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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/11/2021 dans toutes les zones

  1. Pas faux, puisque la lignée Mirage faisait malgré tout un superbe Etendard. Et comme les jeux de mots laids ne font pas les gens bêtes, que la fête commence ! Ca va faire monter le Mercure
    11 points
  2. Oui, sauf que le sodium liquide ne concerne pas les réacteurs à sel fondus. Qui utilisent des sels fondus de FLUORURE de thorium en guise de fluide modérateur. C'est un acide. Pas un métal liquide. Et le fluorure dans de l'eau provoquera des dégagements d'oxygène, de l'hydrogène et de trioxygène, mais pas d'explosion en soi. Pourquoi vouloir avoir recours à du sodium en guide de caloporteur dans un réacteur à modérateur sels de fluorure de thorium? Pourquoi pas simplement de l'eau? Le fluorure liquide est très chaud, en plus d'être très radioactif, mais n'explose pas au contact de l'eau. Et lorsqu'il se refroidit tout seul, il se solidifie sous forme de sel. Ou alors je n'ai pas compris ce que tu veux dire. *** J'en profite aussi pour dire que les réacteurs à neutrons rapides et modérateur sodium sont bien moins dangereux que ce que les écolos qui ont eu la peau de Superphénix ont voulu faire croire. D'une part parce que la cuve n'est pas sous pression, vu que c'est du métal liquide qui s'y déplace. D'autre part parce qu'il n'y a aucune raison pour que le sodium primaire ou secondaire soit au contact direct de l'eau ou de l'air dans une telle installation, notamment parce que la zone entre l'enceinte et la cuve est noyée dans un gaz neutre, que l'espace sous le couvercle de la cuve est occupée par un gaz neutre (dans Superphénix c'était de l'argon si je ne m'abuse). Et que sauf rupture de tuyauterie entre les circuits de sodium caloporteur, faiblement radioactif, et le circuit vapeur du turbo-alternateur, il n'y a pas de raison qu'il y ait de contact. Mais que même au cas où ça serait arrivé, non seulement il y a des pompes de secours, des moyens de vidanger tous les circuits touchés, mais en plus les générateurs de vapeur, là où est supposée se dérouler la terrible rencontre eau + sodium caloporteur, c'est pas dans le bâtiment réacteur qu'elle se faisait, mais à l'extérieur de celui-ci. Voir dessin en coupe plus bas. De plus les explosions au contact de l'eau surviennent avec une faible quantité de sodium dans une grande quantité d'eau. Pas l'inverse. Enfin même en cas de contact, certes une explosion de sodium a de quoi faire peur, mais le sodium a cet énorme avantage qu'il se solidifie après avoir commencé à brûler et interdit à l'incendie de se propager en profondeur, ce qui signifie qu'il devient possible de le combattre par des moyens adaptés (mousse carbonique). Au final si jamais Superphénix avait connu un accident de ce genre, et du fait de la présence de pompes de secours ultra rapides pouvant vider la cuve de son fluide modérateur et caloporteur, on peu parier que les effets de la pollution qui s'en serait suivie auraient été infiniment moins dramatiques qu'à Fukushima. Le point qui posait tant de problèmes, le fameux risque "d'incendie de sodium" il était situé sur le point 43 du schéma ci-dessous. Et n'aurait pas concerné des volumes de vapeur d'eau ou de sodium absolument délirants Et bien sûr entre les deux il y avait pléthore de valves et de systèmes de vidange de secours. Parce que les ingés (en tout cas les français) n'étaient pas complètement fous.
    7 points
  3. Toi continue comme ça, quelqu'un va t'en coller une, te faire perdre quelques dents, et tu le traiteras de falcon.
    7 points
  4. C'est vrai, c'est un Mystère ...
    7 points
  5. Pour les Russes aussi personne ne confond le Su-35 avec le F-35
    6 points
  6. Bon, remettons un peu d'ordre si tu le permets (et je vais essayer de ne pas réécrire mot pour mot ce que j'avais pondu pour DSI et Défense-Expert ). Le Mil Mi-24 est un appareil hybride, mêlant assaut et attaque: comme tout appareil hybride, il fait un peu de tout mais n'est bon en rien. Ceci a été constaté en Afghanistan où les pilotes soviétiques rechignaient à assurer du transport de soldats préférant se charger de la destruction de points fixes et de véhicules "rebelles". De là est né le besoin de développer un nouvel appareil dédié à l'attaque uniquement, de ce besoin, deux prototypes vont apparaître: le Kamov V-80 (couplé au V-60) et le Mil Mi-28. De fil en aiguille le V-80 donnera naissance au Ka-50 tandis que le Mi-28 deviendra le Mi-28A. Jusque là tout va bien. Sauf que ces appareils étaient très fortement similaires dans le concept général: hyper blindés (blindage matériel) et disposant de peu de capteurs => le projet Kamov misait sur un V-80 servant de "char volant" tandis que le V-60 (hélicoptère léger de reconnaissance) transportait les capteurs assurant le ciblage pour le V-80, l'ensemble fonctionnant en tandem. Le Mi-28A quant à lui était également conçu sur le principe de "char volant" avec fort blindage mais des capteurs globalement moins performant et l'appareil s'envisageait dans un emploi seul. Patatras, l'URSS tire sa révérence et les deux projets qui tournaient au ralenti (toujours au stade des essais) sont mis dans la balance des "économies potentielles à réaliser": finalement, aucun des deux n'est abandonné, l'armée de l'air ne se décidant pas sur l'abandon d'un des deux appareils. Cependant, le V-60 est bel et bien abandonné: le V-80 devenant "aveugle" (ou presque), est créé sur sa base le Ka-50: ce dernier récupère une partie des capteurs prévus pour le V-60 (mais sans disposer de radar embarqué). In fine, le Ka-50 et le Mi-28N deviennent quasiment identiques dans leur philosophie: "chars volants" lourdement blindés mais dotés de capteurs limités (télémètres lasers). C'est là qu'un brillant ingénieur de chez Kamov va avoir une idée géniale: "et si on donnait une vue à longue portée au Ka-50?" Bingo! L'idée fait mouche et apparaît le Ka-52: c'est-à-dire un Ka-50 avec une nouvelle pointe avant biplace. Mais l'important n'est pas tant l'équipage que les capteurs, en effet voyant le Ka-50 devenir un gros veau blindé peu maniable, les mecs ont retiré une bonne partie du blindage "matériel" du Ka-52 pour lui permettre de redevenir maniable et léger tout en lui adjoignant une suite d'auto-défense hyper-pointue et en lui installant un énooooorme radar dans le nez couplé à une tourelle opto-électronique redoutablement efficace. Et c'est là que les chemins des deux appareils divergent sérieusement: le Mi-28N(M) est toujours actuellement le char volant massif et hyper blindé des origines tandis que le Ka-52 est un appareil "légèrement" blindé (en comparaison) mais hyper-bien protégé par sa suite électronique, ceci lui offrant une polyvalence dont ne dispose pas le Mi-28N(M). L'emploi des deux appareils en Syrie a d'ailleurs eu des retours très positifs du Ka-52: ce dernier pouvant trouver et prendre en charge seul (et de loin) les cibles tandis que le Mi-28N(M) était plus à la peine de trouver ses cibles. Malgré tout, le Mi-28N(M) ne démérite pas complètement; ses équipages bénéficient d'une forte protection leur garantissant un haut taux de survie notamment face aux tirs d'armes automatiques, ce qui est moins vrai pour le Ka-52. Le Ka-52(K) est mieux adapté à l'embarquement naval car moins long... mais il est plus haut donc il y a à boire et à manger, par contre ses capteurs font toute la différence par rapport au Mi-28N(M): ceci explique en bonne partie pourquoi il sera embarqué. Accessoirement, c'est aussi pour ça que je rigole (un peu) quand je lis que Ka-50 = Ka-52. Bah non, pas du tout même: au départ d'un même besoin (remplacement du Hind) on arrive à deux appareils complémentaires mais différents dans les missions et philosophie d'emploi.
