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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 09/10/2021 dans toutes les zones

  1. @Stark_Contrast Bien sur que les points de vue vont etre différents Tout simplement parceque nous avons des histoires, cultures, positions geographiques, politiques et industrielles differentes. Le propos de mon coté n'est pas de convaincre non plus. La vision est la mienne même si elle peut etre partagée ici mais peut etre pas sur un forum anglais ou allemand ou hollandais ou singapourien Par contre je réitère ma remarque. Au final, a part la concurrence industrielle du F35, nous, français, pourrions en avoir rien a faire que d'autres pays voisins s'équipent de cet appareil. Cependant nous faisons partie d'un ensemble qui est potentiellement en première ligne. Une vulnérabilité de la force aérienne hollandaise ou belge parceque la furtivité du F35 devient obsolète (cas futur pour l'instant hypothètique) ouvre une brèche vers notre espace aérien C'est ce que de l'autre côté de l'Atlantique vous ne saississez pas. C'est comme le jeu du Jokari. Si tu enlèves la mauvaise brique tout s'effondre. La, il y a beaucoup de pays avec une mauvaise brique potentielle dans le futur (problème de la furtivité physique liée a la cellule de l'avion) mais également actuelle (disponibilité opérationnelle faible et nombre d'appareils limités)
    6 points
  2. On présuppose que le F35 sera le maillon faible parceque pour l'instant, il se traine un sacret paquet de casseroles mais pas seulement Ton post est typique du merchandising de LM (n'y vois aucune agression de ma part, juste une remarque que le F35 serait capable de tout faire) Le F35 est maintenant censé faire mieux que des intercepteurs (Typhoon), avions de guerre électronique (Growler), chasseurs bombardiers (FA18, F16 Vipers) appareil d'attaque au sol (A10), chasseur de supériorité aérienne (F15). Ce n'est pas moi qui le dit ce sont les plaquettes des commerciaux Tout ça pour un appareil qui a été conçu au départ pour fonctionner d'abord comme appareil de pénétration aérienne furtive alors que la supériorité aérienne était assurée par le F22 A un moment donné, certains notamment ici, ont arrêtés de croire les commerciaux de LM. Mais pas seulement ici d'ailleurs, personne de censé ne croit que cet appareil va pouvoir remplacer le A10 en CAS ou le F15 Strike Eagle ou tout appareil un peu spécialisé. Tout simplement parcequ"il n'a pas été pensé comme cela au départ C'est comme de dire que le Typhoon est multi role parcequ'il a une capacité air sol. Et ben, non, cette capacité est secondaire La cellule et la philosophie d'usage définie au départ impacte les performances et les usages de l'appareil. Tu pourras difficilement transformer un intercepteur pur en appareil aéronaval embarqué sans impacter les performances, tu pourras difficilement transformer un camion à bombe pur en intercepteur etc Or le F35 devait fonctionner en combinaison avec le F22 (note que le F22 d'ailleurs, seuls les USA en possèdent). Vouloir en faire un appareil bon a tout, c'est finir par en faire un appareil moyen à tout et c'est exactement ce qui est en train de se passer. C'est lié à l'historique du design et du programme. Si l'appareil avait été conçu multirole dès le départ, nous n'aurions pas cette discussion (et il aurait probablement beaucoup moins de problèmes de ré-adaptation a ses différentes taches comme il en a actuellement avec ses 3 versions différentes) (Effectivement la Navy a arrêté les Super Hornet mais elle veut autre chose que le F35B. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est elle. Il lui faut un appareil avec une meilleure allonge. Piloté ou pas, ca reste la question. L'AF pousse pour un F15X également puisque elle ne peut avoir plus de F22. Tout cela signe quelquechose non ?)
    5 points
  3. Ce que tu rapporte, ce sont essentiellement des questions techniques sur lesquelles, n'ayant aucune compétence specifique, je n'ai pas d'outils pour discuter. Ce que je voulais souligner c'est que c'est le CHOIX du F35 qui est la DEFENSE pour certains pays. Pour le reste..... je ne pense pas qu'il s'en tire. Pour certains, le F35 est une toilette à pédale avec des ailes, pour d'autres, c'est l'avenir. P.S. Avec la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, vous pouvez également mettre l'Italie qui n'aura jamais de monoligne F35: heureusement nos soldats bleus n'ont pas mis tous les œufs dans le même panier.
    5 points
  4. J'espère bien Ce thème est compliqué à résumer de façon simple. Par contre, dans ton intervention tu parles de coalition alors que moi je te parle de collaboration. Ce n’est pas la même chose. Ce que j’ai dit est mon avis mais si tu veux une vision plus officielle, il me semble intéressant de commencer par un rapide historique qui permet de mieux comprendre les fondements de cette neutralité (je fais un petit résumé et mets le détail en lien): 1798 L’occupation française En mars 1798, les troupes françaises envahissent la Suisse. La France impose à la République helvétique une alliance militaire qui la contraint à renoncer à la neutralité. 1799 La Suisse est le champ de bataille de ses voisins Les grandes puissances européennes se disputent les transversales alpines. La Suisse est le théâtre des opérations. Les Français conquièrent les Grisons. Ils seront cependant repoussés jusqu’à Zurich par les Autrichiens. Après la deuxième bataille de Zurich, les Français reprennent la Suisse orientale. La population civile a durement souffert et les charges de guerre sont lourdes. 1812 la bataille de la Berezina La campagne de Russie de 1812 se termine par une débâcle: lors du passage de la Bérézina, les Suisses reçoivent pour mission de couvrir la retraite des restes de la «Grande Armée» de Napoléon. 1872 L’internement de l’armée de l’Est Lors de la guerre franco-allemande, la Suisse se déclare prête à interner les 93 000 hommes de l’armée de l’Est, vaincue, du général Charles Denis Bourbaki. L’application crédible de la neutralité armée de la Suisse ainsi que des initiatives dues à des Suisses (fondation de la Croix-Rouge: 1863) valent à la neutralité suisse de jouir d’un haut de degré de reconnaissance sur le plan international. Cet événement est très important et sur ce coup-là la France doit à la Suisse un sérieux coup de chapeau. Voici le détail de cette histoire dans l’histoire : https://blog.nationalmuseum.ch/fr/2019/09/l-armee-bourbaki/ 1914 La Suisse lors de la Première Guerre mondiale Dès 1915, la Suisse est entourée par la guerre. Les belligérants sont convaincus que la Suisse ne permettrait à aucune des parties de profiter de son territoire pour effectuer des mouvements tournants et attaquer ainsi leurs adversaires. Ils ont donc respecté la neutralité et les frontières de la Suisse. 1939 Le début de la Seconde Guerre mondiale Au début de la Seconde Guerre mondiale, le Conseil fédéral réaffirme la neutralité de la Suisse, qui est reconnue par les belligérants. Afin de garantir son indépendance et sa neutralité, la Suisse mobilise son armée. 1959 Les missions à l’étranger En 1953, des observateurs suisses sont envoyés sur la ligne de l’armistice en Corée, avec l’accord de toutes les parties. C’est le début concret de la neutralité active. Depuis, la Suisse participe à de nombreuses opérations de promotion de la paix à l’étranger 1986 Votation populaire sur l’adhésion à l’ONU Ce sera un oui du peuple 1990 Attaque du Koweit par l'Irak Le Conseil fédéral déclare que l’exécution autonome de sanctions économiques est compatible avec la neutralité. 1995 Bosnie Après la guerre en Yougoslavie, la Suisse autorise le transit de personnel militaire et de matériel de la force internationale de paix IFOR / SFOR pour la Bosnie-Herzégovine. Cette autorisation, qui est une contribution à la mise en œuvre du droit international, est conforme à la neutralité. 