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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 26/01/2022 dans toutes les zones

  1. Dans mon nid, on ne fait pas de Politique: parce que ça me casse les cou*lles. (Rien de personnel dans le propos, je précise) Après, je vois et je lis plusieurs choses intéressantes dans tout ceci: 1/ La mobilisation russe est un fait indéniable, son volume - certes important - n'est pas une première... et ne sera pas une dernière. 2/ Les exercices en cours (VMF/VKS/VS) sont une réalité tangible dont... une bonne partie sont annoncés de longue date. Après, les lieux de leur réalisation ne sont pas anodins. 3/ Militairement parlant, si la Russie voulait REELLEMENT balayer l'Ukraine: ce serait déjà fait et (presque) personne n'aurait eu le temps de broncher (même avec de la bombe lisse et du T-72: il y a quoi en face? Rien ou presque... n'en déplaise à certains). Dis autrement, vu la concentration "normale" de matériels à proximité immédiate de l'Ukraine, les russes avaient largement de quoi balayer Kiev sans faire une telle pub et attendre un armement plus conséquent en face. Il y a des TB2 en Ukraine? Oui, 12 appareils... directement, l'équilibre des forces est foutu hein 4/ Politiquement parlant, il n'y a rien ou presque qui tient la route... Pourquoi se mettre à dos l'UE maintenant? Alors que les russes mettent le pressing pour l'homologation de NS2? Ce serait complètement c*n de la part des russes. L'effet des sanctions? Mouais, elles ne font pas du bien, mais l'économie russe est largement passée outre... on reparle de l'excédent budgétaire fédéral russe de 2021? 5/ Sociologiquement parlant, les russes (la société) NE veulent PAS se battre contre l'Ukraine ou n'importe qui d'autre... (Ils ont d'autre priorités comme tout le monde). Par contre, ils veulent des garanties que l'on va arrêter de les prendre pour des c*ns deux minutes avec de fausses promesses et/ou des accusations à la c*n (non pas qu'une partie de celles-ci ne sont pas justifiées, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit). 6/ Médiatiquement parlant, là on atteint un climax. De toutes parts, on donne la parole à des gens qui n'en touchent pas une et on n'écoute pas assez ceux qui devraient l'être... Accessoirement, on est tombé dans une espèce d'hystérie médiatique où l'on a l'impression qu'il faut une bonne guerre pour l'audimat avec des gros méchants bien costauds (ouais, le Talibans, ce n'est pas sexy hein...). On parle potentiellement d'une guerre avec une puissance nucléaire, désolé si je ne partage pas l'enthousiasme de certains (ailleurs et... ici). Par contre, et AMHA: la situation actuelle n'est pas neuve et ne va pas aller en s'arrangeant. Il est temps de refondre complètement les relations UE/Russie ainsi que OTAN/Russie (je rappelle à certains rêveurs que l'OTAN est clairement identifié comme menace PRINCIPALE pour la Russie dans sa doctrine militaire). Sans cette refondation, on finira un jour par se mettre sur la gueule. Oui je sais Crimée et Donbass: ce sont des points qui devront in fine être solutionnés à un moment donné... mais pas dans le contexte actuel. On manque de véritables hommes/femmes d'état que pour ce faire ainsi que de sang froid. Et ce, que ce soit avec ou sans Poutine. Ce serait un autre mec à la tête de la Russie (sauf un Eltsine: trop beurré que pour être dangereux) que la situation actuelle serait identique... et je ne relève même pas le point sur "la Russie a peur d'une démocratie en Ukraine" ou "la Russie a le PIB de l'Italie": aligner des poncifs sans les mettre en perspective, c'est le meilleur moyen de se prendre un Boulava sur la gueule sans comprendre pourquoi on en est là Bref, lisez et comprenez ce que vous voulez dans mon propos (alors qu'il n'y a rien à en conclure sur mes opinions perso, qui n'ont certes aucun intérêt ici ou ailleurs) mais mettez les choses en perspective. TOUJOURS. Que ce soit en ce qui concerne la Russie ou n'importe qui d'autre... #My2Kopeck
    25 points
  2. Nucléaire, histoire d’un sabotage d’État Dans un livre au vitriol, Bernard Accoyer dénonce la lente infiltration des antinucléaires au cœur du processus de décision. Explosif. Dans un livre enquête fouillé, Bernard Accoyer dévoile les dessous ahurissants de cette patiente tentative de « sabordage » d’une filière d’excellence, le nucléaire.© LAURENT CIPRIANI / POOL / AFP Par Géraldine Woessner Publié le 25/01/2022 à 17h00 Janvier 2022. Alors que les prix de l'électricité flambent, une dizaine de réacteurs nucléaires sont mis à l'arrêt pour maintenance et le vent ne souffle pas, rendant les éoliennes inutiles. Pour éviter des black-out, la France est contrainte d'importer massivement de l'électricité et de booster ses centrales à charbon. Le gouvernement, au pied du mur, fait mine de découvrir un fiasco dont nos autorités ont pourtant écrit le scénario, du premier accord politique signé entre Lionel Jospin et les Verts en 1997 à la fermeture de la centrale de Fessenheim par Emmanuel Macron. Dans un livre enquête fouillé*, l'ancien président de l'Assemblée nationale et cofondateur de l'association Patrimoine nucléaire et climat dévoile les dessous ahurissants de cette patiente tentative de « sabordage » d...
