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  1. Les autorités britanniques écrivent à des milliers d'Allemands vivant au Royaume-Uni, et sans expérience du transport routier, pour leur demander d'être chauffeurs de camion. Des milliers d'Allemands vivant au Royaume-Uni ont reçu une lettre du gouvernement leur demandant de conduire des camions pour tenter d'atténuer la crise du carburant au Royaume-Uni, même si la majorité d'entre eux n'ont jamais pris le volant d'un poids lourd. Ils ont été inclus dans un mailing de masse d'un million de lettres qui visait également à recruter des ambulanciers pour qu'ils prennent le volant de camions. (...) Les Allemands ont été automatiquement inclus dans l'envoi car les permis de conduire allemands délivrés avant 1999 incluent le droit de conduire des camions de petite et moyenne taille, jusqu'à 7,5 tonnes. Moi je dis que c'est une bonne idée en fait. C'est vrai que si on s'adresse à des Allemands qui ont eu leur permis il y a suffisamment longtemps, il y a quelque chance qu'ils aient l'expérience de conduire des engins lourds. Et même pas mal d'expérience !
    7 points
  2. Si, on a renvoyé notre ambassadeur. C'est juste qu'on ne voit plus l'intérêt d'envoyer un ambassadeur dans chaque petit village vu que les décisions sont prises dans la capitale. Donc l'ambassadeur chargé de l'Australie est à Washington et c'est l'ambassadeur américain.
    6 points
  3. Merci pour ce témoignage, cela dit je reste toutefois très circonspect sur l’idée que dans 30 ans l’océan sera transparent , j’ajoute que le terme « there is géneral consensus » me semble discutable car tout ceci semble basé sur une évaluation probabiliste. Ressenti personnel surtout lié à mon incompétence dans la maitrise des domaines prédictifs long terme. En fait l’idée trouve sa source dans cette étude australienne qui s’appuie en partie sur la compétence de en la matière https://nsc.crawford.anu.edu.au/publication/16666/transparent-oceans-coming-ssbn-counter-detection-task-may-be-insuperable « Introduction Notre étude aborde le problème des changements potentiellement perturbateurs dans les technologies de détection des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) et leur interaction avec la dépendance croissante ou continue des sous-marins en matière de capacité de représailles nucléaires. Cette étude fait partie d'un plus grand projet de recherche au ANU National Security College sur la stabilité stratégique dans la région indonésienne. Security College sur la stabilité stratégique dans la région Indo-Pacifique, en mettant l'accent sur les nouvelles technologies liées à la guerre sous-marine et à la dissuasion nucléaire sur une période de vingt ans. Ce projet est soutenu par la Carnegie Corporation of New York. En termes simples, nous cherchons à répondre à la question suivante : La science et la technologie futures rendront-elles les océans transparents ? Nous adoptons une perspective scientifique et examinons les questions scientifiques et technologiques liées à la détection des océans et à la détection des sous-marins en tant qu'anomalies dans la colonne d'eau. En d'autres termes, nous voulons considérer la physique, la chimie et la biologie de l'océan, la manière dont nous pouvons détecter ces propriétés dans la colonne d'eau et la manière dont nous pouvons détecter les anomalies dans ces mesures. Les sous-marins, de notre point de vue, sont des objets ferrométalliques rares, grands, massifs, mobiles, situés dans les quelques pour cent supérieurs d'une colonne de fluide qui est, par rapport aux sous-marins, vaste, homogène et statique, électriquement conductrice, chimiquement et biologiquement active, et baignée dans des champs électromagnétiques et gravitationnels. Ainsi, de notre point de vue scientifique, un océan transparent signifie un océan qui peut être détecté avec une granularité suffisante pour que de grands objets anormaux dans la colonne d'eau, comme les sous-marins, puissent être détectés. Il s'agit d'un domaine de recherche scientifique et technologique en pleine effervescence, avec de nombreux acteurs. Un reportage récent1 indique que le CSIRO australien s'est associé au principal institut chinois de sciences marines, le Qingdao National Laboratory for Marine Science and Technology, pour mieux comprendre la physique des océans. Qingdao est à la tête de l'initiative nationale chinoise Le Qingdao est à la tête de l'initiative nationale chinoise "Transparent Ocean Initiative", avec des projets à long terme visant à développer la technologie de détection et de télémétrie par satellite (LIDAR) pour repérer les sous-marins à des profondeurs allant jusqu'à 500 mètres. Notre horizon temporel se situe dans les années 2050, alors que la prochaine génération de sous-marins à propulsion nucléaire sera déployée dans les années 2030 et au-delà. Nous savons que l'histoire de la science montre qu'il n'est pas possible de projeter, de manière détaillée, l'avenir de la science et de la technologie à plus d'une dizaine d'années du présent : il y a trop de surprises transformatrices. Pensez aux impacts inattendus de la découverte des lasers, du code génétique, de la PCR, de CRISPR ou du graphène. Nous savons également que l'hypothèse linéaire - selon laquelle la science engendre la technologie - est trop simpliste. La science et la technologie sont, et ont toujours été, étroitement liées. Mais nous pensons qu'il est encore possible d'exclure certains grands domaines de la science qui, à mesure qu'ils progressent, permettront le développement de technologies de détection nouvelles ou améliorées. Et il est également possible d'exclure certains grands domaines technologiques qui, au fur et à mesure de leurs progrès, utiliseront les nouvelles sciences pour créer des technologies de détection nouvelles ou améliorées. Pour être efficace, cet ensemble croissant de nouvelles sciences et technologies doit être organisé, géré, intégré et déployé. La capacité d'intégration des systèmes est donc en soi un problème. Et, au-delà de l'homogénéité de premier ordre des océans du monde, il peut exister des différences locales potentielles dans la géographie des océans qui permettent de détecter plus facilement la colonne d'eau dans certaines zones géographiques que dans d'autres. Ainsi, certains États peuvent se voir refuser la possibilité de déployer des capteurs dans certaines parties de l'océan mondial, et certains états peuvent avoir des géographies locales défavorables qui rendent la détection de leurs sous-marins beaucoup plus facile. Ainsi, la géographie des océans, à différentes échelles, est également une question irréductible. Enfin, nous devons envisager l'avenir des technologies de contre-détection. Nous savons qu'à partir de la guerre froide, les technologies de contre-détection ont permis aux sous-marins de devenir de plus en plus furtifs, notamment à l'Ouest et en particulier dans le domaine acoustique. Nous devons examiner le potentiel de l'exploitation des futures Nous devons examiner le potentiel d'exploitation des sciences et technologies futures pour permettre aux sous-marins d'éviter la détection dans le domaine acoustique et, surtout, dans d'autres domaines de détection. Notre analyse vise à identifier les grands domaines de la science et de la technologie futures - les questions en jeu - qui pourraient avoir une incidence sur la détection des sous-marins ainsi que sur la contre-détection. Nous cherchons ensuite à évaluer leur impact combiné sur l'hypothèse selon laquelle les sciences et technologies futures rendront les océans transparents. L'évaluation utilise l'outil logiciel de renseignement estimatif, Intelfuze. Il s'agit d'un outil, développé pour la communauté du renseignement, qui fournit des évaluations rigoureuses, transparentes, défendables et pouvant être mises à jour. Il est particulièrement adapté aux problèmes où les données sont pauvres, incertaines et peut-être même spéculatives, et où il peut y avoir des opinions fortement divergentes sur la qualité et la signification de ces données. Elle est éminemment adaptée à notre domaine de problèmes » Participation de Norman Friedman STRATEGIC SUBMARINES AND STRATEGIC STABILITY : LOOKING TOWARDS THE 2030s S E P T E M B E R 2 0 1 9 Norman Friedman Conclusions « Les moyens postulés pour détecter les sous-marins stratégiques ne comprendront presque certainement pas de moyens d'identification et, dans un monde où davantage de puissances exploitent de tels sous-marins, l'identification devient beaucoup plus importante pour tout attaquant. Il serait extrêmement embarrassant de chercher à bouleverser l'équilibre stratégique pour découvrir que l'attaquant s'est trompé de cible. Sans parler de la probabilité que l'utilisation industrielle croissante de la mer complique considérablement tout type de détecteur. À l'heure actuelle, la forme avancée de lutte anti-sous-marine la plus vantée n'est pas assez radicale pour justifier l'affirmation selon laquelle les sous-marins auront la vie beaucoup plus difficile au cours des deux prochaines décennies. Actuellement, très peu de marines dans le monde sont efficaces en matière de lutte anti-sous-marine, même au plus près du terrain. Ces opérations sont très coûteuses et nécessitent un entraînement considérable contre des cibles réalistes. L'expérience passée, par exemple pendant la Seconde Guerre mondiale, suggère que les tentatives de réalisme en temps de paix échouent souvent. En outre, l'accent mis sur la guerre sous-marine, quelle qu'elle soit, nuit à l'investissement dans des missions navales qui peuvent être bien plus importantes, en dehors d'une guerre totale, notamment en termes de présence et de projection de puissance. En général, les mêmes navires et aéronefs ne peuvent pas accomplir ces deux tâches et la lutte anti-sous-marine de manière très efficace. La lutte anti-sous-marine est largement invisible et son succès est très difficile à évaluer en temps de paix (une offensive contre les sous-marins stratégiques de quelqu'un serait considérée comme une guerre totale). Cela signifie que même si une méthode permettant de suivre de manière fiable les sous-marins stratégiques devenait disponible, son exploitation serait extrêmement coûteuse, voire inabordable. Comme indiqué plus haut, il y a de sérieuses difficultés pratiques à surmonter même si les sous-marins peuvent être localisés, par exemple depuis l'espace. De plus, à mesure que la connaissance des océans s'améliore, cette amélioration risque de favoriser la recherche de sous-marins dans des endroits où ils seront difficiles à trouver et à suivre (ce qui n'est pas la même chose). Ceci est indépendant des questions d'efficacité des armes. Les très grands sous-marins stratégiques peuvent être capables d'accueillir des dispositifs de leurrage et de déception à une échelle beaucoup plus grande que les petits. Il sera probablement difficile, voire impossible, d'obtenir des renseignements détaillés sur ces dispositifs. Contrairement aux armes aériennes, les armes sous-marines sont essentiellement invisibles pour les satellites. Pendant la guerre froide, les sous-marins américains et britanniques étaient apparemment capables de pénétrer à volonté dans les eaux côtières soviétiques, mais même alors, ils ne pouvaient pas atteindre les eaux intérieures telles que la mer Caspienne, où de nombreuses armes et systèmes soviétiques étaient testés. Sans une connaissance détaillée de leur fonctionnement, les leurres seront généralement efficaces. Tout ceci suggère qu'à l'avenir, il sera beaucoup plus rentable d'attaquer les éléments du système de sous-marins stratégiques (tels que les systèmes de communication et de missiles) plutôt que le sous-marin lui-même. Ces éléments sont les moyens d'entretien des sous-marins (la structure de base), le système de communication et le missile une fois lancé. Sinon on a ceci également https://www.nti.org/analysis/articles/submarine-detection-and-monitoring-open-source-tools-and-technologies/ Détection et surveillance des sous-marins : Outils et technologies à code source ouvert Surnommés le "service silencieux", les sous-marins sont considérés comme la plateforme de livraison d'armes nucléaires la plus apte à survivre. Ils peuvent rester immergés pendant des semaines, voire des mois, et passer relativement inaperçus lorsqu'ils patrouillent. Les États-Unis, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l'Inde, le Pakistan, le