1999 Kosovo Lors de la guerre au Kosovo, la Suisse a rejeté la demande de l’OTAN pour le survol de son territoire et le transit de marchandises militaires. Etant donné que l’action armée de l’OTAN intervient sans mandat de l’ONU, c’est le droit de la neutralité qui doit être appliqué. A l’instar des autres Etats neutres européens, la Suisse a maintenu les sanctions non militaires décidées à l’encontre de la Yougoslavie par l’ONU 2003 Guerre en Irak La guerre que mène une coalition dirigée par les Etats-Unis contre le régime de Saddam Hussein en Irak ne se fonde pas sur un mandat de l’ONU. La Suisse se fonde dès lors sur le droit classique de la neutralité. Le Conseil fédéral interdit par conséquent tout survol du territoire suisse, à l’exception de vols humanitaires et d’évacuation médicale. Il soumet de plus à autorisation l’exportation de matériel de guerre aux parties en conflit. https://www.eda.admin.ch/dam/eda/fr/documents/aussenpolitik/voelkerrecht/La neutralite de la Suisse.pdf Comme tu peux le constater, initialement la neutralité de la Suisse a en grande partie été dictée par ses voisins qui se tapaient joyeusement dessus et qui se servaient de la Suisse pour les aider à combattre un adversaire ou tout simplement comme d’un champ de bataille. D’autre part la Suisse n’aime pas trop les décisions arbitraires qui pourraient être prises par certaines institutions (OTAN, G-7, G-20 ou autres) et elle préfère se conformer aux décisions prises dans le cadre de l’ONU. En Suisse la neutralité est réglementée, donc le Conseil Fédéral ne peut pas faire n’importe quoi. Par contre il est évident qu’elle évolue en fonction de la situation internationale du moment et c’est bien normal car le monde de 1945 ne ressemble plus à celui de 2021. Ceci me parait également intéressant "LE DROIT DE LA NEUTRALITÉ Quels sont les engagements de politique de sécurité qui sont compatibles avec le droit de la neutralité ? Ce droit confère au neutre une large marge de manœuvre en temps de paix. Les mesures de promotion de la paix ne posent aucun problème, la collaboration militaire avec des partenaires étrangers est possible. La limite de ce que le droit accepte n’est dépassée que lorsque l’engagement du neutre débouche sur une obligation d’assistance en cas de guerre. Au regard du droit international, la Suisse a parfaitement le droit d'abandonner unilatéralement sa neutralité. Du point de vue historique, la neutralité permanente est un statut de droit international librement choisi par la Confédération. Celle-ci a réitéré sa volonté d'être neutre en de nombreuses occasions, mais n'a jamais pris ou reconnu un engagement de droit international public à demeurer neutre de manière permanente. Notre pays n'a donc aucune obligation de maintenir ce statut à tout jamais. De même, la Suisse peut revendiquer le droit d'adapter et de redéfinir sa neutralité en fonction des mutations intervenues dans le monde qui l'entoure. Elle dispose à cet égard d'une vaste latitude." J’espère que tu auras apprécié ce petit résumé. J’ajouterais tout de même un élément important que ceux qui n’apprécient pas trop les états neutres devraient un peu plus prendre en compte. Aujourd’hui lorsque deux états se tapent dessus, il est très important qu’il reste un coin sur cette planète où ils peuvent se retrouver pour discuter. Lorsque se sont deux petits pays pauvres qui en profitent ce n’est pas forcément très important. Mais lorsque ce sont des puissances nucléaires ce n’est pas anodin. Par exemple ce sont Poutine et de Biden qui ont choisi Genève pour venir discuter. Dernièrement Chinois et Américains se sont rencontrés à Zurich (ce sont de nouveau ces deux pays qui ont choisi la Suisse). https://www.letemps.ch/monde/chinois-americains-ont-choisi-suisse-se-rencontrer La Suisse qui représente les USA en Iran depuis 1980 (et vice versa) a dernièrement grandement favorisé les échanges entre ces deux pays alors que les tensions étaient extrêmes entre Trump et les mollahs iraniens. Bien souvent ses échanges permettent de détendre des situations critiques et ceci dans la plus grande discrétion. Je peux t’assurer que si la Russie, la Chine ou l’Iran étaient offusqué par la collaboration de la Suisse avec des pays de l’Otan, ils ne choisiraient pas la Suisse pour venir discuter. Voilà. Tout cela pour te dire que l’armée suisse peut collaborer avec des pays européens membres de l'OTAN ou pas, sans que cela ne remette en cause sa neutralité. Le post sur la collaboration dans le domaine de la défense aérienne en est un exemple.
    5 points
  5. Je ne suis pas sûr que la question ai la même finalité ou la même portée dans ce sens là : des avions concurrents du F-35, il y en a peu au final. A la rigueur, des avions qui deviendrait le maillon faible, il y a plus de chance que ce soit des avions de conceptions US, dans les pays qui les utilisent : il y a plus de F-16 et F-18 en Europe et dans le monde que de Rafale, Typhoon et Gripen il me semble. Et ils sont plus en fin de vie que les "génération 4.5" (je trouve toujours le concept malhonnête et insidieux, mais ce n'est pas le sujet) Mais ok, supposons que ce soit le cas, que les autres avions que le F-35 perdent toute crédibilité et pertinence. Alors les pays non équipés devront collaborer avec les pays qui volent en F-35 le temps de résoudre le problème. "L'avantage" de la France dans ce cas, c'est qu'on est entouré de pays voisins et alliés (jusqu'à un certain point) qui ont des F-35. Aussi blessant que ça puisse être pour notre égo, notre territoire sera au moins partiellement protégé par nos voisins, s'ils ne décident pas de tous nous lâcher d'un coup. Idem pour les Autrichiens et les Suédois. (Pour le brésil, je ne sais pas par contre...) Donc, ça parait moins critique. On ne pourra peut être plus supporter nos troupes en opérations aussi efficacement, mais le territoire ne sera pas mis en danger de façon critique. (En supposant que nos Mirages non plus ne puissent plus voler, ni nos Tigres) Si c'est le F-35 qui devient obsolète, là c'est plus de la moitié de l'Europe, de l'Amérique du Nord et une bonne partie de la zone Occidentale de l'Indo-pacifique qui est en danger. D'où le fait que le point ait été soulevé ici. Une défaillance de sa part aurait plus de répercussions négatives qu'une défaillance de tous les autres appareils, en même temps... Et elles seraient, encore une fois, plus grave pour les territoires qui sont loins des USA. Enfin, c'est mon opinion.
    4 points
  6. Rhooo ça fait tâche. Tout le monde sait bien qu'on livre très en retard et avec un budget augmenté de 50%.... (grmblblbl)
    4 points
  7. Juridiquement c'est n'importe quoi. Mais politiquement, dans la guerre des communiqués, tous les coups sont permis. https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/la-cour-de-karlsruhe-ennemie-de-lintegration-europ.html (14 avril 2021) Peut-être le principal argument contre les interruptions continuelles de la Cour de Karlsruhe est celui qui pointe, non sans raison, son rôle d’interprète ultime du droit de l’Union européenne qu’elle semble revendiquer, alors que celui-ci revient à la Cour de Justice de l’Union Européenne. C’est là que nous trouvons également la principale faiblesse de l’ensemble du processus d’intégration européen qui permet ce bras de fer constant entre juridictions. Bien que ce soit la Cour du Luxembourg qui devrait avoir le dernier mot sur la portée des traités, ils n’ont jamais cessé d’être des instruments de droit international dont la légitimité réside toujours sur la base constitutionnelle des États membres qui autorisent l’attribution expresse de pouvoirs à l’Union européenne. Par conséquent, des tribunaux tels que la Cour de Karlsruhe peuvent (et doivent) contrôler dans quelle mesure Bruxelles dépasse ou non ses compétences puisque le cadre juridique à l’échelle de l’UE repose sur le transfert de pouvoirs par les Etats, auxquelles les Constitutions, telles que l’allemande ou l’espagnole, consentent.
