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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 27/01/2022 dans toutes les zones

  1. A moins que l'on ne soit en 27xx, l'Ukraine n'est pas russe depuis 1000 ans. Ce qu'il faut comprendre, c'est que tout descend du royaume de la Russ de Kiev. Si on la fait en gros traits simplificateurs : un peu comme Charlemagne, le royaume sera séparé entre les deux fils du Prince (ce n'était pas des rois). Plus tard le Sud sera envahi et dévasté par les hordes mongoles, le Nord résistera (de mémoire à Vladimir). Le Nord reconquerra le Sud aux Tatars/Ottomans lors de l'extension vers les mers chaude. Le territoire ukrainien "historique" sera rattaché sous Catherine 2 avec le traité entre cosaques zaporogues et Empire Russe et puis élargi vers le Sud et l'Est . Donc dire que l'Ukraine est russe depuis 1000 ans est factuellement faux, par contre dire que Russie et Ukraine sont Rus depuis 1000 ans devrait être correct. Notons que les deux pays se rattachent à la Rus, mais que celui du Sud, sous l'influence des régions de l'Ouest prises sur le tard se dit Rus mais différent. Je me souviens d'engueulades avec des nationalistes ukrainien prêt à me pendre quand je leur demandais quelle était la différence pour eux entre nationalisme et régionalisme.... C'est d'ailleurs amusant de voir la réécriture culturelle, surtout au Sud vu qu'au Nord le problème ne se pose pas en ces termes. Prenons un exemple, Gogol (et son livre Taras Boulba) : est ce un auteur ukrainien écrivant en russe mais décrivant les terres zaporogues et leur culture (aka Ukraine), ou un écrivant russe tout court vu que la province fait partie de l'Empire ? Une chose que ce forum ne saisit pas, et encore moins les fameux politologues experts (quant aux journaleux, n'en parlons pas), c'est l'influence de la religion dans l'affaire. si la culture "russe" est né en Ukraine actuelle, sa religion est née à KIEV. Si vous allez visiter un jour, vous passerez forcément par la Cathédrale Sainte Sophie de Kiev, et surtout par la Laure de Kiev. Dites vous bien que c'est ici que l'orthodoxie slave est née, que c'est là bas que sont enterrés et conservés les premiers moines naturellement momifiés, et que c'est un lieux de pèlerinage. En ces lieux, il y a de ferveur... De plus au moins un de ces deux monuments (la Laure) est géré directement par le Patriarche de Moscou. Je me souviens il y a quelques années sous Porochenko que les nationalistes les plus extrêmes parlaient de restreindre cet accès voire de le confisquer pour le faire dépendre du Patriarche de Kiev.... Vous imaginez l'hystérie que ça a donné dans les familles : pour Jérusalem / la Mecque, on est parti en croisade / Jihad pour moins que cela... Dites vous donc que Kiev est le berceau historique ET religieux. donc il y a énormément d'affect en plus des vues géopolitiques et sécuritaires plus cartésiennes
    12 points
  2. Analyse intéressante de Kommersant (journal russe relativement neutre, ni très "pro-pouvoir" ni très "pro-opposition"), à partir de ce qu'on sait du contenu de la réponse américaine, et de l'évaluation d'un expert Fyodor Lukyanov, rédacteur en chef du magazine La Russie dans la Politique Globale "L'exaltation politique et psychologique et le jeu des nerfs ne font que commencer" Lukyanov fait des prévisions claires. On va pouvoir vérifier rapidement s'il a raison. En somme : 1. Washington a refusé d'accorder l'essentiel, mais c'est ce qui était attendu "comme dans un manuel" L'important est qu'il maintient la communication, en faisant une proposition même très insatisfaisante 2. Parce que l'essentiel n'y est pas, la Russie va réagir avec des "mesures militaro-techniques" comme Poutine l'avait annoncé. Mais il n'y aura rien d'irréversible, précisément parce que la communication reste ouverte 3. Dans les semaines à venir, le jeu de Moscou sera de faire monter de plus en plus la tension "chaque action sera suivie d'une contre-action", comptant qu'en allant à une "saturation de la confrontation" l'autre partie pourra être convaincue de discuter les exigences qu'elle a pour l'instant refusé tout net - parce que son imagination sera "stimulée". Stimulée par la peur "l'exaltation politique et psychologique et le jeu des nerfs ne font que commencer" D'où une volonté d'aller vers la "réduction des tensions". "En théorie", ajoute prudemment l'expert. ... Un jeu du bord du gouffre. Si cette analyse est juste - elle semble en tout cas cohérente avec les déclarations des responsables russes jusqu'ici - alors les quelques prochaines semaines devraient être de plus en plus tendues en effet. Il faudrait s'attendre aussi à ce que les "mesures militaro-techniques" et autres "actions" commencent à viser davantage les Etats-Unis. Pour l'instant, la menace perçue par les Etats-Unis peut se résumer ainsi : "Ce sont les Ukrainiens qui mourront, ce sont les Européens qui paieront". Or, si Moscou veut vraiment "stimuler" Washington en jouant sur ses nerfs... il faut que les Etats-Unis commencent à craindre des inconvénients pour eux-mêmes.
    8 points
  3. Ika, permets moi de m’honorer de partager le département du Rhône avec toi ; permets moi aussi de douter de l’opportunité de créer un nouveau fil aussi étrangement libellé pour y écrire ce qui s’écrit déjà de façon hyper-abondande (débordante, même) partout ; permets moi enfin de t’inciter à aller te présenter là en créant un sujet : http://www.air-defense.net/forum/30-presentez-vous/
    6 points
  4. 6 points
  5. Alors techniquement, il me semble qu'il a dit qu'il "pensait" que les négociations étaient terminées, et c'est probable que ce soit 6 avions et pas 36. N'oubliez pas ce que je vous dis depuis un moment pour l'Indonésie: ils n'ont pas de pognon pour gérer toutes leurs intentions d'achat !! Rien n'a été signé avec les FREMM par exemple, et apparemment la configuration des frégates Arrowhead (signées il y a quelques années déjà) n'est pas encore fixée. Et sans parler du bordel atour des sous-marins ! Bref, rien n'est signé, et c'est pas parce que c'est prêt à être signé que le deal est fait, et même si c'est signé ça ne veut pas dire que les avances seront versées dans les temps (demandez aux Anglais et aux Sud-Coréens si les Indonésiens sont bons payeurs pour rire). Au final, si on part du principe qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, je préfèrerais encore qu'on signe rapidement pour 6 Rafale avec un acompte verser dans les temps plutôt que de signer une promesse d'achat pour 36 appareils qui sera si longue à mettre en place qu'on aura largement le temps de se faire doubler par Boeing et LM notamment ! Mais ce n'est que mon point de vue évidemment.
