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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 06/09/2021 dans toutes les zones

  1. N'empêche ... plus ça va, plus je me dis que nos contributeurs Belges doivent être soulagés du choix des Suisses qui a détourné vers ces derniers les foudres de nos Rafale Fanboys. Et je crois que les Suisses d'AD.Net attendent avec impatience que la Finlande choisisse aussi le F-35 pour qu'enfin s'arrête leur chemin de croix (de Saint Maurice ?) à eux aussi. Mais si la Finlande choisit autre chose, je crains la réouverture du bal ...
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  2. Si c'est le Typhoon çà va être grandiose ....
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  3. Vue qu'ils n'ont pas beaucoup de boulot avec les avions ils ont agrandit l'ecran du cinema en pein air sur le second navire pour occuper les marins
    6 points
  4. Si c'était le cas on aurait l'infrastructure de l'Inde alors qu'on a une des meilleures infrastructures du monde.
    6 points
  5. Macron gaullisme, arrête toi tout de suite, c'est un contre sens. Donc on peut s'en servir mal mais surtout pas s'en servir pour qqch de bien et productif ? Et tu regardes toujours ce probleme par le petit trou, c'est un cadre qui est fait pour soutenir les rentiers et non les actifs. Ca démontre un choix fait pour soutenir le secteur bancaire sur celui de l'industrie. Depuis 1973 jusqu'en 2010, on a payé 1500 milliards de rente aux banques pour financer 2000... belle dépense courante. On aurait très bien pu utiliser la banque de france pour financer ca à 0% et sans inflation à condition que les billets supplémentaires soient remboursés/ brûlés quand la situation éco s'améliorait. On était presque à la déflation l'an dernier, si on tombe dedans ca sera pire que l'hyperinflation. Aujourd'hui que tu le veuilles ou non, la dette, la vraie c'est dire privée+publique (l'état est garant en dernier recourt), c'est plus de 300% (oui la dette du tout puissant privé est 2x plus important). La facilité d'accès à l'emprunt via l'euro et le manque de croissance dû à une monnaie trop forte nous ont mis dedans. Ce sera jamais remboursé quand le chateau de carte va s'effondrer, l'imprimante fonctionnera comme tu le crains aujourd'hui mais à une vitesse bien plus importante. Au final, les monnaies ne vaudront plus rien. Il faut déjà prévoir une nouvelle monnaie adossé à l'or et une armée puissante (je te laisse deviner pourquoi). Le drame grec, c'est la mafia UE, les grecs voulaient créer une nouvelle monnaie, Hollande a refusé d'imprimer les billets, meme sur place les "fonctionnaire allemands" ont interdit sur place tout ce qui pouvait ressemblait à une solution domestique en menaçant de stopper l'arrivé des billets d'euro, ce qui aurait complement bloqué l'économie. J'appelle ca de la colonisation mais ca regarde que moi. Pour en revenir au SCAF... Il est des choses qui n'ont pas de prix pour une nation, un vecteur nucléaire est de ces choses. L'indépendance envers les USA pour devenir dependant de l'Allemagne... Autant se mettre sous l'autorité de la Biélorussie pour lutter contre l'influence de la Russie, ca n'a pas de sens.
    5 points
  6. On finance le SCAF (et les autres choses) en allant chercher l'argent là où il est... 1 - En stoppant les fuites fiscales vers la Suisse (désolé, fallait prendre du Rafale :P), le Luxembourg, l'Irlande, et les Pays Bas. 2- En taxant les importantations venant des pays qui font du dumping social, fiscal et écologique (y compris et même surtout dans l'UE) 3- En arrêtant de financer les délocalisations et les plans sociaux des entreprises du CAC40 avec du CICE et du CIR 4- En éjectant l'Allemage du projet au prochain coup de p*te
    4 points
  7. Les débuts de l’armement guidé laser sur Jaguar Pour la petite histoire Dès son retour de l’Empire Test Pilot School de Boscombe Down (GB), l’auteur s’est vu confier les essais du système de désignation laser. Il raconte. https://trajectoires.pilotesdechasse.fr/sites/default/files/209-p19-le_breton-les_debuts_de_larmement_guide_laser_sur_jaguar_0.pdf suite:
    3 points
  8. ^^^ Problème de distribution ? Une fois que tu as fait les gros centres très denses, c'est plus compliqué pour les zones rurales à densité humaine plus diffuse
    3 points
  9. C'est le calendrier qui est surprenant. Les bruits de couloir laissent d'abord entendre une chose, puis Biden arrive et l'annonce officielle subit subitement (!) quelques jours de retard. Etonnant, non ? (c) P. Desproges
    3 points
  10. Dans les domaines de géostratégies et gestion des ressources effectivement la Chine est vraiment à un niveau bien supérieur actuellement aux pays européens et même la Russie, et tient la dragée haute aux états-uniens qui sont pourtant les cadors dans le domaine. Il est admiratif de voir leur constance dans leur mise en place de leur stratégie sur le long terme. Par contre pas si sur pour le reste, notamment le pays est toujours confronté à des conflits avec sa minorité ouïghours qui ne semble pas faiblir malgré les décennies, les récente arrestations et condamnation de cadres comme Shirzat Bawudun et Sattar Sawut ne reflète pas une pacification. Cependant, ils ont eu l'intelligence de les isoler internationalement en influent directement avec les pays limitrophes de cette région, réduisant de fait les chances de la création d'une armée ouïghours extérieur.
