour des gisements de gaz dans les eaux côtières chypriotes, grecques et libanaises. En tant que membre à part entière depuis mars 2021, Paris a désormais plus d'influence sur la production, la commercialisation et le transport du gaz. Le Forum du gaz renforce la formation du camp de la Méditerranée orientale : la Turquie se voit refuser l'adhésion. L'influence de la France dans la région porte ses fruits, du moins en matière de politique d'armement. Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a annoncé en septembre 2020 que l'armée de l'air grecque achèterait 18 avions de combat "Rafale" à la France (6 neufs et 12 d'occasion). Les efforts de la France pour acquérir une primauté stratégique en Méditerranée (orientale) entraînent une différence d'intérêts flagrante dans sa relation avec l'Allemagne : alors que Paris considère la Turquie comme un rival stratégique, Berlin voit Ankara comme un partenaire problématique mais inévitable et, surtout, l'un des plus importants acheteurs d'armements allemands. Une concurrence croissante sur le continent africain En Afrique également, Paris observe l'influence croissante de la Turquie avec inquiétude et méfiance. C'est notamment le cas en Libye, où le gouvernement français a longtemps soutenu le général Haftar. Elle espérait que sa victoire sur le gouvernement d'unité reconnu par la communauté internationale stabiliserait le pays. Paris partage les réserves de l'Égypte et des Émirats arabes unis (EAU), qui considèrent que le gouvernement de Tripoli est fortement influencé par les Frères musulmans. La France accuse la Turquie d'utiliser les Frères musulmans comme un outil de politique étrangère. L'intervention militaire ouverte de la Turquie en faveur du gouvernement d'unité a inversé le cours de la guerre civile libyenne au cours du premier semestre de l'année. Avec l'aide de la Turquie, le gouvernement de Tripoli a réussi à chasser les forces du général Haftar, équipées par la France, l'Égypte, la Russie et les Émirats arabes unis, de l'ouest de la Libye. La Turquie a déjà profité de ce changement de pouvoir en établissant une présence aérienne en Libye et en signant un accord économique avec le gouvernement. Cela a jeté les bases de nouveaux investissements turcs et d'un accroissement des échanges commerciaux. Ankara sera également autorisée à réaliser les projets de construction convenus sous l'ère Kadhafi. Par ailleurs, il est enregistré à Paris que la Turquie a signé un partenariat stratégique avec l'Algérie en janvier 2020. Au Niger, d'où la France tire un tiers de l'uranium destiné à ses centrales nucléaires, la Turquie s'est lancée dans l'industrie minière et forme des soldats nigériens. Conclusions Au cours de l'année 2020, les relations de la France avec la Turquie n'ont cessé de se détériorer. Les insultes mutuelles entre les présidents Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdoğan ont gagné en sévérité. Sous le président Macron, la France répond à deux changements structurels : Sur le plan intérieur, le gouvernement de Paris réprime l'islamisme. Les mesures ordonnées par Macron sont également dirigées contre l'influence croissante de la Turquie sur la population musulmane de France. En annonçant une "loi visant à renforcer les valeurs de la République", il innove : aucun de ses prédécesseurs n'a jamais imposé des règles aussi strictes à une minorité. Dans le même temps, Macron semble enclin à adopter la rhétorique et les méthodes de son prédécesseur Nikolas Sarkozy en vue des élections présidentielles de 2022. Afin d'affaiblir le parti d'extrême droite Rassemblement national (anciennement Front national), ce dernier avait prêché une répression de l'islamisme. Si Macron poursuit dans cette voie, il y aura peu de place pour un assouplissement des relations avec la Turquie. Cela aurait également des répercussions pour l'Allemagne et l'UE : depuis que le président turc Erdoğan a appelé au boycott des produits français à l'automne 2020, Macron a menacé de ne pas approuver l'union douanière prévue entre l'UE et la Turquie. En politique étrangère, la France et la Turquie se disputent l'hégémonie en Méditerranée. Les deux parties veulent utiliser le retrait des États-Unis à leur propre avantage. Le président Macron agit ici dans la tradition de ses prédécesseurs au pouvoir lorsqu'il revendique pour la France une position de primauté dans la région. Afin d'affirmer cette position et de freiner l'expansion de l'influence turque, la France collaborera probablement encore plus étroitement avec l'Égypte et les Émirats arabes unis à l'avenir. La rivalité géopolitique franco-turque continuera également à déborder sur l'OTAN et l'UE, perturbant gravement les relations internes entre les deux organisations. La complexité du conflit bilatéral ne permettra probablement pas aux partenaires de l'UE et de l'OTAN de la France et de la Turquie - surtout l'Allemagne - de parvenir à un équilibre des intérêts. Berlin doit donc se préparer à un difficile exercice d'équilibre en matière de politique étrangère et de sécurité. Néanmoins, après de nombreuses années, elle devrait enfin chercher le dialogue avec la France au sujet de la Turquie. L'objectif devrait être de renforcer les positions sur lesquelles il existe un accord, comme celles sur le respect et le contrôle de l'embargo des Nations unies sur les armes à destination de la Libye.