Royaume-Uni et la France possèdent ou développent des sous-marins capables de transporter des systèmes d'armes nucléaires. Un nombre égal de pays développent et testent de nouveaux missiles balistiques et de croisière lancés par des sous-marins et dotés d'armes nucléaires[1]. [De tels programmes ont déjà eu un impact négatif sur la stabilité dans plusieurs régions du monde. Par exemple, les États-Unis, leurs alliés de l'OTAN et la Russie ont intensifié la chasse sous-marine au chat et à la souris, digne de la guerre froide, dans l'Atlantique Nord[2]. La course aux armements sous-marins entre l'Inde et le Pakistan, ainsi que la recherche par la Corée du Nord de capacités de sous-marin diesel-électrique lanceur de missiles balistiques (SSB) sont également préoccupantes[3]. [3] Étant donné le rôle dissuasif intégral que jouent les sous-marins dans les relations entre les pays dotés d'armes nucléaires, il est stratégiquement important de comprendre les outils et les technologies disponibles pour la surveillance des sous-marins. Les progrès réalisés dans le domaine de la détection des sous-marins peuvent avoir une incidence sur la capacité de survie des sous-marins en tant que vecteurs nucléaires. La détection et la surveillance des sous-marins étaient traditionnellement le domaine exclusif d'unités militaires hautement classifiées, spécialisées dans la guerre anti-sous-marine (GAS). La GAS militaire utilise des technologies telles que les détecteurs d'anomalies magnétiques (MAD), qui détectent les minuscules perturbations du champ magnétique terrestre causées par les coques métalliques des sous-marins, les capteurs sonar passifs et actifs qui utilisent la propagation du son pour détecter des objets sous l'eau, ainsi que les radars et les images satellite à haute résolution pour détecter les sous-marins en surface. Les progrès récents des outils et des technologies commerciales permettent désormais aux chercheurs du secteur libre de surveiller les flottes de sous-marins. Grâce à l'imagerie satellitaire commerciale, aux radars à ouverture synthétique (SAR), aux capteurs hydroacoustiques et même à l'analyse des médias sociaux, les chercheurs du secteur libre peuvent mieux comprendre la taille et la composition des flottes de sous-marins des pays, surveiller la construction de sous-marins et de bases sous-marines et, éventuellement, en apprendre davantage sur les modèles et les comportements de patrouille. Imagerie satellitaire commerciale L'imagerie satellitaire commerciale haute résolution, facilement accessible, est l'un des outils les plus importants pour l'analyse libre de l'activité des sous-marins. L'imagerie permet aux chercheurs de surveiller visuellement l'activité des chantiers et des bases navales, comme celles de la Chine et de la Corée du Nord. Par exemple, au fil des ans, les chercheurs ont utilisé l'imagerie satellitaire pour glaner des informations importantes sur les efforts de la Chine pour étendre et moderniser sa flotte de sous-marins nucléaires. En 2007, alors que plusieurs des nouveaux SSB chinois de classe Jin (Type 094) étaient mis en service, Hans Kristensen, analyste de la Federation of American Scientists, a commencé à utiliser l'imagerie Google Earth pour compter le nombre de sous-marins de classe Jin opérationnels dans diverses bases et chantiers navals du pays, puis pour étudier l'expansion de l'infrastructure sous-marine chinoise (un réseau de chantiers navals, de bases navales, d'installations souterraines pour le stockage des missiles et d'installations de démagnétisation des sous-marins)[4]. [4] Les images de la construction de la base navale de Longpo, qui abrite la flotte de SNLE du sud de la Chine, ont révélé des indices intéressants sur le programme de SNLE de la Chine. Par exemple, Kristensen a observé l'installation de la première installation de démagnétisation de sous-marins de Chine, qui débarrasse la coque des sous-marins des champs magnétiques résiduels, ce qui indique les efforts de la Chine pour déployer des sous-marins moins détectables. [5] Catherine Dill, du Center for Nonproliferation Studies (CNS), a publié un article qui revient sur les efforts déployés pour dénombrer les sous-marins chinois opérationnels de classe Jin, mais contrairement à Kristensen, elle a utilisé pour ce faire l'imagerie satellitaire haute fréquence de Planet Labs[6]. [L'imagerie haute fréquence a révolutionné l'analyse des sources ouvertes car elle se caractérise par un taux de revisite élevé. Souvent, Planet Labs donne la priorité à l'imagerie fréquente des mêmes sites (jusqu'à deux fois par jour) pour permettre la détection rapide des changements, ainsi que la comparaison des images de plusieurs sites sur les mêmes périodes. Dill a capturé des images de deux installations essentielles pour les sous-marins chinois - le chantier naval de Bohai et la base navale de Longpo - le même jour. Cela lui a permis de compter les SNLE chinois avec plus de précision ; lorsque l'on utilise des images prises à des dates différentes, il y a un risque de double comptage ou d'autres erreurs. Deux sous-marins de classe Jin au chantier naval de Bohai, le 16 novembre 2018. Image reproduite avec l'aimable autorisation de Catherine Dill et © 2018 Planet Labs, Inc. Trois sous-marins de classe Jin à la base navale de Longpo, le 16 novembre 2018. Image reproduite avec l'aimable autorisation de Catherine Dill et © 2018 Planet Labs, Inc. La Corée du Nord entretient l'une des plus grandes flottes de sous-marins au monde, estimée entre 64 et 86 sous-marins. La flotte se compose principalement de sous-marins à armement conventionnel ; toutefois, l'analyse d'images satellites de ces dernières années a révélé les efforts nord-coréens pour construire une classe de SSB diesel-électriques et de missiles balistiques lancés par sous-marin (SLBM). En 2014, des analystes de sources ouvertes ont repéré le premier sous-marin lanceur de missiles balistiques de classe Gorae (alias classe Sinpo) de la Corée du Nord au chantier naval de Sinpo South[8]. Dans le même temps, les analystes ont observé le développement et les essais d'un SLBM à combustible solide qui pourrait potentiellement armer les sous-marins de classe Gorae[9]. [9] Radar à ouverture synthétique (SAR) Le radar à ouverture synthétique (SAR) est un type d'imagerie spatiale qui utilise les échos radar pour créer des représentations bi- ou tridimensionnelles à très haute résolution de paysages, de plans d'eau, de bâtiments et d'autres objets[10]. [Les capteurs RSO peuvent détecter de minuscules changements dans les paysages, comme la circulation des véhicules et des piétons, que les capteurs optiques ne peuvent détecter. L'imagerie RSO est devenue disponible sur le marché en 1995, mais les entreprises n'ont pas lancé de capteurs RSO à haute résolution avant 2007. Le fait qu'elle soit relativement nouvelle dans le secteur commercial signifie qu'elle est moins accessible que l'imagerie optique et que son coût est souvent prohibitif[11]. [11] Images SAR du site d'essai nucléaire de Punggye-ri montrant l'affaissement du Mont Mantap dû au sixième essai nucléaire de la Corée du Nord. Source des images : Airbus Defence and Space, © DLR e.V. 2017 et © Airbus Defence and Space GmbH 2017. Les capteurs RSO prennent couramment des images de l'océan pour diverses applications environnementales, scientifiques et policières. Les capteurs RSO peuvent également détecter le sillage des grands navires de surface. Toutefois, la capacité du SAR à détecter les sillages des sous-marins à des fins de lutte anti-sous-marine (ASW) n'est pas encore établie. La capacité du RSO à permettre aux analystes de détecter des changements même infimes rend cette technologie potentiellement utile pour surveiller la construction des sous-marins dans les chantiers navals. Par exemple, l'imagerie SAR pourrait aider les analystes à surveiller le chantier naval Sinpo South de la Corée du Nord, et toute construction de la flotte SSB en expansion de la Corée du Nord, en visualisant le mouvement du matériel. De plus, les capteurs RSO pourraient être utilisés pour surveiller la région chinoise de Bohai et obtenir des mises à jour fréquentes sur la construction de nouveaux SNLE de classe Jin. Surveillance hydroacoustique Les sous-marins doivent fonctionner silencieusement afin d'échapper aux capteurs ennemis car l'eau est un conducteur de son très efficace[12]. [12] La principale source de bruit d'un sous-marin provient de son système de propulsion. Ainsi, la conception et la qualité des pales d'hélice jouent un rôle important dans la capacité de survie de la dissuasion nucléaire maritime d'un pays[13]. Le SNLE chinois de classe Jin serait très bruyant, ce qui expliquerait pourquoi les sous-marins chinois quittent rarement les eaux côtières pour des eaux plus profondes[14]. Des pays comme les États-Unis et la Chine ont construit des réseaux de capteurs hydroacoustiques, qui utilisent la technologie du sonar pour détecter les sous-marins qui naviguent à proximité de leurs frontières côtières et de leurs sites militaires stratégiques[15]. [15] Cliquez sur la carte pour l'agrandir Carte des stations de surveillance hydroacoustique du système de surveillance international (SSI) de l'OTICE. Source de la carte : Commission préparatoire de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires, www.ctbto.org/map. Traditionnellement, la surveillance hydroacoustique a été le domaine des gouvernements nationaux. Toutefois, dans le secteur civil et scientifique, l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICEN) exploite un réseau de onze stations de surveillance hydroacoustique dans le cadre du Système de surveillance international (SSI) pour la détection des explosions nucléaires. Les données recueillies par les stations hydroacoustiques de l'OTICE sont accessibles, sur demande, à des fins de recherche telles que le suivi des schémas de migration des baleines et le développement de systèmes d'alerte aux tsunamis. Fin 2017, les données hydroacoustiques de l'IMS ont été utilisées pour localiser la dernière position connue de l'ARA San Juan, un sous-marin argentin qui a disparu et a malheureusement coulé au large des côtes argentines[17]. [17] Les chercheurs en logiciels libres pourraient utiliser des données similaires pour isoler les signatures acoustiques des sous-marins et évaluer ensuite leurs mouvements. Les analystes pourraient également utiliser ces données pour analyser les essais de SLBM de la Corée du Nord et d'autres pays développant des SLBM. Si les chercheurs en libre accès ont utilisé les données des stations infrasonores du SSI (qui traquent les ondes sonores indétectables par l'oreille humaine) pour surveiller les lancements de missiles et de fusées sur terre, les données hydroacoustiques n'ont pas été utilisées de la même manière[18]. [18] Les médias sociaux La montée en puissance des médias sociaux par le biais de plateformes telles que Facebook, Twitter, Snapchat et Instagram, ainsi que des sites web de crowd-sourcing (par exemple, www.liveuamap.com) et des trackers de fitness (par exemple, Strava), a rendu le maintien de la sécurité opérationnelle beaucoup plus difficile pour les armées. Ces dernières années, un certain nombre de Tweets et de photos Instagram apparemment inoffensifs se sont révélés être des failles de sécurité majeures. [19] En janvier 2018, un étudiant de l'Australian National University a découvert que l'activité des utilisateurs publiée sur Strava, une application de fitness qui permet aux individus de cartographier leurs itinéraires de course à pied et de vélo, avait involontairement exposé les emplacements et les périmètres d'installations militaires sensibles dans le monde entier, ainsi que les soi-disant "schémas de vie" du personnel militaire en poste dans ces installations. [La base navale Clyde de Faslane, en Écosse, où sont amarrés les sous-marins nucléaires du Royaume-Uni, figure parmi les installations dont le profil a été établi. Des photos publiées sur Twitter montrent des signatures thermiques claires autour du périmètre de la base, indiquant soit un itinéraire de course, soit une patrouille du périmètre. [21] Les risques potentiels liés aux "schémas de vie" du personnel naval comprennent l'identification d'un sous-marinier sur Strava, puis l'utilisation des lieux d'exercice enregistrés pour cartographier les mouvements des SNLE. Message Twitter des données de la carte de chaleur Strava