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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 12/11/2021 dans toutes les zones

  1. Bah non. Ou alors, tu peux fermer le forum. Si un journaliste avait eu le malheur d'écrire "le Typhoon met une branlée au Rafale" sans apporter le moindre détail (ou alors le peu qu'il apporte sont erronés) tous les fanboys locaux seraient déjà occupés à détruire l'article sans la moindre hésitation... (à juste titre d'ailleurs) et certains sujets compteraient 250 pages de plus en trois heures. Par conséquent, il faut également accepter que l'on fasse de même dans l'autre sens... et que l'on se questionne sur la crédibilité de l'article Plusieurs questions sont d'ailleurs à soulever sur cet article: - Le Spectra a aveuglé le Su-35? Fort probable (c'est son job après tout et le contraire serait inquiétant!), mais dans quelles conditions? Quelles règles d'engagement? Nombre d'avions? Conditions de l'exercice? On en sait plus? Non. - Si le mec qui relaie l'info se plante déjà sur le type de radar (ainsi que le nombre d'avions en commande): qu'est-ce qui prouve que le gars "comprend" de quoi il parle? - Equipement du Su-35? Pods Khibiny? Usage de l'IRST? Etc...? Tu peux y répondre? Si c'est le cas, alors on peut commencer à se pencher sérieusement sur la question. Je peux continuer TRES longtemps de la sorte. Pour défendre le Su-35? NON. Ce serait le Typhoon, le F-35 ou même un MiG que je tiendrais exactement le même discours (ouais, même pour un MiG, bisous @Ciders). Pour faire un peu réfléchir et employer le truc qui traîne entre les deux oreilles et derrière les yeux en se demandant si ce qu'on lit tient la route ou non. Mais je sais que l'exercice en question est "un peu" trop difficile pour certains par ici... Pas d'acrimonie, bien entendu.
    7 points
  2. C'est comme sur M2000 : les lances-paillettes se démontent si besoin, pour ne laisser place qu'à un cache : sans : avec :
    6 points
  3. OTO Melara est à vendre! (76/62, munitions Vulcano/Strales, torpilles WASS) Et ce n'est pas moi qui le dit https://it.marketscreener.com/quotazioni/azione/FINCANTIERI-S-P-A-16796084/attualita/La-franco-tedesca-KNDS-offre-di-comprare-le-unita-OTO-Melara-e-Wass-di-Leonardo-relazione-36995005/ https://www.milanofinanza.it/news/leonardo-oto-melara-e-wass-l-avvio-di-una-difesa-ue-akros-valgono-almeno-560-mln-202111120923255708?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter Hier, le quotidien "Repubblica" en a également parlé dans un article payant. Le sujet est débattu en Italie depuis quelques jours. ON dit que Fincantieri pourrait reprendre le secteur naval, mais KNDS a fait une offre pour l'ensemble du paquet terre-mer et l'une des contreparties pourrait être l'entrée de l'Italie dans le nouvel euro-tank européen MGCS. Aujourd'hui, la question devrait être discutée entre Draghi et Macron. Y a-t-il des informations à ce sujet au-delà des Alpes ? Si c'est le cas, pouvez-vous me les indiquer ?
    5 points
  4. Tu n'as pas tort mais personnellement j'y mettrais des nuances : Dans le gros mauvais temps aucun patron de remorqueur ne fait le malin, et généralement il se contente de garder le convoi à la cape en attendant des jours meilleurs. Le problème est alors plus la rupture de la remorque avec les a-coups : l'acier est très peu élastique alors il casse comme du verre. Le but est alors d'allonger au maximum possible (sans toucher le fond) et de laisser la remorque immergée, donc de réduire la traction au minimum suffisant pour pas partir à la côte. Quand le convoi reprend de la vitesse, le besoin en puissance est maximum avec le même impératif d'éviter le raidissement de la remorque, puis le besoin redescend à vitesse établie (autour de 5nds). Si on veut aller trop vite, le colis a tendance à lofer et prendre le remorqueur en garde : étant donné le rapport de masse ultra-défavorable le risque est alors énorme de cabaner... A l'offshore on a développé la technique du remorquage multiple des plateformes : ça permet de limiter le besoin de traction par tracteur, mais ça oblige à travailler court et à se synchroniser très finement. C'est permis parce qu'une plateforme ne réagit pas comme un canot. Au final je dirais que le facteur limitant c'est plutôt la qualification de l'équipage : c'est un métier, et même si les exercices à blanc par beau temps sont indispensables à la maîtrise du matériel, rien ne remplace l'expérience.