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  25. Mais c'est d'abord le rôle de l'hôte d'appliquer le protocole, pas l'inverse ! Et il y a sur place un ambassadeur de l'UE non? Il sert à quoi ?
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  26. et le coté rustre de charles michel lequel aurait du se lever soit pour l'inviter à sa place par courtoisie soit demander un autre siege à Erdogan avant de se rassoir et, si pas de réaction du Erdowi alors retour illico à Bruxelles ou Strasbourg. Voila comment on agit face aux rustres en les mettant plus bas que terre eux mêmes. Mais Charles Miche a fait preuve de lâcheté. A l'image de l'UE des qu'il s'agit de montrer les crocs il n'y a plus personne (à part la France et la Grèce et quelques petits pays). Distribuer le pognon des européens ça ils savent faire par contre .... Ursula aurait du mettre les pieds sur le canapé ... et prendre ses aises
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  27. Moi j'y crois, sinon Médiapart n'aurait pas pondu une m... .
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  28. Les idées à la c*n de ce genre se retrouvent un peu partout, enfin si j'en crois mon cercle d'amis qui travaille dans des secteurs variés (aussi bien dans le privé que le public). Même si il est vrai que le ferroviaire fait très fort en la matière...
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  29. Mais non, c'est une copie, déposé à côté d'une copie de Sukhoi et devant laquelle on a planté une copie de militaire de la PLAN pour faire une contrefaçon de reportage TV.
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  30. En moyenne 1 Rafale = 3 Falcon en chiffre d'affaire. La production stabilisée était de 50 Falcon et 11 Rafale soit un équivalent de 83 Falcon. L'année dernière ils ont fait 13 Rafale et 34 Falcon soit un équivalent de 73 Falcon, cette année ils feront 25 Rafale et 25 Falcon soit un équivalent de 100 Falcon et pour les années suivantes on peut espérer qu'il y aura une reprise lente de l'activité civile qui sera amplifié chez Dassault par la sortie du Falcon 6X. Je trouve que le modèle Civil +Militaire marche pas mal car Dassault a réussi à absorber la non sortie du 5X en même temps que la crise du Covid relativement bien.
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  31. Bordel mais l'Europe est vraiment devenue un paillasson sur lequel n'importe quel petit autocrate peut s'essuyer les pieds. Cette grosse merde de Charles Michel qui ne dit rien Van der Leyen qui ne quitte même pas la salle (ce qui aurait foutu Charles Michel en porte à faux en bonus) Pitié qu'ils restent à Bruxelles et ne voyagent plus, c'est trop la honte.
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  32. Le progrès quand ce n'est pas toi qui est le remplacé. Et le dématéralisé, c'est une catastrophe. On le sait déjà, les huiles ne le savent pas encore.