enregistrées autour de la base navale de HM Clyde, où se trouve la flotte de SNLE du Royaume-Uni. La recherche sur les "schémas de vie" n'est pas spécifique aux trackers de fitness. Un simple balayage des autres plateformes de médias sociaux montre la quantité de matériel accessible aux chercheurs en source ouverte pour des analyses similaires. Le personnel naval a tendance à avoir une vie numérique active, à l'instar de ses homologues civils. Sur Instagram, une simple requête donne lieu à des images et des vidéos prises par des membres de diverses marines alors qu'ils se trouvent dans des ports nationaux ou étrangers. Si quelqu'un marquait son emplacement alors qu'il est en uniforme complet avec des patchs d'identification exposés, cela pourrait être une information suffisante pour identifier le navire, de surface ou sous-marin, sur lequel cet individu se trouve, ainsi que ses mouvements. Il est intéressant de noter que des recherches sur Twitter et Instagram révèlent qu'un grand nombre d'individus pratiquent le "sub spot" comme passe-temps. Un individu surveille les navires militaires, y compris les sous-marins, qui transitent par le détroit du Bosphore en Turquie. [Une fois, un commandant de la marine néerlandaise a tweeté une photo d'un sous-marin russe Krasnodar après que celui-ci ait dépassé son navire dans le Bosphore. L'analyse qui en a résulté a montré que le sous-marin se dirigeait probablement vers le port de Tartous, en Syrie, pour aider les opérations militaires russes dans ce pays[23]. [D'autres comptes publient des images ou des vidéos prises par des citoyens ordinaires qui ont vu par hasard un sous-marin géant passer devant eux. D'autres encore reprennent des médias numériques liés aux sous-marins publiés par des comptes militaires. Résumé L'imagerie satellitaire commerciale, le SAR, les médias sociaux et la surveillance hydroacoustique ne sont que quelques-uns des nombreux nouveaux outils qui ont transformé l'analyse des sources ouvertes dans le domaine de la non-prolifération. Alors que les États-Unis, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l'Inde et le Pakistan développent et modernisent la partie maritime de leurs arsenaux nucléaires, ces outils resteront importants pour les évaluations de leurs programmes par des sources ouvertes. A lire https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/les-sous-marins-nucleaires-ne-pourront-plus-se-cacher-27-05-2014-1828226_53.php « le délégué général pour l'armement (DGA), l'ingénieur général Laurent Collet-Billon, a fait état le 30 avril, en termes sibyllins, d'une percée technologique qui pourrait changer la donne. Auditionné par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, il a levé le voile sur un secret jusqu'alors bien gardé : "Les particules émises en nombre ridiculement faible par les réacteurs nucléaires embarqués seront peut-être un jour détectables dans les conditions tactiques." Les réserves et les conditions mises par Laurent Collet-Billon au succès éventuel de tels moyens de détection ne sont pas des formules oratoires. À ce stade, il est encore bien tôt pour envisager - au moins en France - une détection des submersibles. Un bon connaisseur du dossier nous a expliqué que "détecter un sous-marin sera possible un jour si le détecteur se trouve à moins d'un kilomètre du navire. Et il faudra que ce détecteur contienne mille tonnes de matière sensible. Dans l'absolu, c'est possible. Dans l'immédiat, certainement pas !" À l'état-major de la marine, on confirme n'avoir "aucune inquiétude sur la sécurité des sous-marins nucléaires, y compris ceux de l'avenir. Un détecteur pourrait éventuellement fonctionner avec une installation fixe, mais les réacteurs du sous-marin sont mobiles, beaucoup moins puissants que ceux d'une centrale à terre tout en n'utilisant qu'une petite partie de leur capacité. Nous estimons que le jour où l'on pourra remorquer sur la mer un détecteur de la taille d'un iceberg, il sera temps d'évoquer la question !" « Une chose est sûre : à ce stade, nous n'avons rencontré au cours de notre enquête que de très rares interlocuteurs connaissant et acceptant de discuter de ce sujet. Dans le monde politique, cette question n'a jamais été abordée dans un rapport parlementaire, et aucun membre de l'exécutif n'a jamais évoqué cette question pourtant cruciale pour l'avenir de la dissuasion »
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  4. Meuuuuuuuuhhhhh nooooon ... un bot boule ... c'est ça ...
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  5. Concrètement, ça va donner quoi comme alliance entre la France et l'Australie ? Pour rappel, l'accord intergouvernemental qui lie nos deux pays jusqu'en 2047 (accord entré en vigueur en 2017 pour une durée initiale de 30 ans) a pour but une coopération destinée à assister l’Australie dans la création de sa propre industrie navale. Cet accord est toujours en vigueur et n'a pas été dénoncé par l'Australie pour l'instant. Mais comme le contrat avec Naval Group pour la construction des sous-marins a pris fin, cet accord est vidé de sa substance et n'a plus aucune raison d'être. Comment la France peut-elle coopérer pour vous aider à vous doter d'une industrie navale alors que vous vous fournissez auprès des américains et britanniques ? Ça n'a pas de sens. Si l'Australie souhaite conserver une alliance avec la France, il faudra proposer un nouveau partenariat intergouvernemental. Et comme la France n'a plus aucune confiance en l'Australie...
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  6. Typologie très intéressante Bien sûr, toute typologie n'est au mieux qu'une simplification de la réalité, mais elle a l'avantage de permettre de poser de (bonnes) questions. Admettant avec plusieurs sur le fil que le positionnement d'une nation ne sera pas nécessairement univoque ni stable dans le temps, je dirais que : 1. La France est par son Histoire avant tout une nation puissance et universelle Notre rapport aux autres a été souvent fondé sur la puissance. Nous avons à notre palmarès, entre autres choses, pas moins de deux empires coloniaux conquis respectivement aux 17ème-18ème et au 19ème siècles, deux empires européens à mille ans d'intervalle (*) et le rôle central dans la première croisade. Mais cette volonté de dominer, même si on lui trouvera aussi un soubassement d'appétits bien terrestres ("I francesi sono tutti ladri? No, ma buona parte si" c'est-à-dire : "Les Français sont-ils tous des voleurs ? Non, mais une bonne part / Bonaparte si"), est motivée avant tout par des idéaux élevés. Si nous voulons dominer les autres, c'est avant tout pour leur bien. Et d'abord pour qu'ils nous ressemblent davantage, ce qui est à l'évidence le mieux qui pourrait leur arriver ! Nous restons universels aussi lorsque nous ne cherchons pas à dominer - ce qui nous arrive tout de même. Non seulement nous essayons de convaincre toute personne qui veut bien nous tenir le crachoir écouter que les droits de l'homme, que nous avons été les premiers à formuler, c'est vraiment le mieux de ce qui se fait, mais encore la France est l'un des pays qui a historiquement fourni le plus de missionnaires catholiques - sinon le premier. "Catholique" signifie d'ailleurs "universel", donc en tant que "fille aînée" revendiquée de l'Eglise catholique, nous avons de qui tenir ! 2. La France est à l'occasion une nation marchande. En fait, pas si rarement que ça ! Mais d'une part ce n'est pas vraiment "ce qui nous fait rêver", d'autre part lorsque nous le sommes c'est souvent avec un rôle important voire moteur de l'Etat, et ça ne date pas d'hier c'était déjà vrai sous la Monarchie, et c'est bien un ministre de Louis XIV qui a donné son nom au colbertisme. Or, si l'Etat s'intéresse et anime le développement économique et commercial, c'est bien avec des arrière-pensées de "tenir le rang de la France" dans le concert des Nations. Ce qui pour le coup, oui, nous intéresse. Bref, nous sommes commerciaux dans la mesure même où c'est nécessaire pour être puissants et universels. Après tout, si l'on veut faire le bien des autres en les convaincant d'être comme nous - voire aller leur expliquer manu militari pourquoi ce serait une excellente idée - il faut bien quelques moyens, non ? 3. La France est suiveuse par dégradation. C'est l'effet avant tout de la perte de puissance de la France depuis en gros deux siècles. Des dirigeants ont pu se convaincre qu'il était de l'avantage de la France de suivre comme un toutou la superpuissance du jour - voir Napoléon III engageant la France dans la guerre de Crimée à la suite de l'Angleterre, ou secondant Londres dans la honteuse Seconde guerre de l'Opium. Plus loin dans le passé, on pourra citer la politique de Marie de Médicis au début du XVIIème siècle et son suivisme envers l'Espagne. Dans d'autres cas, et davantage au XXème siècle, c'est un affaiblissement grave du pays qui a pu en pousser plus d'un à tomber amoureux des sirènes de quelque étranger à la fois costaud et diffusant une idéologie permettant d'habiller de quelque théorie générale le suivisme. Les exemples sont nombreux, l'américanolâtrie de l'après-1945 et aussi du moment unipolaire à partir de 1990, le plus minoritaire pro-soviétisme voire pro-maoïsme, le pro-hitlérisme des collaborateurs pendant l'Occupation... Bref, des dégradations - même si elles ne furent pas toutes graves au même degré - et rien d'autre. 4. La France n'est pas du tout une nation cavernicole. Là, non, ce n'est vraiment pas nous. 5. La France n'est pas une nation neutre... mais. Mais elle a peut-être une vocation cachée, si ce n'est à la neutralité au sens diplomatique strict, du moins à "n'être d'aucun camp, ou de tous". D'une part, de manière très prosaïque, quand des fauves géants s'opposent et qu'on n'est pas l'un d'eux, on a clairement intérêt à refuser d'être embrigadé par l'un ou par l'autre, ce qui risquerait fort de signifier se laisser instrumentaliser. D'autre part, quand une nation à vocation universelle se mêle de tenter de rester fidèle à cette vocation sans pour autant essayer de dominer - soit que l'on s'y rappelle que "nul n'aime les missionnaires armés", soit tout simplement que le rapport de forces rende impraticable de chercher à dominer - il lui faut nécessairement, pour pouvoir s'adresser à tous et parler avec tous, idéalement n'être d'aucun camp, ou du moins ne se confondre avec aucun camp et conserver en toute circonstance sa liberté. Et puis, ce n'est pas comme si c'était sans précédent ! Et des précédents positifs : - Si la France a pu finalement survivre à la grande querelle du Moyen-Age entre l'Empire et l'Eglise, et même s'imposer au temps de Philippe le Bel, c'est bien parce qu'elle n'était d'aucun de ces camps, et pouvait à l'occasion soutenir l'un ou l'autre en fonction des circonstances, tout en préservant et développant sa marge de liberté par rapport et à l'un et à l'autre - Au XVIIème siècle, la France a refusé de se laisser embringuer dans le soutien au camp catholique dans les guerres de religion, elle a même joué habilement ses intérêts qu'il s'agisse de soutenir telle puissance protestante ou telle puissance catholique - alors même qu'elle était dirigée par un certain cardinal Richelieu. Le résultat en fut la prépondérance française en Europe, couronnée par le traité de Westphalie de 1648 - Plus près de nous au XXème siècle, la prise de distance - pourtant relative - de la France par rapport au "camp" américain au temps du général De Gaulle mena à un surcroit important d'influence, le pays gagnant en audience internationale et se payant le luxe d'influencer Nixon le président américain qui reconnut la Chine populaire huit ans après De Gaulle qu'il admirait ==>Pour résumer, la France est avant tout une nation universelle, qui même si elle est revenue des aventures de domination se doit d'être puissante pour appuyer son universalisme, se doit d'être marchande pour la même raison, doit en permanence se garder d'être suiveuse que ce soit pour une belle théorie universelle que quelque étranger n'utilise que comme masque de sa puissance ou par désespoir envers elle-même, et trouvera sa voie à n'être d'aucun camp parce qu'au fond, étant universelle en son âme même, elle est de tous (*) Le plus récent sous la direction, comme chacun sait, de Ocatarinetabellatchitchix 1er
    6 points
  7. La solution serait d'envoyer les conservateurs conduire des camions et des immigrés européens conduire le gouvernement.