    6 points
  6. Pour ceux que ça intéresse, DSI met le HS n°71 (relatif aux forces armées russes) en libre accès... (Oui, il y a plusieurs articles signé de ma patte dedans) https://fr.calameo.com/read/003039428e781f480c57a
    5 points
  7. Techniquement c'est déjà ce qu'il se passe aujourd'hui quand les non vacciné squat' les lits de réa ... et qu'on ne peut procéder aux autres opérations - pourtant importante pour la santé et la vie des malades - qui pourrait potentiellement finir en réa. En gros on ne lance pas une opération programmée si on a pas la garantie d'une place en réa au cas ou ca merde ... pas de place pas d'opération ... pas d'opération perte d'espérance de vie ... Mais dans notre merveilleux monde nombriliste tout le monde s'en branle ...
    5 points
  8. S'il n'y a pas de pression dans les tuyaux, le gaz ne circule pas !
    5 points
  9. Faut arrêter de parler "des allemands" comme si c'était une entité unique avec une volonté propre ... Comme dans tous les pays, on est face à un ensemble d'entité avec des objectifs propres et un système politique gérant les rapports de force entre ces entités. Il y a les politiques des différents partis mais aussi les différents industriels et les différentes armées. Si on veut faire aboutir ce genre de projet en coopération, il faut arrêter de croire qu'il suffit de signer des accords entre politiques de haut niveau pour que la suite fonctionne. Au contraire, pour qu'un tel projet fonctionne bien, il faut se débrouiller pour que tous les acteurs y ait intérêt. Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, nous étions par exemple il y a un peu plus d'une génération de très gros producteurs de missiles antichars avec les allemands en ayant presque créé le secteur (MILAN : 10 000 lanceurs et 350 000 missiles, HOT pour véhicule et hélicoptères). Mais en ne surveillant pas notre cohésion, on a laissé les allemands passer sur le SPIKE car cela a contenté Rheinmetal pouvant travailler en solo en dehors de MBDA avec du travail sous licence sans risque ni investissement lourd, les politiques allemands pour leur relation spécial avec Israel et els militaires allemands qui n'avait pas à attendre un développement et pouvaient acheter sur étagère On voit d'ailleurs comment le Tornado a eu du mal à enchainer avec l'Eurofighter qui n'est pas du tout son successeur et que celui ci n'a mené à aucune vraie coopération pérenne. Une coopération forte et pérenne, c'est plus que des papiers signés entre présidents, c'est une convergence claire d'intérêt entre les différents intervenants. Et cela se construit aussi.
    5 points
  10. ça tombe bien. J'ai lu il n'y a pas longtemps un article un peu long mais exhaustif qui explicite bien les problématiques du marché de l'énergie électrique en Europe. Je le partage avec vous : https://www.fondapol.org/etude/prix-de-lelectricite-entre-marche-regulation-et-subvention/ Pour faire court, EDF qui avait une surplus de production - la consommation interne marquant le pas et surtout pendant presque 30 ans la France a installée 5-6GW de puissance électrique par an, essentiellement nucléaire ! - s'est vu confier la mission par le gouvernement à la fin des années 80 de gagner de l'argent sur les marchés exports en profitant de la "rente" des centrales nucléaires à la faveur des nouvelles interconnexions à l'époque avec les autres pays européens. Avec le changement de nature du marché de l'énergie provoqué par l'arrivé du renouvelable, ça s'est retourné contre EDF. Elle et les autres producteurs en Europe ont vu fondre leur rente quand elles en avaient et on eux du mal a financer les couts fixes de leurs installations. Ajoutons à ça le fait d'être déchirée entre sa mission de service publique et de devoir concéder aux règles de la concurrence en entretenant grassement et artificiellement des concurrents - ça c'est la partie la plus imputable aux règles européennes.- fait que l'entreprise joue avec les mains attachées dans le dos. Enfin, avec un Etat qui ne se prive pas de tondre régulièrement la bête, on a là le tableau d'une entreprise saigné à blanc. Il suffirait de peu pour rééquilibrer le jeu en effet, mais comme on l'aura compris en filigrane, il y a trop d'intérêt en jeu pour une gestion vraiment rationnelle du secteur... Je conseil aussi de glaner les articles qui trainent sur la toile de Marcel Boiteux, ex-PDG d'EDF de l'âge d'Or, ingénieur-économiste dans la droite ligne de Maurice Allais, Gérard Debreu et des économistes marginalistes.
    4 points
  11. C'est confirmé ! Je suis covidé !! Je pensais passer entre les goutes de morves, et double vacciné avec ça. Mais ça n'aura pas suffit. Pour être honnête je m'en doutais un peu vu que cette semaine j'ai été malade comme un chien. ça fait l'effet d'une vraiment grosse grippe. Comme je n'en n'ai jamais eu. En tout cas sur moi. Et avec un emploi du temps surchargé depuis Novembre, mon épuisement doit y être aussi pour quelque chose dans le fait que ça a été aussi violent. J'en ressort lessivé mais d'un mal est ressorti un bien : j'ai enfin pu faire une pose et me changer les idées, par exemple en postant des conneries sur AD. C'est tout.
    4 points
  12. L'avantage si on prend des Chinook c'est qu'on pourra les prêter à la France
    4 points
  13. Florence Parly en visite en Roumanie aujourd'hui. J'ai vu à la télé roumaine qu'elle a déclaré "en ce moment même, nos experts sur place étudient les moyens de déploiement de troupes française en Roumanie. La France n'abandonne jamais ses amis et alliés" Par ailleurs, l'Allemagne a annoncé l'envoi prochain d'avions Eurofighter et soldats dans ce pays.
