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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 29/08/2021 dans Messages

  1. La précision s'imposait...
    6 points
  2. Que ne ferait-on pas pour une image sur les réseaux sociaux ! De vrais soldat de salon... il y a fort à parier que c'est un conseiller en com qui lui a suggéré l'idée histoire de faire "warrior" Pitoyable et ou ridicule vous de choisir...
    6 points
  3. Je ne sais pas si vous avez déjà vu (moi, je l'ai découvert ce matin), le site Covid Tracker présente maintenant les chiffres de la DREE sur le nombre de malade symptomatique/d'admission en hôpital/de décès en fonction du statut vaccinal (pas vacciné / une vaccination / schéma complet) : https://covidtracker.fr/vaximpact/ Comme d'habitude, c'est très bien fait. On voit bien avec les graphiques l'impact de l'évolution du la campagne de vaccination (par exemple, le fait que beaucoup de gens ont leur deuxième dose en ce moment, ce qui réduit les hospitalisations "vaccination incomplète"). A noter également, le R0 estimé est repassé sur sous la barre de 1, on est re-rentré dans une phase descendante de cette quatrième vague en termes d'infections. On devrait voir l'effet sur le nombre d'hospitalisés dans quelques jours. Ce qui est un peu ad-hoc dans ces simulations, c'est l'hypothèse de R0 qui est prise. C'est impossible à déterminer en laboratoire, en fait c'est toujours dérivé de constatations sur le terrain à posteriori, donc le serpent se mord un peu la queue. Et cela ne tient pas compte de certains paramètres importants (pas très difficile à rajouter, cela reste des maths de niveau lycée) : le taux d'immunisation naturelle des non vaccinés (pas négligeable, il y a 6 mois on était déjà à 25-30% d'après des estimations de Pasteur), les facteurs externes (application plus ou moins stricte des gestes barrières, réduction des contacts sociaux à risques, période de vacance scolaire...), l'avancement de la campagne de vaccination (les patients n'ayant qu'une seule dose restant plus vulnérables que les autres). On voit qu'aujourd'hui, en France, avec 83% de la population de 12 ans et plus primo-vacciné (dont 5 millions ayant encore une seule injection), un certain nombre du solde plus ou moins bien immunisé naturellement (Pasteur nous sortira des chiffres j'imagine dans quelques mois - prenons l'hypothèse que l'on est à 40%) et un contexte de pass sanitaire / vacances, on arrive à avoir un R0 de mois de 1 avec le variant delta (ce qui permet d'envisager une décrue). Et on peut aussi constater que avec ce niveau d'immunisation, les autres variants (souche initiale, variant sud-africain...) sont en phase de disparition complète en France.
    5 points
  4. Je ne suis pas très d’accord, Alexis. Le titre de la tribune de S. Ritter est parfaitement outrancier: The Biden administration’s incompetence has created the conditions for a modern Dien Bin Phu in Kabul Lui, comme nombre d’autres commentateurs, me paraissent être dans le déni complet ( à moins que cela ne soit qu’une vulgaire posture partisane) qu’il y a un accord, depuis fev2020, entre les Taliban et les US, sur le « retrait ». Et qu’un départ safe, sécurisé, des dernières troupes et personnels depuis l’aéroport de Kaboul fait certainement partie de cet accord (je ne vois pas comment il pourrait en être autrement). Mais peut-être l’opinion préfère-t-elle crier « Haro sur le Biden », qu’on lui rappelle que les USA ont fini par « traiter » avec les Taliban (20 ans de guerre, toussa pour ça). Aussi, Kaboul, un Dien Ben Phu à l’américaine: bof. A propos d’ « accord », d’ « assurance » etc: un communiqué du DoS ce jour: Je suis convaincu (parce que cela me semble l’évidence) que c’était prévu ainsi dans l’accord de Doha.
    4 points
  5. Le problème avec le F-35, c'est qu'on est déjà 15 à 20 ans plus tard... C'est l'argument massue pour sous entendre que les autres avions ont autant de problèmes mais qu'ils sont cachés. Sauf qu'en France au moins, tout est aussi public, faut aller fouiner dans les rapports du Sénat et les auditions parlementaires, s'il y avait un problème on le saurait. Mais c'est plus simple et ça dédouane l'avion de dire qu'on connaît beaucoup de problème sur le F-35 parce que les US ne cachent rien. Foutaise.
    4 points
  6. Entre constater une certaine fatigue et dire qu'il est inapte au commandement, il y a un fossé plus large qu'une tranchée antichar. Il est vieux, oui. Ca on ne peut le nier. Est-il en moins bonne santé qu'un Trump à l'IMC très élevé et au régime alimentaire particulièrement déséquilibré ? Impossible à dire sur de seules images. Rappelle-toi qu'on avait dit de Sarkozy (après un rendez-vous avec Poutine) qu'il était ivre, de George W. Bush qu'il entendait des voix dans sa tête (lors d'un débat présidentiel) et d'un Kennedy qu'il était visuellement en super forme.
    4 points
  7. De nos jour la guerre médiatique a autant sinon plus d'importance que la guerre réelle, ce n'est pas parce qu'on a les journalistes les plus cons de la planète que le Rafale avait tous les défauts qu'ils lui ont reproché. Tous ces pays qui sont satisfait du F-35 sont des pays qui ont acheté la protection des US et qui en tant qu'alliés se sentent obligé d'adhérer à la narrative US.
    4 points
  8. Bonjour, le titre peut paraître provocateur mais c'est juste de la forme, sur le fond j'ai eu une pensée en se qui concerne l'étude d'un nouveau calibre par les US, un calibre intermédiaire pour leur fusil d'assaut, mitrailleuse etc... Je pense lorsque je vois les prototypes à l'essai,avec l'évolution des fusils d'assaut qui ont pris du poids avec tout les systèmes comme les optiques, pointeur laser, grip, porte lampe etc... Via les rails picatinny, on est déjà dans un surpoids qui reste gérable néanmoins. Alors vouloir un calibre entre le 5,56 mm et le 7,62 mm pour moi pour les fusils d'assaut est une fausse bonne idée, tout simplement parceque le but de l'Infanterie c'est le combat des 300 derniers mètres, donc de la capacité à manœuvrer, de facto le facteur poids doit resté raisonnable surtout quand on observe que le combattant moderne a pris du poids avec les équipements de protection pare-balle/pare-éclats, transmission individuelle etc... Par contre le calibre intermédiaire devient un très bon compromis en se qui concerne le Fusil-Mitrailleur/mitrailleuse, car il pourrait remplacer un FM/mitrailleuse en 5,56mm et un FM/mitrailleuse en 7,62 mm, offrant plus de souplesse pour les armes d'appui au sein du groupe ou en renfort des groupes d'une section d'infanterie. Si on observe le réel, on sait très bien que dans un combat, c'est la capacité à saturer l'ennemi du feu plutôt que la précision qui paralysera l'adversaire dans ses mouvements. Alors avec les optiques ont peut permettre de meux cibler dans la mission de saturation, mais la précision elle sera surtoutde mise pour une arme en 7, 62 mm au coup par coup comme avec le Scar qui remplace le FRF2 ( là pour les US c'est une autre arme mais elle aussi en 7,62 mm , tout en ayant la portée, de la précision et le punch pour tuer ou blessé un adversaire. Donc au final je pense que le calibre intermédiaire entre le 5,56 mm et le 7,62 mm serait au final bien plus réaliste pour le remplacement de la Saw et de la version US de la MAG plutôt qu'un calibre unique qui serait aussi celui des FA, car comme dit plus haut, en voyant les prototypes des FA à munition intermédiaire, sans être équipé des petits matos qui peuvent se rajouter sur le FA, on voit que les gus qui font les essais ont des gros bras ( c'est pas le cas pour tout les biffins de l'US Army & Cie) , et pourtant on devine bien la problématique du poids et donc de la maniabilité de ces FA... Par contre miser sur une capacité à permettre un tir de saturation via un canon plus lourd comme avec le IAR en 5,56 mm des marines pour permettre du tir de saturation avec une certaine précision serait plus logique à mon avis. Pour le Fusil-Mitrailleur/mitrailleuse en calibre intermédiaire, il offrirait une plus grande capacité en portée, en précision sans perdre au niveau puissance d'arrêt à l'impact, donc gommant les faiblesses de la 5,56 mm au niveau portée, puissance et aussi les faiblesses du 7,62 mm via le poids, qui limite aussi la capacité de transport de munition même si on dispatche sur plusieurs personnels les munitions. Là le tireur FM/mitrailleuse et son binôme chargeur aurait un bon compromis avec un FM en calibre intermédiaire, permettant d'avoir une capacité d'emport en munition plus important qu'avec une 7,62 mm mais sans perdre de manière importante au niveau portée, puissance d'impact de la munition, précision . Au final cela permettrait de mieux redéfinir la capacité d'appui, en la différenciant du besoin en terme de tir de saturation pour les FA du groupe, en sachant qu'avec le LG de 40 mm, on dispose d'une capacité permettant de causer des dégâts en portée et puissance. Enfin voilà mon humble avis sur le sujet, les US oublient que le FA doit rester souple dans sa maniabilité pour le combat des 300 derniers mètres tout en pouvant saturer par le feu et donc compliqué la manœuvre de l'adversaire ( pour un repli ou une manœuvre offensive) , alors que se qui permettra la manœuvre sera les capacités d'avoir un Fusil-Mitrailleur/mitrailleuse en appui, qui gagnera en puissance sans être pénalisé par le poids de l'arme et des munitions, précis et ayant une portée et puissance d'impact qui pourra gérer un adversaire pris sous le tir de saturation des FA, qui en mode IAR via un canon plus lourd, donc rafale courte aura déjà dégrossi en étant capable de saturer avec un peu plus de précision l'adversaire.
