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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 20/01/2022 dans toutes les zones

  1. Il y a trop de matériel US ou de conception US dans le Gripen, les règles relatives à la détermination de l'origine UE du produit ne sont pas respectées ...
    5 points
  2. Brillant succès de la DGSE ! Ils ont réussi à introduire un agent sous couverture comme stratège américain de haut niveau. Actif sous Trump, il continue d'écrire, et saura peut-être développer encore son influence au moment où les Républicains reviendront au pouvoir. Savourez Les Américains et nos alliés doivent faire face à la réalité : Nous n'avons pas et n'aurons pas une armée suffisamment importante pour augmenter nos engagements en Europe *et* avoir une chance de restaurer notre avantage en Asie contre la Chine. Nous *devons* établir des priorités. Les arguments qui ne tiennent pas compte de cette réalité sont trompeurs. Nous devons chercher des moyens de dissuader l'agression russe en Ukraine. Mais les appels réflexes à un engagement militaire plus important des États-Unis dans l'OTAN ne peuvent pas en faire partie. Nous savons que nous sommes sur une trajectoire perdante en Asie si nous ne nous concentrons pas sur cette région. La solution : Les Européens doivent prendre en charge leur propre défense. Le fait est que 1) l'Asie est beaucoup plus importante que l'Europe. L'Asie représentera plus de 50 % du PIB mondial. L'Europe n'en représentera plus que 10 % d'ici 20 ans. 2) La Chine est un défi *beaucoup* plus important que la Russie. La RPC représente 1/5-1/4 du PIB mondial. La Russie n'en représente qu'une fraction. Il n'y a absolument aucune raison pour que les Européens - surtout les Allemands - ne fournissent pas l'essentiel de leur propre défense conventionnelle. Ils en sont parfaitement capables. L'OTAN européenne éclipse la Russie en termes de PIB. Et c'est ce qu'Eisenhower et Marshall ont envisagé en créant l'OTAN. Actuellement, nous sommes dans une situation à la fois stratégiquement intenable et inéquitable, dans laquelle les États-Unis sont censés assumer la charge principale de la défense européenne de l'OTAN. Cela ne peut plus durer. Et si quelque chose ne peut pas continuer, ça finira probablement par ne plus continuer. Soit nous nous tournerons gracieusement vers l'Asie, offrant à l'Europe un atterrissage en douceur (peut-être trop tard pour cela). Soit il y aura un choc en Asie et nous aurons un moment à l'est de Suez, où nous devrons réduire considérablement d'autres engagements pour donner la priorité à l'Asie. Cela montre que c'est en Europe et au Moyen-Orient que les États-Unis ont *vraiment* besoin de stratégies créatives. Nous ne pouvons pas nous mettre en pilote automatique, mais nous ne pouvons pas non plus les ignorer. Nous avons besoin de stratégies qui tiennent pleinement compte des contraintes, mais qui ont un moyen plausible d'atteindre nos objectifs (plus modestes).
    4 points
  3. Ça a déjà été évoqué il me semble. Ce train sauteur, si je ne m'abuse, ne fait qu'emmagasiner l'énergie transféré par la catapulte. Sans cata il y a pas assez d'énergie pour compresser ce qui s'apparente à un simple ressort et donc le train ne saute pas. Du coup pas de soucis de ce côté.
    4 points
  4. L'AUKUS est épinglé dans la prestigieuse revue Foreign Affairs comme une atteinte au régime de non prolifération nucléaire : https://www.foreignaffairs.com/articles/world/2022-01-13/nonproliferation-regime-breaking Il est peu probable que l'Australie détourne cet uranium pour fabriquer des bombes, mais cela crée un dangereux précédent.
    4 points
  5. C'est pas lié. Le proche IR n'est pas utilisé pour les mêmes raisons que l'IR thermique. On a préférer investir sur la voie TV plutôt que sur la voie IR parce que cette dernière était plus proche de l'obsolescence et qu'on avait un ersatz d' IRST avec les AD des MICA IR. La couleur jaunâtre de l'IR-dome c'est du ZnS qui est quasiment un passage obligé pour un matériel fonctionnant dans la bande 8-12 micron. C'est également le cas pour l'IRST du Gripen E et de l'Eurofighter avec dans ce dernier cas un aspect plus métallique du fait d'un traitement Hard Carbon. Pour la nouvelle voie IR le hublot est d'aspect identique à du verre. Mon interprétation est que c'est le même matériau que pour les MICA IR ce qui est impliquerait que le matériel fonctionne dans la bande 3-5 micron et exclurait le 8-12 . Au passage, on aurait un matériau plus dur que le ZnS donc de plus grande longévité.
    3 points
  6. MEIN GOTT ça veut dire que le prix de mes chocapic vont exploser ! C'est, c'es.........mais c'est monstrueux ! Mais que fait l'Otan ?......qu'attend l'ONU ?..........et la Fédération des Planètes Unis ?..............IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE !!! Viiiiiiiiite !!!!!!!!!!!! IL FAUT STOPPER CETTE ABOMINATION !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Monsieur Poutine, ayez pitié des pauvres épis de blé
    3 points
  7. Sanna Marin, premier ministre de Finlande, précise que l'entrée de son pays dans l'OTAN est très improbable durant son mandat. Sanna Marin a déclaré à Reuters: l'adhésion de la Finlande à l'OTAN est peu probable Dans une interview à Reuters, la première ministre Sanna Marin (sd) déclare que l'adhésion de la Finlande à l'OTAN pendant le mandat du gouvernement actuel est très peu probable. (...) Personne ne peut nous influencer, pas les Etats-Unis, pas la Russie, personne d'autre (...) Au lieu de cela, selon Marin, la Finlande serait prête à imposer des sanctions sévères à la Russie avec d'autres pays de l'UE et les États-Unis si elle attaque l'Ukraine. - Les conséquences seraient très importantes et les sanctions seraient extrêmement sévères, a déclaré Marin à Reuters Cette dirigeante prévient sans ambiguïté que son pays prendra seul ses décisions - l'indépendance n'est pas négociable - mais elle ne cherche pas à mettre de l'huile sur le feu. Tout le monde n'est pas Joe Biden.