    6 points
  7. Mon chef avait besoin de moi, j'ai pas eu mes RTT
    6 points
  8. Ce qui ne leur sied pas - comme expliqué par Kelkin - c'est qu'il s'agisse de la présidente de la BCE (une des cibles habituelles d'une certaine partie de la presse allemande), d'une française (l'idée de la distinction à la française qui se conçoit davantage à travers le vestimentaire féminin plutôt qu'à travers la voiture : elle roulerait en Maybach qu'ils ne trouveraient rien à redire), menant une politique monétaire largement décriée côté allemand (si cette couture avait été portée par une serrure, ils auraient applaudi le style).
    5 points
  9. C'est moi où ils savent pas où ils vont avec le f-135 ? Après près de 15 ans de développement et un investissement de 4 milliards de dollars de la part de l'armée de l'air, deux moteurs de chasseurs flambant neufs sont en phase d'essai et promettent des améliorations spectaculaires en termes de portée et de poussée. Le choix de l'avion qu'ils équiperont en premier - et à quel moment - fait l'objet d'un débat animé à Washington. Au moins un des nouveaux moteurs équipera le chasseur de nouvelle génération Air Dominance actuellement en cours de développement, mais le Congrès s'intéresse de plus en plus à l'utilisation de nouveaux moteurs dans la version Block 4 du F-35 dès 2027. On ne sait pas encore si cela sera possible ou abordable, compte tenu de toutes les factures que l'armée de l'air doit payer. Mais les F-35 du bloc 4, qui entreront en production en 2023, auront besoin d'un moteur nouveau ou amélioré pour tirer pleinement parti de leurs améliorations. Les nouveaux moteurs révolutionnaires sont issus de l'Adaptive Engine Transition Program, géré initialement par l'Air Force Research Laboratory et désormais par l'Air Force Life Cycle Management Center. Basé sur des efforts de développement remontant à 2007, le programme AETP a donné naissance au XA100 de GE Aviation et au XA101 de Pratt & Whitney. Tous deux affirment que leurs moteurs offrent une autonomie accrue de 25 à 30 %, une accélération jusqu'à 18 % supérieure et une capacité de refroidissement accrue pour l'électronique embarquée. Parmi les autres avantages potentiels, citons une plus grande quantité d'électricité pour alimenter les systèmes émetteurs et les armes à énergie dirigée, ainsi qu'une signature thermique réduite pour améliorer la furtivité. "Nous savons que nous pouvons le faire... nous y sommes parvenus", a déclaré Matthew Bromberg, président de la division des moteurs militaires de Pratt. David Tweedie, directeur général des systèmes de combat avancés de GE, a déclaré que le moteur de sa société répondait également aux objectifs de l'armée de l'air et offrait "une réduction significative des émissions de carbone" comme sous-produit. Selon M. Tweedie, la transition d'un effort technologique réussi à un programme de développement de l'ingénierie et de la fabrication visant carrément à installer de nouveaux moteurs dans les chasseurs devrait commencer dès maintenant. Mais "tout [dans le budget] au-delà de l'exercice 22 ... est pré-décisionnel", a-t-il déclaré. Propulsion de nouvelle génération La technologie des moteurs de chasseurs s'est heurtée à un mur au début des années 2000. Les ingénieurs ont eu du mal à obtenir des améliorations, même minimes, de la poussée ou de la portée des turbosoufflantes des avions de combat. La technologie adaptative, qui ajoute un troisième flux d'air au moteur et la possibilité de le régler, a permis de franchir ce mur. "Il y a eu trois efforts technologiques majeurs", selon Tweedie. Le premier était la technologie adaptative, "la capacité de reconfigurer, en vol, vers un mode plus économe en carburant ou un mode à forte poussée", a-t-il déclaré. Ensuite, il s'agissait de créer "l'architecture de troisième flux pour les exigences de gestion thermique ... propres aux avions de combat de cinquième et sixième générations". Le troisième est "les techniques de fabrication avancées...". Le troisième flux ajoute une voie d'air supplémentaire au moteur, en plus de la voie centrale qui passe par le milieu du noyau et d'un deuxième flux de dérivation. S'écoulant autour de l'extérieur du carter du moteur, le troisième flux peut être utilisé de plusieurs façons : il peut être détourné vers le flux central pour augmenter la poussée, améliorer l'efficacité de la propulsion ou refroidir le moteur et l'électronique de l'avion. De nouveaux composites à matrice céramique (CMC) remplacent les alliages métalliques dans certains composants critiques, offrant "un poids plus léger [et] une capacité de température plus élevée", a déclaré Tweedie. Cela permet aux moteurs de fonctionner à plus haute température et donc plus efficacement, sans sacrifier la durabilité. La fabrication additive, également appelée impression 3D, a également "aidé les ingénieurs à libérer l'espace de conception [...] pour pouvoir répondre à des questions telles que "Comment intégrer tout cela dans un véritable avion, comme le F-35 ? M. Bromberg a indiqué que le XA1010 est équipé de "joints mécaniques adaptatifs", qui, selon lui, sont uniques à la conception de Pratt. Ils permettent au flux d'air d'aller "là où vous voulez qu'il aille". M. Bromberg a ajouté que les essais se concentrent désormais sur "la durée de vie d'un moteur AETP". Les moteurs des chasseurs américains sont déjà "incroyablement puissants", et M. Bromberg a déclaré que le F135 est "invisible" à la détection, mais "nous pouvons les fabriquer de telle sorte qu'un pilote puisse les utiliser encore et encore ... et passer des années entre un événement de maintenance programmée". Il s'agit d'une "capacité unique de l'industrie de la propulsion des États-Unis, et nous devons continuer à la développer. Nous effectuons donc des tests dans ce sens. Plus de portée, plus de puissance Les retombées opérationnelles pourraient être énormes. Selon les responsables de l'armée de l'air, outre une réduction de 25 % de la consommation de carburant, les chasseurs équipés des nouveaux moteurs pourraient gagner jusqu'à 30 % de rayon d'action ou 40 % de persistance, ce qui compenserait largement les problèmes de distance sur le théâtre indo-pacifique. En d'autres termes, les moteurs adaptatifs pourraient aider les chasseurs à atteindre un tiers de cibles en plus, à partir d'un tiers de terrains d'aviation en plus, et à réduire jusqu'à 75 % leur dépendance vis-à-vis des ravitailleurs aériens. "Cette amélioration de la portée a le même effet qu'un plus grand nombre d'escadrons de chasseurs", a déclaré un haut responsable de l'armée de l'air. Le fait de pouvoir fonctionner à des températures plus élevées permettrait également au F-35 d'effectuer des missions à basse altitude plus longtemps qu'aujourd'hui, selon M. Tweedie. Le XA100 de GE "peut effectivement doubler la capacité de gestion thermique du jet". GE et Pratt ont tous deux déclaré avoir testé avec succès leurs moteurs AETP tout au long de l'année 2021 dans leurs propres installations, et qu'ils les remettraient bientôt à l'armée de l'air pour des tests supplémentaires et la collecte de données au centre d'ingénierie Arnold à Tullahoma, dans le Tennessee. De nombreux membres du Congrès sont déjà convaincus. La commission des services armés de la Chambre des représentants, dans sa version de la loi d'autorisation de la défense nationale pour l'exercice 2022, demande au bureau du programme conjoint du F-35 et au sous-secrétaire à l'acquisition et au maintien en service du Pentagone d'établir un plan d'intégration des moteurs AETP dans le F-35 au plus tard en 2027, un délai que les deux entrepreneurs disent pouvoir respecter. Lors d'un événement organisé par la Brookings Institution le 