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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 24/09/2021 dans toutes les zones

  1. Les Français ont tout à fait le droit de penser qu'ils ont été trompés Former Australian Prime Minister Kevin Rudd https://www.spiegel.de/international/world/former-australian-pm-kevin-rudd-a-cold-war-with-china-is-probable-and-not-just-possible-a-959ebfec-826e-4961-821c-29b7d1e8736c
    11 points
  2. Oui et non. Sur les 971, 955 et 885 de l'UFE (20%). Sur les nouveaux 885M Yasen-M et 955A Borey-A, nouveaux réacteurs UHE. Ce qui devrait permettre de réduire la durée des grandes visites d'entretien qui restent la plaie du système soviéto-russe. Comme c'était le cas des Lada en URSS: des années d'attente pour un pare-brise cassé par exemple Pour les visites tous les 10 ans, elles sont mises à profit pour recharger les cœurs UFE, mais ces visites sont avant tout faites pour renouveler la garantie des chantiers pour les apparaux de sécurité plongée: circuits d'air HP, bouteilles, épreuves des vannes et purges de ballast ... Oui pour la propulsion vapeur des russes A+
    10 points
  3. Quelle humiliation ?? Sur la forme, ils ont agit avec nous comme des trolls ; on est jamais rabaissé par un troll. Les réseaux sociaux et « thinks tank » anglos ont tout fait pour saboter/saborder le projet depuis le début avec des arguments plus que discutables ET l’état australien n’a pas une structure compétente forte comme la DGA chez nous pour contrer les conneries/minableries ou déminer. Tiens histoire de savonner on va leur demander à ces Frog d’intégrer le système de combat US dans leur machin ; idem de fourguer un jaune d’Emeu dans un œuf de Bresse-Gauloise……et on a réussi si si si Alors le kangourou ,tangue , vacille , déboussolé il erre dans le bush jusqu’à tout remettre en cause en loucedé ….. C’est ventredi …..
    10 points
  4. La complication pour un réacteur qu'on recharge pas souvent mais sur lequel on tire ... c'est que son mode de fonctionnement évolue beaucoup entre le combustible neuf ... et le combustible très entamé en fin de vie. Ça impose une chimie assez particulière du primaire notamment pour le dépolluer ... mais aussi des réacteurs conçu pour fonctionner avec des combustible très différent entre le début et la fin du cycle. Nucléairement parlant c'est plus simple de changer le combustible souvent, même si le combustible est très enrichi ... et qu'il y en a donc moins.
    7 points
  5. D'après cet article, Il y a depuis quelques années des réflexions américaines pour passer (ou repasser) à de l'uranium faiblement enrichi aux alentours de 2040: https://fissilematerials.org/blog/2019/06/us_shift_away_from_heu-fu.html Il est fait mention de ce document écrit par Alain Tournyol du Clos sur le choix français de ce faible niveau d'enrichissement: https://uploads.fas.org/2016/12/Frances-Choice-for-Naval-Nuclear-Propulsion.pdf Dans les raisons évoquées, il y a l'obligation en France, par l'Autorité de Sureté Nucléaire, d'ouvrir un réacteur tous les 10 ans pour inspection. il est également fait mention d'un type d'ouverture dans les coques françaises, appelées "brèches", qui permettraient de recharger les réacteurs bien plus rapidement que du côté américain, car elles donnent un accès plus facile à l'intérieur du sous-marin. Du côté américain il y a quand même quelques inquiétudes sur le vieillissement d'un réacteur qu'on n'ouvre pas pendant 30 ou 40 ans, et du coût d'un éventuel dysfonctionnement dans un compartiment qui n'a pas été conçu pour être particulièrement accessible en cas de problème. Il est évoqué le cas du Virginia en 2004.
    7 points
  6. J'en profite : Aux origines de la guerre de l'information contre NG en Australie
    7 points
  7. J'ai du mal à saisir la méthode adoptée par Morrison. Pensait-il réellement que sa manière de faire serait sans conséquences diplomatiques ? Si c'est le cas, c'est vraiment faire preuve de peu de compréhension du monde. Il y avait moyen bien plus efficace pour exposer à la partie française le revirement, en expliquant que la situation géostratégique avait changé, que le gouvernement australien s'assurerait que les indemnités soient bien payées, qu'une stratégie de communication serait établie conjointement pour que l'image de Naval Group ne s'en trouve pas trop froissée, etc. J'imagine qu'une telle sortie aurait été acceptable pour la partie française sans plus de bruits d'assiettes cassées. Ou Morrison estimait-il nécessaire, pour des raisons de politique intérieure, qu'il fallait absolument que les négociations se déroulent hors du débat public ? Parce qu'avec seulement 4 personnes mises dans la confidence (Angus Campbell - Chief of the Defence Force ; Greg Moriarty - Defence Department secretary , Vice Admiral Michael Noonan - Chief of Navy + un autre dont le nom n'a pas été indiqué), outre lui-même, on a tout de même l'impression qu'il voulait que la population et les politiciens australiens soient mis devant le fait accompli. Autrement dit, vous aurez du sous-marin à propulsion nucléaire dans le cadre d'un deal dont les différents enjeux - géostratégiques, industriels, budgétaires, etc. - n'auront pas été discutés publiquement. Comment cela est-il perçu par les politiques et citoyens australiens ? J'ai tout de même l'impression qu'il pensait pouvoir sacrifier la France, du moins son image, pour pouvoir faire passer auprès de la population un choix tout à fait crucial et pas forcément très démocratique. C'est démocratique au sens de la démocratie représentative, Morrison étant au sommet de l'exécutif, mais pas forcément très démocratique au sens de la démocratie délibérative. En France, en matière militaire et géostratégique, la population est assez encline à octroyer une large latitude au Président, d'autant plus que la Constitution est très largement rédigée en ce sens. En revanche, quel est le regard de la population australienne sur cette décision très centralisée et censée orientée la politique extérieure du pays sur les prochaines décennies ? Merci pour tes éventuels éclairages, jackjack.