    3 points
  8. @bubzy Plutôt 6 mais c'est pas le débat. Le problème est d'ordre logique: Les SMR sont prévus pour fonctionner en "grappes" de plusieurs réacteurs posés côte-à-côte et partageant un refroidissement passif commun (comme à Fukushima Daichi soit-dit en passant...) Cela pose une question: si un réacteur est arrêté après un incident, va-t-on intervenir sur la structure alors que les autres sont en fonctionnement? Bien sûr que non! On va tout arrêter, y-compris ceux qui n'ont pas de problèmes. Puis redémarrer. Par conséquent ces réacteurs n'auront virtuellement pas le droit d'être arrêtés pour maintenance imprévue, au risque sinon de faire s'effondrer leur taux de disponibilité. D'autre part, traditionnellement une "tranche" c'est 1 réacteur, et un ensemble turbo-alternateur (avec parfois plusieurs turbines et alternateurs). Les SMR construits de la sorte ne prendront pas beaucoup moins de place que des gros réacteurs... mais produiront beaucoup moins d'électricité! Le débat ne porte d'ailleurs pas sur le nombre de centrales mais sur celui des réacteurs. Moins de réacteurs plus puissants est mieux que plus de réacteurs moins puissants pour la simple bonne raison que même "petits" ils restent sujets à de potentiels accidents. Ainsi il nous faudrait 37 EPR pour remplacer nos 58 réacteurs actuels. Mais 5.5 fois plus de SMR, soit 203 réacteurs! QUI va accepter 200 réacteurs nucléaires en France? Avec les besoins en termes de personnel, de retraitement, d'espace, qui vont avec? Et les risques associés? Va-t-on confier à des ingénieurs chefs de tranche le soin de gérer 5 réacteurs au lieu d'un? Je rappelle qu'il y a aujourd'hui UN ingénieur chef de tranche par réacteur dans nos centrales. Et ce sont des personnels aux compétences RARES. En fait les SMR permettraient surtout de diminuer artificiellement le volume d'électricité nucléaire produite en faisant baisser la puissance des réacteurs individuellement, ce qui enchanterait les tenants de l'éolien et des autres scams du genre. Quant à l'encombrement, s'il sera inférieur en hauteur (et encore, en théorie) il sera supérieur en largeur. Et tout ça avec un kw/h beaucoup plus cher. La solution en France pour le moment c'est la prolongation de l'existant et la multiplication de nouvelles mesures de sécurité passives et actives dans et autour des sites nucléaires. Et le remplacement du parc par des réacteurs plus modernes et plus durables, débarassés de leurs défauts de jeunesse, je pense évidemment à l'EPR2 d'EDF. Au-delà, c'est la construction de quelques surgénérateurs qui eux pour le coup devront être petits et gavés de mesures de sécurité passives, afin que nous puissions produite le Pu239 dont nous avons besoin pour fabriquer du MOX, sachant que l'EPR peut tourner avec 100% de MOX. À ce moment-là, sur la question du combustible, nous serons indépendants à 100% tout en étant virtuellement neutres en carbone, surtout si une part de l'électricité produite sert également à capter du carbone. La chaleur intense (4500MW thermiques pour un EPR, réacteur le plus chaud du monde) devra être valorisée également. Les écolos sont ultra-fans de la "cogénération", et bien la meilleure façon de faire de la cogénération c'est de récupérer la chaleur nucléaire. Pour le moment celle-ci est gaspillée.
    3 points
  9. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://amp.kompas.com/nasional/read/2022/01/20/15382441/ri-hampir-pasti-beli-jet-tempur-dassault-rafale-prabowo-tinggal-aktifkan&ved=2ahUKEwiPvZeD_r_1AhXIzYUKHcUCA74QyM8BKAB6BAgIEAI&usg=AOvVaw3lGK_SKpDOKzE9cnEkKVT1 Selon cet article qui citerait le mindef : pour le contrat Rafale "il ne reste plus qu'à signer" en gros les négociations sont terminée donc aux politiques de franchir le pas et pour les F15 les négociations seraient tjs en cours.
    3 points
  10. A ma connaissance non mais si une source je prends; le bon lignage des blocs au "lazer" c'est le b.a ba en l'état de l'art , je me garderais bien de penser que les architectes de sa Majesté sont des "Numérobis" ..okay leur flight deck manque d'occupation mais delà à ce que çà parte en vrille Les fuites on en débattait effectivement ici Sinon c'est quoi cette histoire de pale d'hélice du C d G ? comme ALESIA jamais entendu parler
    3 points
  11. Voila un article qui est très clair sur la question de l'acompte " Le porte-parole du ministre de la Défense, Dahnil Anzar Simanjuntak, a déclaré que l'activation du contrat d'achat dépendait d'un paiement anticipé par la partie indonésienne. "L'une des conditions d'activation du contrat est comme un paiement anticipé par le ministère des Finances", a déclaré Dahnil par SMS. Dahnil n'a pas répondu lorsqu'on lui a demandé si le contrat avait été signé par l'Indonésie et la France, ainsi que le prix à payer et le nombre d'avions de chasse commandés. " .... " Selon la réglementation, le ministère de la Défense doit verser une avance avant que le contrat puisse être activé. Dans le règlement, il est précisé que la signature du contrat doit intervenir au plus tard à la fin du neuvième mois de l'exercice budgétaire en cours pour le développement des forces d'armement, ou du sixième mois pour l'achat de pièces de rechange, réparations et entretien. BenarNews a également contacté le porte-parole du ministère des Finances, Rahayu Puspasari, pour s'enquérir du plan d'acompte mais n'a pas reçu de réponse. "
    2 points
  12. Réponse de monsieur Poutine : Non, épis c'est tout !
    2 points
  13. Le raisonnement pour la panne sur un EPR comparé aux SMR, avec la méthodologie française actuelle est spécieux. On le voit avec le souci actuel. Ils ont trouvé un souci sur un réacteur et l'ASN a demandé de vérifier tous les réacteurs de ce type (même ceux sortant de carénage et ayant été vérifié cet été) et ont aussi fait des vérifications sur les réacteurs des générations précédentes. Donc avec des SMR bien plus nombreux, tout ce que l'on obtiendra, c'est qu'à chaque défaut trouvé (et il y en aura 10 fois plus avec 10 fois plus de réacteurs), il faudra vérifier 10 fois plus de SMR à chaque fois et l'ASN demandera aussi de vérifier les EPR et les N4 au passage ... Je pense que le taux de disponibilité sera donc encore plus bas ... Franchement, Je suis un chouilla sceptique de croire que quand quelqu'un proposera d'installer un SMR en Seine-Saint-Denis, cela passera comme une lettre à la poste ...