31 août, le président de la HASC, Adam Smith, a déclaré que le moteur actuel du F-35, le F135 de Pratt & Whitney, "brûle plus vite et prend plus de temps à réparer que prévu". Les problèmes de pièces détachées créent une pénurie chronique de moteurs F135. Le fait de disposer d'un moteur concurrent pourrait stimuler l'amélioration des coûts et de la fiabilité, a-t-il déclaré. "Nous avons maintenant la capacité, je pense, de créer une concurrence entre les moteurs à l'avenir", a déclaré M. Smith. "Nous allons faire pression dans ce sens". La puissance de l'éclair En 2011, cependant, après un grand débat sur les avantages et les inconvénients en termes de prix, de technologie et de base industrielle du maintien de deux fournisseurs de moteurs pour un seul avion de combat, le Congrès a accédé à la demande du secrétaire à la défense Robert Gates de mettre fin au F136. Il a fait valoir qu'il s'agissait d'une dépense inutile, tant pour son développement que parce qu'il nécessitait un train logistique distinct pour le chasseur. Les trois variantes du F-35 utiliseront le F135. Cependant, il serait problématique de procéder à un changement maintenant. Si l'armée de l'air souhaite utiliser les moteurs AETP dans ses F-35, elle devra en assumer seule le coût, selon le lieutenant-général Eric T. Fick, responsable du programme Joint Strike Fighter. Les utilisateurs de F-35 ont convenu, depuis le début du programme, que "vous devez payer pour être différent", a déclaré Fick en septembre. Ni le XA100 ni le XA101 ne seront adaptés au modèle F-35B du Corps des Marines, qui est la version à décollage et atterrissage courts. L'échappement du F-35B pivote de l'horizontale à la verticale pour permettre le combat vertical, mais M. Bromberg a déclaré qu'un moteur adaptatif "ne peut pas s'articuler de la sorte." Il est possible d'intégrer le XA100 ou le XA101 dans la version F-35C de la marine basée sur un porte-avions, mais cela nécessiterait des travaux d'ingénierie importants ; il faudrait pour cela déplacer le dispositif de crochet de queue de la variante d'atterrissage sur porte-avions. Si le nouveau moteur est "une solution unique pour un seul service, le coût de cette solution sera supporté par ce service", a déclaré M. Fick, ajoutant qu'il serait "injuste" de demander aux partenaires qui ne peuvent pas utiliser le nouveau moteur de financer son développement et son intégration. En effet, tout train de soutien à deux moteurs imposera des coûts aux partenaires en réduisant les points communs entre eux : plus de pièces différentes signifie des coûts unitaires plus élevés pour tous. Le secrétaire de l'armée de l'air, Frank Kendall, s'adressant aux journalistes lors de la conférence Air, Space & Cyber 2021 de l'AFA en septembre, a déclaré qu'il était favorable aux moteurs AETP pour le F-35, mais qu'il ne savait pas si cela était abordable. "Nous avons eu d'assez bons résultats avec l'AETP, a déclaré M. Kendall. "Nous aimerions beaucoup poursuivre ce programme qui fait progresser la technologie des moteurs, mais il n'est pas certain que la marine soit du même avis. Il a dit qu'il en discutait encore avec le secrétaire de la Marine, Carlos Del Toro. Un certain type de changement Ce qui est clair, c'est que le F-35 a besoin d'une amélioration de son moteur, a déclaré M. Fick. Les "trois premiers" incréments de la mise à niveau du bloc 4 du chasseur peuvent fonctionner avec le moteur existant, a-t-il dit, mais "au-delà, nous devons faire quelque chose de différent". Le jet ne peut pas exploiter pleinement les capacités du bloc 4 sans plus de puissance. Le JPO travaille avec Pratt & Whitney pour développer "une famille d'options ... pour nous donner la puissance et le refroidissement dont nous avons besoin" pour le bloc 4 et au-delà, a déclaré Fick. Comme alternative, Pratt a mis au point un programme de moteur amélioré (EEP), un ensemble de mises à niveau du F135 qui peuvent améliorer les performances sans changer le noyau du F135. Jennifer Latka, vice-présidente de Pratt pour le programme F135, a déclaré à Air Force Magazine que la société avait soumis la proposition EEP en mars : Elle pourrait apporter une amélioration de 50 % de la gestion thermique et de 5 % de la puissance de levage vertical. Elle a déclaré que la proposition "peut être adaptée" à "ce que les services souhaitent le plus" et que les modifications pourraient être mises en production d'ici 2028. La mise à niveau laisserait encore "une certaine marge" pour une croissance supplémentaire des capacités. "Il est bien entendu que le F-35 a besoin de plus de puissance et que le moteur devra être modernisé, "espérons-le, une seule fois au cours du programme JSF". Les améliorations proposées par Pratt permettraient de réduire de 36 % le coût de la première visite en atelier du moteur, "là où les factures sont les plus élevées", a-t-elle déclaré. L'effort EEP est distinct de la volonté du maître d'œuvre Lockheed Martin de réduire les coûts d'exploitation des F-35 à 25 000 dollars de l'heure d'ici 2025 (en dollars de 2012). Mme Latka a reconnu que le F135 existant peut fonctionner à plus haute température pour répondre à davantage d'exigences du bloc 4, mais cela signifierait que "les moteurs doivent être entretenus" plus fréquemment, ce qui augmenterait les coûts d'exploitation, un point sensible depuis longtemps dans le programme JSF. Elle a toutefois estimé que l'ajout d'un deuxième moteur au programme F-35 serait encore plus coûteux, soit 40 milliards de dollars de plus sur les 50 années de vie restantes du F-35. Les moteurs AETP ont "toujours été destinés" à équiper les chasseurs de sixième génération comme le NGAD, a-t-elle déclaré. Dynamiser les moteurs hérités de l'armée de l'air La technologie AETP de troisième génération ne peut pas être adaptée aux moteurs précédents, tels que le Pratt F119 qui équipe le chasseur F-22, ou le Pratt F100 et le GE F110 qui équipent les F-15 et les F-16. L'espace moteur des avions de combat existants ne pourra pas accueillir le moteur de plus grand diamètre. En revanche, "les autres systèmes mécaniques" qui ont servi à créer le PTAE le peuvent, a déclaré Matthew Bromberg, président des moteurs militaires de Pratt & Whitney. En fait, jusqu'à 70 % de la technologie du PTAE "pourrait être exploitée" dans les moteurs précédents, a-t-il affirmé, même si ces améliorations devraient "acheter leur place" en améliorant suffisamment les performances pour justifier l'investissement. Quoi qu'il en soit, "tous les futurs moteurs que nous concevons tireront parti de l'ensemble de cette suite technologique", a déclaré M. Bromberg. L'armée de l'air est d'accord. Le général Arnold W. Bunch Jr, chef du commandement du matériel de l'armée de l'air, a déclaré aux journalistes en septembre que le service était impatient d'extraire tout le bien qu'il pouvait du programme AETP pour les moteurs antérieurs. Bien que la technologie AETP dans son ensemble puisse ne pas être transférable aux moteurs plus anciens, "si nous pouvons faire un progrès, même s'il s'agit d'un sous-composant ou d'une méthodologie de fabrication ... nous voulons prendre toutes ces choses que nous pouvons obtenir à la performance maximale que nous pouvons", a déclaré Bunch. Il a demandé à sa direction des moteurs d'examiner si "nous pouvons l'adapter" à des cellules plus grandes ou plus petites, et quels compromis cela pourrait impliquer. Quelle que soit la décision prise concernant les applications du PTAE, la technologie des moteurs doit aller de l'avant, a déclaré M. Bunch. Grâce à son expérience en matière de développement technologique, de tests et d'opérations, "c'est une technologie dans laquelle je crois vraiment que nous devons investir, et continuer à maintenir l'industrie au niveau des dernières normes sur lesquelles nous pouvons capitaliser". Les États-Unis ont aujourd'hui un " avantage décisif " en matière de technologie de propulsion, et l'armée de l'air a déterminé qu'elle devait conserver cet avantage, a déclaré M. Bunch. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) "Une nouvelle technologie comporte un risque important", a-t-elle ajouté. Avant de compter sur le PTAE pour assurer l'avenir de la propulsion des F-35, "une quantité énorme de validation" devrait être effectuée. Selon elle, "le PTAE n'est pas la bonne solution pour le F-35". Mais M. Bromberg, le patron de Latka chez Pratt, a déclaré que la société était "ravie" d'avoir deux options à proposer à l'Air Force et au Joint Program Office du F-35. "Nous aimerions avoir l'occasion de ... nous rendre obsolètes", a-t-il déclaré. "Maintenant, le débat se concentre sur la modernisation du Joint Strike Fighter. Et nous pensons que c'est le bon moment pour avoir ce débat. " Chaque solution a ses "avantages et ses inconvénients", a-t-il ajouté. M. Bromberg a déclaré qu'il avait demandé à l'équipe chargée du F135 d'emprunter ce qu'elle pouvait à l'AETP, de sorte que le produit EEP résultant "convienne à tous les pays partenaires... [soit] neutre en termes de poids... [et] neutre en termes de coûts de production". Il devait également offrir des avantages en termes de coûts de maintien en service et être "mis en production" avec un "risque très faible". Lockheed Martin, le constructeur du F-35, a collaboré avec GE et Pratt dans le cadre de leurs recherches sur l'AETP, selon Greg Ulmer, vice-président exécutif de la société pour l'aéronautique. Lockheed génère des exigences en matière de puissance pour les avions de combat, mais n'a pas de préférence parmi les options de propulsion, a-t-il déclaré. Le Block 4 a besoin de plus de puissance et de refroidissement, mais il ne sait pas comment y parvenir. L'analyse de l'intégration du moteur et de la cellule est "toujours en cours... c'est récurrent", a déclaré Ulmer. "Nous sommes constamment à la recherche de moyens d'améliorer le rendement énergétique de la plate-forme". Tweedie a déclaré que Lockheed a été "un participant actif" dans l'AETP "depuis le premier jour". Les entreprises ont travaillé en collaboration - mais pas exclusivement - " au cours des huit dernières années pour s'assurer que notre conception s'intègre à leur véhicule, et pas seulement là où elle était en 2011, lorsque le F136 a pris fin, car l'[aéronef] a évolué ". a évolué". Le XA101 de Pratt, dans un concept d'artiste. Les deux entreprises retiennent des informations concurrentielles sur leur version du moteur AETP. Pratt & Whitney/courtesy Le général Mark D. Kelly, chef de l'Air Combat Command, a déclaré aux journalistes que le choix entre un F135 modernisé et l'AETP GE Aviation devra être évalué dans le contexte "de la capacité, de l'aptitude et de l'accessibilité financière. Nous allons mesurer ces trois lignes d'effort et trouver la bonne solution". M. Fick a souligné que même si l'armée de l'air opte pour une solution AETP, le F135 amélioré sera toujours nécessaire pour garantir que "nous couvrons tout le monde". Avec 700 F-35 en service actuellement et plus de 100 autres à venir chaque année au cours des cinq prochaines années, "cela fait 1 200 avions avant que je mette en service un moteur avancé", a déclaré M. Fick. Ces appareils auront encore besoin d'être soutenus. Quelle que soit la décision de l'armée de l'air et des partenaires du F-35 concernant le moteur du F-35, le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Charles Q. Brown Jr., insiste sur l'importance de poursuivre la recherche sur la propulsion "pour avoir des options à l'avenir". Le langage du Congrès concernant l'utilisation de la nouvelle technologie de moteur dans le F-35 est "vraiment en ligne avec ce que nous essayons de faire" pour rendre le F-35 "plus abordable et rendre les coûts de maintien plus raisonnables." L'Air Force a considérablement réduit le financement du PTEA dans sa demande de budget pour l'exercice 2022, mais l'a inclus dans ses "exigences non financées". exigences non financées". Le Congrès semble prêt à rétablir le financement du programme. M. Tweedie a déclaré que GE était encouragée par les commentaires de M. Brown et par la pression du Congrès. Si l'on autorise la fermeture du PTEA sans passer immédiatement à un programme de développement de l'ingénierie et de la fabrication, "on perd beaucoup de temps de cycle si on l'arrête complètement et qu'on essaie ensuite de le redémarrer". Avoir une longueur d'avance dans le domaine de la propulsion des avions de combat n'est "pas un droit de naissance", a déclaré M. Tweedie. "Nous devons le mériter. L'investissement dans le PFAE a permis de "réduire les risques" liés à la prochaine génération de technologies de propulsion, a-t-il affirmé, et l'industrie est prête lorsque l'armée de l'air décidera de la marche à suivre. "C'est à notre tour maintenant de livrer cela à cette génération et aux générations futures". https://www.airforcemag.com/article/next-generation-power-for-air-force-fighters/
    5 points
  10. T'as de ces mots ... surtout quand c'est Istanbul qui fournit lesdits drones ...
    5 points
  11. A moins d'une agression directe de la Chine qui n'arrivera pas tant que les occidentaux paraitront dangereux (et y en a encore pour un long moment) les russes se garderont bien de prendre partie pour l'un ou l'autre camp à moins qu'on les y contraigne. Ils ont tout à gagner à un affrontement entre occidentaux et chinois et que des coups à prendre à s'engager auprès des uns ou des autres.
    5 points
  12. Tu veux dire le Somua 35 ? Il est vrai que c'était une belle bête
    4 points
  13. Totalement d'accord. Pour étayer le propos concernant le cout d'un programme national, j'aimerais vous partager le lien suivant. Sur la première partie, il est abordé le changement de paradigme que nous devons adopter de facto sur le sujet de la dette des états et le rôle de la banque centrale. https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/les-experts/les-experts-les-banques-centrales-doivent-elles-oublier-le-controle-de-l-inflation-03-11_VN-202111030160.html Une fois qu'on a compris qu'on est dans un nouveau monde avec de nouvelles règles, on peut alors se permettre de penser plus long et plus large sur l'investissement qu'un état est en droit d'accorder à la défense nationale, aux programmes structurants et au 'cout' que cela rapporte. Macron, lui, l'a déjà bien compris. Il enchaine les annonces et plans à coup de milliards à droite ou à gauche, sans se soucier des conséquences. Et c'est certainement comme cela qu'il va racheter sa réélection. On parle en permanence de réindustrialisation de la France. RTE admet que la filiaire nucléaire n'est plus en capacité de construire plus de 6 EPR en moins de 20 ans car la France s'est trop désindustrialisée. En image, ça fait encore plus mal, donc je la pose ici pour éveiller les consciences: Si ce constat est dur mais bien présenté clairement au politique, alors un programme national d'avion de combat doit s'intégrer dans un contexte plus global de réindustrialisation du pays, de remise a niveau des territoires par rapport aux métropoles, d'égalité sociale entre territoires, de maintient d'un certain rang militaire au niveau international, de souveraineté... Les banques centrales ne luttent plus contre l'inflation mais la dette des états: profitons-en et financons nos projets d'avenir structurants et sans dépendre du bon vouloir de quelques parlementaires du Bundestag ou autre obscur industriel espagnol qui ne nous veut pas que du bien.