    3 points
  9. Il va pourtant falloir à l'AdT choisir vite entre le rêve et le cauchemar, entre utopie et dystonie tellement la conclusion de Michel Goya dans son étude sur le conflit du Haut Karabagh est sans appel : "Contrairement à ce que certains ont pu écrire, ce conflit n’a pas signé la fin du char de bataille. Il a simplement signé la fin du char de bataille non protégé contre les projectiles antichars modernes que ceux-ci viennent du sol, d’hélicoptères, d’avions de combat ou de drones." Et dans son analyse sur le conflit du Donbass de 2015 (où drones, munitions rodeuses, et ATGM long range ne menaient pas encore la danse), il parle de "mini Koursk" en décrivant des actions de haute intensité mettant en œuvre qq centaines d'hommes seulement. Moralité, concernant l'AA, il va falloir trouver rapidement une solution cohérente -pas une demi-mesure-, faute de voir n'importe quelle intervention en ambiance symétrique, où on ne déploierait même qu'un GTIA, vouée inexorablement à l'échec.
    3 points
  10. 3 points
  11. Le paramètre "temps" fait aussi partie de la qualité du produit. Faire bien mais trop tard, c'est faire un truc qui ne sert plus à rien.
    3 points
  12. Et bien...tout dépend ce calibre et ce qu'on veut lui faire faire. Je note qu'outre la portée, c'est surtout l'effet terminal qui est travaillé. Défaire entre autre une protection balistiques de Classe IV moderne (guerre contre une grande puissance type Russie ou RPC). La plupart des recherches récentes US travaillent du caseless ou des étuis polymères, permettant de gagner du poids. C'est donc bien une donnée prise en compte. Le 5,56x45 montre de nombreuses limites tout de même. Pour le fait que ça soit plus adapté aux FM, je suis tout à fait d'accord. Des FM en .338 LM se serait une grosse avancée ! Par contre il y a un gros débat pour la place du FM 'léger' dans le groupe de combat. Et autant un effet de saturation au niveau de la section/Cie, je comprend...autant dans le groupe, je comprend qu'il y ait débat ! Le fait que dans les unités spécialisées, on voit du .300 BLK poindre est interessant. Ce sont les VSS Vintorez de l'occident, ça vient remplacer les MP5SD comme arme compacte et discrète (élimination de sentinelle). Une 5,56 qui performe comme une 7,62x39. Bref, y a de quoi faire en travaillant sur les calibre. Je met des liens sur les deux projets les plus avancés : https://fr.wikipedia.org/wiki/6,8_mm_Remington_SPC
    3 points
  13. C'est la configuration définie pour les deux nouvelles FREMM-IT qui remplaceront les deux vendues à l'Egypte. Il s'agit d'une troisième version qui regroupe les principales fonctionnalités des versions GP et ASW actuelles. Cette nouvelle version, appelée GP-E, pousse raisonnablement la conception FREMM-IT à la limite. La situation des navires destinés à remplacer ceux vendus à l'Egypte a longtemps été assez "mystérieuse" même en Italie. Ce message devrait résoudre les divers doutes sur la situation et sur lesquels j'ai lu dans cette discussion Le lien où vous pouvez trouver plus d'informations. C'est un forum mais il est très fiable https://difesa.forumfree.it/?t=69803297&st=6180 Questa è la configurazione fissata per le due nuove FREMM-IT che sostituiranno le due vendute all'Egitto. E' una terza versione che riunisce le principali caratteristiche delle attuali versioni GP e ASW. Questa nuova versione, denominata GP-E, ragionevolmente spinge al limite il disegno della FREMM-IT. La situazione delle navi in sostituzione di quelle vendute all'egitto è stata abbastanza "misteriosa" per parecchio tempo anche in Italia. Questo mio messaggio dovrebbe risolvere i vari dubbi sulla situazione e di cui ho letto in questa discussione
    3 points
  14. J'ai trouvé ceci LA MARINA MILITARE PER UNA STRATEGIA NAZIONALE « L’instrument naval sert à l’Italie pour récupérer et valoriser sa dimension maritime. La territorialisation de la Méditerranée, la réduction des effectifs américains et le retour des Russes. Les horizons océaniques de la flotte. Les quatre domaines de notre sécurité. 1. L’Italie doit en grande partie prospérité et sécurité à la mer. La géographie, l’histoire et l’économie en témoignent la vocation maritime incontournable La surface de l’eau est le principal système de communication mondial, aujourd’hui plus compétitif que tout autre mode de transport 1. Les routes maritimes et fluviales offrent d’énormes possibilités de liaison. Les ports, les chantiers navals, les infrastructures offshore et toutes les activités de la communauté maritime sont d’une importance stratégique importante. Le système portuaire italien, par exemple, a longtemps été le premier en Europe pour les volumes de marchandises transportées - aujourd’hui c’est le troisième - et conserve la primauté européenne pour le mouvement des navires de croisière et des croisiéristes. Les échangeurs et la logistique portuaire deviennent vitaux pour le pays, surtout lorsque ses frontières terrestres sont bloquées, comme le montre l’urgence pandémique. La pêche est également stratégique étant donné que l’Italie possède la deuxième flotte de pêche en Europe en termes d’emploi et la quatrième en termes de production. Le cluster maritime italien assure l’emploi d’environ 900 000 travailleurs et de 5 millions d’autres dans l’industrie, avec une incidence de 2,6 % sur le PIB et près de 200 000 entreprises concernées, auxquels il faut ajouter les avantages économiques dans les secteurs qui travaillent les produits importés, c’est-à-dire l’industrie manufacturière du made in Italy 2. La mer est pour l’Italie une énorme opportunité de croissance, à valoriser et à utiliser de manière durable, tout en protégeant pour garantir un avenir encore florissant…………………………. ». https://www.limesonline.com/cartaceo/la-marina-militare-per-una-strategia-nazionale?prv=true
    3 points
  15. Pour l'armée allemande au vu de ses standards, cette évacuation c'est l'équivalent de la bataille de Bassorah, voire de Desert Storm. Ils n'ont pas l'habitude.