    7 points
  8. Juste une précision. Le pdf permet de télécharger un virus ?
    7 points
  9. Biden's submarine deal is an own goal in the contest against China https://thehill.com/opinion/international/573223-bidens-submarine-deal-is-an-own-goal-in-the-contest-against-china
    7 points
  10. 1504 : Un Français premier découvreur de l’Australie Il n'y a pas lieu de s'interroger , elle est à nous « AUTRALIE, le 30 octobre 2015. L’Australie a-t-elle été explorée pour la toute première fois par un navigateur français, un siècle avant sa découverte officielle par le Hollandais Willem Janszoon ? Dans Tahiti-Infos, le 15 octobre dernier, nous avions montré que les Portugais, dès 1521, connaissaient la grande île. Mais avant eux encore, en 1504, un explorateur, originaire de Normandie, non seulement l’aurait découverte, mais y aurait vécu six mois et aurait même ramené un Aborigène qui se maria plus tard à Honfleur… Plongée dans un passé aussi mystérieux qu’étonnant. En 1504, le Français Binot Paulmier de Gonneville passe sans doute six mois sur la côte occidentale de l’Australie, après avoir dérivé un mois depuis le cap de Bonne Espérance. https://www.tahiti-infos.com/1504-Un-Francais-premier-decouvreur-de-l-Australie_a139751.html
    6 points
  11. Elle louait... le dernier étant rentré en Russie en juin 2020 2021. Le prochain annoncé de la classe 971 modernisée n'arriverait pas avant 2025. Dans les deux cas, les sous-marins ont été retournés parce que le cœur du réacteur arrivait à échéance de rechargement. Il n'y a eu aucune manip de rechargement en Inde. De plus, sur le premier de la classe 670, les Indiens se sont plaints que les Russes faisaient tout pour que les marines indiens n'aient pas à connaitre du réacteur.
    6 points
  12. En fait, la réaction de la France l'aide dans la politique locale. On sait que c'est un bouffon, par ses relations avec la Chine et l'escalade des problèmes. Il s'agit de sauver la face avec la Chine, on ne peut pas les défier publiquement, c'est le comble de l'impolitesse. On ne peut pas utiliser de mégaphone avec la Chine. Tout se passe en silence et derrière des portes fermées. Rudd a travaillé en Chine et parle couramment, bien qu'il soit un faucon, il est respectueux du visage. Les gros titres ne parlent que de la colère de la France. Il a une couverture politique. Le parti d'opposition n'a pas de temps d'antenne. Ils demandent une enquête sur toute cette affaire. Personne ne regarde la profondeur de l'AUKUS. C'est vraiment un changement de jeu dans les secrets qui sont partagés et les bases américaines à venir en Australie. Le sous-marin n'est qu'une petite partie, le premier étant prévu pour 2040. C'est le Rudd que je connais et dont l'interview fait référence. https://www.france24.com/en/tv-shows/the-interview/20210922-france-has-every-right-to-be-angry-over-submarine-dispute-former-australian-pm-rudd
    6 points
  13. Et c'est reparti... Quel festival. Bon ne vous énervez pas sur notre résident australien cette fois, s'il vous plait.
    6 points
  14. extrait linkedin sur ce sujet Notre PDG Pierre Éric Pommellet s’est exprimé dans Le Figaro à propos de l’annulation du programme de sous-marins australiens. « Touché mais pas coulé ! » « Cette décision nous a été annoncée sans aucun préavis, avec une brutalité inouïe. » « D’un point de vue industriel, nous avions une feuille de route avec sept étapes, sept jalons que nous avons tous passé. Je tiens à rappeler que Peter Dutton ministre de la Défense avait dit en juin que le programme était sur les rails. » « Scott Morrison, le premier ministre australien, a déclaré publiquement le 16 septembre que les sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack étaient les meilleurs de leur catégorie. Tout s’est arrêté brutalement, sans aucun préavis. » « C’est une décision politique et stratégique. Le premier ministre australien l’a dit publiquement : Naval Group n’est pas en cause. Canberra a décidé de changer son besoin en achetant des sous-marins à propulsion nucléaire. » « La France est un des rares pays dans le monde à détenir la maîtrise absolue de la technologie nucléaire. Naval Group est la seule entreprise dans le monde à savoir faire de bout en bout, à la fois des sous-marins à propulsion conventionnelle et à propulsion nucléaire. » « Pour le moment, AUKUS est un slogan. Seul point tangible : la décision de se doter de bateaux à propulsion nucléaire. Quand, comment, quel transfert technologique ? Personne ne sait. L'Australie sait en revanche ce qu'elle perd et que nous étions engagés à construire. » « L’Australie a résilié le contrat pour « convenance », selon le terme juridique, ce qui veut dire que nous ne sommes pas en "faute". » « C’est un cas qui prévu dans le contrat et qui donnera lieu notamment à un paiement de nos coûts engagés et à venir. Nous sommes face à un client qui appliquera le contrat, et en tant qu’industriel nous ferons valoir tous nos droits. » « 90% de notre activité sont réalisés avec nos autres clients : la Marine française, Inde, Brésil, Egypte, Belgique, Pays Bas etc. Nous sommes en contact étroit avec tous nos clients. L’affaire australienne ne nous distrait pas de nos autres engagements. » https://www.lefigaro.fr/societes/crise-des-sous-marins-le-president-de-naval-group-rompt-le-silence-20210922
    5 points
  15. Et le résultat nous satisfait: Nous avons un avion qui répond à nos besoin Pour moins cher qu'un avion européen ou américain Avec des volumes à l'export plus important que la part qui serait la notre si le programme était fait en coopération Ce qui pérennise la production sur le long terme Ce qui permet de faire évoluer l'avion pour qu'il reste performant Ce qui sauvegarde nos doctrines d'emploi Ce qui nous protège de l'arbitraire Américain Ce qui nous permet d'avoir un système d'arme ITAR free Ce qui nous permet d'utiliser notre avion pour des missions nucléaires sans restriction On ne s'en plaint pas, mais on plaint ceux qui se sont fait avoir. Avoir plus de commandes c'est intéressant pour les profits de Dassault, mais ce genre de résultat n'est pas stratégique pour un pays. Ce qui était stratégique, c'était que la chaîne de montage des Rafale reste ouverte, et maintenant cet objectif est assuré : 40 Rafale seront nécessaires pour terminer la commande française actuelle et remplacer les Rafale grecs, puis il y aura deux tranches de Rafale pour atteindre 225 Rafale en 2032 et probablement 12 Rafale pour remplacer les Rafale croates. Cela fait 97 Rafales pour la France. Pour que la chaîne Rafale ne s'arrête pas, il faut avoir un carnet de commande de plus de 3 ans de production mais en ajustant la cadence de production de 1 à 3 par mois, 97 Rafales à produire permettront de maintenir la chaîne pendant 3 à 10 ans. Le seul problème est qu'à court terme la France n'a pas besoin de Rafale supplémentaires, mais la fin des contrats qataris et indiens et le nouveau contrat égyptien pour 30 Rafales plus les 12 nouveaux Rafales pour les Grecs, permettent d'atteindre facilement le moment où la France peut accepter de nouvelles livraisons. Les objectifs stratégiques de la France sont donc déjà atteints.