    5 points
  5. Il n'y a pas un angle de prise de vue du mirage 2000 qui soit à son désavantage. C'est dingue.
    4 points
  6. Ils ne sont pas au même endroit donc oui. DA n'ont pas opté pour la solution vue sur l'EF avec des lance-leurres situés dans des gondoles sous les ailes, ce qui ici est un avantage puisque ça n'immobilise pas un espace pouvant servir à des armements ou des charges. Par contre sur Rafale ces leurres tractés immobilisent des points d'emport... Du coup c'est presque dommage qu'il n'y ait avec X-guard qu'un seul leurre tracté par point. Ou mieux, qu'on ait pas développé un pylône spécifique avec un missile un peu plus en avant, et un système de leurre tracté à l'arrière. Trop lourd, cher, ou complexe, sans doute. J'aurais bien vu ça pour le point 2, et surtout le 1 qui n'accueille toujours que des bidons. Mais sous point 1, pour le coup, on aurait peut-être été trop proche du fuselage pour que ça soit confortable. Bref pour moi, en ce qui concerne les leurres tractés, la solution retenue par le F-35 est encore la moins mauvaise, sauf que pour ça il faut un gros avion avec une géométrie un peu particulière. Flares (et sans doute chaffs?) à gauche, leurres tractés à droite. On pourrait l'envisager pour le Rafale mais pas sans une refonte de la queue de l'avion pour qu'il y ait plus de place et des chemins de câbles permettant d'y loger un conteneur et son mécanisme d'éjection + câble. Pas rentable je pense. Et surtout, peut-être pas la place. Surtout que pour l'instant à cet endroit ce sont plutôt les LEA (Leurres Electromagnétiques Actifs) qui sont prévus, qui ne seront pas tractés mais largués et autonomes. À noter l'évolution ici sur Rafale M: Avant, sans: Après, avec:
    4 points
  7. Je n'adhère pas au propos. La hiérarchie n'est ni immuable, ni absolue et permanente, ce qui élimine tout jugement quant à sa crédibilité tant que l'on ne dispose pas de l'ensemble des critères qui ont permis de l'établir. Il faut quand même admettre que la hiérarchie établie en Suisse correspond, en fait, à la position Suisse sur le sujet - et c'est tout. C'est pas faute de l'avoir vu répété par nos camarades helvétiques, @FAFA en tête (mais pas le seul). Et si nous n'avons pas vu de Hiérarchie Belge sur le sujet, cela ne veut pas dire qu'elle n'a pas été établie. Elle n'a juste pas été publié - mais on s'en fiche puisqu'elle correspond à la vision Belge de leur problème de remplacement. Et pour la Finlande, ce sera pareil. Ce qui compte, ce n'est pas ce que l'on pense pour eux (qu'il s'agisse de la France ou des Etats Unis d'Amérique), mais ce qu'ils veulent, et ce qu'ils veulent en faire. Le F-35 pourra se montrer le meilleur produit pour cela ... ou bien le Rafale ... mais cela ne remettra aucunement en cause les autres hiérarchies établies par d'autres pays. La crédibilité ne s'évalue qu'à l'aune des besoins, et des moyens engagés pour les satisfaire. Même pas sur la base des critiques (fondées ou non) qui sont faites ...
    4 points
  8. @ARMEN56 Tu es trop modeste : tu as navigué, ça "s'entend" dans tes posts, et ça doit sacrément aider à parler aux spécialistes... pour ma part dans bureau d'études le mot études me fait partir en courant Pour revenir sur les specs des BSAH il faut bien comprendre que le bollard pull est très lié au diamètre de la remorque, donc à sa charge de rupture, masse, encombrement, dimensionnement treuil et hydraulique, etc. Pour 80T de BP tu auras du 52 (a la grosse) avec une rupture autour de 180T. De toutes manières c'est la pantoire (en 48/50) et le textile qui servent de fusibles... Plus tu augmente le diamètre plus c'est lourd, compliqué à manipuler et à hisser à bord (surtout si le colis n'a pas d'énergie) : bref 80T est un très bon compromis pour les besoins actuels et à venir. Là où tu as entièrement raison c'est sur la formation des pachas, d'autant que les BSAH ne sont pas spécialisés et doivent rendre tout un tas de services à la Marine. Une solution possible est la fidélisation de certaines fonctions (boscos, certains mécanos et pontus), et l'embarquement à la demande de "tow master" en cas de besoin... ça reste un pis-aller
    4 points
  9. @Beachcomber Excellentissime intervention naviguant/pro , comme d’hab d’ailleurs. Je suis d’une formation bureau d’études n’ayant jamais mis le pieds à bords d’un AHTS en opé , cependant dans cadre projet BSAH , bcq écouté les enseignements de ceux qui avait la main … et donc je te remercie sincèrement pour ton « tu n’as pas tort » Notes que je réagissais sur les aspects mécaniques , en regard des éléments de calculs que j’avais sous les yeux et non de conduite évidemment De tes riches commentaires , je retiens qu’il faut avoir une sacrée poloche pour pratiquer du remorquage et que de facto faudrait il s’interroger sur la formation généraliste ( sauf erreur) de commandement de ces unités ?
    4 points
  10. D'ailleurs, à ce sujet, ça ne m'étonnerais pas du tout que les livres francophones soient "mystérieusement" sur-représentés à l'index de Woko Haram.
    4 points
  11. @Beachcomber Le quantitatif doit servir le qualitatif Les efforts de remorquage peuvent être approchés par ce document US NAVY https://www.navsea.navy.mil/Portals/103/Documents/SUPSALV/Salvage Docs/Towing Manual.pdf dans cette équation là en précisant que pour 1 tonnes de BP il faut à peu près 60 kw de BHP amont je pense A titre d’info les remorques de mer du CdG sont prévues rompre à 180000 DaN @wielingen1991 Coté qualif des BSAM au NSRS ( gold , sylver, bronze ) on a de la qualif pour du rescue de l’intervention et les deux combinés je sais c'est écrit petit , faute à serwing
    3 points
  12. Bonjour, Un film très intéressant vu récemment, La vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck sorti en 2006. Pour le compte de forces politiques qui cherchent à éliminer un rival, le capitaine Gerd Wiesler travaille pour la Stasi est-allemande et se voit confier la mission de surveiller un jeune couple d'artistes. Dévoué à son travail et sans état d'âme, Wiesler est taillé pour ce genre de mission qu'il exécute froidement et effiacement. Mais, lentement mais sûrement, il va finir par admirer les gens qu'il est chargé de compromettre et commencer à prendre ses distances avec l'institution à laquelle il était entièrement dévoué. Le film est assez lent, mais l'ambiance fantastique. On voit bien l'ambiance et les méthodes de la Stasi du milieu des années 1980 et les intrigues politiciennes qui émaillaient la vie dans la République démocratique allemande. Les personnages sont extrêmement bien travaillés et soignés.