    4 points
  8. Hubert Védrine, en particulier, passe son temps à le dire et à le répéter, mais "la propagande de l'organisation en question" est tenace. https://www.philomag.com/articles/etienne-balibar-hubert-vedrine-au-chevet-de-leurope (25 août 2010) À mes yeux, les pères fondateurs sont d’abord Staline et Truman, avant même Monnet et Schuman. S’il n’y avait pas eu la menace soviétique après la guerre, si les États-Unis n’avaient pas crée l’alliance atlantique et fait le plan Marshall, rien ne se serait fait. Ce n’est pas l’Europe qui a fait la paix, c’est la paix qui a permis l’Europe. Ensuite, certains dirigeants européens visionnaires ont décidé de profiter de cette situation pour créer quelque chose d’inédit. Leur approche était concrète : communauté du charbon et de l’acier, marché commun, etc. Petit à petit, des courants de pensée ont bâti, à partir de là, l’utopie des États-Unis d’Europe. Ce qui s’effondre aujourd’hui, ce n’est pas l’Europe, mais les mythes européistes. En réalité, l’Europe est d’abord l’enfant d’une situation géopolitique, pas la mise en œuvre d’un extraordinaire projet historico-moral. La « réconciliation franco-allemande », inlassablement répétée, n’est pas à l’origine du projet européen. Le cadre européen lui a servi d’abri favorable. Pour que la dissuasion soit efficace face à l’URSS, les Américains avaient besoin que l’Allemagne soit dans le coup – ce qui n’a pas été facile à faire accepter. Ce n’est que plus tard, a posteriori, qu’on en a fait un « moteur ». https://www.hubertvedrine.net/critiquer-l’allemagne/ (9 mai 2013) Le récit qui a fondé la religion d’état de l’amitié franco-allemande a été longtemps nécessaire, mais il était déjà en partie imaginaire («l’Europe c’est la paix», la «réconciliation», le traité de 1963 célébré comme s’il avait été signé en 1946, etc). Il s’est épuisé depuis la réunification. D’ailleurs les français ont été les seuls (par nostalgie de la parité franco-allemande perdue? par crainte de la réalité nouvelle?) à ânonner ces dernières années qu’il faut «relancer le couple franco-allemand pour relancer la construction européenne». Soyons plus réalistes mais pas démagogues : c’est trop facile de faire de Mme Merkel, et de «la droite européenne», des boucs émissaires. Pourtant cela ne manque pas de questions sérieuses à débattre avec l’ Allemagne: que veut dire le concept vague d’»Union Politique» (in fine qui déciderait quoidans cette Union?) Comment retrouver une croissance saine? Une politique énergétique européenne est-elle possible? Grâce à quelles réformes être compétitifs par rapport aux émergents? Mais aussi selon quelles règles? Pour cela dépassons le pathos historico-commémoratif, ne nous laissons pas aller à de vaines imprécations, mais ne soyons pas non plus complexés par l’Allemagne. Soyons des partenaires exigeants mais normaux et sereins, et reconstituons l’entente indispensable avec l’Allemagne, sans spéculer sur un changement de chancelier.
    4 points
  9. Quand tu calcules la surface d'un cercle en faisant dxdxPi si ça marche . Le volume en plus peut peut-être permettre de féminiser le sous-marin, et du coup accélérer la féminisation dans les forces sous-marines? Mes 2 centimes.
    3 points
  10. L'idée d'une Europe en tant que puissance indépendante et parlant d'une seule voix semble compromise. Les nationalismes sont puissants et nous avons trop de divergences sur nos intérêts particuliers. L'affaire des sous-marins en est l'exemple parfait. Soit disant l'Europe a regretté le comportement des US/UK et Australiens. Mais dans le même temps, les Danois, Autrichiens et quelques autres, explique que la réaction française n'est pas crédible, que les US sont dans leurs bon droit et qu'ils sont les leaders. Quant aux Anglais, suite au Brexit, ils continuent leur stratégie fétiche de diviser pour mieux régner tout en profitant de chaque opportunités et coups fourrés. L'évolution géostratégique va surtout pousser à des alliances d'opportunités adaptées au contexte du moment. Étant les seuls en Europe disposant d'une capacité autonome de dissuasion, nous sommes uniques et donc avec une relation différente notamment avec les USA/Chine/Russie. Nous savons qu'avec ou sans le parapluie US, nous ferons face. Le reste de l'Europe sait que sans les US/OTAN, ils n'auraient aucunes solutions. La géographie et les capacités de chacun sont ce qu'elles sont... Les faits et l'histoire sont implacables...
    3 points
  11. Premièrement, je ne vois la rationalité dans l'annulation d'un programme majeur voulut par eux même parce que le contexte géostratégique aurait soi disant changé notamment concernant la Chine. Lors de la signature en 2016, la Chine était déjà en train de réaliser son expansion dans la région. Surtout qu'à cette époque la, dans différents rapports, la propulsion nucléaire avait été fortement mis de côté du fait de l'inexistence de filière et du temps nécessaire à développer/fabriquer des SNA. Ce cher Mr Borell n'a que peu de crédibilité dans ses propos. Les Australiens auraient pu demander à DCNS d'intégrer dans les Shortfins un système AIP FC2G MAX couplé aux batteries Li-S, qui aurait permit une autonomie très supérieure en plongée silencieuse. Ils auraient alors disposé des plus puissants sous marins non nucléaire au monde. De plus la technologie AIP/LI-S est promis à un avenir radieux grâce a des progrès technologiques majeurs. On a surtout compris que depuis le départ le contrat était en sursis suite aux pressions Anglo-saxonne et médiatique. Ils ont réussi leur coup tout simplement grâce au changement politique en Australie et l'arrivée de Morrisson.
    3 points
  12. Remarque nous avec les PHA on a bien un bateau de croisière pour l'AdT
    3 points
  13. Quand tu vois la majorité des films français mettant en scène l'armée, les militaires ; il est, je trouve, normal que la troupe ne veuille pas y être associée. Crimson Tide
    3 points
  14. European Commission @EU_Commission We reaffirm the founding principles of the Union's legal order: EU law has primacy over national law, incl. constitutional provisions Proprement inacceptable, intolérable. JAMAIS les citoyens desdits pays n'ont donné leur accord, ni mandat à leurs élus pour négocier un telle chose. Un coup d'état à l'échelle d'un continent. Disgusting.
    3 points
  15. C'est leur métier d'être contre. @FATac 3 phrases contre 5 mots. J'ai gagné
    3 points
  16. oauh, non seulement c'est limite du HS, mais surtout c'est le balto bar dans cette section...
    2 points
  17. Je ne connais pas ce M. Feriou, mais se baser sur des déclarations anonymes (et même sur une seule si vous lisez bien l'article) venant du Telegraph pour en déduire que Bruxelles tape sur Paris, puis embrayer derrière sur les thèmes souverainistes, c'est vraiment prendre le risque de se faire manipuler ( @MIC_A ?) . Ou alors manipuler sciemment en France, pour d'autres raisons. Le Telegraph, c'est un journal qui a employé Boris Johnson durant les années où il a inventé le genre "je tape sur Bruxelles en inventant à peu près n'importe quoi parce que ça plaît au peuple !", qui soutient mordicus le Brexit et qui ne rêve que d'une chose : mettre à bas l'UE. Donc leur rumeurs, qu'ils se les mettent Aukus. Nous voilà revenus sur le thème de ce fil -- Le titre de l'article n'est pas supporté par son contenu (gros raccourcis). Quelqu'un a les déclarations de Borell, in extenso ou du moins pas trop tronquées ?
    2 points
  18. mais serieux ! on en sort quand de cette europe de merde. qu'on les laissent se demerder tout seul. on a pas besoin d'eux. qu'ils aillent bouffer du ricain.