    5 points
  16. Vous nous accusez de mal vous comprendre, mais vous nous comprenez mal aussi: par exemple vous avez des présupposé qui sont ahurissant pour nous, par exemple: Pourquoi ce serait un nouvel aperçu pour nous? Pour moi cela fait 30 ans que j'ai ce point de vue ! Vous nous prenez vraiment pour des retardés alors que bien souvent c'est vous qui êtes en retard. Alors, pour information, pendant la campagne de Lybie nous avons essayé d'utiliser les renseignements que les US mettaient à notre disposition, mais très vite on a préféré utiliser notre propre chaîne de renseignement car la boucle OTAN était trop longue et le renseignement n'était plus exploitable lorsqu'il arrivait chez nous. Par contre en utilisant notre pod AERO porté par nos Rafale qui transmettait le renseignement en temps réel à notre porte avion où il était exploité, on avait la capacité de préparer rapidement de nouvelles missions qui pouvaient exploiter les renseignements recueillis. On a quand même remercié avec emphase les US de nous avoir tant aidé au niveau renseignement, mais surtout parce qu'on est polis.
    5 points
  17. Je ne savais pas ... Cette info va plaire à certains australiens ... https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/sous-marins-australiens-quels-risques-de-prolifa-ration-nucla-aire-7da696c43323c585f2a545a1bc27583c
    5 points
  18. Cela donne également un bon résumé de la maladresse australienne. https://www.smh.com.au/world/asia/as-the-world-reorders-itself-to-resist-china-it-s-a-pity-the-latest-move-was-so-boofheaded-20210920-p58t3n.html
    5 points
  19. Avant meme l'affaire australienne, les indiens avaient fait le meme constat, les SSK ne suffisent plus puisqu'on a des SNA en face. Depuis que l'affaire a éclaté, les bruits de couloirs parlent d'un abandon des P 75i & 75A, pour un P76. En revanche, je pense sincèrement que nous devrions continuer de développer la classe attaQUE, pour nos besoins ainsi que l'export. Elle sera une proposition bien plus solide qu'un éventuel SNA, le temps de prod, le transfère de tech ... ca prendra trop de temps pour beaucoup de joueur. On pourra meme dire prenez des scorpène 5000, faites les chez vous, vous en avez pour 10 à 15 ans, dans le même temps vous nous achetez des réacteurs civiles et dans 20 à 25 ans une fois les scorpene 5000 terminés pour pourra continuer continuer sur les barracuda ou leur évolution. Et de toute façon, on pourra pas exporter des SNA, nos capacités industriels propre ne nous le permettent pas sauf à les augmenter. Mais c'est pareil pour les américains et britanniques. Voici pourquoi j'affirme que jamais l'australe en verra la couleur de ses sous-marins.
    4 points
  20. Une petite explication qu'on pourrait s'amuser à avoir dans la différence de point de vue d'un Français et d'un Américain dans le genre de discussions qui animent ce "thread" ou celui des sous-marins australiens, c'est une question du genre: empire vs état dominé. L'Américain prétend voir de la qualité dans son matériel car il gagne les marchés. Hors il est évident que c'est l'Empire, pouvoir de maniement des perceptions et donc de "modelage" de la réalité, qui définit le matériel américain comme le meilleur, et qui dans la même veine du rapport de force politique, au sens de la capacité à représenter un très gros poids central dans le réseau des intérêts mondiaux qui leur font gagner les contrats. Au contraire, le petit Français, qui n'a pas cette capacité, a continué à agir là où il le pouvait, et donc dans le réel de la production d'un matériel qui répond à ses besoins. Puis avec les capacités intellectuelles et industrielles, qui malgré tout sont encore dans son pays, arrive à produire des matériels qui sont réellement au top mondial... On serait tenté d'en arriver à: le matos français marche dans le réel, mais pas dans la réalité définie par l'Outre-Atlantique, et c'est le contraire pour le matos américain. Ces propos sont surement à nuancer, mais peuvent donner des pistes pour comprendre notamment l'écart de point de vue des quelques intervenants d'Outre-Atlantique et nous. En bref ils sont complètement perchés, et nous on a encore un peu de retard dans le "perchage", mais on est pas loin derrière...
    4 points
  21. Aviateur vétéran et héros de la Seconde Guerre mondiale, le général(r) Ion Dobran est décédé. Il avait 102 ans et était le dernier pilote de chasse roumain survivant de la Seconde Guerre mondiale. Dobran a participé à 340 missions de guerre, 74 batailles aériennes, 11 victoires aériennes et un avion détruit au sol. Il a été abattu à trois reprises, s'en sortant vivant sans blessure grave. Diplômé de l'École des officiers de l'aviation militaire, promotion 1941, il a combattu contre les Soviétiques sur le front oriental, contre les Américains lors des bombardements de 1944 et contre les Allemands après le 23 août 1944, effectuant notamment des missions le dernier jour de la guerre, le 9 mai 1945. R.I.P. https://www.hotnews.ro/stiri-defense-25058422-doliu-armata-romana-murit-ion-dobran-102-ani-ultimul-pilot-vanatoare-supravietuitor-celui-doilea-razboi-mondial-participat-74-lupte-aeriene-fost-doborat-trei-ori.htm
    4 points
  22. Parly donne sont interpétation de la relation US/FRANCE à venir : https://www.lefigaro.fr/politique/affaire-des-sous-marins-l-europe-compte-de-moins-en-moins-regrette-florence-parly-20210924 Malgré cela, la relation entre les deux alliés reste abîmée. Dans une interview au journal Le Monde , la ministre des Armées s’est félicitée de la reprise «du dialogue» mais regrette le comportement «très brutal» des États-Unis. «Ce n'est pas une surprise, cela fait déjà plusieurs années que nous remarquons cette tendance de fond de la part du partenaire américain», introduit-elle. «L'autre tendance de fond, qui n'est pas nouvelle, c'est la focalisation des États-Unis sur la Chine. Dans cette analyse stratégique, l'Europe compte de moins en moins. C'est un constat», regrette-t-elle, se félicitant toutefois que la France soit moins surprise que «certains partenaires européens pour qui le réveil est plus brutal». Selon Florence Parly, cet épisode prouve que «la fiabilité américaine n'est plus aussi grande que par le passé». Il faut donc que l'Europe se projette bien au-delà des limites de l'Union européenne, estime la ministre des Armées. «L'Europe a une opportunité unique de s'affirmer en tant que puissance sur le plan stratégique. Nous avons le choix : soit l'Europe fait face, soit l'Europe s'efface», explique-t-elle. Par ailleurs, si elle constate la «faiblesse du dialogue politique» dans l'OTAN, Florence Parly rappelle que la France n'a «pas l'intention» de la quitter. «Je persiste par ailleurs à penser que les Européens ont aussi leur voix à faire entendre. Quand ils se mobilisent pour leur sécurité, ils contribuent à rendre crédible l'Alliance atlantique», énonce-t-elle toutefois. DEux