    3 points
  16. Le problème est que ton VBCI ne peut pas détecter le drone. Le PVP peut, mais il y en a-t'il assez pour couvrir toutes les sections? Enfin, le Murin étant un radar, il émet une quantité massive de rayonnement EM. Le senseur de Dedrone est peut-être moins capable, mais il fonctionne passivement. Additionnellement, un appareil pris dans le feu d'une section de VBCI est peut-être en danger mais il le sera moins que si il est pris dans le feu d'un unique SPAAG avec conduite de tir, moyens de détection et surtout munitions (A3B ou missiles) pour engager plus efficacement. Les Suédois ont deux compagnies de CV90, tous équipés d'un canon de 40mm, par bataillon inter-armes. Ils considèrent quand même qu'un peloton de SPAAG est nécessaire.
    2 points
  17. sans doute. Comme je l'ai déjà écrit il y a bien longtemps, je rêve d'un CTA40 bitube avec lanceur Mistral et 4 radar fixes montés sur une tour pyramidale surmonté d'une caméra infrarouge panoramique. Bon on va se calmer, c'est complètement hors cadre adt/DGA. Dommage.
    2 points
  18. On est passés de la mode des infectiologues à celles des internes en gériatrie ?
    2 points
  19. Il ne s'agit pas tant d'imaginer que les troupes américaines se retrouvent coincées à l'aéroport de Kaboul, privées de support logistique adéquat les pistes étant devenues inutilisables après quelques tirs d'artillerie talibans, encerclées par des Talibans les attaquant depuis des zones urbaines, et finalement au pire réduites à une défaite parallèle à celle de la France à Dien Bien Phu... que de souligner qu'une telle chose serait possible, si les Talibans le décidaient. Il s'agit de remarquer que ce sont les Talibans qui sont du côté du manche. Quand le président américain refuse mordicus de reporter la date de départ prévue du 31 août, peu après qu'un responsable taliban a prévenu que dans ce cas il faudrait s'attendre à des "conséquences", ce n'est pas Biden qui est "faible", comme les va-t-en-guerre étourdis des deux partis américains et des médias le prétendent. C'est Biden qui est militairement réaliste, parce que les Talibans peuvent exercer une menace crédible d'isoler puis de vaincre les 6 000 soldats américains de l'aéroport de Kaboul, lesquels se répartiraient dans ce cas en deux groupes : les morts, et les prisonniers. Comme les soldats français à Dien Bien Phu en 1954. Et Biden fait ce qui est nécessaire pour éviter ce risque, c'est-à-dire qu'il s'en tient à la date précédemment évoquée du 31 août, même alors que l'évacuation n'est pas terminée, pardon monsieur, merci monsieur. Parce qu'il n'a pas le choix. Parce que le rapport de forces sur le terrain est celui-là. Si l'Amérique était prête à un niveau de violence indéfini, elle pourrait sans doute l'emporter tout de même : les bombardiers américains ont une grosse charge utile, l'Afghanistan n'a aucune défense aérienne sérieuse, et Curtis Le May était américain. Mais c'est politiquement invraisemblable, et le rapport de forces entre Talibans et Américains n'en change pas Texte intéressant de Scott Ritter sur la vulnérabilité des militaires américains à l'aéroport de Kaboul Alors que des milliers de soldats américains ont fait irruption en Afghanistan pour sécuriser l'aéroport international de Kaboul en vue de l'évacuation des ressortissants américains et alliés, peu d'attention semble avoir été accordée au fait qu'ils volent dans un piège. L'aéroport international Hamid Karzai (HKIA) est l'un des espaces les moins défendables de tout l'Afghanistan. Il est entouré de zones urbaines denses et d'éléments de terrain imposants, ce qui, dans les mains de quiconque ayant de mauvaises intentions et les moyens de les manifester, signifie que l'aéroport cesserait de fonctionner comme un lieu où les avions de transport et de passagers pourraient décoller et atterrir en toute sécurité. En d'autres termes, toute personne armée d'une mitrailleuse lourde ou d'une grenade propulsée par fusée pourrait abattre à volonté un avion en provenance de HKIA. (...) Compte tenu des charges transportées à l'entrée et à la sortie de HKIA, les manœuvres de vol radicales ne sont pas envisageables. Au lieu de cela, les lourds appareils s'approchent et repartent en volant lentement et à basse altitude au-dessus d'un terrain que les forces amies ne contrôlent tout simplement pas. De plus, lorsqu'ils sont au sol, les avions sont à la merci de quiconque possède un mortier. Tout vétéran des combats en Afghanistan peut vous dire que les talibans possèdent non seulement une quantité prodigieuse de mortiers de différents calibres, mais qu'ils sont aussi extrêmement compétents dans leur utilisation. Il n'y a rien de plus vulnérable aux tirs indirects d'un mortier qu'un avion stationné - à l'exception peut-être des zones de stockage de carburant où se trouve le carburant de qualité aviation, hautement volatile, utilisé pour faire fonctionner ces avions. La situation ne s'améliore pas pour les milliers de militaires qui ont été déployés à HKIA dans le but ostensible de sécuriser cette installation pour évacuer le personnel désigné. Ces troupes se trouvent soit à l'intérieur de bâtiments qui n'ont pas été renforcés pour les protéger contre les attaques indirectes (c'est-à-dire les tirs de mortier), soit à l'extérieur, dans des endroits non améliorés (c'est-à-dire non retranchés) où tout tir de mortier bien dirigé ferait des ravages. Je ne suis pas au courant de la planification de la protection de la force qui a été faite pour la projection de la force militaire dans HKIA. Les images en provenance de HKIA indiquent que les forces américaines disposent d'un certain nombre de véhicules utilitaires armés et d'au moins deux hélicoptères AH-64 Apache pour les aider dans toute opération d'autodéfense qui pourrait être nécessaire. Les médias indiquent que des bombardiers B-52, des hélicoptères de combat AC-130 et des chasseurs FA-18 ont été déployés dans la région pour soutenir l'évacuation. Bien que cette accumulation de puissance aérienne soit remarquable, elle est limitée par des problèmes de temps passé à proximité de la station (tout avion en orbite près de Kaboul viendrait de bases situées à plusieurs centaines de kilomètres et devrait donc être ravitaillé en carburant par des avions-citernes ; les rapports selon lesquels les transports C-17 décollent presque à vide pour maximiser leur capacité de chargement suggèrent que la capacité de ravitaillement en carburant existe bel et bien dans le ciel afghan). (...) Il est vrai qu'en cas de besoin, les commandants américains au sol seraient en mesure d'étendre rapidement leur zone de contrôle en partant simplement à l'assaut de l'aérodrome et en s'emparant du terrain désigné. La deuxième bataille de Fallujah en Irak a été menée avec un nombre similaire de forces alliées contre un ennemi similaire en capacité aux Talibans. Six mille Marines et Parachutistes peuvent s'emparer d'un grand territoire. Mais commencer une bataille, et la terminer, sont deux concepts différents. Si les talibans parviennent à mettre fin aux opérations à HKIA, la question du réapprovisionnement devient alors préoccupante. Si 6 000 soldats américains aguerris peuvent infliger des dégâts considérables, ils ont besoin de nourriture, d'eau et de munitions pour y parvenir, autant de ressources limitées à HKIA. Si l'on ajoute à cela la nécessité de prendre soin de dizaines de milliers de civils, on se retrouve face à un cauchemar logistique. (...) Toute personne ayant un minimum d'expérience en matière de planification militaire aurait pu esquisser des alternatives qui n'auraient pas mis les forces américaines en danger de cette manière. En gardant simplement les grandes bases aériennes fortifiées de Bagram et de Kandahar, tout en sécurisant les approches de Kaboul, les civils autorisés à être évacués auraient pu être rassemblés de manière ordonnée, traités de manière sécurisée et évacués en temps voulu. Au lieu de cela, l'administration Biden a créé le potentiel d'un Dien Bien Phu des temps modernes, la tristement célèbre bataille de la guerre française en Indochine qui a vu des milliers de troupes françaises encerclées par les forces hostiles du Viet Minh et finalement contraintes de se rendre de manière humiliante. La probabilité d'une telle issue à HKIA est faible, ne serait-ce que parce que les talibans ne veulent donner aux États-Unis ou à leurs alliés aucune excuse pour maintenir leur présence militaire en Afghanistan. Les talibans aspirent à un avenir exempt d'occupation étrangère et d'ingérence dans les affaires de l'Afghanistan.
