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  1. https://www.australiachinarelations.org/sites/default/files/20210825 UTS ACRI event transcript_The Hugh White thesis-Ten years on.pdf (25 août 2021) En 2010, Hugh White a rédigé un essai, cet essai ['Power Shift : Australia's future between Washington and Beijing' in Quarterly Essay], qui allait devenir une contribution fondamentale à l'analyse et au débat sur la politique stratégique de l'Australie. Il a commencé l'essai par ces mots, permettez-moi de citer le paragraphe d'introduction. La vision que l'Australie a de son avenir pose un problème. D'une part, nous supposons que la Chine va continuer à croître indéfiniment, en achetant de plus en plus à nos mineurs à des prix de plus en plus élevés. D'autre part, nous pensons que l'Amérique restera la plus grande puissance d'Asie, le leader naturel de la région et le protecteur ultime de l'Australie. Nous aurons un très bel avenir si ces deux choses se produisent, le problème est qu'elles ne peuvent pas se produire toutes les deux en même temps", fin de citation. Pourtant, nos décideurs politiques, selon Hugh White, ne montrent guère de signes de compréhension de ce qui se passe dans la région. Cela pouvait s'expliquer en partie par le fait que les plus grandes puissances d'Asie, le Japon et la Chine, avaient largement accepté la primauté et le leadership des États-Unis au cours des quatre décennies précédentes et que, comme nous nous étions si bien débrouillés avec le statu quo, il était quelque peu enivrant de se raconter une histoire selon laquelle nous pouvions tout simplement continuer. Mais s'ils réfléchissaient sérieusement à ces questions, nos dirigeants pourraient prévoir un avenir où la Chine ne sera plus satisfaite de ce statu quo. Les États-Unis seraient alors confrontés à trois options : l'option A, se retirer de l'Asie ; l'option B, conclure un accord et partager le pouvoir avec la Chine, tout en renonçant à leur primauté ; ou l'option C, rester sur place et entrer en concurrence directe avec la Chine pour la primauté. Et selon Hugh White, nous, en Australie, ferions mieux de viser l'option B, car elle est susceptible d'être la moins pire des options. Pourquoi pas l'option C, la concurrence avec la Chine ? Parce que le coût pour l'Amérique s'avérerait probablement insoutenable et, en fin de compte, elle pourrait battre en retraite de toute façon, ou pire, la compétition pour la primauté pourrait provoquer un conflit armé, voire une guerre nucléaire. Le problème des systèmes d'équilibre des forces, c'est qu'avec eux, la guerre finit par éclater. Si vous regardez l'histoire de l'Europe du 18ème siècle, c'était un système classique d'équilibre des pouvoirs et ils avaient une guerre majeure entre grandes puissances environ tous les 20 ans et c'était un peu, un peu un cauchemar. L'autre type d'ordre multipolaire, dont je parle dans mon essai, est un concert, qui est très différent d'un système d'équilibre des forces, car dans un système d'équilibre des forces, tout le monde est en compétition et on choisit simplement des équipes. Dans un concert, les grandes puissances, en particulier celles qui sont vraiment assez fortes pour faire la différence, se mettent d'accord pour gérer leur compétition de manière à ce qu'elle ne devienne pas incontrôlable. Ainsi, l'une des grandes différences entre moi et beaucoup d'autres personnes qui se penchent sur ces questions est que je considère le risque de guerre non pas comme inévitable mais comme très élevé, beaucoup plus élevé que d'autres, et je pense donc qu'il vaut la peine de faire de grands compromis, et des compromis douloureux, afin de l'éviter, et c'est là que réside une grande partie du débat, je pense. Vous savez, on pourrait dire que tous les pays d'Asie essaient de rester en bons termes avec les Etats-Unis parce qu'ils veulent le soutien des Etats-Unis, afin que les Chinois ne puissent pas les écraser, d'une part, et ils veulent rester en bons termes avec la Chine parce qu'ils veulent continuer à accrocher leur économie à la locomotive chinoise et que nous sommes les seuls à avoir autant de problèmes. Nous pourrions donc nous demander ce que la Nouvelle-Zélande a fait différemment, ce que Singapour a fait différemment, ce que la Corée du Sud a fait différemment ou même ce que le Japon a fait différemment. Je pense donc que c'est en partie dû à des circonstances extérieures, mais aussi à notre propre diplomatie maladroite qui nous a mis dans ce pétrin. Et je pense que derrière cette diplomatie maladroite se cachent de véritables questions sur la stratégie sous-jacente. Même si vous regardez le Japon, qui est d'une certaine manière l'autre pays du Pacifique occidental qui est le plus proche de l'Australie en termes d'anxiété vis-à-vis de la Chine et de notre engagement envers les États-Unis, sans la pandémie, nous aurions eu une visite d'État majeure de Xi Jinping à Tokyo l'année dernière. Cette année, les Japonais et les Chinois essaient toujours de faire en sorte que cette visite se déroule bien. Aujourd'hui, pouvez-vous imaginer que l'Australie accueille une visite d'État de Xi Jinping ? C'est absolument hors de question. Cela vous montre à quel point les Japonais ont une approche de la Chine différente de la nôtre. Ensuite, nous regardons l'ANASE, et vous avez mentionné Singapour, vous savez, Lee Hsien Loong a été extrêmement éloquent - et, parfois, même un peu donneur de leçons, prenant un peu exemple sur son père et donnant des leçons à l'Australie - sur le fait que nous ne pouvons pas répondre à la montée de la Chine en essayant de la garder dans une boîte, nous allons devoir accepter que la Chine est une grande puissance en Asie et qu'elle va avoir plus d'influence et nous devons trouver comment nous adapter. En d'autres termes, vous savez, je pense qu'il est d'accord avec moi (je ne pense pas qu'il le dirait nécessairement de cette façon). Mais je pense que lorsque nous regardons ce qui se passe en Asie, les pays d'Asie ne sont pas du tout aussi proches de nous, aussi confiants que nous le proclamons, que nous pourrons d'une manière ou d'une autre repousser le défi de la Chine et préserver la primauté des États-Unis, l'ordre dirigé par les États-Unis, comme l'Amérique veut le faire. Et, vous savez, le fait est que c'est en partie à cause de cela que nous nous tournons vers l'Europe. Et je dois juste dire qu'il est pathétique que nous pensions avoir fait une bonne affaire parce que les Britanniques, vous savez - 80 ans après Pearl Harbor et la chute de Singapour - vont revenir en Asie. Je veux dire, pitié ! C'est de la folie. L'Europe n'aura aucun impact stratégique en Asie, de quelque importance que ce soit. Ce que nous devons reconnaître, c'est que notre préférence va à la préservation et à la perpétuation d'un ordre dirigé par les États-Unis en Asie, que la Chine est profondément engagée - profondément engagée - à renverser. Nous nous sommes consacrés à frustrer la Chine et l'une de ses ambitions les plus profondes. L'Australie s'est de plus en plus fondée sur l'idée que les États-Unis parviendront à vaincre le défi chinois et à persuader la Chine d'accepter la primauté des États-Unis. Et, en un sens, plus notre relation avec la Chine s'est détériorée au cours des trois dernières années environ, plus nous nous sommes raccrochés à l'idée que la Chine