    4 points
  14. Sans. C’est pour l’export. Si tu sais pas tu demandes.
    4 points
  15. https://warontherocks.com/2022/01/putins-wager-in-russias-standoff-with-the-west/ (24 janvier 2022) Cette crise ne concerne pas l'OTAN ou l'Ukraine [pris isolément], mais l'OTAN et l'Ukraine [pris ensemble]. La Russie veut que Washington accepte un ordre européen révisé dans lequel la Russie dispose d'un droit de veto sur les accords de sécurité et sur les décisions relatives aux résultats en matière de sécurité. En fermant la porte de l'OTAN et en interrompant la coopération en matière de défense avec les pays non membres, Washington reconnaîtrait que les considérations de sécurité de Moscou l'emportent sur le droit de ses voisins à choisir leur orientation stratégique et que la sécurité en Europe doit être négociée avec Moscou. Après s'être montrée initialement ouverte au dialogue, l'administration du président ukrainien Volodymyr Zelensky a pris un virage brutal en s'éloignant de la recherche de compromis avec Moscou. Zelensky a arrêté l'allié de Poutine, Viktor Medvedchuk, et a interdit trois chaînes de télévision pro-russes dans le pays. Poutine s'est également emporté contre une loi linguistique discriminatoire adoptée en 2019, qui vient d'entrer en vigueur. Non seulement l'Ukraine a poursuivi sa trajectoire vers l'ouest, mais Zelensky a également choisi d'adopter une ligne dure, et a commencé à éliminer activement l'influence russe en Ukraine. Ce revirement a anéanti tous les espoirs que la Russie avait de parvenir à un règlement politique souhaitable et lui a ôté toute possibilité de s'affranchir des sanctions occidentales. Les responsables russes ont fait savoir publiquement qu'ils ne voyaient plus l'intérêt de négocier avec M. Zelensky, considérant son administration comme une marionnette des États-Unis, et se sont plutôt adressés à son protecteur - Washington. Les capitales européennes et Washington ont soutenu la position de l'Ukraine. Moscou est donc confronté à un choix entre accepter que l'Ukraine s'éloigne et l'escalade. Moscou estime qu'elle doit agir pour empêcher une réorientation définitive du pays et la destruction des principaux piliers de son influence. Parmi les griefs de Poutine, il y a la conviction que l'Ukraine deviendra une plate-forme pour la projection de puissance des États-Unis sur le flanc sud-ouest de la Russie et il ne peut tolérer cette perspective (rappelant les craintes de Moscou qui l'ont conduit à envahir l'Afghanistan). L'automne dernier, il a déclaré : "Et si demain il y avait des missiles près de Kharkov, que ferions-nous alors ? Nous n'allons pas là-bas avec nos missiles, mais des missiles sont amenés à notre porte. Bien sûr, nous avons un problème ici". Étant donné que Washington a fait savoir qu'il considérait l'Europe comme un théâtre secondaire, le prix demandé par la Russie allait inévitablement être élevé. L'élite russe peut croire qu'elle est en bonne position pour mener une opération militaire et résister à la tempête des sanctions économiques occidentales. Ayant stabilisé l'économie russe, constitué un trésor de guerre de réserves (plus de 620 milliards de dollars) et serré la vis à son opposition, le régime est plus confiant sur le plan économique et politique. Moscou a plus de poids sur l'Europe en raison de la flambée des prix du gaz et des pénuries d'approvisionnement en énergie. Poutine pourrait également juger que l'administration Biden est réticente à l'idée de promulguer les sanctions financières les plus sévères de son arsenal, car celles-ci provoqueraient des secousses dans le système financier mondial, une hausse des prix de l'essence aux États-Unis, sans parler de l'impact sur les prix de l'énergie en Europe. Il convient également de considérer que les hypothèses russes peuvent être colorées par un optimisme de guerre. Moscou pourrait croire qu'une grande partie de l'opinion publique ukrainienne a discrètement des attitudes pro-russes et que les forces russes pourraient être accueillies comme des libérateurs. Les élites russes voient l'Ukraine comme une oligarchie manipulable avec des élites corrompues. Ces hypothèses et ces récits sont profondément ancrés dans les déclarations et les écrits de Poutine. L'élite russe est profondément chauvine et a peu de considération pour les capacités militaires ukrainiennes. Moscou peut juger que le recours à la force est préférable par rapport aux coûts croissants de l'inaction et aux risques potentiels de devoir recourir à la force ultérieurement. Les dirigeants se persuadent de faire la guerre, en imaginant que la situation leur est imposée et en rationalisant qu'un conflit est inévitable et qu'il vaut mieux se battre maintenant que plus tard. La Russie ne serait pas le premier pays à en envahir un autre, en évaluant mal la dynamique sociopolitique et les coûts de l'occupation. Au cours du mois dernier, l'Occident a également armé l'Ukraine en prévision d'une attaque russe, ce qui n'est guère un succès politique pour Moscou. Si Poutine fait marche arrière sans faire de gains, la perception nationale et internationale sera qu'il a bluffé ou, pire encore, qu'il a été dissuadé avec succès. Poutine se retrouvera avec le pire des deux mondes, perçu à la fois comme agressif et résistible. En outre, si un État autoritaire peut se soucier moins de la perception de son public national, les élites, ou ce que l'on appelle le "sélectorat", sont une autre affaire. Les dirigeants autoritaires comme Poutine peuvent voir leur capacité à gérer des coalitions politiques diminuée si les élites les perçoivent comme téméraires, incompétents et de plus en plus inaptes à gouverner. Poutine a certainement des options, mais ce n'est pas une compétition dans laquelle il peut se permettre de reculer sans frais. La question n'est pas de savoir ce que la Russie peut faire militairement en Ukraine, puisque la réponse est presque tout, mais quel type d'opération pourrait permettre d'obtenir des gains politiques durables. Par conséquent, la plupart des scénarios semblent illogiques et politiquement contre-productifs. Compte tenu des enjeux et des coûts probables, toute opération militaire russe devrait obtenir des gains politiques qui donneraient à Moscou la capacité d'imposer sa mise en œuvre. En bref, il ne suffit pas de faire du mal à l'Ukraine pour obtenir ce que veut la Russie. Si certains pensent que la Russie a l'intention de contraindre l'Ukraine à conclure un nouvel accord de type Minsk, la réalité est que personne à Moscou ne pense que l'on puisse obliger un gouvernement ukrainien à appliquer un document qu'il