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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 22/11/2021 dans toutes les zones

  1. Kyle Rittenhouse n'avait rien à faire dehors cette nuit-là, on est d'accord. Ceux qui avaient quelque chose à faire dehors dans cette situation d'émeute violente étaient : 1. D'abord, la police, dont c'est le rôle premier de protéger les personnes et les biens ==>Mais elle était dépassée par les événements 2. Ensuite, la force que le gouverneur appelle en cas d'émeute dépassant la capacité de la police à y répondre, la Garde Nationale ==>Mais elle n'était pas déployée en nombre suffisant, ou n'avait pas les ordres pour, bref quelle qu'en soit la raison elle n'était pas en capacité de maîtriser les émeutiers violents et de protéger personnes et biens 3. En désespoir de cause, lorsque ni police ni garde nationale ne sont en capacité d'agir, il est admis aux Etats-Unis que des citoyens adultes et formés à l'usage des armes puissent agir de leur propre chef ==>Mais aucun citoyen adulte et formé n'était là pour protéger personnes et biens C'est cette situation qui a poussé un garçon de 17 ans à prendre un fusil d'assaut et à tenter de protéger ce que ni police, ni garde nationale, ni des adultes formés n'étaient là pour protéger. Si ça avait été mon fils, je me serai opposé avec la dernière énergie à ce qu'il sorte dans des circonstances pareilles ! ==>Mais le père de Kyle Rittenhouse était aux abonnés absents Les coupables des deux homicides sont les morts eux-mêmes, qui ont agressé un jeune homme porteur d'un fusil d'assaut en lui donnant toute raison de penser que sa vie ou son intégrité physique étaient menacées. Ce sont des candidats sérieux aux Darwin Awards Les responsables sont tous les adultes qui étaient chargé de protéger les personnes et les biens. Et qui ont failli.
    10 points
  2. Thales : 130 postes à pourvoir sur le site d’Étrelles en Ille-et-Vilaine Un bon signe sur le site qui assemble l'antenne du RBE2 ! Et produit les éléments hyperfréquence du Spectra. https://www.letelegramme.fr/economie/thales-130-postes-a-pourvoir-sur-le-site-d-etrelles-en-ille-et-vilaine-22-11-2021-12872476.php
    8 points
  3. Attention à ne pas se tromper lors de l'achat : La vaseline est un gel de pétrole Le pétrole gélifié est un produit différent mieux connu sous le nom de napalm Si les deux sont en usage externe, l'un laisse plus de séquelles que l'autre.
    7 points
  4. Je n'étais pas à Kenosha cette nuit là, et comme les média choisissent un témoignage plutôt qu'un autre, un point de vue plutôt qu'un autre, c'est très difficile de juger. Mais abstraitement, ce que tu exprimes ci-dessus : « il s'était de son propre fait positionné dans une situation potentiellement dangereuse face à des individus menaçants », ressemble étrangement à une définition du courage.
    6 points
  5. réponse non. C'est forcément le même. Arrêtons de se disperser.
    5 points
  6. Justement le laxisme n'est certainement pas le mot qui définit la justice Etats-Uniens, qui est au contraire très reconnue pour être impitoyable ! Dans certains comté on peut être enfermé quelques années en prisons pour seulement la possession de quelques gramme de cannabis. Et leur prisons sont de loin les pires prisons des pays occidentaux, surtout les prisons privées qui feraient passé Fleury-Mérogis pour une colos de vacances ...
    5 points
  7. Bon ben c'est validé : je suis obsolète.
    5 points
  8. Bof. Henri III serait apparu sur un plateau télé genre "Rupaul Drag Race" et aurait montré à quel point lui et ses Mignons étaient "fabulous", et tout serait rentré dans l'ordre au son de "booouuuuh les ultra cathos". Et Henri IV aurait montré les preuves qu'il payait la note de toutes ses maîtresses (même brèves) et de tous les petits bâtards qu'il leur faisait à travers tout le royaume et toutes les couche sociales, sans distinction, et tout serait rentré dans l'ordre: le Vert Galant et son following de guerriers hardcore et de hordes de donzelles. Le panache blanc en trending constant sur Twitter et Tiktok! En plus très dans l'air du temps: à l'époque, pas de colonies, pas d'esclavage, et même une interdiction du dit esclavage sur le territoire: trop woke le riton!
    4 points
  9. Pour moi il y a des questions préalables comme la coopération industrielle, les prix, la sécurité d'approvisionnement. Pour ces questions il ne s'agit pas d'être le meilleur mais d'atteindre un niveau satisfaisant. Si on a réussi à remplir tous ces critères, alors on peut participer à la simulation qui est un jeu de guerre, et c'est l'avion qui a les meilleurs résultats dans ce jeu qui gagne. Donc on commence par un examen, et on finit par un concours. Comme j'ai entendu dire que L.M. avait proposé 64 F-35, j'espère que le F-35 sera éliminé à l'examen. Une grande quantité d'armement comme pour le Gripen ne semble pas idiot, cela permet de se battre plus longtemps dans le jeu de guerre. La capacité du Rafale d'être utilisé 1000 h par an ou 350 h par mois en cas de "surge" est un facteur important de résistance à l'attrition, mais ce n'est utile que si on a un stock de munitions important.
    4 points
  10. Alors il y deux hypothèses : ou bien les documents présentés sont tous faux (franchement peu probable) Ou alors il y a eu des exécutions sommaires (c'est bien de ça dont on parle : ce serait comme si on lançais des bombes sur des voitures à la frontière avec l'Espagne sous prétexte qu'il fasse du trafic de cigarettes) de la part de l'Égypte qui ont été couvertes et commises avec l'aide de la France en toute connaissance de cause puisque la DRM a averti à de multiples reprises le pouvoir. Et ça, quelques soient les motivations derrière la révélation de cette affaire c'est un scandale au sens propre du terme La deuxième hypothèse est franchement probable Il y en a ici qui ne doivent pas être plus royaliste que le roi, oui on a le droit de remettre en cause Mediapart au vu de leurs preuves et accusations tendancieuses, mais je crois qu'ici il n'y a guère de place au doute... Acceptez aussi que votre pays fasse des erreurs et ne soit pas un saint immaculé, admettez les crimes et compromissions de la France ,ou plutôt de son gouvernement. Mais il y a au moins un point positif : nos militaires gardent un sens de l'éthique et de la responsabilité qui leur fait honneur et contraste avec le cynisme politique
    4 points
  11. C'est sur qu'à l'horizon 2030 les anglais seront faire un Tempest opérationnel !!!! Pour les coréens je ne les sous-estime pas, mais .... . Les manques du F35 seront toujours là même si en 2030 il devient 100% opérationnel et fiable. Les avions russes resteront des avions russes même en 2030. Le choix du Rafale restera pertinent pour certains.
    4 points
  12. Moderniser l'électronique des M2000 n'est pas simple aussi bien en essayant d'adapter des éléments du Rafale, en complète rupture d'intégration système et physique, qu'en relançant la production des électroniques des derniers M2000 avec nécessité de gérer les obsolescences des composants voire des technos. Il se dit que Thales a vidé les fonds de tiroir du monde entier pour réussir à produire les ICMS des M2000 indiens rénovés.