    5 points
  8. @clem200 Tu est pour l'obsolescence programmée ? Les centrales nucléaires françaises n'ont pas de durée de vie réglementaire, tout au plus une hypothèse de fonctionnement de 40 ans Elles ont été conçues pour dure au moins 40 ans puis ensuite prolongation tout les 10 ans sous réserve de validation des standards de sûreté En l’occurrence, Fessenheim respectait tout à fait ces critères : l'ASN la considérait avant sa fermeture comme l'une des plus sûres. Et comme le dit elle même l'ASN, la décision de fermer Fessenheim est purement politique : B. Doroszczuk ASN : "La décision de fermer 12 réacteurs #nucléaires d'ici 2035 dans le cadre de la #PPE est une décision d'ordre politique, pour laquelle l'ASN n'a pas à s'exprimer. "
    5 points
  9. Je sais éventuellement différencier une population de son gouvernement, mais c'est moins évident quand il s'agit d'une démocratie ou le gouvernement est régulièrement élu par sa population. La crise de confiance provoquée par le comportement incompréhensible, pour nous, du gouvernement australien est ici profondément ressentie et unanimement partagée. La crise de confiance ne vient pas du changement d'objectif du gouvernement australien mais de la manière insultante dont ce changement nous a été signifié sur les écrans du monde entier. Cette méthode est interprétée comme une volonté de nuire à notre influence et notre réputation mondiale. Notre ressentiment est à la mesure de la considération élevée que nous vous consacrions.
    5 points
  10. Je crois que tu parles a un bot ^^
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  11. Oui, mais ce que je veux dire c'est qu'on a pas la capacité de mise sous pression des US, et même si nous l'avions, je ne suis pas certain qu'on l'exercerait, du moins pas avec une telle violence virulence. C'est un peu old school, un peu vieille France... ça s'appelle le respect. Libre arbitre toussa. Et comme on l'a pas (la capacité de mise sous pression des US), ce serait maladroit voire suicidaire de faire comme si on l'avait (et diablement irrespectueux... et stupide). Donc ils font leur choix, on a apporté nos arguments. On peut pas contrer les moyens de pression US, on peut pas par exemple dire : 'Bah écoutez, vos 5 milliards d'export annuels vers les US que vous perdriez, on les prend à notre charge'. On a besoin de ventes pour supporter les évolutions qu'on veut apporter à l'avenir, par pour faire couler nos boites sous des engagements intenables. Pas de nouveau GIAT, par pitié, et surtout pas avec Dassault. Sinon c'est quoi la prochaine étape ? Pour chaque rame de TGV, 2 Rafale offerts ? Promo sur les Et puis bon, les belges, hein, ça avait pas commencé que déjà on se faisait limite traiter de minables par leur ministre en poste à l'époque (heu... Pieter de Crem de mémoire) ... la compétition était une façade, Dassault ne voulait pas y aller je crois, c'est l'Etat qui a fait l'offre. Tu parles, un pro F-35 déclaré depuis le début. On avait la naïveté d'espérer le faire changer d'avis ? Je pense qu'au contraire, par une offre stratégique intéressante, on a fait la démonstration que ce n'était pas une compétition et fin de l'histoire. Jamais compris pourquoi le fil belge était parti en sucette à la suite du choix du F-35, comme s'il avait pu en être autrement ? Plus surprenant le choix suisse, et les conditions d'annonce de résultat, franchement faut être aveugle ou ne pas vouloir voir. Mais ce n'est pas la première fois en 10 ans qu'ils plient devant les US en demandant pardon d'exister (et chaque fois devant des POTUS démocrates). Mais c'est pour la suisse à la limite, de tous les pays, que c'est le moins grave. Enclavé dans l'UE, c'est pas elle qui obère l'indépendance stratégique de l'UE. Donc OSEF un peu. J'ai toujours pensé que l'avion idéal pour la suisse c'était le Gripen. J'avais été surpris qu'il soit si mal évalué d'ailleurs à l'issue du 1er appel d'offre. Le F-35 fera la PO tout aussi bien, même si il faut doubler ou quadrupler les plots pour qu'un seul arrive à décoller. C'est juste une question de cohérence et de coûts, je vais pas pleurer parce que ça leur coûte cher, c'est nous les clochards, eux le valent bien. Et puis là aussi, les séminaires et les formations aux US, ça pète pour toutes les ribambelles de gradés. La France ils peuvent y emmener mémé en vacances, ça sera jamais aussi "exotique" pour des européens.
    5 points
  12. je pose ça ici ...
    5 points
  13. Petit rappel: La France, à l'époque, a fait une offre à la Belgique HORS compétition, AVANT l'annonce du choix final, donc à partir de là n'a pas plus suivi les règles de la compétition et n'a donc pas répondu aux 164 questions. Cette offre était effectivement extraordinaire en terme de compensation puisque le retour était de 4 pour 1 environ. Un euro investi par la Belgique rapportait 4 euros en retour. Pas mal comme rendement. Pourtant la Belgique a refusé. Pourquoi? Parce que l'avion était déjà choisi, c'était le F-35, et les responsables en France le savaient, y compris dans la société Dassault Aviation qui ne voulait d'ailleurs pas participer à la compétition mais qui y a été contrainte par le gouvernement français. Tout cela a été débattu, re-débattu à maintes reprises ici ou ailleurs mais ce qui reste dans l'imaginaire collectif, c'est la version que tu as rapportée. Pourquoi? Mystère. Maintenant, un petit exercice de réflexion: Si il s'était passé l'inverse en Belgique et que les US aient fait une proposition hors compétition incroyable pour contrer le choix imminent d'un autre avion que le leur, que se serait-il passé? La réponse est assez simple: ce qui s'est passé en Suisse. Nota Bene: Des propositions hors compétition, c'est très courant et c'est pratiqué par tout le monde.
    4 points
  14. Et tu peux être certain qu'une certaine presse anglo-saxonne ne se serait pas gênée pour trainer Naval Group et Fincantieri dans la boue alors qu'actuellement pas grand chose sur les dépassement de coûts subis par le programme Canadien.
    4 points
  15. Mais il les fait fermer ... et "vend" des plans de charge électrique complétement délirant pour l'avenir - genre on consommera moins qu'aujourd'hui bla bla bla -. Avec toujours l'argument des 3% du PIB ... des 50% du parc ... qui sort du chapeau ...
    4 points
  16. Petit récap sur les candidats (déclarés ou pas) à la présidentielle (c'est peut être hors charte, qu'on me le dise si c'est le cas) : -en vert les pro-nucléaires "enthousiastes" -en bleu les pro-nucléaires "frileux" -en rouge les anti-nucléaires Droite et ED : Xavier Bertrand (affilié LR) : pro-nucléaire Candidats LR : pro-nucléaires Eric Zemmour (oui je sais il ne s'est pas vraiment déclaré) : pro-nucléaire Marine Le Pen (RN) : pro-nucléaire Nicolas Dupont Aignan (DLF) : pro-nucléaire Centre Droit/Gauche libérale : Ana María Hidalgo (dite Anne : elle a déjà zemmouriser sont prénom ) : plutôt pour Candidat PS : (on peut penser qu'il sera frileux au nucléaire mais pas forcément foncièrement anti) Yannick Jadot (EELV) : anti-nucléaire Emmanuel Macron (LREM) : pro-nucléaire MAIS on ne peut pas dire que le gouvernement ait jusqu'à présent brillé là dessus (pas de commandes d'EPR, confirmation de la fermeture de Fessenheim, pas de révision de la PPE, et puis Pompili...) Gauche et EG : Fabien Roussel (PCF) : pro-nucléaire (et un peu critique des ENR, mais je soupçonne que ce soit pour capitaliser sur les critiques de projets éoliens : "Macron, c'est comme une éolienne, ça brasse beaucoup de vent et ça produit pas grand chose.") Jean-Luc Mélenchon : anti-nucléaire (dogmatique) Philippe Poutou (NPA) : anti-nucléaire (pas besoin de préciser dogmatique puisqu'un trotskyste est forcément dogmatique) Nathalie Artaud (LO) : Plutôt favorable sans y être à fond. Elle critique le nucléaire quand il n'est pas exploité directement par l'Etat (se référant à Fukushima où Tepco est une entreprise privée ; pour elle EDF fonctionne comme une entreprises capitaliste et pas comme l'EPIC que c'était autrefois ce avec quoi je suis d'accord). Elle a déclarée : "À la ques­tion « faut-il sortir du nucléaire ? », je réponds qu’il faut sortir du capi­ta­lisme". Souverainistes divers : Arnaud Montebourg : pro-nucléaire Jean Lassalle : anti-nucléaire Georges Kuzmanovic : pro-nucléaire Mais attention ! Méfions nous des candidats foncièrement anti ENR : ils sont tout aussi dogmatique que les anti-nucléaires, à ceci prêt que cela causerait moins de dégâts que la fermeture du nucléaire français. Et puis un candidat qui place l'intérêt de quelques riverains devant celui de toute la France me paraît être un mauvais président. Je me méfie aussi de ceux (à droite et chez Macron) qui sont pro-nucléaire (et anti ENR souvent) mais qui dans le même temps n'ont pas de propositions concrètes pour la lutte contre le changement climatique et /ou voulant encore plus de libéralisme alors que pour moi le changement climatique nécessite une vraie planification écologique de l'économie. (Moi c'est bon j'ai trouvé.)