    2 points
  19. Acheté ce jour! En partenariat avec l’armée de Terre EDITORIAL A HAUTEUR D’HOMMES « La France assume sa vocation de puissance d’équilibre » Par Thierry Burkhard, général d’armée, Chef d’état-major des armées « Produire des effets et apporter des solutions stratégiques » Entretien avec Pierre Schill, général d’armée, chef d’état-major de l’armée de Terre. « L’homme reste le cœur de l’armée de Terre » Entretien avec le général de corps d’armée Hervé Gomart, major général de l’armée de Terre. Infographie. Vision stratégique de l’armée de Terre Garantir la ressource humaine SCORPION Par Marc Conruyt, général de corps d’armée, directeur des ressources humaines de l’armée de Terre. Les réserves rénovées : un an plus tard Par colonel Rodolphe Hardy, chef de la division réserve du commandement Terre pour le territoire national Ambition Jeunesse de l’armée de Terre : plus qu’un rôle, une responsabilité Par colonel François-Régis Légrier, chef de la division jeunesse du commandement Terre pour le territoire national Maisons Athos : accompagner les blessés psychiques Par G.Q., chargé de mission du projet ATHOS / DRHAT La rénovation de la formation initiale des officiers Entretien avec Hervé de Courrèges, général de de division commandant l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (AMSCC) L’École militaire des aspirants de Coëtquidan : alma mater des officiers sous contrat. Par C.R., Commandement de la formation ENSOA : les nouvelles technologies au service de la formation Par le général de brigade Franck Chatelus, commandant l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) L’école militaire technique pour les sous-officiers Par G.D., sous-direction des études et de la politique / DRHAT. L’ÉVOLUTION DU SOUTIEN La maintenance terrestre : pemettre à nos hommes de surclasser leurs adversaires. Par Christian Jouslin de Noray, général de corps d’armée directeur central de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) Vers une nouvelle gestion des parcs terrestres pour consolider la préparation au combat de haute intensité Par Laurent Kuntzmann, colonel, adjoint parcs au chef de la division des parcs de la SIMMT Le Centre opérationnel interarmées et interservices (CO2I) de la maintenance terrestre Par Dimitri Henrard-Iratchet, commandant, officier traitant de la section coordination des opérations, Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) COMBATTRE La mue vers la haute intensité du 21ème siècle Par Vincent Guionie, général de corps d’armée, commandant les forces terrestres Un nouveau concept pour l’armée de Terre Par la Division doctrine du « centre de doctrine et de l’enseignement du commandement » (CDEC) Approche par les effets, l’armée de Terre en ordre de marche. Par Rémy Rousseau, colonel, CDEC Orion : un exercice majeur Par Vincent Saint Denis, colonel, chef du bureau entrainement du CFT. S’entraîner pour la haute intensité Par Franck Nicol, général de division Retour sur Warfighter 24-1 Par Laurent Michon, général de division L’entraînement au CENTAC Par Pierre-Antoine Simon, lieutenant-colonel, chef de corps du CENTAC-1er BCP. Proposition : Savoir s’allier. Les relations internationales à l’EMAT Par Nicolas Guisse, colonel, chef du bureau Relations Internationales de l’état-major de l’armée de Terre. DEMAIN EST LÀ Un chantier de simplification pour l’armée de Terre Par Marc Ollier, général de division, commandant la Task Force simplification de l’armée de Terre. Regards croisés : la simplification de l’armée de Terre Avec le colonel Alexandre de Feligonde, le capitaine Grégory et le major Mathias Titan : le futur de la haute intensité Par le bureau plans de l’état-major de l’armée de Terre L’adaptation du soutien Par la sous-chefferie performance-synthèse de l’état-major de l’armée de terre
    2 points
  20. Tout à fait C'est bien la gestion des fuites en citadelle qui demeure la difficulté d’un maintien de surpression stade 0. En mode situation d’étanchéité normale suivant état des arlequins nous sommes toujours en recyclage partiel qui est resserré en NBC. Le stade 0 implique un minimum de portes étanches ( contrôle des fuites ) , d’où le concept sas et son dispositif de décompression via 2 portes étanches à l’air (gastight) en // Après quand on croise ces contraintes avec celles des risques conta convid , çà complique
    2 points
  21. Attention, il s'agit là de simple propagande de l'organisation en question Pffff, Alexis, tu regardes ailleurs ou tu bosses les pères fondateurs, ou ton de Gaulle illustré, tu relis le préambule du Traité de Rome, que sais-je..? Toutes choses dont je ne doute pas que tu l’aies largement fait. Alors qui fait de la propagande là ? Explique donc comment tu peux créditer l’OTAN et pas l’UE ? Elle empêche les Turcs et les Grecs de se foutre sur le nez, l’OTAN ?
    2 points
  22. L'auteur a une vision quelque peu idéalisé de la diplomatie états-unienne du passé, je doute que les amérindiens, latinos, haitiens, philippiens et espagnols ont la même définition de l'internationalisme que lui. Les Etats-Unis ont toujours mis leurs vassaux et alliés dans le fait accompli, la seul différence est qu'aujourd'hui il n'y a plus d'ennemis commun comme cela fut le cas de l'URSS. Alors que la Chine est loin de susciter la même méfiance ... le PCC a très bien compris les causes de l'isolation diplomatique, et a pris toutes les mesures nécessaires pour échapper de cette état.
    2 points
  23. Euhhhhh ... Un cylindre de 7.6m et de 1m de haut ne fait pas 181.5m3
    2 points
  24. Voici. Je pense que le point d'incompréhension est précisément cette vision un peu franciocentrique franco centriste Le fait est que le but de l'aviation belge ou néerlandaise ou suisse ou italienne (je cite les pays frontaliers avec la France et qui ont ou auront le F35) n'est pas de défendre l'espace aérien français mais de participer en premier lieu à la défense de son pays. Et cela peut passer par l'adoption du même avion utilisé par le principal allié ou ami au moins pour avoir la même chaîne logistique par exemple. Aux yeux d'un Français, cette exigence peut être incompréhensible, mais tout le monde n'a pas l'arme nucléaire ou un siège à l'ONU ou la capacité de produire seul un avion de 4ème génération dans toutes ses parties. Comme je l'ai déjà écrit, faire une simple comparaison technique entre différents avions est à mon sens très réducteur. Ne pensez pas que même en Italie il n'y a pas eu de fortes controverses sur l'adoption du F35, avec des arguments similaires à ceux que je lis ici. Il faut dire cependant que ces polémiques s'apaisent avec l'entrée dans la lignée du F35
    2 points
  25. Avant le Brexit, "l'Europe" avait prévu un plan de liaisons maritimes avec la République d'Irlande qui excluait les ports français. Maintenant que le Brexit est acté, les liaisons Europe-République d'Irlande passent principalement par les ports français. Concernant la pêche, c'est la France qui est le voisin le plus proche de l'Angleterre et il est naturel que la France soit la plus immédiatement impliquée dans les conflits "de proximité" d'autant que l'enveloppe maritime des îles Anglo-Normandes, sous souveraineté du Royaume Uni (plus exactement propriétés de la couronne), est insérée à l'intérieure de la ZEE française. Bien entendu, les différents France-Royaume Uni sont en phase de croissance avec l'enveloppe surprise AUKUS simultanée aux conflits BREXIT. La France peut naturellement choisir le ton qu'elle veut pour s'entretenir avec son très cher et proche voisin. Il serait réducteur de penser que le voisinage France-Royaume Uni se limite à l'Europe, nos îles des Antilles sont voisines des îles de sa Gracieuse Majesté dans les Caraïbes et l'île Britannique de Pitcairn dans le Pacifique, peuplée des descendants des "révoltés du Bounty", est ravitaillée par la logistique des forces françaises de Polynésie.