    4 points
  13. on est bien d'accord ... mais Dès lors - quels sont ces autres besoins si ni leurs voisins ni les Russes ne constituent une menace ? pourquoi acheter un avion (F-35/Rafale ou Typhoon) dont le programme d’équipement MCO sur 40 ans coûtera fort cher alors que l'on sait que d'ici là la Suisse n'aura à faire que de la police du ciel ? Là réside l’ambigüité suisse de l'après-guerre froide et elle concerne tous les appareils finalistes
    4 points
  14. Ce qui nous renvoie aux problèmes que j'ai souligné plus haut: la police ne peut pas garantir une sécurité totale, voire même satisfaisante pour tous, et à certains moments et/ou dans certains endroits, c'est bien pire. A partir de là, il n'y a que deux options: - ou tu opines que non, seules les autorités ont le droit de la violence légitime et point barre, tant pis pour tous les gens, leurs biens, leurs quartiers et les situations où la garantie sécuritaire de l'Etat est insuffisante, voire franchement mauvaise (ou pire encore, intentionnellement retirée par peur que "la présence de flics fasse empirer les choses") - ou tu opines du côté port d'armes et milices Si la 2ème option est retenue, on entre plus dans les détails et nuances: oui mais à quelles conditions, doit-on ou peut-on mettre en place des milices locales réglementées qui serviront par défaut dans certaines conditions ou peuvent dans une certaine mesure s'auto-mobiliser dans l'urgence (avec ou sans structures municipales/locales du genre assemblées citoyennes ou conseil local auprès des autorités)... Mais dans ce cas, il doit aussi y avoir des critères, des structures de formation/accréditation, des gardes-fous contre les abus avant tout de l'Etat, de la bureaucratie ou de partis politiques voulant préempter des milices ou en empêcher l'existence pratique sans remettre en cause l'existence théorique.... Le fait est que si c'est la gamme d'option retenue, les autorités ont une responsabilité de fournir les instruments permettant des milices encadrées. Et aux USA, cette question est d'autant plus compliquée, comme je l'avais indiqué, par l'existence et le but premier du 2ème amendement, qui est précisément et intentionnellement que la sphère de l'armement individuel échappe pour l'essentiel à l'Etat parce qu'elle est là pour offrir la garantie de dernier recours, aussi imparfaite soit-elle, que les citoyens puissent se lever CONTRE le gouvernement, et pas être des moutons vulnérables à tout abus venu du haut. Il se trouve que le point commun entre ce principe constitutionnel et existentiel d'un côté, et celui de la sécurité individuelle des biens/personnes/localités de l'autre, réside dans les armes à feu: toucher à un sujet, c'est toucher à l'autre. Donc c'est sans doute compliqué d'une façon vraiment unique aux USA. Arrivent-ils à décorréler les autres facteurs? Les zones rurales comme le Wyoming, et autres "Etats vides", ont particulièrement souffert, tout comme les Etats anciennement très industrialisés, des 50 dernières années où beaucoup de choses ont été automatisées ou outsourcées dans l'économie, sans réel remplacement par des activités équivalentes. Ce sont aussi les zones de "morts de désespoir" par l'abus de drogues (la barre des 100 000 morts d'overdose a été franchie en 2020 aux USA, la majorité étant maintenant due au seul Fentanyl, devenu le produit préféré des traficants), et d'alcoolisme élevé. A l'inverse, les villes et zones urbaines d'une certaine taille (pas toutes cependant, loin de là) concentrent désormais très disproportionnellement les opportunités, et ont aussi une bien moindre proportion d'armes à feu par habitant (quoique la différence se soit atténuée depuis l'an dernier: la grande majorité des très nombreux primo acheteurs d'armes depuis début 2020 est urbaine). Mais bon, si on additionne les morts de problèmes liés à l'alcool, les overdoses et autres abus de pilules légales ou non (cad les morts de désespoir et les "suicides lents"), le nombre des suicides par armes à feu (environs 20 000/an en moyenne) paraît presque petit.
    4 points
  15. Une nouvelle peau mysterieuse pour le F22 en test. On ne sait pas pourquoi. https://www.thedrive.com/the-war-zone/43228/f-22-raptor-covered-in-mirror-like-coating-photographed-flying-out-of-nellis-afb
    4 points
  16. Bonjour, Sur Blue Kettler, on explique que le Rafale biplace est une version conçue pour l'armée française, la monoplace Rafale C pour l'export. https://redsamovar.com/2018/12/19/actu-Rafale-C-ou-en-est-on/ Mais on sait pourquoi les Français auraient voulu un avion biplace, alors qu'il peut être mis en oeuvre par un seul pilote ? A quoi sert le deuxième membre d'équipage du Rafale B ? Un grand merci !
    3 points
  17. https://www.pm.gov.au/media/remarks-2021-aspi-sydney-dialogue Le Premier ministre : Merci Peter. C'est merveilleux de me joindre à vous pour l'inauguration du Dialogue de Sydney. Sydney, ma ville natale, est la plus grande ville d'Australie et l'ancienne demeure du peuple Gadigal. Il s'agit de l'un des nombreux peuples indigènes d'Australie qui ont pris soin de ce continent depuis plus de 60 000 ans. Je présente mes respects à leurs aînés passés, présents et émergents. Je salue également les militaires, les femmes et les anciens combattants qui se sont joints à nous - y compris ceux qui ont servi chez nos alliés et partenaires - et je les remercie tous chaleureusement pour leur service. Permettez-moi tout d'abord de féliciter l'Australian Strategic Policy Institute (ASPI) d'avoir pris l'initiative d'organiser ce Dialogue de Sydney. Et pour avoir donné un toit à ce qui promet d'être le premier sommet annuel mondial sur les technologies émergentes, critiques et cybernétiques et leur importance stratégique. Je tiens à saluer tout particulièrement le leadership et la gestion de Peter Jennings, directeur exécutif de l'ASPI depuis 2012. Comme nous le savons tous, l'évolution technologique a contribué à d'énormes progrès pour l'humanité : une meilleure santé, une espérance de vie plus longue, un apprentissage plus large, davantage de loisirs et une plus grande prospérité. Pourtant, l'expérience nous a également appris qu'il s'accompagne de nouveaux défis, de conséquences inattendues et de risques accrus. Notre époque d'évolution technologique rapide n'est pas différente. Elle correspond à de profonds défis mondiaux - des menaces immédiates posées par COVID-19 et les perturbations économiques qui en découlent au changement climatique et à la concurrence géostratégique. La technologie est au centre de la façon dont nous répondons aujourd'hui à tous ces défis. Le fait est que les nations à la pointe de la technologie ont un plus grand pouvoir économique, politique et militaire. Et, par voie de conséquence, une plus grande capacité à influencer les normes et les valeurs qui façonneront le développement technologique dans les années à venir. La région indo-pacifique, centre de gravité stratégique du monde, en est la meilleure illustration. Ce dialogue inaugural de Sydney arrive donc à point nommé. L'Australie sait que sa sécurité et sa prospérité futures dépendent de sa participation à la révolution technologique qui façonne le monde. Je suis convaincu que ce dialogue suscitera de nouvelles idées, créera des partenariats plus étroits et approfondira notre compréhension commune des possibilités et des défis des technologies critiques, émergentes et cybernétiques. C'est pourquoi le gouvernement australien est heureux de s'associer à l'ASPI pour réunir dans ce format virtuel les meilleurs penseurs stratégiques sur les enjeux des années à venir. Les partenariats sont importants. Les Australiens reconnaissent instinctivement que pour rester une nation libre, ouverte, souveraine et prospère, nous avons besoin de partenariats solides et durables - maintenant plus que jamais. En septembre, j'ai annoncé, aux côtés du président Biden et du premier ministre Johnson, le nouveau partenariat trilatéral de sécurité renforcé AUKUS. Il s'agit d'un partenariat fondé fondamentalement sur la confiance et les intérêts partagés. Un partenariat dans lequel, guidés par nos idéaux durables et notre engagement commun en faveur de l'ordre international fondé sur des règles et des libertés démocratiques, nous avons décidé d'approfondir notre coopération en matière de diplomatie, de sécurité et de défense dans la région indo-pacifique. Pour dire l'évidence, l'AUKUS est bien plus que des sous-marins nucléaires. L'AUKUS permettra à l'Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis de promouvoir un meilleur partage des informations, de favoriser une plus grande intégration des sciences, des technologies, des bases industrielles et des chaînes d'approvisionnement liées à la sécurité et à la défense, et de renforcer notre coopération en matière de technologies et de capacités avancées et critiques. Comme l'a écrit avec perspicacité l'ASPI : "Le Véritable potentiel de l'AUKUS réside dans la manière dont le nouveau groupement peut être exploité à long terme pour aider l'Australie à faire face aux profonds bouleversements technologiques qui sont sur le point de balayer le monde". Nos efforts trilatéraux au sein de l'AUKUS amélioreront nos capacités conjointes et notre interopérabilité, avec un accent initial sur les cybercapacités, l'intelligence artificielle, les technologies quantiques et des capacités sous-marines supplémentaires. Nos représentants feront rapport aux dirigeants dans les 90 jours suivant notre annonce, en proposant un plan de travail pour l'AUKUS. Ce plan de travail comprendra des échanges d'informations, de personnel, de technologies et de capacités avancées ; une planification, un développement des capacités et des acquisitions conjointes ; une collaboration conjointe en matière de science et de technologie ; et le développement de bases scientifiques et industrielles communes et complémentaires liées à la sécurité et à la défense. C'est un programme ambitieux. L'AUKUS est un partenariat large et adaptable qui orientera notre coopération en matière de technologie et de capacités afin de relever les défis du 21e siècle dans notre région, la région indo-pacifique. Nous approfondissons également nos partenariats technologiques par le biais du Quad. Avec l'Inde, le Japon et les États-Unis, l'Australie s'efforce d'exploiter les capacités de nos nations respectives pour améliorer la résilience des chaînes d'approvisionnement de l'Indo-Pacifique et favoriser un écosystème technologique ouvert, accessible et sécurisé. Lors de la première réunion en personne des dirigeants de la Quadrilatérale, qui s'est tenue en septembre à Washington DC, nous avons convenu de renforcer les lignes d'effort dans un certain nombre de domaines très importants, notamment : Les normes techniques, avec un accent initial sur les communications avancées et l'IA. le déploiement et la diversification de la 5G, et L'analyse et la cartographie détaillées de l'horizon, avec un accent immédiat sur la sécurité de la chaîne d'approvisionnement des semi-conducteurs et de leurs composants vitaux, ainsi que l'exploration des possibilités de coopération en matière de biotechnologies avancées. Nous travaillons également au sein de la Quadrilatérale pour renforcer la résilience des infrastructures critiques face aux cybermenaces, en nous référant aux meilleures pratiques internationales. Au niveau national, notre Bureau de la résilience de la chaîne d'approvisionnement surveille les vulnérabilités de la chaîne d'approvisionnement et coordonne les réponses de l'ensemble du gouvernement pour garantir l'accès aux biens essentiels. En tant que pays d'environ 25 millions d'habitants dans un monde de quelque 7,8 milliards de personnes, la plupart de nos technologies sont - et continueront d'être - importées. C'est logique. Dans la plupart des cas, des marchés diversifiés et fonctionnant bien peuvent répondre à nos besoins technologiques, mais dans certains cas - pour les technologies essentielles - nous devons nous assurer que nous pouvons accéder à ces technologies et les utiliser de manière fiable et sûre, dans les bons et les mauvais moments. Dans une optique plus large, le gouvernement australien a élaboré une série de politiques visant à maximiser les opportunités offertes par les technologies nouvelles et émergentes et à minimiser les risques qu'elles posent. Notre stratégie pour l'économie numérique a pour objectif de faire de l'Australie une économie numérique de premier plan d'ici 2030, en investissant dans les infrastructures, les compétences, la réglementation et les systèmes qui soutiennent et permettent les technologies émergentes. Notre plan d'action en matière d'IA définit une vision pour que l'Australie soit un leader mondial dans le développement et l'adoption de l'IA. Notre stratégie de fabrication moderne vise à mettre la science et la technologie au service de l'industrie et à encourager des niveaux plus élevés d'investissement technologique, en particulier dans l'industrie de la défense, qui est l'un de nos principaux secteurs stratégiques. 