    9 points
  3. Je bois du thé mais c'est tout comme! Allez je prends les paris, les prochains envois: - des boites de pansements - des psychologues spécialisés en soin des troubles post-traumatiques - une troupe d'aumôniers militaires - des cercueils STANAG
    8 points
  4. https://peterbeinart.substack.com/p/americas-generation-gap-on-ukraine (24 janvier 2022) À Washington aujourd'hui, si vous vous opposez au maintien des portes de l'OTAN ouvertes à l'Ukraine, vous êtes considéré comme une sorte de cinglé. Je ne connais pratiquement aucun membre du Congrès, quel que soit son parti, qui soit de cet avis. Il y a dix ou vingt ans, pourtant, c'était une position épousée par les piliers de l'establishment américain. Que s'est-il passé ? En partie, c'est une histoire de changement de génération. La politique étrangère américaine est désormais dominée par des personnes qui ont grandi dans un monde unipolaire. Et c'est une chose dangereuse. En 2014, Henry Kissinger, la personnification de l'establishment de la politique étrangère américaine, soutenait : "L'Occident doit comprendre que, pour la Russie, l'Ukraine ne pourra jamais être un simple pays étranger." Si "l'Ukraine doit survivre et prospérer, a-t-il insisté, elle ne doit pas être l'avant-poste de l'une ou l'autre des parties contre l'autre - elle doit fonctionner comme un pont entre elles." Au lieu d'adhérer à l'OTAN, l'Ukraine "devrait adopter une position comparable à celle de la Finlande", dans laquelle elle "coopère avec l'Occident dans la plupart des domaines, mais évite soigneusement toute hostilité institutionnelle envers la Russie." Zbigniew Brzezinski, qui, lorsqu'il était conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter, était connu comme un faucon de la guerre froide, a néanmoins adopté le modèle finlandais. L'Ukraine, insistait-il, ne pouvait avoir "aucune participation à une alliance militaire considérée par Moscou comme dirigée contre elle-même". Néanmoins, comment se fait-il que personne ayant le prestige d'un Kennan, d'un Moynihan, d'un Kissinger ou d'un Brzezinski ne se fasse l'écho de leurs arguments aujourd'hui ? Je pense qu'une partie de la réponse est liée à l'expérience de la vie. Ces hommes ont grandi pendant la guerre froide. Par conséquent, ils ont considéré comme normal - tragique, mais normal - que la Russie possède une sphère d'influence. C'est lié aussi au déclin des études russes dans les universités américaines : http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/?do=findComment&comment=1479988
    7 points
  5. Attention @Patrick tu vas recracher ton café:
    6 points
  6. Le moins un sur le F-35 ne me dérange pas, mais le moins sept sur le porte-avions est dégoûtant. Le Carl Vinson a une croisière malchanceuse : https://www.businessinsider.com/carl-vinson-f35-crash-is-5th-major-mishap-2-months-2022-1 reste classe
    6 points
  7. L'Espagne annonce investir dans le programme eurofigther à hauteur de 4.3 milliards.. Cette somme se sépare en deux principaux programme. - Plus de 2 milliards pour l'achat de 20 typhoons supplémentaires. - 2.25 milliards pour le maintient opérationnel de la flotte, dans le but de la maintenir opérative jusqu'en 2046. Dans les détails on apprend que 4 T1 ont déjà été modernisés et 5 sont en usine, ces Tranches 1, concrètement, reçoivent des ajouts de matériels, notamment les systèmes: Laser Designator Pod, Computer Symbol Generator, Digital and Voice Recorder, le maintenance Datal Panel, etc... A partir de 2023, les 5 premiers radar Escan (Aesa) seront placés sur les tranches 3, en outre 17 radars Escan supplémentaire sont en cours de finalisation de contrat pour le reste des T3/T2, les nouveaux Typhoon de Gando, quant à eux, en seront équipés de série. Rappelons également que INDRA développe un programme inintelligence artificielle qui équipera toute la flotte espagnole dans les années à venir, la société déclare également travailler sur d'autres senseurs, sans donner les détails des travaux. https://www.infodefensa.com/texto-diario/mostrar/3388955/espana-invertira-4300-millones-nuevos-eurofighter-canarias-actualizar-flota-actual https://www.infodefensa.com/texto-diario/mostrar/3364568/indra-mejorara-mantenimiento-eurofighter-espanoles-inteligencia-artificial
    6 points
  8. C'est sujet à discussions. Le véritable problème est qu'ils ont voulu faire quelque chose qui n'était pas prévu : purger le carburant via les vide-vites pour se poser fissa, puis changer d'avis et continuer la mission. Dit autrement, ils sont sortis des procédures et ont découvert un effet secondaire indésirable : les vide-vites des bidons n'étaient pas conçus pour se refermer.
    6 points
  9. Il devrait y avoir un équivalent du "point Godwin" pour récompenser toute personne réussissant à placer le professeur Raoult dans une discussion qui n'a rien à voir avec la médecine.
    6 points
  10. Les Turques montrent que la coopération ne sert à rien lorsqu'on a une BITD qui tient la route. Construire des drones en coopération est stupide.
    6 points
  11. Article de Bloomberg sur le sujet où Trappier dit à Airbus de se coucher .. https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-01-26/dassault-aviation-warns-airbus-fighter-jet-talks-on-the-rocks