va échouer et que l'Amérique va réussir. Mon problème, c'est que je pense que les chances de réussite sont très faibles. Ce n'est pas que je ne voudrais pas que cela réussisse, pour être absolument clair, et je l'ai dit très clairement dans "Power Shift", j'aime la primauté des Etats-Unis et ce serait bien mieux pour l'Australie si la primauté des Etats-Unis pouvait être maintenue pour toujours. Je ne pense pas que ce soit une politique pratique. Nous devons donc commencer à réfléchir à ce qu'il faut faire si nous n'obtenons pas ce que nous voulons, et c'est le défi que nous esquivons. C'est la vraie question stratégique pour nous. Avez-vous remarqué que l'économie soviétique, au plus fort de la guerre froide, n'a jamais dépassé la moitié de celle de l'Amérique ? Celle de la Chine est de la même taille que celle de l'Amérique et augmente plus rapidement. Je pense que l'idée que le problème que nous avons avec la Chine aujourd'hui est le reflet de la personnalité ou des ambitions de Xi Jinping sous-estime l'ampleur du problème. Quelle que soit la personne qui dirige la Chine, alors que celle-ci a dépassé les États-Unis pour devenir la plus grande puissance et la plus grande économie du monde, elle va diriger un pays qui est, non seulement dans sa direction à Zhongnanhai, mais aussi dans les rues et les ruelles, mécontent d'un ordre dans son propre pré carré qui le subordonne à la puissance américaine. Tout dirigeant chinois aurait cherché à transformer cet ordre et à donner à la Chine un rôle beaucoup plus important. Et je pense que tout dirigeant chinois aurait cherché à affirmer, ou comme on pourrait le dire, à réaffirmer l'hégémonie de la Chine sur son propre arrière-cour. Et donc, même si je pense que le ton avec lequel cela a été fait, et on pourrait dire une partie de l'impatience avec laquelle cela a été fait, est dû à Xi Jinping en tant qu'individu, l'idée générale, la grande dérive, l'ampleur du défi de la Chine, la nature de la réponse de l'Amérique, les défis que cela pose à l'Australie, je pense que cela se serait produit de toute façon. Je pense qu'il y a des analogies très intéressantes entre notre position et celle du Canada, mais je pense qu'il y a une énorme différence, et c'est l'océan Pacifique. Le fait est que nous sommes de ce côté du Pacifique et que le Canada est de l'autre côté. Quoi qu'il arrive, le Canada ne se retrouvera pas dans une région dominée par la Chine, car quoi qu'il arrive, la Chine ne dominera pas l'hémisphère occidental, l'Amérique dominera l'hémisphère occidental. Mais en ce qui nous concerne, nous pourrions bien nous retrouver dans un hémisphère dominé par la Chine ou plutôt nous pourrions bien nous retrouver à la frontière entre une sphère d'influence chinoise en Asie de l'Est et dans le Pacifique occidental et une sphère d'influence indienne dans l'océan Indien et en Asie du Sud. Mais ce que nous n'obtiendrons pas, je pense, c'est de nous retrouver là où nous voulons être, à savoir dans une région dominée par les États-Unis, alors que le Canada l'obtiendra. Dès la colonisation européenne en 1788, nous sommes ici, nous les immigrants, parce que les puissances maritimes anglo-saxonnes - d'abord britanniques puis américaines - ont fourni le cadre stratégique, le cadre de pouvoir dans lequel ce continent pouvait être saisi et occupé et développé et défendu, et cela a complètement encadré notre approche de notre région. L'Australie n'a jamais eu affaire à une Asie qui n'ait pas été dominée et sécurisée par la Grande-Bretagne ou l'Amérique. Et le fait que ce soit la Grande-Bretagne ou l'Amérique et non une autre puissance est important parce qu'ils sont anglophones et que nous partageons tous ces liens d'histoire, de culture, de tradition etc. etc., ces valeurs dont les gens parlent sans cesse lorsqu'ils évoquent les alliances. C'est donc un énorme défi pour nous de nous réimaginer comme un pays qui vivrait, prospérerait et s'épanouirait du mieux que nous pouvons dans une Asie qui ne serait pas dominée par nos compagnons. Il s'agit donc d'un défi pour notre identité et c'est l'une des raisons pour lesquelles cette question a été si difficile à appréhender pour nous. Et certaines personnes trouvent cela impossible. Je pense que l'une des raisons pour lesquelles le pays et la culture dirigeante, je veux dire les politiciens et les hauts fonctionnaires, ont tant de mal à répondre à tout cela, c'est qu'ils ne peuvent tout simplement pas imaginer ce que cela signifierait pour l'Australie de vivre dans une Asie qui n'est pas dominée par nos compagnons. Mais nous avons déjà procédé à ces grands ajustements par le passé et je ne suis pas pessimiste au point de penser que nous ne pourrons pas trouver un moyen de faire notre chemin dans ce type d'Asie, ce sera simplement différent et nous devrons faire des compromis. Les gens ont très peur de cela. Eh bien, faites avec, nous n'avons pas beaucoup d'alternatives. Nous avons vu Paul Keating, dans une interview parue dans The Fin Review le week-end dernier, dire que la grande tâche du leadership, du leadership politique, est l'éducation. Il faut éduquer le public sur ce qui se passe et sur ce que nous devons faire. Et cela demande du courage politique et nous n'en avons pas vu beaucoup de la part des deux côtés de la politique depuis très longtemps. C'est pourquoi je pense que l'Australie court un grave danger d'échouer dans ce qui est l'un des plus importants défis nationaux auxquels nous ayons jamais été confrontés. Cela peut sembler mélodramatique, mais c'est le plus grand changement dans le cadre national de l'Australie depuis la colonisation européenne et nous nous égarons.
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  2. Rafale just the ticket for Egypt Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Le Rafale est la solution idéale pour l'Égypte Rapport de Jon Lake. Une commande estimée à 4,5 milliards de dollars pour un nouveau lot de 30 chasseurs multirôles Rafale de Dassault signifie que la modernisation et l'expansion de l'armée de l'air égyptienne se poursuivent à un rythme soutenu. Les 30 nouveaux Rafale viendront s'ajouter aux 24 appareils du même type commandés en février 2015 et déjà en service au sein de l'Egyptian Air Force (EAF). À leur arrivée, une flotte de 54 Rafales fera de l'EAF le deuxième plus grand opérateur de ce type dans le monde, après la France elle-même. Ils feront également de la nouvelle génération de chasseurs égyptiens l'une des plus puissantes de la région. L'EAF comprendra bientôt un élément de première ligne composé de 11 ailes de chasseurs tactiques avec 13 escadrons de F-16, deux escadrons de Su-35, deux de MiG-29M, deux de Rafales, deux d'Alpha Jets et deux de Mirages. Il existe également sept ailes ou brigades d'hélicoptères, deux unités de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) et deux ailes/brigades de transport. Les Rafale actuels de l'Égypte (qui sont aux normes F3-R) ont déjà été vus en opération dans le rôle air-air, armés de divers types de missiles Mica, et dans le rôle air-sol, transportant le missile à guidage de précision (PGM) AASM Hammer à distance de sécurité. Le Rafale est entré en service dans la marine française en 2004 et dans l'armée de l'air et de l'espace en 2006, mais les commandes à l'exportation n'ont pas abouti avant février 2015, date à laquelle