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  26. Peut être qu'enfin notre Président Européiste extrême va enfin ouvrir ses petits yeux, maintenant on à droit à des critiques ! Merci l'UE et à certains de ses membres toujours prompt à se réjouir du malheur des autres et tenter d'en profiter ! L'Europe le nain politique asservi ou seuls quelques uns tirent leurs épingles du jeu au dépend des autres sans jamais rendre de comptes !
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  27. C'est pourtant assez évident, par exemple la France a une forte dépendance au pétrole et l'arbitrage consiste a choisir comment diversifier ses sources pour se garantir de rester approvisionné même en temps de crises. La seule marge de manoeuvre souveraine se situe dans l'arbitrage...et toutes ses implications en conditions associées. Ce n'est qu'un exemple. Si on se livre à l'exercice de lister nos dépendances, la liste peut s'avérer très longue et l'arbitrage simultané très complexe. La seule souveraineté d'un état se situe dans le niveau de conscience qu'il a de la diversité de ses dépendances et de sa capacité a pérenniser son existence par l'équilibrage interdépendant avec les autres états. Quand je dis : "la seule souveraineté" cela parait exagéré mais c'est une réaction à l'affirmation de la notion d'indépendance que les propagandes présentent comme solution a tout les problèmes du monde. Si on ne prends pas la précaution de définir la marge de manoeuvre de l'indépendance, on cour éternellement après des illusions et de la révolte.
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  28. Ce qui m'intéresse surtout de voir quand l'UE nous sert ? nous défend ? le telegraph titre, Bruxelles et les diplomates européens demandent à la France de ne plus instrumentalisé l'UE dans sa guerre de la pêche avec Londres. Macron a voulu faire le sale boulot pour Bruxelles maintenant ils peuvent apparaitre comme les gentils flics. Il est temps de revenir a la réalité nous n'avons que 3 alliée l'AAE, l'AdT et la MN
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  29. Mais bonjour le retour des fuites d'air, et donc le fin du NRBC. Gros dilemme.
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  30. Après plusieurs mois de travaux, le sous-marin La Perle va retrouver Toulon https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/apres-plusieurs-mois-de-travaux-le-sous-marin-la-perle-va-quitter-cherbourg-et-retrouver-toulon_45486078.html C’est un sous-marin modernisé qui sera livré prochainement à la Marine nationale : il intégrera par exemple un nouveau sonar, un périscope d’attaque optronique et des tables tactiles développées pour les Barracuda, et sera doté des nouvelles torpilles F21… ''La longueur de la coque atteindra jusqu'à un maximum de 74,60 mètres, contre 73,60 pour les Rubis, améliorant le coefficient de finesse hydrodynamique à la marge - 9,81 contre 9,68. Le déplacement en surface pourrait atteindre 2453 tonnes, contre 2385 pour les autres Rubis. L'allongement de la coque permettra l'emménagement de deux nouveaux postes grâce à la création de jusqu'à un maximum de 181,45 m3 nouveaux. L'une de leur première utilité, voire leur utilité unique, pourrait être d'améliorer le volume dédié aux logements, et peut-être même le nombre de bannettes.'' https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2021/04/marine-nationale-sna-72m-rubis-iii.html
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  31. La vocation première des Armées n'est pas le cinéma. Elles/les autorités peuvent s'y prêter de bonne grâce lorsque cela sert sert une propagande en accord avec leurs intérêts (image, recrutement, fibre nationale etc) voir Les Chevaliers du Ciel ou le Chant du Loup pour la France. Mais c'est pareil pour tous les pays dans lesquels l'Armée est une institution "sérieuse". Quand les US sortent des Top Gun ou les chinois des Wolf Warrior c'est évidemment à la gloire des pays en question ---> dans leur intérêt. Là faut croire que les autorités n'ont pas trouvé leur intérêt à participer à un film qui traite comme @clem200le dit d'un thème sensible dans la Légion ---> pas d'intérêt ---> on participe pas. Faut pas chercher plus loin, c'est très cohérent.
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  32. On voit bien ce que ça a donné ... ... les seuls qui faisaient cela scrupuleusement se sont barrés.
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  33. Moi ça me heurte pas : quand on voit l'abstention... Crise de légitimité démocratique qui touche la politique de manière générale. Et plus globalement idem pour le parlement européen d'ailleurs et la commission (NON ELUE faut- il le répéter) encore plus. Le fondement de l'UE est antidémocratique, c'est pas moi qui le dit : L'UE est un échec, une institution hors du temps, prototype même du libéralisme économique, aboutissement du libéralisme triomphant des années 90. Marché européen de l’électricité, dumping social, désindustrialisation, accord de libre échange, libéralisation du marché de l'électricité (on voit bien que ça marche bien aujourd'hui : certains fournisseurs ne peuvent plus répondre à la demande et sont obligés de dire à leur client d'aller chez EDF !!), concurrence du rail etc etc etc. Ah oui et la dernière : l'inclusion du gaz dans la "taxonomie verte" de l'UE et les pressions pour en exclure le nucléaire sous la pression de nos amis d'Outre Rhin entres autres Où sont les réussites ? (Airbus...ah non c'est pas l'UE, l'ESA, non plus, Erasmus non plus etc). Franchement : quand j'étais au collège, je me souviens qu'on a eu une assistante parlementaire UE en classe : son argument pour dire que l'UE avait un impact positif était sur la taille des maquereaux : "l'UE fixe des quotas et des tailles minimales donc les maquereaux seront préservés ! Yupi, l'UE est écolo !" D'accord, on en est à parler de taille de maquereau (actuellement de chargeur de portables) pour justifier l'UE ?! Mais soyons clair, cette échec de l'UE est d'abord lié à tout les gouvernants français, allemands etc qui se sont succédé depuis 30 ans. Ceci dit, si vous pensez que je ne raconte que des poncifs, je suis tout à fait prêt à être réfuter. Et enfin pour la Pologne, il est facile de profiter des subventions européennes tout en acceptant pas les règles, ça me paraît bien hypocrite, mais cela n'enlève pas les défauts de l'UE énoncé ci dessus. Bon aller, je vais me coucher, trop de café du commerce pour aujourd'hui (C'est dommage, c'était une bonne idée à la base... comme le communisme, c'était une bonne idée à la base...) Réveillez moi quand on bâtira une Europe socialiste, cohérente, protectionniste (bouh le vilain mot !!), quitte à faire une Europe à 2 vitesses.