article d'analyse des échanges BIden / MAcron et Le Drian/Blinken : https://www.lefigaro.fr/international/crise-des-sous-marins-c-est-un-bras-de-fer-qui-commence-entre-la-france-et-les-etats-unis-20210923 «Il s'agit d'une désescalade, pas d'une réconciliation», tempère Annick Cizel, enseignante-chercheuse spécialiste de politique étrangère américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. «La France ne pouvait se permettre de rester brouillée trop longtemps avec les États-Unis. Ils restent notre allié le plus important dans la lutte antiterroriste au Sahel. Nous avons absolument besoin d'une relation forte et constructive avec eux, sur bien des sujets », analyse la politiste Alexandra de Hoop Scheffer. Il semblerait toutefois que la semaine de fâcheries n'ait pas été vaine. «Joe Biden semble s'être rendu compte des conséquences de cette crise sur ses relations avec la France et avec l'Europe», poursuit la chercheuse. Alors que l'appel bilatéral entre les deux pays devait avoir lieu «dans les prochains jours», le président américain s'est empressé de joindre son homologue français dès mercredi. « Et Antony Blinken a trouvé le temps de recevoir en urgence Jean-Yves Le Drian. Cela signifie, quelque part, qu'un message a été entendu.», observe Annick Cizel. À lire aussiCrise des sous-marins : le président de Naval Group rompt le silence Le début d'un bras de fer Pour Annick Cizel, c'est même «un bras de fer» qui commence. Emmanuel Macron s'est entretenu avec Narendra Modi en marge des discussions à l'ONU et s'est engagé au «renforcement de l'autonomie stratégique de l'Inde» : une façon, selon la chercheuse, de réaffirmer la vision française des alliances stratégiques dans l'Indopacifique. «Il faut comprendre qu'il ne s'agit pas seulement du «contrat du siècle», qui certes nous échappe, mais de la question des alliances qui évincent la France dans l'Indopacifique. En boycottant l'ONU, la France prend de court les Américains sur leurs relations avec l'Inde et réaffirme le principe général d'autonomie stratégique, ce que les États-Unis n'entendent pas», explique Annick Cizel. À VOIR AUSSI - Doit-on relativiser la crise des sous-marins? «Au contraire, cela va laisser des traces longtemps» , répond Isabelle Lasserre Doit-on relativiser la crise des sous-marins? «Au contraire, cela va laisser des traces longtemps» , répond Isabelle Lasserre / Mais la France a-t-elle les moyens de s'offrir ce rapport de force ? «Historiquement, nous avons prouvé que la France en a les moyens», estime Annick Cizel. «Le pays est certes une puissance moyenne quant à ses capacités opérationnelles, mais nous n'en sommes pas moins membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU et la seule puissance nucléaire européenne.» Pour Alexandra de Hoop Scheffer, la crise aura même été l'occasion pour la France d'obtenir une «compensation diplomatique» : « Cette crise aura permis une clarification entre la France et les États-Unis sur un certain nombre de sujets : le Sahel, l'Europe de la Défense, la reconnaissance de la France dans l'Indopacifique», assure-t-elle. «Mais le lien de confiance, lui, reste encore à reconstruire.»
    4 points
  23. Voilà. On est d'accord. Mais Moi je ne vais pas faire l'erreur de confondre l'effecteur f-35 et l'ordinateur f-35. Vouloir le madl ce n'est pas vouloir la fusion de données. Sauf erreur de ma part chaque f-35 réalise sa propre fusion de données et donc reçoit des informations bruts. On peut donc être abonné au Madl sans avoir besoin du f-35 c'est techniquement envisageable. Mais en fait ce n'est pas possible parce que Lm et les US veulent que seul le f-35 ait accès au Madl. Encore une fois l'idée de partager des données n'a pas attendues les US pour exister. ESSOR/CONTACT/SCORPION sont les réponse européenne à MADL. Pour info le rafale F3-R à des radio CONTACT et est donc capable de partager des données voir de se comporter comme un nœud C2 voir C3. OK avec toi. Mais moi j'ai juste procédé à un éclairage sur ESSOR et CONTACT pour te montrer que il faudra que le f-35 /Madl s'ouvre pour être compatible sinon ça finira par poser problème.
    4 points
  24. Sous-marins australiens : Le Drian attend désormais des actes des Etats-Unis Restaurer la confiance avec les Etats-Unis « prendra du temps » et nécessitera des engagements de la part de l'allié outre-Atlantique, selon le chef de la diplomatie française, qui s'est entretenu jeudi avec son homologue Antony Blinken. La fiabilité américaine est en cause, juge Florence Parly, la ministre des Armées, ce vendredi dans une interview au « Monde ». Passer des paroles aux actes sera le seul moyen pour les Américains de renouer un dialogue serein avec la France. C'est ce qu'a rappelé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, jeudi, à l'issue de son entretien avec son homologue, Antony Blinken . Les deux hommes se sont parlé au lendemain d'un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Joe Biden . Le ministre « a rappelé qu'une première étape avait été franchie lors de l'appel des deux présidents mais a constaté que la sortie de crise entre nos deux pays prendrait du temps et requerrait des actes », souligne un communiqué du ministère. La rencontre, qui a eu lieu dans les locaux de la mission diplomatique française auprès de l'ONU à New York, a duré environ une heure, à l'abri des micros et des caméras. Jean-Yves Le Drian et Antony Blinken ont évoqué « les modalités et les principaux sujets du processus de consultations approfondies entre les deux pays visant à restaurer la confiance », mise à mal par la crise des sous-marins australiens , note le ministère. Dans la foulée de cet entretien, Antony Blinken a promis un changement, tout en admettant que le chemin sera long. « Nous reconnaissons que cela prendra du temps et beaucoup de travail. […] Cela se traduira non seulement par des déclarations, mais aussi des actes », a-t-il assuré. « Je suis convaincu que nos intérêts communs sont si forts et nos valeurs si profondes que nous parviendrons à avancer et à mener à bien nos efforts », a-t-il ajouté. Un comportement « très brutal » Depuis une semaine, la France se montre très critique à l'égard de l'allié américain . Jean-Yves Le Drian a plusieurs fois dénoncé des méthodes d'un autre âge entre alliés, au sein de l'Otan comme en Indo-Pacifique, et réclamé plus de respect pour les intérêts européens. Une position relayée ce vendredi par la ministre des Armées, Florence Parly, dans un entretien au journal « Le Monde » . « Le comportement des Etats-Unis a été très brutal, surtout de la part d'un allié, qui plus est nous considérant comme 'leur plus vieil allié'», déplore-t-elle, ajoutant que cette attitude à l'égard de la France et de l'Europe n'est « pas une surprise ». « Nous sommes peut-être moins surpris que certains partenaires européens pour qui le réveil est plus brutal, mais la