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  33. Takuba : Takuba : la task-force opérationnelle. Pari réussi dixit Florence Parly La Belgique et les Pays-Bas entrent dans Takuba. A titre d’observation, pour l’instant La task-force Takuba en quelques mots Ministři obrany ČR, Francie a Estonska společně navštívili Mali Parly tout-terrain :
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  34. L'engagement à l'est de l'Allemagne est bien plus lointain et tout en soft power, que ce soit en Ukraine meme si on s'affiche contre l'entré du pays dans l'OTAN, en Russie avec le soutient au opposants et en Biélorussie. Au dela c'est toute l'Asie centrale et la Chine en ligne de mire pour le commerce Allemand. Vers l'asie nous avons une statégie maritime et les Allemands une stratégie terrestre.
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  35. Avec ton pseudo ça cache quelque chose de freudien.
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  36. Si changement, il est récent et timide Je mettrais ça ici : https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/deutschlands-zaghafte-haerte-gegen-russland-ein-hauch-von-strategie/ L'Allemagne a besoin de sécuriser ses approvisionnements energétiques (d'ou NS et NS2...au grand dam des USA) Si elle a besoin d'agrandir son Hinterland elle l'a déjà quasi mené à bout (voir l'intégration des économies polonaises, tchèques, roumaines et autres) Oui elle a voté les sanctions sur l'Ukraine mais du bout des lèvres Le changement de braquet a lieu maintenant à cause de l'affaire Navalny ou elle a été directement impliquée et également à cause du maintien au pouvoir par des tours de passe passe parlementaires de VP qui du coup confirme un statu d'autocrate nié jusqu'à présent par la chancellerie de Berlin En fait le statu quo lui va très bien à l'Allemagne. Ce que je vois des soubresauts actuels c'est qu'elle se sent contrainte de réagir mais pas vraiment de bon coeur ...
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  37. Un article https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/ce-mercredi-l-armee-va-tester-sa-force-de-dissuasion-nucleaire-en-auvergne_13937309/
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  38. Francfort a été à deux doigts de devenir la capitale : https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitale_de_l'Allemagne Même les partis allemands se divisèrent sur la question : Francfort avait la faveur du SPD, tandis que Bonn recevait le soutien de la coalition CDU/CSU. Le Ministre de l'Intérieur de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Walter Menzel, proposa que les travaux préparatoires de l'assemblée se tiennent d'abord dans la ville natale de Beethoven. C'est toute la force de persuasion de Konrad Adenauer, alors maire de Cologne, ville voisine de Bonn, qui enlèvera auprès de ses collègues la décision finale en faveur de cette dernière, même si on chercha jusqu'aux derniers instants des solutions alternatives à Karlsruhe ou à Celle. Les trois principales raisons officielles de ce choix furent : - que la pénurie de bureaux et de logements d'une ville dévastée comme Francfort (comparativement Bonn avait moins souffert des destructions) aurait posé des problèmes structurels si la ville avait, par la suite, été désignée comme « capitale provisoire » ; - que l'installation du nouveau régime démocratique allemand à Francfort aurait pu causer des problèmes d'indépendance du pouvoir par le fait que la ville abritait également le QG des forces militaires américaines en Allemagne ; - que la Belgique acceptait d'évacuer Bonn qui faisait partie de sa zone d'occupation, les Allemands revendiquant le droit de siéger hors de la présence d'une armée appartenant aux pays vainqueurs, sous peine de voir le nouveau pouvoir allemand soupçonné de ne pas être capable de représenter librement la nouvelle Allemagne