    4 points
  14. Arrêtez, vous allez perdre les visiteurs de f16.net là
    4 points
  15. Arrêtez. La moderation va blocher le topic. Pas besoin de marceler je n'y peux rien
    4 points
  16. Je crois qu'on a falcon... Filons en Apache, avant le scalp....
    4 points
  17. Je note, je note. "A déserté AVANT l'action décisive des forces démocratiques de la révolution prolétarienne." Dites-moi camarade, votre véritable nom ne serait Dorfsyky ?
    4 points
  18. Sauf que le problème d'immigration, est un problème européen dans son ensemble, cela a été dit et répété des dizaines de fois, les émigrés marocains voulant rapidement remonter vers le nord de l’Europe, le Maroc semble tomber des nues quand il s'est fait tapé sur les doigts, avant d'accepter le retour de ses ressortissants.. Un solide manque de clairvoyance.. Tu cites le déclin de l'Empire romain mais c'est très loin d’être aussi clair que tu le prétends, les armées ayant fait chuter Rome (du moins dans la vision moderne de la chose) étant les armées romaines elles mêmes.. Ne t'en fais pas pour la présence espagnol à Ceuta et Melilla, elle ne bougera pas, la population locale (même d'origine marocaine) est très attachée à son appartenance espagnole, et cela se voit dans les votes, la droite conservatrice étant au pouvoir et la population d'origine marocaine profitant du cadre de vie social et économique, infiniment supérieur à celui que peut offrir le Maroc...
    4 points
  19. C'est curieux, j'ai comme un sacré doute, puisque la brouille viendrait de l'intention de l'Espagne de proposer le S-80 en concurrence du Scorpène
    3 points
  20. Jugée raciste, la «salade tsigane» a été rebaptisée ça devient vraiment n'importe quoi Les cuisines militaires ne serviront plus de «salade tsigane», mais du «riz au boeuf et aux poivrons». L'intitulé de ce mets très apprécié des soldats a été modifié sur recommandation de la Commission fédérale contre le racisme.https://www.blick.ch/fr/news/suisse/larmee-cuisine-au-woke-jugee-raciste-la-salade-tsigane-a-ete-rebaptisee-id16867566.html
    3 points
  21. L'Espagne est un partenaire junior, ce sont les Français et les Allemands qui décident, et qui font en sorte de maintenir un certain équilibre entre les deux. L'Espagne a une position qui peut être opportuniste, mais clairement elle n'a pas le même pouvoir décisionnaire. L'usine d'hélicoptères Airbus en Espagne est le fruit d'une décision purement business: sécuriser la part du lion dans les achats d'hélicoptères de Madrid sur les décennies à venir. Cette usine a barré la route à l'Apache US. Pour l'A400M c'est déjà plus politique, en monnayant une commande assez importante de Madrid, une FAL en Espagne permettait de ne pas créer de tensions entre la France et l'Allemagne. D'où mon commentaire sur le coté opportuniste de la position Espagnole (ce n'est pas péjoratif).
    3 points
  22. 3 points
  23. Les Vautours rôdent !
    3 points
  24. Ta pas le sens des priorités...
    3 points
  25. Les banques comme BNP ou SG n'investissent pas dans Dassault pour aider à ses ventes. Elles participent aux ventes en prêtant aux acheteurs étrangers, dans des pays où elles sont déjà implantées et où elles participent à la vie économique du pays. Elles y ont leurs contacts au niveau des ministères des finances et budget et aussi auprès de personnalités du monde de la finance et de la politique. Ce faisant, elles participent à l'effort de vente global. Mais la défense n'est qu'une faible partie de leurs activités. Mais avec la multiplication des mediapart et autres lanceurs d'alertes, elles ont la hantise de se faire accuser d'être complice des opérations de corruption dont on accuse souvent les vendeurs de matériel de défense. Et si c'était une banque publique adhoc qui finançait ces ventes, c'est alors l'Etat qui en serait accusé (alors qu'il est déjà accusé d'armer des dictatures, ...). Notre problème français est que nous vendons surtout dans des pays où de telles questions sont fréquemment soulevées. Beaucoup plus qu'en Norvège, Pays Bas ou Suisse.
    3 points
  26. Je crois qu'il y a un peu de confusion entre caloporteur et modérateur. Oui, je pense qu'on ne doit pas se comprendre, ou ne pas parler de la même chose. https://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_rapide_refroidi_au_sodium "L'eau n'est pas un bon caloporteur pour un réacteur à neutrons rapides, parce qu'elle agit comme modérateur et tend à thermaliser le flux neutronique." Ca a juste d'autre soucis, comme e devoir être maintenu liquide. Ce qui pose d'autres difficultés puisque ce n'est pas son état normal à température ambiante. Attention, il n'y a jamais aucune raison pour qu'un accident ait lieu. Et pourtant, ça arrive. Mais en sûreté nucléaire, cela pose d'autre problème : la nécessité d'avoir une installation redondante avec une alimentation en énergie d'une part. Et d'autre part d'assurer le refroidissement du combustible lorsque le caloporteur aura été extrait. Je ne dis pas que c'ets impossible, je dis juste que le développement puis l'exploitation à grande échelle va faire découvrir plein de nouvelles difficultés, dont on n'a qu'un échantillon.
    3 points
  27. Quelle belle Rafale de commentaires en tous cas...
    3 points
  28. Et oui, nous vivons des moments Magic. En plus cette chanson est sortie en... 1986! Coïncidence? Je ne crois pas...
    3 points
  29. La seule référence que j'ai trouvée, c'est ça https://www.navylookout.com/critical-royal-navy-submarine-refit-running-late/ Et ils parlent de 2022 au mieux.
    3 points
  30. retour du pacte anti komintern ?
    3 points
  31. Regardons les États-Unis d'Amérique. Ils donnent très clairement la priorité à l'industrie. D'ailleurs, ils ont une mesure extrêmement protectionniste en vigueur, le bien-nommé Buy American Act, qui fait exactement ce qu'il dit dans son titre : il est tout simplement ILLÉGAL pour une administration américaine (telle que le Pentagone) d'acheter des trucs qui ne sont pas produits sur le sol américain par une compagnie américaine à partir de matériaux américains. Ils ne le peuvent tout simplement pas. Si une compagnie européenne veut vendre des choses aux USA, il faut qu'elle créée une filiale américaine, avec du personnel américain, y compris au niveau des cadres dirigeants de ladite filiale, et que cette filiale fasse appel à des sous-traitants américains. En Europe ? Le protectionnisme est interdit, bien sûr, c'est mal. Et tout le monde achète des trucs américains. Tandis que l'Amérique n'achète rien, ou presque, en retour. On a donc un système ou l'argent circule en sens unique, de l'Europe vers l'Amérique. Est-ce que c'est une erreur de leur part ? Manifestement, vu que l'Europe achète américain et que l'Amérique impose son matériel et que tout le monde s'émerveille de comment le matériel américain est le meilleur, ça ne doit pas tant être une erreur que ça...