    2 points
  20. Je pensais que la débâcle de toutes nos interventions nous avait un petit peu prévenu de la prétention de nos leçons de vie adressées au monde... Celui-ci est différent de nous, de nos souhaits, c'est ainsi, et ce n'est pas en s'insurgeant contre tous ceux qui ne communient pas dans nos idées (ce qui ne veut pas dire tout tolérer) que l'on avance....
    2 points
  21. Je n'avais pas vue, pardon. Attend leurs retraite de Russie ils l'on réussi aussi hein... Jusqu'à Berlin est sans avions.
    2 points
  22. Le même phénomène est rapporté en France (tweeter de soignants surtout) Tu voulais dire "sous la barre" je pense Espérons que ca dure car la rentrée des classes approche et celle ci semble avoir un impact important outre-manche
    2 points
  23. (...) Actuellement, la force Chammal mobilise entre 600 et 800 militaires, principalement en Jordanie, où 230 d’entre eux sont affectés à base aérienne projetée [BAP] H5, d’où sont mis en oeuvre 4 Rafale. Ce dipositif s’appuie également sur la BA 104 d’Al Dhafra [Émirats arabes unis] où 7 Rafale sont susceptibles de conduire des missions au Levant. Ces moyens aériens, ponctuellement renforcés par des avions ravitailleurs et d’alerte avancée, ont assuré 10% des sorties de la coalition Inherent Resolve. En outre, des commandos des forces spéciales [task force « Hydra »] sont également engagés dans la région. Enfin, des militaires français sont présents au sein du « Military Advisory Group » [MAG], une structure relevant d’Inherent Resolve, chargée de conseiller les états-majors irakiens (...) http://www.opex360.com/2021/08/29/quelle-que-soit-la-decision-des-etats-unis-la-france-maintiendra-son-soutien-a-lirak-pour-combattre-daesh/
    2 points
  24. A400M vu hier au meeting "Le temps des hélices" Belle livrée en hommage au futur Escadron de Transport 4/61 Bearn qui sera réactivé le 9 septembre
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  25. Alors avec ce concept WIG on est bien au dessus de la notion de navire à grande vitesse donné par une formule explicitée dans ce lien https://fr.wikipedia.org/wiki/Navire_à_grande_vitesse A propos de NGV , voici une vingtaine d’année la médecine maritime se penchait sur le ratio fatigue/vigilance . J’avais alors téléchargé l’étude en question objet du thème 2 https ://www.medecine-maritime.fr/pdf/congres/ColloqueMS1.pdf La voici pour information ; Retentissement sur la santé du personnel naviguant des contraintes spécifiques à la navigation sur les Navires à Grande Vitesse S. Gentile1, V. Pellissier1, S. Tézenas du Montcel1, S. Antoniotti1, O. Gérin2, J.L. San Marco1 1Laboratoire de Santé Publique, Faculté de Médecine, 27, Bd Jean Moulin, 13385 Marseille Cedex 5, France 2Association de Recherche sur les Troubles de la Veille et du Sommeil Reproduit avec l'autorisation des auteurs - Communication au colloque "Mer & Santé" Brest, 20 et 21 septembre 2001 Paru dans les Archives des Maladies Professionnelles, 2000, 61, n°5, 297-303 Summary : Health and constraints of High Speed Ships The arrival of High Speed Ships originated changes in the working conditions and new physiological and ergonomic constraints, sources of tiredness for the sailing staff. An exposed-unexposed type survey was set up during summer 1997 to study the type of the working constraints of this type of ship on tiredness, watchfulness and the crews' quality of life. The date focuses on the crews from three different ships, a classical navigation ship used as a control-ship and two High Speed Ships involving different exposure levels. On the whole, 50 people, divided into 26 officers and 24 non-officers, have been included. The constraints of sailing on the High Speed Ships have a deeper impact on the crew's tiredness and watchfulness as compared to those observed in the sailing staff on traditional ships. However, this impact doesn't seem to cause extra-physiological modifications which could put the security on ships at stake and all the more so eventually threaten the staff's health. Résumé L'apparition des navires à grande vitesse est à l'origine de modification des conditions de travail et de nouvelles contraintes physiologiques et ergonomiques, vecteurs de fatigue pour le personnel naviguant. Une enquête de type exposé-non exposé a été mise en place pendant l'été 1997 pour étudier le retentissement des contraintes de travail de ce type de navire sur la fatigue, la vigilance et la qualité de vie des équipages. Les données portent sur les équipages de trois bateaux : un bateau de navigation classique servant de témoin et deux Navires à Grande Vitesse (NGV) de niveaux d'exposition différents. Au total, 50 sujets, répartis en 26 officiers et 24 non officiers ont été inclus. Les contraintes de la navigation sur les NGV entraînent un retentissement plus important sur la vigilance et la fatigue de l'équipage en comparaison à celui observé sur le personnel naviguant des bateaux traditionnels. Cependant, ce retentissement ne semble pas causer de modifications extra-physiologiques susceptibles de mettre en jeu la sécurité des navires et a fortiori menacer à terme la santé de ces personnels. Introduction Les traversées maritimes courtes ont été transformées par l'apparition récente des navires à grande vitesse (NGV). Ils sont utilisés entre la Corse du Nord et le littoral provençal et ligure depuis l'été 1996. Réduisant sensiblement la durée des traversées, ils en permettent la multiplication, avec des conditions de travail et des contraintes physiologiques et ergonomiques nouvelles, vecteurs de fatigue pour le personnel naviguant. Avec ce type de navigation, certaines contraintes sont apparues. Elles sont inhérentes aux caractéristiques des navires et à la nouvelle organisation du travail. En premier lieu, trois caractéristiques propres à ce type de navire sont à l'origine d'un stress et d'une charge de travail mental accrue. Il s'agit d'un travail sur écran important et d'une ambiance vibratoire et sonore élevées. D'autre part, le temps de réaction en passerelle est diminué, modifiant le rapport décision / délai du fait de la rapidité de ces bateaux. En second lieu, la mise en place de ces bateaux a généré une modification des rythmes traditionnels de travail et de la durée d'escale. Ces nouvelles contraintes spécifiques à la navigation sur NGV ont conduit les Affaires Maritimes à documenter leur retentissement sur les capacités d'attention et de réaction, la fatigue ressentie et le niveau de vigilance des personnels navigants. En effet, la fatigue est un facteur connu d’altération des performances, de l’humeur et de la cognition pouvant potentiellement mettre en jeu la sécurité du navire et des passagers (1). Des agressions importantes pourraient en outre retentir à long terme sur la santé de ce personnel. Les effets de la fatigue sont surtout décrits dans le domaine des transports routiers et ferroviaires et dans celui de l’aviation (2-4). Il n’existe pas d’études, à notre connaissance, documentant la vigilance et la fatigue du personnel naviguant. Le manque d'informations valides sur les répercussions à court et à long terme sur la santé des naviguants a empêché l'administration des Affaires Maritimes d'édicter une réglementation adaptée à ce type de navigation. De ce fait, les Affaires Maritimes ont donné aux Armements une autorisation provisoire de naviguer. Elles ont demandé à la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) de procéder à une étude du retentissement des contraintes de travail propres à ce type de navire sur la fatigue, la vigilance et la qualité de vie liée à la santé des équipages. La SNCM a chargé le Laboratoire de Santé Publique et l'Association de Recherche sur les Troubles de la Veille et du Sommeil de procéder conjointement à cette étude en période de haute saison, pendant l'été 1997. Population et méthodes · Type d'enquête L'enquête menée est du type