1 sur 6 Notre stratégie de cybersécurité définit un cadre pour protéger notre nation contre les cybermenaces - y compris les menaces contre les infrastructures essentielles - et pour améliorer notre connaissance et nos capacités dans ce domaine. Notre déclaration sur les technologies à faibles émissions positionne l'Australie pour qu'elle devienne un leader mondial des technologies à faibles émissions - pour nous amener à un niveau net zéro d'ici 2050 - notamment dans les domaines de l'hydrogène propre, de l'acier et de l'aluminium verts, de la capture et du stockage du carbone, du stockage d'énergie à longue durée, de la mesure du carbone dans le sol et du solaire à très faible coût. Comme je l'ai dit, il s'agit là d'un élément essentiel pour parvenir à des émissions nettes nulles d'ici à 2050. Et cela fait partie de notre plan pour une économie forte et une Australie plus sûre et plus résiliente. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de présenter un autre élément clé de ce plan : le Blueprint for Critical Technologies de l'Australie. Le Blueprint définit une vision pour la protection et la promotion des technologies critiques dans notre intérêt national. Il vise à équilibrer les opportunités économiques des technologies critiques et leurs risques pour la sécurité nationale. Et il nous donne le cadre approprié pour travailler au niveau national et avec des pays aux vues similaires afin de soutenir le développement de ces technologies. Le plan d'action fixe quatre objectifs clés : Garantir l'accès et le choix de technologies et de systèmes essentiels qui soient sûrs, fiables et rentables. Promouvoir l'Australie comme un partenaire de confiance et sûr pour l'investissement, la recherche, l'innovation, la collaboration et l'adoption de technologies critiques. Maintenir l'intégrité de notre recherche, de notre science, de nos idées, de nos informations et de nos capacités, afin de permettre aux industries australiennes de prospérer et de maximiser notre propriété intellectuelle souveraine. Soutenir la résilience régionale et façonner un environnement international qui permet des marchés ouverts, diversifiés et compétitifs et une innovation technologique sûre et fiable. Le plan directeur est soutenu par un plan d'action, qui décrit les mesures prises par l'Australie pour protéger et promouvoir les technologies essentielles dans l'intérêt national. Il précise également la toute première liste de technologies critiques de notre pays. Il s'agit de fixer des priorités. Cette liste signale aux gouvernements, à l'industrie et aux universités les technologies considérées comme critiques pour l'Australie aujourd'hui ou celles qui devraient le devenir au cours de la prochaine décennie. Grâce à ce signal, nous entendons favoriser la cohérence dans la prise de décision et la concentration des investissements. Un objectif de mission. La liste comprend 63 technologies critiques, mais nous nous concentrons initialement, très clairement, sur neuf d'entre elles seulement. Permettez-moi de m'attarder brièvement sur une seule d'entre elles : les technologies quantiques, qui appliquent la physique quantique pour explorer les moyens d'acquérir, de transmettre et de traiter de grandes quantités d'informations. La science et la technologie quantiques pourraient révolutionner toute une série de secteurs, notamment la finance, les communications, l'énergie, la santé, l'agriculture, l'industrie manufacturière, les transports et l'exploitation minière. Les capteurs quantiques, par exemple, pourraient améliorer la découverte de gisements de minerais précieux et rendre la surveillance des eaux souterraines plus efficace ; et les communications quantiques pourraient permettre un échange d'informations sécurisé pour mieux sécuriser les transactions financières. Les technologies quantiques auront également des applications dans le domaine de la défense, par exemple pour permettre la navigation dans des environnements dépourvus de GPS et pour nous protéger des cyberattaques avancées. L'Australie est déjà un leader mondial dans plusieurs aspects de la technologie quantique. Nous disposons de capacités de recherche et de scientifiques de classe mondiale. Et des bases solides pour une industrie quantique florissante. Nous devons maintenant passer à la vitesse supérieure. Le gouvernement a demandé à la scientifique en chef de l'Australie, le Dr Cathy Foley, de diriger l'élaboration de notre toute première stratégie quantique nationale. Celle-ci visera à mieux intégrer les activités de l'industrie et du gouvernement, en s'appuyant sur les recommandations de la feuille de route technologique quantique du CSIRO. La stratégie sera alimentée par un comité national sur le quantum, présidé par le scientifique en chef et composé de spécialistes du commerce, de la recherche et de la sécurité nationale. Je suis convaincu que la nouvelle stratégie contribuera à positionner l'Australie comme un leader de la technologie quantique dans la région Indo-Pacifique. Je suis également heureux d'annoncer aujourd'hui que le gouvernement investira 70 millions de dollars au cours de la prochaine décennie dans un centre de commercialisation quantique, conçu pour commercialiser la recherche quantique australienne et établir des liens avec les marchés et les chaînes d'approvisionnement mondiaux. Il s'agit de capitaliser sur notre avantage concurrentiel et de faire connaître notre recherche au monde entier. Le centre sera conçu pour attirer des co-investissements privés et pour s'associer à des organismes équivalents dans des pays partageant les mêmes idées. La première étape est un accord de coopération conjoint que le gouvernement a signé avec les États-Unis. Et nous sommes impatients de travailler avec d'autres pays également. Mesdames et Messieurs, la technologie ne se développe pas dans le vide. Elle reflète les valeurs de la société qui la crée et l'utilise. Et la façon dont elle l'utilise. En ce qui concerne l'Australie, nous sommes guidés par nos valeurs en tant que nation démocratique libérale - fondée sur le respect de l'État de droit, des droits de l'homme, de la liberté économique et religieuse, de l'égalité des sexes et des institutions indépendantes. Nous voulons que la technologie protège l'autonomie, la vie privée et les données de nos citoyens. Mais vous savez, tous les gouvernements ne voient pas la technologie de la même façon. Ils ne voient pas la technologie de cette façon. Comme l'a dit le président Biden : "Nous ... rencontrons une nouvelle ère - une ère de nouvelles technologies et de possibilités qui ont le potentiel de libérer et de remodeler tous les aspects de l'existence humaine. Et c'est à nous tous de déterminer si ces technologies sont une force pour donner du pouvoir aux gens ou pour approfondir la répression." L'Australie, comme les États-Unis, s'est engagée à jouer son rôle pour que les règles et les normes autour de la technologie reflètent les valeurs de nos sociétés ouvertes. Notre stratégie d'engagement international en matière de cybernétique et de technologies critiques fournit un cadre pour guider notre engagement international. Nous sommes fortement engagés dans les organismes de normalisation tels que l'Organisation internationale de normalisation et l'Union internationale des télécommunications. Nous travaillons également dans des forums tels que l'OCDE, l'ANASE, l'OTAN, le G7 Plus et le G20. L'Australie est l'un des 15 membres fondateurs du Partenariat mondial sur l'IA, une coalition qui veille à ce que l'IA soit utilisée de manière responsable et respecte les droits de l'homme et les valeurs démocratiques. Nous avons également collaboré avec le Royaume-Uni pour élaborer des principes éthiques applicables aux technologies d'augmentation de la capacité humaine, qui seront développés lors du Future Tech Forum qui se tiendra à la fin du mois. Nous ne pouvons pas nous soustraire aux implications éthiques des nouvelles technologies. Nous devons nous demander ce qu'il faut faire avec la technologie, et pas seulement ce qui peut être fait. S'assurer que nos citoyens comprennent que les technologies sont sûres et sécurisées et qu'elles servent leurs intérêts est fondamental pour créer l'environnement favorable nécessaire au déploiement. Avant de conclure, je tiens à signaler que je prends également la parole aujourd'hui au Bengaluru Tech Summit, qui est le plus grand sommet technologique de l'Inde. Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire avec l'Inde dans ce domaine - dont certaines que j'ai déjà évoquées aujourd'hui, notamment dans le cadre de notre partenariat Quad. Dans le cadre de notre partenariat stratégique global avec l'Inde, nos deux pays coopèrent déjà - sur la cybersécurité, les technologies critiques et émergentes, les minéraux critiques, l'économie numérique, et bien d'autres choses encore. Je développerai certaines des initiatives complémentaires avec l'Inde lors du sommet. Mes amis, en cette ère de transformation technologique et de concurrence stratégique, nous sommes tous confrontés à de grands défis. Nos objectifs sont clairs : maintenir nos traditions démocratiques libérales, assurer la prospérité de l'Australie et faire en sorte qu'elle reste forte et sûre. Nous y parviendrons en travaillant ensemble et en investissant dans la recherche et les capacités qui reflètent nos intérêts et nos valeurs. Je tiens à adresser mes meilleurs vœux à tous ceux qui participeront à ce Dialogue de Sydney. En particulier mes grands amis, le Premier ministre Narendra Modi, l'ancien Premier ministre Shinzo Abe et l'ancien Premier ministre John Howard. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir l'année prochaine en personne. Merci beaucoup de votre attention.