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  34. C'est le seul moyen qui soit conforme à la logique des traités européens. Mais il en existe d'autres. Notamment s'appuyer sur la constitution de son pays, reconnue par le droit national comme supérieure aux traités, pour passer outre des dispositions des traités qui seraient en contradiction. Ce qui transforme l'affaire en épreuve de force. Et pose la question des moyens à la disposition des antagonistes. Or c'est le droit national qui contrôle police et armée. Il n'existe pas de police fédérale qui serait contrôlée par les institutions de l'UE. Laquelle n'a pas non plus chars, avions de combat ni armes nucléaires. L'option d'utiliser la force n'existe pas. Reste, en effet, l'option de la pression économique. Celle-là est effectivement à la disposition des institutions de l'UE, pour peu que les autres pays membres que celui qui prétend imposer la primauté de sa constitution approuvent l'utilisation de cette arme. Mais cela soulève plusieurs difficultés : - D'abord, il faut que ces pays approuvent. Ce qui n'est pas certain, s'agissant d'une décision éminemment politique. Cela reste cependant possible - Surtout, l'arme économique pourrait bien être contre-productive, car l'affaire est publique. Si s'agissait de faire pression sur des dirigeants, lors de négociations dans quelque salle enfumée loin des micros, cela pourrait être très efficace - il est même permis de penser que ça se pratique très couramment, un peu partout dans le monde. Mais voilà : les peuples sont au courant, ils sont même pris à témoin. Et la loyauté de la plupart n'est pas à la structure supranationale... mais à leur pays. Si des étrangers disent à la France "Récusez la décision de votre tribunal et violez votre constitution, sinon crac sanctions financières !", quelle sera la réaction des uns et des autres ? Je sais en tout cas quelle serait la mienne... (elle ferait intervenir le doigt situé entre index et annulaire) Je soupçonne que la plupart des Polonais auraient la même. De même que la plupart des Hongrois, puisqu'on a parlé d'eux aussi sur un sujet voisin. De même que les habitants de tel autre pays qui se trouverait dans leur situation à l'avenir - et il y en aura c'est l'évidence Et si l'arme économique est contre-productive, tandis que les armes au sens strict les institutions de l'UE n'en ont pas... alors, que faire ? ==>La solution de bon sens serait à mon avis de traiter le problème de manière politique, en adaptant les traités pour éviter toute possibilité que le droit européen vienne en contradiction avec la constitution d'un pays membre quelconque. Bref, tenir compte de la réalité qui est que la loyauté des peuples va à leur nation, et que contrairement aux Etats-Unis où le droit fédéral l'emporte sans ambages pour la bonne et simple raison que lorsqu'un tribunal du Missouri et un tribunal fédéral sont en contradiction, eh bien c'est l'Amérique qui est la nation et non le Missouri... en UE, c'est la Pologne (la Hongrie, la France, la Suède etc.) qui est une nation et pas l'UE. Les éléments de nature fédérale des traités européens sont pour cette raison fondamentalement fragiles... une tempête, voire un gros grain, et les voilà difficilement applicables - si ce n'est inapplicables ==>L'autre solution, c'est de foncer tête baissée vers l'épreuve de force, sans même se demander si on a assez de jeu pour l'emporter, sans envisager le moins du monde de prendre du recul et d'explorer une adaptation des traités Cette deuxième solution a beaucoup d'avenir, il me semble ... Du moins à court terme. Une fois que l'impasse des traités actuels aura été bien confirmée par les faits, peut-être prendra t on un peu de temps pour réfléchir ? Et pas seulement Barnier, mais pratiquement tous les candidats situés à la droite d'Emmanuel Macron qui proposent un référendum sur l'immigration, dont le résultat s'imposerait comme supérieur aux décisions de niveau UE - c'est d'ailleurs exactement à ça qu'il servirait. La probabilité que l'un d'eux serait élu n'est pas négligeable. Dans ce cas, la probabilité que la proposition soumise à référendum soit approuvée est tout sauf négligeable. Il faut conseiller à tous les membres d'organisations européennes qui se scandalisent bruyamment des décisions polonaises, de même qu'ils se scandalisent des lois hongroises... de conserver un peu de souffle pour l'année prochaine. Sait on jamais, ils pourraient en avoir besoin ! Les traités vont devoir être changés. Ca deviendra de plus en plus évident avec le temps - et les conflits que leurs éléments de nature fédérale continueront de susciter Attention, il s'agit là de simple propagande de l'organisation en question La paix et la sécurité qui ont été la règle depuis 1945 en Europe (avec exceptions, mais c'était assez localisé) sont dues : - Au souvenir des conséquences de la guerre généralisée - souvenir qui date évidemment d'avant la fondation de la CEE en 1957, sans parler de celle de l'UE en 1992 - A la protection américaine pour beaucoup, la "protection" (tousse tousse !) soviétique pour d'autres et la dissuasion nucléaire pour la France L'UE n'en est absolument pas la source.
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  35. Permettez-moi d'essayer de clarifier un peu l'atmosphère dans ce fil de discussion me concernant, pour éviter que les choses ne s'enveniment. sans commencer un concours nationaliste. Je viens d'un pays différent, avec une armée différente, avec des tactiques, des idées et des doctrines différentes. Il y a maintenant 6 services américains si l'on inclut les garde-côtes - ce qui ajoute encore plus de tribus au sein des tribus. Même ces tribus ne sont pas d'accord. De temps en temps, du fait de ma différence, j'aurai une opinion différente, et je posterai quelque chose qui sera différent. Il y a parfois un grand écart entre ce qui est dit ici sur AD.net et ce qui est dit aux États-Unis. Si je publie cette opinion différente, ce n'est pas pour convaincre ou pour que quelqu'un y croie. Ce n'est pas mon but. Mon but est de présenter une alternative, c'est tout. Je ne m'attends pas à ce que les gens changent. C'est bien quand ils le font, mais ce n'est pas réaliste de s'y attendre. Parfois, je n'y crois même pas. Ce n'est pas ce que je crois, mais c'est ce qu'ils croient, et vous seriez fou de penser que les croyants ne font pas de folies, alors soyez attentifs. Quand je poste un message du général Goldfein disant quelque chose comme "vous allez vouloir être sur notre réseau", je montre ce qu'ils pensent. Leur mentalité va influencer leur décision, et leurs décisions auront un impact sur la défense américaine et ses alliés. Parfois, j'affiche leurs tactiques et techniques de marketing, les mots à la mode et d'autres choses qui sont plus subjectives. Encore une fois, il ne s'agit pas de vendre le F-35. Je leur explique comment ils vont vendre le F-35. Je leur explique comment les États-Unis pensent. Je ne dis pas que c'est la vérité ou que je l'approuve. Beaucoup m'ont informé que je ne convaincrai personne, c'est bien. Ce n'est pas mon objectif. Mon but est de montrer qu'il existe un autre côté de la médaille, et c'est pourquoi je n'ai pas été surpris par la Suisse, par exemple. Je ne soutiens pas la Suisse, je ne dis rien dans un sens ou dans l'autre. Ce que je dis, c'est que compte tenu de ce que j'ai lu, je n'ai pas été surpris par ce pays. Et peut-être que de futurs chocs seront évités en lisant ce que je partage. Je pense que l'une des raisons pour lesquelles la Suisse a été une telle surprise est que dans le cas de la Pologne, de la Belgique et du Danemark, Rafale n'était pas directement impliqué. Ces concours n'ont donc peut-être pas été examinés d'aussi près. Si j'avais connu ce forum avant la décision suisse, j'aurais publié ces appels d'offres, et je pense que les chiffres auraient au moins informé les gens sur la décision suisse... Encore une fois, certaines personnes peuvent ne pas être d'accord avec moi sur ce point, et c'est bien. Je ne suis pas un expert militaire, j'ai simplement regardé ce que d'autres nations européennes récentes payaient. non pas que quelqu'un doive être d'accord avec cela. Mais quand quelqu'un choisit le F-35 et dit "C'est la meilleure chose depuis le pain tranché", vous pouvez espérer dire "oh je me souviens quand Stark a posté la même chose il y a un an, venant d'un général américain - donc c'est là qu'ils l'ont eu". Je suis sûr que les gens ont remarqué la répétition d'autres phrases avant. Je ne fais pas confiance à Lockheed Martin, je ne fais confiance à personne. Y compris les sceptiques. Je suis sceptique à l'égard des sceptiques. :) Pendant plus de dix ans, j'ai reçu de fausses assurances de la part de presque tous les acteurs du projet F-35, y compris ceux qui m'ont assuré qu'il serait complètement annulé. Je suis spécialisé dans l'histoire alternative, la fiction et les hypothèses... Il s'agit d'un environnement où les gens suggèrent plus qu'ils ne dictent, où ils sont plus coopératifs, donc lorsque je propose quelque chose, je n'y suis pas attaché. Maintenant je m'excuse si je semble laconique ou conflictuel. il peut être difficile de travailler avec un traducteur, et je n'ai pas toujours envie de faire de longues préfaces, addendums, explications et conclusions. :) peut-être que ce que je propose est simplement trop. Ce que @Akhilleus a semblé comprendre quand j'ai dit "ils disent la même chose", ce n'est pas que j'essaie de défendre l'idée qu'ils ont raison, mais simplement de partager un point de vue. ce que vous faites avec cette information vous appartient, y compris la décision de l'ignorer.