exposé - non exposé. Elle est constituée d'un groupe témoin et de deux groupes de niveaux d'expositions différents. Trois modalités de travail distinctes ont été, de ce fait, explorées : la première sur un navire classique, le bateau témoin, avec des cycles de navigation de type 8 jours de travail et 8 jours de repos ; la deuxième sur le NGV 1 avec des rotations de 4 jours de travail et 8 jours de repos et la troisième sur le NGV 2 avec des rotations accélérées de 2 jours de travail et 4 jours de repos. · Méthodes d'investigation De la vigilance Le niveau de vigilance a été évalué, pour chaque officier, par des enregistrements électro-encéphalographiques (EEG) selon le principe des tests multiples de latence d'endormissement (MSLT), répétés à plusieurs reprises, au cours du premier et du dernier jour de navigation (5). Au cours de chaque traversée, les enregistrements ont été réalisés pendant une durée de 20 minutes alors que les officiers étaient allongés et avaient comme consigne de se détendre et de fermer les yeux. Cette technique permet de mesurer le délai d'apparition d'un état de somnolence. Physiologiquement, le seuil de vigilance varie au cours de la journée avec une hypovigilance physiologique entre 13 heures et 16 heures. Ce seuil est réduit selon l'importance de la dette de sommeil éventuelle (6). On a enregistré le temps d'apparition des ondes électriques de sommeil de type I exprimés en minutes. De la fatigue ressentie Le niveau de fatigue ressentie par l'ensemble du personnel naviguant a été évalué grâce à un questionnaire d’auto-évaluation : le MFI 20, le premier et le dernier jour du cycle de navigation. Le MFI 20, mis au point par SMETS et coll. validé en anglais et en cours de validation française, est constitué de vingt questions qui permettent de décrire les dimensions suivantes : fatigue générale, fatigue physique, activité réduite, motivation réduite, fatigue mentale (7). Les scores varient de 4 à 20. Plus les scores obtenus dans chacune des dimensions sont élevés, plus la fatigue rapportée est grande. Chez les officiers, pour objectiver l'importance du retentissement de la fatigue, les capacités visuelles (champ visuel et acuité visuelle) ont été évaluées. L'acuité visuelle est réduite en cas de fatigue importante, le champ visuel est rétréci en cas de conduite rapide (3). De la santé perçue (ou qualité de vie liée à la santé) La qualité de vie est la perception qu'a un individu de sa place dans l'existence, dans le contexte dans lequel il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. La mesure de la qualité de vie liée à la santé ou santé perçue se limite à l'évaluation du retentissement de l'état de santé de l'individu sur sa qualité de vie. Sa mesure témoigne d'un niveau de santé pour un groupe de population. La santé perçue du personnel naviguant (officiers et non officiers) a été évaluée le premier et le dernier jour du cycle de navigation par un auto-questionnaire générique, le SF-36, validé en langue française (8). Cette échelle explore les concepts suivants : activité physique, limitations d'activité dues à l'état physique, douleur physique, santé générale ressentie, vitalité, vie et relation avec les autres, limitations d'activité dues à l'état psychique et santé psychique. Les scores obtenus dans ces différentes dimensions varient de 0 à 100. Plus les scores se rapprochent de 100, meilleure est la santé perçue rapportée. · Population Le personnel naviguant des NGV est représenté par la totalité des officiers et un nombre équivalent de sujets parmi le personnel d'exécution quels que soient l'âge et le sexe. Ceux-ci ont été sélectionnés de sorte que les différentes catégories de personnel soient représentées : personnel de pont, personnel des machines et personnel du service aux passagers, ceci pour chaque équipage. Pour recueillir des éléments de comparaison, les mêmes paramètres ont été évalués sur le groupe témoin comparable en type de poste et, si possible, en nombre, parmi le personnel d’un navire conventionnel effectuant la liaison continent - Corse. Les témoins ont été évalués, comme ceux des NGV, au premier et au dernier jour d'un cycle de navigation. Les critères d’exclusion ont été le refus de participer à l’enquête et l’indisponibilité. · Méthodes statistiques Le traitement statistique est réalisé sous le logiciel SPSS version 6.1.3. L’analyse débute par une analyse descriptive. Les résultats sont présentés en moyenne ± écart-type. Les valeurs manquantes sont prises en compte dans le dénominateur. Afin d’analyser certains groupes particuliers, des tests du chi-deux, pour les variables qualitatives (âge et sexe), ont été utilisés. Pour étudier les différences éventuelles des niveaux de fatigue, des seuils d'hypovigilance, des scores de qualité de vie, selon les types de bateaux, des tests de Kruskal-Wallis ont été réalisés. Pour l'étude des échantillons appariés, c'est-à-dire pour l'analyse des variations entre le premier et le dernier jour des niveaux de fatigue, des seuils d'hypovigilance et des scores de qualité de vie, des tests de rang de Wilcoxon ont été utilisés. En raison des faibles effectifs, il n'a pas été possible de stratifier sur les différents facteurs de confusion. Le niveau de significativité des tests a été fixé à 5%. Résultats Après la description des caractéristiques de la population étudiée, nous présenterons dans un premier temps les résultats relatifs à la comparaison exposé/non exposé puis ceux relatifs aux différents niveaux d'exposition. · Caractéristiques de la population de l'étude L'étude porte sur 50 sujets, 26 officiers et 24 non officiers. Six membres du personnel naviguant n'ont pu être inclus dans l'étude : un non officier a refusé de participer à l’étude, les 5 autres n'ont pas pu, par indisponibilité, répondre aux questionnaires et au test de vigilance. La répartition du personnel naviguant (officiers / non officiers) selon le type de bateau est présentée dans le Tableau I. La population de l'étude est essentiellement masculine (sex-ratio H/F=11,5). L'âge moyen est de 36 ans (± 8 ans) avec un minimum de 22 ans et un maximum de 53 ans. Les personnels des trois bateaux sont comparables en ce qui concerne les principales variables socio-démographiques : l'âge, le sexe et le grade. · Comparaison exposé - non exposé Etude de la vigilance Les officiers du bateau témoin n'accusent pas de baisse significative de leur seuil d'hypovigilance à la fin de leur traversée, contrairement à ceux naviguant sur les NGV. Ceci est d’autant plus intéressant qu’au départ les officiers des deux types de bateaux présentaient des niveaux de vigilance identiques alors qu'en fin de traversée les officiers naviguant sur les NGV ont un seuil d'hypovigilance plus faible que celui des officiers du bateau témoin (Tableau II). Etude de la fatigue ressentie Au premier jour comme au dernier jour, quel que soit le type de bateau, la fatigue ressentie par l'ensemble du personnel naviguant est identique, et ce, quelle que soit la dimension étudiée (test de Kruskal-Wallis, NS). De même, au cours de la traversée, quel que soit le type de bateau, on ne retrouve pas de variations de la fatigue ressentie, et ce, quelles que soient les dimensions décrites par le MFI 20 (test de Wilcoxon, NS). En revanche, lorsqu’on s’intéresse uniquement à la sous-population des officiers, ceux naviguant sur les NGV rapportent des niveaux de fatigue plus importants à la fin du cycle de navigation que ceux naviguant à bord du navire classique (Tableau III). Etude de la qualité de vie liée à la santé La traversée ne semble pas avoir entraîné de diminution de la qualité de vie du personnel naviguant, et ce que quel que soit le type de bateau. En revanche, les officiers naviguant sur le bateau témoin rapportent, au premier comme au dernier jour de navigation, une qualité de vie supérieure à ceux travaillant dans les NGV dans la dimension “ activité physique ”. De plus, lors des dernières mesures, les officiers navigant sur le bateau témoin présentent un score, dans la dimension “ vie et relation avec les autres ”, supérieur à celui mesuré sur les officiers des NGV (test de Kruskal-Wallis, p< 0,05). Cependant, bien que les officiers naviguant sur les NGV présentent de façon globale une moins bonne qualité de vie que ceux naviguant sur le bateau témoin, ils améliorent en fin de cycle leurs scores dans la dimension "santé psychique" (test de Wilcoxon, p< 0,02) (Tableau IV). Etude des capacités visuelles Les mesures de l'acuité visuelle et du champ visuel chez tous les officiers ont été optimales tout au long du cycle. · Retentissement des niveaux d'exposition Etude de la vigilance Alors qu'au premier jour le niveau de vigilance des officiers est identique entre les deux NGV (test de Kruskal-Wallis, NS), au dernier jour de navigation, les officiers naviguant sur le NGV 1 ont un seuil d'hypovigilance inférieur à celui des officiers du NGV 2 (test de Kruskal-Wallis, p < 0,05). Par ailleurs, durant leur trajet, les officiers du NGV 2 ne présentent pas de modification de leur vigilance (test de Wilcoxon, NS), alors que les officiers du NGV 1 montrent une baisse du seuil d'hypovigilance (test de Wilcoxon, p < 0,02) (Tableau II). Etude de la fatigue ressentie Au premier jour comme au dernier jour, les membres de l’équipage du NGV 2 présentent des niveaux de fatigue supérieurs à ceux de l’équipage du NGV 1. Cependant, les écarts constatés ne sont pas significatifs (test de Kruskal-Wallis, NS). En fin de traversée, l'ensemble de l'équipage naviguant sur les deux NGV, rapporte une augmentation significative de la fatigue ressentie dans les dimensions "fatigue générale". De plus, le personnel naviguant du NGV 2 rapporte une augmentation dans la dimension "fatigue physique" alors celui naviguant sur le NGV 1 dans celle explorant la "fatigue mentale" (test de Wilcoxon, p < 0,05) (Tableau VI). Etude de la qualité de vie liée à la santé Au premier jour, l'ensemble du personnel naviguant sur le NGV 2 rapporte une qualité moins bonne dans les dimensions "vie et relations avec les autres" (test de Kruskal-Wallis, p < 0,05) que celle rapportée par l’équipage du NGV 1. De même, au dernier jour de traversée, la qualité de vie liée à la santé de l'équipage du NGV 2 semble moins bonne que celle rapportée par l'équipage du NGV 1, et ce, dans toutes les dimensions sans que ces écarts soient significatifs. Au cours de leur traversée, le personnel naviguant sur le NGV 2 améliore ses scores de qualité de vie dans la dimension "santé psychique" (test de Wilcoxon, p < 0,05), alors que ceux du personnel naviguant sur le NGV 1 ne présentent pas de modifications (test de Wilcoxon, NS). Chez les officiers, au premier jour de navigation, ceux naviguant sur le NGV 2 rapportent une qualité de vie significativement moins bonne que ceux du NGV 1 pour la dimension "vie et relation avec les autres" (test de Kruskal-Wallis, p < 0,05). En revanche, le dernier jour de la traversée, leur qualité de vie liée à la santé est identique (test de Kruskal-Wallis, NS). Enfin, au cours de leur traversée les officiers naviguant sur le NGV 2 améliorent leur qualité de vie dans la dimension "santé psychique" (test de Wilcoxon, p < 0,05) (Tableau VI). Discussion Les résultats de cette étude, malgré la petite taille de la population étudiée sont intéressants. Ils montrent que les contraintes de la navigation sur les NGV entraînent un retentissement plus important sur la vigilance et la fatigue du personnel naviguant que celui observé parmi le personnel naviguant des bateaux traditionnels. Le seuil d'hypovigilance diminue avec la durée des cycles, même s'il ne semble pas sortir des limites physiologiques. Cette diminution apparaît dès le deuxième jour du cycle de navigation et s'accroît au quatrième jour. La fatigue est plus importante que sur les bateaux classiques : l'allongement de la durée du travail quotidien pèse plus lourd sur ce critère que la durée des cycles de navigation. Les rotations longues (4 jours de navigation) que subissent les naviguants du NGV 1, semblent être responsables de la baisse du seuil d'hypovigilance. Cependant, les rotations courtes (2 jours de navigation), avec des durées de travail quotidien allongées, rencontrées sur le NGV 2, semblent retentir sur le niveau de fatigue ressentie dans les dimensions "fatigue générale" et "fatigue physique". Deux éléments doivent donc être pris en compte : le temps de repos et la durée de travail quotidien. Les mesures de l'acuité et du champ visuels de l'ensemble des officiers ont montré des résultats optimaux qui n'ont jamais varié. Ces résultats s'expliquent par un contrôle régulier de la fonction visuelle, lors des visites de médecine du travail. L'absence de la moindre modification des deux paramètres analysés chez l'ensemble des officiers, semble montrer que l'effort demandé et la fatigue subie au cours des divers cycles de navigation, ne sont pas suffisants pour mettre en cause la sécurité des navires. Les mesures de la qualité de vie dans cette étude sont difficilement interprétables en raison du référentiel de temps choisi. En règle général, ces mesures explorent le vécu des quatre dernières semaines, alors que dans notre étude elles ne portent que sur quatre jours. Néanmoins, une diminution franche de la qualité de vie dans une population aurait témoigné d'une importante répercussion sur la santé des personnels navigants. Les mesures de qualité de vie recueillies dans notre étude renforcent la notion d'un impact modéré des contraintes de navigation sur la fatigue et la vigilance des navigants. La principale modification de l'organisation du travail observée sur les NGV est la disparition des quarts entraînant l'absence de séquence "temps de responsabilité - temps de repos" chez les officiers. Cette nouvelle organisation du travail prévoit que deux officiers sur quatre soient de veille en même temps, laissant théoriquement aux deux autres la possibilité de se détendre. Cependant, durant le repos, il persiste des charges de travail, telles que l'organisation des traversées, le contrôle des diverses commandes, la surveillance de la météo, la planification des traversées futures, la prise en charge des passagers et la surveillance des moteurs par l'officier mécanicien. Ainsi, les officiers naviguant sur les NGV ont, en permanence, une charge de travail équivalente à celle rencontrée par les officiers des bateaux traditionnels lors de conditions météorologiques sévères ou de circonstances exceptionnelles. Conclusion Les résultats observés montrent que, si l'effort demandé aux officiers de ce type de navire est plus important que celui demandé aux officiers des bateaux traditionnels, il ne semble pas entraîner de modifications extra-physiologiques pouvant mettre en jeu la sécurité des navires et a fortiori menacer à terme la santé de ces personnels. Les séquences de travail et de repos mises au point par l'Armement permettent, sans danger, un maintien de ce type de navigation. D'autres séquences de travail peuvent cependant être explorées. L'augmentation de la fatigue quand le temps de travail journalier s'allonge semble montrer, au vu de nos résultats, que quatre jours de navigation et huit jours de repos ont représenté, dans des conditions normales, un bon compromis. Ceci ne préjuge en rien de la qualité éventuelle d'autres schémas possibles.
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  26. Extrait discours du président Macron en Irak : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/macron-assure-que-la-france-restera-en-irak-meme-en-cas-de-retrait-definitif-des-americains-20210828 J'ignorais qu'on avait encore autant de monde en Irak depuis le retrait de la task force Wagram. On fait quoi là bas ? Formation des troupes locales + missions de forces spéciales ?