    3 points
  13. https://www.theguardian.com/australia-news/2021/nov/10/throwing-toothpicks-at-the-mountain-paul-keating-says-aukus-submarines-plan-will-have-no-impact-on-china "C'est comme jeter des cure-dents à la montagne" : Paul Keating affirme que le projet de sous-marins Aukus n'aura aucun impact sur la Chine. L'ancien premier ministre australien déclare également que la Grande-Bretagne est "comme un vieux parc d'attractions qui glisse dans l'Atlantique" par rapport à la Chine moderne. M. Keating a également minimisé les critiques à l'égard de la militarisation par la Chine des zones contestées en mer de Chine méridionale en déclarant que "les grandes puissances sont impolies", et a déclaré qu'il serait erroné d'insister sur le fait que la puissance économique de plus en plus dominante ne puisse être qu'une "partie prenante" dans un système dirigé par les États-Unis. Il a déclaré que Pékin était "dans la phase adolescente de sa diplomatie" et que "la testostérone coulait partout", mais que l'Australie n'avait pas d'autre choix que de négocier avec une Chine de plus en plus puissante. Il a déclaré que le gouvernement de coalition de Scott Morrison avait tort "d'essayer de se défendre contre l'Asie plutôt qu'avec l'Asie". L'ancien premier ministre a déclaré que si l'Australie devait acheter des sous-marins américains de classe Virginia, "ils feront simplement partie de la force américaine dirigée par les États-Unis". M. Keating a déclaré que l'Australie "ne devrait pas être entraînée dans un engagement militaire à propos de Taïwan, qu'il soit parrainé par les Etats-Unis ou non", car Taïwan "ne représente pas un intérêt australien vital". M. Keating a affirmé que le débat sur la politique étrangère en Australie était désormais mené par "les taupes" des agences de sécurité et que, lorsqu'il s'agissait de faire des choix majeurs en matière de politique étrangère, la Coalition et le Parti travailliste n'étaient "fondamentalement pas à la hauteur". Il a déclaré que le parti qu'il a un jour dirigé n'aurait pas dû être si prompt à soutenir la décision du gouvernement concernant les sous-marins ; il aurait dû profiter de la période d'étude de 18 mois convenue pour envisager le bon choix pour l'Australie. "Au lieu de cela, les travaillistes reçoivent un briefing un soir, et à 11 heures le lendemain matin, ils sont dans la voiture", a-t-il déclaré. Il a ajouté que la porte-parole du parti travailliste pour les affaires étrangères, Penny Wong, avait opté pour une "vie politique raisonnablement tranquille" en adoptant effectivement la position selon laquelle "il ne devrait pas y avoir une once de lumière entre elle et le parti libéral" en matière de politique étrangère. M. Keating a affirmé que l'Australie pouvait entretenir des "relations civiles" avec la Chine, même si les deux pays ne sont pas d'accord sur toute une série de questions. Il a déclaré que Canberra devait toujours se réserver le droit de s'exprimer sur les droits de l'homme - y compris au Xinjiang, dans l'ouest de la Chine - mais qu'elle devait également s'exprimer sur le traitement réservé par l'Inde aux musulmans du Cachemire. M. Keating a reconnu que la Chine était devenue "plus autoritaire", mais a affirmé qu'"elle deviendra une société plus civile que les États-Unis", citant les problèmes de l'Amérique avec les fusillades dans les écoles et la tentative de Donald Trump de renverser l'élection de 2020. Il a déclaré que la Chine "ne voulait pas commander trois océans, comme les États-Unis", mais qu'elle était "intéressée par le coin d'un océan, son océan". https://www.theguardian.com/australia-news/video/2021/nov/10/former-pm-paul-keating-says-australia-has-lost-its-way-video L'Australie "est désormais en désaccord avec sa géographie et a perdu la raison". https://www.4bc.com.au/we-have-to-learn-negotiation-strategist-backs-paul-keatings-warning-on-china-relations/ (11 novembre 2021) M. Keating a déclaré que le gouvernement fédéral et l'opposition avaient "perdu la raison" sur les questions internationales. Il a déclaré que le parti travailliste devrait faire davantage pour contrer les critiques à l'égard de la Chine, affirmant que ce pays est "trop grand pour être ostracisé". Ces commentaires ont été réfutés de toutes parts, y compris par son ancien parti. Mais Leonie McKeon, stratège et auteur, estime que l'Australie devrait faire plus pour négocier avec la Chine. "Nous sommes tellement imbriqués avec la Chine, Sofie, et ils sont un partenaire commercial majeur", a-t-elle déclaré sur Afternoons. "Nous ne pouvons vraiment pas nous passer de la Chine". "Si nous continuons à faire la même chose, nous allons continuer à voir nos relations se dégrader. "Ce que nous faisons ne fonctionne pas".
    3 points
  14. Cette nouvelle circule depuis un certain temps sur les forums italiens. Divers articles et vidéos sur le sujet sont apparus notamment lors du récent G20, au cours duquel Bolsonaro a eu (et recherché) une visibilité médiatique particulière, pas toujours positive. L'ensemble est considéré comme une campagne publicitaire, car le Brésil semble très intéressé par les produits militaires italiens et pourrait donc promouvoir le KC390 comme un produit de "troc". En général, peu de crédit est accordé à la question (et même cet article est plein de points d'interrogation) et il n'y a pas d'indications "officielles" à ce sujet. L'AMI n'a aucune urgence pour le remplacement des C130J actuels et le KC-390 n'ajouterait rien à la capacité de transport actuelle en termes de performances, mais il alourdirait la ligne logistique.
    3 points
  15. "Système de Protection et d'Evitement des Conduites de Tir du RAfale". Le point 3 a simplement été ouvert chez eux pour les leurres tractés X-Guard israéliens. Il n'y a pas de points d'emport supplémentaires à proprement parler. En France le point 3 n'est encore utilisé que pour des caméras haute fréquence servant à filmer les tirs missiles. Ici lors d'un tir Meteor: Ici lors d'un vol avec ASMP-A: Il est prévu d'intégrer le missile MICA sous ce point avec le standard F4: mais ça fait bien longtemps que cette capacité est markettée:
    3 points
  16. Normalement on utilise des pointes de flèches spécifiques pour la chasse ... des lames qui produisent une forte hémorragie, l'animal perd connaissance vraiment tres rapidement. Sur l'image on a l'impression que la pointe et un modèle pour tir sur cible ... complétement inadapté pour la chasse. A priori c'est de la malveillance... https://www.independent.co.uk/news/world/americas/oregon-police-wild-deer-shoot-arrows-shady-cove-portland-hunting-animal-cruelty-a8329511.html
    3 points
  17. 3 points
  18. Ils passent en full Aster 30 block 1 NT ... sur les 48 cells ... plus d'Aster 15 ... donc pour avoir une seconde ligne de défense missile courte portée ils installent les lanceur spécifique CAMM. Le lanceur CAMM occupe les volume réservé pour étendre le systeme VLS jusqu'à 64 cells Sylver.