    3 points
  18. Sans doute, mais l'époque est plutôt à l'Orange Wig qu'au White Plume de Henri IV ... Oui ça a moins de style mais voilà ! Un De Gaulle ? Mais lequel ?
    3 points
  19. Le pire c'est que c'était couru d'avance, les Collins ne tiendront pas 20 ans de plus sauf à opérer une refonte des plus couteuses. Le revirement australien plus que le choix des S/M est un choix d'alliance globale dans l'hypothèse future d'une confrontation directe avec la Chine. C'est ainsi que les "cousins" ont à mon avis vendu la chose. Dans ce cas de figure notre offre aussi sérieuse fut-elle de construire des SSK très performants et d'offrir une industrie clé en mains aux Aussies ne cochait pas une case essentielle, celle d'une assurance tout risque. C'est ce qu'ont offert les Américains moyennant un assujettissement sur le long terme des Australiens et du pipeau à gros trous sur les gains industriels. La décision de Morrisson rappelle le "smacked of panic" de Curtin en 42 face au risque d'invasion japonais.
    3 points
  20. Un point sur le nouveau format 4+ 1 de l'USAF. https://skiesmag.com/news/what-usaf-four-plus-one-fighter-fleet-looks-like/ A quoi ressemble la flotte de chasseurs "quatre plus un" de l'USAF ? Jamie Hunter | 19 novembre 2021 L'armée de l'air américaine (USAF) est en train de terminer une étude sur les avions tactiques (TacAir) qui servira de base à sa demande de budget pour l'exercice 2023 et à la mise en place d'un plan sur 15 ans visant à rationaliser l'inventaire des avions de combat du service pour aboutir à une flotte " quatre plus un ". Le chasseur NGAD (Next-Generation Air Dominance) remplacera le F-22 comme pièce maîtresse de la supériorité aérienne de l'USAF, capable d'opérer partout et à tout moment. Il sera complété par le Lockheed Martin F-35A, le nouveau Boeing F-15EX et des F-16C/D modernisés. Le "plus un" est le A-10 Thunderbolt II, qui, bien qu'impopulaire auprès des dirigeants de l'USAF, est reconnu comme étant le meilleur outil pour les conflits de "faible intensité" - comme l'a montré ces dernières années le ciel de la Syrie, où le A-10 s'est combiné efficacement avec le MQ-9 Reaper sans pilote pour assurer une surveillance armée permanente. Le 493e escadron de chasseurs de Lakenheath dira adieu aux F-15C en 2022, lorsque la 48e escadre de chasseurs commencera à mettre en place deux escadrons de F-35A. Photo Jamie Hunter Les plans stratégiques antérieurs de l'USAF prévoyaient que la modernisation des chasseurs ne comprenait que des appareils furtifs de cinquième génération. Toutefois, cette façon de penser a changé et l'USAF aborde ses besoins futurs en matière de combat avec le désir de disposer d'une flotte mixte dotée de capacités complémentaires - des chasseurs furtifs haut de gamme, des F-15 capables d'intégrer rapidement des armes de grande taille et des plates-formes offrant la masse abordable nécessaire pour répondre à un calendrier épuisant de missions nationales et internationales. Le chef d'état-major de l'USAF, le général Charles "CQ" Brown, reconnaît la nécessité d'un "mélange pour le combat bas de gamme", ainsi que des jets avancés de cinquième génération. Selon les officiers supérieurs, l'âge moyen de l'inventaire actuel des chasseurs de l'USAF est de 29 ans. Quelque 44 % des chasseurs de l'USAF volent actuellement au-delà de leur durée de vie initiale. Des types tels que le F-15C auraient dû être retirés du service il y a des années. Les coûts de maintenance ont augmenté deux fois plus vite que le taux d'inflation, et la rationalisation des flottes disparates est essentielle pour réduire les coûts et maintenir les volumes. La révision de l'une des plus grandes flottes d'avions de combat du monde est à la fois complexe et coûteuse. Pour l'USAF, les avions de combat représentent la pointe de la lance, mais un problème épineux. Plus particulièrement, le F-22 Raptor ne fait pas partie du plan à long terme de l'USAF. Lorsque le secrétaire à la défense Robert Gates a éliminé le F-22 Raptor en 2008, il a fait valoir que le Raptor n'était plus pertinent et que 187 de ces chasseurs avancés suffisaient à l'USAF. Il est aujourd'hui reconnu que l'USAF avait besoin de beaucoup plus de Raptors, et que la décision de Gates a eu un énorme effet d'entraînement qui se fait encore sentir aujourd'hui. En outre, l'USAF n'a pas reçu de F-35 au rythme nécessaire pour se recapitaliser efficacement. Les F-22 Raptors seront modernisés avant d'être mis à la retraite dans les années 2030, pour être remplacés par les NGAD. Photo Jamie Hunter Le F-22 est monstrueusement coûteux à entretenir, et bien que la petite force de Raptor soit destinée à la retraite, elle fera le pont avec le NGAD grâce à un ensemble de mises à niveau qui lui permettront de rester pertinente jusqu'à ce que son successeur soit en ligne. En novembre 2021, l'USAF a attribué à Lockheed Martin un contrat de 10,9 milliards de dollars pour le programme Advanced Raptor Enhancement and Sustainment (ARES) afin de couvrir le maintien et la modernisation au cours de la prochaine décennie. Le NGAD lui-même est conçu comme un système de systèmes, avec un démonstrateur volant qui serait déjà secrètement en action. L'appareil et les systèmes associés devraient être mis en service au cours des 10 à 12 prochaines années. Le NGAD est conçu pour pouvoir opérer sur de longues distances et répondre à l'ensemble des menaces présentes sur le théâtre Pacifique. L'objectif principal de l'USAF est d'acquérir 1 763 F-35A dans le cadre de son programme d'enregistrement, mais de plus en plus de signes indiquent que le nombre réel sera réduit - peut-être même jusqu'à 1 050 appareils, comme le prévoit la planification dans le cadre de l'Air Force Warfighting Integration Capability (AFWIC). Si les coûts d'acquisition initiaux ont été réduits pour atteindre l'objectif de 80 millions de dollars, les coûts d'exploitation et de soutien du F-35 restent élevés. L'ancien secrétaire adjoint de l'armée de l'air pour l'acquisition, la technologie et la logistique, le Dr Will Roper, a déclaré aux journalistes le 14 janvier 2021 : "Je pense qu'il est loin d'être un chasseur abordable que nous pouvons acheter en gros." Le général Brown a également appelé à ne pas utiliser d'avions de combat "haut de gamme" pour le combat bas de gamme. L'USAF remplace ses vieux F-15C par un mélange de F-35 et de F-15EX. Le développement du F-35 a été plus lent que prévu par l'USAF, qui aurait dû avoir 700 à 1 000 F-35 sur la rampe. Au lieu de cela, elle en a environ 340. Un haut fonctionnaire a récemment déclaré que le F-35 était considéré comme parfait pour le théâtre européen. Cela pourrait être lié au fait que les premiers F-35A destinés aux forces aériennes américaines en Europe doivent arriver à la RAF Lakenheath pour rejoindre la 48e escadre de chasseurs avant la fin de l'année. Bien que ces jets remplacent les F-15C, la décision de l'USAF d'acquérir le Boeing F-15EX est considérée comme le moyen le plus rapide et le plus rentable de remplacer le F-15C. L'USAF pourrait acheter jusqu'à 144 F-15EX Eagles dans le cadre d'un contrat à livraison et quantité indéterminées (IDIQ) d'une valeur maximale de 22,89 milliards de dollars, les 80 premiers appareils étant prévus au cours des cinq prochaines années. L'USAF considère le F-15EX comme complémentaire du F-35, étant un "camion d'armes" capable d'intégrer rapidement de nouvelles armes. Il est à noter que le F-15E ne figure pas dans le plan "quatre plus un", ce qui laisse entendre que le Strike Eagle pourrait lui aussi être retiré du service une fois que les derniers F-15C auront été recapitalisés par des F-15EX. Une flotte globale d'EX constituerait un remplacement unique idéal pour les Eagles et les Strike Eagles, ce qui suggère que l'achat initial de 144 avions pourrait bien être complété pour permettre le remplacement de la flotte relativement petite de F-15E. La dernière partie du plan concerne le F-16, qui offre à l'USAF une capacité abordable. Un officier supérieur a récemment fait remarquer que le F-16 coûte environ la moitié du prix d'exploitation du F-35. L'USAF procède actuellement à la mise à niveau de ses F-16 "post-bloc", c'est-à-dire des appareils des blocs 40/42/50/52. Comme il leur reste une longue durée de vie utile, le remplacement de ces appareils n'est pas pour demain. Cependant, l'USAF évalue déjà ses options. Deux d'entre elles ont été exprimées publiquement : soit un plus grand nombre de F-35 (si le coût du cycle de vie des chasseurs est réduit), soit un nouveau chasseur "clean sheet". L'USAF modernise ses F-16 les plus modernes avec de nouveaux radars AESA et pourrait également ajouter des équipements de sécurité améliorés pour les pilotes. Photo Jamie Hunter L'USAF adopte l'une de ses positions les plus décisives en matière de modernisation des avions de combat depuis une décennie. Le processus par étapes annonce des capacités avancées pour se concentrer sur l'espace de combat le plus complexe, avec des flottes de soutien qui peuvent absorber des opérations de faible intensité dans un avenir prévisible. De nombreux yeux seront tournés vers ce combat de haut niveau, vers l'aspect du NGAD et vers les technologies exotiques qu'il mettra en œuvre. On se demandera également combien l'armée de l'air pourra se permettre d'en acheter et comment elle s'assurera que le NGAD est un avion qu'elle peut exploiter sans grever ses budgets.