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  14. Le Courbet à nouveau paré au combat A l’issue d’une série d’essais et d’entrainements individuels qui ont permis à l’équipage de s’approprier les nouvelles installations, le Courbet a suivi un stage de mise en condition opérationnelle pour qualifier le bâtiment en vue des futures missions qui lui seront confiées. Sous la direction de la division entrainement de la Force d’action navale, les marins du Courbet ont enchaîné les exercices en augmentant progressivement les difficultés. Cette séquence d’entrainement a été suivie d’un tir missile depuis les nouveaux affûts SADRAL et a permis de confronter sa nouvelle capacité de lutte sous la mer à un véritable sous-marin. Cette période d’essai et d’entraînement très riche et exigeante a ainsi permis de prononcer la qualification opérationnelle du Courbet. Admise au service actif en 1997, la FLF Courbet est la première des trois FLF à bénéficier du programme de rénovation-mise à niveau entamé en octobre 2020. Bâtiment de combat polyvalent embarquant plus de 150 marins, le Courbet peut réaliser des missions de surveillance maritime, de renseignement, de mise en œuvre de forces spéciales ou encore d’intégration à une task-force en zone de crise. Il est conçu pour accueillir à son bord un hélicoptère et son détachement. Basé à Toulon, le Courbet mesure 126 mètres de long pour une largeur de 15 mètres et un déplacement de 3600 tonnes. 5 bâtiments de ce type sont en service dans la Marine, tous à Toulon. La ville marraine du Courbet est Angers (Maine-et-Loire).
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  15. Y a qu'à moi que cela parait incroyable ? Outre le fait que ça expose à ce genre d'attaque/piège... ...un truc non-gardé et pas pillé ?
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  16. @Akhilleus "Un ptit drone chargé de HEAT sur un méthanier par exemple ...." @Bechar06 "La Russie annonce des manœuvres navales d'ampleur tous azimuts La Russie a annoncé jeudi 20 janvier des exercices navals en janvier et février dans l'Atlantique, l'Arctique, le Pacifique et la Méditerranée, sur fond de tensions au plus haut avec les Occidentaux." Voilà l'indice d'un bon état d'esprit dans la hiérarchie militaire russe ! @jean-françois "Plus de SWIFT signifie qu'il n'est plus possible pour les européens d'acheter du gaz russe" Plus... possible ? Ah bon ? Bon, ceci étant dit... Ca pue VRAIMENT
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  17. Dans la grande série, on est vraiment dans l'optimisation unitaire et la répétabilité pour maitriser la qualité et les coûts unitaires du produit final. De fait on cherche le "juste nécessaire" dans la solution de base, mais on prend aussi des provisions sur solutions de repli moins risquées. Si on part perdant sur la solution de base, et qu'on se dit qu'on optimisera plus tard, généralement on optimise rien du tout et on se prend en plus des choses pas prévues en plus ! Quand on construit à l'unité ou en très petite série, j'imagine que ce n'est pas la même façon de concevoir ou de gérer les risques de conception / fabrication. Désolé c'est certainement un peu HS, mais pour ma part j'ai trouvé intéressant de partager ça comme on discutait cout des programmes / management des risques.
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  18. @emixam si et je l'ai signalé au moment de la vente aux EAU. - Les pays musulmans préfèrent passer par des solutions de financements islamique puisque leur religion n'admet pas la notion de prêt bancaire - Les EAU poussent très fort pour une organisation indo/pacifique/méditerannéenne ne dépendant ni des US ni des chinois et c'est pour moi le vrai moteur de l'investissement dans le Rafale plus que la finance Islamique qui n'est qu'un instrument aux mains des riches pays du Golfe. Les égyptiens ont probablement aidé à convaincre les EAU. EN perdant les EAU les US ont perdu une possibilité de prise en charge financière de bien des pays musulmans et un autre qui vient en tête c'est le Maroc. Il y a donc bien un arc Rafale compatible qui se forme dans cette région et c'est de très bonne augure pour Dassault qui pourrait même y voir une alternative à l'Europe. Je voudrais également faire remarquer qu'en méditérannée le Rafale est déjà présent dans 4 pays ...
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  19. ^^ Accident et gazier dans la même phrase Ca laisse plein d'opportunités ça ...... Un ptit drone chargé de HEAT sur un méthanier par exemple ....
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  20. Ils mettent leur démonstrateur de furtivité high tech secret défense en pot de fleur en accès libre ? cela me semble assez clair sur le niveau technologique de l'appareil ...
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  21. Pour le nouveau pipeline vers la Pologne, le souci est que le gaz norvégien est plutôt en baisse constante et a déjà des acheteurs. Donc si les polonais se mettent à l'acheter, ce sera surtout au détriment de l'Europe de l'ouest qui devra se trouver d'autres fournisseurs. On en revient toujours au fait que si on met à fin à la dépendance à l'ours russe ce sera juste pour offrir son ventre à l'aigle américain, un immense progrès puisque ce sont bien entendu des mécènes désintéressés.
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  22. Les informations sur le financement Émiratis sont assez vagues, on ne sait pas si ça concerne le prêt sur l'ensemble du contrat, sur une partie seulement (l'autre par des banques françaises) ou seulement sur l'accompte pour finaliser le contrat. Tant qu'on n'a pas plus de détails difficile de savoir quel sera le rôle de chacun des intervenants (banques françaises, banques émiraties, Coface, etc.). A cote de ça j'ai une petite question, la présence des EAU n'est-elle pas un très bon signe pour ce prospect indonésien ? Je m'explique, les EAU sont en froids avec les USA a cause du F-35 et des conditions imposées par l'oncle Sam (arrêt des contrats chinois et prix 3x plus élevé que ceux pratiqués pour les derniers clients européens Suisse/Finlande), cela a probablement accéléré la finalisation des Rafales (voir même augmenté la cible). Cette aide sous couvert de prêt islamique n'est-elle pas un moyen de pression supplémentaire sur les USA pour que ces derniers reviennent à des exigences plus acceptable pour le F-35. Genre : "Vous vous êtes foutu de notre gueule avec le F-35, on repart sur des bonnes bases, car sinon j'ai des fournisseurs crédible ailleurs (j'ai déjà acheté 80 rafales) et même je peux leur faciliter d'autres prospects vos dépend".