    3 points
  19. Boarf, l’un tu le vois débouler plein but à 200 Nm quand l’autre te pénètre en TTBA, pas certain que le gros te fasse plus mal au fion Humour hein, pas taper
    3 points
  20. @Vince88370 “Classified as bâtiments de soutien et d’assistance métropolitains – metropolitan support and assistance ships – they’ve also been designed with the ability of towing France’s next-generation carrier due to enter service in the mid-2030s and displacing 75,000 tonnes.” MOUAIS ! Dans la spec technique navire de 2010 , ce qui était demandé initialement aux BSAH/CPE( contrat partenariat état) en capacité de remorquage en flèche ; « L'effort de traction développé (bollard pull au sens de la note du Bureau Veritas NI 202 DT1/CN1), à puissance maximum continue (PMC), est au minimum de 120 tonnes. Les BSAH sont capables de prendre en remorque, de jour comme de nuit, tout bâtiment de la Marine et en particulier les unités majeures jusqu’au PA2 (75 000 tonnes), pour l’éloigner du théâtre d’opérations et rejoindre un point d’appui (1000 Nautiques) à une vitesse de 5 à 6 noeuds minimum jusqu’à un état de mer 5 (vent force 6) et tenir la dérive au-delà ». Des calculs avaient bien entendu été effectués pour vérifier l’adéquation 120/75000/5-6 , hélices PA bloquées ou pas. Le design BSAH alors proposé avait un potentiel mini de 130 tonnes en bollard pull. Le projet initial en montage en CPE ayant été annulé car trop couteux , la DGA s’est alors repositionnée en 2014 sur du patrimonial en dégradant certaines exigences du BSAH/CPE, en particulier la capacité de remorquage passant de 120 tonnes à 80 tonnes – le bollard pull dimensionne la propulsion et donc le cout navire . Comprendre aussi qu’en 2012 je crois on abandonnait définitivement le projet PA2 pour le relancer 8 ans plus tard en PANG. https://lemarin.ouest-france.fr/articles/detail/items/bsah-pour-la-marine-nationale-un-nouvel-appel-doffres-lance.html http://www.kership.com/en/vessels/bsah Alors tout ceci pour dire que le 80 tonnes en BP sur un BSAM d’aujourd’hui, pour remorquer le CdG çà le fait , MAIS demain ...pour les 75000 tonnes du futur PANG dans les conditions de mer et de vent ci dessus , j’émets de très très grosses réserves.
    3 points
  21. Entièrement d'accord avec toi, cependant l'intégration n'est pas au point mort, elle avance, très lentement, mais il y a rapprochement entre Moscou et Minsk. Pour le reste j'ai quand même l'impression que cette crise est entièrement le fait de Lukachenko, il s'amuse à titiller la Pologne et la Lituanie depuis un moment, par vengeance, et il n'a rien vu venir. Ca devient une habitude, il gère rien, ça fait plusieurs années qu'il est un boulet pour la Russie et malheureusement il continue. Pourquoi je penche plutôt sur la débilité de Lukachenko? la communication du MID et des chaines d'état, ça fait 2 ans que je vis à Moscou, plus de 6 ans que je baigne dans le monde russe et je n'ai jamais vu cette amateurisme, d'ailleurs la communication ne passe pas du tout à Moscou sachant les problèmes qu'on a actuellement à cause des migrants. Sans parler que la Russie va peut être encore avoir des sanctions et ramasser pour Lukachenko, sauf chez les fanboys de Poutine, ça va pas passer dans la population qui doit faire face à l'inflation, à la crise du covid et j'en passe. Poutine en profite juste pour installer avant l'heure les militaires en Biélorussie, il le soutien car il veut intégrer la Biélorussie mais quel boulet, si le prix de l’intégration est aussi cher, voir plus, que l'annexion militaire en Crimée car on doit se taper l'autre pendant 4/5 ans ça va être long, enfin qu'il fasse attention lorsqu'il se penche à la fenêtre
    3 points
  22. Heureusement que le mec n'a pas de maquette du Tu-160M sur son bureau: certains verraient déjà dans le Pérou la prochaine puissance nucléaire dans le monde...
    3 points
  23. MRTT 046 notre 6-ème en bonne voie Spotter José Luis Celada Euba : "Almost ready France, Armée de l'Air, Airbus A330-243MRTT, msn 1968, ex F-WWKP, ex EC-333, MRTT046, almost ready to deliver as 6th Phenix for AdlA, reg F-UJCL serial 046."
    3 points
  24. On peut aussi créer l'équivalent du FMS américain pour soutenir l'export français dans cette région...
    3 points
  25. Que ce pays soit stratégique ou pas ne change rien à l’affaire. D’ailleurs je pense qu’il est préférable d’avoir peu d’amis mais des vrais plutôt que d’en avoir beaucoup mais de ne pas pouvoir compter dessus. - Je me méfie d’un président qui modifie fréquemment la constitution de son pays afin d’augmenter son pouvoir et de faciliter par la même occasion son maintien à la tête du pays. - Je n’aime pas du tout un président qui utilise la misère des réfugiés pour en faire un moyen de pression sur d’autres pays. - Je n’aime pas un président qui exerce des pressions démesurées sur les médias afin de les dissuader de dire quoi que ce soit qui pourrait lui nuire. - Je n’aime pas un président qui trouve n’importe quel prétexte pour mettre le moindre opposant en prison. - Je n’aime pas un président qui joue les va-t-en-guerre dans d’autres pays que le sien et qui contribue au malheur des populations civiles de ces pays. Je suis peut-être un peu dure mais comme tu peux le constater, je n’aime pas du tout Erdogan (par contre, je n’ai rien contre le peuple turc).