    5 points
  12. Je vois bien un envoi massif de chrysanthèmes aussi, avec un petit faire-part "on est avec vous!"
    5 points
  13. Ah donc le drone germano-franco-allemano-italo-prusso-ibéro-teuton va pouvoir se faire, peut-être ? J'attend désormais avec impatience de voir la commande allemande réduite à un seul exemplaire, destiné à l'export en occasion, concomittamment avec l'achat de drones américains. Il faut respecter les traditions. On notera au passage que les turcs trollent joyeusement (et ils auraient tort de se priver) :
    5 points
  14. VAUBAN remet ça ! "À chaque croisement, c'est la voie américaine qui est choisi : Patriot hier, P-8 Poseidon aujourd'hui, F-35 demain...sans oublier, face à la France, de défendre ses intérêts industriels." https://www.latribune.fr/opinions/du-neant-de-la-relation-strategique-franco-allemande-au-divorce-necessaire-902628.html "Du néant de la relation stratégique franco-allemande au divorce nécessaire Après la diffusion le 23 mars 2021 de la tribune sur les erreurs allemandes de la France, le groupe Vauban, qui rassemble une vingtaine de spécialistes en activité des questions de Défense, revient sur l’échec de la politique allemande menée depuis 2017." ARTICLE EN CLAIR ! QQ EXTRAITS Trois ans après la signature du Traité d'Aix-la-Chapelle (22 janvier 2019), le constat est sans appel : la relation franco-allemande dans la défense et l'armement est un échec cuisant. Il est vrai qu'entre méprises françaises et traîtrises allemandes, l'échec était d'emblée prévisible et même annoncé dans ces mêmes colonnes depuis 2020. Alors que la nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne a adopté son contrat de gouvernement (24 novembre 2021) et que la France prend les rênes de la présidence européenne, il est nécessaire d'en revenir aux causes premières de cet échec pour en tirer la conclusion que l'Allemagne n'est décidément pas le bon partenaire de la France dans la défense. France-Allemagne : de méprises en traîtrises La première méprise française est de considérer que l'Allemagne pourrait, un tant soit peu, se détacher des Etats-Unis au profit d'une Europe de la défense : c'est aussi la traitrise allemande que de le laisser croire.... La deuxième méprise de Paris - et la deuxième traîtrise allemande -, est de croire que la politique des moyens parviendra à combler les divergences.... Troisième méprise de la France et troisième traîtrise allemande : donner à penser que la relation bilatérale peut changer France - Allemagne : deux identités stratégiques différentes Sur le plan diplomatique, le contraste est saisissant... Sur le plan idéologique, le contrat de coalition confirme que l'Allemagne demeure foncièrement anti-nucléaire (la poursuite de la mission nucléaire de l'OTAN sous tutelle américaine est compensée par la volonté d'une Allemagne sans armes nucléaires à terme), neutraliste (acceptant paradoxalement la tutelle de l'OTAN pour se défausser de toute réflexion géopolitique) et pacifiste (pour les missions de son armée encore plus sévèrement encadrées à l'avenir). Sur le plan militaire, la plateforme de gouvernement adoptée le 24 novembre 2021 renforce la doctrine allemande - atlantiste d'abord, européenne ensuite -, qui lui fait embrasser des conceptions stratégiques dépassées France - Allemagne : les fruits amers d'un Traité Trois ans après le Traité d'Aix la Chapelle, on voit bien ce que ce dernier a apporté à Berlin - le soutien de Paris dans la conquête d'un siège permanent avec droit de veto au Conseil de sécurité des Nations-Unies et l'industrie aéronautique, spatiale et terrestre française sur un plateau d'argent - mais que l'on voit mal ce qu'il a eu de bénéfique pour la France.... Le bilan pour un passé si récent en est édifiant : qu'en sera-t-il pour l'avenir ? ... Face à un tel bilan, la voie de la raison imposera en avril prochain d'en venir à la seule issue possible et souhaitable : le divorce du couple franco-allemand faute de consentement ou par nullité constatée du consentement. France-Allemagne : l'heure du retour à la liberté... Trois ans après le Traité d'Aix-la-Chapelle et trois mois après le contrat de coalition, après tant de méprises françaises et de traîtrises allemandes conduisant à tant d'abandons, comment ne pas voir le néant d'une relation franco-allemande qui nie aussi puissamment l'identité stratégique profonde de la France ? Comme l'Antigone de la pièce d'Anouilh, il est temps de dire : "je suis ici pour vous dire : "non !". "
    5 points
  15. On peut aussi demander ce que la France fait de moins. Par exemple, on ne bloque pas les livraisons d'autrui tout en contribuant une caisse de sparadraps. Peut-être que ne rien faire est moins grotesque que de faire des trucs stupides.
    4 points
  16. Soit je n'ai pas compris le graphique, soit l'auteur a volontairement utilisé des barres de couleur non-proportionnelles entre elles (au moins sur une même pile)
    4 points
  17. Pas d'inquiétude. Le département des Finances demandera plus de Finances (mais n'en donnera pas plus, car ce n'est pas le département des Dépenses).
    4 points
  18. Un archipel disputé par les Russes et les Japonais.
    4 points
  19. perso j'aurais plus traduit ça par : " vous avez acheté le meilleur matériel possible (le F-35) donc vous devriez être capable de vous défendre seul et, grâce au standard OTAN, son matériel et vos généraux formé chez nous, vous serez vous européens notre corps d'armée sur ce continent, capable d'assumer la merde qu'on sème chez vous avec la Russie et autres pays limitrophes (afin de vous tenir occupé) "
    4 points
  20. Oui, mais le Dorf serait il encore lui même s'il arrêtait de compter les S ? Pas compris. C'est quoi les "kouilles" ?
    4 points
  21. Même pas il paie en roubles, ce social-traitre !
    4 points
  22. En passant de 10.73€ à environ 8€ ... la valorisation d'EDF à perdu 8 milliards d'euro ... en plus des autres 8 milliards d'euro de recette de la vente à perte d'électricité à ses concurrent ... ... 16 milliards d'euros évaporés de la collectivité France, tout ça sans aucune garantie de "baisse" des prix au consommateur final.
    4 points
  23. https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2022/01/26/greve-chez-edf-castaner-ne-comprend-pas-le-mouvement_6111041_6059010.html
    4 points
  24. Un article très intéressant qui fait le point sur la situation sanitaire actuelle. Covid: Omicron change la donne à l'hôpital, la preuve en 8 graphiques https://www.huffingtonpost.fr/entry/omicron-change-la-donne-a-lhopital-la-preuve-en-10-graphiques_fr_61eab552e4b0c24d4dd4ddd4 Les graphiques en questions sont très instructifs : - Moyenne des cas quotidiens de Covid-19 en fonction du variant - Nombre de cas pour 100.000 de personnes en fonction du statut vaccinal - Nombre d'entrées en soins critiques pour 1.000.000 de personnes en fonction du statut vaccinal - Nombre d'hospitalisations pour 1.000.000 de personnes en fonction du statut vaccinal
    4 points
  25. Encore un qui refait l'histoire à sa sauce, et le pacte Molotov-Ribbentrop passé entre Hitler et Staline pour se "partager" la Pologne,doublé d'une non agression mutuelle, il en pense quoi, dans "la Russie a peu attaqué", la Tchécoslovaquie, l’Afghanistan, la Géorgie et j'en passe ainsi que tous les conflits par proxy interposés ! On demande à tous les habitants des pays de l'est qui sont maintenant "rattachés" à l'UE s'ils préfèreraient être sous l'influence Russe, juste pour voir ?