fiabilité américaine n'est plus aussi grande que par le passé », lance-t-elle. Déterminer ensemble où se trouvent les intérêts » des Européens La crise diplomatique entre les deux pays est la plus grave depuis le « non » français à la guerre d'Irak en 2003. Soucieux de rétablir « un retour la normale », Joe Biden a esquissé un mea culpa lors de son entretien avec son homologue français, assurant que la défense européenne avait toute sa place dans la « sécurité transatlantique » et un rôle à jouer dans la région indo-pacifique pour contrer les ambitions chinoises. Signe d'un apaisement, Emmanuel Macron et Joe Biden ont prévu de se retrouver fin octobre en Europe, où le président américain est attendu au sommet du G20 à Rome les 30 et 31. La réunion inaugurale du nouveau Conseil du commerce et des technologies entre les Etats-Unis et l'Union européenne aura également bien lieu comme prévu la semaine prochaine, a indiqué jeudi l'exécutif à Bruxelles. Entre-temps, Jean-Yves Le Drian a convenu de maintenir « un contact étroit » avec Antony Blinken. Mais le chef de la diplomatie française le rappelle : tout ceci n'est qu'une « première étape ». Pour Florence Parly, cette crise doit avant tout permettre aux Européens de « déterminer ensemble où se trouvent leurs intérêts. Ils ont compris désormais qu'ils devaient être capables de les défendre partout où ils se trouvent, en se projetant, aussi, bien au-delà des limites de l'Union européenne. […] L'Europe a une opportunité unique de s'affirmer en tant que puissance sur le plan stratégique », rappelle-t-elle au « Monde ». Hayat Gazzane Florence Parly : « La fiabilité américaine n’est plus aussi grande que par le passé »
    4 points
  25. ================= Petit rappel pour tous, avec les problèmes de traduction, il faut parfois vous demander "comment a-t-il pu comprendre ma question pour me répondre ça ?", surtout si la réponse vous parait à côté ou surprenante, afin de pouvoir la reformuler d'une façon plus claire et moins ambigüe. Exemple concret : Strak_contrast a affirmé (et j'estime qu'il m'a démontré, du mieux qu'il pouvait) que les F-35 avait toujours été proposé à des tarifs moindres que sa compétition. En effet, les données qu'il m'a présenté vont bien dans ce sens. La question à laquelle il a répondu n'était pas de savoir s'ils couteraient plus cher que les autres, ni même plus cher qu'annoncé, ce qui était l'un des points d'achoppement sur le fil, mais bien si leur offre était économiquement la moins chère (je passe volontairement sur les niveaux de compensations proposés par Dassault dans certains cas, qui rentre pour moi au moins autant dans l'aspect industriel qu'économique pure, et qui n'ont pas forcément d'équivalents dans les offres présentées. Et parce qu'on aurait sans doute besoin d'un fil dédié pour y répondre) Maintenant, nous pourrions reformuler la question initiale pour être sûr que tout le monde parle bien de la même chose, et les résultats seraient sûrement intéressant. Mais les preuves à présenter seraient d'un tout autre niveau et demanderait, à mon humble avis, des projections sur des données que nous ne connaissons pas exactement, quand elles ne sont pas tout simplement confidentielles. J'ai mon avis sur le coût réel qu'auront ses avions sur leurs utilisateurs. Vous connaissez tous ma position dessus, mais la façon dont j'ai posé la question, et dont nous l'avions comprise, fait que oui, il avait raison, factuellement. Je doute d'ailleurs qu'on puisse lui prouver l'inverse. Du moins pas tout de suite...
    4 points
  26. Le texte original est là : https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/sep/22/paris-has-a-long-memory-scott-morrisons-cavalier-treatment-of-france-will-hurt-australia
    4 points
  27. Ce ne sera pas terminé avant les élections. Rudd était un diplomate, avant d'entrer au parlement. Je ne sais pas si les citations sont exactes ? Cela ne lui ressemble pas mais le thème de ce qu'il a dit serait juste. Il critique la façon dont Morrison a géré la situation. Il y a des raisons valables pour cela, je n'ai vu personne être fier de la façon dont Morrison a géré la situation. Je suis d'accord avec ce passage de l'article ci-dessus : Je pense qu'il est respectueux et certains diraient gracieux que "Publiquement, le gouvernement australien a fait tout son possible pour dire que la décision d'abandonner le contrat n'avait rien à voir avec les Français ou les performances de Naval Group." Quand la poussière sera retombée et que les Rafales voleront l'année prochaine en Australie. Nous pourrons avoir une évaluation honnête sur le forum. Il y a une riche histoire d'histoires et de témoignages parlementaires. Comme je l'ai dit plus tôt, il y a assez de blâme pour tout le monde. Dire le contraire est une erreur.
    4 points
  28. Oh ça n'est pas fini je crains... ‘Australia lied to us’: Anger and sorrow in Cherbourg, port at eye of the storm Et puis ils vont avoir droit aux reportages sur les faillites de boîtes australiennes, de boîtes françaises qui étaient venues en Australie, etc...
    4 points
  29. Je suis pas certain de comprendre le sens de la remarque. "Se mettre le monde à dos" = se faire détester de tout le monde. ...Parce que le fait que le monde se fasse détester de la turquie, ça lui fait une belle jambe, au monde.
    4 points
  30. Hum... Charles Michel est le Président du Conseil, c'est à dire des chefs des états de l'UE, et la vanne à Morrison était quand même assez cinglante. On peut aussi citer le Ministre des affaires européennes allemand, qui a été clair, et le Ministre des affaires étrangères aussi je crois. Le moins qu'on puisse constater, quand même, c'est que c'est inédit et bienvenu pour nous sur ces sujets-là. Il me semble que c'est en train de bouger tout de même. La gestion des industriels par Thierry Breton en support à la production de vaccins dans l'UE relève du colbertisme. Il y a de l'argent européen mis sur la table pour les industries de défense, pour le numérique ou le quantique, etc... Des dispositions anti-dumping ou prévenant certains pillages d'entreprises européennes ont été prise, et je suis certain d'oublier pas mal de choses. Tout n'est pas rose, c'est sûr, mais on a connu pire. Et on est reparti dans le HS sur ce fil ! Mais enfin... L'Australie n'aura pas ses propres sous-marins nucléaires ! Elle va héberger ceux des USA, avec leurs équipages et un service "clés en main", mais elle n'aura pas les clés. Dans 18 mois, le parlement australien pourrait avoir à approuver la facture correspondante à la construction, à l'armement et à l'exploitation des bestiaux, ainsi qu'une estimation des délais, et comme entre temps les soums US ravitailleront à Adelaïde, ils vont opter pour location de service, et c'est tout ! Allez : embarquement de marins australiens peut être, mais pas pour les postes-clés. Je peine à croire à l'arrivée des Astute.