    3 points
  11. https://www.courrierinternational.com/article/decompte-152-millions-de-personnes-seraient-mortes-cause-du-covid-19-selon-economist un article de courrier international qui relaie une étude de The Economist . je pense avoir retrouvé l'article original mais il n'est pas en libre accès : https://www.economist.com/graphic-detail/coronavirus-excess-deaths-estimates
    3 points
  12. L'effet de cisaillement sur les longerons de voilure augmente fort.
    2 points
  13. https://www.avionslegendaires.net/2021/09/actu/les-philippines-tournent-definitivement-le-dos-au-saab-jas-39c-d-gripen/ LES PHILIPPINES TOURNENT DÉFINITIVEMENT LE DOS AU SAAB JAS 39C/D GRIPEN. La Philippine Air Force a annoncé que l’avion de combat américain Lockheed-Martin F-16C/D Viper Block 72 avait été sélectionné afin de renforcer sa chasse. Ce contrat estimé à un peu moins de deux milliards et demi de dollars US concerne douze avions, l’avionique, et l’armement.
    2 points
  14. Si, moi. Mon curseur bayésien est au centre avec autant d'arguments d'un côté pour justifier la probité des autorités suisses que de l'autre pour étayer une possible "magouille" technico-opérationnelle afin de satisfaire à d'autres motifs impérieux. Dans un cas comme dans l'autre, aucune preuve, seulement des soupçons.
    2 points
  15. Eh bien nous verrons à l'avenir. Mais j'ai vu ce que ça a donné en 96. Et ailleurs aussi. C'est l'inconvénient de l'Histoire : elle a souvent tendance à rappeler que ce qui paraît bien ou "pas trop pire" à un moment est souvent l'antichambre de l'Enfer.
    2 points
  16. Plus de détails sur CBS. Ça n'a pas l'air bon. Pas encore clair à quel degré. Il s'agirait de 1200 personnes, Afghans autorisés à immigrer aux USA et 19 citoyens américains. Les Talibans n'autorisent pas leur départ, du moins pour le moment. Reste à la diplomatie américaine à espérer que les Talibans seront gentils ...
    2 points
  17. L'inflation modérée est bénéfique et évite la déflation, car elle accompagne la croissance. L'inflation mortifère est celle qui vise, par l'impression de monnaie supplémentaire, à provoquer une dévaluation de fait pour financer des dépenses courantes ou l'investissement dans des actifs non productifs. Lorsque de telles mesures sont prises, il y a dilution de la valeur de la masse monétaire déjà en circulation (l'épargne des gens) et transfert de richesse au profit de l'Etat. Il s'agit donc d'un impôt de fait. Ceci, contrairement à ce qui sera perçu lors de l'adoption de la mesure, frappera prioritairement les classes populaires et moyennes semi-précarisées, car leurs actifs sont en général des liquidités ou auront été financés par des emprunts (tel l'emprunt hypothécaire). Si le salaire n'est pas indexé à l'inflation (et il ne doit pas l'être, sous peine de voir l'inflation perdre son effet de dilution), il y aura donc de plus grande difficulté dans le chef de l'endetté à rembourser ses dettes ou à payer ses factures, car l'indexation des montants est elle contractuellement possible (plus rare dans les hypothèques en Europe, mais pour ce qui relève des contrats de fourniture d'énergie et de télécoms, c'est autre chose, sans parler du carburant...). Côté classes supérieures, la pression sera moins importante, car les sources de revenus ont été diversifiées (placements, immobilier, rentes locatives indexables, achat de devises étrangères plus stables...). Bref, dire qu'il n'existe pas de problème de finances publiques, car il suffit d'imprimer de l'argent est vrai à court terme et faux à moyen et long terme. Quelque soit l'échéance envisagée, il y aura en revanche appauvrissement de la population visée par cette inflation. La situation peut toutefois rapidement devenir catastrophique quand tout problème de finances publiques a vocation à être réglé par l'inflation. Pour revenir au sujet, soit le SCAF, financer un tel projet par l'inflation est tout à fait possible. Il conviendrait toutefois de s'assurer que ledit projet aura un véritable effet de ruissellement technologique qui générera de la croissance au sein du secteur privé (et donc pas un jeu à somme nulle où l'argent ainsi ajouté à la masse monétaire tourne en boucle, ce qui entraînera un véritable appauvrissement relatif de la population), des exportations qui compenseront les dépenses ainsi consenties, ou contribuera à créer une bulle sécurité (garantie par l'Etat) dans laquelle le reste de l'économie pourra croître ou sera activement soutenue à le faire.
    2 points
  18. Je n'avais pas remarqué la question à laquelle je dois une réponse. De toute évidence, parmi les fans en Italie, le DDX est très apprécié. Évidemment il y a quelques points de discussion et le plus récurrent est déplacé vers le nombre de VLS jugé trop faible pour un navire de cette taille. De ces considérations émerge un débat intéressant parmi les passionnés, évidemment en vue de la Turquie, concernant de possibles scénarios futurs dans lesquels un navire pourrait être attaqué par un grand nombre de drones relativement bon marché, lents et très manœuvrants (par exemple des drones suicides). Répondre à ces armes avec des missiles très efficaces mais coûteux garantit certes la protection du navire, mais est-ce économiquement viable ? et puis combien de VLS faudrait-il pour faire face à un tel scénario ? Il conviendra donc de fournir des armes laser, ou plutôt un plus grand nombre de CIWS de petit calibre? Nous verrons la réponse des Marina Militare d'ici 2029-2030 date d'échéance pour la mise en service des deux nouveaux navires Non mi ero accorto della domanda di a cui devo una risposta. Ovviamente fra gli appassionati in italia i DDX trovano grande apprezzamento. Ovviamente ci sono alcune punti di discussione e il più ricorrente è mosso al numero di VLS ritenuto troppo basso per una nave di quelle dimensioni. Da queste considerazioni sta nascendo un'interessante dibattito, evidentemente con un occhio alla Turchia, relativo ad eventuali futuri scenari in cui una nave potrebbe essere attaccata da un grande numero di droni relativamente economici, poco veloci e molto manovranti (ad esempio droni suicidi). Rispondere a queste armi con dei missili molto efficienti ma costosi garantisce di certo la protezione della nave, ma è economicamente sostenibile? e poi quanti VLS sarebbero necessari per affrontare un simile scenario? Quindi sarà il caso di prevedere armi laser, o meglio un maggior numero di CIWS di piccolo calibro? La risposta delle Marina Militare la vedremo entro il 2029-2030 data prevista per l'entrata in servizio delle due nuove navi
    2 points
  19. Épouiller un char au 20mm? Sympa le camarade... Pour cela la 7.62, la 12.7 en extrême nécessité, mais le 20mm! Cela va faire de la casse!