    4 points
  26. Au fait ce chiffre partout répété de 100,000 soldats russes aux frontières, il vient d’où? j’imagine que c’est complètement invérifiable, il pourrait être de 50 ou de 200,000. Mais 100,000 hommes, ça fait certes beaucoup pour simplement contrer une offensive ukrainienne au Dombass, mais aussi vraiment peu pour une vraie invasion du style des siècles précédents, non? Surtout si on vise une guerre éclair. Pour la 2ieme guerre du golf en 2003, la coalition avait amassé entre 200,000 et 500,000 soldats au moins, suivant ce qu’on compte. Je ne vois vraiment pas Poutine passer à l’action, c’est un grand méticuleux qui déteste le risque même s’il joue bien aux échecs. Sauf… s’il a la certitude de pouvoir paralyser l’exécutif politicaro-militaire ukrainien afin d’obtenir un effondrement à l’afghane au 1er jour des hostilités. Et ce n’est pas un scénario à exclure j’imagine. Je vois beaucoup de similarités entre ce qui s’est passé à Kaboul et ce qui se passe maintenant: - négociations bidons et irréalistes - jemenfoutisme des pays occidentaux - corruption et passivité des élites militaires et politiques locales - population prise au piège - détermination des agresseurs La seule inconnue, c’est la détermination à combattre des têtes pensantes, des deux côtés de la frontière… Mais au final je n’arrive pas à imaginer tout ce beau monde en venir à se mettre sur la gueule officiellement, à coup de 122mm. Mais quel gâchis. Sans le putsch avorté de 1991, un incapable comme Eltsine n’aurait pas été au pouvoir, la Russie serait un bon partenaire de l’UE (c’était la volonté de Gorbatchev), on aurait des Mi-26 pour mieux gérer nos bad trip africains et les MiG 31 couleraient de vieux jours heureux à la frontière chinois avec 6 Meteoroski sous fuselage;)
    4 points
  27. Possible. Mais ne pas oublier que la vitesse fut à une époque un critère important pour juger de la performance/apport d'un avion de combat. Les Rafale et F-35 passeraient pour de mauvais avions si on les jaugeait à l'aune de ce critère. Comme quoi, rien n'est immuable.
    3 points
  28. Article intéressant car il met en évidence les différences entre les déploiement en 2021 et 2022 de troupes et matériels russes aux abords de l'Ukraine et pourquoi la situation actuelle fait plus craindre un conflit. https://soldat-und-technik.de/2022/01/ausruestung-bekleidung/29877/vergleich-2021-und-2022-russischer-aufmarsch-erreicht-neue-dimension/ Comparaison 2021 et 2022 : le déploiement russe atteint une nouvelle dimension Seul Moscou peut actuellement répondre avec une certitude absolue à la question de savoir si le regroupement actuel des troupes russes en Crimée, à la frontière occidentale avec l'Ukraine et en Biélorussie constitue une simple menace ou une préparation à une invasion de l'Ukraine. Ce n'est en tout cas pas la première fois que d'importants contingents de troupes russes sont récemment concentrés à la frontière occidentale de la Russie. Mais jusqu'à présent, ces effectifs ont toujours été réduits par la suite. Mais à l'heure actuelle, de plus en plus de signes montrent que Moscou est en train d'établir un état de préparation à la guerre complet, comme le montre le déploiement de troupes autour de l'Ukraine. Lorsqu'au printemps 2021, pour la première fois depuis longtemps, des unités de troupes russes importantes ont été rassemblées à la frontière ukrainienne, de nombreux observateurs ont craint que, contrairement à ce que la Russie affirmait, ces unités du district militaire du sud et de l'ouest n'aient pas été mobilisées uniquement pour organiser des manœuvres militaires d'envergure. Des experts militaires expérimentés ont souligné le fait que les contingents russes ne disposaient pas seulement de troupes de combat, mais aussi, contrairement aux années précédentes, de suffisamment de troupes de soutien pour une escalade de la situation. Cependant, les manœuvres se sont finalement arrêtées là. Même à la fin de l'automne 2021, lorsque le deuxième grand rassemblement de troupes russes dans la région a eu lieu en l'espace d'un an, la possibilité d'une escalade a été rapidement évoquée. La situation est alors restée tendue, mais le seuil d'un conflit ouvert n'a pas été franchi. Les observateurs militaires ont constaté, même pendant les phases de mobilisation, que d'importantes troupes de combat et d'appui étaient certes déployées sur un front potentiel, mais qu'il n'y avait pas de montée en puissance de la logistique proche du front - comme par exemple le transfert de grandes quantités de carburant et de matériel et de personnel sanitaire. Ils en ont donc conclu que ces manœuvres devaient finalement être des bruits de bottes. Aujourd'hui, en revanche, la situation semble encore plus menaçante : Contrairement aux précédents déploiements de troupes, les forces armées russes ont adopté une position géographique de départ nettement plus favorable à une invasion de l'Ukraine. Elles ne se trouvent pas seulement à la frontière russe avec l'Ukraine, mais aussi en Biélorussie et en Crimée. Il existe même une présence militaire russe en Transnistrie. Ce déploiement oblige les forces armées ukrainiennes, nettement plus petites, à étendre leurs lignes de défense sur le territoire. Du point de vue ukrainien, la frontière à défendre a pratiquement doublé. Une autre différence par rapport à l'année dernière est visible dans les systèmes d'armes supplémentaires qui sont cette fois-ci rassemblés dans la région, comme le révèlent les extraits vidéo de la population russe publiés sur les médias sociaux. Ces sources, appelées OSINT (Open Source Intelligence) en anglais, permettent à l'opinion publique mondiale de suivre le déploiement presque en direct. Sur Twitter, Telegram et autres, des vidéos de wagons de chemin de fer russes transportant du matériel militaire et roulant vers l'ouest sont publiées toutes les minutes. Pour un œil averti, le défilé actuel présente plusieurs différences par rapport aux bruits de bottes de l'année dernière. Il s'agit notamment de : le déploiement de troupes de missiles stratégiques Déploiement d'un plus grand nombre de moyens de guerre aérienne (hélicoptères de combat et avions de combat) Déploiement quantitativement beaucoup plus important de systèmes de défense antiaérienne à courte et à longue portée plus performants Déploiement de mortiers lourds de 240 mm de type 2S4 Tyalpan et d'obusiers d'artillerie lourds de 203 mm de type 2S7M Malka (présentés en couverture lors d'un exercice précédent). Pour les connaisseurs de la doctrine d'engagement russe, selon laquelle les attaques des troupes au sol sont préparées par un déploiement massif de forces d'appui-feu, il s'agit d'une indication claire que cette fois-ci, toutes les capacités nécessaires à différents niveaux (brigade, division, corps d'armée et armée) pour une guerre potentielle sont concentrées dans la zone d'engagement. Dans le domaine de la logistique également, des dispositions plus complètes sont apparemment prises, contrairement à l'année précédente. Il existe en outre des indications sur la mobilisation de troupes de maintien de l'ordre du ministère russe de l'Intérieur. Celles-ci sont typiquement nécessaires pour sécuriser l'espace arrière derrière le front. En outre, Moscou a suspendu - soi-disant à cause de la situation de Corona - le document de Vienne pour le prochain exercice à grande échelle des forces armées russes et biélorusses. Cet accord international prévoit la participation d'observateurs militaires de nations étrangères aux exercices militaires afin d'accroître la transparence. Les observateurs des pays occidentaux n'y ont toutefois pas accès. Même si les intentions de la Russie ne peuvent pas être déterminées avec certitude à distance, l'analyse du déploiement montre clairement qu'il est pris très au sérieux par l'OTAN, et ce à juste titre. En effet, tant en termes de qualité que de quantité, il dépasse largement les démonstrations de force des années précédentes. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