    4 points
  31. L'OC imagine la France de 2021 projetée en 1914 face à une vraie guerre. « Nous sommes en guerre. » C’est par ces quelques mots que l’année passée, le Président de la glorieuse République française expliquait que le pays devait affronter une épreuve historique. Certes, des âmes chagrines osent encore susurrer ici ou la que la gestion du bousin ne fut et n’est pas au top. Mais justement, voilà pourquoi il faut se réjouir : heureusement que l’on n’était pas vraiment en guerre. Sinon, c’eut été une autre paire de manches. Car la France du début du XXIème siècle renvoyée au début du XXème face à un vrai conflit… bon 1914 : tiraillée entre les pro-mobilisation et les anti-mobilisation, le gouvernement en période électorale annonce que la mobilisation sera facultative et sur la base du volontariat mais que bon il faut y aller sinon ça va chier. Une campagne « La mobilisation ? Moi aussi, j’y vais ! » est lancée. Ce n’est que lorsque Francis Lalanne propose de chanter pour les antis que la plupart partent pour le front sans faire d’histoires. (...) Vous voyez, finalement, nous sommes bien négatifs. Réjouissons-nous de notre monde médiatique et politique. Oui, réjouissons-nous de l’avoir de nos jours. Parce qu’un siècle plus tôt, on était foutus. Caustique... voire un peu moqueur sur les bords. Mais assez juste, hélas
    4 points
  32. Dommage que les britanniques et les italiens ne fassent pas un consortium, car si tu associes BAE et Leonardo, tu obtiens le « Bernardo » , ce qui serait dans la continuité du Tornado, le cheval de zorro l’argument marketing qui va avec : le bernardo l’avion le plus silencieux de sa génération
    4 points
  33. Je trouve le contre-amiral très pédagogue et très patient, même si on le sent un peu blasé. S'il veut changer de branche, je le vois parfaitement en instit' spécialisé pour les élèves en difficultés, il en a les qualités !
    3 points
  34. Il me semble qu'il faudrait sérieusement envisager de construire un 2ème chantier de SNA / SNLE en plus de celui de Cherbourg. L'investissement serait important. Mais il permettrait à la fois : - De développer la flotte de nos SNA, dont j'avais expliqué ici pourquoi ils me semblent un moyen naval et de politique étrangère au rapport influence / prix tout à fait intéressant - Le cas échéant, de construire des SNA pour des alliés et partenaires sans nécessité pour eux de reconstituer chez eux l'ensemble de la filière - y compris nucléaire. Donc, plus de souplesse, plus de rapidité, plus de possibilité à la fois commerciale et surtout d'influence et d'alliance stratégique Absolument, pour une partie d'entre eux c'est-à-dire ceux qui ne seront pas intéressés par la propulsion nucléaire ou que nous ne serons pas prêts à leur vendre. On peut penser encore à quelques pays importants - à commencer par l'Iran (80 millions) Nan, je ne trolle personne. Pourquoi ?
    3 points
  35. En attendant les nouveaux engins les formations pilote VAC pour les nouveaux legionnaires ne s'arrete pas. Durant 2 semaines, l'adjudant Franck du 93e RAM à commandé un stage formation pilote VAC (Véhicule Articulé Chenillé) au profit du 3e Régiment étranger d'infanterie , situé à Kourou en Guyane. Au programme du stage : instruction théorique, maniabilité et roulage sur tous type de terrain. Une fois breveté, les pilotes contribueront à la mission de surveillance de sécurisation du CSG Centre spatial guyanais lors des décollages de fusées.
    3 points
  36. La classe Attack c'est un système de combat US dans une coque française. Si on devait développer le truc, la logique serait de repasser à un système de combat Français. Une version classique des Barracouda. Sans doute beaucoup moins cher que d'intégrer des systèmes us pour un résultat tout aussi bon.
    3 points
  37. 3 points
  38. Maintenant qu'on a un blanc sein pour exporter du Suffren ... pourquoi se priver!
    3 points
  39. Il suffit d'éjecter les chease-eating-surrender-monkeys de l'équation pour faire disparaitre ce problème.
    3 points
  40. Curieux de mettre une silhouette de classe 971 Shchuka-B Akula russe en tête de l'article En plus le début de l'article fait référence à des dollars... canadiens?
    3 points
  41. Quand le sol se dérobe sous vos pieds, ce n'est pas de la poussière en suspension. Pour moi, l'Indo-Pacifique part des côtes Est Africaines jusqu'aux côtes Ouest Américaines. Dans cet espace, l'Australie est l'île continent en position centrale. J'étais très satisfait et fier du lien que nous développions avec les Australiens. Avant d'envoyer des Rafale en Australie, je pense que nous devons renforcer nos autres alliances "régionales" en Indo-Pacifique en nous dissociant de l'image "Franco-Australienne" si nous voulons être crédibles. Une crise de confiance ce n'est pas de la poussière. Pour ma part, je reste très intéressé et curieux de l'univers australien et cet intérêt ne varie pas.