l'Égypte a signé un contrat de 5,3 milliards d'euros (5,9 milliards de dollars) portant sur 24 appareils et une frégate multimission de DCNS. L'Égypte a également pris des options pour 12 autres avions. La commande égyptienne a permis au gouvernement français de réduire les livraisons de Rafale à son armée de l'air et à sa marine à partir de 2016, tout en maintenant ou en dépassant la production annuelle économique minimale de 11 appareils. Une option pour 12 Rafale supplémentaires n'aurait pas été exercée en raison de craintes quant à la capacité du Caire à rembourser les prêts garantis par l'État, et les négociations pour davantage de Rafale et de navires de guerre n'ont initialement pas porté leurs fruits. Le fait que l'Égypte n'ait pas exercé son option pour 12 avions supplémentaires pourrait également refléter son désir d'acquérir le F-35A furtif de Lockheed Martin. Cependant, les États-Unis ont rejeté la demande de l'Égypte d'acquérir 20 F-35A en 2019, après quoi Le Caire semble avoir repris la poursuite d'un achat subséquent de Rafale. Quelle que soit la raison, le flux des commandes de défense égyptiennes a repris plus récemment. Thales a fourni quatre radars de défense aérienne numériques 3D Ground Master 400 (GM400), par exemple. Le 15 avril de cette année, il a été annoncé que l'EAF, le plus grand opérateur de flotte de C295 au monde, avait signé un contrat de cinq ans de soutien et de services intégrés basés sur les performances avec Airbus pour ses 24 appareils, visant à maximiser la disponibilité de la flotte et à garantir la préparation des missions, tout en économisant les coûts de maintenance". Puis, le 3 mai, l'Égypte a annoncé qu'elle avait signé un contrat avec Dassault Aviation pour l'achat de 30 Rafales supplémentaires. Dassault a confirmé la commande le jour suivant. Le contrat, d'une valeur estimée à 4,5 milliards de dollars (3,75 milliards d'euros), sera financé par un prêt sur 10 ans, garanti à 85 % par l'État français, avec BNP Paribas SA, Crédit Agricole, Société Générale et CIC. Eric Trappier, président-directeur général de Dassault Aviation, s'est félicité de cette annonce : "Cette nouvelle commande est la preuve du lien indéfectible qui unit l'Égypte, premier utilisateur étranger du Rafale, comme ce fut le cas pour le Mirage 2000, à Dassault Aviation." Le nouveau lot de Rafale égyptiens sera au standard F3-R, avec un radar à balayage électronique actif (AESA) et la capacité d'intégrer des capteurs et des armes de pointe, notamment le pod désignateur laser de nouvelle génération Talios de Thales, et la version à autodirecteur laser de l'armement air-sol modulaire AASM de Safran, ainsi que le missile air-air longue portée Meteor de MBDA. Dassault Aviation devrait intégrer une liaison de données qui permettra au Rafale de communiquer avec les alliés américains et de l'OTAN, ainsi qu'avec les types de chasseurs non occidentaux de l'Égypte. Les négociations visant à permettre à l'Égypte d'équiper ses Rafale du missile de croisière MBDA SCALP ont débuté lorsque les 24 premiers appareils ont été commandés, mais elles ont été bloquées par la réglementation américaine sur le trafic international d'armes (ITAR), car le missile contient des composants fabriqués aux États-Unis. Ce blocage a finalement été levé en février 2021, lorsque l'EAF a enfin pu armer ses Rafales avec le missile à longue portée à distance de sécurité. Les difficultés liées au SCALP ont apparemment retardé la commande suivante de Rafale par l'Égypte. L'accord a fait suite à une visite d'État controversée du président égyptien Abdel Fattah el-Sisi à Paris début décembre 2020. Le président français Emmanuel Macron a décoré el-Sisi de la plus haute distinction française, la Grand-Croix de la Légion d'honneur, lors de cette visite. Cette décoration a suscité l'indignation des défenseurs des droits de l'homme, mais M. Macron a défendu son action et a déclaré qu'il ne subordonnerait pas la vente d'armes françaises à l'Égypte au respect des droits de l'homme. Il a affirmé que c'était parce qu'il ne voulait pas affaiblir la capacité du Caire à lutter contre le terrorisme dans la région. La France et l'Égypte sont en train de forger une relation plus étroite, partageant de nombreux intérêts communs au Moyen-Orient, y compris une antipathie croissante envers la Turquie sous le président islamiste Recep Tayyip Erdogan. La livraison de Rafales supplémentaires à l'Égypte fait suite à un contrat, signé avec la Grèce, portant sur la vente de 18 Rafales. Cela comprend six avions neufs qui seront livrés au printemps 2022 et 12 unités d'occasion, qui seront prélevées sur l'inventaire de l'armée de l'air française. Les six premiers appareils de l'ancienne armée de l'air devaient être livrés à partir de juillet 2021, à raison d'un par mois, les six derniers appareils d'occasion étant livrés début 2023. L'armée de l'air indienne est également sur le point de prendre livraison de 36 Rafale, tandis que le Qatar a reçu 23 des 36 qu'il a commandés. La ministre française des Armées, Florence Parly, s'est félicitée de l'arrivée du Rafale en Égypte, partenaire stratégique de la France. "Ce succès à l'exportation est crucial pour notre souveraineté et le maintien de 7000 emplois industriels en France pendant trois ans", a-t-elle déclaré. La livraison des nouveaux Rafale devrait permettre le retrait des derniers Mirage 5 égyptiens, et probablement aussi des Mirage 2000. Il a déjà été suggéré que l'Égypte pourrait éventuellement acheter le nouveau Rafale F4, ce qui porterait la flotte (globale) de Rafale à 72, voire 100 appareils "en fonction de la capacité financière de l'Égypte". La nouvelle version du F4 sera dotée de capacités radar améliorées et de nouveaux systèmes d'armes, notamment des versions plus lourdes des munitions à guidage de précision AASM Hammer et des variantes actualisées du missile air-air MICA. L'acquisition des Rafale n'est qu'un élément d'une modernisation plus large, qui a également vu l'acquisition de 46 MiG-29M2 et de 24 Su-35. Le journal français La Tribune a également rapporté qu'Airbus fournissait un satellite de reconnaissance et deux ravitailleurs A330MRTT à l'Égypte, ce qui porterait la valeur de l'accord global à 5,4 milliards d'euros. Le programme élargi comprendrait un ou deux satellites d'observation FalconEye, similaires à celui exploité par les forces armées des Émirats arabes unis. L'Égypte va aussi finalement acquérir deux avions ravitailleurs multirôles (MRTT) Airbus A330. Bien que les EAF pratiquent le "buddy refuelling" avec le Rafale et le MiG-29M2, elles ne disposent pas d'un ravitailleur en vol dédié, et s'intéressent à l'acquisition de l'A330 MRTT depuis 2014. L'avion peut transporter 111 tonnes de carburant et peut transférer jusqu'à 3,6 tonnes par minute. Il peut rester à poste pendant quatre heures, à 1 000 milles nautiques de la base, et décharger 50 tonnes de carburant pendant la mission, ou bien soutenir le déploiement de quatre jets rapides, transportant 12 tonnes d'équipement et tout le personnel au sol nécessaire, sur une distance de 2 800 milles nautiques. Il a été suggéré que l'Égypte pourrait commander jusqu'à quatre A330 MRTT. Il existe également un potentiel considérable pour d'autres activités navales, notamment des bateaux lance-missiles rapides, des corvettes, des frégates légères et des sous-marins.