    3 points
  29. Plutôt d'accord sur la présence d'un autre avion US si le F-35 n'avait pas été là. Je suis même prêt à parier qu'un 4.5th gen, léger, discret sans être furtif, véritable successeur du F-18 et du F-16 mais allant plus loin que le F-16V, produit massivement spécifiquement pour l'export, et évolutif, aurait tout raflé en Europe aux dépends des eurocanards à l'horizon 1995-2005. Pensez à un F-16XL bimoteur apte à opérer depuis des porte-avions dotés de ski-jump. Ça aurait été le jackpot. Et là, le F-35 a été lancé. Et a conquis immédiatement son public-cible. C'était logique et attendu. Ce qui ne l'était pas c'était de voir l'incapacité de la France à vendre en Europe avant la Grèce et la Croatie. Ça, ça a été quelque chose de dur à avaler. Et puis surtout, la promesse du F-35 qui arriverait "bientôt" a anihilé tout intérêt pour le Rafale qu'auraient pu avoir quelques pays. Clairement. Le Rafale n'aurait pu conquérir des marchés en Europe qu'avec d'immenses difficultés même en montrant plus de qualités que les autres. Il aurait fallu proposer des prix extrêmement bas pour réussir à s'imposer face à 4 pays d'Europe. Pour le Gripen c'est encore un autre débat, parce qu'il était déjà présent depuis un petit moment à l'arrivée du Rafale sur les marchés export dans une version "acceptable" pour les clients (à savoir F3, avec AESA). On peut se plaindre qu'il faut que les français atteignent des performances très supérieures à leurs concurrents directs, et venant tangenter le niveau de performance d'un avion comme le F-35 dans certains domaines théoriquement hors d'atteinte pour devenir crédibles, mais c'est malheureusement ce qu'il se passe. Malgré tout on ne devrait pas se plaindre car on a eu beaucoup de chance. Je ne suis même pas sûr qu'on obtiendra, ou alors vraiment dans longtemps et uniquement avec des avions d'occasion, des clients passés au F-16 ou au Gripen. Il n'y a simplement plus le vivier de nations ayant besoin d'un appareil comme le Rafale, en Europe en tout cas. Ailleurs c'est une toute autre histoire. *** Oui, des MDPU il y en avait déjà sur F-22, même si seul les block 20 et 40 sont réellement améliorables aisément. Dans le F-35, c'est un peu moins clair, plutôt que parler de MDPU ils parlent "d'integrated core processing". (ICP) et de "Aircraft Memory System" (AMS). Dans les faits c'est quasiment la même chose. https://www.l3harris.com/all-capabilities/high-performance-integrated-core-processor-icp D'ailleurs ça ne vous rappelle rien? Après c'est un sujet qui est très peu abordé dans la littérature malheureusement, mais voilà un aperçu d'un très vieil article de 2003 particulièrement intéressant avec le recul: https://www.militaryaerospace.com/computers/article/16709227/f35-jet-fighters-to-take-integrated-avionics-to-a-whole-new-level The Joint Strike Fighter's sensors, communications, and flight-control systems will blend together more tightly than any other combat aircraft in history, and will revolve around high-speed fiber-optic databuses and powerful commercial off-the-shelf microprocessors. Officials from Lockheed Martin Aeronautics Co. in Fort Worth, Texas, the JSF prime contractor, describe this new avionics paradigm shift as "the break from federated architecture to integrated architecture." This new design approach breaks avionics into two categories: mission systems and vehicle systems. The former includes tools that help the aircraft do its job, such as sensors, displays, and weapons. The latter are subsystems that help the aircraft function correctly, such as power generation, cooling, and flight control. "Some things that are now electronic on an aircraft were never really considered avionics — fuel systems and such," says Dave Jeffreys, manager of the JSF improvements and derivatives group at Lockheed Martin. "Everything that once was considered avionics is now part of mission systems, but mission systems is a bit broader to include weapons systems. That really began on the F-22." The F-35's avionics, however, takes another step in redefining avionics by blending an increasing number of hitherto separate subsystems into ever-more-tightly integrated packages. "The JSF is very different from the aircraft it is replacing — the F-16, F/A-18, F-14, AV-8B, A-10 — or even the Eurofighter," Jeffreys says. "They also have federated architectures, but with nothing close to the Communications, Navigation, and Information (CNI) system of the JSF, which will implement half a dozen different physical links to different ships and aircraft." Redefining avionics The F-35 has nine key performance parameters, one of which is interoperability. "This aircraft has 144 information exchange requirements that specify the digital transactions that have to occur between the JSF and all other US and allied aircraft in the theater," Jeffreys says. Previous aircraft designs incorporated individual boxes for almost every system, linked to a central computer via a MIL-STD-1553 1 megabit-per-second serial avionics databus. The F-22 was the first to have a more fully integrated native architecture, built around a high-speed serial databus, which was able to get the most use of those assets without adding more boxes and electronics. That approach also eased the sharing of assets at a relatively low level of integration. "Every time you do something that complex, you get a little smarter when you finish. So we brought a lot of experience from the F-22 and incorporated those lessons into the JSF, making it a little more efficient," Jeffreys says. "But it is philosophically very much like the F-22 architecture. And some of those improvements will be back-fit into the F-22 downstream." Lockheed Martin builds the F-35, as well as the F-22. Centralized processor The use of a centralized data processor to handle all on-board sensors on the F-22 was unique at the time, (c'est en grande partie vrai puisqu'il faudra attendre le Rafale F2 pour avoir un EMTI tirant profit du bus de données en fibres optiques. Mais je laisse @Picdelamirand-oil nous en parler s'il le souhaite (et s'il le peut contractuellement) puisqu'il connaît "un peu" () le sujet) Steve Bryant, director of JSF programs at Northrop Grumman, says the aircraft incorporates a pre-planned technology evolution, starting with LRIP (low-rate initial production) and continuing through full production timeframes. "We are trying to take advantage of technology as it evolves in the commercial marketplace rather than just live with it," he says. "This is a whole new approach. "The core architecture, the functional architecture, Lockheed has put together does allow sensors to be integrated from a functionality standpoint, making it very adaptable to bringing in a new sensor," Bryant says. "In reality, you are bringing in new data and integrating it to get new information. As we look forward on JSF and try to envision the future for growth options, we believe the architecture has been very well done to make growth much easier to work." In March, the Harris Corp. Government