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  21. J'ai trouvé ces sondages utiles pour apprécier la polarisation de l'opinion aux Etats-Unis. En rapport y compris avec le risque de guerre civile - qui peut avoir l'air fantasmagorique dit comme ça, mais qui commence inquiéter pas mal d'Américains, voir cet exemple parmi d'autres. Ces sondages sont issus d'une initiative pour trouver des points d'accord et des compromis possibles entre les deux partis. Ils explorent en détails les peurs des partisans de chaque bord au sujet de l'autre, ainsi que le degré auquel les citoyens soutenant l'un et l'autre parti seraient prêts à s'éloigner des principes démocratiques pour combattre leurs adversaires. Ce qui me frappe, c'est que pour la plupart des critères la symétrie est très grande : l'un est le miroir de l'autre Quelques exemples, avec à chaque fois le pourcentage total de ceux qui se déclarent D'accord ou Plutôt d'accord : - "Les élus du parti adverse sont clairement un danger pour la démocratie américaine" ==> 80% des électeurs de Biden, 84% des électeurs de Trump - "Certains médias qui soutiennent le parti adverse mentent tellement qu'il faudrait les censurer, tant pis pour la liberté d'expression" ==> 78% des électeurs de Biden, 73% des électeurs de Trump - "Ceux qui soutiennent le parti d'en face veulent éliminer toute influence dans la vie du pays des valeurs qui me sont chères" (progressistes ou traditionnelles suivant le cas) ==> 78% des électeurs de Biden, 87% des électeurs de Trump - "Les Américains qui soutiennent pleinement le parti adverse sont clairement un danger pour le mode de vie américain" ==> 75% des électeurs de Biden, 78% des électeurs de Trump - "Notre pays a besoin d'un chef fort pour détruire les courants extrémistes et immoraux qui prévalent aujourd'hui" ==> 62% des électeurs de Biden, 82% des électeurs de Trump - "La situation est telle que je serais d'accord pour que les Etats qui soutiennent mon parti fassent sécession et forment leur propre pays" ==> 41% des électeurs de Biden, 52% des électeurs de Trump Une note optimiste toutefois : de même qu'être prévenu de l'existence d'un danger aide à s'en prémunir, peut-être est-ce une bonne chose que beaucoup d'Américains comprennent qu'une guerre civile est pensable, afin qu'ils en aient peur et fassent de plus grands efforts pour l'éviter ?
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  22. Les opérations pour retrouver et remonter le f-35B continuent. Quelques éléments intéressants : https://www.navylookout.com/salvaging-the-jet-the-race-to-recover-the-ditched-f35-from-the-seabed/ November 21, 2021 Le 17 novembre au matin, un F-35B britannique s'est écrasé en mer alors qu'il était en vol depuis le HMS Queen Elizabeth. Le pilote s'est éjecté en toute sécurité, mais la récupération de l'épave de l'avion est désormais une priorité. Nous examinons ici les options disponibles et les défis à relever. S'éjecter Selon des sources fiables, l'accident s'est produit pendant le décollage et le pilote a été récupéré très près du porte-avions. Selon le Daily Mail, le pilote "s'est retrouvé suspendu au bord du HMS Queen Elizabeth parce que les suspentes de son parachute se sont accrochées au bord du pont d'envol". Les sources officielles n'ont pas voulu confirmer ou infirmer ce détail, mais il semblerait que le pilote ait eu beaucoup de chance. Les accidents au décollage sont particulièrement dangereux, mais qu'ils soient coincés dans un avion en perdition ou qu'ils se soient éjectés, les aviateurs navals courent également le risque sérieux d'être écrasés par le porte-avions. Le siège éjectable US16E de Martin Baker, de fabrication britannique, qui équipe le F-35 comprend 3 airbags qui se gonflent en deux temps pour protéger la tête et le cou du pilote, qui porte le lourd casque bourré de technologie. La variante F-35B est dotée d'un dispositif qui éjecte également le pilote automatiquement s'il détecte une défaillance du ventilateur d'élévation verticale (plus grave lors de l'atterrissage vertical, mais le ventilateur est également utilisé lors du décollage sur roulement). La perte de la poussée vers le bas du ventilateur entraînerait une chute brutale de l'avion, plus vite que le pilote ne pourrait réagir en tirant manuellement sur la poignée d'éjection. Cela sauvera le pilote en opérant lorsque l'avion est encore suffisamment proche de l'horizontale pour une éjection en toute sécurité. Bien sûr, ce n'est pas nécessairement ce qui s'est passé dans cet incident et le pilote aurait pu tirer lui-même la poignée en cas de problème mécanique. Malgré l'excellence de la conception des sièges modernes, l'éjection d'un avion à réaction rapide est toujours une expérience traumatisante en raison des forces G soudaines. Trouver et remonter L'endroit exact où l'avion a coulé est donc connu avec précision. Sa position sur le fond marin peut toutefois prendre du temps à être localisée. La mer du Levant, dans laquelle le jet a été perdu, est d'une profondeur variable, mais d'une moyenne de 1 500 mètres. Une cellule d'avion ne coule pas verticalement comme une pierre et, en supposant qu'elle était en grande partie intacte, elle a probablement "glissé" en descendant, ce qui l'a amenée à une certaine distance du point d'amerrissage, selon la profondeur de l'eau. Le Royaume-Uni a demandé l'aide des États-Unis dans le cadre de l'effort de récupération. Il n'y aurait eu aucune hésitation, car les États-Unis sont désireux de protéger les secrets du F-35 et de comprendre la cause de l'accident. Le sauvetage de la défense britannique est géré par l'équipe SALMO (Salvage and Marine Operations), la plupart des capacités étant fournies par le contractant privé James Fisher Defence. La plupart des équipements sont basés à Faslane, en Écosse, et il faudrait du temps pour les assembler et les faire arriver sur les lieux en Méditerranée orientale. Le superviseur du sauvetage et de la plongée de la marine américaine (SUPSALV) dispose de matériel prépositionné dans des bases du monde entier dans le cadre de son système de matériel de sauvetage d'urgence des navires (ESSM). La base ESSM la plus proche se trouve à Rota, en Espagne, et sera probablement la première source d'assistance pour l'opération conjointe visant à renflouer le jet. Les trois navires hydrographiques de la marine britannique sont capables de cartographier les fonds marins et de localiser l'épave, mais compte tenu de l'urgence, on espère qu'elle sera localisée avec précision grâce à la balise de localisation d'urgence du F-35B, qui devrait s'activer sous l'eau. Le système TPL-25 (Towed Pinger Locator) de l'USN peut être envoyé par avion et déployé à bord d'un navire d'opportunité, ce qui permettrait d'établir avec précision la position de l'épave pendant que les batteries de la balise sont épuisées. Une fois localisée, des ROVs seraient utilisés pour attacher des sacs gonflables au fuselage qui seraient ensuite lentement gonflés pour soulever l'épave. Cette opération est évidemment beaucoup plus difficile si la cellule n'est pas en grande partie en un seul morceau. L'avion était probablement armé d'au moins deux missiles (ASRAAM) portés soit sur des pylônes d'extrémité d'aile, soit dans la soute à armes interne, ce qui pourrait également compliquer la récupération. Après avoir été ramenée à la surface, la cellule pourrait être débarquée dans les environs de Chypre pour y être examinée. Rien de nouveau En mars 2021, SUPSALV a récupéré un hélicoptère Seahawk gisant à 3,6 miles de profondeur au large des côtes d'Okinawa, battant ainsi son record de profondeur pour la récupération d'avions coulés. L'organisation britannique SALMO a réussi à récupérer un hélicoptère Lynx du HMS Richmond qui s'était écrasé au large de la côte est des États-Unis en juin 2002. Malheureusement, deux membres de l'équipage ont perdu la vie dans l'accident, mais l'épave a été récupérée à 4 000 mètres de profondeur, ce qui a permis aux enquêteurs d'identifier un grave défaut du moteur, qui a ensuite été corrigé pour l'ensemble de la flotte de Lynx. Des pièces d'un F-35A japonais qui s'est écrasé dans 1 500 mètres d'eau en avril 2021 ont été récupérées, mais pas l'enregistreur de données de vol. Cet avion a heurté l'eau à grande vitesse et a été brisé en de nombreux morceaux. Ces exemples suggèrent que l'on peut être certain que le F-35 britannique sera finalement récupéré. La nature hautement confidentielle d'un avion