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  27. J'ai une autre hypothèse. Il a son flingue avec lui comme tout bon soldat. Volant dans un avion "tactique", il est obligatoire de ne plus avoir une arme "chargeable". Du coup à l'arrivé, il garde son arme avec lui jusqu'à sa réintégration (et il a l'élégance de ne pas filer ça à un sous-fifre...élégance...ahem...rare sous d'autres cieux...). Si il avait un sac à dos avec lui, il ne peut mettre son arme dans le dos. A la rigueur la maladresse et de ne pas la mettre dans le dos. A la rigueur. Parce que bon, à un général perso. je ne demande pas d'être un expert en manipulation de fusil d'assaut. Le coup de com. est possible en effet, mais pas obligé en fait.
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  28. Ton questionnement de fin de post sur le nombre de véhicules AA par regiment permet de sortir du HS, auquel on s'est laissé allé en parlant technique du futur véhicule AA dans ce fil plutôt que dans le fil dédié sur la défense AA de l'ADT. L'exemple suédois de 4 véhicules/bataillons pourrait coller grosso modo à un ratio de 1 Spaag/escadron de XL ou /compagnie de VBCI T25, plus 1 pour protéger le groupe de commandement. Le besoin serait alors de 16 pour les 4 regiments de XL [(3+1 )x4]. Et de 30 (5x6 pour les MECA) Soit un besoin de 46 au total pour couvrir les lourds en AA Ce faisant, je considère la 5ème compagnie comme un réservoir d'hommes et de véhicules plus que comme un groupe projetable. Ce qui fait que le volant de VBCI T25 non modernisés de 38 (cf supra) pourrait être complété par 3 T25/16 de la 5ème compagnie à rajouter au volant de véhicules AA. On raisonne alors sur un total de 38 + 18 soit 56 T25 : Soit 46 à transformer en VBCI RAPIDfire et 10 pour l'entraînement. Avec une souplesse dans ce calcul lié à la possibilité de : 1) récupérer les VBCI VPC de certains Rgt MECA et en les remplaçant par des GRIFFON PC -mais problème alors de la logistique des pièces - en se rappelant qu'un seul RG VBCI a 12 VBCI VPC. 2) remplacer le VBCI VPC de chacun des escadrons XL par un char MARS transformé en PC sur le modèle du M1-BCV. (Soit 12 VTT). https://man.fas.org/dod-101/sys/land/bcv.htm Une autre Alternative serait de poser la tourelle Rapidfire sur une base XL reproduisant un XL T40 RAPIDfire... ce qui serait logique pour les4 RGt XL ... soit 16 XL à piocher dans le volant des XL non modernisés Le besoin en VBCI RAPIDfire ne serait plus que de 30 pour les 6 RI meca. Laissant 8 T25 pour l'entraînement sur le groupe des 38 base T25 non modernisés . * Les Kit Evasan allant sur des GRIFFON... * et le besoin en pièces de rechange étant réglé par une commande de lots de pièces de rechange... ce qui est plus simple à budgeter que des commandes de véhicules neufs). La base des 38 VBCI T25 non passés en 32t offre ainsi un socle de véhicules dispo pour combler le besoin AA urgent en Haute Intensité, pointé récemment par le conflit du Haut Karabagh. Ce socle pouvant être complété de VTT VPC (échangés contre des griffon PC) ou bien de T25 piochés dans ceux de la 5ème compagnie)
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  29. @UmbriaTu décris bien la version “officielle”. Je dis juste qu’elle n’a pas été complètement réalisée dans les faits… j’essaie donc de traduire la réalité de qui remplace qui. - Il est assez largement reconnu qu’il n’y a pas assez de Fremm ASW -> D’où le besoin de garder les Maestrale au delà de 2020 et d’ajouter une capacité ASW sur les PPA Full (même si l’ATAS est loin d’un CAPTAS) - Les FREMM GP et PPA n’ont pas assez de VLS Sylver pour en faire un escorteur anti-aérien capable de remplacer les De la Penne. D’où le besoin des croiseurs. - Les PPA sont assez chers et gros (par rapport au cahier des charges d’origine), donc le programme se limite à 7 navires au lieu des 10-16 prévus. Pour remplacer les Commandanti/Cassiopeia il manque alors 8 patrouilleurs, d’où le programme PPX/EPC.
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  30. Les efforts de modernisation sont significatifs depuis 2014. L'armée ukrainienne est au combat chaque semaine dans le Donbass depuis 7 ans. Les impots (ppur ceux qui les payent) ont augmenté pour financer la modernisation et des milliardaires financent des bataillons entiers avec leurs réseaux aux US. Il n'y a pas d'armée 'en papier' mais des gens qui vont au combat et qui meurent depuis 2014. Un peu de respect s'il vous plait.
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  31. Je suis en partie d'accord avec toi, mais je ne suis pas certain que le F-35 soit une couleuvre à avaler. Plus je me renseigne à son sujet et plus je trouve que malgré tous les problèmes qui doivent encore être résolu, cet avion est peut-être réellement un très bon avion pour la Suisse. Les US ont souvent été des précurseurs dans le domaine de l'aviation militaire. La plupart du temps ils arrivent avec des nouveautés que les autres pays finissent par adopter plus tard. A mon avis, la grande erreur qui a été faite, c'est de mettre en production un appareil qui était à un stade de développement insuffisamment avancé. Mais les choses s'améliorent et d'ici 5 à 10 ans (lorsque la Suisse pourrait les recevoir) l'avion pourrait avoir résolut la plupart de ses déficiences et s'avérer être un redoutable combattant.
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  32. En Tanzanie, la présidente dénigre les footballeuses à « poitrine plate » et à la féminité « disparue » : Celles qui ont la poitrine plate, vous pourriez penser que ce sont des hommes et non des femmes, a-t-elle déclaré. Quand on voit leurs visages, on pourrait se demander (...) Si vous voulez vous marier, vous voulez quelqu’un qui soit attirant, une femme qui a les qualités que vous voulez. Des qualités qui ont disparu chez les footballeuses. » « Aujourd’hui, elles nous rendent fières en tant que nation quand elles ramènent des trophées au pays, mais si vous regardez leur avenir, lorsque leurs jambes sont fatiguées de jouer, lorsqu’elles n’ont pas la santé pour jouer, quelle vie auront-elles ? », a-t-elle souligné. « Je sais que certaines ont été mariées, mais beaucoup d’entre elles n’ont pas de mariage. La vie de mariage est un rêve pour elles. Même si l’un d’entre vous ici les ramène à la maison en tant qu’épouse, votre mère demandera s’il s’agit d’une femme ou d’un autre homme », a lancé Mme Hassan. Totalité de l'article : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/08/24/en-tanzanie-la-presidente-denigre-les-footballeuses-a-poitrine-plate-et-a-la-feminite-disparue_6092207_3212.html Qu'un mec puisse faire de genre de sortie cela ne me m'étonnerait pas trop mais LA présidente. Ce montre qu'il y a encore du chemin à faire perso je suis plutôt team "bonnet C" mais je préfère une joueuse de foot africaine à poitrine plate qu'une "mama africaine à gros c**"
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  33. Indépendamment du côté grotesque de tes râleries permanentes sur les médias-de-tes-deux (ils t'ont fait quelque, ces "médias" indéfinis ? ), le rapport semble honnête et en ligne avec ce que disent les gens de l'OMS : la Chine fait de la rétention de données et, en l'absence de ces données, impossible d'en savoir plus. Va savoir ce que les médias ont à voir là-dedans ! On dirait du Trump. Une nouveauté me semble-t-il : l'affirmation selon laquelle les dirigeants chinois n'avaient pas de connaissance préalable. Ca écarte l'hypothèse de la préméditation pour ne laisser ouvertes que celles du hasard malheureux éventuellement doublé d'imprudences et d'accidents. Ce qui me frustre, c'est l'absence d'examen apparent des données recueillies hors-Chine et qui sont autant d'indice que la maladie circulait déjà à bas bruit avant novembre 2019, en Europe par exemple.