    2 points
  20. Conclusion : Il fallait attendre la naissance du F-15EX pour que les "Gen 4+" puissent devenir sur le papier des "Gen 5-". Avant que ce soit inventé par les américains, ça n'existe pas.
    2 points
  21. Les suédois avaient proposé ça pour leur STRV 2000 mais je crois me souvenir que ce côté de la tourelle était inhabité: Autre solution le montage sur le côté de la tourelle:
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  22. Intrigué par les doutes sur la paternité d'Elettronica du système Neptune 4100, j'ai fait une recherche. Je pense que le document qui peut aider à résoudre le problème est ce communiqué de presse 2017 du Elettronica Group qui rapporte la présence de l'entreprise à IMDEX ASIA 2017. https://www.analisidifesa.it/2017/05/elettronica-al-salone-imdex-di-singapore/ (bien que le lien soit vers un site de magazine, la source est un communiqué de presse d'Elettronica Group) Cette présentation mentionne le consortium SIGEN, formé avec Thales en tant que fournisseur du système de guerre électronique intégré RESM/RECM pour les programmes Horizon et FREMM (comme nous l'a rappelé HK) "Elettronica is engaged in the most important European Naval Cooperation programs, including the Horizon class and FREMM frigates, in which it is present together with Thales Systemes Aeroportes within the SIGEN Consortium as the supplier of EWS systems" Immédiatement après, le Nettuno 4100 est indiqué comme le sous-système ECM (du système RESM/RECM plus complet), qui est explicitement indiqué comme "supplied by Elettronica" sans aucune mention pour Thales. Je ne pense pas que dans le communiqué de presse officiel on puisse d'abord donner de l'importance à une collaboration internationale et ensuite ne pas la reconnaître dans un seul produit les deux lignes ci-dessous . Au contraire, je crois que la collaboration internationale est mise en avant pour donner plus d'importance au produit propriétaire. Incuriosito dai dubbi sulla paternità di Elettronica del sistema Neptune 4100, ho fatto delle ricerche. Penso che il documento che può aiutare a risolvere il problema sia questo comunicato stampa del 2017 del Gruppo Elettronica che riporta la presenza dell'azienda a IMDEX ASIA 2017. https://www.analisidifesa.it/2017/05/elettronica-al-salone-imdex-di-singapore/ (sebbene il link sia al sito di una rivista, la fonte è un comunicato stampa di Elettronica Group) Questa presentazione cita il consorzio SIGEN, formato con Thales come fornitore del sistema di guerra elettronica integrato RESM / RECM per i programmi Horizon e FREMM (come ci ha ricordato HK). Elettronica is engaged in the most important European Naval Cooperation programs, including the Horizon class and FREMM frigates, in which it is present together with Thales Systemes Aeroportes within the SIGEN Consortium as the supplier of EWS systems" Subito dopo, il Nettuno 4100 è riportato come il sottosistema ECM (del più completo sistema RESM / RECM), che è esplicitamente indicato come "supplied by Elettronica" senza alcuna menzione per Thales. Non credo che nel comunicato ufficiale si possa dare prima importanza ad una collaborazione internazionale e quindi non riconoscerla in un unico prodotto le due righe sottostanti. Al contrario, credo che la collaborazione internazionale sia evidenziata per dare più importanza al prodotto di proprietà.
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  23. On n'a pas vu beaucoup de porte-avions britanniques à Montcornet ou à Stonne, je regrette !
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  24. A évolution sous faible facteur de charge c'est tout à fait juste. Ca se gâte quand il faut tirer des G (même si limité à 5G lorsque charges lourdes).
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  25. Sans même parler du coût d'acquisition ou du coût de possession de l'avion - et bien que ce critère ne soit pas forcément intéressant dans le cadre d'une procédure d'acquisition suisse - j'ai du mal à voir comment un programme avec de telles dérives aurait pu survivre dans l'écosystème français. Parce que l'on a connu des programmes dispendieux, retardés, ratés, etc... Mais j'ai du mal à imaginer un industriel national survivre, ou du moins sa branche défense, en faisant avaler de telles couleuvres - ayant plus la taille d'anacondas - à un pouvoir pour lequel le too-big-to-fail se transformerait en too-big-to-not-endanger-the-political-representatives. En tout cas, si l'on compare à un voisin très proche - suivez mon regard - la DGA montre pour lors une capacité relativement bonne à définir, cadrer et suivre les programmes... En revanche, je pense que l'on peut être heureux d'avoir encore nos industriels nationaux pour contenter la majorité des grands programmes d'acquisition d'armement... parce que je n'ose imaginer le boxon politique que ce serait dans le pays si jamais l'on avait à opérer des appels d'offres équivalents à celui qu'ont pu conduire les Suisses. D'ailleurs, ce pourrait faire un beau roman fiction...
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  26. Tu ne vas pas te justifier pour me bêtises ?! [mais j’attends ma réponse sur la pompe à bière : j’ai donné la main ds un bar, et ça m’amusait beaucoup. Mais à force de me servir aussi des cafés et des galopins -pas forcément ds cet ordre- j’ai frôlé la mort !] Question d’ailleurs : quid de l’alcool en mer aujourd’hui ? servi au mess, petite tolérance ou proscrit (il me semble que ds les soums c’est verboten).