signerait. Un tel accord serait un suicide politique pour l'administration Zelensky, ou toute autre administration. La Russie n'a aucun moyen d'imposer le respect de ses préférences une fois l'opération terminée. C'est, du moins, la leçon que Moscou semble avoir tirée de Minsk I et Minsk II. Pourquoi Minsk III serait-il différent ? La Russie n'a pas eu de mal à faire signer des accords à l'Ukraine sous la menace des armes, mais tous ces accords ont abouti à la poursuite de la marche de l'Ukraine vers l'ouest et au déclin de l'influence russe dans le pays. On ne voit pas très bien comment Moscou peut atteindre ses objectifs sans procéder à un changement de régime, ou à une partition de l'État, et sans s'engager dans une forme d'occupation pour conserver son influence. La Russie pourrait faire valoir l'offre d'un retrait de ses troupes à terme de l'Ukraine en échange d'un accord, en se disant que les États-Unis pourraient préférer une Ukraine brisée à un redécoupage brutal de la carte de l'Europe. Mais cet arrangement combinerait sans aucun doute les demandes actuelles faites à l'OTAN avec des impositions de souveraineté à l'Ukraine, y compris la fédéralisation pour accroître l'autonomie régionale, et un recul des liens de défense avec les membres de l'OTAN ainsi que la promesse que l'OTAN n'admettra jamais l'Ukraine. Il est possible que Poutine pense qu'il peut obtenir un tel accord, qui sera appliqué de l'extérieur par les États-Unis, mais seulement s'il détient la majeure partie du territoire ukrainien entre ses mains. Le scénario de plus en plus probable est que Moscou a l'intention d'installer un gouvernement pro-russe soutenu par ses forces, ce qui correspond aux allégations récemment publiées par le Royaume-Uni. La Russie pourrait également envisager une partition de l'Ukraine. Il ne s'agirait pas d'une occupation totale du pays, mais de la majeure partie du pays, sans les régions occidentales. Ce serait terriblement risqué et coûteux, mais cela ferait de Poutine le leader russe qui a restauré une grande partie de la Russie historique et établi un nouveau tampon contre l'OTAN. Une occupation de facto de la majeure partie de l'Ukraine pourrait être le seul moyen pour la Russie d'imposer sa volonté au pays si elle ne parvient pas à installer un gouvernement pro-russe. En lançant une offensive, l'une des décisions les plus risquées de Moscou sera de rester largement à l'est ou de s'aventurer à l'ouest du Dniepr. Que la Russie ait l'intention de partitionner l'Ukraine ou non, la guerre est hautement contingente. Dans un cas comme dans l'autre, les forces russes peuvent finir par contrôler de grandes parties de l'Ukraine pendant une période prolongée. C'est d'ailleurs ainsi que la Russie s'est retrouvée à l'origine avec le Donbas, sans avoir jamais cherché à le tenir indéfiniment. De même, l'opération russe visant à s'emparer de la Crimée ne montre guère que l'annexion était un résultat prémédité. Par conséquent, une fois qu'une opération est lancée, au-delà du mouvement initial, il est difficile de prévoir comment elle pourrait se terminer. Pourquoi pas quelque chose de moindre envergure ? Une campagne de moindre envergure, consistant peut-être à s'emparer du reste du Donbas, aurait des coûts et des risques élevés. Qu'est-ce que Moscou y gagne en Ukraine, ou en termes de révision de sa position en Europe ? Au contraire, cela aggrave la situation difficile dans laquelle se trouve actuellement la Russie. Les dirigeants russes ont reconnu que leur stratégie visant à tirer parti du Donbas n'a pas porté ses fruits et il est peu probable qu'ils redoublent d'efforts ou qu'ils répètent quelque chose qui, selon eux, ne fonctionnera pas. La logique d'une opération militaire russe suggère que la meilleure façon pour Moscou d'obtenir des gains politiques durables est d'utiliser la force à grande échelle et de s'engager dans une occupation pendant un certain temps. Cette crise révèle un problème dans la stratégie américaine. Les États-Unis devront gérer la Chine et la Russie en même temps, dans un avenir prévisible.
    4 points
  16. Mais c'est bien plus que ça Géopolitique, histoire, économie, relations humaines, blagues de tous les goûts, c'est un trésor ce forum
    4 points
  17. Si John avait eu les réseaux sociaux en son temps, j'en connais quelques uns ici qui gausseraient sa santé fragile, frémiraient devant se fermeté et seraient élogieux face à la grande stratégie de monsieur K.
    4 points
  18. L'exemple de la production d'électricité et des "négociations" en coulisses ne peuvent plus cacher l'explosion des tarifs pratiqués et à un moment ou un autre, il va falloir rendre des comptes sur des décisions sensées encourager la "concurrence" au niveau Européen qui à eu un effet contraire et engraissé pas mal de monde au passage au détriment du consommateur Européen et industriels. Le lobby vert pourtant puissant en Allemagne a mangé son chapeau et le combat du siècle sur le Co2 au niveau mondial bafoué par la nation la plus "en pointe" dans l'écologie. Là, on est passé d'une ficelle à une amarre de navire, la dérive tarifaire au niveau industriel est devenu intenable et à ce rythme beaucoup vont mettre la clé sous la porte ou délocaliser ! En France on commence à prendre conscience du problème (il serait temps) et on 'bricole" un pi- aller provisoire avant les élections pour "aider" les entreprises les plus voraces en énergies. Pour le clampin de base, il paiera, les plus démunis seront toujours aidés mais ça ne va pas durer bien longtemps si rien ne change ! Un geste fort serait de remettre en route la centrale de Fessenheim car se passer de 900Mw aujourd'hui est une aberration alors que l'on a une palanquée de réacteurs à l'arrêt en maintenance, que l'on importe à plein pot et que EDF à l'obligation de revendre à perte à ses concurrents ! Pour Dassault, la couleuvre sera plus difficile à faire avaler même sous pression étatique sauf à "nationaliser" l'entreprise. La société est florissante et se gère parfaitement, reste à l'écoute de ses clients sans tomber sous leurs dictats et ne promet pas si elle ne peut pas "tenir" contrairement à beaucoup d'autres, gage de crédibilité/fiabilité reconnu dans le monde. Dassault n'hésitera pas à envoyer bouler une entreprise imposée qui lui chierait dans les bottes et quasiment certain qu'elle pourrait se permettre d'arrêter de construire des chasseurs si l'état se désengageait en qualité de premier client ce qui serait très mal perçu au niveau national avec une perte des savoirs faire et un déficit abyssal de notre balance commerciale déjà bien entamé.