qui est la pièce maîtresse de la technologie de défense occidentale ajoute une pression supplémentaire pour accélérer l'opération de récupération. Classifié La Russie dispose de moyens susceptibles de trouver et de récupérer des épaves et serait certainement désireuse de récupérer ne serait-ce qu'une petite partie d'un F35 qui révélerait des aspects hautement confidentiels de sa conception. La Direction principale de la recherche en eaux profondes (GUGI) est une organisation distincte de la marine russe et possède la plus grande flotte au monde de navires de haute mer habités et secrets. Il s'agit notamment de navires de "recherche" océanographique et de navires-mères de sous-marins nucléaires pour les mini-sous-marins plongeant en profondeur. Ils sont principalement basés dans le cercle polaire arctique, dans la baie d'Olenya, sur la péninsule de Kola. Plus près de la scène, GUGI exploite le RV Seliger, un navire océanographique et espion basé en mer Noire qui transporte des ROV et des UUV. La zone du site du crash sera probablement patrouillée par des navires de surface et des sous-marins de l'OTAN jusqu'à ce que l'avion soit retrouvé. Même si les Russes parvenaient à localiser l'épave, il serait pratiquement impossible d'intervenir sans être détectés et toute tentative en ce sens provoquerait un incident international. Quoi qu'il en soit, il est certain que les moyens navals et aériens russes, qui sont nombreux en Méditerranée orientale, s'intéresseront de près à l'opération de récupération. Tôt ou tard, un F-35 pourrait être perdu sur la terre ferme, où la protection de l'épave et sa récupération pourraient être plus difficiles que dans les profondeurs de l'océan. Le CSG dispose de sa propre capacité de sauvetage organique sous la forme de l'unité de récupération du personnel interarmées (JPR). Les Merlin du 845 NAS peuvent livrer des Royal Marines entraînés à extraire des pilotes abattus et à récupérer des technologies sensibles en territoire occupé par l'ennemi. Bien entendu, la réussite de cette mission dépend de la situation tactique sur le terrain à ce moment-là. Contrairement à certaines informations, le HMS Queen Elizabeth n'est pas resté sur le site de l'accident et son programme pour la dernière étape du déploiement se poursuivra comme prévu avant son retour à Portsmouth dans moins de trois semaines. Les vols de F-35 se poursuivent depuis le navire et à la RAF Marham. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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  23. Pourquoi le rafale n'aurait pas un coup à jouer dans se monde là ? Un peu comme le F/A-18 actuellement. Un avion bimoteur éprouver, pas trop chère (par rapport à la concurrence), pas state of the art mais pas largué non plus.
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  24. CMN: entretien avec Serge Quaranta © Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/serge-quaranta-cmn-il-faut-revaloriser-les-metiers-techniques-et-avoir-des-formations-qui Extrait sur les PO Après une période difficile au début des années 2010, CMN a pu redresser la barre grâce, notamment, à deux contrats historiques : le Mozambique d’abord, puis l’Arabie Saoudite qui constitue aujourd’hui le gros de la charge de travail du chantier avec un intercepteur du type HSI 32 produit chaque mois. Mais alors que depuis une trentaine d’années CMN a essentiellement vécu de ses contrats à l’export, vous êtes aussi en train de renouer avec le marché français. Après les remorqueurs-pousseurs du type RP 10 décrochés avec le groupe BMA, CMN est maintenant mobilisé avec d’autres industriels français sur le projet des dix futurs patrouilleurs océaniques (PO) de la Marine nationale. Où en est-on ? Nous faisons en effet notre retour sur le marché national, sans évidemment nous détourner de l’international, où nous avons beaucoup de fers au feu et de grands espoirs. PO, c’est un projet monté de façon très novatrice par la DGA car il est mené de manière collaborative entre quatre acteurs industriels français, parfois concurrents entre eux sur d’autres dossiers. D’un côté Naval Group, qui pilote la conception, et de l’autre trois chantiers, CMN, Piriou et Socarenam, pour la production des patrouilleurs. L’idée de se réunir découle du fait que, compte tenu du nombre de bateaux et des cadences de production souhaitées, personne ne pouvait prendre seul, en France, ce marché. Nous avons donc décidé de collaborer et tout le monde joue le jeu. Répartir la construction intégrale de dix patrouilleurs entre trois chantiers, plutôt que de confier à chacun par exemple des blocs spécifiques et réaliser l’assemblage dans un site unique, parait surprenant sur le plan industriel. N’est-ce pas plus coûteux ? Non, car nous travaillons pour que ça ne soit pas le cas ! Le problème pourrait survenir si chacun travaillait dans son coin, et ce n’est évidemment pas comme cela que nous procédons. Dès la phase de conception nous travaillons avec Naval Group dans un souci partagé d’optimisation et pour que les études correspondent à l’outil industriel des chantiers, les spécifications étant validées avec l’accord de tous. Quant aux équipements, qui représentent une part importante du coût global, une liste de fournisseurs a été établie conjointement par les quatre groupes et des consultations ont été lancées pour l’ensemble des dix bateaux. L’analyse des réponses se fera également conjointement, ce qui permettra in fine de conserver l’avantage du volume tout en dérisquant la partie fournisseurs. Nous travaillons ensemble pour prendre le meilleur des quatre et partager les bonnes pratiques, avec comme base l’efficacité industrielle et comme objectif le modèle le plus performant. Il en résulte une répartition des tâches : Naval Group est responsable de la conception, CMN prend en charge le management de projet, la qualité et les achats, Piriou pilote les études de détail et réalisera le prototype, et les questions de qualité, Socarenam les essais, le tout fonctionnant en équipe intégrée composée de spécialistes des trois chantiers. Tout le monde s’y retrouve et je crois sincèrement que tous les éléments sont réunis pour que nous réussissions ensemble ce programme. Est-ce que ce partenariat, qui est une première, peut constituer les prémices d’une consolidation industrielle à terme ? Avec la constitution de ce groupement, une marche a été franchie. Est-ce que cela peut nous conduire vers une consolidation ? Je ne le sais pas et ce n’est pas ce qui nous guide à court terme. Pour l’heure, ce qui est important, c’est d’être capables de travailler ensemble et de démontrer que nous pouvons aller jusqu’au bout. Demain, nous serons sans doute concurrents sur des appels d’offres mais désormais, concurrent un jour ne veut plus dire ennemi pour toujours. La preuve c’est que nous avons répondu ensemble sur les patrouilleurs océaniques et que nous pourrons très bien mener en commun des contrats à l’export. La coopération à l’international sera sans aucun doute crédibilisée par une expérience réussie sur les PO. Mais, avant de nous projeter à l’extérieur, il faut d’abord gagner le match à domicile.
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  25. pour moi aussi ça pue la fake juste au moment où Sissi a commandé des Rafale, et prévoit une grosse commande pour sa marine... CIA, FSB, je ne sais pas, mais des "cons utiles" d'ONG et d'autres pour relayer cela et tenter de foutre la merde cela ne va pas manquer assurément
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  26. Et qui est venu "faire le ménage"? Pour la note: je croyais avoir pris des précautions dans la formulation, mais quand je dis "tout l'un ou tout l'autre", je réfère à mon post qui précédait où je présentais les deux spectres de réponse. Il y a une césure nette entre les deux dans le principe, mais une vaste gamme de réalités couvertes par les deux alternatives. C'est pas "milices sans limitations qui courent en tirant partout" d'un côté, ou "Etat policier, citoyens castrés" de l'autre.
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  27. Ce qui amène à la question: qui a créé cette situation? Réponse, le vide créé par les autorités, leurs insuffisances, leur veulerie (et en temps normal, les limites incompressibles de ce qu'elles peuvent faire même dans le meilleur des cas). Et là, je renvoie aux deux options présentées dans mon dernier post. Il n'y a pas d'échapatoire: c'est tout l'un ou tout l'autre.