    9 points
  3. Vous faites semblant de ne pas comprendre mais je vais répondre quand même surtout pour tous les lecteurs silencieux qui peuvent être troublés par vos déclarations qui frisent la désinformation. Alors l'IOC n'a pas de définition précise, il suffit de répondre au besoin minimum déclaré de l'utilisateur, et donc cela dépend de la sévérité de l'utilisateur, c'est pourquoi l'IOC a été déclaré le 31 Juillet 2015 pour l'USMC, le 2 Aout 2016 pour l'USAF et le 28 février 2019 pour la Navy. On pourrait croire que cela dépendait du type de F-35 et que le F-35 B était en avance dans son développement, mais en fait le F-35 B est beaucoup plus complexe que le F-35 A et n'a aucune raison d'être en avance, en plus c'est la version qui a le plus d'anomalies. Non la raison pour laquelle son IOC a été déclarée en premier c'est parce que l'USMC s'est contenté des fonctionnalités du block 2B pour déclarer l'IOC, alors que l'USAF a voulu le block 3I et la Navy le block 3F. Et en plus quand la Navy a décidé que ce serait le Block 3F ce block était réputé le block final qui permettait de répondre au cahier des charges initial du F-35 alors que maintenant une grande partie des armes qui devaient être intégrées dans ce block le seront dans le block 4 et une très grande partie des anomalies qui devaient être corrigées pendant la phase SDD seront (peut être) corrigée pendant la phase C2D2. Cela représente plus de 800 anomalies si bien qu'on ne sait même pas quelles sont les capacités qui fonctionnent dans ce block. Alors on attend avec impatience que l'on déclare une FOC, parce que là il y a une définition précise, il faut que toutes les capacités prévues au cahier des charges initial soient présentes et utilisables. Et c'est pas prêt d'arriver, mon estimation qui est de plus en plus crédible et qui a été faites en 2014 à un moment où L.M. prétendait qu'on aurait une déclaration de FOC dans la foulée des IOC vers 2018, mon estimation donc est 2031 pour cette déclaration de FOC. Et aujourd'hui tout le monde a compris qu'il faudra le block 4 pour déclarer cette FOC, sachant que L.M prévoit la disponibilité du block 4 en 2027.
    8 points
  4. Ce n’est pas en aéro, mais j'ai déjà vu un maintenancier se prendre une méchante soufflante pour une histoire de bouchon du même acabit. Le passage d'un faisceau, bouchonné aux deux bouts pour protéger les pinoches pendant le montage, dans un cloisonnement aveugle ... sauf que, en accrochant une membrane interne, le bouchon mal tenu est tombé dans le compartiment et le faisceau est sorti sans de l'autre côté. Pas de problème pour le maintenancier qui a fini ses connexions comme de rien dans prévenir personne ... mais le chef d'équipe qui faisait les corbeilles a tiqué en voyant qu'il manquait un bouchon ... avant, personne ne comprenait pourquoi il faisait les corbeilles à chaque changement de poste ... mais là, tout le monde a compris et a arrêté de le traiter de "petit flic". Il a fallu solliciter le BE pour savoir ou et comment ouvrir pour extraire ce bouchon perdu dans ce caisson ... Depuis, la conception a changé et il n'est plus aveugle. Deux ouvertures dans les membranes permettent aussi bien une inspection de fin de montage que la récupération des incidents de cette nature.
    6 points
  5. Je pense que @Stark_Contrast va nous éclairer.
    5 points
  6. Moi, j'ai arrêté de m'intéresser aux histoires d'IOC ou de FOC parce que c'est une perte de temps. Cela signifiait quelque chose autrefois, mais semble vidé de sa substance à chaque nouvelle itération d'évolution du F-35. Je croyais, benoîtement, qu'il fallait une IOC pour passer du LRIP au FRP et que le LRIP ne pouvait concerner qu'un nombre très limité d'appareils. On est, actuellement, toujours en LRIP, il y a plus de F-35 produits que de Typhoon ou de Rafale, et certains parlent de déclarer une FOC alors qu'il me semblait que ce n'était pas possible sans avoir obtenu le passage au FRP (une histoire de Milestone C). Franchement, non seulement certains déplacent les poteaux de buts comme aiment à le dire nos membres les plus récents, mais en plus ils le font dans le brouillard.
    5 points
  7. Que voulez vous, nous ne sommes pas des fan boy du F-35, et nous sommes plus méfiant qu'eux: L'IOC ou capacité opérationnelle initiale est un moment de la phase de production et de déploiement où un système peut répondre aux capacités opérationnelles minimales pour le besoin déclaré d'un utilisateur. Et nous on soupçonne que les utilisateurs ont été complaisant au vu du temps qu'il faut encore pour pouvoir déclarer la Full Operational Capability. Par exemple on peut déclarer l'IOC si l'avion est capable de voler seulement parce que cela permet de s'entraîner à son pilotage et de fait le block 2B qui était encore instable au moment de l'IOC de l' U.S. Marine Corps ne devait pas permettre beaucoup plus que ça en 2015 ! Dans les opérations de guerre où le F-35 est déployé, on a l'impression que ce sont surtout des opérations de public relation où les F-35 sont extrêmement bien protégés par les chasseurs anciens au lieu que ce soit eux qui les protègent. Dit autrement n'importe quel chasseur ancien aurait pu remplacer le F-35 dans ces missions et donc nous n'avons pas la preuve qu'il apporte une amélioration. En combinant cela avec l'explosion des coûts et des délais du programme cela nourris chez nous une méfiance pour toutes les approches marketing du programme. Par exemple le prix récurrent du F-35 ne cesse de baisser d'après L.M. mais le coût total du programme ne cesse d'augmenter pour un nombre d'avion à peu près constant. Donc nous avons tendance à vérifier tout ce qu'on peut vérifier, et la seule façon de nous convaincre, c'est de nous aider à faire ces vérifications.
    5 points
  8. Il ne s’agissait pas de se faire de nouveau amis, mais d’arrimer les vieux amis à la logique de bloc comme tu l’as noté : des amis absolument déterminés à s’opposer à la Chine y compris militairement et à ne pas discuter le leadership américain. Dans cette logique, il y a «quelques » apparences que la France ne pouvait pas rentrer, litote... La «prise », c’est moins l’Australie que le Royaume-Unis. Diplomatiquement il était déjà aligné, maintenant il est impliqué militairement. J’imaginerais volontiers que l’ambition est de confier le «front » sud au binôme Australie/UK (sous étroite supervision quand même ), notamment avec le renforcement très notable de la flotte de surface aussie, sa sous-marinade et ses nouveaux moyens amphibies... Il leur manquait l’aeronavale : peut-être est-il escompté qu’un des QE reste 6 mois par an à croiser entre, mettons, les Célèbes, la Nouvelle Caledonie et Madagascar ? Et hop, plus besoin de distraire une partie des moyens trop justes de l’US Navy pour faire le piquet sur ce front plus secondaire ! L’erreur, c’est peut-être qu’avec l’assurance égocentrique d’une super-puissance, les Etats-Unis n’ont pas anticipé que la brutalité de la méthode fâcherait ou effraierait une partie des amis de seconde zone, ceux qui sont réticents à s’aligner et ont des intérêts propres à protéger. Cas typique de la France, mais ça c’était sûrement anticipé (je ne vois pas pourquoi les Etats-Unis ou même l’Australie seraient plus stupides que nous), mais c’est habituel, ça finit toujours plus ou moins par une réconciliation, et en plus, en indo-pacifique, les positions françaises sont trop fragiles pour qu’elle puisse ignorer trop durablement ses anciens amis (désormais et pour un moment, ce ne sont plus que des alliés. Des alliés en froid). Par contre si l’effet d’Aukus était d’éloigner durablement Inde, Indonésie, Malaysien, Philippins, Singapourien, le prix serait en effet trop élevé. Là encore ça s'évalue, ça se cajole, ça se menace... Enfin , SI (les majuscules sont importantes), il y avait réellement un pôle alternatif qui se dessinait entre mettons, France Inde et Indonesie dans un premier temps : regroupés, ces pays auraient moins besoin des États-Unis, ils deviendraient putativement des exemples attractifs pour d’autres nations plus indécises, et la carte « étoiles et bandes » en Asie pourrait devenir à terme très mitée. Pour l’Australie à proprement parler, elle est inquiète (et on doit beaucoup faire pour qu’elle le reste ) pour ses voies de communication et ses atterrages. Je regarde la carte, les confettis de l’empire français partout dans le coin, l’Inde, une prochaine super-puissance , l’Indonesie, une future grande puissance ... Je ne vois personnellement pas l’intérêt de leur mettre des tartes dans la gueule car les routes qui relient l’Australie au monde passent par chez-eux, pas par les Etats-Unis... Finalement, le pays le plus fragilisé par cette affaire est la France. Mais elle est désormais libérée de toute pudeur et peut monnayer dans la zone sa technologie militaire et sa diplomatie pour se refaire et protéger ses territoires. Rappelons qu’elle vient, seconde seulement à celle des Etats-Unis dans le camp bleu mondial, pas seulement régional. Pas désespéré comme situation pour moi. Vient après l’Australie, qui pourrait s’être tricoter un destin à la Israël, parano, sur-armement et dérive raciste... Sauf qu’Israel avait initialement les arabes avec le couteau entre les dents tout autour, pas des naïfs Français, des lents Indiens, ou des Indonésiens surtout occupés à garder leurs îles groupées ! Après tout, si ça convient... Comme disait le PM grec : « mais c’est à cause des turcs qu’on achète des avions et des bateaux, sinon l’argent irait à l’éducation, la santé ou le changement climatique! » Ou ira l’argent australien ?