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  23. C'est intéressant de reprendre les mobilisations des guerres passées pour comprendre que la guerre est souvent déjà décidée et inévitable avant les premiers affrontements. Une guerre ça se prépare toujours à l'avance et on a même finit par inventer diplomatiquement la "déclaration de guerre" comme un préalable aux affrontements. On pourrait trouver ça très con, mais c'est une formalité diplomatique qui a une valeur de confiance auprès du reste du monde sur le long terme. Car un pays qui va attaquer par surprise un autre pays, ben comment lui faire confiance? C'est comme un menteur, le problème n'est pas le mensonge en soit, c'est qu'au final on ne le croira plus même s'il dit la vérité. Cela fait 20 ans qu'on voit encore énormément de monde sortir l'affaire de Powell et des fioles à l'ONU pour remettre en cause chaque information américaine, même la vérité. Les russes ont eux aussi perdu beaucoup de confiance, les coups bas dans le dos et les mensonges, la manipulation, ça peut servir la politique intérieure du pays, mais ça ruine la politique extérieure. Car une zone frontalière est par nature une zone de tensions. On a beau dire que chacun fait ce qu'il veut dans ses frontières,dans la réalité masser une armée à une frontière a un but explicite et devient une menace qui amène ceux qui sont de l'autre côté à se sentir menacé. Si la Russie bombarde les zones frontalières que j'ai évoqué pour le passage d'armes de l'OTAN à l'Ukraine, elle va naturellement pousser les polonais à se prémunir d'un débordement du conflit. Au même titre que les Turcs ont abattus un avion russe à la frontière syrienne. Un type qui est derrière son écran radar, il ne peut pas prévoir les limites d'actions des aéronefs d'en face. Et comme vous le dites, le bombardement plutôt que de démoraliser, il construit aussi une résistance. La Russie ne devra pas bombarder les civils s'ils veulent occuper le terrain et si je serai ukrainien , je chercherai logiquement à faire des villes, les principales places fortes de son armée. L'armée ukrainienne n'aura pas l'avantage dans les plaines, l'aviation russe et son artillerie ne permettra pas de tenir des positions défensives efficacement. Dans les villes, on prend bien entendu les civils en otages mais ils sont un facteur important pour réduire la supériorité de l'aviation et l'artillerie russe. On rentre dans du combat d'égal à égal ou un missile ou ou lancé roquette AC tenu par un simple soldat est à la portée d'un char, ou les soldats russes devront faire un combat d'égal à égal. Je me souviens des ukrainiens tenant le terminal de l'aéroport de Donetsk, une résistance acharnée. Les ukrainiens peuvent et seront balayés dans la manœuvre tactique ouverte d'un champ de bataille, mais ils peuvent créer des nids de résistances qu'ils entretiendront dans le temps à l'intérieur des villes. Moscou subira des pertes, subira des pressions à chaque frappe tuant des civils. Placez un bon nombre de moyens AC portatifs, quelques manpads et ce sera un sacré merdier à prendre surtout que l'essentiel des moyens russes manquent de précision.
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  24. https://www.capital.fr/economie-politique/malgre-quatre-doses-de-vaccin-il-ne-developpe-pas-danticorps-1425971 "Cet homme s'est vu injecter quatre doses du vaccin, mais rien n'y fait, son corps resterait incapable de lutter contre le Covid-19 ... son traitement fait baisser son immunité pour que son organisme n’attaque pas ses poumons neufs." "En France, on compte 230.000 immunodéprimés sévères. Ces derniers représentent jusqu’à 30% des malades en réanimation. "
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  25. Qu'entendent-ils par ceux qui paient ? Le Ministère des Finances ? ou les Bailleurs ? Parce que j'ai cru comprendre qu'il existe un jeu entre le Ministre de la Défense d'une part et la Présidence et le Ministère des Finances d'autre part, le plan ambitieux de modernisation des forces devant se négocier au regard du plan de financement que l'exécutif est prêt/capable d'assumer. Par ailleurs, une bonne partie de ces financements se font à crédit et cela auprès de bailleurs étrangers, localisés pour certains au Moyen Orient.
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  26. Biden a parlé à mots couverts du fait que les USA réagirait différemment à une "invasion mineure", c'est à dire seulement par des sanctions économiques supplémentaires. Bien entendu, cela crée des remous politiques aux USA l'accusant de mollesse. Je pense que derrière ce terme abscons dont le contenu n'est pas expliqué se cache seulement l'annexion des séparatistes donc une annexion de jure (car ces territoires sont juridiquement ukrainiens) mais pas de facto (car il est déjà géré par les russes depuis 7 ans).
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  27. Moi j'attends qu'on me dise que le Rafale a décollé du tremplin avec une masse de plus de 24 t.
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  28. Un classe Colorado dans la coupe Gaillard (Culebra pass) à Panama
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  29. Ou encore 3 supersoniques. Ou 2 subsoniques et 1 supersonique. Ou 2 supersoniques en points médians. Ou 2 subsoniques ET 2 supersoniques. Bref… tout est possible.
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  30. Le président américain Joe Biden prédit une invasion russe "Je ne suis pas sûr qu'il soit certain de ce qu'il va faire. Je pense qu'il va intervenir. Il doit faire quelque chose", a déclaré M. Biden, décrivant un dirigeant en quête de pertinence dans un monde post-soviétique. "Il essaie de trouver sa place dans le monde entre la Chine et l'Occident". (...) "Il n'a jamais vu de sanctions comme celles que j'ai promis d'imposer s'il bouge, numéro un", a-t-il dit, ajoutant que le niveau de punition dépendrait de ce à quoi ressemble l'invasion de la Russie. "C'est une chose si c'est une incursion mineure et que nous finissons par devoir nous battre sur ce qu'il faut faire et ne pas faire, et cetera." "Mais s'ils font réellement ce qu'ils sont capables de faire avec les forces amassées à la frontière, ce sera un désastre pour la Russie s'ils envahissent davantage l'Ukraine. Et que nos alliés et partenaires sont prêts à imposer un coût sévère et un préjudice important à la Russie et à l'économie russe", a-t-il déclaré. Cela inclut la limitation des transactions russes dans les institutions financières américaines - "tout ce qui implique des dénominations en dollars", a dit M. Biden. (...) "Le coût d'une intervention en Ukraine en termes de pertes physiques de vies humaines pour les Russes -- ils pourront l'emporter avec le temps mais ce sera lourd", a-t-il dit. "Il sera réel. Il y aura des conséquences. Poutine a un choix difficile à faire. Soit la désescalade, soit la diplomatie. La confrontation et les conséquences". "Tout cela n'est pas une promenade de santé pour la Russie", poursuit-il. "Militairement, ils ont une supériorité écrasante. Et en ce qui concerne l'Ukraine, ils paieront un prix élevé immédiatement, à court terme, à moyen terme et à long terme s'ils le font." (...) "Est-ce que je pense qu'il va tester l'Occident ? Qu'il testera les États-Unis et l'OTAN de la manière la plus significative possible ? Oui, je pense qu'il le fera. Mais je pense qu'il paiera un prix sérieux et cher pour cela." "Il ne pense pas que maintenant va lui coûter ce que ça va lui coûter", a-t-il ajouté. "Et je pense qu'il regrettera de l'avoir fait." Bon, il n'a pas dit "Toro ! Toro !" en agitant un chiffon rouge. Mais ce n'est pas très loin. Reste à savoir bien sûr si Poutine a davantage de cervelle qu'un taureau blessé. Ou pas. Une question que je me pose immédiatement au sujet de "tout ce qui implique des dénominations en dollars" : Si la Russie est complètement bloquée de toute transaction en dollars, y compris donc pour ses exportations de pétrole et de gaz lesquelles sont nécessaires à l'économie mondiale, est-ce qu'elle peut sans trop de flottement se réorienter rapidement vers d'autres monnaies - l'euro et le yuan viennent à l'esprit - ce qui tendrait à laisser espérer que les éventuelles perturbations soient limitées et temporaires ? Ou bien est-ce que les Etats-Unis ont les moyens, en intimidant les banques européennes - ils l'ont bien fait dans le cas de l'Iran - de forcer les Européens à renoncer à échanger avec les Russes en euros ? Auquel cas, avant que des solutions alternatives soient mises en place - l'or peut-être, le bitcoin probablement - il pourrait y avoir une période assez longue de désordres économiques Car j'imagine mal que l'on puisse passer en deux semaines d'échanges par SWIFT à des échanges par réseau Lightning ou par échange de droits sur des lingots d'or voire transport physique d'or. Ce qu'a dit Biden est incendiaire ...