    4 points
  17. le QR code est une invention Française:
    4 points
  18. C'est très réducteur de parler de la guerre de Crimée comme du seul suivisme. La France defendait alors son role de protecteur de chrétien du levant que la Russie lui contestait, ca parait secondaire aujourd'hui mais pas du tout à l'époque. la 2eme guerre de l'Opium, c'était plus pour ouvrir le marché chinois aux productions françaises que pour l'opium. Mais aujourd'hui on ouvre nos marchés avec le sourire sans les industries alors forcement on comprend pas non plus l'intérêt de l'époque. (Sinon je suis d'accord sur l'idée générale)
    4 points
  19. Le problème, c'est que le nucléaire, c'est un peu genré, surtout que ça a d'abord servi à faire des bombes. C'est un truc de mecs, comme le pétrole. Mais en tournant bien la chose, on pourrait lui expliquer que l'énergie nucléaire, c'est la nature et une allégorie de la vie même. En effet, quoi de plus suggestif et poétique que ces petits neutrons s'agitant autour du gros noyau d'uranium attendant son élu ?
    4 points
  20. Ca fait 3,5 milliards d'euros la frégate ! Voilà un petit détail "sympa" du processus d'appel d'offres - évidemment biaisé en faveur de qui vous pouvez deviner, au point que les Allemands et les Danois ont décidé de ne pas concourir pour ne pas perdre leur temps Cependant, le 8 décembre 2017, Naval Group/Fincantieri ont annoncé qu'ils continueraient à soumettre et à soutenir leur offre non sollicitée, avec des lettres d'approbation du projet et un soutien à long terme promis par la ministre française de la Défense Florence Parly et la ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti. Naval Group et Fincantieri ont déclaré qu'ils pourraient fournir les navires au gouvernement canadien pour 20,9 milliards de dollars et commencer la construction à Irving dès 2019. Les Français et les Italiens proposaient une solution pour à peine plus d'un quart du prix ! Même si comme c'est précisé ailleurs le périmètre n'était pas exactement identique, et même s'il avait fallu doubler le prix pour obtenir le même périmètre, il s'agissait au pire de deux fois moins cher et pour commencer les travaux plus tôt ! Naturellement, Français et Italiens, étant Latins, ont été rejetés.
    4 points
  21. "Grand comparatif des candidats finlandais du magazine Siivet: les combattants américains aux avant-postes Le F-35 a été le vainqueur d'une grande comparaison approfondie réalisée par magazine Siivet, le seul magazine d'aviation commerciale de Finlande." Le lauréat du projet HX, qui vise à remplacer les chasseurs Hornet de l'armée de l'air finlandaise, sera probablement choisi avant Noël. Le seul magazine d'aviation commerciale de notre pays, Siivet, publié depuis 35 ans, a comparé cinq candidats dans trois numéros consécutifs. Le magazine, qui paraîtra mercredi prochain, vous dévoilera le résultat de la comparaison. Le chasseur F-35A de Lockheed Martin s’en est sorti vainqueur. "Le plus avancé et le plus critiqué" -Le F-35 est le système le plus avancé mais en même temps le plus critiqué au monde. Les critiques sont si courantes que si vous écrivez quelque chose de positif à ce sujet, elles sont rapidement qualifiées de propagande du constructeur, explique Pentti Perttula, un journaliste aéronautique expérimenté qui a fait une comparaison approfondie et très approfondie. Il y a trois ans, il a publié l'ouvrage d'information Le meilleur combattant pour la Finlande. Le magazine Siivet évalue 13 des cinq candidats chasseurs: vitesse, ascension, agilité, rayon de combat, armes, capteurs, capacité de guerre électronique, production d'énergie, capacités furtives, fiabilité, polyvalence, coût et potentiel futur. Gripen dernier en comparaison Voici les résultats de la comparaison : 1. Lockheed Martin F-35 (États-Unis) 47 points 2. Boeing F/A-18 Super Hornet (États-Unis) 42p. 3. Eurofighter Typhoon (Royaume-Uni / Allemagne / Espagne / Italie) 38,5 p. 4. Dassault Rafale (France) 34,5 p. 5. Saab Gripen E (Suède) 33 p. Les notes maximales théoriques pour la comparaison étaient de 65 points. Selon Perttula, les différences entre les types de machines étaient à bien des égards assez faibles. Chaque candidat a remporté au moins une fonctionnalité dans la comparaison. Dans la comparaison, le Gripen E était le dernier car, par exemple, le programme de vol d'essai de l'avion est toujours en cours et il existe donc des risques liés à l'utilisation opérationnelle. La position sévère de Rafale est probablement due en partie au silence quasi complet du contenu de l'offre faite à la Finlande. La position d'Eurofighter était plombée par des doutes sur la longue durée du développement du radar AESA et l'acquisition d'une meilleure capacité d'attaque électronique. De vraies performances militaires - Il convient de rappeler que seules les Forces de défense peuvent évaluer les performances militaires réelles des systèmes et leur adéquation au système de défense finlandais, souligne Perttula. Selon Perttula, aucune partie extérieure ne peut le faire, peu importe à quel point les informations sur les candidats sont vérifiées. - Au final, la probabilité de toucher le bon est de 20%, ce qui est bien mieux que de gagner à la loterie, dit Perttula. Les critères de sélection Quatre domaines différents ont été identifiés comme critères de sélection des combattants. C'est ainsi qu'ils sont définis sur le site du ministère de la Défense. Performance. La capacité d'un système à gagner des batailles tout au long de son cycle de vie. Frais. Pouvez-vous vous permettre d'acheter, d'exploiter et de développer le système tout au long de son cycle de vie ? Sécurité d'approvisionnement et participation de l'industrie nationale. Disponibilité du système pendant la paix et la guerre. Implications en matière de politique de sécurité et de défense. Effets possibles du choix sur la coopération de la Finlande en matière de sécurité et de défense." https://www.iltalehti.fi/kotimaa/a/64cedc60-efc4-4e34-ae2d-bebbfdc51855 Le magazine Siivet est semi-crédible. La seule différence avec l'opinion générale de la communauté des passionnés locaux est que le Rafale pourrait se placer au-dessus du Typhoon. Certains se demandent donc si la perspective française est en quelque sorte valorisée en dessous de "l'européanité", alors qu'il y aurait plus de choses en noir et blanc pour porter un jugement: la progression de mise à niveau incroyablement alambiquée de Typhoon. Mais personnellement, je me méfierais de choisir Boeing où qu'il soit en raison de la fin peut-être la plus rapide de son cycle de vie (à part Gripen qui pourrait ne jamais devenir vraiment viable en raison de la faible production).
    4 points
  22. C’est quoi cette histoire de théories raciste ? J’ai commencé à buter sur le problème de notre identité géostratégique quand j’ai lu partout qu’on devait agir «selon notre intérêt », intérêt jamais défini et qui peut varier drastiquement dans ses sous-entendus chez un même posteur, qui va passer d’une posture cavernicole à une posture marchande puis puissance sans autres scrupules... Evidemment, nous ne sommes que des petites choses et ces incohérences forumesques sont sans importances. Mais je me suis dit que c’etait peut-être comme ça que nous considéraient les autres pays. Incohérents. Ou illisibles. Je rappelle que si ma proposition de typologie a un sens, c’est tout ce dont un marchand, un suiveur, un neutre et un cavernicole ont horreur. Les puissances, elles s’en accommodent puisque la seule chose qui compte pour elles est notre nombre de divisions par rapport aux leurs. La Turquie nous prend pour une puissance, les Australiens pour des marchands, nous avons une posture d’universel en Europe mais un discours de marchand, les Etat-Unis voudraient que nous soyons des suiveurs mais nous traitent en puissance... Mon hypothèse est que l’illisibilité est caractérisée et que ce n’est une base trop anxiogène quand il s’agit d’envisager des alliances ou des partenariats. En Grèce nous étions seuls à appuyer aussi fortement contre la Turquie : ça passe. Vis a vis de l'Indonésie, ou des pays qui hésitent entre suivisme, neutralité et mercantilisme, il me semble que c’est problématique. Et d’un strict point de vue français : on y est pourquoi au Mali? «lutter contre le terrorisme » est une non-réponse de mon point de vue. Résultat : il faut voir les réactions sur le fil Barkhane, ça tire a hue et à dia.