Communications Systems Division in Melbourne, Fla., completed its first delivery of hardware under a $68 million advanced avionics design contract from Northrop Grumman. That delivery included fiber optic transceivers and electronic module thermal cores to support development testing on elements of the aircraft's central computing system. The transceivers provide four channels of data transmission and reception at a data rate of 2 gigabits per second (Gb/s) over the aircraft's extensive fiber optic network. In addition to designing the basic avionics architecture, the contract — which Harris officials estimate could be worth as much as $2 billion over the life of the program — calls for the design and production of image processing and digital map software, fiber optic physical layer components and interconnects, high-speed communications data links, and other components, including power supplies, RF backplanes, custom racks, circuit cards, connectors, and portions of the CNI system. Fiber optics Although the JSF has been called the first all-fiber fighter aircraft, Lockheed Martin's Jeffreys says that is slightly exaggerated: "We're not all-fiber — we still have a requirement to take care of some legacy systems that use the 1553 copper interface. We definitely have moved into fiber in a big way, however, more than any previous aircraft. Il nous est arrivé la même chose avec les Rafale M LF1/F1 > M F3. "Fiber has facilitated interaction between the boxes," Jeffreys continues. "When we can do RF over fiber, a lot of the coax cabling will go away and that will have a major impact on weight savings. We're hoping that will be available in several years for one of the block upgrades, but it probably won't be available during Blocks 1 through 3." He also says JSF's developers have had to consider the influence — and future viability — of Moore's Law. First stated by Intel co-founder Gordon Moore in 1964, Moore's Law says the computing power of a given microchip — or the power available for a given price — will double every one to two years. In recent years, that has been generalized to mean a quantum leap in microprocessor technology takes place every 18 months. "The military doesn't drive the technological state-of-the-art in much of the electronics areas these days. In the past, we struggled to fit everything we needed to do into the size of processor and speeds we had and how to get all those bits over the interfaces we had. With the processors we have now and fiber interfaces, that is no longer a concern," Jeffreys says. "Now the problem is how to manage and design good, trouble-free software and test all the lines of code involved. Ahem... Avec le recul cette phrase est savoureuse, mais c'est pas le sujet. So now that we have all the processing and bandwidth we need, we have to make sure we can use it and not design ourselves into a corner. Et le passage qui enfonce le clou: "Another difference with JSF is we have learned well the lesson that Moore's Law can work against you if you don't pay attention," Jeffreys continues. "So we have designed for technology refresh, so at the appropriate time we can stop putting in the 1 GHz processor board and swap out to the 2 GHz board without having to go back and do any redesign. We were once required to use a MIL-STD-1760 processor with Ada or other military languages; now we use commercial PowerPC with C++." On a exactement la même philosophie avec les EMTI/MDPU du Rafale F2/F3/et sans doute F4 également puisqu'il n'y a pas grand chose de nouveau à ce sujet. Engineers from Mercury Computer Systems in Chelmsford, Mass., are providing the signal-processing systems for the Integrated Core Processing (ICP) system, JSF's central computer, which supports all of the embedded computing elements for several different aircraft subsystems, including digital signal processing (DSP) for the sensors and cockpit displays. Mercury experts say the ICP will make best use of the modularity and scalability of commercial technology to provide commonality, interoperability, and affordable long-term life-cycle support, including insertion of future emerging technology. Mercury's RACE++ Series PowerStream MP-510 computer systems are designed into the JSF System Development and Demonstration (SDD) phase. JSF computers The computer being used for development is the Motorola PowerPC with AltiVec microprocessor. Vince Mancuso, corporate marketing vice president at Mercury, says chip's combination of high-performance architecture and low power make the PowerPC a good choice for such an embedded real-time application. Ça ne vous rappelle rien, bis? "We have to be integrated at both the lowest and highest levels because technology will change over time, so the architecture must continue to evolve to meet needs in the timeframes needed," Mancuso says. "Lockheed Martin has picked an architecture that can help span multiple applications, such as radar, EW, and fire control. In the past, there had been specialized computers for many of these functions. "In terms of system design, because of the extremely long life that is anticipated — 30-plus years — the team has anticipated multiple upgrades and changes, with an extensive use of COTS and leveraging the R&D investment from the commercial market into JSF," Mancuso says." That also means close coordination among the supply chain team members. By using this common architecture, the plane should have a higher degree of flexibility in its applications, being able to switch from EW to fire control or placing more processing power in different areas, depending on what the plane needs to do." Lockheed Martin's Harrell says there actually are two types of processing modules on JSF — general purpose and signal. "Mercury is working primarily on the signal-processing module. The signal-processing module runs most of the sensor software; the general-purpose processor runs more mission management software. They are co-located on the aircraft in a common rack," he says. "In general, there are similar levels of redundancy, but implementation is different, which goes back to the federated versus integrated architecture." Jeffreys says the capitalization of commercial technology in JSF is "one of our major enabling technologies, making it work for us rather than against us." "We are really trying to get out of the ASIC [application-specific integrated circuit] business. Those are real trouble from a lifecycle cost and supportability view," he says. "We are trying to get more to FPGAs [field-programmable gate arrays], which also lets us be more flexible about the modules we design into the system. That actually gives us fewer discrete modules, which also translates into lifecycle cost savings." While noting it is too early to tell what influence the JSF development effort will have on other programs in the future, Mancuso says he does believe it has tremendous potential to influence military and commercial developments down the line. "As we go farther into the 21st century, we will need to see more performance with less weight," he says. "JSF is a big enough program that I believe it will have some impact on component decisions in the future. The needs of JSF are so large that, at the time it goes into full-volume production, people will be designing things into their componentry to meet JSF requirements. It won't change the dynamics of commercial versus defense (development), but incremental changes will be probable." Voilà. Intéressant n'est-ce pas?