    3 points
  42. Dassault Better Value, But BAE Tempest Could Be The European Future Dassault offre une meilleure valeur, mais BAE Tempest pourrait être l'avenir européen Sep. 23, 2021 1:52 PM ETBAE Systems plc (BAESF), BAESYDUAVF, EADSF, EADSY...2 Likes Résumé BAE et Dassault sont souvent mis dans la même catégorie en raison des similitudes entre le Typhoon et le Rafale. De même, en ce qui concerne les avions, BAE et Dassault préparent tous deux un chasseur de 6ème génération destiné aux forces européennes, chacun travaillant avec un ensemble différent de partenaires. Malgré le Brexit, BAE s'est bien associé aux grandes puissances européennes et, à notre avis, son programme de 6e génération pourrait être plus fructueux que celui de Dassault. En outre, BAE bénéficie de revenus de défense plus larges que Dassault, qui n'a que le Rafale et pourrait bénéficier d'un coup de pouce inattendu grâce aux développements de l'Aukus. Bien que nous choisissions Dassault entre les deux, BAE est une exposition à la défense résiliente et de bonne valeur grâce à une course prometteuse de 6e génération et à des produits de défense réussis sur d'autres marchés. BAE Systems (OTCPK:BAESF) est l'un des titres de défense les plus réputés que les investisseurs peuvent détenir sur les marchés européens. Actuellement, ses performances bénéficient d'une transition en douceur entre les anciennes et les nouvelles plates-formes d'avions, grâce notamment à une stratégie d'entreprise opportuniste et intelligente, et d'une reprise partielle du segment commercial relativement petit. Ses autres segments, tous dans le domaine de la défense, affichent également des performances résilientes, les améliorations opérationnelles favorisant la rentabilité. Bien qu'elle soit souvent comparée à Dassault Aviation (OTCPK:DUAVF), en raison de la similitude de leurs chasseurs multirôles phares, BAE est un pureplay dans le domaine de la défense, et son exposition à la défense est plus certaine que celle de Dassault. Bien que Dassault présente une valeur inégalée en raison de sa base massive d'actifs non opérationnels et de son segment des jets d'affaires, BAE est plus performant dans le domaine de la défense, et nous pensons qu'il le restera dans les décennies à venir. C'est un achat digne de ce nom, surtout si les dividendes sont importants pour vous, avec un rendement de 4,3 % en plus d'un plan de rachat intéressant pour les 12 prochains mois. H1 démontre une amélioration opérationnelle et une bonne stratégie d'entreprise H1 démontre les avantages d'une bonne prise de décision. Tout d'abord, les décisions de stratégie d'entreprise ont donné de bons résultats. Outre le fait qu'elles ont permis à BAE de s'exposer au programme de chasseur F-35 dans le domaine des systèmes électroniques, ce qui leur a donné plus de soutien alors que le Typhoon de génération 4.5 commence à devenir un élément plus marginal des armées modernes, les acquisitions ont également permis de soutenir la rentabilité d'autres segments comme le cyber et le renseignement (C&I) sans croissance sous-jacente. Même les programmes internes et organiques d'amélioration opérationnelle ont donné des résultats, entraînant la croissance des bénéfices de BAE bien au-delà de la croissance de la ligne supérieure. Si l'on exclut les effets de change, la croissance du chiffre d'affaires est également positive, ce qui montre que les craintes de ralentissement des dépenses militaires, évoquées pour la première fois au deuxième trimestre 2020, ne se concrétisent pas encore ou pas du tout. Le segment des systèmes électroniques connaît une croissance étonnamment bonne, en partie due à une reprise partielle des expositions commerciales précédemment déprimées, ce qui est un développement particulièrement bienvenu en raison des marges élevées du segment. En outre, le segment aérien dominant, qui comprend à la fois le programme F-35 et les revenus liés au Typhoon, continue d'afficher des performances suffisamment bonnes pour permettre à BAE de poursuivre sa route grâce au soutien continu des clients européens du Typhoon. Le soutien continu des chasseurs Typhoon existants constitue une excellente plateforme de revenus récurrents. P&S ou le segment des plates-formes et des systèmes a été le moins performant sur une base de chiffre d'affaires et de résultat, reflétant la diminution de l'intérêt pour ces plates-formes dans la guerre moderne. Heureusement, ce segment est plus marginal pour BAE, et ils sont fortement positionnés dans les systèmes aériens et électroniques, avec une exposition C&I en plein essor, qui est l'avenir. La prochaine génération de chasseurs En effet, en ce qui concerne l'avenir, BAE a signé des accords pour le concept Tempest avec les partenaires, et ils avancent sans problème. On ne peut pas en dire autant du programme de chasseurs de nouvelle génération piloté par Dassault et Airbus (OTCPK:EADSF), qui inclut également l'espagnol, et qui aurait été victime de nombreux désaccords et peut-être d'incompatibilités insurmontables. Il existe des désaccords sur le partage du travail industriel, chaque pays souhaitant créer autant d'emplois que possible dans son propre pays. En outre, il existe des désaccords fondamentaux sur l'objectif du programme, les Français croyant, comme ils l'ont toujours fait, profondément en leur propre armée souveraine et indépendante, tandis que les Allemands ne croient pas aussi fermement en la force militaire grâce à leur identité pacifiste de l'après-guerre. En effet, l'Allemagne est massivement à la traîne dans les dépenses de l'OTAN depuis des années. L'Allemagne étant en fait un client actuel de BAE avec l'Eurofighter, sa capacité de défense ne dépend pas autant que celle de la France de leur programme commun. Il est possible que l'effort se dissolve et que Dassault fasse cavalier seul avec son propre concept de "nuage de combat" souverain pour le chasseur de 6e génération conçu principalement pour ses propres forces armées. Entre-temps, le programme Tempest ne présente pas autant de problèmes. Tout d'abord, il n'adopte pas une approche de partage du travail pour la gestion du programme, et les rôles sont plus clairement définis. Chaque pays apporte une expertise plus distincte de ses entreprises de défense résidentes, avec Leonardo (OTCPK:FINMF) en Italie, les différentes entreprises de défense britanniques au Royaume-Uni, et même Saab (OTCPK:SAABF) en Suède. Dans l'ensemble, elle est mieux organisée, avec BAE clairement à la barre, et il y a moins de désaccords fondamentaux, même si cela pourrait changer avec ces programmes complexes. Si nous pensons toujours que Dassault, même s'il doit faire cavalier seul, réalisera un excellent jet de 6e génération, le Tempest a plus de chances d'être un succès commercial grâce à la présence prolifique de la génération précédente de Typhoon et à la navigation en douceur du partenariat actuel. Aukus En plus d'un avenir positif avec le programme Tempest pour la division aérienne de BAE, le pacte de sécurité Aukus, celui qui a vraiment mis en colère les Français qui ont été exclus, pourrait finir par être une grande aubaine pour les autres segments de défense de BAE, car les nations partenaires de l'Australie, du Royaume-Uni et des États-Unis travaillent ensemble sur un pacte de défense impliquant des sous-marins nucléaires et d'autres capacités militaires. BAE est impliqué dans cette partie exacte du marché maritime depuis des décennies, et entretient déjà d'excellentes relations avec l'Australie qui représente une géographie importante (5% du chiffre d'affaires), qui est à la frontière avec la Chine et qui recevra l'accès à la technologie partagée du pacte. En général, les défenses britanniques sont bénéficiaires de cet accord qui représente un effort concerté pour renouveler les alliances militaires en opposition directe avec la Chine. Conclusions Dans l'ensemble, BAE est une excellente entreprise. Elle rachète 500 millions de GBP d'actions au cours des 12 prochains mois, soit environ 2,5 % de sa capitalisation boursière, en plus d'un rendement de dividende croissant de 4,3 %. Par rapport à Dassault, il s'agit d'une politique de paiement très substantielle, et elle est soutenue par des fondamentaux résilients et prometteurs dans leurs divers efforts de défense, soutenus par les vents arrière d'une plus grande coopération britannique en matière de défense et de la détérioration diplomatique avec la Chine. Cependant, elle est beaucoup plus chère que Dassault, qui a une valeur de base de 0x après la prise en compte des actifs non opérationnels. De plus, Dassault est plus sensible à la reprise et à une opportunité séculaire sous-estimée dans les jets privés, un marché qui supplante la fabrication commerciale traditionnelle. En conséquence, nous maintenons Dassault comme notre principale exposition à la défense, même si nous reconnaissons les meilleurs marchés de défense de BAE et son multiple encore assez bas à environ 7-8x sur l'EBITDA. Ainsi, bien qu'il existe encore certains risques d'exécution pour BAE, parce qu'elle doit gérer la transition d'une ancienne plateforme Typhoon à une plateforme plus récente pour les décennies à venir, c'est-à-dire le programme Tempest complexe et encore naissant, il s'agit clairement d'une bonne valeur et d'une excellente proposition de revenus. Nous sommes optimistes quant à BAE, tout en continuant à préférer Dassault.