    2 points
  26. C'est exactement pour éviter cela que l'état a soutenu Dassault à bout de bras avant les succès export et c'est pour cela qu'il le fera après
    2 points
  27. https://foreignpolicy.com/2021/11/09/australia-china-decoupling-trade-sanctions-coronavirus-geopolitics/ Lorsque la Chine a interdit les importations de charbon australien à la mi-2020, les services publics chinois ont dû se tourner vers les fournisseurs russes et indonésiens. Cela a eu pour effet de retirer le charbon russe et indonésien du marché, créant ainsi des écarts de demande en Inde, au Japon et en Corée du Sud, que le charbon australien a pu combler. De plus, la pénurie mondiale d'énergie a fait grimper le prix du charbon, ce qui a entraîné une hausse des recettes d'exportation des producteurs australiens de charbon cette année, ce qui n'est pas exactement l'effet recherché par la Chine. De nombreuses industries australiennes ont appliqué cette tactique avec succès. L'orge a été redirigée vers l'Arabie saoudite et l'Asie du Sud-Est, le cuivre vers l'Europe et le Japon, et le coton vers le Bangladesh et le Vietnam. D'autres secteurs ont développé des solutions de contournement plus créatives. L'industrie du bœuf a envoyé du bétail à traiter dans des abattoirs qui disposaient encore de licences d'exportation, tandis que les éleveurs de homards ont utilisé des routes grises, par exemple via Hong Kong, pour entrer sur le continent. Ces tactiques de diversion réussies ont considérablement amorti le choc pour les industries dont le commerce avec la Chine a été suspendu. Par conséquent, le coût du découplage de l'économie australienne de la Chine a été bien moins élevé que prévu. Selon les estimations du Trésor australien, les secteurs touchés par les restrictions commerciales chinoises ont perdu 5,4 milliards de dollars australiens (environ 4 milliards de dollars) d'exportations vers la Chine au cours de la première année complète des sanctions, mais ils ont simultanément trouvé 4,4 milliards de dollars australiens (3,3 milliards de dollars) de nouveaux marchés ailleurs. La perte nette d'un milliard de dollars australiens ne représente que 0,25 % des exportations australiennes. Qui plus est, en raison de la flambée des prix du minerai de fer, la valeur des exportations australiennes vers la Chine a en fait augmenté de 10 % depuis l'entrée en vigueur des sanctions. "Notre économie a ... prouvé qu'elle était remarquablement résistante", a déclaré le trésorier australien Josh Frydenberg. Il est certain que le détournement des échanges ne sera pas toujours une réponse efficace au découplage coercitif. L'Australie pourrait réacheminer de nombreuses exportations relativement facilement, car une grande partie de son commerce avec la Chine porte sur des produits de base génériques qui peuvent aller partout. Le bois et le vin australiens, principalement produits spécifiquement pour le marché chinois, ont eu du mal à trouver d'autres destinations. Pour les chaînes d'approvisionnement plus complexes dans les secteurs de la technologie et de la fabrication, le découplage est un exercice encore plus difficile. L'expérience de l'Australie permet néanmoins de tirer une leçon importante : le découplage des échanges ne signifie pas automatiquement la destruction des échanges. Si la Chine avait l'intention de contraindre l'Australie au silence, cette campagne a été un échec spectaculaire.
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  28. Il fait vraiment peur cet Erdogan. Peu à peu il instaure une véritable dictature et malheureusement sur la scène internationale très peu de gens s'en émeuvent. J'espère que ce qui reste de démocratique dans ce pays parviendra à le mettre au tapis avant qu''il ne soit trop tard.
    2 points
  29. Aya ! T’es dur avec wag, le péché originel sur la cartouche c’est hirondelle qui le commet ! Mais il est vrai que le nouveau système est complètement «macroniste », le professionnel taiseux homme de peu de mots à la oxcart se retrouve ranké sous les discoureurs houbloneux dans mon genre. Les gars qui l’on pondu doivent être frais émoulus de Science-Po.
    2 points
  30. Bah moi entre un vulgaire @Oxcart "Capo-Chef 4/14" et un @wagdoox "Connaisseur 7/14", je saurai grâce à ce nouveau système qui a le plus d'expérience
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  31. Et pour ceux qui ont Twitter (oui je sais, certains n'aiment pas ce RS): plusieurs photos de l'avancement des travaux dans ce lien avec des vues de la "dalle" dans le fond de la future cale sèche.
    2 points
  32. En fait, le dock flottant PD-50 sur lequel il était perché a coulé. Du coup, les Russes sont en train de transformer deux cales sèches parallèles mais trop petites pour l'accueillir pour n'en faire qu'une seule au chantier SRZ-35 https://flotprom.ru/2021/Модернизация21/ Les travaux de la forme devraient être terminés d'ici juin 2022. Et le Kuz serait prêt fin 2023 Voila une photo des travaux de la forme en juin 2021. On voit bien la suppression de la paroi centrale
    2 points
  33. C’est pire que la bronchiolite
    2 points
  34. L'autre bout du pays ? Antioch et Kenosha sont deux villes frontalière, pour l'une, presque frontalière, pour l'autre, de la frontière Illinois/Wisconsin. Il y a 30 km, une demi-heure en voiture entre les deux. source : https://eu.usatoday.com/in-depth/graphics/2020/08/27/jacob-blake-kenosha-police-shooting-two-killed/3442878001/
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  35. C'est vrai que la finesse et la diplomatie mature d'un pays de vieille civilisation comme l'Australie est mise à rude épreuve par les jeunes arrivistes turbulents de Pékin. Et pour la Grande-Bretagne "parc d'attraction", l'allié appréciera
    2 points
  36. Pour la campagne de Nixon en 1968, le parti Républicain a décidé d'une southern strategy consistant à séduire l'électorat des états du sud en récupérant les électeurs blancs n'appréciant guère le mouvement des droits civiques. En clair il s'agissait de flatter les penchants racistes pour faire basculer un vote jusqu'alors majoritairement démocrate vers les républicains. L'article français du Wiki est très léger, et extrêmement mièvre, la version anglaise est beaucoup plus riche.