    5 points
  9. J'ai failli pas le lire, mais le smiley a titillé ma curiosité. Conclusion : C'est un faux. Du JL sans voir une seule fois le mot "Typhoon" c'est juste pas possible.
    5 points
  10. J'imagine que dans l'esprit des grecs, la FDI peut opérer comme une plateforme C2, grâce aux liaisons L16, voir L22 Exemple : "Dans le cadre des principes définis dans le concept de guerre en réseau ou NCW (Network Centric Warfare), le Forbin dispose de la capacité de contrôler en liaison 16 des plates-formes Non-C2 (essentiellement des Dassault Rafale) ; une fois sous son contrôle, les plates-formes Non-C2 font entièrement parties du système d'armes de la frégate, où elles agissent en tant que senseurs et armes du système de combat. Ceci signifie, par exemple, qu'un missile embarqué sur un avion Rafale, intégré par liaison 16 au Forbin, peut être tiré sur ordre d'un opérateur situé sur le navire, sans aucune intervention du pilote. " Ceci vaut également pour un hélico ASW et éventuellement d'autres frégates.
    5 points
  11. Ca fait du bien qu'on nous raconte des histoires de vrai professionnalisme.
    4 points
  12. Via son routing j'avais bien vu qu'il venait de Cherbourg et des Pays Bas avant..... a other one De ma caisse dans le trafic bras tendu avec mon iphone ; en risquant une prune toussa pour AD
    4 points
  13. Le bateau vient de Cherbourg Il débarque des blocs de la 1 er FDI qui sont fabriqué chez CMN qui travail aussi en numerique et sous traite avec NG https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/industrie-cmn-intensifie-ses-relations-avec-naval-group_41523339.html#:~:text=Alors que les premières frégates,blocs de frégate a commencé. Entre CMN et Naval Group, les relations sont excellentes », se félicite le président du chantier cherbourgeois. Pierre-Éric Pommellet avait d’ailleurs profité du déplacement de la ministre des Armées sur le chantier de la Perle pour visiter les installations de CMN. Ils travaillent ensemble aussi sur le contrat-cadre pour le programme des patrouilleurs océaniques, en lien avec la DGA et la marine nationale. « Nous échangeons sur les méthodologies de production ou sur l’évolution numérique. En matière de réalité virtuelle ou augmentée pour les besoins de production, Naval Group est en avance sur nous », confie également Serge Quaranta.
    4 points
  14. Plus j'y réfléchis, plus je me dis que le pacte AUKUS est un mauvais deal pour... les États-Unis. La loyauté de l'Australie et du Royaume-Uni leur était déjà acquises. Et si le R-U envisage d'accroître sa présence en indo-pacifique, ça restera marginal et inférieur aux forces de souveraineté Françaises présentes en permanence dans nos territoires d'outre-mer. Le seul point vraiment positif pour les USA est l'aspect commercial avec la vente des sous-marins... pour laquelle il n'y a pas encore de contrat. Au niveau des points négatifs : La France est en colère et même si les relations vont s'apaiser avec le temps, il est fort probable que la France soit beaucoup plus réticente à suivre les USA dans leur logique de confrontation avec la Chine. Il est également probable que AUKUS "décourage" les autres Etats membres de l'UE qui aurait pu s'investir plus dans la zone indo-pacifique. Au niveau des autres puissances de l'indo-pacifique, la Chine est évidemment furieuse, mais aussi la Nouvelle Zélande. L'Inde est également dubitative, car AUKUS créé un déséquilibre entre les membres du QUAD. Il est probable que le Japon et la Corée du Sud s'interrogent aussi. Ça donne l'impression qu'ils n'ont pas vraiment réfléchi aux conséquences.
    4 points
  15. Plus sérieusement, pour ceux qui se poseraient la question, il est d'usage dans l'aéronautique de mettre des bouchons partout. Chaque tube/tuyau/conduit/durite/etc neuf(ve) est livré emballé avec des bouchons (adaptés, hein, pas des trucs chelous trouvés au fond d'un tiroir) à chaque extrémité. Même les faisceaux électriques y ont droit, pour protéger les prises à chaque bout. A partir de là, on peut imaginer qu'il y ait eu de la casse pendant une manipulation, casse à l'origine d'un FOD (Foreign Object Debris). Cependant l'oeil exercé de l'opérateur aurait dû détecter l'anomalie sur ledit bouchon, et cet opérateur aurait dû effectuer les contrôles nécessaires pour s'assurer de la viabilité du composant (tube/tuyau/conduit/durite/etc). Si pas fait, alors pas "pro" et une croix dans la case "dommage".