    4 points
  19. @UmbriaLa puissance sur arbre nécessaire augmente avec le cube de la vitesse: Ps1/Ps2 = V1^3/V2^3 Tu rajoutes ensuite la puissance électrique Pe pour les besoins du bord (sur une frégate par exemple 1-1.5MW). Tu appliques ensuite une consommation spécifique Cs (typiquement ~0.2 kg/KwH pour un diesel ~1,000rpm). Avec un facteur d’ajustement A en fonction du % de rendement du moteur (~0.95 à régime optimal >80%, ~1.05-1.1 à bas régime <50%). La consommation en kg/h est alors de: FF1 = (Ps1 + Pe) * A1 * Cs Sachant qu’en fonction de l’autonomie D et de la vitesse donnée le temps nécessaire est de T1 = D1 / V1 et T2 = A2/V2. Et que les quantités consommés à l’arrivée sont les mêmes, alors: FF1 * T1 = FF2 * T2 On peut résoudre alors: (Ps1 + Pe) * A1 * Cs * D1/V1 = (Ps2 + Pe) * A2 * Cs * D2/V2 En simplifiant: (Ps1 + Pe) * A1 * D1/V1 = (V2^3/V1^3 * Ps1 + Pe) * A2 * D2/V2 … tu connais D1, V1, V2. Tu peux estimer Pe, et les ajustements à la consommation spécifique A1 et A2. Reste à estimer Ps1, ce que tu peux faire si tu connais la vitesse maximale du navire, ou la vitesse de croisière sur X moteurs, ou si tu as un autre navire similaire comme référence. Une fois que tu as tout ça tu peux enfin calculer D2. Ce calcul peut se faire en connaissant l’autonomie pour une seule vitesse. Comme tu connais l’autonomie pour 2 vitesses, tu peut faire le calcul séparément pour chaque vitesse et prendre la moyenne des 2 résultats.
    4 points
  20. En Suède ils avaient fait mieux au bout de quelques mois à l'assurance chômage ils les basculaient dans le champ de handicap ... comme ça il n'avait plus de chômeur du tout ... mais quantité d'handicapé de l'emploi. Ça faisait un joli bilan pour le gouvernement et dans les statistique à l'international.
    4 points
  21. Si personne ne le le désavoue ni ne fait pression sur lui, pourquoi faudrait-il qu'il soit soutenu publiquement ? Un peu d'ambiguïté peut aider, notamment en évitant de braquer bêtement des partenaires qui en sont juste à découvrir les dossiers. Et puis n'aies crainte : la famille Dassault dispose du Figaro, d'un carnet d'adresse profond, de tous les contacts nécessaires au niveau politique, industriel et probablement militaire. Ca m'étonnerait que Trappier soit en détresse...
    4 points
  22. Franco-German Dispute Stalls New European Fighter-Jet Plans Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Le différend franco-allemand bloque les projets de nouveaux avions de combat européens Le PDG de Dassault Aviation reproche à Airbus les difficultés rencontrées dans les négociations Dassault est le chef de file du projet, l'expertise devrait être en France : PDG ParTara Patel 26 janvier 2022, 13:10 UTC+1Mise à jour le26 janvier 2022, 17:26 UTC+1 Le développement d'un futur avion de combat européen évoqué pour la première fois par l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron en 2017 est paralysé par un différend entre les principaux fournisseurs de l'industrie. Le patron de Dassault Aviation SA a averti mercredi que les discussions avec la branche allemande d'Airbus SE se sont enlisées dans une lutte de pouvoir sur la "division du travail" qui pourrait menacer le projet. "Nous avons toujours des difficultés avec Airbus", a déclaré Eric Trappier, directeur général de Dassault, lors d'une conférence de presse à Paris. "Il n'est pas toujours facile de négocier avec les Allemands". Le fabricant français de l'avion de combat Rafale et Airbus sont en négociations sur la prochaine phase de développement de l'avion, connue sous le nom de New Generation Fighter, qui n'entrerait pas en service avant environ 2040. Airbus doit accepter que "l'expertise se trouve en France plutôt qu'ailleurs", a déclaré M. Trappier. "Ce qui est clair, c'est que Dassault sera le leader", a-t-il ajouté. La possibilité que l'Allemagne commande des avions de combat américains pour transporter des armes nucléaires dans le cadre d'un accord de longue date de l'OTAN pèse également sur le projet, a déclaré M. Trappier. L'impasse survient près de cinq ans après que les dirigeants français et allemands se soient mis d'accord sur une alliance de combat aérien qui incluait le nouveau jet, laissant le Royaume-Uni dans le froid suite à la décision du pays de quitter l'Union européenne. La société londonienne BAE Systems Plc, la plus grande entreprise de défense d'Europe, a poursuivi le développement d'un avion de guerre rival, le Tempest, et a recruté l'Italien Leonardo SpA et le Suédois Saab AB dans son camp. Capacités de conception BAE, Leonardo et Airbus collaborent sur le modèle actuel de l'Eurofighter, un rival du Rafale. En formant une nouvelle alliance, Airbus a cherché à jouer un rôle plus égal dans l'avion successeur, bien que Dassault dispose de capacités de conception avancées grâce à son travail sur des générations d'avions de guerre, notamment le Mirage, qu'il a fabriqué des années 1950 aux années 1990. La série de succès du Rafale de Dassault - dont une commande exceptionnelle de 80 appareils par les Émirats arabes unis - a peut-être renforcé la position de la société française dans la bataille pour la suprématie sur le projet. Si la collaboration échoue, Dassault conserve un plan B, a déclaré M. Trappier, sans donner de détails. S'il a exclu une collaboration avec le Royaume-Uni, affirmant que les discussions avec les fournisseurs de ce pays sur le futur avion de combat européen ont pris fin, il a ajouté qu'Airbus ne partageait pas sa vision de la manière dont l'industrie devrait être organisée pour développer l'avion. Un porte-parole d'Airbus n'était pas disponible pour un commentaire immédiat. La confiance de Dassault a été renforcée par la méga-commande des Émirats arabes unis. La victoire sur les fournisseurs européens et américains rivaux a couronné une série de victoires après des accords avec la Grèce, la Croatie et une commande supplémentaire avec l'Égypte plus tôt en 2021. Les actions ont augmenté de 4,3 % à 17 h 25 à Paris, et ont gagné 22 % au cours des 12 derniers mois. Pour ce qui est de l'avenir, M. Trappier a déclaré qu'il était optimiste et que 2022 pourrait donner lieu à des contrats supplémentaires, citant les discussions en cours avec l'Inde et l'Indonésie pour des avions Rafale. Dassault a eu du mal à vendre les avions à réaction en dehors de la France pendant plus d'une décennie après leur entrée en service dans l'armée française en 2004. - Avec l'aide de Siddharth Vikram Philip et de Christopher Jasper.