    3 points
  32. La version française alors :
    3 points
  33. L'obus polyvalent XM1147 Advanced Multi-Purpose qui doit remplacer 4 autres modèles a était testé pour la première en condition réelle sur le terrain de manœuvres de Yuma en septembre 2021. Cela faisait quasiment 15 ans qu'il est en développement : https://defence-blog.com/us-army-tests-next-generation-round-for-abrams-tank/
    3 points
  34. Puisque j'ai des retours favorables à la prose de Gavin McCormack dans le fil Australie, voyons ce qu'il a à dire sur son sujet de prédilection, à savoir le Japon : https://apjjf.org/2020/22/McCormack.html (15 novembre 2020) Le changement de poids relatif entre le Japon, les Etats-Unis et la Chine, et les preuves croissantes que les deux siècles d'hégémonie anglo-saxonne sur lesquels le Japon a misé son avenir pendant plus d'un demi-siècle pourraient toucher à leur fin, interpellent le Japon. Plus les États-Unis s'affaiblissent et vacillent, plus le doute s'installe au Japon quant à la sagesse de confier le destin national à un super-État du temps passé, aujourd'hui en déclin évident. Au fil du temps, le Japon, constitutionnellement pacifiste, est devenu le huitième pays du monde sur l'échelle de la puissance militaire, dépensant environ 50 milliards de dollars par an en armes et en systèmes d'armes.6 Son armée, forte de 247 000 hommes, est plus importante que celle du Royaume-Uni, de l'Allemagne ou de la France. Il subventionne également le Pentagone à hauteur de près de 7 milliards de dollars par an (en 2016), apportant un soutien financier généreux à une importante présence militaire américaine dans le monde (plus d'une centaine de bases), à partir de laquelle les troupes américaines peuvent être dépêchées à volonté sur les fronts de bataille de la Corée et du Vietnam dans les années 1950 et 1960, et au Moyen-Orient et en Afrique du Nord depuis lors. Il possède aujourd'hui des avions de chasse, des cuirassés et des sous-marins, et même deux porte-avions (timidement décrits comme des "porte-hélicoptères" puisqu'ils ne mesurent "que" 248 mètres de long). Et elle coopère avec les États-Unis non seulement dans le cadre de programmes militaires "conventionnels", mais aussi dans celui de programmes visant à établir un contrôle hégémonique de l'espace et du cyberespace (le ministère de la défense prévoit dans son budget une unité cybernétique de 540 personnes et une unité spatiale de 70 personnes à partir de 2021). Au cours de la dernière décennie, notamment sous le deuxième gouvernement Abe Shinzo (2012-2020), les achats d'armements américains se sont multipliés, l'interdiction des exportations d'armes a été assouplie et la limite de dépenses auto-imposée de 1 % du PIB a été abandonnée (en mars 2017). L'armée de l'air et la marine japonaises n'ont déjà rien à envier aux autres pays du Pacifique occidental (à l'exception des États-Unis eux-mêmes). Cette supériorité régionale s'est lentement érodée. Bien que le Japon ait régulièrement augmenté ses dépenses militaires sous le gouvernement Abe, celles-ci ne s'élevaient qu'à 5 688 milliards de yens en 2020, soit environ un quart de celles de la Chine (équivalent de 20 288 milliards de yens). Le parti libéral-démocrate au pouvoir au Japon appelle désormais le gouvernement à doubler les dépenses de défense pour atteindre le niveau (nominal) de l'OTAN, soit 2 % du PIB. Il ne peut y avoir de bonne issue si les deux grandes puissances d'Asie de l'Est continuent à rechercher l'avantage militaire. Le Japon d'Abe Shinzo a révisé de facto la constitution en adoptant en 2015 une législation rendant possible le recours à la guerre pour soutenir un allié.11 L'une des initiatives les plus récentes du gouvernement Abe a été de lancer des démarches en vue d'acquérir des armes capables de frapper des sites de lancement de missiles en territoire ennemi "si une attaque semblait imminente".12 Il serait difficile d'imaginer une violation plus grossière de la clause de paix de l'article 9 de la constitution qu'une telle légitimation de l'attaque préventive. En 2020, le secrétaire d'État Mike Pompeo a présenté le projet américain visant à consolider les accords de coopération existants dans "un véritable cadre de sécurité", transformant l'alliance de facto à trois côtés d'aujourd'hui en une "quadrilatérale" ou "quad" à quatre côtés. L'Inde, qui avait abandonné le projet dans sa première version (2007), est revenue, en partie du moins sous l'impulsion des affrontements frontaliers avec la Chine plus tôt dans l'année. Le Quad s'opposerait à "l'exploitation, la corruption et la coercition ... dans le sud, en mer de Chine orientale, dans le Mékong, dans l'Himalaya et dans le détroit de Taïwan" du Parti communiste chinois. D'autres porte-parole du gouvernement américain ont fait référence à un deuxième niveau - des pays comme la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande et le Vietnam - qui pourraient constituer des partenaires juniors dans la compétition pour "l'âme du monde". Les perspectives de la Quadrilatérale semblent toutefois incertaines. L'inclusion de la Corée du Sud, qui est certainement un pays clé dans tout cadre de sécurité de l'Asie-Pacifique, seulement après coup et dans un rôle insultant de second rang sous l'égide du Japon et de l'Australie, était une faiblesse évidente. L'hostilité du Japon à l'égard du processus de paix dans la péninsule coréenne que le gouvernement Moon est réputé favoriser, ainsi que les querelles amères entre le Japon et la Corée sur des questions historiques et de mémoire de guerre, ont rendu toute coopération improbable. La ministre sud-coréenne des Affaires étrangères, Kang Kyung-hwa, a déclaré que son pays "n'avait aucun intérêt à participer à une alliance structurelle dirigée par les États-Unis dans la région indo-pacifique." Même si l'adhésion de l'Inde à la Quadrilatérale est sûrement de nature différente de celle des deux États clients des États-Unis que sont le Japon et l'Australie, et il reste à voir dans quelle mesure elle s'engagera dans une alliance militaire de type OTAN sous la direction des États-Unis. On peut s'attendre à ce que peu d'Australiens, par exemple, partagent l'engagement du côté japonais envers la vision du monde shintoïste (ou peut-être "néo-shintoïste"), même si quatorze des vingt membres du gouvernement Suga (et une proportion légèrement supérieure du gouvernement Abe qui l'a précédé) la professent. C'est la croyance shintoïste dans le caractère unique et supérieur du peuple japonais concentré dans l'empereur pour laquelle le Japon est entré en guerre contre le monde il y a juste deux générations, et ceux qui ont la mémoire longue ont observé avec inquiétude la fusion de la politique et de la religion dans les événements shintoïstes cultes entourant le passage de l'ère impériale Heisei à Reiwa en 2019. Ce que les shintoïstes engagés comme Abe et Suga semblent trouver de plus choquant dans l'État japonais d'après-guerre, c'est ses qualités démocratiques, citoyennes et antimilitaristes, ainsi que sa reconnaissance de la responsabilité de la guerre et des crimes de guerre par l'État d'avant-guerre et de guerre. L'incarnation des valeurs qu'Abe et ses pairs shintoïstes veulent restaurer est Kishi Nobusuke, son propre grand-père, un planificateur clé de l'empire japonais dans les années 1930, membre du cabinet de guerre de Tojo Hideki et pendant trois ans criminel de guerre de classe "A" non inculpé avant de devenir Premier ministre entre 1957 et 1960. En d'autres termes, tout en proclamant la