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  36. Evidement ... jusqu'à preuve du contraire c'est l'éxécutif qui controle le militaire non? La question c'est surtout pourquoi les portes se ferme ... et quel intéret. Cette politique de non communication à travers les œuvre cinématographique est très franco française ... ... certains n'ont toujours pas compris qu'ils valait mieux parler de l'armée même avec ses travers ... que de ne pas en parler du tout. --- Blackhawk Down ... pourtant c'est pas super glorieux ... bah visiblement c'est l'US Army qui a fournit les hélicos et tout le tralala aérien. A priori pareil pour GI Jane ... Et en France l'AdT s'est laissé séduire par "Forces Spéciales" ... c'est dire qu'ils sont pas trop regardant sur la qualité. Et pour Apocalypse Now c'est l'armée Philippines qui à fournit le matos ... pendant des mois.
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  37. https://www.foreignaffairs.com/articles/united-states/2021-09-29/biden-trump-age-america-first L'ère de l'America First RIchard Haas, Council of Foreign Relations Donald Trump était censé être une aberration - un président américain dont la politique étrangère marquait une rupture nette mais temporaire avec un internationalisme qui avait défini sept décennies d'interactions des États-Unis avec le monde. Il ne voyait que peu de valeur aux alliances et rejetait les institutions multilatérales. Il s'est empressé de se retirer des accords internationaux existants, tels que l'accord de Paris sur le climat et l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, et s'est éloigné des nouveaux accords, tels que le partenariat transpacifique (TPP). Il a choyé les autocrates et s'en est pris aux partenaires démocratiques des États-Unis. À première vue, la politique étrangère du président américain Joe Biden pourrait difficilement être plus différente. Il affirme apprécier les alliés traditionnels des États-Unis en Europe et en Asie, célèbre le multilatéralisme et salue l'engagement de son administration en faveur d'un "ordre international fondé sur des règles". Il considère le changement climatique comme une menace sérieuse et la maîtrise des armements comme un outil essentiel. Il considère que le combat de notre époque oppose la démocratie à l'autocratie et s'engage à convoquer ce qu'il appelle le Sommet de la démocratie pour rétablir le leadership des États-Unis dans la cause démocratique. "L'Amérique est de retour", a-t-il proclamé peu après son entrée en fonction. Mais les différences, aussi significatives soient-elles, masquent une vérité plus profonde : il y a beaucoup plus de continuité entre la politique étrangère du président actuel et celle de l'ancien président que ce qui est généralement reconnu. Des éléments essentiels de cette continuité sont apparus avant même la présidence de Trump, sous l'administration de Barack Obama, suggérant une évolution à plus long terme - un changement de paradigme dans l'approche du monde par les États-Unis. Sous l'apparente volatilité, les contours d'une politique étrangère américaine post-guerre froide se dessinent. Aujourd'hui, malgré la promesse de M. Biden de "contribuer à conduire le monde vers un avenir plus pacifique et plus prospère pour tous les peuples", la réalité est que les Américains veulent les avantages de l'ordre international sans faire le dur travail de le construire et de le maintenir. L'emprise de cette approche nationaliste émergente du monde est claire, ce qui explique la continuité entre des administrations aussi différentes que celles d'Obama, de Trump et de Biden. Quant à savoir si elle peut produire une politique étrangère qui fasse progresser la sécurité, la prospérité et les valeurs américaines, c'est une toute autre question. La liste des faux pas est longue. Washington a largement échoué à s'adapter à la montée en puissance de la Chine. Sa décision d'élargir l'OTAN, en violation du dicton de Churchill "Dans la victoire, la magnanimité", a attisé l'hostilité russe sans moderniser ou renforcer suffisamment l'alliance. L'Afrique et l'Amérique latine n'ont reçu qu'une attention intermittente, et même alors limitée. Par-dessus tout, les guerres de l'après-11 septembre en Afghanistan et en Irak ont été des échecs, tant au niveau de la conception que de l'exécution, et se sont soldées par une surenchère coûteuse, dans le cadre d'une focalisation plus large des États-Unis sur le Grand Moyen-Orient qui défie toute logique stratégique. Les administrations de George W. Bush et d'Obama ont consacré un pourcentage élevé de leur politique étrangère à une région qui n'abrite qu'environ cinq pour cent de la population mondiale, aucune grande puissance, et dont les économies dépendent du gaspillage des combustibles fossiles. Le mot qui vient à l'esprit pour évaluer la politique étrangère des États-Unis après la guerre froide est "gaspillage". Les États-Unis ont raté leur meilleure chance de mettre à jour le système qui avait mené avec succès la guerre froide pour une nouvelle ère définie par de nouveaux défis et de nouvelles rivalités. Entre-temps, grâce aux guerres en Afghanistan et en Irak, le public américain s'est largement désintéressé de ce qui était largement considéré comme une politique étrangère coûteuse et ratée. Les Américains en sont venus à blâmer le commerce pour la disparition de millions d'emplois manufacturiers (bien que les nouvelles technologies en soient le principal responsable)[1], et les inégalités croissantes, exacerbées par la crise financière de 2008 et la pandémie, ont alimenté la méfiance des populistes envers les élites. Face à l'imminence des problèmes intérieurs, notamment le délabrement des infrastructures et l'échec de l'éducation publique, l'engagement à l'étranger a été considéré comme une distraction coûteuse. Le décor d'un nouveau paradigme de politique étrangère était planté. Et Biden ne s'est pas contenté de mettre en œuvre la politique [afghane] de Trump dont il avait hérité ; son administration l'a fait à la manière de Trump, en consultant très peu les autres et en laissant les alliés de l'OTAN se démener. (D'autres décisions, comme le fait de supplanter les ventes françaises de sous-marins à l'Australie ou de tarder à lever les restrictions liées au COVID contre les visiteurs européens aux États-Unis, ont de même fait reculer les liens transatlantiques). Le multilatéralisme et une politique étrangère privilégiant les alliances en principe ont cédé la place à un unilatéralisme privilégiant l'Amérique en pratique. [1] C'est contestable voir ceci : En théorie, une plus grande continuité dans la politique étrangère des États-Unis devrait être une bonne chose. Après tout, une grande puissance a peu de chances d'être efficace si sa politique étrangère vacille d'une administration à l'autre d'une manière qui perturbe les alliés, ouvre des portes aux adversaires, désoriente les électeurs et rend impossible tout engagement à long terme en faveur de l'élaboration de normes et d'institutions mondiales. Le problème de l'approche américaine émergente du monde n'est pas l'absence de consensus politique interne ; au contraire, il existe un bipartisme considérable en matière de politique étrangère. Le problème, c'est que ce consensus est terriblement inadéquat, surtout parce qu'il ne permet pas d'apprécier à quel point les développements qui se produisent à des milliers de kilomètres de distance affectent ce qui se passe chez nous. Il est également truffé de contradictions autodestructrices, en particulier lorsqu'il s'agit de la Chine. Pour dissuader la Chine, il faudra une augmentation soutenue des dépenses militaires et une plus grande volonté de recourir à la force (car une dissuasion réussie exige toujours non seulement la capacité mais aussi la volonté perçue d'agir). De nombreux républicains, mais peu de démocrates, soutiennent la première option ; peu de membres des deux partis semblent prêts à s'engager dans la seconde. Les deux partis sont favorables à une amélioration symbolique des relations américano-taïwanaises, même si le fait d'aller trop loin dans cette direction risque de déclencher un conflit coûteux entre les États-Unis et la Chine. Même si les États-Unis considèrent la Chine comme un adversaire, Washington a toujours besoin du soutien de Pékin s'il veut relever une série de défis régionaux et mondiaux, de la Corée du Nord à l'Afghanistan en passant par la santé mondiale. Et si l'administration Biden a beaucoup parlé de son soutien aux alliances, les alliés des États-Unis ne sont, dans de nombreux cas, pas préparés à faire ce que l'administration estime nécessaire pour contrer la Chine. En effet, lorsqu'il s'agit de la Chine et de la Russie, la plupart des alliés des États-Unis résistent aux appels des États-Unis à limiter les liens commerciaux et d'investissement dans les secteurs sensibles pour des raisons géopolitiques. Une posture ne fait pas une politique. En l'absence d'un nouvel internationalisme américain, le résultat probable sera un monde moins libre, plus violent et moins désireux ou capable de relever les défis communs. Il est à la fois ironique et dangereux qu'à une époque où les États-Unis sont plus que jamais affectés par les développements mondiaux, ils soient moins disposés à mener une politique étrangère qui tente de les façonner.