    4 points
  16. La principale raison pour laquelle je pense que le Super Hornet/Growler ne sera pas sélectionné en Finlande est que le calendrier ne correspond pas à celui de l'USN : https://news.usni.org/2021/08/03/navy-questions-future-viability-of-super-hornets-recommends-against-new-buy' Les Growler seront probablement utilisés plus longtemps, un peu comme les A-6 ont été retirés du service bien avant les EA-6B, mais il s'agit d'une fraction de la force et les dépenses vont augmenter. Je sais qu'il est question que l'Allemagne obtienne des F-18, mais même si cela se produit, l'Allemagne sera le seul utilisateur en Europe (du moins jusqu'à présent). L'Australie fera probablement comme l'USN, elle maintiendra les Growler mais les retirera ou les convertira (il y a longtemps qu'elle a payé pour que certains soient convertis en Growler en vue d'une utilisation future). Les mises à niveau et la maintenance lourde peuvent être extrêmement coûteuses. Le Canada dépense actuellement 1,3 milliard de dollars canadiens pour mettre à niveau ses 94 CF-18 : https://skiesmag.com/news/major-upgrades-canada-fleet-cf-188-hornets/ La Finlande aurait des Super Hornets depuis 20 ans avec l'USN, ce qui signifie que les mises à niveau et les installations de maintenance lourde cesseront lorsqu'il sera encore temps et qu'il faudra y remédier. Dans l'aviation, tout est possible avec suffisamment d'argent. Cependant, une fois que la force principale de l'USN commencera à réduire ses investissements et ses mises à niveau, le coût augmentera et le maintien de la flotte finlandaise de Super Hornets et de Growlers nécessitera plus d'argent et le recours à des contractants extérieurs pour que cela fonctionne. C'est également la raison pour laquelle je n'accorde pas beaucoup d'importance au "coût par heure de vol". Non seulement il fluctue dans le temps, mais un avion à CPFH très bas peut voir toutes ses "économies" anéanties lorsqu'une maintenance ou des mises à niveau à grande échelle sont nécessaires, ou pour acheter des pièces supplémentaires et même de vieilles cellules afin de maintenir la flotte viable. Longévité : pour ajouter à ce qui précède, la plupart des nations qui achètent pour une durée de 30 ans ou plus préfèrent le F-35. De nombreuses nations préfèrent la durée de service, les voies de mise à niveau et le soutien mutuel comme les aspects les plus importants. Je ne suis pas sûr de l'importance que la Finlande accorde à cet aspect, mais si elle est élevée, le F-35 sera plus favorisé que le Super Hornet. le coût : Le F-35 est moins cher que le Super Hornet, tant à l'achat que pour le soutien à long terme. performances : D'une manière générale, le F-35 surpasse le Super Hornet. Le Growler a des performances anémiques lorsqu'il est chargé pour le combat, et il ne peut pas voler dans la lumière. spécialisation. Aussi impressionnant que soit le Growler, il obligerait la Finlande à placer l'essentiel de sa puissance de combat dans une douzaine d'avions hautement spécialisés avec des équipages très spécialisés. il s'agit d'un "goulot d'étranglement" naturel : la disponibilité des Growlers devra être maintenue à un niveau exceptionnellement élevé, même pour les opérations de routine, et surtout en période d'alerte. Le F-35 suit presque exactement le calendrier ci-dessus, avec une présence plus importante en Europe et une industrie de soutien plus robuste à proximité, ainsi que des milliards de dollars d'incitations pour maintenir les mises à niveau et l'engagement de la flotte à grande échelle. pourquoi le Super Hornet/Growler pourrait gagner : Il pourrait être politiquement facile de passer du Hornet au Super Hornet et d'être perçu comme un choix naturel et moins controversé. Le Growler offre des capacités uniques. L'offre de Boeing est plus chère que celle du F-35, mais elle offre un nombre impressionnant d'avions (plus que l'offre de 64 avions de LM) et de capacités.
    4 points
  17. L'OTAN n'a pas eu besoin d'attendre cette clause mutuelle de défense entre la France et la Grèce pour être affaibli sur le plan politique. Lorsque la Turquie a lancé une grande offensive contre les Kurdes en Syrie, alors que ces derniers étaient soutenus par les autres membres de l'OTAN, cela n'a-t-il pas affaiblit l'OTAN ? Lorsque la marine Turque a eu un comportement extrêmement agressive à l'encontre d'une frégate française qui tentait de faire respecter l'embargo sur les armes en Lybie dans le cadre d'une mission de l'OTAN, cela n'a-t-il pas affaiblit l'OTAN ? Lorsque la Turquie a envoyé des navires de prospections d'hydrocarbures dans les zones économiques exclusives de la Grèce et de Chypre, cela n'a-t-il pas affaiblit l'OTAN ? Et je passe sur les nombreuses déclarations insultantes du Président turque à l'égard de plusieurs dirigeants européens pourtant membres de l'OTAN... Alors bon, imputer l'affaiblissement politique de l'OTAN à l'accord stratégique entre la France et la Grèce, plutôt qu'aux agissements que l'on pourrait qualifier d'hostile d'un de ses membres, ça me paraît pas très objectif comme raisonnement. J'arrête avec le HS.
    3 points
  18. Et donc, maintenant, il est question de critiquer la méthode, pourtant parfaitement recevable vu les sources exploitées, en prétextant qu'il ne comprend pas ce qu'il lit alors qu'il utilise le garde-fou du GAO pour croiser les informations et s'assurer de leur cohérence. Ca va être un peu léger, j'en ai peur. Quand de l'argent est dépensé pour la production, soit ça augmente d'autant le prix de vente, soit il y a une subvention déguisée (ou vente à perte). Jusqu'à preuve du contraire, les documents exploités par @herciv font l'inventaire des dépenses engagées pour la production de lots de F-35, et donc fournissent un prix unitaire minimum pour chaque exemplaire, lequel se trouve, ô miracle, en phase avec celui calculé par le GAO. C'est écrit, c'est publique, c'est officiel, c'est cohérent. Dont acte. Par conséquent, nous avons d'un côté le coût d'un F-35 (sourcé par la somme des dépenses engagées et le GAO), et de l'autre un prix de vente "officiel" bizarrement très inférieur. La conclusion s'impose d'elle même, aussi dérangeante soit-elle. Le faux en écriture publique (comptes, budgets, dépenses) n'est pas envisageable. En revanche la communication peut être très élastique, donc s'il faut choisir entre les deux sources, on sait d'office laquelle est la moins fiable. Je passe sur le reste du commentaire, j'ai d'autres chats à fouetter.
    3 points
  19. La grande différence entre le protocole d'entente précédent et l'actuel est l'accord de défense mutuelle conclu ensemble. Raisonnablement, c'est cet élément qui a battu les cartes et assurera l'accord. Ni l'Italie ni les Pays-Bas n'ont été en mesure ou ne peuvent offrir à la Grèce une alliance comparable. L'Italie pour ses précédents avec la Turquie, la Hollande pour une limite de puissance évidente dans la région. Un tel accord est d'une telle importance pour la Grèce que la Grèce a accepté de révolutionner les termes de l'appel d'offres de manière substantielle, notamment en acceptant une fourniture avec des navires entièrement produits à l'étranger, alors qu'au départ il était demandé que le travail soit en grande partie domestique. afin de relancer un secteur industriel historiquement important pour la Grèce. Il sera intéressant de comprendre quels sont les intérêts que la France entend défendre avec cet accord politique qui désigne clairement la Turquie comme adversaire et le plan qu'elle va mettre en œuvre. Une égratignure sur les États-Unis rendant encore plus compliqué le difficile équilibre de la Turquie ? (Que fera la Turquie ? Cherchera-t-elle à son tour un accord de défense mutuelle avec quelqu'un ? et si oui, avec qui ?) Certes, celle qui sort affaiblie de cette situation est l'OTAN, une organisation qui a également montré d'autres signes de faiblesse. Alors pourquoi frapper l'OTAN ? peut-être pour pousser vers une défense européenne qui ne pourrait avoir que la France comme leader compte tenu de son rôle de puissance nucléaire ? Ou peut-être le but est-il d'assumer le rôle de contrôleur de la Méditerranée orientale et des ressources énergétiques qui sont progressivement découvertes dans cette zone ? Autre? à coup sûr, on devrà acheter beaucoup de pop-corn
    3 points
  20. https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/11/moscou-veut-accelerer-la-mise-en-service-du-gazoduc-nord-stream-2_6094306_3210.html Les derniers tuyaux ont été posés. Trois ans et demi après le début des travaux, le très controversé gazoduc Nord Stream 2 est achevé, a annoncé le géant russe Gazprom, vendredi 10 septembre.
    3 points
  21. Désolé, le traducteur est un enfant de 5 ans. Il ne fait pas de blagues ni de nuances. Il ne sait pas ce qu'est un jeu de mots. Il ne sait faire que des structures de phrases simples. Souvent, j'essaie de déchiffrer ce qu'il veut dire. Cela se produit depuis que je suis enfant. Je me souviens de l'élection d'un président américain. C'était un reportage de 2 minutes, annonçant le gagnant. Maintenant, nous sommes inondés de nouvelles pro-américaines sur une base quotidienne. On nous parle de tous les aspects d'une élection à venir aux États-Unis. Nous sommes américanisés.
    3 points
  22. Je pense que tu veux dire en fait : ce n'est pas surprenant. D'accord, ce n'est pas surprenant, venant d'islamistes. Cela reste choquant, cependant. Dans le sens de mauvais dans l'absolu. On est au delà de ce qui peut être mis au compte du relativisme culturel.