    4 points
  23. Pour les gens qui ne s'intéressent pas aux domaines concernés, ça doit être nouveau et un choc... (Pas la majorité des gens du forum je pense) Plutôt à accepter je dirais. Et c'est ce refus d'accepter cette réalité déplaisante qui fait que certains se font surprendre par des annonces d'achats de matériels US lorsque des programmes de collaboration avec la France sont en cours sur des domaines similaires, pour ne pas dire que ce sont exactement les mêmes. Après, ce n'est pas parce qu'ils achètent ailleurs qu'ils ne sont pas nos alliés. Ils ont juste leurs objectifs et leur besoins propres. Que ce besoin ait mal été défini ou évolue, comme dans le cas de l'Australie, ou que ces alliés considèrent que se tourner vers les USA soient dans leur meilleurs intêrets, c'est normal. On ferait pareil de notre coté si on n'avait plus nos valeurs d'honneur et de respect de la parole donné (et le fait que les Français refusent de se faire totalement inféoder par une autre puissance, que ce soit les Etat-Unis ou n'importe qui d'autre, en réponse à notre histoire de grosso-modo 1940 à 1944... Donc on n'ira pas acheter des "services de défense" US et on préfèrera développer nos propres équippements de façon relativement indépendante. Je ne sais pas si vous suivez un peu l'actualité du marche du Jeu vidéo, actuellement premier secteur du divertissement et de loin dans le monde... Mais le F-35 me fait penser à cette mode des "live services" que les distributeurs US vendent un peu partout : le jeu n'est plus un jeu mais un service qu'ils vont facturer tout au long de l'utilisation, avec tout ce que ça implique pour vous faire revenir vers ces jeux régulièrement. Et vous tirer encore plus de pognons, accessoirement... C'est une comparaison simplifiée et presque hors-sujet, mais j'ai vraiment l'impression que cet avion va servir de base pour accrocher les clients et les rendre totalement dépendant de LM pour leur défense dans le futur. Avec de gros risques de chantages plus ou moins bien cachés en cas de sortie de leur portefeuille... Je sais que LM n'est pas EA (Electronic Arts), mais ça y ressemble pas mal pour mon petit oeil extérieur)
    3 points
  24. Sash Tusa, an aerospace and defence analyst at Firm Companions in London, said people fall into two camps within the case of what introduced in regards to the contract’s failure: those who think about it’s the product of “an Anglo-US sew up”, and individuals who say it was introduced on by Naval Group’s operational faults. “It’s possibly someplace in between,” Tusa said. Sash Tusa, analyste en aérospatiale et défense chez Firm Companions à Londres, a déclaré que les gens se divisent en deux camps dans le cas de ce qui a été introduit en ce qui concerne l'échec du contrat : ceux qui pensent que c'est le produit d'une « maison anglo-américaine », et les individus qui disent qu'il a été introduit par les défauts opérationnels de Naval Group. "C'est peut-être quelque part entre les deux", a déclaré Tusa. Je crois que j'ai trouvé l'article en source ouverte ici (même titre et date) https://news7h.com/french-defence-groups-turn-to-macron-to-redress-submarine-reputation-hit-2/ Mais ne pouvant pas faire une traduction via DeepL ou Trad pour le moment (réseau bloqué) je vous laisse le plaisir de le faire de chez vous. Pour les lecteurs anglophiles, je poste le corps de texte sans les images ni graphiques ici. Moins agréable que sur le site par contre, ça fait plus "gros pavé" :
    3 points
  25. Dans le classement des "9 autres" il faut remarquer des catégories particulières : îles minuscules : Bien que le Qatar ait un lien terrestre je le classe dans les îles "minuscules" Singapour Hong Kong : Catay Pacific, EVA Air Autres îles : Hainan, île chinoise Japon : Japan Airlines, ANA Australie, une seule nationalité, pas de frontière terrestre avec un autre état : Qantas Airways Emirates.............. émirat de Dubai parmi 6 autres émirats mais au deuxième rang dans la hiérarchie Parmi ces 9 compagnies, trois sont en situation de hub géographique : Singapour, Dubai, Qatar Hong Kong est un sas relai de communication entre deux mondes Toutes ces compagnies ont une motivation forte pour émerger en réputation et identité. Le cas d'Air France est très différent : c'est la compagnie "nationale" d'un état classé dans les trois ou quatre premiers pour l'importance de sa représentation diplomatique mondiale (le nombre d'ambassades) Cette particularité a créé une sensation de sécurité confortable pour "le pavillon Air France" qui se sentait investi d'un prestige naturel. Le "confort" n'incite pas à la combativité....et nous avons pu constater le résultat.
    3 points
  26. la Fleet vient de quitter Scapaflow et Portsmouth et s’apprête à faire le blocus du Havre, et de l'estuaire de la Loire .... d'autres navire avec l'amiral BOJO à leur tête se dirigent vers Gibraltar.
    3 points
  27. Je me suis toujours dit que ce ferait un niveau marquant de jeu vidéo, une petite infiltration de plongeurs via un de ces tunnels... surtout si on doit esquiver un sous-marin sortant à mi-parcours.
    3 points
  28. Le rôle de la diplomatie, c'est aussi de protéger (à défaut de promouvoir) l'image du pays à l'étranger. Et vu des torrents de merde qui nous cascadent dessus en permanence (du coté allié du camp du bien), il est plus que temps. La position du "on a rien à justifier ni à expliquer, c'est le rôle de chacun de comprendre ce qu'on fait", bah non, le monde est compliqué, le gens peuvent pas étudier tout (non seulement c'est pas faisable, mais en plus l'humain par nature est plutôt fainéant), alors si on leur sert une analyse ils prennent. C'est bien aux canaux officiels de faire la contre-propagande (même quand elle est subtile, indirecte, bénigne à première vue), et les borner les débordements de lyrisme à l'anglo-saxonne. Eux quand il communiquent c'est toujours "top notch, cutting edge, game changing, wondefulawesomemarvellous blablabla". Le paradis des superlatifs. On ne communique pas comme ça, c'est bien, c'est plus décent, c'est surtout très culturel, mais pour ne pas se faire nanifier par des communications hagiographiques, il faut ramener ces dernières au niveau du sol, dans la même grille de lecture. Systématiquement. Et qu'on aime ou pas les réseaux sociaux, il n'en reste pas moins que c'est là qu'une bonne proportion des gens s'y font des convictions. Pas, ou plus, en regardant les journaux d'info nationaux.
    3 points
  29. Si on en revenait, pour une fois, à la force aérienne Suisse ? Donc, la base aérienne de Payerne, dans le canton de Vaud, fête ses 100 ans. Plusieurs événements sont organisés ces jours pour célébrer cet anniversaire. https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12537054-a-payerne-base-aerienne-et-voisinage-fetent-100-ans-de-relation-tumultueuse.html https://frapp.ch/fr/articles/stories/la-base-aerienne-de-payerne-fete-ses-100-ans
    3 points
  30. Bonjour, 75 ans aux prochaines châtaignes. A élu domicile depuis 15 ans dans un petit village alsacien des Vosges du Nord. A usé ses fonds de culottes pendant quelques années dans la Marine. Historiquement & techniquement, s'est arrêté, à peu de choses près, en 1945! Connait quelques membres du forum (Armen 56, Mudrets, Pascal).
    2 points
  31. Non: quand ces centrales ont été conçue on n'avait pas l'expérience du vieillissement, et le cahier des charges c'était de tenir 40 ans, ce qui paraissait beaucoup, alors les industriels ont pris des grosses marges de sécurité. Aux US ils ont déjà autorisé des centrales jusqu'à 80 ans et ils réfléchissent aux conditions à remplir pour atteindre 100 ans. Dans une centrale nucléaire tout peut être remplacé sauf la cuve et les Russes ont utilisé un nouveau procédé en Arménie pour "regénérer" une cuve qui arrivait en limite d'utilisation en lui redonnant 80% de sa durée de vie initiale.
    2 points
  32. une question conne : le chauffage au bois, cémal, le chauffage au gaz, cémal 2030 ou 2035, fin des voitures neuves thermiques... mais pas la fin des passoires thermiques pour les logements donc, si demain, (je n'ai pas écris "dogmatiquement"), on ferme les centrales nuke, avec quoi va t on fournir l'energie necessaire au chauffage et à la vie quotidienne ?? je suis (normalement) en outremer ; mais, il me semble bien que quelques jours par an, en métropole, il fait froid, sans vent, temps bouché (en gros, pas de solution éolienne ni de panneaux solaires)... (je ne titille pas non plus sur le bilan carbone des eoliennes (et de leurs socles de 600 tonnes de béton qui seront félés avec le temps et inutilisables au bout des 20 ans de vie de l'éolienne) mais, les solutions non nuke ont peu d'avantages, à mes yeux)
    2 points
  33. Ben ... on s'en fiche un peu ... puisque ce n'est pas un BARS, mais un IRBIS-E, il me semble.
    2 points
  34. Merci pour ce beau résumé ! Et donc si l'on prend dans l'ordre des sondages (au jour d'aujourd'hui) : Macron - globalement pour LePen - pour Zemmour - pour Bertrand - pour le reste est en dessous de 10% pour l'instant ;-) C'est ça, que j'appelle une situation favorable.
    2 points
  35. Cela plairait aux allemands car cela rendrait son exportation très difficile et nécessitant l'autorisation américaine.
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  36. Il y a pourtant des rumeurs persistantes comme quoi les clients se seraient fait enfumer.
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  37. Petit complément : https://www.atlantico.fr/article/decryptage/s-il-n-y-avait-que-les-sous-marins-vendus-a-l-australie------radioscopie-des-abus-de-position-dominante-commis-au-quotidien-par-les-etats-unis-joe-biden-industrie-entreprises-franck-decloquement-loik-le-floch-prigent (22 septembre 2021) Rappelons-nous par exemple, les augures prémonitoires du livre d’un Hadrien Desuin : « La France atlantiste, ou le naufrage de la diplomatie », paru aux éditions du Cerf en 2017. Sa quatrième de couverture est aujourd’hui plus qu’éclairante sur ce qui est en train de se passer : « Comment, en dix ans, la France est-elle devenue la vassale de l’Amérique ? L’Élysée, le supplétif de la Maison-Blanche ? Le Quai d’Orsay, le sanctuaire du néo-conservatisme ? Comment, sur deux quinquennats, Nicolas Sarkozy puis François Hollande ont-ils enterré la politique d’indépendance qu’avaient poursuivie Charles de Gaulle et François Mitterrand ? Comment Bernard Kouchner puis Laurent Fabius ont-ils imposé au ministère des Affaires étrangères l’idéologie atlantiste promue par des cercles libéraux et des intellectuels médiatiques ? Comment ce moralisme nous a-t-il conduits à l’impuissance et au cynisme ? De 2007 à 2017, de l’Afghanistan à la Libye et à la Syrie, de Téhéran à Ryad et de Moscou à Kiev en passant par Washington, Bruxelles et Berlin, du Conseil de l’ONU et du Commandement de l’Otan à la Commission européenne, c’est la face cachée de notre démission diplomatique, faite de redditions historiques, d’erreurs stratégiques et de carences militaires, que révèle ici l’auteur. »
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  38. Les barbouzes que la DGSE ... qui tuent pour 70 000 € ... A écouter et réécouter sur France Culture comme toujours ... https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/legende-et-crime-dans-le-milieu-du-coaching
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  39. Ça paraît difficile à comprendre, mais pourtant on en est la. Nous sommes massivement boycotter par nos soit disant alliés Anglo-saxons et Européens sur les grands programmes d'armements. En y rajoutant les Allemands (comme les Australiens) qui ne veulent pas moderniser le Tigre et le remplacer par l'Apache, qui commande le Poséidon, qui veulent prendre la main sur le NGF ou le MGCS et j'en passe, on voit bien la main mise totale des US sur tous cela et l'éviction quasi systématique de nos équipements. Nous sommes obligés de nous réorienter vers d'autres partenaires pour survivre et booster nos commandes nationales. D'après les experts, à part investir au niveau national 2,5 à 3% de notre pib dans la défense, nous n'avons aucune chance de maintenir nos savoir faire dans les équipements de défense dans le futur. Il faut rappeler que nous sommes leader en Europe dans ce domaine. Qui sait faire, de façon autonome, des SNLE, des SNA, des PAN, des avions de combat, des satellites optique/d'écoute/com, des hélicoptères de combat, des chars, des missiles.... et bien d'autres équipements. C'est bien ce qui doit déranger d'ailleurs...