démocratie, les droits de l'homme et l'État de droit comme des valeurs censées être partagées avec les États-Unis, l'Australie et l'Inde, Abe était simultanément attaché à des valeurs shintoïstes (néo-shintoïstes) uniques, en contradiction avec les droits de l'homme fondamentaux et l'État de droit. Mais à peine [Abe] avait-t-il démissionné de ses fonctions en septembre 2020 qu'il s'est rattrapé en se rendant deux fois de suite à Yasukuni, pour "informer les esprits de sa démission", selon ses propres termes. La servilité d'État client envers les États-Unis est bien sûr loin d'être propre au Japon. Ce qui est distinctif, cependant, c'est que le cadre fondamental de l'État japonais a été conçu et mis en place par les États-Unis à une époque où leurs forces d'occupation dirigeaient le Japon après la victoire dans la guerre (1945-1952). Tant que le peuple japonais n'aura pas recouvré sa souveraineté, le pays pourra difficilement prétendre à un engagement envers des valeurs "universelles". Des intellectuels et des militants éminents décrivent le Japon contemporain comme un pays "d'extrême droite "[Takahashi Tetsuya, philosophe de l'université de Tokyo], soumis à un "fascisme de l'indifférence" dans lequel les électeurs japonais sont comme des grenouilles dans l'eau fasciste qui se réchauffe lentement [Soda Kazuhiro, cinéaste et journaliste], qui n'est plus gouverné par la loi ni démocratique, mais qui est en passe de devenir "une société obscure et un État fasciste "[Kimura Akira, historien et politologue de l'université de Kagoshima], où une "corruption fondamentale de la politique" se répand dans tous les coins et recoins de la société japonaise[ Yamaguchi Izumi], alors qu'il entame le "déclin abrupt vers l'effondrement civilisationnel "[Yamaguchi Jiro, politologue de l'Université Hosei]. Malgré la rhétorique de l'engagement partagé envers les valeurs universelles, le suprémacisme hindou de l'Inde, le néo-shintoïsme du Japon ou le grossier "America First" des États-Unis trumpiens n'ont rien d'universel. En ce qui concerne le Japon, il est clair que les trois partenaires potentiels du Quad n'ont que peu ou pas d'intérêt pour le Japon pacifiste de sa constitution et l'encouragent plutôt à devenir une grande puissance militaire pleinement "normalisée" qui mettrait de côté ses inhibitions et adopterait une position militaire de premier plan au sein de l'alliance américaine et des coalitions multinationales ayant pour priorité l'endiguement de la Chine. Il y a quatorze ans, Desmond Ball a écrit l'admonition suivante sur les relations de sécurité. Elle reste aussi pertinente aujourd'hui, dans le contexte de l'émergence du Quad, qu'elle ne l'était alors : "Les relations de sécurité ont été créées dans le secret. Elles ont été entretenues et façonnées par des agences particulières, telles que les organisations de renseignement et les marines, et reflètent leurs intérêts et perspectives bureaucratiques spécifiques... Elles se sont développées par l'accumulation de réponses essentiellement ad hoc à différents développements mondiaux et régionaux. Elle n'a jamais fait l'objet d'un audit bureaucratique complet ou systématique ni d'un débat public éclairé ". Que cette "discussion publique informée" commence !
    3 points
  35. Ça a toujours été l'objectif français participer au projet a minima pour obtenir de gros OPV ... ... Et laisser DCNS développer un modèle combattant dont la MN a besoin, en propre, en y mettant ses propres plus produits technologiques dedans. D'ailleurs le projet européen a changer deux fois de nom. Il s'appelle dorénavant je ne sais pas quoi patrol vessel. Multirole and modular offshore patrol vessel https://ec.europa.eu/info/funding-tenders/opportunities/portal/screen/opportunities/topic-details/edf-2021-naval-d-mmpc;callCode=EDF-2021-NAVAL-D;freeTextSearchKeyword=;matchWholeText=true;typeCodes=0,1,2;statusCodes=31094501,31094502,31094503;programmePeriod=null;programCcm2Id=null;programDivisionCode=null;focusAreaCode=null;destination=null;mission=null;geographicalZonesCode=null;programmeDivisionProspect=null;startDateLte=null;startDateGte=null;crossCuttingPriorityCode=null;cpvCode=null;performanceOfDelivery=null;sortQuery=sortStatus;orderBy=asc;onlyTenders=false;topicListKey=topicSearchTablePageState
    3 points
  36. Quand je dis "les Français et les Allemands" c'est à prendre au sens plus général que "les gouvernements Français et Allemands". Le capital d'Airbus permet uniquement de constater que la parité Franco-Allemande est une règle d'or. Pour ce qui est de la normalité de la gestion de ce groupe c'est une autre histoire. Il n'y a pas de réelle normalité chez Airbus, ca ne sert à rien de tirer quoi que ce soit du fait que la majorité du capital est dilué chez des fond privés. Les nominations des managers clés sont minutieusement réparties entre Français et Allemands, les Espagnols ont quelques strapontins ca ne va pas plus loin. Tu peux regarder l'équipe managériale sur leur site. Les choix industriels structurants sont également constamment pesés en fonction d'un équilibre Franco-Allemand, notamment dans la partie aviation commerciale qui pour le moins n'a pas une organisation rationnelle du tout de ce fait (FAL A320 dans les deux pays, FAL A380 et centre de finition dans 2 pays différents, etc...) Donc non, le fonctionnement n'est pas "normal" chez Airbus group, et il n'y a pas besoin que les Etats Français ou Allemands aient une part importante des droits de vote pour imposer ce modus operandi. Les managers d'Airbus Group savent très bien à quoi s'en tenir la menace de l'instauration d'une golden share a déjà été brandie par le passé. A partir du moment où les Etats actionnaires ne viennent pas trop perturber le business (FAL en Chine, aux US, etc...), tant qu'Airbus garantit plus ou moins l'activité et l'emploi en Europe, tout ceci fonctionne à peu près correctement, avec des crises de temps en temps. Crises qui trouvent toujours leur source dans le sacro-saint équilibre franco-Allemand. L'Espagne n'a juste pas les mêmes prérogatives et ce n'est pas une insulte que de le dire.
    2 points
  37. "Alors pourquoi craindre la présence d’un unique pax pour changer une chenille ?". Par ce que cet unique "super-pax", rare par essence chez l'homme, devra utiliser obligatoirement une force divine dans sa méthodologie et savoir se couper en quatre dans son action. Donc sans Chuck Norris, point de salut.
    2 points
  38. Un candidat récent l’élection présidentielle s'est fait démonté pour avoir reçu en cadeau des costumes à 8000 €. Que des responsables politiques, hommes ou femmes, n'aient toujours pas compris qu'on ne pouvait pas se pavaner sur les plateaux de télé avec des pompes Edward Green, des costumes Cifonelli, des montres Patek ou tailleurs Chanel, ça me dépasse. Si elle brule sur un bucher de la place publique d'une bourgade allemande, dans un haut lieu du protestantisme en Europe, ça me fera ni chaud ni froid. Elle est hors sol, comme beaucoup, et les allemands ont tout a fait raison de vouloir s'en débarrasser. --------------------- Un régal à lire, les négociations, ou pseudo négociations, de la coalition pour la définition d'une nouvelle ligne de politique extérieure allemande qui ne soit pas la redite de l'ère Merkel. https://www.spiegel.de/international/germany/nato-china-and-nord-stream-2-germany-s-likely-future-coalition-partners-bicker-over-foreign-policy-a-f635e1b0-755a-4b83-ac7a-538784f92160 Des passages savoureux sur le nuclear sharing de l'OTAN ou Nord Stream 2. A lire!!!