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  38. Je conteste l'argument du retard si au lieu de sous marin a propulsion classique, l'Australie construit sur son sol des sous marins a propulsion nucléaire de conception américaine. Si les sous marins a propulsion nucléaire, de conception américaine, sont construit en Australie par des techniciens et ouvriers chinois, il n'y aura aucun retard.
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  39. Hi, you must be new here (insert the "first time ?" meme) Je dis ça parce que c'est justement le point que l'on a débattu très fortement depuis l'annonce du traité Aukus et de la fin du contrat australien avec Naval Group et Lockheed Martin. Je ne pense pas que le rédacteur dise que la construction d'un sous-marin à propulsion conventionnelle est simple et aurait été accomplie sans soucis et très rapidement. Il dit simplement qu'il doute que des sous marins à propulsion nucléaire puissent être construits à Adélaïde par des australiens, (et cela même en omettant les problèmes que posent la partie du réacteur nucléaire) et sont du coup probablement construits ailleurs. En fait, il répond aux australiens qui sont extatiques à l'annonce du deal Aukus, et pensent qu'ils vont avoir des sous-marins magiquement plus rapidement que s'ils n'avaient pas annulé le contrat pour les Shortfin Barracuda. Il met simplement en avant la naïveté de certains qui croient que rompre le "French deal" va permettre de résoudre les problèmes existants avec le tissu industriel australien. Exactement, et il dit la même chose que toi Oui, il ne dit pas autre chose. Il cherche à mettre les australiens devant la réalité des faits, dans la nouvelle configuration de l'Australie: Aukus, les sous-marins à propulsion nucléaire et le manque de tissu industriel suffisant à Adélaïde pour le moment pour croire que des sous-marins puissent y être construits. Tu remarqueras qu'il n'a pas dit que la construction de sous-marins conventionnels seraient aisée. Il dit juste que construire des sous-marins, à propulsion nucléaire sera très difficile, long, et nécessite des investissements industriels et humains. ;) Il y a autant d'informations dans ce qu'il dit que dans ce qu'il tait (dans ce qu'il ne dit pas)
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  40. Pas d'accord. Le Drian a défini au contraire la mission de l'ambassadeur Jean-Pierre Thébault dans un bel esprit de coopération fraternelle Voici quelques extraits de la communication sur ce sujet L’ambassadeur en Australie aura deux missions : d’une part, « contribuer à redéfinir les termes de notre relation avec l’Australie à l’avenir » et « tirer toutes les conséquences de la rupture majeure de confiance avec ce gouvernement ». Ca c'est de la fraternité « Et défendre fermement nos intérêts dans la mise en œuvre concrète de la décision australienne de mettre fin au programme des futurs sous-marins », a indiqué Jean-Yves Le Drian Vas-y Jean-Pierre, et inspire-toi de ce beau roman ! « Il y aurait beaucoup à dire à la fois sur l’abandon de souveraineté que représente ce programme et sur le saut dans l’inconnu que constitue pour les Australiens le choix de recourir à une technologie qu’ils ne maîtrisent pas, qu’ils ne maîtriseront pas à l’avenir et qui les mettent donc entièrement à la merci des évolutions de la politique américaine », a-t-il dit. Ils ont fait le « choix de la sécurité, justifié par l’aggravation des tensions actuelles avec la Chine, au détriment de la souveraineté », a-t-il martelé. « Je souhaite à notre partenaire australien de ne pas découvrir à l’avenir qu’il aura sacrifié les deux », a lancé le chef de la diplomatie française. Voilà... ceci dit en toute amitié, bien entendu, et sans une once d'ironie. Et le pire, c'est que derrière ce "je souhaite" sarcastique, il y a bien une définition exacte des conséquences de la décision que Morrison a prise seule derrière le dos de ses concitoyens, attentant à la fois à la souveraineté et à la sécurité de l'Australie. Les Australiens sont en fait les premières victimes de cette décision. Mais ils ne le savent pas encore
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  41. Je ne sais pas, ça a peut-être à voir avec la taille des forces aériennes respectives. Le budget militaire US étant n°1 mondial, et supérieur aux n°2 à 10 réunis, ce qu'ils peuvent se permettre est donc sans commune mesure avec les autres pays. À la limite, si on était (équivalent à) l'URSS en 1960, on pourrait avoir cette discussion et ça paraitrait effectivement un peu malhonnête de notre part. Mais là..........
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  42. La France doit passée la vitesse supérieure et mettre en avant ses forces et capacités uniques. L'économie est une chose et c'est important, mais les capacités stratégiques et la souveraineté sont l'essentiel. Et si on prends l'exemple de l'Australie, après l'humiliation et la fureur, il est temps de passer à une nouvelle phase. Nous savons très bien que les faits nous donnerons raison. Sur cette décision que les US/UK ont réussi à "vendre" aux Australiens, c'est derniers vont vite se rendre compte c'est une arnaque. On peut déjà entendre un certain nombre d'experts qui affirme que le coût du programme dépassera allégrement les 100 milliards de $ et que ça rapportera rien à leur économie. Il va être temps de passer à l'offensive et cela en utilisant tous les moyens à notre disposition (médiatique, économique, politique...). Lavons cet affront et préparons notre revanche.
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  43. Je t'accorde le bénéfice du doute sur ta candeur : réponse = oui
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  44. En général les objets "perdus" ... flottent ... ou coulent au fond ... c'est rare qu'ils naviguent à 5 nœuds par 150 pieds de profondeur Il y a bien des objets dont une partie flotte et l'autre coule ... relié par un câble ou une chaîne ... --- Ce qui est intéressant c'est que les Virgina sont équipé de sonar d'évitement "de merde" ... alors soit il n'était pas actif ... soit il n'a rien vu ... --- 11 blessés et une navigation en surface ... c'est qu'il y a du avoir un joli bobo quand même ... on parle d'un bâtiment de 10 000 t en plongée.
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  45. Oui çà çà m'excite à donf ! rajoute de la poussière sur les étagères et c'est parfait !
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  46. Le détail : FOB - La République tchèque acte son entrée dans le “club CAESAR” Avec à la fin :
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  47. Une autre bonne nouvelle Joël Barre le directeur de la DGA confirme que la notification du contrat des patrouilleurs océaniques est prévu en fin d'année 2021. En 2022 les premiere commandes de fournitures par les industrielles . Et la construction des 2 premiers commencera en 2023. Livraison prévues. PO 1 = fin 2024 PO 2 = 2025 PO 3 et 4 = 2026 PO 5 et 6 = 2027 PO 7 et 8 = fin 2028 Po 9 et 10 = 2030 https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/defense/40947-le-contrat-des-patrouilleurs-oceaniques-sera-signe-pour-la-fin-de Vous aurez le design et les carateristiques complet en "cadeau de Noel" par votre serviteur.
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