    2 points
  37. Ca discute de politique libyenne à Paris, avec un peu tout le monde : Libye heureusement (mais sans la Ministre des affaires étrangères !), Turquie, Russie, Algérie, Tchad, Tunisie, Niger, USA au niveau de la vice-Présidente, Egypte avec Sissi et - j'imagine - Borrel te/ou Michel pour l'UE. Enjeux : les élections, la reconnaissance de leurs résultats, le départ des troupes étrangères. Edit : papier de RFI également. La conférence est "coprésidée par la France, la Libye, l'Allemagne, l'Italie et l'ONU".
    2 points
  38. C'est une conception très large de l'autodéfense qui n'a plus rien à voir avec la légitime défense dans la loi de la plupart des états d’Amérique ... ... on parle d'un mec qui est venu de l'autre bout du pays pour faire la police chez les autres.
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  39. Vaccin Valneva : quand en France, efficacité, composition https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2738049-valneva-vaccin-francais-covid-quand-france-efficacite-composition-effet-secondaire-disponibilite/ Le laboratoire franco-autrichien Valneva a développé le seul vaccin à virus inactivé contre le Covid-19. S'il est validé par l'Agence européenne du médicament, la France pourrait en commander 27 millions de doses en 2022. Quel est son principe ? Son efficacité ? Sa composition ? Sa disponibilité ? Questions-réponses. [...] Cet accord doit être conclu "après un examen final, portant notamment sur les volumes requis, par chacun des États membres de l'Union européenne", a précisé Valneva dans un communiqué. La livraison du vaccin est actuellement prévue pour avril 2022, sous réserve de son homologation par l'Agence européenne des médicaments (EMA).La phase 3 des essais cliniques est toujours en cours.
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  40. C'est normal, c'est là que la société avait son siège qui est toujours en activité mais sous le nom de Rheinmetall. C'est là bas que sont encore en partie développées toutes ces joyeusetés anti-aériennes. Quand je suis arrivé à Zurich, le quartier était pratiquement désindustrialisé mais pour faire le fête s'était le top (sensor, oxa). Ca y'est, je suis en mode nostalgie ou vieux c** comme diraient certains
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  41. https://www.spiegel.de/politik/deutschland/wladimir-putin-und-angela-merkel-sprechen-erneut-ueber-migranten-in-belarus-a-b3966bc4-ef87-4850-8c4c-a899a0cffead (11 novembre 2021) Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine se sont à nouveau entretenus au téléphone au sujet de la situation à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, pour la deuxième journée consécutive. La Chancelière a prévenu que des personnes sans défense étaient instrumentalisées. Dans un contexte de tensions croissantes concernant la situation de milliers de migrants en Biélorussie, le président russe Vladimir Poutine et la chancelière Angela Merkel ont à nouveau évoqué la situation. Il est important de résoudre la grave crise migratoire aux frontières de la Biélorussie avec l'UE sur la base des normes humanitaires internationales, a annoncé le Kremlin jeudi après la conversation téléphonique. Mme Merkel a souligné que la Biélorussie créait une situation intenable à la frontière avec la Pologne, pays de l'UE, en expulsant systématiquement les migrants, a déclaré un porte-parole du gouvernement à Berlin. Des personnes sans défense sont "instrumentalisées" dans une "attaque hybride contre l'UE". Comme lors de la conversation avec Mme Merkel la veille, M. Poutine a également plaidé pour un rétablissement des contacts entre l'UE et la Biélorussie. Le président russe a une ligne directe avec Lukashenko. L'UE ne reconnaît plus le dirigeant Alexandre Loukachenko, à Minsk, comme chef d'État après l'élection présidentielle de l'année dernière, considérée comme truquée. L'opposition biélorusse met également en garde contre des négociations directes qui pourraient légitimer Loukachenko. Au lieu de cela, les opposants de Loukachenko réclament de nouvelles sanctions contre le "régime" car, selon eux, Minsk utilise des migrants sans défense comme levier dans la lutte pour le pouvoir avec l'UE. Selon le communiqué du Kremlin, M. Poutine a également évoqué la situation tendue dans l'est de l'Ukraine lors de ses entretiens avec Mme Merkel. Selon le communiqué, il a parlé de la "politique destructrice de Kiev, qui s'appuie de plus en plus sur des méthodes violentes". Le président a cité en exemple l'utilisation de drones de combat au mépris des règles convenues dans le plan de paix de Minsk. Le caractère déstabilisant et dangereux des activités provocatrices des forces armées des États-Unis et d'autres États de l'OTAN en mer Noire a également été abordé", a-t-il déclaré. La Russie a critiqué à plusieurs reprises la présence de l'armée américaine dans la région en raison des manœuvres actuelles. La Russie est elle-même un littoral de la mer Noire.