    3 points
  23. Un article Australien sympathique, publié juste après l'annonce : Australia’s submarine program has truly lost its rudder https://www.smh.com.au/politics/federal/australia-s-submarine-programme-has-truly-lost-its-rudder-20210916-p58scb.html
    3 points
  24. Bad translation. The original text uses the word irréfutable which your translator transforms into compelling. A more apt translation for the context here would be non-falsifiable. Oui, mais ils sont Américains, et donc ils ont le droit. C'est l'American Exceptionalism : ils dictent les règles que les autres doivent suivre, et eux n'ont pas besoin de suivre la moindre règle, ni les leurs ni encore moins celles des autres.
    3 points
  25. Même si nous avons pas toutes les données sur le sujet, cette analyse est très censée. Ca fait même penser à de l'amateurisme cette annonce. Ou alors c'est un coup de poker pour secouer le cocotier. Mais le risque semble important de créer un désordre aux conséquences pas forcément prévisible. Les US se sont lancés dans une aventure franchement ambitieuse mais surtout dangereuse. Et nous au milieu de cela avons pris une belle gifle. L'ancien PM Australiens critique fortement son successeur sur la méthode et la décision prise. Pour lui, leur Marine mettra 20 ans a avoir un remplaçant aux Collins. Finalement on voit pas forcément les gains respectifs dans cette opération...le temps nous donnera peut-être raison.
    3 points
  26. Sans parler du précédent de vendre des soums à propulsion nucléaire… ça peut déclencher des trucs en cascade, ça sent pas la décision mûrement réfléchie…
    3 points
  27. Oui: https://www.europe1.fr/societe/Mariage-posthume-pour-un-militaire-tue-en-Afghanistan-251154 ( Merci Madame Parly)
    3 points
  28. Si la description du F-35 comme un "prototype produit en série" a le mérite de coller à certains faits, cela reste cependant un raccourci réducteur et ne représente pas pleinement la réalité (et la complexité) de cet appareil. Le F-35 a des capacités, quoi qu'on en dise. Elles ne sont pas forcément complètes, elles ont été plusieurs fois revues à la baisse, elles peuvent nécessiter un accompagnement, et il est possible que nous ne soyons pas en mesure d'évaluer correctement celles qui sortent du cadre habituel que nous sommes habitués à côtoyer. Et de la même manière, le F-35 est opérationnel, même si c'est de façon beaucoup plus limitée que ce que l'on attend d'autres appareils. Globalement, l'achat, le choix de F-35 n'est pas forcément, systématiquement, déconnant dans de nombreux cas. Par contre, le choix du seul F-35 me parait très inconfortable sur le long terme pour une force qui souhaiterait pouvoir agir en toute autonomie ou en toute souveraineté. Franchement, pour ces forces, quand le F-35 ne sera plus accompagné par les legacy qu'il est censé remplacer, je ne sais pas s'il y aura une autre alternative que celle d'engager un successeur aux legacy pour épauler le F-35 ou bien de renoncer à agir sans un support américain pour combler les carences (en capacités ou en nombre) des F-35 seuls.
    3 points
  29. Une audition sénatoriale se penchant sur le retrait raté des troupes US d'Afghanistan. Pour la faire vite : - Deux des plus hauts généraux de l'armée US avaient fait part de leur désapprobation face au retrait d'Afghanistan des troupes cette année. Le général de l'armée Mark Milley, président des chefs d'état-major interarmées, a soutenu qu'une force de 2500 hommes aurait dû être autorisée à rester en Afghanistan pour y maintenir la stabilité. - Milley et le patron du commandement central des États-Unis, le général Frank McKenzie, ont tous deux reconnu qu'ils avaient proposé ce nombre de 2500 à l'ancien président Donald Trump, même si aucun des deux ne précise avoir ou non donné la même recommandation au président Joe Biden alors que celui-ci s'apprêtait à annoncer un retrait complet en Avril. - Ces aveux ont mis en exergue le fonctionnement de la chaîne de commandement : « Cela a été pris en compte mais pas suivi, n'est-ce pas ? » a demandé la sénatrice Deb Fischer, R-Neb. « Les présidents sont élus pour certaines raisons », a déclaré Milley. « Ils prennent des décisions stratégiques. » - « Mon jugement selon lequel l'accord de Doha a eu un impact négatif sur les performances des forces afghanes, à la fois en particulier, mais [aussi à cause de] certaines des actions que le gouvernement afghan était tenu d'entreprendre dans le cadre de cet accord", a déclaré McKenzie. Les défis avec l'armée nationale afghane et la police nationale étaient bien documentés, bien que Milley et d'autres aient déclaré que leurs meilleurs rapports de renseignement ne prévoyaient pas qu'il ne faudrait que quelques jours pour que le pays tombe. « Je pense que nous avons peut-être commis une erreur au fil du temps, car nous les avons rendus trop dépendants de la technologie, trop dépendants de nos capacités », a déclaré Milley. "Nous n'avons pas pris en compte les aspects culturels peut-être autant que nous aurions dû [...]" >> Plus de détails dans l'article original :
    3 points
  30. En même temps l'aventure australienne vient de mettre en exergue les pratiques américaines et éclairent du même coup les conditions d'attribution du marché suisse d'une lumière crue pour ceux qui n'étaient pas équipés de JVN...
    3 points
  31. Si l'on prend le cas du Dmitrov, le plus ancien 877EKM de la flotte russe, il devait "vivre" 30 ans. Il a atteint 35 ans cette année. Sa profondeur ops maximale était de 240 m au neuvage. Il a été indiqué qu'il avait fait une plongée à sa profondeur ops max à 190 m en décembre 2019. Ce qui semblerait indiquer tout de même une marge de précaution supplémentaire avec l'âge. Il serait intéressant de savoir si les indiens, les algériens ou autres iraniens de la même classe sont ou seront soumis à cette même limitation Dans le même cas, le plus récent de la classe 877M de la flotte du Pacifique, le Mogocha, a été retiré du service après 27 ans. Soit trois ans avant la fin de vie théorique. On peut supposer que l'état de la coque épaisse a joué sur cette décision: corrosion, trop grand nombre de cycles en plongée profonde... A+ "@mudrets Un grand merci" PS: comme on dit en Alsace "Service"
    3 points
  32. https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/29/japon-le-parti-au-pouvoir-elit-un-nouveau-chef-fumio-kishida-futur-premier-ministre_6096411_3210.html Fumio Kishida devient (...) futur premier ministre. Les forces dominantes au sein du PLD ont estimé que M. Kishida était « un pari plus sûr en termes de stabilité » que son principal rival, Taro Kono, plus populaire auprès des adhérents de base et du grand public, mais perçu comme « moins malléable » par les barons du parti, a ajouté M. Glosserman. Fervent militant du désarmement nucléaire dans le monde, il avait notamment contribué à la visite de Barack Obama à Hiroshima en 2016. -
    3 points
  33. tu t'attendais à quoi de la part de JL??
    3 points
  34. Je pense que vous avez raison. Il a été construit avec 90% en Australie et 60% de l'argent. Il y a un malentendu général dans la presse à ce sujet.
    3 points
  35. Comme à ton habitude, tu dis vraiment n'importe quoi. Pas d'argument et des interventions vraiment dignes du caniveaux. Navrant. Et le plus incroyable, c'est qu'il y a des gens qui apprécient ce genre de commentaire.