    4 points
  23. Si les non-vaccinés étaient vacciné au lieu de squatter 50% des places en réa ils squatterait au plus 5% des places de réa ... ça libérerait 45% de places ... mais effectivement c'est un détail de l'histoire.
    3 points
  24. Nos deux Dauphins de Tahiti sont allés saluer le bâtiment garde-côtes américain Stratton, de passage en Polynésie française.
    3 points
  25. Je suis bien d'accord avec toi : comment un médecin peut il se prendre pour Dieu et remplacer un organe que le Très Haut à lui même désigné dans sa grande sagesse et omniscience ! Si celui-ci semble avoir un problème, nous devrions l'accepter et prier un peu plus, car ce n'est pas à nous de contrecarrer Ses desseins impénétrables !! heureusement que la court suprême est redevenue fréquentable et n'est plus un repère de gauchiste !
    3 points
  26. Pas grand choses de neuf par rapport à ce qui à déjà été dit, ah si dans l'article BFM le stagiaire s'est mélangé les pinceaux entre F-15 et F-18 mais bon c'est un stagiaire.
    3 points
  27. Je regrette mais on ne peut pas prendre le risque de perdre un organe greffé parce que monsieur ou madame aura peut-être un doute avant de prendre ses médicaments. Oui, il peut mourir mais l'organe ? Autant le donner à quelqu'un qui en a besoin ET comprend parfaitement les enjeux. Nous ne parlons pas d'un animal à adopter ou d'un choix cornélien entre des nouilles instantanées avec ou sans piment.
    3 points
  28. Faudrait voir le truc dans sa globalité aussi. A ce moment là tu greffes pas les fumeurs, ceux qui mangent pas 5 fruits et légumes etc. Parceque la Covid, à titre individuel, le probabilité que ça raccourcice ton espérance de vie est faiblarde. la vaccination est clairement un outil sociétal pour ne pas saturer les hôpitaux de cas grave. C'est déjà très bien. Mais perso la dérive totalitaire du "vaccin quasi obligatoire" et tout le reste je suis globalement choqué par l'extrémisme ambiant...
    3 points
  29. Cette étonnante image du F35
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  30. Choix tout à fait rationnel. Les organes à greffer sont rares, on les attribue en priorité à ceux qui ont le plus de chances de survie.
    3 points
  31. Je précise immédiatement aux représentants féministes locaux que quand Dorf prend ses médicaments et lit Mode et Travaux, il se montre presque délicat et attentionné.
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  32. Bonjour https://www.challenges.fr/entreprise/defense/aeronautique-defense-l-etat-a-t-il-lache-l-onera_798290 À lire. En particulier la partie sur le DLR.
    3 points
  33. Toutes les catapultes de tous nos PA viennent des USA, y compris celles du Foch et du Clémenceau. Ca ne nous a pas empêché de les envoyer balader en 2003 pour la guerre du Golf bis, et sans qu'il n'y ait de conséquences sur les dites catapultes. Avant de penser à l'inacceptable, fort de ses méconnaissances et autres à-prioris, il faudrait peut-être songer que les responsables en charge de ces dossiers ne sont pas tous des débiles mentaux échappés d'un asile, donc qu'il y en a au moins un qui a la lumière à tous les étages pour pouvoir faire des choix éclairés et savoir ce qui est vraiment inacceptable. Non ?
    3 points
  34. "Semble très forte". De ce qu'on dit en dehors des canaux du pouvoir, non. Pas pour rien que la réforme des retraites a été l'objet d'une... retraite... en rase campagne face à l'opposition de la rue. Espérons simplement que Poutine ne cherche pas à détourner l'attention en agitant une guerre en Ukraine.
    3 points
  35. +1 0000 ! Effectivement, il faut arrêter d'être parano et de penser que Macron serait prêt à tout pour offrir sur un plateau le savoir faire de Dassault , Thales, Safran etc...par idéal de "collaboration européenne" . Macron joue son rôle de "facilitateur" et Dassault joue son rôle d'industriel, un peu comme le bon flic et le mauvais flic dans une négociation. Je pense que Dassault a non seulement rien lâché sur le savoir faire, sur les secrets industriels, sur la direction des opérations mais en plus il a du leur imposer des gardes fous insupportables pour les allemands au cas ou il voudrait nous faire une "NAVANTIA" . Bref , au cas ou les allemands chercheraient à abandonner le navire SCAF, ils se retrouveraient à poil et ils auront investi à fond perdu sur toute la partie NGF . Il est peut être en train de mesurer jusqu'ou va leur niveau de "sincérité" de vouloir vraiment nous le laisser le lead ou pas le SCAF. Autant les allemands se soumettent sans problèmes par rapport aux américains car ce sont les plus forts (ce qui est vraie) mais autant ils ont beaucoup de mal à être soumis à la France pour un projet aussi ambitieux car leur orgueil industriel ne supporte pas d'être un partenaire qui soit aux ordres d'un autre pays européen car ils voudront être toujours le "dominant" dans n'importe quelle collaboration dans tout LES DOMAINES INDUSTRIELS. Pour revenir à Dassault, ils ont de puissants soutiens dans le monde politique français, sauf que publiquement , ils ne peuvent pas le dire trop fort pour ne pas braquer les allemands et faire capoter les négociations .