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  30. Oh mais il a de l'allure ce chien ! Moi, c'est la laisse qui me chagrinerait... c'est @Akhilleus qui la tient Je pense au contraire que c'est tout à fait pertinent. C'est un geste concret - et avec le soutien en filigrane du Charles de Gaulle à portée de Rafale en Méditerranée orientale un geste très concret - à l'appui du message sous-jacent : « Jusque-là, et pas plus loin, sinon c’est la guerre » Ne pas s'y tromper : tous les membres de l'Alliance atlantique sont sur la même ligne. Quelles que soient les simagrées des uns - j'envoie des Javelin, je bombe le torse, alors que ça ne changerait rien si Moscou décidait vraiment d'envahir - ou des autres - j'envoie 5 000 casques car je ménage la chèvre, le chou, et je n'ai pas peur du ridicule. La France n'est pas rentré dans ce jeu de faux-semblants, et j'en suis plutôt satisfait. Peu de chance que ça suffise, mais à tenter à tout hasard faute de mieux en effet. La seule alternative qui aurait du sens serait de commencer la journée par un appel aux mânes des grands ancêtres - en pratique, aller se recueillir sur la tombe du général De Gaulle - puis conférence de presse et annonce d'un triple veto français - Non à la proposition russe de limiter le partage nucléaire que certains Etats pratiquent - et que la France pourrait décider de pratiquer un jour dans le cadre d'une défense autonome européenne - Non à la proposition russe de limiter le droit des Etats européens de déployer des forces militaires sur le territoire les uns des autres dans le cadre de coopérations ou d'alliances militaires - car cela serait sans doute nécessaire dans le cadre d'une défense autonome européenne - Non à l'intégration de l'Ukraine ou de la Géorgie à l'Alliance atlantique - car cela diminuerait la stabilité et la sécurité des membres actuels de l'Alliance et de l'Europe en général, ce qui est le contraire de l'objectif de tout politique de sécurité Ca aurait de la gueule. Surtout, cela suffirait probablement à assurer le maintien de la paix. Mais ce serait une décision difficile. Est-elle ou pas dans l'intérêt du pays, tous comptes faits, vu à la fois ses avantages énormes et ses inconvénients majeurs, c'est une question ouverte. Je peux comprendre que Macron hésite. Je comprendrais difficilement qu'il ne se pose pas sérieusement la question... mais on n'en saura sans doute jamais rien.
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  31. @Ojs.Fisher Livraison en cours de 55 d'hélicoptères à leur gvt pour des missions certes parapublics, mais pouvant servir au transport de troupes. Ici, 2 H125 pour les gardes frontières la semaine dernière. sept hélicoptères au total depuis 2020 pour ce service : https://www.ukrinform.net/rubric-defense/3384938-ukrainian-border-guards-receive-two-more-airbus-helicopters-from-france.html https://youtu.be/pgpXiyKXKZY
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  32. Les américains ont pas l'air d’êtres eux même très convaincu par la justesse de leur proposition en faveur de la paix en ukraine...
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  33. Logiquement, lorsque tu rencontres un évènement fortuit qui te force à engager une procédure de retour prématuré, tu termines ce retour prématuré parce qu'en déroulant les procédures tu t'es retrouvé en dehors d'un vol "normal", mettant en oeuvre des procédures "secours" ou d'urgence. La seule façon documentée de sortir de cette situation urgence/secours (quelle qu'elle soit) est de passer par la case "maintenance". Donc au sol. L'erreur, en l'occurrence, a donc été de penser que tout était rentré dans l'ordre. Sauf que pas du tout.