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  27. et trop de liberté nuit gravement a la sécurité. et il n'y a pas de liberté sans securité.
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  28. A la SFR la sensibilité est plutôt à gauche. J'ai le souvenir d'un article ou quelqu'un affirmant qu'étant de droite, il fallait rester plutôt discret. Tout à fait, mis à part le cas que tu as cité, je suis d'avis que les reportages sont plutôt équilibrés.
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  29. Je voudrais régler cette question une fois pour toutes. Veuillez me donner le lien du GAO vers les 120 dollars et je vous dirai ce qu'ils signifient. Il pourrait s'agir d'un ancien prix, il coûtait plus que maintenant. S'ils parlent d'aujourd'hui, cela inclut évidemment d'autres choses, en plus du coût du "fly away". Le prix auquel le FMS achète. Il y a aussi le coût des systèmes d'armes, les coûts APUC ou PAUC. Le PAUC comprend tous les coûts de développement. Voici le rapport d'acquisition sélectionné pour 2018, il contient chaque dollar. Demandez si vous avez une question https://www.esd.whs.mil/Portals/54/Documents/FOID/Reading Room/Selected_Acquisition_Reports/FY_2018_SARS/19-F-1098_DOC_33_F-35_SAR_Dec_2018.pdf
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  30. Le Stryker a ses limites en terme d'adaptations et l'ajout d'un armement plus lourd l'handicape dans sa mobilité (au point de devoir changer moteur, système de freinage etc...) et lui font faire des misères techniques car structurellement il a ses limites. Il s'agit pourtant du même problème que j'ai évoqué au-dessus, cet aspect d'une faiblesse offensive dans le segment léger qui ne peut pas se régler au-delà et qui voit une armée américaine légère se déployer avec comme armement principal, une 12.7 Les américains avaient il y a plus de 20 ans le M551 qui faisait office d'alternative légère (pouvant même être parachuté) pour amener une puissance de feu dans les brigades légères. Le MPF s'inspire de lui. Les américains avaient essayés de réaliser via le Stryker le MGS (qu'ils vont retirer prochainement) en mettant un canon de 105 sur un châssis de Stryker, même si séduisant sur le papier cela a créer des problèmes car ce véhicule n'est pas adapté à cela. Les américains peuvent être très bons dans certaines choses, mais dans le domaine des véhicules terrestres, ils ne sont pas bons. Ils recherchent et s'inspirent souvent de ce qu'on fait en Europe. Ils vont également être largement influencé par des lobbys industriels et politiques qui poussera à maintenir des entreprises, ainsi même si le besoin militaire serait d'avoir par exemple un véhicule à roues, ils vont refaire un chenillé par principe de continuité et parce qu'aussi ils maitrisent mal la conception des engins lourds à roues. L'armée américaine aurait bien besoin par exemple d'un véhicule comme le VBCI plutôt qu'un Stryker ou un Bradley, besoin d'un Caesar plutôt que le M109, souvent même le Pentagone ne cache pas ces besoins, mais au final ça finit par foirer et les militaires se retrouvent avec autre chose, une énième modernisation de M109, un bricolage de Stryker ou de Humvee qui vont en faire des veaux fragiles. Et quand ils décident d'investir massivement (car les morts s'accumulent) on voit des américains qui vont acheter des milliers de MRAP, mais qui sont de vulgaires camions blindés aux capacités très limités et qui s'usent d'une manière exceptionnellement rapide, qui sont armés d'une 12.7 (très rarement téléopéré). Nous on a souvent envié ces blindés, mais ils ne sont pas à envier, les américains s'en sont très vite débarrassé, les refourguant à des forces locales, les laissant sur place car inutiles et trop coûteux à ramener, vendus à ceux qui voulaient bien venir les chercher. Certains disent que notre Griffon ou notre Serval sont comme ces engins, de simples MRAP, mais non, pas du tout. On pourrait croire que tous ces achats américains de blindés aura servis à moderniser leur armée de terre, mais non, dans les faits, ils sont encore aujourd'hui dans une perspective de renouvellement massifs avec des programmes qui durent depuis des années, non pas pour être réalisés, mais pour juste se "décider". Le JLTV va foutre l'immense majorité des MRAP à la casse à mesure qu'il se fait livrer et on se retrouve une nouvelle fois avec un véhicule "léger" et peu armé qui sera l'épine dorsale de toutes les unités légères. Voyez, les différents MRAP n'ont été dans la logique militaire américaine qu'une solution temporaire d'urgence pour les conflits menés en Irak et en Afghanistan, mais derrière leur organisation n'a pas changée, ils restent sur ce qu'ils avaient avant, c'est à dire une force légère articulée autour du Humvee (avec un vhl par escouade) qu'on remplace désormais par le JLTV. Donc l'armée américaine malgré toute l'expérience qui lui démontrera un besoin de réhausser et revoir ses forces légères, va continuer comme avant avec un véhicule légèrement plus protégé que le Humvee. Il n'y a bien que le Stryker qui aura amené un plus pour lequel ils ont vite compris l'intérêt et l'utilité, mais le Stryker reste un véhicule trop léger, mais aussi un mauvais véhicule qui plus est sous-armé. Il manque cruellement dans l'armée américaine des VCI lourds à roues, il manque un engin intermédiaire pour la cavalerie et qui serait également idéalement à roues tout comme il manque une artillerie mobile. On peut se plaindre en France de ne pas avoir des VCI chenillés, mais on a une gamme de véhicules qui offrent de meilleurs possibilités que les américains. C'est ce qui s'appelle "faire avec ce qu'on a". La question de l'artillerie en zone urbaine pose en réalité la question du combat urbain en général. Là on a deux écoles qui s'affrontent (comme souvent) ceux qui veulent faire comme avant et ceux qui veulent réinventer les choses. Ceux qui veulent faire comme avant chercheront dans les archives de conflits du passé, ce qui a été fait et chercheront à reproduire cela en pensant que c'est ainsi que ça se passe. Les autres chercheront des solutions nouvelles pour éviter de reproduire des combats et des tactiques qui conduisent à des pertes importantes en hommes et en matériels. Je fais partie de ceux qui cherchent à réinventer le combat urbain. Si je commençais à développer, au-delà d'être plus ou moins hors-sujet, j'en ferai un livre, car c'est toute la méthodologie de ce combat que je referai. Donc ici on va chercher à donner à l'Auf-1 un petit rôle pour occuper le régiment pour économiser la ressource du Leclerc (et oui...) le temps que le Caesar arrive. Moi c'est typiquement le genre de chose que je veux qu'on évite, avoir des unités complètes qui vont avoir un véhicule sur lequel on cherche une utilité (le 1%...) quand en parallèle on va avoir un véhicule qui fait mieux le job (dans 99% du temps) et qui justifie son emploi quotidien. Là on entre effectivement dans un autre domaine, celui de l'acquisition d'une capacité supplémentaire, comme pourrait l'être des drones, des hélicoptères lourds et autres. Mais là on entre en réalité directement sur le domaine MGCS.