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  39. Je répète: preuve que non, l'Eurofighter qui coûte beaucoup plus cher que le Rafale à acheter, à entretenir, et à opérer. Et qui n'est pas capable des mêmes missions alors que le Rafale remplit toutes celles de l'Eurofighter, et mieux. Alors pourquoi les motorisation duales sont possibles et réalisées? Les exemples ne manquent pas. Ou encore pourquoi est-il possible d'avoir 3 radars différents sur Eurofighter? Bien sûr que si une cellule peut accepter différents sous-systèmes, et bien sûr que si de mêmes sous-systèmes peuvent trouver leur place sur différentes cellules. La meilleure solution pour éviter cela étant donc... d'avoir un prototype correspondant aux besoins opérationnels de la France, même s'il ne correspond pas à ceux de l'allemagne et de l'espagne. Or qui est le mieux à même de fournir cela? Alors qu'ils le prouvent en faisant leur propre démonstrateur. Assez de powerpoints!!! Assez de palabres! Assez de films en images de synthèses! Assez de grandes déclarations! Des preuves concrètes, sinon rien. Le Rafale prouve qu'un avion supposément moyen en tout peut être meilleur que des avions spécialisés dans un domaine, parce qu'il est juste exceptionnellement bon. Oui. Et les """"""partenaires"""""" européens ne méritent pas d'être traités d'une autre façon vu qu'ils prétendent être meilleurs que Dassault alors qu'ils n'ont rien démontré. Leurs représentants vont jusqu'à dire que ne pas vouloir d'eux c'est être "anti-européen" et "nationaliste". En revanche que la France se suicide industriellement en rase campagne pour leur permettre d'exister, ça par contre c'est bien, c'est "européen". Et eux, ils sacrifient quoi au profit de la France? Bah que dalle. Je vais reposer des questions toutes simples: - que gagnent Dassault, Safran, et Thalès, dans toute cette histoire? - À quel moment leurs "partenaires" leur offrent-ils un accès à une technologie supérieure? - Sont-ils invités à participer à plein de programmes sur lesquels ils pourront "gagner en expérience" ou "monter en gamme"? Et je vais y répondre: - Rien. - Jamais. - Non. La seule chose de "positif" qui ressort c'est l'illusion qu'un programme viable naitra de ces histoires à dormir debout. Alors qu'on a toutes les meilleures raisons du monde de conclure que c'est totalement faux en analysant ce qu'il s'est passé avant et ce qui continue de se passer aujourd'hui sur d'autres programmes. C'est simple, il n'y a aucun signal positif que la coopération: - coûte moins cher à la fois collectivement et individuellement - accouche de matériels plus performants et soutenables - permette de sanctuariser des programmes sur le temps long - garantisse que ceux-ci soient perçus comme structurants et donc modernisés au fil du temps jusqu'à leur retrait Nous aurions meilleur compte à faire un partenariat avec des pays bien plus petits mais apportant de l'expertise dans des domaines-clés, qu'à nous engager avec des ahuris.
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  40. Cela peut aussi et surtout vouloir dire qu'il est plus pratique de monter les missiles AA courte portée sur les pylônes (manutention, domaine de tir ...) que les systèmes adverses de détection permettent ce genre de montage sans menacer l'avion que les configurations purement air-sol ne sont pas prédominantes Peut-être arrêter de prendre ses désirs pour des réalités ...
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  41. La solution USAF que tu décris c'est plus pour demain matin ... que pour 2040 2050 ... ... pas sûr quelle soit encore pertinente en 2040 ... A l'échéance 2040 2050 l'espérance de vie des satellites sur le champ de bataille risque d’être de quelques heures au mieux. même punition pour la plupart des engins qui pourrait servir de relai de com' proche de l'ennemi. Ils deviendront des cibles prioritaires, et assez vulnérable. rien n'interdira ton ennemi à distribuer des mines volante sur les arrières de ton dispositif pour menacer tes relais de com' conventionnelle Une mine volante c'est quoi. C'est un rôdeur ... en engin très endurant persistant ... assez discret ... qui végète en attendant qu'une proie passe à portée ... et a ce moment il se comporte comme un missile air air. En gros un drone kamikaze air air. Si l'engin peu rester des heure en l'air même en volant très lentement il peut pénétrer profondément le dispositif ennemi. Et si on part du principe qu'il est autonome seulement retaskable, il n'est pas dépendant de communication. Utiliser massivement sous forme de barrière ... on peut se retrouver avec des solution très bon marché capable de mettre a genou une aviation ennemi ultra coûteuse, mais pas capable de nettoyer le ciel sur son chemin à longueur de temps.