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  28. Une discussion: J'ai observé une chose DRDO et HAL parlent de manière très optimiste pour Tejas MK 2 et AMCA. Cependant, il n'y a aucune justification ou explication valable pour les retards du MK 1A. MK1A, le premier avion sera disponible en configuration FOC en 2024, deux bancs d'essai sortiront en 2022, donc évidemment la production en série du MK 2 ne peut pas commencer avant 2026. AMCA même beaucoup plus tard. Nous avons besoin d'une commande de Rafale 114 dès que possible. Réponse Les retards du Mk1A étaient d'ordre financier. Tout d'abord, les Israéliens ont facturé leur matériel très cher et les prix ont dû être réduits par le biais d'un appel d'offres. Ensuite, HAL a surfacturé le ministère de la Défense et a dû négocier. Quoi qu'il en soit, ces retards auraient permis d'affiner encore davantage la cellule. L'objectif était la signature du contrat fin 2018, mais il a été reporté à début 2021. C'est plutôt bien. Il aurait été souhaitable que les 83 appareils soient livrés d'ici 2025, mais si le retard a permis de poursuivre l'indigénisation de l'appareil avec un radar indien, c'est déjà ça.
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  29. Mais hurler à la mort quand un adversaire fait ce que tu fais depuis des années demeure assez tragiquement (on parle de nucléaire) risible.
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  30. Chez Damen, y a plus d'un an qu'ils cherchent la solution, comment construire deux grosses frégates ASW avec seulement un milliard
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  31. C'est le moment d'une leçon de langue allemande "Auf Wiedersehen !" - "Au revoir !" Avec l'accent auvergnat, ça donne "Wo ein Wille ist, ist auch ein Weg. Wer keinen Willen hat erfindet Gründe" - "Là où existe une volonté, existe aussi un chemin. Qui n'a aucune volonté trouve des prétextes" C'était la suite de la leçon d'allemand. Je suis d'accord, @Patrick va trop loin : "de manière à ce que pas un seul écrou, pas une seule puce électronique, pas un seul mécanisme ou une seule lentille d'optique, n'ait été ni conçue, ni fabriquée en Allemagne", c'est excessif. Personnellement, je suis d'accord pour me fournir en bières outre-Rhin. Parce qu'il faut bien que les travailleurs se détendent, même sur la chaîne du Tigre version III Et parce qu'en toute chose il faut éviter l'extrémisme
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  32. voici la réponse du ministère. "L'Egypte est un partenaire de la France avec lequel - comme avec beaucoup d'autres pays - nous entretenons des relations dans le domaine du renseignement et de la lutte anti-terroriste. C'est une posture assumée au service de la sécurité régionale et de la protection des Français", a déclaré le ministère des Armées dans un communiqué. "Pour des raisons évidentes de sécurité et d'efficacité, nous ne communiquerons pas davantage sur la nature des dispositifs de coopération mis en oeuvre dans ce domaine. Par ailleurs, la ministre des Armées a demandé qu'une enquête soit déclenchée sur les informations diffusées par Disclose", a-t-il ajouté. https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2I71P5/parly-demande-une-enquete-apres-des-fuites-sur-un-accord-secret-avec-l-egypte.html
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  33. Sauf si certains systèmes ne sont fabriqués que par des industriels allemands et que l'on est obligé de leur acheter car il n'y a pas de remplacement possible. Non tu ne te trompes pas, mais tu oublies qu'il est possible que l'on doive continuer à nous procurer certains de ces éléments auprès des allemands. On resterait alors dans une situation où on risque d'acheter aux allemands des matériels qu'ils n'achèteront pas eux-même pour la bundeswehr. Ce qui aboutit à ce qu'on leur achète nos propres armements. Or si c'était pour aboutir à cette situation, pourquoi ne pas avoir maintenu et développé dès le départ nos propres capacités sans demander l'avis de quiconque? Leur attitude est l'antithèse de l'esprit de la coopération européenne qui leur a en premier lieu permis de s'imposer industriellement. Ça nous place in fine dans une situation proche de celle que voulait imposer Navantia sur le Scorpène, à la différence que cette fois les allemands ne proposent pas un produit concurrent, mais se contentent d'acheter aux USA. Et ne nous leurrons pas, s'ils prennent des apache, ils n'auront rien en workshare dessus. Comme pour le P-8. Je prends l'exemple du MAWS où là encore il est question d'après les dernières rumeurs, que l'allemagne fournisse des systèmes de combat à divers avions de toutes sortes, des systèmes de mission qui n'impliquent non seulement à l'heure actuelle aucun autre industriel européen, mais qui en plus placent l'allemagne en faiseuse de pluie et de beau temps (si toi pas gentil toi rien à mettre dans tes avions) et tout ça sans même acheter elle-même ces matériels puisqu'il y a les P-8 et qu'au fond l'allemagne se fout d'être armée ou pas! En clair c'est un camouflet absolu et seul un larbin de première accepterait ces conditions. On est donc bien dans un cadre que je crains voir arriver: les allemands achètent des armes aux USA au profit de l'industrie US et au détriment de l'industrie allemande, et la France achète des armements allemands au profit de l'industrie allemande et au détriment de l'industrie française. La question c'est quels pays vont acheter des produits à l'industrie française au détriment de leur propre industrie? Bref, si on veut vraiment que les choses soient faites dans les règles, la modernisation mk3 doit être conçue et industrialisée de manière à ce que pas un seul écrou, pas une seule puce électronique, pas un seul mécanisme ou une seule lentille d'optique, n'ait été ni conçue, ni fabriquée en allemagne. Le peut-on? Et surtout le veut-on?
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  34. Hmmm la dernière vraiment sérieuse, à 1871 je dirais. Quoique il faille encore rappeler les combats entre Français en Syrie en 1941, et les combats entre Français d'Algérie et Américains en 1942 - les Américains recevant le soutien des gaullistes. Mais je mettrais plutôt cela au chapitre "Tragédie & Conflit de loyauté découlant de la "brillante" décision de l'Assemblée en 1940 de donner les pouvoirs à Philippe P." qu'au chapitre "Guerres civiles où les deux camps veulent des choses vraiment différentes" - mais ça peut se discuter je sais. Et puis bien sûr on pourrait encore parler du quarteron de généraux en 1961, même s'il n'y a pas eu véritablement guerre civile bien sûr, plutôt une tentative de coup d'Etat foireux qui a, eh bien, foiré ! Et fait quand même un certain nombre de morts, même si limité par rapport à d'autres exemples historiques. Enfin, mesuré à l'aune de la Tentative-Fasciste-de-Coup-d'Etat-des-Nazis-Républicain-pro-Trump, ça reste une très très grande guerre, bien sûr !
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  35. Le problème, c'est que contrairement à la France ils n'ont jamais pu/su mettre à plat le fossé idéologique qui a entraîné la guerre de Sécession. On le voit bien dans les sondages ce me semble : c'est dans le Sud que les choses se crispent le plus. Pour la France, c'est à discuter (pas ici) mais les conditions n'étaient pas les mêmes. Ceci dit, les Ligueurs les plus extrémistes avaient quand même des projets très éloignés des idéaux des Politiques ou des Malcontents.
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  36. Bon ... Je vais t'expliquer rapidement ce qu'il en estparce que visiblement tu es passé à côté. Au lieu de regarder des nanards de 3e zone et de nous en faire la recension régulière sur ce forum sur le fil "film que l'on peut voir", lis (C. Ryan) ou regardes (film d'Attenborough) "A bridge too far" et tu comprendra ma phrase qui n'était nullement destinée à comparer quoique ce soit. C'était simplement l'évocation de cette sentence énoncée par Maximilian Scheel ( Wilhelm Bittrich) quand Anthony Hopkins (Frost) joue du bugle dans la nuit lors des combats d'Arnhem... qui me semblait particulièrement adaptée à la présente situation Je pensais que c'était assez simple ...
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  37. Il y a des Etats aux USA où ils font tout pour arriver à ce même résultat, voire dans la pratique nier le droit même à la self defence. Un très récent cas (peut-être encore en cours, ou en appel, j'ai pas vérifié depuis un moment) dans l'Etat de NY a vu les autorités tout faire pour incarcérer un type qui avait flingué un voleur armé qui s'était introduit dans sa propre maison la nuit. Aux USA, la forme que cette guéguerre judiciaire prend est souvent celle de lois dites "castle doctrine" et "stand your ground" (côté pro-autodéfense) vs lois dites "duty to retreat" (côté anti). Evidemment, les deux bords abusent des définitions et cherchent à pousser le bouchon, le débat politicien polluant tout au point que même des gens de bonne foi se sentent obligés de procéder ainsi par peur de concéder sur des nuances qui seront ensuite abusées par les avocats, la procédure... Mais quand ces lois sont présentées avec des titres si gentiment évocateurs et des slogans simplistes, ça a toujours l'air, ou presque, de tomber sous le sens, ce qui facilite la démagogie, surtout quand elles sont vite déguisées (ou ignorées, selon le cas) par des médias hyper partisans (sur le tribalisme politicien) et je m'en foutistes (sur le contenu technique) qui ne semblent exister que pour garantir que la scène publique soit la pire possible.