    2 points
  40. J'aurais aimé voir quelque chose de complètement surprenant dans l'effort marketing français. Par exemple, les fanfares militaires sont une partie complètement négligée du service mais ont toujours du prestige. Personne n'a eu la brillante idée de les impliquer dans la perspective d'un accord aussi massif. Ce serait vraiment quelque chose où les États-Unis n'auraient pas la finesse requise pour rivaliser avec les meilleurs. Au pire, cela aurait été un grand effort culturel (héritage européen partagé). Maintenant, je suppose que nous devrons nous contenter d'un spectacle de révélation ringard à Fort Worth. Bien que le meilleur moment pour cela aurait été lorsque Jussi Niinistö était ministre de la Défense. Il était connu pour aimer les cérémonies. L'actuel Antti Kaikkonen est plutôt un homme de la campagne décontracté et C-19 a vraiment rendu les choses difficiles. Au moins, il y a eu 2 spectacles aériens (Kauhava Air Show 2020 et Kaivari21 à Helsinki) alors qu'il n'y en avait presque aucun ailleurs en Europe.
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  41. Une analyse sans doute un brin rapide, à mon avis.
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  42. Non mais sans aller jusqu'à ses extrémités, je ne comprends vraiment pas comment les anglais peuvent être à ce point aveugle et ignorant sur le soucis que leur sortie de l'UE pose au reste des pays membres, surtout pour cette frontière. Ca donne l'impression de jouer au poker avec une main gagnante, face à un mauvais joueur qui veut bluffer sans aucune main, et d'être obligé de filer des jetons pour qu'il ne finisse pas complètement sur la paille, pour ensuite l'entendre se vanter de savoir mieux jouer que moi et qu'il est sur le point de tout emporter et que je devrais mieux me coucher maintenant... J'ai vraiment le sentiment que le gouvernement anglais se fiche des accords de Belfast du Vendredi saint, et est prêt à jouer de l'article 16 pour de vrai, sans avoir la moindre intention de protéger quoi que ce soit. Et ce sera de fait à l'UE de mettre en place quelque chose sur place pour protéger ses frontières.... Et devinez sur qui le blâme retombera d'avoir remis en place une barrière physique entre les 2 Irlandes, alors qu'ils avaient promis de ne jamais le faire ? Pour moi c'est une situation sans issue et avec aucun avantage pour l'UE (pas tout à fait "Lose-lose" vu que le RU en obtiendra quelque chose au final, en plus d'une vengeance mesquine et d'une bassesse sans nom) J'avoue que je serais pour une posture plus ferme de la part de l'UE contre le Royaume-Uni, et qu'on lance immédiatement une procédure pour faire sortir l'Irlande du Nord du Royaume-Uni, pour les faire ensuite rejoindre l'Irlande et l'UE. Le dernier réferedum était déjà serré, et ils n'avaient pas de raison de croire que le Brexit se concrétiserait. Ca nous rendrait tout plus simple, et ce serait la plus belle claque contre le RU sur l'état actuelle de la réussite du Brexit. Que l'Ecosse suive ensuite, ce serait "the Cherry on top" et ça aurait des implications encore plus drôle pour la puissance militaire du RU... Comment ça, je rève "trop grand"? Bon, je sais que la procédure de sortie du RU ne peut pas être lancée par l'extérieur, mais je pense que ce serait une solution idéale pour l'Irlande, et l'UE. Pour les anglais, ce serait dommage, et une vraie défaite, mais vu comment ils traitent les relations avec l'UE et la France en particulier depuis quelques années, je dirais qu'ils le mériterait presque. Ou, pour le mettre en termes que les anglo-saxons pourront lire et comprendre plus simplement :" Karma is a bitch !" (pardonnez moi mon anglais )
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  43. Pareil. Mais deux remarques : Dassault propose le rafale F4 qui sera sur de très nombreux points comparable au f-35 concernant ses capacités tactiques voir pourra proposer des choix tactiques très différents du F-35. En 2030 le rafale F5 sera déjà en développement alors que le block4 ne sera pas fini. Peut-être qu'une des surprises de Dassault serait la participation FInlandaise au développement du F5 ou même de la MLU ? le point n°4 "Implications en matière de politique de sécurité et de défense. Effets possibles du choix sur la coopération de la Finlande en matière de sécurité et de défense." semble avoir pris un poids particulier ces dernier temps.
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  44. Un point sur les évolutions moteur à attendre : 1 - le F-135 actuel vieilli vitesse grand V, n'est pas parfait (c'est peu de le dire), et en plus n'est pas adapté au block4 (sur ce point j'ai des doutes mais c'est comme çà que PW vend sa mise à jour du f135). De son côté, Pratt & Whitney investit des millions de dollars pour tenter de réduire les coûts de maintenance de son moteur, qui contribue largement aux coûts d'exploitation élevés du F-35. "Nous avons compris", a-t-elle déclaré. "L'accessibilité financière est la menace existentielle pour ce programme". Elle poursuit : "Nous avons réduit de 50 % le coût unitaire" du F135, a-t-elle déclaré. Des améliorations permettraient de réduire davantage les coûts, en réduisant de 36 % le coût de la visite initiale en atelier, a-t-elle ajouté. "C'est là que les grosses factures arrivent", a-t-elle ajouté, car certaines parties du matériel de la section chaude ont atteint la fin de leur vie utile. => c'est une des vice présidente de PW qui le dit quand même. Bon elle ne précise pas que la partie en question représente la moitié de la valeur du moteur. Nous savons comment réduire les coûts... Notre profil commercial entier est "l'énergie à l'heure", a noté Mme Latka. En l'absence de telles améliorations, les services devront faire tourner les moteurs à une température plus élevée pour utiliser les capacités du bloc 4 et, bien qu'ils puissent le faire, "cela signifie que les moteurs doivent être entretenus" plus fréquemment, ce qui augmente les coûts de maintien en service. https://www.airforcemag.com/pratt-pushes-alternative-to-new-adaptive-engine-for-f-35/ En mars, Pratt & Whitney a soumis au JPO deux propositions de modernisation du moteur F135. Selon la société, ces projets permettraient d'améliorer la poussée et la portée de plus de 10 % chacun et de donner au F-35B une augmentation de 5 % de la portance verticale et une amélioration de 50 % de la gestion thermique. Les dommages causés par la chaleur ont été un problème avec ces moteurs, et moins de chaleur pourrait aussi potentiellement améliorer les performances de furtivité. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) 2 - GE et PW peuvent proposer des solutions 3 - GE propose sa solution XA100 qui ne sera pas industrialisable avant 2027 et pas pour le F-35B https://www.airforcemag.com/ge-new-engine-for-f-35-possible-by-2027-not-stovl-version/ "Après un investissement de 4 milliards de dollars de la part de l'armée de l'air, par le biais de plusieurs programmes technologiques successifs, GE est en phase finale de test de son moteur XA100 et Pratt & Whitney teste également son XA101. Le programme AETP est un effort de réduction des risques conçu pour s'assurer que la technologie est disponible si l'armée de l'air souhaite passer à un nouveau moteur pour ses chasseurs. M. Tweedie a déclaré que le plan a toujours été de développer un moteur qui pourrait être appliqué au F-35 à mi-vie, et à d'autres avions futurs, mais pas en tant que modification des F-15, F-16 ou F-22. Les moteurs AETP ont été "optimisés pour le F-35 ... dès le début", a-t-il déclaré. Toutefois, le moteur AETP ne sera pas en mesure d'équiper le F-35B, la version à décollage court et atterrissage vertical du Lightning II, a précisé M. Tweedie. Si "nous pensons avoir une offre très compétitive pour le F-35A et le F-35C, ... nous n'avons pas conçu le moteur AETP pour l'intégrer au F-35B. Cela dépassait le cadre de ce que nous voulions faire", a-t-il déclaré. M. Tweedie n'a pas précisé à quel point il serait difficile d'adapter les moteurs AETP à cette application, mais il a ajouté que cela dépasserait "le budget et le calendrier" fixés par la Chambre." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) 4 - PW a aussi une solution AETP XA101 non adaptable sur le F-35B. https://www.airforcemag.com/pratt-pushes-alternative-to-new-adaptive-engine-for-f-35/ Jennifer Latka, vice-présidente de Pratt & Whitney pour le programme du moteur F135, a déclaré que la technologie AETP n'est pas compatible avec le F-35B du Marine Corps. Cela nécessiterait deux moteurs alternatifs différents pour le F-35. L'ensemble de l'effort pourrait s'élever à 40 milliards de dollars sur les 50 ans de vie du programme, a-t-elle déclaré dans une interview accordée à Air Force Magazine... Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) 5 - Quelques doute s'élève au sein de l'USAF concernant une intégration rapide d'une solution AETP sur le F-35. => Ca ressemble à une impasse quand même. D'un côté on a un moteur dont les performances bien que médiocre sur la plan de la gestion de chaleur étaient acceptables. D'un autre côté il vieilli beaucoup trop vite. Pour rappel en juillet c'était 15% de la flotte de f-35 dont le moteur était à changer. PW parle d'une solution de retrofit possible mais on peut avoir des doutes sur sa réelle efficacité quand on voit que le PENTAGONE a déjà injecté 4 milliard de dollar dans la r&d d'une solution AETP dont on pense qu'elle pourrait être adaptée au F-35 d'après GE et PW mais pour lesquels des doutes sérieux existent puisque ce sont surtout des développement prévu pour les NGAD. Pour résumer soit le pentagone continue avec la solution actuelle soit 16 millions de dollar tous les 1000 heures de vol plus l'immobilisation. Soit le JPO choisi le retrofit de LM le f-135 EEP. Mais il n'est pas totalement dérisqué et en plus on ne sait pas si le reste du moteur n'a pas subit un vieillissement accéléré lui aussi. Au moins PW aurait un outil industriel plus ou moins prêt pour prendre en charge tout çà. Il n'y a pas de budget à l'heure actuel. Pour le F-35 B il n'y a pas d'autres choix. Soit le JPO choisi le nouveau moteur laissant au F-35B le poids du retrofit. Le HASC demande dans son projet de loi que cette solution soit retenue. Là deux solutions possibles mais pas avant 2027 et pour la modique somme de 40 milliards.