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  42. Quand Disney réécrit l'histoire de la Polynésie : https://www.tahiti-infos.com/La-princesse-polynesienne-du-prochain-Disney-vient-elle-des-Samoa-americaines_a142313.html (23 décembre 2015) Ainsi, le nom de l'héroïne hors de l'Europe sera Moana Waialiki. Or, la princesse est officiellement originaire du Pacifique Sud mais les internautes remarquent que ce nom de famille a plus une consonance hawaiienne. Ainsi, la sonorité du "W" est effectivement présente dans notre moitié du grand océan : chez les maoris de Nouvelle-Zélande. Mais là, se pose un autre problème : il y a 2000 ans, Aotearoa (nom polynésien de la Nouvelle Zélande) était vierge. Tout comme Hawaii d'ailleurs. Ces îles n'ont été peuplées par l'Homme que vers les années 1200… Sauf que le son correspondant au "W" existait bel et bien dans le Pacifique Sud chez nos ancêtres ! Les langues proto-polynésiennes, recréées par les historiens-linguistes grâce à la méthode comparative à partir des langues actuelles, comprenaient bien le son. Il existe encore aujourd'hui à Hawaii et en Nouvelle-Zélande, mais a disparu partout ailleurs remplacé par le "V". Concernant le problème de chronologie par rapport aux grandes migrations qui ont peuplé les îles polynésiennes, là encore le scénario n'est pas forcément dans l'erreur. Les plus anciennes traces archéologiques font remonter la colonisation des îles Tonga et Samoa jusqu'à 1000 ans avant l'ère chrétienne, bien que le consensus soit plutôt autour de l'an -900. Ces peuples ont justement créé la langue et la culture proto-polynésienne dans ces premiers peuplements, et ils seraient resté entre 1000 et 2000 ans à vivre tranquillement dans les archipels des Tonga et des Samoa (incluant Wallis et Futuna et les autres petits archipels alentour) avant de soudain partir coloniser le reste du Pacifique Sud. Les spécialistes estiment que cette nouvelle vague de migration encore mal expliquée (fallait-il attendre l'invention de la pirogue double ? Un changement culturel ? Un manque de ressources ?) a débuté dans la deuxième moitié du premier millénaire de notre ère. La plus ancienne trace connue de peuplement dans la région a été retrouvée en 2008 par l'archéologue canadien David Burley sur le site de Nukuleka, un petit village de pêcheurs au bord de l'immense lagune Fanga'uta au nord-est de l'île de Tongatapu, plus grande île de l'archipel des Tonga. Selon le chercheur, c'est le lieu où toute la civilisation polynésienne serait née et se serait différenciée de la culture Lapita. Une théorie qui ne fait pas encore l'unanimité, d'autres archéologues pointant que le peuplement des îles de Polynésie orientale serait parti des Samoa selon les analyses linguistiques et les études de l'ADN des plantes, rats et des cochons apportés par les pirogues doubles dans les différentes îles, et que c'est là-bas que la culture polynésienne se serait différenciée. Il est maintenant à peu près certain que la princesse ne vient ni de Hawaii ni de Nouvelle Zélande, à moins que les réalisateurs n'aient eu cure de la vérité historique et aient tout inventé au fur et à mesure. Du coup se pose la question de savoir d'où, précisément, vient Vaiana. Moana s'appellera Vaiana en Europe. Par contre ce nouveau prénom introduit une nouvelle incohérence si le nom de famille de la princesse reste Waialiki. Pourquoi "eau" s'écrirait "Vai" dans son prénom et "Wai" dans son nom de famille ?
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  43. Je vais prendre un peu de temps pour expliquer la publi. L'essentiel est la Figure 3, qui résume l'étude du rapport de modération : le concept de RSF classique consiste à faire passer le sel combustible dans les trous d'une matrice de graphite. Suivant la taille des trous, on a plus ou moins de graphite, et donc plus ou moins de modération. Le spectre peut donc être très thermique, à plutôt rapide (pas trop rapide car le sel lui-même modère un peu les neutrons). Vous avez les spectres en Fig.4. Sur cette Fig. 3, on a en gros à gauche un RSF thermique, et à droite un RSF rapide. Au point totalement à droite, il n'y a plus de graphite au centre du réacteur (il y en a encore autour, mais il est moins irradié). Les différents critères observés sont : - le coefficient de température, qui représente la contre-réaction de l'effet de température ; en gros si on a plus de fission, le sel chauffe, et s'il chauffe, est-ce que ça fait plus (effet divergent) ou moins (effet stabilisateur) de fissions - le breeding ratio qui est le nombre de noyaux de combustible (ici 233U) refabriqué pour chaque noyau de combustible fissionné ; si on est égal à 1, on est pile isogénérateur, au dessus de 1 on est surgénérateur - le flux et surtout la durée de vie du graphite ; le graphite étant irradié, sa structure va fortement souffrir ; je ne me souviens plus comment je calculais ça, et d'où venait la limite, mais c'est surtout l'évolution relative qui est intéressante - inventaire en coeur : quelle quantité d'233U est nécessaire pour démarrer un tel réacteur La conclusion principale de ce travail a été d'abandonner les configurations intermédiaires, modérées au graphite, pour basculer sur des configurations rapides sans graphite. De telles configurations avaient déjà été imaginées, mais spécifiquement pour l'incinération, pas pour des réacteurs "de série" électrogènes. De tels réacteurs rapides sont fortement surgénérateurs avec des couvertures fertiles, mais encore iso-générateur sans couverture (Fig. 9). De même ils sont beaucoup plus souples au niveau du retraitement en ligne (une des grosse difficulté technologique) puisqu'en spectre rapide les Produits de Fission empoisonnent moins le coeur. Bref, j'aime résumer ma thèse en disait qu'il y avait un problème avec le graphite et le retraitement, et que j'ai simplement viré le graphite et le retraitement. Ils filent vraiment des thèses à n'importe qui !