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  31. Nucléaire : le gendarme de l'atome réclame « plus de marges » Pour le président de l'Autorité de sûreté nucléaire, Bernard Doroszczuk, le système électrique français fait face à un double défi : l'absence de marge de manoeuvre et un déficit d'anticipation sur l'évolution du parc nucléaire. Deux enjeux à prendre en considération dès à présent afin de ne pas mettre en concurrence, le moment venu, sécurité d'approvisionnement et exigences de sûreté. Par Enrique Moreira Publié le 19 janv. 2022 à 17:17 Mis à jour le 19 janv. 2022 à 18:25 A bon entendeur. Même si la sûreté des installations nucléaires de l'Hexagone se maintient dans l'ensemble à un « niveau satisfaisant », l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a tenu à faire passer mercredi, par la voix de son président, Bernard Doroszczuk, un certain nombre de messages forts aux pouvoirs publics qui se démènent actuellement pour limiter l'envolée des tarifs de l'électricité. Alors que les candidats à l'Elysée soupèsent la relance du programme nucléaire évoquée par Emmanuel Macron, le premier voeu du gendarme du nucléaire est « de maintenir des marges de manoeuvre dans le dimensionnement du système électrique et des installations » pour ne pas avoir à transiger sur des questions de sécurité qui pourraient mettre le réseau sous très forte tension. Que ce soit à court, moyen ou long termes. Réacteurs à l'arrêt Dans cet hiver qui voit le prix de marché de l'électron évoluer à des niveaux stratosphériques, la production nucléaire « est marquée par une moindre disponibilité du parc nucléaire que celle envisagée », rappelle-t-il. Les raisons de cette situation étaient pour certaines connues de longue date (retard de l'EPR de Flamanville, fermeture des réacteurs de Fessenheim, opérations de grands carénages…), mais d'autres ne l'étaient pas (pandémie de Covid-19 et mise à l'arrêt de cinq réacteurs). Ces dernières semaines, EDF a en effet découvert au sein de cinq réacteurs - à Civaux, Chooz et Penly-, des fissures qui réclament réparations et qui pourraient éventuellement être détectées sur d'autres réacteurs de conception similaires - ce qui pourrait grever davantage la production atomique. « Il s'agit d'un événement sérieux car il concerne un circuit qui est directement connecté au circuit primaire principal, a précisé Bernard Doroszczuk. C'est un événement sérieux car il possède un caractère potentiellement générique », c'est-à-dire qui peut concerner des familles entières de réacteurs, a-t-il ajouté, jetant un voile sur la suite, et notamment sur d'éventuelles fermetures de sites supplémentaires pour inspection. « Si la sûreté l'exige, nous le ferons », dit-il. Ces mêmes enjeux se retrouvent également à moyen et long terme, et c'est le deuxième message de l'ASN. Sera-t-il possible de conserver des marges de manoeuvre sur la production si la décision d'arrêter 12 réacteurs nucléaires, en plus des deux de Fessenheim comme le prévoyait la loi de programmation pluriannuelle de l'énergie 2019-2028, est maintenue ? Ce choix devra être « dûment pesé, sauf impératif de sûreté » et « au regard de prévisions réalistes de mise en service de nouveaux moyens de production d'ici à 2035 », a mis en garde le président de l'ASN. La décision qui en résultera, « quelle qu'elle soit », devra arriver dans les cinq ans - car il faudra une dizaine d'années ensuite pour pouvoir ajuster le tir. Parallèlement, « EDF devra questionner et justifier individuellement la capacité des réacteurs les plus anciens à poursuivre leur fonctionnement au-delà de 50 ans », juge le gendarme du nucléaire. Pour pouvoir le faire, l'électricien français va devoir « faire évoluer ses méthodes de justification », prévient l'ASN. Selon l'autorité, la dernière inspection de sûreté des vieux réacteurs de 900 MW « ne permet pas de conclure » à leur poursuite au-delà de 50 ans. Dans les conditions actuelles, ce scénario « présente le risque d'engager le système électrique dans une impasse », a jugé le responsable. « Plan Marshall » Enfin, et c'est le dernier voeu de l'ASN, il conviendrait de « mettre en place un véritable plan Marshall » pour le nucléaire si la construction de nouveaux réacteurs est confirmée. Ce cas échéant, la filière industrielle du nucléaire devra se démultiplier pour répondre à l'ampleur du programme dans sa durée - et avec les exigences requises, elle qui peine à achever le chantier de l'EPR de Flamanville. Particulièrement en ce qui concerne les compétences, un souci identifié depuis longtemps. « Une fois le projet industriel décidé, il faut qu'il soit soutenable du point de vue technique et financier », a martelé Bernard Doroszczuk.