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  31. Joint US-Australian Hypersonic Cruise Missile Moves Ahead SCIFiRE is aimed at maturing an air-breathing hypersonic conventional cruise missile launched from either a fighter or a bomber https://breakingdefense.com/2021/09/joint-us-australian-hypersonic-cruise-missile-moves-ahead/
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  32. Il y a plusieurs réponses à apporter à cette interrogation, la première étant qu'en France on sait faire des avions de combat et des bons, la question se pose donc déjà avec beaucoup moins d'acuité. On ne prend pas trop de risques à choisir le Rafale plutôt que le F-35 en revanche on sait acheter US quand c'est nécessaire. Mais pour apporter un début de réponse le coût de possession a toujours été un critère essentiel chez DA ... peut-être parce que son client étatique est plus impécunieux que le Pentagone ...
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  33. Mais il faut comparer le comparable. Le Jaguar n'est pas un "char moyen". Le programme américain MPF n'est pas le pendant du programme français Jaguar. Chez eux on cherche effectivement à acquérir un char léger qui soit directement dans les mains de l'infanterie. Et effectivement ce sera bien plus un véhicule d'appui d'infanterie que ne peut l'être le Jaguar qui reste un véhicule de cavalerie (donc avec ses missions spécifiques) axé sur la reconnaissance. Les américains cherchent à casser une dépendance organique de son infanterie à dépendre d'une cavalerie dont le seul véhicule est l'Abrams, un véhicule qui n'est pas forcément toujours présent en raison de son empreinte logistique et technique. Le problème des américains depuis de nombreuses années, c'est qu'ils sont trop segmenté en lourd/léger et qu'ils ont une dépendance l'un à l'autre. Le lourd est beaucoup trop lourd, le léger est beaucoup trop léger et le juste milieu s'obtient en mariant les deux. Sauf que dans de nombreuses missions, ils ont juste besoin de léger, d'être réactifs et mobiles que ce soit en raison du terrain ou de la mission qui l'impose ou alors du défi et de l'investissement logistique. Et quand votre force légère d'infanterie n'a que des blindés équipés au mieux de 12.7 (rarement téléopéré en plus), qu'à côté il n'y a pas le "lourd" avec le duo classique Abrams/Bradley, ben vous êtes dans une sorte de "blocage" dans l'appui feu et vous n'avez que l'appui aérien pour inverser cela. Donc on assiste souvent avec les américains à ce double niveau, d'un côté ils vont envoyer une force lourde avec des Bradley et des Abrams faire ce qu'il faut, de l'autre on a des américains qui semblent "démunis" en roulant dans des Humvee, des MRAP et des Stryker avec une 12.7 en arme principale et sans véhicules plus lourd à côté qui va les accompagner. Ces dernières années ils cherchent des solutions pour augmenter cette puissance de feu, en rééquipant des Strykers ou en cherchant un véhicule comme un char léger qui serait plus facile à déployer qu'un Abrams. Nous en France on a toujours voulu avoir un véhicule de cavalerie qui soit utilisable dans une force légère ou plus lourde. Après il ne faut non plus prendre les autres pour des références et nous pour des idiots. Les américains cherchent à se construire une nouvelle capacité, nous nous faisons évoluer une capacité que nous avons déjà, le retex d'un véhicule avec canon de 105mm, nous l'avons avec le 10RC, ce n'est pas un industriel ou un homme politique qui ne connait rien qui a imposé inconsciemment le passage à un canon de 40mm+MMP. Je le dis souvent, vaut mieux avoir un équipement adapté et utile dans 99% des scénarios que vouloir un véhicule moins adapté et moins utile en s'imaginant en permanence des scénarios dans le 1% restant. Le Jaguar n'est pas un tueur de chars. Nos moyens s'adaptent à la menace, il y a un besoin de complémentarité dans l'interarme qui doit être permanente. Il n'est pas concevable pour une armée comme la nôtre de se permettre d'avoir des unités qui ne servent à rien car leurs moyens trop lourds, trop coûteux ne sont pas employés. Le choix d'avoir par exemple dans l'infanterie que des véhicules à roues, c'est aussi le choix d'avoir une infanterie qu'on peut employer partout et éviter d'avoir des régiments inutiles car leurs VCI chenillés ne seront pas ou ne pourront pas être déployés. C'est la même chose pour l'artillerie, ils servent à quoi nos Au-F1 à part attendre l'hypothèse du scénario ou leurs chenilles deviendraient un avantage? Le fameux scénario du 1% mais qui fera qu'on assistera à posséder de l'équipement que nous n'utilisons pas. Et ce n'est pas propre à de la basse ou de la haute intensité. Un véhicule chenillé peut très bien faire les deux, un véhicule à roues également. L'un n'est pas "spécifique" comme beaucoup