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  45. Ce que je voulais rajouter en inconvénient de l’hélice pales orientables ; c’est ce que dit Christian Dugue dans cet encadré . C .Dugue a été directeur technique du BEC et directeur de programme Barracuda je crois , avec Mr Bovis et Aucher c’est un des plus grands spécialiste des hélices marines militaires de ces 30 dernières années . On a déjà parlé de la cavitation des safrans DDG, qui devait certainement bruiter en générant des indiscrétions pas très compatibles ASM ,encore que j’ignore à quelle vitesse le phénomène se produisait. Sur les derniers de série ces safrans ont été twistés pour diminuer les gros coeff de pression .
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  46. La France de 2021 en 1914. Forcément, ça aurait été moins efficace. https://unodieuxconnard.com/2021/09/22/la-france-de-2021-en-1914/
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  47. Le Parlement débloque finalement le milliard de cohésion pour l'UE Le nouveau milliard de cohésion va être versé par la Suisse à l'Union européenne. Jeudi soir, quelques heures après le Conseil des Etats, le National a lui aussi accepté assez nettement de supprimer les conditions à son octroi. https://www.rts.ch/info/suisse/12533239-le-parlement-debloque-finalement-le-milliard-de-cohesion-pour-lue.html Pour ceux qui se demandent ce que c'est que le milliard de cohésion : https://www.eda.admin.ch/erweiterungsbeitrag/fr/home/la-contribution-suisse/kurzportraet-erweiterungsbeitrag.html
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  48. Dans ce smog , ce que je comprends de ma lucarne très éloignée du feu de l'action ; NG a bossé plus de 4 ans sur un concept design de soum débouchant sur un basic design , dans le basic design le navire est bouclé coté études ceci en conformité avec les exigences du client. Et dans ce courrier en question , NG et l’état apprennent que le jalon « basic design » passé en revue de conception est conforme aux attentes du client. Je cite « In the letter, Bourke also wrote: “I confirm the exit of the Functional Ship System Functional Review (SFR) has been achieved as required under the Submarine Design Contract (SDC) at Reference B”(*) ET j'ajoute que ce Basic design a été établi en liaison avec des centaines d’australiens mutés sur Cherbourg .....quand même !!! Et quand un basic design est bon donc quand tout est au vert , on passe alors à la phase « detail design » de conception ………….. MAIS étape suivant refusée car ne correspondant plus à leur stratégie Indo pacifique que j’ai compris discutée en conciliabule lors du G7 ; pourtant groupement en partenariat de toutes problématiques mondiales. Bref dans le dos des français et des représentants européens présents eux aussi et impliqués dans l’Indo Pacifique re-bref je me demande naïvement si c’est bien sain et élégant tout cela ? (*) çà aurait dû tuer les arguments comme quoi Attack était mauvais ou alors quelqu’un ment effectivement Ceci dit le passage au nuk ( panaché) était dans leur schéma de pensée ( cf article de Denis Mole du 15 avril 2021) « Dans le journal The Advertiser d'Adélaïde du 7 mars, l'ancien ministre de la défense Christopher Pyne a déclaré : "Il y a aussi l'argument absurde selon lequel les sous-marins de la classe Attack ne sont pas bons parce qu'ils ne sont pas nucléaires. La quasi-totalité de ces arguments est le fait de personnes qui soit ne connaissent rien aux sous-marins et à la défense, soit disposent d'informations obsolètes qui ne sont plus pertinentes". Pyne doit donc croire que les commandants de sous-marins actuels et récents de l'Australie ne connaissent rien aux sous-marins.Le livre blanc sur la défense de 2016 demandait que les futurs sous-marins de l'Australie soient " régionalement supérieurs ". En tant qu'ancien commandant de la force sous-marine, je ne connais aucun commandant de sous-marin au cours des 30 dernières années qui doute que, globalement, les sous-marins à propulsion nucléaire sont supérieurs aux sous-marins diesel de millésime similaire. Les nouveaux sous-marins australiens de classe Attack seront probablement supérieurs à la plupart des sous-marins diesel de notre région, mais ils ne seront pas supérieurs aux sous-marins à propulsion nucléaire chinois qui entreront en service dans les années 2040 et au-delà. La marine chinoise est numériquement plus importante que la flotte américaine de l'Indo-Pacifique et devrait être plus puissante que la flotte américaine d'ici 2035. Le 12e sous-marin australien de classe Attack n'entrera pas en service avant 2054 environ et restera en service jusqu'en 2080 environ. M. Pyne a poursuivi en disant que "l'Australie n'a pas d'industrie nucléaire. On ne peut pas en créer une du jour au lendemain". Pyne a peut-être mis la charrue avant les bœufs. Les Américains ont mis en service leur premier sous-marin à propulsion nucléaire avant leur première centrale nucléaire. Le programme de centrales nucléaires aux États-Unis était en souffrance jusqu'à ce que le capitaine, puis amiral, Hymen G. Rickover soit nommé à la tête du développement des réacteurs nucléaires pour les applications navales et civiles. Au cours des premières années, ce sont les sous-mariniers nucléaires formés qui ont quitté le service de la marine pour rejoindre le secteur de l'énergie commerciale qui ont permis à cette industrie de se développer rapidement. L'affirmation selon laquelle l'Australie ne peut pas avoir de sous-marins à propulsion nucléaire parce qu'elle n'a pas d'industrie nucléaire n'a jamais été vérifiée. La capacité australienne à fabriquer et à retraiter le combustible nucléaire ne serait pas essentielle pour posséder et exploiter des sous-marins à propulsion nucléaire. Les sous-marins américains et britanniques modernes sont construits avec du combustible nucléaire pour durer toute la vie du navire. Le Japon possède 33 réacteurs nucléaires dans des centrales électriques mais ne fabrique ni ne retraite de combustible nucléaire. C'est également le cas de nombreux pays d'Europe et du Moyen-Orient qui disposent de l'énergie nucléaire. L'Australie achète des avions de combat et des armes de pointe qui sont fabriqués à l'étranger, alors pourquoi pas des réacteurs nucléaires et le combustible à vie qu'ils nécessitent ? Les sous-marins à propulsion nucléaire pourraient être construits en Australie avec des réacteurs importés. Bien que les réacteurs et le combustible puissent être achetés dans d'autres pays (le réacteur OPAL de Lucas Heights vient d'Argentine), pourquoi l'Australie ne dispose-t-elle pas d'une industrie nucléaire plus importante et plus diversifiée ? Sur les 20 premières économies (l'Australie est 13e), 17 disposent de l'énergie nucléaire. L'Australie, l'Italie et l'Arabie saoudite sont les trois exceptions. L'Italie importe 16 % de son électricité des pays voisins, dont plus de la moitié de France où elle est produite à partir d'énergie nucléaire. L'Arabie saoudite est en train d'acquérir de l'énergie nucléaire. Et, alors que plusieurs pays s'engagent à atteindre des émissions nettes de carbone nulles d'ici 2050, il est intéressant de noter qu'aucune grande économie n'a l'intention d'y parvenir sans recourir à l'énergie nucléaire. Les sous-marins diesel existent depuis environ 120 ans et les sous-marins nucléaires depuis environ 65 ans, de sorte qu'aucune des deux formes ne représente une nouvelle technologie. Lorsqu'elles ont eu le choix entre ces deux technologies, les principales puissances maritimes occidentales, à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ont toutes adopté l'option nucléaire, sans sous-marins d'attaque diesel, car l'énergie nucléaire est la technologie la plus efficace et la plus performante. À l'époque où les remplacements des sous-marins australiens de classe Oberon étaient en cours de développement dans les années 1980, il est presque certain que ni les États-Unis ni le Royaume-Uni n'auraient vendu de sous-marins nucléaires à l'Australie. La guerre froide étant à son apogée, leur attention se portait sur l'Union soviétique et la possibilité d'une guerre maritime dans l'Atlantique Nord. La France commençait tout juste à développer ses premiers sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire. Mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit d'explorer les options pour remplacer les sous-marins de classe Collins ? Le livre blanc sur la défense de 2009 a annoncé que la classe Collins serait remplacée et que la force sous-marine de l'Australie serait portée à 12 bateaux. Le ministre de la défense de l'époque, le travailliste Joel Fitzgibbon, a demandé au ministère de ne pas présenter de proposition nucléaire lors de l'élaboration des options. Trois ans plus tard, alors qu'il n'était plus ministre de la défense, Joel Fitzgibbon a admis que c'était une erreur d'exclure l'option nucléaire ; cependant, aucun de ses successeurs n'a modifié l'instruction "pas de nucléaire" donnée au ministère. Par conséquent, lorsque le gouvernement de coalition est arrivé au pouvoir en 2013, seules des options conventionnelles avaient été développées. La notion de pertinence des sous-marins à propulsion conventionnelle pour l'Australie dans la seconde moitié de ce siècle doit être remise en question. Le programme de la classe Attack doit être poursuivi pour remplacer les six sous-marins de la classe Collins afin d'éviter un manque de capacité ; cependant, les options d'acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire pour les six bateaux supplémentaires et, éventuellement, pour remplacer les six sous-marins de la classe Attack doivent être poursuivies immédiatement. Les sous-marins pourraient donner naissance à une vaste industrie nucléaire en Australie. Cette possibilité fera l'objet d'un séminaire qui se tiendra à l'ASPI le jeudi 15 juillet, organisé conjointement par le Submarine Institute of Australia et l'UNSW Canberra. De plus amples informations sont disponibles ici. Auteur Denis Mole a servi dans la Royal Australian Navy pendant plus de 35 ans, commandant des sous-marins et atteignant le grade de commodore. Il a récemment pris sa retraite du secteur de la marine commerciale et du soutien à la défense. Image : Ministère de la défense. https://www.aspistrategist.org.au/nuclear-submarines-could-lead-to-nuclear-power-for-australia/ c'est ce que proposait Denis Mole
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  49. J'ai plusieurs fois émis des avis négatifs sur notre compagnie nationale, et notamment sur son désastreux "dialogue social" interne ... pour ne pas relever aujourd'hui ce qui montrerait un sursaut étonnat ! https://www.air-cosmos.com/article/air-france-rentre-dans-le-club-des-meilleures-compagnies-ariennes-du-monde-25394 Dans le TOP 10 ( la dizième est AF ) des meilleures du monde, ayant gagné 13 places en 2 ans ! et SEULE EUROPEENNE dans le Top 10, tout ceci parmi 350 compagnies aériennes Parmi les 9 autres : Qatar Airways, Singapore Airlines, ANA, Emirates, Japan Airlines, Cathay Pacific, EVA Air, Qantas Airways, Hainan Airlines Bravo à tous les personnels de AF
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