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  33. Un crime contre l'humanité... fictif : https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Fer-à-cheval Le journal de TF1 du 20 avril 1999 affirme que les Serbes ont tué « de 100 000 à 500 000 personnes » et le Daily Mirror rapporte que les Serbes incinèrent leurs victimes dans des « fourneaux, du genre de ceux utilisés à Auschwitz » Le faux est révélé le 10 janvier 2000 par l'hebdomadaire Der Spiegel1. Le 8 février 2001, la chaîne allemande ARD diffusa un documentaire intitulé « Au commencement fut le mensonge », qui mit en cause la crédibilité des témoins cités dans le document, tentant ainsi de démontrer qu'il n'y avait jamais eu de « plan Fer-à-cheval » et qu'il s'agissait d'un faux (campagne d'« intoxication ») du gouvernement allemand16. L'émission diffusa également une prise de position compromettante du porte-parole britannique de l'OTAN, Jamie Shea, à ce sujet : « Non seulement le ministre Scharping, mais aussi le chancelier Schröder et le ministre Fischer furent un exemple grandiose de leaders politiques qui ne s'alignent pas sur l'opinion publique mais savent la modeler. En dépit de fâcheux dommages collatéraux et malgré la durée des bombardements, ils ont su maintenir le cap. Si nous avions perdu le soutien de l'opinion publique allemande, nous aurions aussi perdu celui des pays partenaires. » En mars 2000, l'ancien général de brigade de la Bundeswehr, Heinz Loquai, 61 ans, qui était en poste à cette époque à l'OSCE à Vienne, exprime dans un livre ses « doutes sur l’existence d’un tel document ». Rudolf Scharping doit alors admettre qu’il ne dispose pas d'une copie du « plan » original1. Loquai affirme que ce « plan Fer à cheval » n'a jamais existé : il aurait été fabriqué au ministère allemand de la Défense, pour justifier a posteriori l'engagement allemand. Les journalistes Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin qualifient pour leur part le plan Fer à cheval d'« archétype des fake news diffusées par les armées occidentales, repris par tous les grands journaux européens ».
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  34. Le Département d'Etat a publié la transcription de la conférence de presse d'Anthony Blinken aujourd'hui après ses entretiens avec les responsables ukrainiens. QUESTION : Merci, bonjour. Secrétaire Blinken, pour vous, est-ce que le Département d'Etat ou l'administration Biden va fournir à la Russie une réponse formelle ou écrite à ses - aux récentes propositions relatives à l'OTAN ? Et si ce n'est pas le cas, pourquoi pas, étant donné que la Russie dit que c'est une exigence pour faire avancer la diplomatie ? En outre, au-delà des propositions que les États-Unis ont déposées concernant les exercices militaires et le contrôle des armements, pensez-vous que les États-Unis et leurs partenaires de l'OTAN ont la possibilité de trouver des domaines de compromis ou d'accord mutuel concernant la demande centrale de la Russie sur la présence et les activités de l'OTAN en Europe orientale ? Je vous remercie. SECRÉTAIRE BLINKEN : Tout d'abord, pour prendre un peu de recul, comme je l'ai dit, nous venons de passer une semaine assez intensive d'engagements avec la Russie directement, à l'OTAN et à l'OSCE. Et nous avons maintenant eu l'occasion de faire le point sur ces conversations. Nous devons donner à la Russie le temps de faire le point sur ces conversations, pour que ceux qui y ont participé retournent à Moscou pour faire un rapport au président Poutine et pour aider à définir les prochaines étapes. C'est pourquoi je vais maintenant voir le ministre des affaires étrangères, M. Lavrov, à Genève, pour voir où en est la Russie, après avoir suivi ce processus diplomatique initial et avoir eu la possibilité de faire le point sur la situation chez elle. Je ne présenterai pas de document au ministre des affaires étrangères Lavrov à ce moment-là. Nous devons voir où nous en sommes et voir s'il reste des possibilités de poursuivre la diplomatie et le dialogue, ce qui, comme je l'ai dit, est de loin la voie préférable. Nous verrons donc où nous en sommes après vendredi. Nous n'avons fait aucune proposition à la Russie dans le cadre de ces conversations. Nous avons fait part de nos préoccupations concernant les défis que la Russie pose à la sécurité dans la zone européenne. Ils ont exprimé leurs propres préoccupations, dont beaucoup ont été rendues publiques. Nous avons parlé de domaines dans lesquels il est clair que, s'il y a une volonté, nous pourrions progresser sur une base réciproque pour améliorer la sécurité de tous, et cela implique des choses comme le contrôle des armements, la réduction des risques, une plus grande transparence, l'examen de la portée et de l'ampleur des exercices militaires, des choses de cette nature. Nombre de ces idées et possibilités sont en fait déjà inscrites dans des accords conclus au cours des années passées, mais qui ne sont malheureusement pas respectés, notamment le traité sur les forces conventionnelles en Europe, le "document de Vienne" issu d'Helsinki, l'accord sur les forces nucléaires intermédiaires, etc. Voilà donc le genre de choses que nous, l'OTAN et l'OSCE, avons mis sur la table. Comme je l'ai dit, maintenant que les Russes ont entendu ce que nous avions à dire et que nous avons entendu ce qu'ils avaient à dire, nous faisons le point sur les conversations et nous poursuivrons cette discussion vendredi à Genève. Merci. QUESTION : Mais juste pour poursuivre, pensez-vous - pensez-vous qu'il y a des domaines de compromis potentiels sur la demande centrale de la Russie en termes d'imposition de limites à la présence de l'OTAN pour les activités en Europe de l'Est ? SECRÉTAIRE BLINKEN : Ce n'est pas - permettez-moi de le dire ainsi : On ne sait pas très bien ce qu'est ou n'est pas la demande centrale de la Russie. Ils ont mis un certain nombre de choses sur la table. Certaines d'entre elles sont manifestement vouées à l'échec, comme la fermeture de la porte de l'OTAN à de nouveaux membres. D'autres, comme je l'ai dit, s'il s'agit de renforcer réellement la sécurité de chacun sur une base réciproque, il y a des choses dont nous pouvons - nous l'avons dit clairement - parler. Encore une fois, je pense qu'à travers les conversations que nous avons déjà eues, c'est une façon d'affiner ce qui est vraiment au cœur du problème et de voir s'il y a des raisons de traiter ces choses par la diplomatie, par le dialogue et par un accord. Nous ne le savons toujours pas. Je pense que nous en aurons une meilleure idée peut-être après vendredi. C'est extrêmement clair en effet. - La diplomatie russe a insisté pour recevoir une réponse concrète et écrite à ses propositions, ceci dès cette semaine, prévenant d'une part que seule une réponse écrite