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  34. Un point de vue chinois sur la question Le site guancha.cn m'est décrit comme plutôt faucon, et proche du gouvernement - je ne suis pas en mesure d'avoir une opinion indépendante sur le sujet, qu'en penses-tu @Henri K. ? L'essayiste qui a publié ce point de vue détaillé termine par ce résumé "collector" Les leçons de l'histoire sont étudiées par tout le monde ; les États-Unis étudient comment éviter la chute d'un empire, la Chine étudie comment éviter le piège de Thucydide, la Russie étudie comment ramasser les morceaux, l'Europe étudie comment faire des commérages. Qu'étudie l'Ukraine ? La chose la plus importante à étudier est l'expérience historique de son voisin, la Pologne La référence évidente est la série des partages de la Pologne Et si ces commentaires sont caustiques... il faut reconnaître qu'ils sont plutôt justes C'est peut-être ça, en effet ! Je note d'ailleurs que les kouilles Kouriles sont au nombre de quatre, que ce sont les Russes qui ont tout récupéré, ce qui laisse les Japonais insatisfaits, et qu'ils essaient de négocier pour en récupérer deux. Et aux dernières nouvelles, c'est Нет
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  35. Nouveau ! dans le GIGOGNE voilà donc General Atomics qui s'y met avec des propositions ! ( on est loin de l'EuroMale RPAS armé et autres RC de Airbus DS ) ) " Future Warfare: Predator drones are supposed to carry other 'autonomous' drones. Concept by @GeneralAtomics " A la source : https://www.ga-asi.com/ga-asi-the-future-of-small-uas Artist rendering of GA-ASI’s new Sparrowhawk Small UAS (SUAS), launched from an MQ-9B SkyGuardian in the distance. The Sparrowhawk is one of many GA-ASI investments in SUAS. AUTRE SUAS : Artist’s rendering of a new SUAS prototype from GA-ASI, shown here operating from an MQ-1C Gray Eagle and teaming with U.S. Army rotorcraft to to support stand-in jamming, suppression of enemy air defenses, artillery missions and more. ET LONGSHOT ... Artist rendering of GA-ASI’s new LongShot SUAS, currently in development with DARPA.
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  36. À propos de graphiques Covid :
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  37. C’est pas mal ce qu’il écrit le Dorf quand il veut bien arrêter de compter «S » qui manquent. Simple et éclairant, une belle mise en perspective quand ce fil tend à s’étirer et s’effilocher. Quel dommage de gâcher ce talent à compiler des projekts et des mini-samovars : coupons lui les bouilles et privons le de Subhoïs !
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  38. je ne comprends pas comment on peut avoir EDF côté en bourse alors que l'Etat peut le dépouiller comme ça, du jour au lendemain, selon son bon vouloir, et sans rendre de compte à personne. Soit c'est en bourse et on laisse EDF tranquille, soit on considère que c'est une entreprise publique/joujou d'état mais on ne présente pas ça devant les marchés. concrêtement les actionnaires se sont faits escroqués par l'état sur ce coup... j'étais à 2 doigts de convertir mon épargne entreprise sur du 100% EDF quand c'était à 11€... j'ai bien fait de ne rien faire.
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  39. Mathématiques amusantes. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/eurodrone-l-espagne-fait-enfin-decoller-le-programme-europeen-de-drone-male-902718.html France : 4 systèmes et 12 drones, soit 3 drones par système Italie : 5 systèmes et 15 drones, soit 3 drones par système Espagne : 4 systèmes et 12 drones, soit 3 drones par système Allemagne : 12 systèmes et 21 drones, soit 1,75 drones par système
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  40. Belle théorie, c'est celle du Yakafokon. Sauf que pour faire ça il faut des clients pour absorber la production, et des crédits supplémentaires ou des renoncements ailleurs pour financer la R&D et étoffer la BITD. Quand on ne sait pas faire des choix, on veut tout.
    3 points
  41. Quand Kissinger se fait la voix de la raison .... il y a le feu au lac. Ensuite je ne suis pas certains de la nouvelle génération soit si conne que ca, il y a un contexte qui démontre qu'elle est aux aboies. Après l'évacuation catastrophique de Kabul, Washington a donné l'explication du retour des conflits symétriques et ca passe. Mais si aujourd'hui Washington doit lâcher Kiev alors ce serait une défaite totale, car l'Ukraine n'est pas un allié formel mais pas plus qu'un tas de pays asiatiques qui comptent sur une aide américaine meme en l'absence de traité ou d'alliance. L'europe serait donc une répétition grandeur nature de ce qui pourrait arriver en Chine ... C'est pas brillant mais a le mérite d'être cohérent. Nombre de pays asiatiques seraient ravis d'être neutre et de ne pas servir de zone de combat... l'Ukraine pourrait donc etre un exemple de la retenue US (difficilement vendable apres Kaboul...). En revanche la critique est tout à fait valide pour les journalistes qui n'offrent aucune explications autre que USA fort, Biden faible (et ca vaut pour tous pas juste fox). Aucun effort de comprendre les demandes russes sauf poutine méchant, Russie faible veut devenir forte.
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  42. rattachée aux subventions de l'UE surtout....mais inféodés aux USA ; ce qui change tout. Le problème ce ne sont pas les Russes mais c'est l'OTAN. N'importe quel pays verrait mal une alliance militaire spécifiquement destinée à s'opposer à lui, qui porte le gène "Russie = ennemi" venir se déployer à sa porte. Les rageux sont aussi à l'Ouest. A qui profiterait la guerre ? qui a intérêt a des relations compliquées avec la Russie ? Il ne faut donc pas s'étonner de la réaction russe qui était prévisible.
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  43. Déjà que le «Y » de Libye, c’est pas ça… Je crains le pire
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  44. Notes bien qu'on va bientôt s'intéresser à des déboires judiciaires le concernant qui n'auront pas grand chose de médical.
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  45. La question est de savoir s'il est très lent par incompétence, par la faute d'une administration tatillonne ou si on fait volontairement traîner le processus. Sinon, personne n'a de vieux stocks d'obus calibre 122 ? Il y a un marché là. EDIT : j'oubliais. Voilà un autre exemple de propagande pro-russe, volontaire ou non peu importe. Mais dont l'impact est évident :
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  46. Here's an attempt to map the French NewSpace startup ecosystem - certainly non-exhaustive, but does provide a comprehensive overview of the growth of the space industry in France.
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  47. J'aime le langage diplomatiquement correct des autorités. Effectivement, la sécurité du vol n'a pas été (immédiatement) engagée, mais ce n'était pas une situation d'avenir non plus. Une partie du moteur était en train de fondre, ni plus, ni moins, mais dans un truc qui transporte quelques tonnes de pétrole, c'est un peu moyen. Ceci dit, nos amis belges sont des petits joueurs. Quand on fait les choses en grand, ça donne ça : Oui il s'est posé comme ça. Oui il est parti au parc à ferrailles.
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  48. chillout. pas d'enfant à bord dans l'aéronavale.
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  49. Heureusement, le F35 arrive. Tout va aller beaucoup mieux désormais. Ou pas.
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