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  34. La crise écologique s'aggrave de plus en plus. Je ne crois pas que nous pourrons faire l'économie de mesures extrêmes
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  35. C’est vrai que la résilience de la troupe est assez remarquable. Ils ne sont pas seulement dans la galère en terme de revenus, ils sont aussi la principale force de maintien de l’ordre dans le pays pour aller rouvrir les routes fermées, sécuriser les stations services (oui on en est à ce niveau où tu as un camion militaire à chaque station), s’interposer dans les fusillades qui se multiplient entre des bandes/tribus mafieuses, castagner les révolutionnaires trop zélés… ils sont sûr-utilisés les gars. La production d’eau en bouteille en chute en raison de la crise. https://www.lorientlejour.com/article/1272790/quand-le-manque-delectricite-impacte-la-production-deau-en-bouteille.html
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  36. Le domaine est frappé par les gains marginaux décroissants : changer de calibre n'apportera qu'une performance supplémentaire minime, surtout pour les FA et surtout en considérant les moyens considérables nécessaires pour faire la bascule (les derniers pourcents sont toujours les plus chers à chercher). En plus, statistiquement l'infanterie est très peu meurtrière. Si je devais changer un truc dans les sections de combats c'est de les doter d'armes anti-personnelles plus létales, notamment de lances patates thermobariques. Enfin, il y a tellement plus à faire pour augmenter l'efficacité de la troupe par l'entrainement et la tactique avant de penser de changer de matériels ou d'introduire de nouvelles technologies.
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  37. Nexter a travaillé sur un 25 mm airburst
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  38. La source m'intrigue : images de vilaine qualité, fil turc si je ne m'abuse... On en a une autre ou bien ça pourrait être un petit montage ? Moi, j'ai ça, et je n'ai pas l'impression qu'il dorme en fait, même s'il reste bien calme pendant un moment...
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  39. bonsoir je me suis permis de "copier" une partie du texte et le lien, vers un forum de plongée (j'ai coté l'auteur). merci encore
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  40. Pour ceux qui veulent allier 2 plaisirs en un seul
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  41. @ascromis Rien compris, Epige, bib, toussa Il doit bien avoir des capacités d’apprentissage cet Arabel edit Escadron de programmation et d’instruction de guerre électronique (EPIGE) du Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM)
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  42. Surtout avec un chargeur...vide...
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  43. Bade-Wurtemberg : https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/baden-wuerttemberg-bereitet-einschraenkungen-fuer-nicht-geimpfte-vor-17505298.html (28 août 2021) En outre, il existe des problèmes de motivation chez les infirmières des unités de soins intensifs : le fait que certains patients de soins intensifs aient délibérément refusé la vaccination démotive le personnel de l'unité. En raison de cette situation, le gouvernement du Land de Bade-Wurtemberg élabore actuellement une ordonnance Corona qui imposera des restrictions supplémentaires aux personnes non vaccinées, par exemple l'interdiction de se rendre dans des restaurants, voire l'interdiction de sortir. L'ordonnance n'entrera en vigueur que si le nombre de personnes nouvellement infectées continue d'augmenter à pas de géant et si les unités de soins intensifs risquent d'être à nouveau surchargées. Un porte-parole du ministère des affaires sociales a déclaré que le facteur décisif pour la gestion de la pandémie est l'évolution du nombre de patients en soins intensifs, et non le taux d'hospitalisation. Cela s'explique également par le fait que les canaux de déclaration pour les patients Covid 19 admis dans les hôpitaux sont encore inadéquats, mais ceux pour les patients des soins intensifs via le registre DIVI sont désormais fiables et bons. La nouvelle réglementation, qui pourrait en principe inclure une règle 2-G [Geimpft & Genesen / vaccinés et guéris uniquement, contrairement à la règle 3-G qui inclut les testés "Getestet"] similaire à celle de Hambourg, n'entrera en vigueur que si la pandémie s'aggrave. Actuellement, une centaine de patients du Covid 19 sont traités dans les unités de soins intensifs des hôpitaux du Bade-Wurtemberg, la plupart non vaccinés.
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  44. C'est pas l'amour fou, quand même : La semaine dernière, le vice-président Joe Biden a reproché à la Turquie d'être en partie responsable de la montée de groupes tels que Daèche : « Ils ont déversé des centaines de millions de dollars et des milliers de tonnes d'armes à quiconque voudrait combattre Assad », a-t-il dit. « Sauf que les hommes recevant ces fournitures étaient Al-Nosra et Al-Qaeda et des éléments extrémistes parmi les djihadistes venant d'autres régions du monde ». - - - - - - Reconnaissance du génocide arménien :
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  45. https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/08/28/entre-l-algerie-et-le-maroc-une-rupture-evitable_6092616_3232.html Entre l’Algérie et le Maroc, une rupture évitable. L’arrêt des relations diplomatiques entre les deux voisins, après des mois de tensions, est une source d’inquiétude pour la stabilité au Sahel. Editorial qui a le mérite de remettre la mosquée au centre du village. D'un côté le Maroc, fort du soutien de Trump sur la questions du Sahara Occidental à voulu jouer à la grenouille qui se prend pour un boeuf en s'en prenant à l'Espagne et l'Allemagne et s'aliénant ainsi l'Europe. De l'autre l'Algérie où le gouvernement pour détourner l'attention de la population de sa corruption et son incurie utilise la tactique de l'ennemi extérieur. Par contre décevant pour son absence de développement sur les conséquences potentiellement négatives pour toute la région qu'il aborde trop brièvement à la fin.
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  46. L'USN a commandé la mise à jour et l'Australie en 2017. Cela fait 5 ans qu'il est en préparation. https://adbr.com.au/raytheon-receives-apg-79-radar-upgrade-contract/ https://blog.executivebiz.com/2021/07/raytheon-seeks-to-provide-fighter-jets-mission-advantage-through-gan-aesa-radar/ L'entreprise Raytheon Technologies, spécialisée dans le renseignement et l'espace, intègre le radar actif à balayage électronique au nitrure de gallium en tant que mise à niveau technologique des avions F/A-18 E/F Super Hornet et EA-18G Growler, afin de permettre aux avions de combat de quatrième génération de suivre le rythme des nouvelles plateformes. Le Legaxy Hornet a un remplaçant, un APG-79 V4 GaN. Comme vous le savez, la technologie GaN est évoquée depuis un certain temps. https://www.raytheonintelligenceandspace.com/news/advisories/raytheon-intelligence-space-delivered-prototype-radar-us-marine-corps L'APG-79(V)4 est une version réduite du radar AESA APG-79 qui aide les pilotes à détecter et à suivre les aéronefs ennemis à des distances plus grandes et avec une plus grande précision que le système APG-73 existant. Les capacités de ciblage améliorées du radar offrent un avantage dans les opérations cruciales, notamment les missions air-air, de frappe maritime et air-surface. Alimenté par du nitrure de gallium (GaN), l'APG-79(V)4 est la première mise en œuvre nationale d'un radar de conduite de tir basé sur le GaN, avec des modules d'émission/réception GaN intégrés directement dans le réseau.
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  47. Oui, je pense que le cadre, tel qu'il a été construit, n'a pas permis de supporter les forces d'un CFT catapulté et piégé. Comme je pense qu'ils l'ont découvert lors des tests. Il y a plus d'argent pour Boeing dans les drones.
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  48. Outre les ref bibliographiques, possible aussi de consulter le site « marine forum » Certaines publications de notre ami « clausewitz » ayant valeur d’ouvrage technique et historique illustré des navires militaires précités https://forummarine.forumactif.com/t9970-fregates-anti-sous-marines-classe-tourville?highlight=tourville
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  49. Et crotte de bique ! Tu vois ce que tu me fais faire !! Je sais plus où donner de la tête !!! Bon, retour au turbin et re-correction.
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