le laisse à penser. Je préfère avoir un VBCI qu'un BMP2 en haute intensité, pourtant certains seront convaincus qu'un BMP2 est plus adapté et que le VBCI n'est qu'un véhicule pour de la basse intensité. Il y a une grande méconnaissance de ce qui est adapté ou inadapté, c'est très souvent bardé de clichés et de références anciennes, le chenillé ce serait pour du lourd et du combat intensif, la roue ce n'est que du léger, plus le calibre est gros, plus il serait "utile". Il n'y a pas de véhicules "adaptés" à de la haute intensité ou qui serait juste bon pour de la basse intensité. Il y a des véhicules lourds et des véhicules légers qui ont leurs propres caractéristiques en fonction des missions qui leur sont dévolues. On peut avoir besoin de léger dans de la haute intensité au même titre qu'on peut avoir besoin de lourd dans de la basse intensité. Vous pouvez mener habilement une force légère dans de la haute intensité y compris face à des forces lourdes en face, comme vous pouvez galérer comme les russes à Grozny avec des forces lourdes qu'on pense "écrasante" ou encore échouer comme les israéliens face à une milice équipée de missile anti-chars. Attention aux convictions qui font croire qu'un Jaguar serait moins adapté à un conflit de haute intensité car ne disposant pas de chenilles ou d'un canon assez gros. Attention à ne pas croire qu'il serait juste bon contre des ennemis "faibles". Il y a énormément de facteurs à considérer, la mobilité, la tactique, la coordination, la complémentarité, le renseignement ce sont des choses qui font bien plus la différence qu'un calibre ou des chenilles.
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  34. Politiquement, je le conçois très bien, tant du point de vue externe qu'interne, et ne serait-ce que pour assurer une saine émulation entre concurents. Mais juridiquement ? Et puis si un choix européen était souhaité, il suffisait de pondérer assez les compensations économiques (mécaniquement plus intéressantes avec des pays proches hors filouterie financière) et les capacités d’entraînement, d'échanges, de capacité de recouvrement avec les pays proches. Là : nada, vous n'aurez rien en compensations industrielles ou technologiques, comme la Belgique du reste, vous perdez les possibilité d'aguerrissement/entraînement réel en France ou en Allemagne. La liste des critères est-elle seulement publique ? Ceux qui sont connus étaient manifestement à géométrie variable d'ailleurs (sur la maturité le F-35 pas FOC, IOC "généreuse", le standard Rafale F4 pas FOC non plus mais plateforme bcp plus mature et constructeur tenant ses promesses contrairement à l'EF et à LM) ; c'est en partie logique, mais admets le côté "pas trop carré" de l'ensemble... Tu conviendras peut être tout de même que la justification de certaines décisions (ou non-décisions) "parce que c'est un appel d'offre militaire" et d'autres "parce qu'on suit les règles des appels d'offres civils", simultanément, est doucement contradictoire, non ? Ce n'est pas du tout ce que j'ai compris : une équipe était chargée des rapports avec LM, une autre avec Dassault, idem avec Boeing et Airbus, et ces équipes n'avaient pas le droit de communiquer entre elles ni de partager leurs données : il y avait une tièrce équipe, interdite de rencontre avec les soumissionnaire, et chargée de compiler tout ça. Comment faire, derrière, pour évaluer l'adéquation d'appareils qui ne s'utilisent pas de la même manière : mystère... Ou plutôt pas mystère : les équipes auraient dû échanger. "LM nous dit pour ce scénario on fait comme ça, et voilà les perfs de l'avion et le résultat du scénar, Dassault propose ces tactiques, et voilà comment l'avion se comporte, voilà les effets probables, etc...". On confronte tout ça, on évalue les effets sur l'attrition de la flotte, sur la disponibilité, sur les prix, on évalue la cohérence d'ensemble des offres, on regarde si les propositions des uns sont applicables aux autres et s'ils y sont aptes, on repose des questions à tous (et pas forcément les mêmes) pour vérifier et préciser certains points. C'est éminemment interactif. L'idée de le faire dans un dispositif cloisonné, normalisé et défini a priori m'apparaît doucement absurde. Dans ce cadre, le fait que tous les concurrents n'aient pas été interrogés simultanément est singulier. LM a été systématiquement interrogé en dernier. Curieux. Comme avec le "rapport de plausabilité", l'organisation du système de sélection n'était pas articulée autour de la qualité du choix, mais visait à l'impossibilité de le contester par un verrouillage procédural et juridique et un habillage de comm'. Le CF s'est fait forcer la main et le sait.
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  35. Il y a parfois du bon à se replonger dans les archives. Page 59 de ce topic.