sera prise en compte pour apprécier le sérieux des contre-propositions américaines, d'autre part qu'elle ne se laissera pas embobiner dans des discussions traînant en longueur. Il s'agissait d'un ultimatum, même si ça n'en avait pas le nom - Les Etats-Unis ont fait le choix non de répondre concrètement cette semaine - même si c'était pour dire non à presque tout - non de répondre concrètement mais plus tard, mais de refuser de mettre quoi que ce soit par écrit, tout en expliquant qu'il faut discuter, qu'on va bien prendre le temps d'échanger etc. C'est-à-dire qu'ils font précisément et de manière presque ostentatoire ce que la diplomatie russe a prévenu qu'elle n'accepterait pas - Les Etats-Unis ajoutent non seulement qu'il n'est pas question de discuter de la demande centrale de la Russie - un engagement américain que l'Ukraine ne sera pas intégrée à l'Alliance atlantique - mais qu'ils ne savent pas trop au juste qu'est-ce que la Russie veut en fait... Enfin, ils ont parlé de tant de choses, ils n'ont pas cru qu'on pouvait sérieusement en discuter, si ? Bref, ils ne se contentent pas de répondre "No" aux exigences russes - ce qui peut se défendre, surtout de leur point de vue puisqu'ils prévoient de ne pas en souffrir => Ils jettent à Moscou son ultimatum au visage ! Les Etats-Unis s'accommodent fort bien de ce qu'ils pensent que la Russie va faire. C'est-à-dire une action de force à grande échelle contre l'Ukraine, voire une invasion en bonne et due forme. Jeter l'ultimatum au visage de Poutine est peut-être d'ailleurs un acte conscient visant à réduire le risque que le président russe "se dégonfle" Certes, ce n'est pas surprenant. Une invasion russe de l'Ukraine rassemblerait davantage des Européens apeurés sous la coupe de Washington, tout en affaiblissant à terme la Russie - deux avantages pour le seul affrontement qui intéresse vraiment les Etats-Unis, la lutte contre la Chine pour conserver le contrôle du système international. Mais la dureté cynique de Washington est frappante Ce n'est pas seulement qu'ils ne sont pas intéressés par les Ukrainiens - une fois de plus, si ce n'était que ça, ce serait assez défendable en fait - c'est bien pire : ils se foutent royalement de ce qui pourrait bien leur arriver ! Ne me reste personnellement à ce stade qu'un espoir. Que Poutine arrive à connecter trois neurones, comprenne qu'une invasion de l'Ukraine serait négative à terme pour la Russie - donc pour son propre pouvoir - et que s'il veut vraiment obtenir un levier contre Washington, c'est plutôt le déploiement de missiles au Venezuela, à Cuba ou au Nicaragua qu'il faut organiser. D'une part parce que ce scénario épargnerait des dizaines de milliers de vies D'autre part - puis-je l'avouer ? - parce que ça leur ferait les pieds, aux hypocrites cyniques de la Capitale de l'Empire
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  35. N'oubliez jamais mécréants que le Superbe Étendoir fut le premier chasseur bombardier français capable de délivrer un armement fire and forget à l'issue d'une navigation en totale autonomie grâce la première centrale inertielle Sagem Kearfott - précédant en cela les F1 EQ et autres 2000
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  36. Hormis les arguments purement techniques évoqués supra je ne vois aucune raison de faire un tel cadeau qui nous a coûté et nous coûte fort cher à des gens qui ont donné des fins de non recevoir à toutes les propositions françaises sur La Défense quand elles ne cherchent pas à nous rogner les ailes dans ce domaine…
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  37. Autres émergences de SM Classiques mais AIP, ET avec VLS ! SSGN pour Ship Submersible Guided missile Nuclear, par extension: sous-marins lanceurs de missiles de croisière Israël ( aidé par les Allemands [ - qui revendiquent leur savoir faire en SM classiques - que NG ne saurait plus faire - Cf. Mme Grosse tête - Europe de la Défense - Débat Fondation Schuman - et Allemands qui savent exporter quant cela leur chante ] ) Corée du Sud avec son KSS-III https://www.navalnews.com/naval-news/2022/01/israels-submarine-secret-new-dolphin-class-boat-could-have-vls/ "Israel’s latest Dolphin Class submarine, INS Dragon (‘Drakon’ in Hebrew) which is under sea trials in Kiel, Germany, is extremely camera shy. It is possible that the submarine may have been increased in length compared to earlier boats of the same class. The same could be true for the follow-on 3 boats currently on order. This would match rumors that the new submarine has been fitted with a vertical launch system (VLS)" If correct, the Israeli submarine is only the second modern AIP equipped submarine in the world designed with this capability. The first being the South Korean KSS-III class which has only recently entered service. The two classes can be seen as part of a wider trend to fit VLS on conventionally powered submarines.
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  38. @gustave "Les US ont déja dit ne pas intervenir militairement en Ukraine, donc pas de sujet de guerre sur deux fronts à poser..." Absolument. Non seulement d'ailleurs les Etats-Unis ont clarifié très rapidement qu'ils n'interviendront pas militairement, mais leurs échanges économiques avec la Russie sont à peu près dix fois moins intenses que ceux de l'Europe. Ce qui est parfaitement défendable en soi, naturellement, l'Ukraine n'est même pas un allié. Mais cela n'empêche absolument pas le sieur Biden Joseph de prendre de grandes poses sur le soutien indéfectible de son pays à l'Ukraine et de menacer la Russie si elle envahit d'être confrontée à une guérilla sanglante et à des sanctions économiques écrasantes. Dit en d'autres mots : Les Etats-Unis sont prêts à se battre contre la Russie jusqu'au dernier soldat ukrainien et à sanctionner la Russie jusqu'à la dernière importation européenne de gaz Heureusement qu'on est là, hein ?
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  39. 55% de dispo pour 25000 heures de vol en 2021, soit 250 heures de vol par avion. Contrat opérationnel (activité) rempli. Une dispo plus élevée n'apporterait rien de plus que de la souplesse au quotidien (dispo instantanée) pour un coût supérieur ; avoir des avions maintenus dispos mais qui ne volent pas, ce n'est pas économique.
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  40. L'idée que j'entends serait plutôt que le Rafale est optimisé pour la BA/TBA alors que le F-35 n'y est pas dans sont environnement préféré. D'où le différentiel de vulnérabilité lorsque l'avantage de furtivité disparait...
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  41. Et la ? Y'a un bug dans le javascript qui fait planter pas mal de choses. J'ai résolu le bug dans le JS ça semble fonctionner au moins pour les citations.