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  43. Toute la dichotomie allemande en 5 programmes critiques pour sa défense et pourtant haïs par l'Allemagne ? Il va falloir compter nos billes et se préparer à les rapatrier rapidement, en fonction du résultat de leurs élections (comprendre que peu importe qui gagne chez eux, c'est probablement mal barré de toutes façons et il faudra se dépatouiller tout seul ). D'ailleurs, en lisant ça : les Tigres ont besoin d'être modernisés en France aussi ? On a qui comme industriel pour ça me cas échéant ? J'espère qu'on ne va pas se retrouver à devoir soutenir l'intégralité d'Airbus Défense à nous seuls...
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  44. @Picdelamirand-oil : au moment où, parallèlement, c'est un général suédois qui prend le commandement de Takuba, la bascule est assez intéressante.
    3 points
  45. C'est possible, mais je ne peux leur imaginer qu'un rôle limité. - L'US Navy veut conserver le plus de SNA opérationnels, alors qu'elle a du mal à faire construire assez rapidement ses nouveaux Virginia. Elle ne voudra donc pas "lâcher" des 688i avant qu'ils ne soient utilisés au max de leur potentiel. Sinon cela reviendrait à diminuer sa force opérationnelle... alors que la compétition avec la Chine est la priorité - Les plus anciens 688i datent de 1988 ou 1989, soit 32 ans de service. C'est donc vers cet âge qu'un 688i pourrait être transféré à Canberra. Combien d'années peut-on encore "tirer" d'un SNA qui a 32 ans de vie ? Pas beaucoup à mon avis... Va-t-on former un équipage, avec tous les coûts induits, pour qu'un navire reste opérationnel 3 ou 5 ans ? J'ai du mal à l'imaginer Si cela arrive quand même, ça pourra servir sans doute à donner un peu de pratique à des sous-mariniers australiens. Mais le ou les 688i serviraient alors plutôt de bâtiment-école ou bâtiment expérimental. On ne parlerait pas de SNA opérationnel à proprement parler. Pour la défense de l'Australie, c'est 6 Collins. Jusque dans les années 2040, au mieux - problème des créneaux de production, en plus de toutes les autres questions à régler au préalable. Le premier Attack aurait été mis en service en 2033 ou 2034 je ne sais plus.
    3 points
  46. Un article finlandais qui rapporte une réaction Suédoise: Ruotsalainen kommodori kehottaa ruotsalaisia varautumaan Venäjän laajenevaan reviiriin: "Tarvitsemme kaikkia ystäviä, jotka vain saamme" Le commodore suédois exhorte les Suédois à se préparer à l'expansion du territoire russe : "Nous avons besoin de tous les amis que nous pouvons avoir". Un commodore suédois met en garde contre le potentiel croissant de la Russie à étendre son territoire dans la région de la mer Baltique. Une occasion en or pourrait s'offrir à la Russie pour commencer à améliorer sa position dans la mer Baltique et la région nordique, avertit le commodore Lars Wedin dans un éditorial publié dans le Svenska Dagbladet. La Suède doit se préparer à l'arrivée d'Aukus sur le "plateau de jeu". Selon M. Wedin, la Suède devrait accélérer son propre réarmement et se préparer à la possibilité que le nouvel accord de coopération en matière de défense Aukus affaiblisse la présence britannique et américaine dans le voisinage de la Suède. L'alliance de défense entre l'Australie, la Grande-Bretagne et les États-Unis va bouleverser toute la donne en matière de politique de sécurité - y compris pour la Suède. L'alliance montre clairement comment les États-Unis donnent la priorité aux développements dans la mer de Chine méridionale, écrit Wedin. Le Royaume-Uni semble également renforcer sa présence dans la région (Pacifique). Résultat : la présence américaine et britannique dans la partie suédoise du monde sera considérablement réduite. "Une opportunité en or peut soudainement s'ouvrir pour la Russie" Wedin souligne également comment la coopération Aukus a également créé un fossé dans les relations entre les partenaires occidentaux de l'OTAN. Lorsque l'Australie, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont annoncé cette nouvelle coopération, cela a également signifié l'effondrement du projet de sous-marin franco-australien. La France s'est sentie trahie par ses alliés. Elle a invité chez elle les ambassadeurs de Washington et de Canberra. Pour la Russie, cette fracture des relations avec l'Occident et la priorité croissante accordée à la Chine en Grande-Bretagne et aux États-Unis signifient une augmentation de sa propre marge de manœuvre en Europe. La Russie pourrait soudainement avoir une occasion en or d'améliorer sa position stratégique dans le Nord et la mer Baltique. "Nous avons besoin de tous les amis que nous pouvons avoir" Pour la Suède, dit M. Wedin, le plus important est de maintenir les relations transatlantiques, mais l'incertitude a maintenant augmenté. Le président Joe Biden partage l'avis de son prédécesseur Donald Trump selon lequel la Chine est la priorité numéro un - il équilibre simplement davantage ses propos. La décision des États-Unis montre également que le pays est prêt à assommer un proche allié sans avertissement. La Suède doit comprendre cela, dit Wedin, en soulignant que la Suède et les États-Unis ne sont pas des alliés. Selon Wedin, la Suède devrait commencer à changer son attitude tiède envers la défense commune de l'UE. Il est grand temps que la politique de sécurité suédoise reflète le réalisme. Nous devons cesser de nous opposer à la défense commune de l'UE. Nous avons besoin de tous les amis que nous pouvons avoir. Mais au final, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes - et peut-être sur nos voisins nordiques. Le commodore Wedin, âgé de 74 ans, a commencé sa carrière dans la marine suédoise dans les années 1960 et 1970, mais est passé à un rôle de spécialiste au début des années 1990. Ces activités l'ont amené à occuper un poste de conseiller à la CSCE, puis au ministère suédois des affaires étrangères, à la tête du département de stratégie du Collège de défense nationale suédois, et enfin à l'État-major de l'UE à Bruxelles. Wedin est également membre de l'Académie royale suédoise des sciences militaires.
    3 points
  47. 3 points
  48. en reprenant le post de mic-a dans "marine australienne:modernisation.......", il me semble effectivement que les us vont tout simplement construire une grosse base naval en australie, et y installer 8 de leur virginia, et autres batiments, servant ainsi d'une base arriere en cas de conflit avec la chine, et leur permettant de defendre l'australie. ca leur permettra d'avoir une structure bien plus solide que diego garcia. de plus , guam est a 3000 kms de la chine, et se trouve donc a portée des derniers missiles balistiques chinois. strategiquement, ca se tient.
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