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  36. Les rapports poids poussé n'ont que peu de sens, ils peuvent servir à juger de la capacité à grimper vite, mais cette capacité dépend aussi beaucoup de l'aérodynamique et en particulier de la portance que l'aile est capable de générer, domaine où le Rafale est roi. Rajouter la même quantité de carburant aux deux avions n'a pas de sens du tout car les réacteurs du Rafale ont besoin de moins pousser pour obtenir le même effet du fait d'une masse à vide plus faible. Il faudrait donc rajouter à chaque avion une quantité de carburant qui augmente l'autonomie de la même valeur pour chacun d'eux. Tout cela revient à dire qu'il faudrait égaliser les fuel fraction avant de faire des comparaisons. Si on veut évaluer l'aptitude à une plus grande autonomie c'est aussi le fuel fraction qui compte ce qui montre l'importance de la masse à vide. La fuel fraction du Rafale C lorsqu'il a le plein de carburant est de 0.336, celle du F-35 A est de 0.389. Pour comparer il faut donc alléger le F-35 en ne lui mettant que 6664 kg de carburant au lieu du maximum de 8382. (mais c'est plus que les 4800 kg dont le Rafale a besoin) Dans ces conditions on a : Rafale C: 0.700 plein gaz sec, 1.05 en post-combustion F-35A: 0.64 plein gaz sec, 0.98 en post-combustion Et l'avantage qui était au F-35 A est passé au Rafale! C'est moins net si on veut comparer avec un F-35 qui a le plein de carburant En effet pour égaliser les fuels fraction il faudrait ajouter au Rafale 1250 kg et si on fait les calculs avec cette masse supplémentaire il est largement devant le F-35, mais du fait de la trainée des bidons et en acceptant le principe qu'il faut un bidon pour transporter l'autre, il faudra ajouter 2500 kg au Rafale pour tenir compte de l'aérodynamique et dans ce cas on a: Rafale C: 10000/ (9500+2500+4800)= 0.595 plein gaz sec, 15000/ (9500+2500+4800)= 0.893 en post-combustion F-35A: 0.58 plein gaz sec, 0.90 en post-combustion Donc en post combustion le F-35 A est meilleur... mais il ne peut l'utiliser que de façon très parcimonieuse! J'ai compté la pénalité aérodynamique pour le Rafale quand il porte des bidons, mais je n'ai pas compté la pénalité aérodynamique pour le f-35 qui a une soute qui augmente en permanence sa trainée.
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  37. C'était la même chose et aussi la majorité de ceux que tu pointes pour le rejet du Gripen (à quelques détails près) ... Çà n'a pas empêché le "oui" à l'acquisition d'un autre avion de combat quelques années plus tard (même si ce fut d'une courte avance) ...
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  38. Les russes ont-ils pu présenter une offre ? Non, fin du débat Un appel d'offre public et un appel d'offre militaire ne sont pas soumis aux mêmes règles. La rénovation d'un théâtre c'est du public soumis à des règles obligatoires de mise en concurrence commerciale/économique. Le militaire n'est pas concerné par ces règles et c'est heureux. Imagine que ton ennemi puisse soumettre son système militaire à ton appel d'offre, il pète les prix parce que sa monnaie ne vaut rien, tu es contraint d'acheter ses systèmes d'armes et le jour il t'attaque il te bloque tout à distance... A ton avis pourquoi les russes n'ont pas présenté d'offre alors qu'ils en présentent en Turquie et que @Kiriyama a certainement envoyé forces mails à l'OKB Sukhoï et MiG réunis ? Rajoute le F-18 ASH et l'EF2000 à ta liste. Ca maugréerait un peu en France mais personne n'aurait l'idée de lancer une initiative en Suisse parce qu'au final, ils sont tous connus et leurs différences ne jouent qu'à la marge. SI l'initiative est lancée en Suisse et qu'il y a de fortes chances qu'elle reçoive les 100.000 signatures, ce n'est certainement pas parce que les français sont mauvais perdant.
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  39. J'ai vu cela et il me semble que ces deux personnes affirmaient il n'y a pas si longtemps qu'elles désiraient l'abolition de l'armée. Ils sont vraiment trop forts.
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  40. Comme quand le rafale a intercepter le radar des f-22 ? Tu comprend bien que cette faible probabilité dépend uniquement de l'état de l'art de chacun des récepteurs ennemis et qu'il est donc très hasardeux de présumer de ses forces sur ce sujet. Quand les français sont moqués par les anglo-saxon pour faire de la pénétration TRES BASSE Altitude. Là clairement penser qu'un signal va rester LPI juste parce que le constructeur l'annonce est clairement une erreur anglo-saxonne.
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  41. L'Allemagne emboite le pas de différentes nations de l'OTAN(USA, UK, France) et crée un commandement de l'espace. https://www.defensenews.com/space/2021/07/13/germany-establishes-new-military-space-command/
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  42. Lord Gort qui remplacera Sir William Dobbie à Malte en 40 ou 41 (pas un cadeau) et qui tiendra la boutique. Les Anglais ne nous ont pas "lâché" ont ont compris (surtout Churchill) que nous avions lâché la rampe et qu'ils allaient demeurer seuls ... Ne pas oublier qu'en 1940 l'Armée de Terre française est considérée comme la première du monde et que son effondrement en 4 semaines fut un choc quasi mondial (notamment aux USA)
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  43. Un peu d'humour.
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  44. Sur la conclusion largement affichée dans les médias et dans le monde politique "qu'on ne peut pas faire seul le SCAF" je pense pour ma part que c'est avant tout une croyance, pour pas dire un parti pris idéologique. 1. On a pensé la même chose au temps du Rafale, et l'histoire a montré que le gouffre financier a plutôt été du côté de l'EF, qui plus est pour les résultats opérationnels qu'on connait. Pour dire que cette croyance était bien ancré, une petite anecdote perso, fin des années 2000, mon père (qui pourtant bossait à Safran sur les trains du Rafale) pensait encore que le Rafale était invendable, trop cher. 2. si on rapporte l'estimation budgétaire du SCAF sur le PIB de la France sur les X années de vie du projet, je ne crois pas que ca mette la France à genoux. Dans des finances publiques tel qu'elles existent aujourd'hui, c'est clair que ca marcherait pas : il faudrait doubler/tripler (j'exagère délibérement) le budget de la défense. Mais à vrai dire, le fléchage des dépenses publiques est une responsabilité politique, et rien ne dit que plus tard ce fléchage ne puisse pas changer au gré de l'évolution du monde (sécuritaire, climatique, démographique), et que donc les budgets soient orientés différemment de ce qu'ils sont aujourd'hui. Tout ca pour dire qu'à la croyance qu'on peut pas se le payer, il y a aussi selon moi la croyance inverse légitime qui dit qu'on peut. Qui a raison? J'en sais rien je ne suis pas un expert. Ce que je crois, c'est que quitte à ce que ca soit un gouffre financier en collaboration ou seul, l'avantage à le faire seul, c'est que l'avion correspondra à notre besoin militaire, ce qui est le principal. (accessoirement ca sera aussi bon pour notre BITD, et aux nouvelles générations d'ingénieurs pour conserver les compétences).