    3 points
  42. Pour le côté Cloud/Communication, ça me parait intéressant de voir les idées de l'USAF à ce sujet. (dans leur contexte de grosse armée de l'air avec plein de moyens) Cf cet article (hautement spéculatif): https://www.thedrive.com/the-war-zone/39882/how-the-rq-180-drone-will-emerge-from-the-shadows-as-the-centerpiece-of-a-warfighting-revolution En gros, pour garder le contact entre les engins furtifs avec liaison discrète à courte portée, et le reste du réseau (senseurs, autres effecteurs armés, satellites): ils suggèrent d'utiliser des drones furtifs à haute altitude (type RQ-180 ou des futurs dérivés drones du B-21) capables d'entrer et de survivre en territoire ennemi, comme relais de communication . Ils feraient la traduction/relais entre les MADL à courte portée, et les liaisons longue portée (SATCOM) avec le reste du réseau. D'autres drones furtifs pourraient porter à l'avant des senseurs (en remplacement des avions AWACS, JSTARS, ELINT pilotés très vulnérables). Si besoin, utiliser des dérivés dronisés de B-21 si besoin de gros emport. Les liaisons satellites directionnelles pourraient être en radio traditionnelles, ou via comm laser (moins brouillables). En cas de destruction des satellites, ils pourraient aussi fournir des services d'appoint en mode dégradé (navigation, communication en mode chaîné) La thèse se tient ... dans le contexte de l'USAF (gros strike package, grosse nuée de drone à coordonner, si multi escadrilles ) Idem pour les indices potentiels, comme les abandons des gros assets C3I non furtifs (global hawk, remplacement des Awacs et JSTARS). Contre mesures: Par contre, le risque, c'est que ces relais de communication furtifs doivent rester à portée de MADL des effecteurs furtifs (F-22/F-35/B-21) (au doigt mouillé max 50km si brouillage). Donc si ces drones sont localisés (en communication active), alors ça compromet la discrétion de la frappe (un peu comme un appel radio d'un SNLE...) (note à @hadriel : évaluer le risque de direction finding si les satellites de communication ont un encombrant voisin qui les espionne via les lobes latéraux du faisceau... Plus, si le RQ-180 vole assez haut pour des communications satellite laser, ça veut dire qu'il est repérable aussi via balayage LADAR satellite, ou directement via détection radar satellite : la SER de l'aspect vertical est la pire)
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  43. Si moi qui suis Bonapartiste...
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  44. Ah nous retrouvons le Kiri des grands jours ... Tu n'as pas plus hardos que ramper ? (sucer par exemple ?) Ne te fais pas trop de mal et laisse l'UE gérer la Turquie je rappelle qu'il y aura une Turquie après Erdogan
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  45. Ca fait deux fois quand même qu'ils s'aveuglent sur DA et le rafale en Inde chez mediapart. Ca devient lassant...
    2 points
  46. Bon déjà pour ce type de scénario, tu es fortement contraint par le régime de chez de tir. En gros le DT construit l'exercice en fonction de la capitale de tir, des positions de tir, de la zone de foulée... Comme tu ne peux pas rajouter des obstacles comme tu veux sur un champ de tir tu arrives parfois à des choses qui semblent incohérentes. Ce type d'exercice relève plus de TAI (techniques d'action immédiate), ce n'est pas forcément "FS" mais l'utilité tactique (pour une unité classique) reste assez limité : combat urbain, combat jungle (layon) et ça reste plus de techniques de réaction sous le feu (tube avant, arrière...) donc même si c'est joli et fluide en vidéo c'est plutôt un truc à éviter. Et c'est surtout une séance de tir axée "communication" où ici je soupçonne fortement que l'ensemble des tireurs sont des cadres au minimum moniteur ou aide-moniteur
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  47. Il faudra attendre 2023 pour le retour de l'Admiral Nakhimov, les travaux viennent de prendre un peu de retard suite aux difficultés de fournisseurs. https://tass.ru/armiya-i-opk/11084401
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  48. J'aurais tendance à penser que ce sont des rails pour missile AA ... s'il y a bien des mecs à ne pas prendre pour des muges en matière d'aviation de combat ce sont bien les israéliens
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