    3 points
  36. C'est le RSA maintenant. Le RSA a fait un bond en 2020 (confinement tout ca, tout ca..), a diminué ensuite (pas difficile après les - x% de croissance de 2020) jusqu'à juillet 2021 avec une légère montée puis une stabilisation en août. Je n'arrive pas à trouver de chiffre après aout 2021. S'il y a bidouille du gouvernement pour ripoliner les chiffres de l'emploi à l'anglaise (diminuons le taux de chômage et augmentons le nombre d'handicapés..), on le verra clairement après le 1er décembre 2021. Le changement définitif du mode d'indemnisation chômage (6 mois d'emplois sur 20 mois et non 4 mois sur 24 mois ) et son probable impact sur le RSA sera alors très net sauf un bon support par création d'emplois ou remplacement d'un retraité. Il faut voir aussi la Garantie jeune qui explose en nombre d'allocataires, ce qui mécaniquement réduit le nombre de demandeurs d'emploi. Par contre, le taux d'emploi n'a jamais été aussi fort en France depuis longtemps (hausse continue depuis 2015), ce qui peut expliquer une part de la baisse du chômage et sinon la démographie a peut-être aussi son mot à dire : https://www.challenges.fr/services/choisir-ma-banque/un-boom-de-depart-en-retraite-massif-d-ici-2020_57717 Evolutions du RSA jusqu'en août 2021 https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/communique-de-presse/en-juillet-le-nombre-dallocataires-du-rsa-remonte-legerement#:~:text=En juillet 2021%2C le nombre,par rapport à juillet 2020. https://www.observationsociete.fr/revenus/evolutionminimas-2.html https://www.caf.fr/sites/default/files/cnaf/Documents/Dser/rsa conjoncture/RSA_supplément.pdf Taux d'emploi https://www.insee.fr/fr/statistiques/5871518#:~:text=n° 295-,Au troisième trimestre 2021%2C le taux d'emploi est au,(BIT) - troisième trimestre 2021 https://www.insee.fr/fr/statistiques/3281596?sommaire=3281778 Garantie jeune (vers la fin du texte) https://www.insee.fr/fr/statistiques/5871518#:~:text=n° 295-,Au troisième trimestre 2021%2C le taux d'emploi est au,(BIT) - troisième trimestre 2021 Il y a ca qui vient de sortir : https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/vrai-ou-fake-la-france-a-t-elle-cree-un-million-d-emplois-depuis-2017-comme-l-affirme-bruno-le-maire_4929021.html
    3 points
  37. En France, l'astuce est de permettre aux chômeurs d'être auto-entrepreneurs et de gagner 3000 euros par an en faisant des livraisons ou des déménagements, ce qui permet à la fois de réduire le chômage et d'avoir de bonnes stats de création d'"entreprises", malgré l'effondrement de l'industrie.
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  38. Il y a même une "boule d'énergie" - après avoir tapé six manas blanches - qui protège contre les obus flèche ...
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  39. Ben oui, il y a un pacte d'actionnaires qui régit les droits et devoirs de chaque entité nationale. Le cercle vertueux, j'ai jamais réussi à y rentrer Nos politiques nous l'ont tous promis sous des allégories diverses, la plus récente étant celle du 1er de cordée! Et la plus puissante énergie créatrice que je connaisse, c'est une vie (familiale ou pas) épanouissante, de bonnes conditions de travail, une ambition collective et un bon salaire. Le reste c'est du baratin de gourou.
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  40. Dans mon nid, on ne fait pas de Politique: parce que ça me casse les cou*lles. (Rien de personnel dans le propos, je précise) Après, je vois et je lis plusieurs choses intéressantes dans tout ceci: 1/ La mobilisation russe est un fait indéniable, son volume - certes important - n'est pas une première... et ne sera pas une dernière. 2/ Les exercices en cours (VMF/VKS/VS) sont une réalité tangible dont... une bonne partie sont annoncés de longue date. Après, les lieux de leur réalisation ne sont pas anodins. 3/ Militairement parlant, si la Russie voulait REELLEMENT balayer l'Ukraine: ce serait déjà fait et (presque) personne n'aurait eu le temps de broncher (même avec de la bombe lisse et du T-72: il y a quoi en face? Rien ou presque... n'en déplaise à certains). Dis autrement, vu la concentration "normale" de matériels à proximité immédiate de l'Ukraine, les russes avaient largement de quoi balayer Kiev sans faire une telle pub et attendre un armement plus conséquent en face. Il y a des TB2 en Ukraine? Oui, 12 appareils... directement, l'équilibre des forces est foutu hein 4/ Politiquement parlant, il n'y a rien ou presque qui tient la route... Pourquoi se mettre à dos l'UE maintenant? Alors que les russes mettent le pressing pour l'homologation de NS2? Ce serait complètement c*n de la part des russes. L'effet des sanctions? Mouais, elles ne font pas du bien, mais l'économie russe est largement passée outre... on reparle de l'excédent budgétaire fédéral russe de 2021? 5/ Sociologiquement parlant, les russes (la société) NE veulent PAS se battre contre l'Ukraine ou n'importe qui d'autre... (Ils ont d'autre priorités comme tout le monde). Par contre, ils veulent des garanties que l'on va arrêter de les prendre pour des c*ns deux minutes avec de fausses promesses et/ou des accusations à la c*n (non pas qu'une partie de celles-ci ne sont pas justifiées, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit). 6/ Médiatiquement parlant, là on atteint un climax. De toutes parts, on donne la parole à des gens qui n'en touchent pas une et on n'écoute pas assez ceux qui devraient l'être... Accessoirement, on est tombé dans une espèce d'hystérie médiatique où l'on a l'impression qu'il faut une bonne guerre pour l'audimat avec des gros méchants bien costauds (ouais, le Talibans, ce n'est pas sexy hein...). On parle potentiellement d'une guerre avec une puissance nucléaire, désolé si je ne partage pas l'enthousiasme de certains (ailleurs et... ici). Par contre, et AMHA: la situation actuelle n'est pas neuve et ne va pas aller en s'arrangeant. Il est temps de refondre complètement les relations UE/Russie ainsi que OTAN/Russie (je rappelle à certains rêveurs que l'OTAN est clairement identifié comme menace PRINCIPALE pour la Russie dans sa doctrine militaire). Sans cette refondation, on finira un jour par se mettre sur la gueule. Oui je sais Crimée et Donbass: ce sont des points qui devront in fine être solutionnés à un moment donné... mais pas dans le contexte actuel. On manque de véritables hommes/femmes d'état que pour ce faire ainsi que de sang froid. Et ce, que ce soit avec ou sans Poutine. Ce serait un autre mec à la tête de la Russie (sauf un Eltsine: trop beurré que pour être dangereux) que la situation actuelle serait identique... et je ne relève même pas le point sur "la Russie a peur d'une démocratie en Ukraine" ou "la Russie a le PIB de l'Italie": aligner des poncifs sans les mettre en perspective, c'est le meilleur moyen de se prendre un Boulava sur la gueule sans comprendre pourquoi on en est là Bref, lisez et comprenez ce que vous voulez dans mon propos (alors qu'il n'y a rien à en conclure sur mes opinions perso, qui n'ont certes aucun intérêt ici ou ailleurs) mais mettez les choses en perspective. TOUJOURS. Que ce soit en ce qui concerne la Russie ou n'importe qui d'autre... #My2Kopeck
    3 points
  41. Est-ce que la France a réclamé de revoir le partage à sa faveur pour : le pilier "remote carrier" du SCAF ? l'EuroMALE RPAS ? le MGCS ?