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  45. La chronique de Vauban : le fiasco de la PESCO Publié le 11/06/2020 par aerodefensenews A peine amorcée, la PESCO est déjà un fiasco : même le très fédéraliste Nicolas Gros-Verheyde le reconnaît désormais. La question qu’il faut donc oser se poser est donc elle-ci: pourquoi un tel taux d’échec dans les programmes poursuivis en coopération européenne ? C’est que tout simplement la méthode française de conduite des programmes qui a fait ses preuves depuis au moins trois siècles, n’est jamais respectée. Première règle, premier oubli : le besoin exprimé. Il est curieux de constater que les pays européens ont lancé des initiatives sans forcément en avoir le besoin. Il est vrai qu’à part l’armée française, on ne voit guère les pays européens sur le terrain des opérations périlleuses : les guerres inutiles d’Irak et d’Afghanistan ont provoqué une telle « war fatigue » que les systèmes politico-militaires, hors France, ne pensent plus : le vide de leurs livres blancs est sidérant, leurs armées, comme celles d’Amérique du Sud, paradent et s’entraînent, mais la machine tourne à vide. Comment définir des besoins sans envie et des envies sans besoin ? Les projets sont nés par la force du poignet bureaucratique : 47 au départ, devenus 46 par l’abandon du projet n°5 par son leader allemand, en raison d’une duplication évidente avec l’OTAN. La dispersion des projets n’est pas le signe d’une prise de conscience du vide capacitaire européen, mais d’un zèle brouillon vite retombé. L’anglicisme « idéation » a même été réutilisé pour désigner les limbes dans lesquels se noient désormais les deux-tiers des projets. Deuxième règle, deuxième oubli : la conduite du programme. Outre qu’un certain nombre de pays n’ont jamais conduit de programmes d’équipement mais se sont contentés d’acheter sur étagères, les participants n’ont jamais édicté de principes contrairement à la DGA (IM 100 et 1618) ; M. Gros-Verheyde parle d’or quand il écrit : « Pour permettre la tenue des engagements, il faudra établir des critères mesurables, réalistes, échelonnés dans le temps, et précis. (…) Comme en matière économique. C’est le seul moyen de vérifier que des progrès sont réalisés». Mais que ne cite-t-il pas la DGA française qui fait exactement cela depuis 1961 avec succès même si sa férule bureaucratique énerve régulièrement états-majors et industriels ? Chaque année, dans le budget de défense, une sous-section spécialisée du programme 146 prévoit le budget de maîtrise d’ouvrage de la DGA : où est-il dans la PESCO ? Troisième règle, troisième oubli : les maîtres d’œuvre. A la doctrine qui fixe missions et capacités, à la maîtrise d’ouvrage, qui est la garante de la tenue du cahier des charges (coûts-délais-performances), manque la maîtrise d’œuvre industrielle. Plus efficace quand elle est privée sans interférence étatique ni conflits d’intérêts, elle est alimentée par des études amont, des démonstrateurs et des programmes pluriannuels qui garantissent à ses bureaux d’études et son outil de production la charge nécessaire. Seul ce système, couplé avec le soutien à l’exportation, garantit à un Etat de disposer de maîtres d’œuvre compétents. Ils sont bien peu en Europe à avoir l’excellence française en la matière. Quelles conclusions tirer de cette PESCO-fiasco ? Premièrement, les Américains ont raison : ils avaient bien analysé que de l’Europe de la défense ne sortirait rien d’opérationnel mais juste des velléités bien vite étouffées quand ils montrent les dents : il leur a suffi de crier découplage, discrimination et duplication pour tuer dans l’œuf des décisions qu’au fond aucun pays ne voulait vraiment suivre. L’OTAN demeure l’alpha et l’oméga de la défense européenne. Deuxièmement, la meilleure façon de rendre efficace la défense collective des pays européens est encore le financement (intégralement respecté…) des modèles d’armées nationaux. La France ne servira jamais autant la défense de son continent qu’en finançant totalement son effort de défense nationale. Les capacités que celui-ci génère ne sont plus à démontrer : le modèle d’armée français est le seul en Europe qui soit complet, performant et autonome. Les lacunes qu’il possède encore, ne sont dues qu’aux régulations sauvages politiques qui n’ont rien à envier à celles mises en œuvre de 1936 à 1939. Troisièmement, seules les coopérations bilatérales bien cadrées sont efficaces : les programmes en coopération franco-allemands des années 60/70, franco-britanniques des années 90/2000 ont été des succès opérationnels et industriels, souvent d’ailleurs dans les missiles alors que les plateformes ont souvent été des échecs cuisants. L’élargissement à d’autres partenaires étatiques et industriels (illusion européenne du multilatéral incompétent au détriment du bilatéral efficient) est la tare majeure et congénitale de tout projet européen. Est-ce vraiment « un succès, comme disait Churchill, d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme » ?…
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  46. Il a oublié PARCAF, le parc à ferrailles
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  47. Quand les méthodes d'hier permettront de gagner la guerre de demain. Je ne suis pas certain que ce soit pour aujourd'hui ...
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