    3 points
  36. C'est vraiment merveilleux que le F-35 soit capable de faire tout cela en 2015, pourtant un peu plus tard, le 9 aout 2016, après L'IOC de l'USAF Michael Gilmore directeur de L' OPERATIONAL TEST AND EVALUATION disait ceci: Traduction Si les premiers essais et évaluations opérationnels (IOT&E) étaient menés aujourd'hui sur l'avion dans la configuration du bloc 3i - avec lequel l'armée de l'air a récemment déclaré IOC - le système serait probablement évalué comme n'étant pas efficace et pas adapté dans les domaines de mission requis et contre les menaces actuellement sur le terrain. S'il est utilisé au combat, le F-35 dans la configuration du bloc 3i, dont les capacités sont équivalentes à celles du bloc 2B, aura besoin d'un soutien pour localiser et éviter les menaces modernes, acquérir des cibles et engager des formations de chasseurs ennemis en raison des déficiences de performances exceptionnelles et du nombre limité d'armes disponibles (c'est-à-dire deux bombes et deux missiles air-air). Les lacunes non résolues du bloc 3i en matière de fusion, de guerre électronique et d'emploi des armes continuent de se traduire par des affichages ambigus des menaces, une capacité limitée à répondre efficacement aux menaces et, dans certains cas, la nécessité de recourir à des sources extérieures pour fournir des coordonnées exactes en vue d'une attaque de précision. Bien que le programme ait récemment remédié à certaines des déficiences du bloc 3i, de nombreuses déficiences importantes subsistent et d'autres sont identifiées par les tests opérationnels et les unités en service, dont beaucoup doivent être corrigées si l'on veut que le programme fournisse la "capacité de combat complète" décrite dans le document des exigences opérationnelles (ORD). Bien que le programme F-35 ait atteint une étape intermédiaire avec la déclaration d'IOC de l'Air Force, il n'est pas en voie de livrer les capacités complètes du bloc 3F à la fin prévue de l'ORD en 2018. https://s3.documentcloud.org/documents/3035572/DOT-amp-E-AF-IOC-Memo.pdf Avouez que ce n'est pas rassurant pour le sérieux de la déclaration d'IOC. Vous remarquerez que les capacités complètes étaient prévue avec le block 3F en....2018 soit 2 ans plus tard, alors qu'elles sont maintenant prévue en 2027 soit 6 ans plus tard et avec le block 4 qui nécessite de changer encore une fois toutes l'informatique et donc aussi le moteur.
    2 points
  37. Maintenant remplaçons. "amputation des mains" par "destruction des monuments historiques vieux de milliers d'années en Afghanistan, Syrie, Irak, etc". C'est toujours aussi peu choquant?
    2 points
  38. Idée saugrenue : existe-t-il en Australie une faction dont l'objectif à long terme serait un rattachement de l'Australie aux Etats-Unis ? Cette faction agirait pour rendre progressivement cette idée acceptable. Après tout, il y a bien déjà un Etat de l'Union dans le Pacifique (Hawaï).
    2 points
  39. 2 beaux avions en effet ! le G avait le même fuselage que de F2, l' "ancêtre" à qq. mois près du G Tout cela remonte à 1966 et 67... Pas si vieux que cela puisque 'ado' je suis resté
    2 points
  40. L'article est très factuel, il n'y a guère de compliment sur l'appareil, juste une succession de constat qui laissent parfois à penser que le Rafale est en cours d'amélioration, parce que bon, hein, il part de loin...
    2 points
  41. Pour t’éviter des recherches fastidieuses SSK Dans la marine russe, tout ce qui est antérieur à la classe Kilo sous ses variantes les plus anciennes (887EKM, 877V, 877 tout court) a été rayé : Fox-trot, Roméo, Tango (pas Valls hélas !), Whiskey … Le dernier Fox est l’ukrainien saisi par les Russes à Sébastopol en cours de transformation en musée. Le dernier Tango a coulé avec son dock à Sébastopol en décembre 2019, et il est parti à la casse. Pour les Romeo étrangers (Algérie, Syrie, Égypte), ils sont rayés. Il ne reste que la Corée du Nord pour laquelle je n’ai pas de suivi, et une version chinoise (035 Ming) au Bangladesh. L’Inde a retiré ses Fox, et l’Indonésie ses Whiskey Il n’y a plus de SSB ou SSG. J’ai vu les derniers en attente de démantèlement à Liepaja en 97 (Golf II, Juliett..) Pour les SNA, tout ce qui est antérieur aux Victor III est démantelé. (November, Victor I et II). Il ne reste que deux Victor III, dont un en « entretien de longue durée » en flotte du Nord Pour les SSGN, tout ce qui est antérieur à la classe Oscar II n’existe plus (Oscar I, Echo I et II, Charlie I et II, Papa). Les effectifs des Oscar II vont peu à peu s’amenuiser, leurs noms étant repris par des classes Yasen-M en construction (Voronezh par exemple). Pour les SSBN, tout ce qui est antérieur à la classe Delta III est rayé et détruit. Il ne reste qu’un Delta III en zone Pacifique, le Ryazan, et il devrait être rayé fin 2021 – début 2022 Pour les Delta IV, un va être rayé en 2022, et il est inactif depuis 2020 (K-84 Ekaterinburg). Pour les Typhoon, seul le TK-208 est encore actif jusque 2025. Il ne sert qu’à des essais ou des exercices où il œuvre comme plastron A+
    2 points
  42. Conséquence du dérapage actuel sur l'approvisionnement en gaz et les prix : on va peut-être bien se remettre à brûler du fioul en Europe pour produire de l'électricité. https://www.connaissancedesenergies.org/hausse-du-prix-du-gaz-naturel-le-petrole-plus-competitif-que-le-gaz-pour-produire-de-lelectricite-210928 Au fait, le dernier réacteur nucléaire allemand est censé s'éteindre l'année prochaine.
    2 points
  43. Ça ne déplairait pas à certains (suivez mon regard) pour provoquer la fin de la participation des allemands sur le SCAF !
    2 points
  44. Si ça tourne mal, je me porte volontaire pour recueillir les sœurs Minogue. Il doit y avoir aussi quelques chanteuses et présentatrices et mannequins à sauver. Je suis sûr que Kiriyama et Shorr Kan viendront m'aider dans cette œuvre humanitaire.
    2 points
  45. Tsss tssss, et la galanterie française alors ?! En toute bonne foi, Joan Collins class c’est ... classe et au moins aussi adapté qu’ornithorynque comme nom de sub-classe : -létale pour ses ennemis; -expérimentée (très); -d’une élégance typiquement anglo-saxonne; -sauvée de l’oubli par les américains; -insubmersible grâce à ses modernisations successives. Jackjack devrait adorer. Je lui devais bien ça car j’ai été un peu dur. Alors voilà, cadeau, c’est de bon coeur.
    2 points
  46. Non je pense que Le coût total du F-35A est de 15.5 Milliards de francs Suisses et que le coût total du deuxième est de 17.5 milliards. Comme le coût d'achat ne peut pas être supérieur au budget qui est de 6 Milliards sous peine d'élimination ça permet de calculer que le coût de l'heure de vol du Rafale est en Suisse supérieure à 50000 francs Suisses alors qu'elle est de 16000 € en France au grand maximum (avec certains calculs utilisant les chiffres du SENAT on trouve moins de 11000 €).
    2 points
  47. J'ai pas lu les tiens mais j'en ai lu un paquet et les "plans" en question sont fort timide comparer à ce qui se fait ailleurs et sont contrebalancés par un paquet d'autre chose comme le cout de la scolarité ou le manque de moyen de garde d'enfant. Il y a là un changement culturel majeur qui touche d'ailleurs l'ensemble du monde sauf qu'ailleurs les réactions sont bien plus vigoureuse.
    2 points
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