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  38. On en est à quel stade de développement des systèmes pour le Mark 3 ? De ce que je vois on a juste fait des études. Les contrats de développement et de prod n'étant pas signés, ils vont être repris par la France et l'Espagne non ? Le surcoût par rapport à ce qui était envisagé avec la participation Allemande vient des développements à financer à la place des Allemands (sauf à renoncer à certaines capacités), et aux prix des matériels qui seront plus élevés du fait de la série moins longue. Je me trompe ?
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  39. http://passerelles.bnf.fr/reperes/terre_crue_01.php Les premiers gratte-ciel du monde datent du XVIe siècle et ils sont en briques crues ! On les trouve dans la ville de Shibam au Yémen. Ces bâtiments hauts de 30 m comptent huit étages et datent pour certains du XVIe siècle. Pour éviter qu’ils ne s’effondrent, les constructeurs ont développé des techniques élaborées pour alléger les édifices : les murs sont beaucoup plus épais à la base qu’au sommet ; les ouvertures sont plus nombreuses et plus larges au fur et à mesure que l’on monte. source : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Shibam
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  40. C'est du passé 2015... 2019 ... La France était aussi intéressée par ce qui se passait en Libye. Le terrorisme et les trafiquants ont souvent des relations et des intérêts convergents. Ce Merlin III avait déjà fait parler de lui ( accident ou obligation de trouver une base de secours ? Mémoire qui flanche ) Y a jamais de fumée sans feu, lorsqu'il y a des intérêts convergents France + Egypte ... Tout cela me rappelle un peu du Média....machin fouille-merde
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  41. Comme le dit l'Obergruppenführer und General der Waffen-SS Wilhelm Bittrich en 44 à Arnhem à propos des paras de Frost bloqués au nord du pont: "le courage des imbéciles"
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  42. https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/les-talibans-relancent-leur-guerre-contre-l-opium (25 octobre 2021) Les talibans relancent leur guerre contre l'opium Gilles Dorronsoro : "Il y avait 2 sources essentielles de richesse pendant les 20 ans de la présence occidentale : la drogue et l'aide au développement et humanitaire". https://www.lefigaro.fr/flash-actu/afghanistan-les-talibans-demandent-aux-teles-de-ne-plus-diffuser-de-series-avec-des-femmes-20211121 (21 novembre 2021) Les télévisions afghanes sont aussi appelées à éviter les programmes «opposés aux valeurs islamiques et afghanes» ainsi que ceux qui insultent la religion ou «montrent le prophète et ses compagnons». C'est la première fois que ce ministère tente de réguler la télévision afghane depuis la prise du pouvoir par les talibans à la mi-août. Durant leur premier règne, de 1996 à 2001, le ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice, chargé de veiller au respect quotidien des «valeurs islamiques» de la population, était craint pour son fondamentalisme et les châtiments qu'il entraînait. Les talibans avaient interdit la télévision, le cinéma et toutes les formes de divertissement jugées immoraux. Les gens surpris en train de regarder la télévision étaient punis et leur équipement détruit, être en possession d'un magnétoscope était passible de flagellation publique. Pendant un temps, il était même possible de voir des téléviseurs pendus à des lampadaires.
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  43. Étonnant au vu des dispositifs en place..
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  44. Désolé cela fait bien longtemps et devrait durer encore… Je ne partage pas ces avis péremptoires et totalement binaires. Cela dépend avant tout de la société dans laquelle cela est mis en place et selon quelles modalités.
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  45. Tout le monde le fait dans l'UE, à commencer par l'Allemagne. Je te rappelles que dans l'intérêt de la coopération européenne, la France a non seulement accepté de nombreuses limitations de souveraineté (euro, tutelle budgétaire) mais achète des équipements stratégiques à d'autres Etats membres. Par exemple, la France achète des fusils d'assaut allemand et des mitrailleuses belges au lieu de soutenir une filière française. Il est vrai que la déconstruction de l'industrie française des armes d'infanterie est avant tout la conséquence du financement du programme Scorpion mais il n'y a aucune volonté française de la rétablir: la France s'accommode de bonne grâce de sa dépendance à l'Allemagne. Tout le monde le fait? Par ailleurs, je remarque que la France est le seul premier bénéficiaire d'un fond structurel (la PAC) qui soit régulièrement accusé d'être un Etat profiteur. C'est le seul membre qui est conspué sans fin quand il rejette un traité européen. Combien de fois n'ai-je pas entendu des mandataires européens envisager la transmission du siège de la France à l'ONU à l'UE? Il n'est jamais question d'attribuer celui de l'Italie, de l'Espagne, de l'Allemagne. Idem pour le R-U quand il était membre. Les autres Européens réclament volontiers la solidarité des Français en cas de menace mais, au mieux, trainent des pieds quand il faut renvoyer l'ascenseur. Les Français ne croient pas que la France est le centre du monde, ils essayent de tirer leur marron du feu comme tout le monde. A priori, c'est en favorisant l'autonomie de l'UE et en faisant la promotion du Rafale, comme les Italiens ont fait la promotion des Tornado à une certaine époque. Si tu trouves que les Français ne sont pas encore assez pro-européen et, bien, il faut leur donner une Europe capable de stimuler leur patriotisme: une fédération démocratique, fondé sur l'égalité des citoyens européens, sans persécution religieuse, sans alignement systématique sur les USA ou la Russie, avec une protection sociale crédible.
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  46. Opération « Barkhane » : une deuxième base militaire française transférée aux Maliens. Après celle de Kidal mi-octobre, l’emprise de Tessalit a été rétrocédée à l’armée malienne dans le cadre de la restructuration des opérations françaises au Sahel. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/16/operation-barkhane-une-deuxieme-base-militaire-francaise-transferee-aux-maliens_6102298_3212.html Des vidéos de propagande analysées par l'équipe vidéo du "Monde" exposent les méthodes des groupes djihadistes au Sahel pour affronter les armées locales et s’accaparer leur matériel. Elles montrent aussi comment certaines branches terroristes, affiliées à Al Qaida et à l’Etat islamique, se font désormais la guerre. Dans la zone dite des « Trois frontières » (entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger) où l'armée française est présente via l'opération Barkhane, mais aussi près du lac Tchad et du Niger, les djihadistes ont encore mené en 2021 des attaques éclair contre des villages et des bases militaires. Véhicules piégés inspirés de Daech en Irak, tenues copiées sur celles des casques bleus des Nations unies, distribution de tracts en langue locale : ces groupes djihadistes multiplient les techniques pour maintenir ou étendre leurs zones d’influence. Mais ces groupes s'affrontent aussi entre eux, comme le montrent les images et soulignent les experts consultés.
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  47. Pourquoi, il fait pas beau ? désolé, j'ai raté vendredi... ---> [ ]
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  48. Le m2k, tu le filmerais avec la caméra d'un Nokia 3310 qu'il serait toujours beau ...
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  49. Un peu beaucoup quand même (et OPEX sont pas des spécialistes...) On ne sait rien des routes respectives, de l'AVURNAV en cours (ça concernait la zone?) donc il faut attendre. Mais, ce que je crois savoir quand même - intuition de marin, c'est qu'un voilier de 10 m plastoc ça fait dans les 3 ou 4 tonnes max et qu'il à une capacité de charge peu élevée, il faut qu'il flotte... Avec du vent à 25 noeuds (+ rafales) et une mer creuse de 3 / 3,5 m, il aura une voilure réduite, voir en fuite, moteur inutilisable, sa vitesse et sa capacité de manoeuvre vont être faibles, le cockpit balayé par les paquets de mer; fonction aussi de sa route par rapport au vent. De nuit, ses feux de route sont visibles au max 2 nautiques par temps clair, avec les creux et sa coque en plastoc, il peut se confondre avec les retours de mer, surtout s'il n'a pas de réflecteur radar (efficacité relative) et pas de transpondeur AIS, voir état de son radar, en service? idem VHF (ces petits voiliers sont limités en énergie...) Bref, il y a plus de chances que le PA (vitesse 4 fois supérieure... ) soit venu couper la route du voileux que le contraire. Le vrai risque était de couler le petit bateau; Personnellement, à une époque où tous les machins électroniques étaient peu répandus, de nuit il m'est arrivé de mal évaluer la vitesse d'un cargo en route de collision (nôtre route Baléares Rosas) ; je pensais qu'il allait passer devant facilement et bien non; voila que j'éclaire la voile (nôtre bateau en bois, 9 m...) coup de lampe en direction du cargo et prépare à virer, la mer maniable. Le beaufrère qui sort sur le pont me dit, attends, il ralentit.. Effectivement, on est passé devant, pas très loin de l'étrave... de nuit se retrouver sur sa coque de noix devant un mur de ferraille ça fait tout drôle, même si j'avoue qu'il y avait un côté poétique.
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