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  42. @bubzy Il y a quelque temps @g4lly avait parlé du transport d'eau chaude sur des distances longues. On perd quelques degrés sur plusieurs dizaines de km il semblerait. Bien sûr ça n'aurait pas que des avantages: si les réacteurs sont à l'arrêt ce serait la fin des haricots par exemple, donc en ce moment on serait dans la mouise. Mais un réseau suffisamment interconnecté devrait quand même s'en sortir correctement. Par contre ce serait de l'infrastructure et beaucoup de terrassement... Après quand je pense à la cogénération, je ne pense pas uniquement au chauffage urbain, il y a plein de trucs qu'on peut faire avec de l'eau (très) chaude. @wagdoox Ce qui m'inquiète c'est que notre format à 58 54 réacteurs d'environs 1200MW en moyenne passe à 50 réacteurs... d'environs 300MW en moyenne. Et oui pour passer le nucléaire à 50% il suffit qu'il produise moins! Malin hein? Il suffisait d'y penser. Je suis certain que cette idée a sûrement déjà germé dans la tête de certains politiciens "verts". On aura qu'à acheter l'électricité manquante à l'Allemagne à 1000€du kw/h (prenons les 155€ du parc de Saint Brieuc multiplié par 6 fois le parc nécessaire pour faire face aux moments où y'a pas de vent, on devrait s'en sortir en plantant 200.000 éoliennes Siemens) et si on est gentils Berlin nous laissera le droit d'avoir un réacteur de recherche à Saclay et d'enfouir les déchets nucléaires allemands de la mine de sel de Asse (alias le Tchernobyl souterrain de la RFA) à la Hague ou à Bure . Après si on réussit à faire passer des grappes de 9 réacteurs Nuward pour "un seul et unique réacteur, mais à plusieurs coeurs" sémantiquement parlant auprès du grand-public, pourquoi pas, vu que la notion de "multi-coeurs" existe déjà dans les processeurs qu'ils ont dans leurs smartphones par exemple, mais je pense pas que les écolos laisseront passer ça... Ils sont idéologues mais pas complètement cons non plus... Et ça n'enlèvera pas la question de la maintenance sur un réacteur en particulier au sein de la grappe si celui-ci a besoin d'une intervention. Et je me répète mais un refroidissement passif partagé, c'est ce qu'il y avait dans les 4 PWR de Fukushima Daiichi. Rien que ces éléments de langage peuvent servir à totalement invalider le projet. N'oublions pas qu'après avoir eu la peau de Superphénix pour un risque "d'explosion du réacteur suite à incendie de sodium" absolument impossible vu que les échangeurs de chaleur étaient à L'EXTÉRIEUR du bâtiment réacteur, ils ont eu la peau du projet Astrid qui faisait DISPARAÎTRE ce risque en remplaçant l'eau par de l'hélium... Les pro-nuke marchent sur des oeufs. L'EPR n'est pas parfait mais il est en train de corriger ses défauts (façon F-35 ) donc pour le moment naviguons à vue et restons là-dessus. Macron a dit "6 EPR", c'est moins pire qu'un nouveau psychodrame. Imaginons simplement qu'un margoulin quelconque quelque part dans le monde nous provoque un Fukushima avec un SMR... Je te raconte pas l'angoisse.
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  43. @Ciders RYaN et Able Archer ? ^^ J'ose espérer que les leçons ont été retenues de par et d'autres... 'va falloir faire gaffe aux vols commerciaux...
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  44. Les 20 premiers Jaguar livrés officiellement le prochain 27 janvier au 1-RCA Canjuers, puis 1-REC http://www.opex360.com/2022/01/20/le-ministere-des-armees-annonce-la-livraison-de-20-ebrc-jaguar-au-1er-regiment-de-chasseurs-dafrique/ L’armée de Terre doit recevoir 300 Jaguar, au total, d’ici 2030. Cette année, 18 autres exemplaires vont lui être livrés… De même que 70 VBMR léger « Serval » et 113 Griffon supplémentaires.
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  45. Un article intéressant : https://eurasiantimes.com/indonesia-looks-to-withstand-chinese-military-aggression-democratic/ Extrait (trad automatiquement) :
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  46. @vince24 Il y a des gens qui disent que Poutine ne fera rien avant la fin des jeux olympiques d'hiver, pour ne pas froisser le camarade Jinping : https://www.fpri.org/article/2022/01/moscows-compellence-strategy/ Toutefois, cela pourrait ne pas se produire immédiatement. La variante COVID-19 Omicron se répand actuellement en Russie, et les Jeux olympiques doivent commencer en Chine dans deux semaines. La guerre Russie-Géorgie de 2008 s'est déroulée pendant les précédents Jeux olympiques organisés en Chine, et Moscou veut probablement éviter d'attirer à nouveau l'attention de Pékin. Les manœuvres conjointes à venir avec la Biélorussie doit se terminer le 20 février, le même jour que la cérémonie de clôture des Jeux olympiques. En outre, des équipements sont encore en route depuis le district militaire oriental et la Russie n'a pas encore engagé la plupart de ses forces aéroportées près de l'Ukraine. Toutefois, une fois que les équipements seront arrivés de l'Extrême-Orient russe, Moscou devra probablement décider de recourir à la force au cours des prochains mois, compte tenu des coûts de préparation.
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  47. Et de toute façon c'est un contrat pour moderniser du matériel qu'ils utilisent depuis 2008. Faudrait voir à ne pas tout mélanger pour fabriquer des prétextes sur mesure.
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  48. On est trop loin des marées, nous en AURA. Auvergne, Rhône Alpes ...pas les mêmes réflexes
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  49. Pas dit que le soldat russe de base soit enchanté à l'idée d'aller se faire étriper dans les rues de Kiev non plus. Jusqu'à présent Poutine n'a eu besoin d'un nombre limité de soldats et d'unité pour ses dernières aventures avec des hommes triés sur le volet et le meilleur matériel disponible dans les stocks (Wagner jouant le rôle de sac à viande sacrifiable). Dans le scénario d'une guerre totale avec l'Ukraine et une invasion/occupation de tout le territoire, c'est l'armée russe dans sa globalité qui devra faire face et tenir dans la durée sans que l'opinion se retourne contre son chef à la fin. Donc oui les premières heures seront sans doute à l'avantage des russes mais pour la suite c'est pas si facile de conclure, surtout dans la partie ouest du pays et ses régions résolument anti-russe comme la Galicie qui ne manqueront pas d'alimenter une résistance féroce.
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  50. Ce qui est demandé ce n'est pas une prime mais une augmentation de salaire pour compenser l'inflation. Les NAO proposé par Dassault sont inférieurs de loin a l'inflation. Donc c'est une perte de pouvoir d'achat pour une grande majorité d'employés.
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