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  44. Nucléaire : cinq choses à savoir sur les EPR C'est le présent et l'avenir de la filière nucléaire française. Emmanuel Macron a annoncé, mardi soir, la construction de nouveaux réacteurs sur le territoire, plaçant les EPR au centre de l'attention. Par Florian Maussion Publié le 10 nov. 2021 à 16:35Mis à jour le 10 nov. 2021 à 16:56 La France va construire de nouveaux réacteurs nucléaires. L'annonce a été faite par Emmanuel Macron, mardi soir, au cours d'une allocution. Le chef de l'Etat n'a précisé ni le nombre ni la localisation de ces nouvelles unités. Parmi celles-ci se trouveront nécessairement des EPR, plus ou moins du même type que celui en construction à Flamanville, qui doit entrer en service à l'horizon 2023. Retour en six points sur cette technologie, qui peine encore à faire ses preuves. 1. Un projet hérité des années 1980 L'EPR est né d'un rapprochement franco-allemand à la fin des années 1980. Le nucléaire est alors en perte de vitesse après l'accident de Tchernobyl et le contre-choc pétrolier, qui a fait chuter les cours du brut et rendu les énergies fossiles particulièrement attractives. En 1989, un accord de coopération est signé entre Framatome et Siemens visant la mise au point d'une nouvelle technologie de réacteur pour les marchés français et allemands, mais aussi pour l'export. Le projet est baptisé « European Pressurized water Reactor » (EPR) en 1992. L'Allemagne se retire en 1998, après l'entrée des Verts au gouvernement, laissant les français EDF et Areva (né en 2001 de la fusion de Framatome, Cogema et CEA Industrie) en première ligne. 2. Un réacteur à eau pressurisée de troisième génération Conçu sur la base des réacteurs français N4 et allemand Konvoi, l'EPR est un réacteur nucléaire de troisième génération à eau pressurisée. Cette filière, la plus répandue dans le monde, repose sur un échange de chaleur entre deux circuits d'eau sous pression : l'un, le circuit primaire, passe au coeur du réacteur, l'autre, le circuit secondaire, fait tourner des turbines à vapeur permettant de produire de l'électricité. D'une puissance de 1.600 MW - soit 100 à 150 de plus que la génération précédente - l'EPR utilise de l'uranium enrichi à 5 % ou du combustible MOX. Composé de plutonium et d'uranium appauvri, celui-ci est en partie créé grâce au traitement de combustible nucléaire usé. 3. Sécurité améliorée et meilleurs rendements L'EPR a été développé avec deux objectifs principaux selon ses promoteurs : améliorer la sécurité et assurer de meilleurs rendements. Pour répondre au premier, l'ensemble du système a été conçu pour résister un séisme et une partie des bâtiments est « bunkérisée » pour supporter la chute d'un avion gros-porteur. Plusieurs dispositifs ont été intégrés pour éviter la survenue d'un incident grave, comme des « vannes de dépressurisation ultime » installées sur le circuit primaire. En cas d'accident, le réacteur est doté d'un récupérateur de corium, chargé de collecter et refroidir le produit d'une fusion du coeur. L'enceinte de confinement doit également être en mesure de contenir les fluides radioactifs vaporisés. Sur le plan du rendement, le réacteur est conçu pour fonctionner avec un combustible nucléaire moins enrichi que les générations précédentes. Les rechargements doivent être plus espacés, permettant des cycles plus longs, et les générateurs de vapeurs offrent une pression plus importante dans le circuit secondaire pour une meilleure production d'électricité. EDF affirme que le réacteur peut produire « 22 % d'électricité supplémentaire qu'un réacteur traditionnel, à partir de la même quantité de combustible ». 4. Deux réacteurs en service, quatre en construction Seuls deux réacteurs EPR sont aujourd'hui en service opérationnel. Ils sont tous deux situés sur la centrale chinoise de Taishan, dans le sud-est de la Chine. Construits avec le concours d'EDF, ils ont été mis en service respectivement en 2018 et 2019, après neuf ans de construction. L'un d'eux a été arrêté pour maintenance en juillet dernier après un incident ayant entraîné des fuites radioactives sur des gaines métalliques. Quatre autres réacteurs sont en construction, tous en Europe. Outre leur conception, ils partagent tous le point commun d'avoir connu d'importants retards et surcoûts. Le premier, mis en chantier en 2005 à Olkiluoto, en Finlande, ne devrait commencer à produire qu'au premier semestre 2022. Le second est celui de Flamanville, en France, qui n'a, lui non plus, toujours pas commencé à produire, quatorze ans après le début de sa construction. Les deux derniers sont érigés à Hinkley Point en Angleterre. La mise en service n'aura pas lieu avant 2026. 5. Flamanville, chantier maudit Le chantier de l'EPR de Flamanville est devenu au fil des années le projet maudit de la filière nucléaire française. Sa mise en service initiale était prévue pour 2012 et le coût du projet évalué à 3,4 milliards d'euros. Retardé à de nombreuses reprises, le démarrage n'aura pas lieu avant 2023, tandis que le coût a explosé, pour approcher les 20 milliards d'euros. Le chantier a souffert successivement de difficultés de constructions, de « contraintes de sûreté plus importantes que prévu », de la découverte d'importants défauts sur la cuve du réacteur et d'« écarts de qualité » sur les soudures du circuit secondaire. L'Autorité de sûreté nucléaire vient tout juste de valider sous condition le plan d'EDF pour résoudre ce dernier problème. Dans un rapport publié en juillet 2020, la Cour des comptes déplorait « un échec opérationnel », alimenté notamment par les rivalités entre EDF et Orano (ex-Areva), qui « se sont traduites par le lancement précipité deux premiers EPR, en Finlande et à Flamanville ». L'instance soulignait que « la construction de nouveaux EPR en France ne saurait en tout état de cause être envisagée sans réponses préalables claires sur les modes de financement et la place de la production électronucléaire dans le mix électrique de demain ».
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  45. En avant première, la réponse de la majorité des 27 :
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  46. Bonjour, malgré avoir vacciné j'étais un peu sceptique sur les résultats du vaccin, aujourd'hui l'Espagne est le pays d'Europe avec le taux d'infections le plus bas. La même chose est due à l'utilisation générale continue du masque, ou au fait que nous avons été la population avec le taux d'infections et de décès le plus élevé d'Europe, mais je suis convaincu que la vaccination est la meilleure solution. Salutations et force à tous.
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