    2 points
  39. La presse britiche dans toute sa splendeur... Rien que la composition des unités : un régiment commandé par un colonel et son état-major des Marines US et composé d'un bataillon de Marines US, du 40 Commando (bataillon des Royal Marines brit), d'un bataillon néo-zélandais néerlandais et d'un bataillon des Émirats Arabes Unis s'est entraîné contre un régiment 100% Marines US Demain dans le Telegraph, les troupes de marine françaises acceptent généreusement la reddition de Marines US qui les ont supplié de les épargner 5 minutes après le début de l'exercice à Canjuers :
    2 points
  40. Il y a une erreur massive dans ton post. C'est de considérer que la France va agir rationnellement en défendant ses intérêts. Or il est tout à fait possible qu'elle joie le jeu de l'Europe, et qu'elle se donne comme la dernière des ***** pour entretenir les chimères Europeistes de certains. La propulsion d'Ariane 6 qui part pour l'Allemagne témoigne de cette possibilité.
    2 points
  41. La France n'a rien a offrir à l'Espagne ? !!!!!!!!!!!!!!! - La chaine de montage de l'A400M, - La chaine de transformation du A330MRTT - Une usine de montage d'hélicoptère à Albacete..... bien sûr tout cela c'est du Airbus qui est Européen mais la France a joué un rôle majeur dans ces attributions. La base de Rota proche du détroit de Gibraltar fait partie d'un axe Ouest-Est, USA-Grand Moyen Orient qui comprend la Base de "Lajes" aux Açores, Rota avec une déclinaison à Moron près de Séville, Sigonella en Sicile, La Sude en Crète, on pourrait imaginer d'y adjoindre la Base UK de Akrotiri avec une bifurcation vers Incirlik en Turquie et la base Radar de Kurecik (à 2089 mètres d'Altitude = longue portée)..... Mais nous apercevons bien que la présence des USA commence a s'affaiblir dans la partie Méditerranée orientale........cet affaiblissement va progresser en Est-Ouest et atteindra aussi Rota.....on voit bien que les USA on commencé a déléguer leurs relations "orientales" à Israël.... Les USA en Europe c'est "on bazarde avant liquidation". D'ou le "mon F35 il est pas cher" il temps d'en profiter.
    2 points
  42. L'Ouragan de la modération va bientôt passer sur certains.
    2 points
  43. Là, techniquement, on est au stade de la crémation...
    2 points
  44. Sacré exigences ! Soupçonnent-ils de la rétention/ventes massive de semi-conducteurs à certains et pas à d'autres, entretenant directement ou indirectement une "pénurie" mondiale avec des tarifs en hausses ? La crise Covid à bon dos pour un tas d'autres choses également et restera un vrais révélateur sur la problématique de la mondialisation et ses limites ! Si cela se vérifie, je ne doute pas un instant de la mobilisation aux US pour y remédier assez rapidement avec probablement des effets inattendus (sanctions) quand eux seront redevenu "autonome".
    2 points
  45. Et quand des gens comme romano prodi ou je ne sais plus quel diplomate allemand vont raconter que la France devrait "donner ses armes nucléaires et son siège de membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU à l'Europe", là ce ne sont pas des "problèmes psychologiques" peut-être? Ce discours qui tend à dire "le problème c'est la France" ça fait DES DÉCENNIES qu'on l'entend, on commence à avoir l'habitude. Et ça ne fonctionne plus depuis un très long moment. De plus, même s'il était avéré que la France ait des "problèmes psychologiques", et bien je préfèrerais vivre dans un pays avec des "problèmes psychologiques" que dans des nations complètement "BRAIN DEAD" qui confondent OTAN et défense européenne, qui jouent contre la Grèce au profit des turcs, et qui prétendent acheter US et en même temps faire des trucs "européens" sur exactement les mêmes créneaux alors qu'il n'y a pas les fonds. Quant à la "pensée stratégique" on l'a très bien compris ne vous en faites pas: la France est entourée de gens qui ont juré de la détruire en douceur et par tous les moyens, parfois au profit d'autres nations, et ce alors que dans le même temps la France a, depuis des décennies, permis à ses voisins d'exister sur des créneaux d'où ils étaient entièrement absents. Et bien certes, un pays choisit ses amis, mais pas ses voisins. Mais on est pas obligés d'être amis avec ses voisins. À titre personnel et pour préciser le fond de ma pensée, je ne suis pas favorable à la sortie de l'Europe. Mais je suis favorable à ce que la France joue pour elle et personne d'autre. Que nous fassions comme les autres "européens", à regarder NOTRE intérêt en premier lieu. Celui de nos vrais partenaires et clients ensuite. Et celui de nos voisins à la toute fin. C'est-à-dire exactement ce que font les nations qui s'équipent aujourd'hui de matériels américains majeurs sans aucune assurance d'être respectés en tant que parties prenantes au contrat. Oui. Et on voit le résultat. Enfin, non justement, on ne le voit pas, mais c'est bien ce qu'il fallait comprendre.
    2 points
  46. Et le suivant : j aime bien ca façon de s attarder sur certains détails.
    2 points
  47. L'Indonésie a certains contentieux avec la Chine dont les flottilles de pêches en tendance à aller se service dans ses eaux territoriales. Mais il est vrais qu'elle n'est pas dans une optique offensive envers la Chine. Nous avons des points de vue différents. Tu es plus sur une position offensive, type AUKUS, aller "agresser" la Chine. De mon côté je suis plus que circonspect par rapport à cette position. Tu pars du principe qu'en cas de conflit USA - Chine - Australie la Russie interviendrait au côté de la Chine. Rien n'est moins sûr. La Russie est alliée de circonstance de la Chine, suite aux sanctions prises à son encontre par le bloc occidental, mais s'en méfie toute de même. En cas de conflit, je suis certain qu'elle fera tout son possible pour rester en dehors afin de retirer les marrons du feu.
    2 points
  48. Euh... je me permets. Ils avaient tout pour réussir : des avions récents, du personnel équipé et motivé, des bases aériennes, des usines de maintenance. Ils ont tous foutu en l'air, n'étant même pas capables de moderniser plus d'une douzaine d'appareils tous types confondus. La Biélorussie en comparaison a fait nettement mieux avec moins. Et leurs atouts sont désormais inopérants : leurs avions sont à bout de souffle, leurs usines incapables de produire quoi que ce soit et leur personnel a foutu le camp. Aucune acquisition de matériel antiaérien depuis 1991. Même si théoriquement ils ont un grand nombre de S-300 (et pas les dernières générations), bien peu étaient en état de marche au moment de l'annexion de la Crimée. Ça remonterait un peu niveau disponibilité mais enfin... Et ils ont des Buk M1 et peut-être même encore des S-125... Certainement la seule décision intelligente qu'ils aient pris ces dernières années. M'enfin... de là à parler de reconstruction ? Le peu de budget partira dans les drones et l'ADA classique continuera de mourir, tandis que les politiques justifieront cela par le "mais regardez, en Azerbaidjan, les drones fonctionnent !".
    2 points
  49. Les chips firms, y compris le TSMC taïwanais, sont "encouragés" à fournir des données aux US. J'ignore quel genre de données en revanche. Il y a un proverbe que j'avais entendu dire et qu'avec l'âge je commence à comprendre de mieux en mieux : "Ce n'est pas en travaillant que tu deviens riche..." Henri K.
    2 points
  50. Pour le fun https://gentleseas.blogspot.com/2021/10/strangely-sober-sermon-aukus-ssn.html Lisez les 2 paragraphes après le petit (e), cela vaut le détour
    2 points
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