    2 points
  42. Vu l'eau Us déversée dans le gaz, histoire de moisir la négociation. Un jeu de poker menteur qui à la meilleure main ? Apparemment, les Us s'en balancent de ce qui va arriver aux Ukrainiens et les sanctions exigées vont pleuvoir avec une Europe aux premières loges ! Sympa notre allié !
    2 points
  43. Deux articles de Hal Brands : https://www.foreignaffairs.com/articles/china/2022-01-18/overstretched-superpower Les États-Unis sont un hégémon hypertrophié, dont la stratégie de défense est déséquilibrée par rapport à la politique étrangère qu'elle soutient. La première année de Biden a déjà montré combien il est difficile de gérer un monde indiscipliné lorsque Washington a plus de responsabilités - et plus d'ennemis - qu'il n'a de moyens coercitifs. À plus long terme, une superpuissance qui ne parvient pas à maintenir ses engagements en adéquation avec ses capacités risque de payer un prix encore plus lourd. L'administration [Biden] a fait des avancées majeures dans la compétition sino-américaine au cours de sa première année - en développant la planification et les exercices militaires multilatéraux dans le Pacifique occidental, en concentrant des organismes tels que l'OTAN et le G-7 sur la belligérance de Pékin, et en lançant le partenariat AUKUS avec l'Australie et le Royaume-Uni. Pourtant, Biden n'a pas bénéficié d'un quelconque répit sur d'autres fronts. Le plus problématique de tout, c'est que les relations des États-Unis avec l'Iran et la Russie ont empiré, au lieu de s'améliorer. Ces signes sont de mauvais augure pour 2022. Les États-Unis pourraient se retrouver confrontés à de graves crises de sécurité en Europe et au Moyen-Orient, en plus des tensions persistantes et élevées dans le Pacifique. Et ces possibilités laissent entrevoir un problème plus profond dans la politique américaine, un problème qui s'accumule depuis des années : l'hypertrophie stratégique. À la fin de la présidence de Barack Obama, la question se posait de savoir si les États-Unis pouvaient vaincre la Chine si Pékin attaquait Taïwan, ou la Russie si Moscou envahissait la région de la Baltique. Ce qui était clair, c'est qu'une telle guerre nécessiterait l'écrasante majorité de la puissance de combat du Pentagone, ainsi que la quasi-totalité de ses capacités de transport aérien et maritime. Cette prise de conscience a entraîné un changement majeur dans la planification de la défense américaine. La stratégie de défense de l'administration Trump a déclaré que la norme des deux guerres simultanées était révolue. L'armée américaine serait désormais dimensionnée et façonnée pour gagner une seule guerre majeure contre une seule grande puissance concurrente. Les États-Unis seraient toujours capables de "dissuader" une agression sur un autre théâtre, mais, comme l'a souligné une commission bipartisane comprenant plusieurs responsables actuels de l'administration Biden, la façon dont le Pentagone s'y prendrait exactement sans la capacité de vaincre une telle agression restait ambiguë. Le danger le plus flagrant, mis en évidence par les crises simultanées en Europe de l'Est et en Asie de l'Est, est que les États-Unis pourraient être amenés à mener simultanément des guerres contre la Chine et la Russie. Ce serait en effet un scénario cauchemardesque pour une armée à guerre unique. Si un président américain sait que le Pentagone aura besoin de tout ce dont il dispose pour une guerre trop plausible avec la Chine, il sera moins enclin à recourir à la force contre l'Iran ou la Russie, de peur que Washington ne soit pris de court si la violence éclate dans le Pacifique. Cette question conduit à un deuxième problème : la perte d'influence diplomatique dans les situations autres que la guerre. Comme l'a écrit le russologue Michael Kofman, la stratégie de Poutine consistant à utiliser la coercition militaire pour réviser l'ordre de l'après-guerre froide en Europe repose sur sa conviction que la "menace plus grande de la Chine" finira par "forcer Washington à faire des compromis et à renégocier". Lorsque le Royaume-Uni s'est retrouvé avec plus de rivaux qu'il ne pouvait en gérer à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, il a commencé à apaiser ceux qui étaient moins dangereux et moins proches - y compris les États-Unis - pour se concentrer sur l'endiguement de l'Allemagne. Lorsque la guerre de Corée a révélé que la politique d'endiguement de Washington dépassait ses ressources militaires, les États-Unis ont été contraints d'entreprendre une importante augmentation de leur capacité militaire pour combler l'écart. L'administration Biden pourrait essayer de contourner ce dilemme en gérant les tensions avec l'Iran, la Russie et d'autres challengers tout en encourageant les alliés en Europe et les partenaires au Moyen-Orient à assumer une plus grande responsabilité pour leur propre défense. C'est un instinct compréhensible. À court terme, les coûts géopolitiques d'un véritable repli sur soi et les coûts financiers d'un réarmement peuvent sembler supérieurs aux difficultés de se débrouiller. Pourtant, la première année du mandat de Biden a déjà montré que l'hypertrophie inflige des dommages au projet planifié. Le monde finira par punir une superpuissance qui laisse son déficit stratégique s'aggraver trop longtemps. https://foreignpolicy.com/2022/01/25/americas-war-for-global-order-is-a-marathon/ La suprématie des États-Unis est devenue plus contestée, en partie en raison de la prospérité que le système dirigé par les États-Unis a favorisée. Le PIB réel de la Russie a doublé entre 1998 et 2014, et les dépenses militaires ont quadruplé. Entre 1990 et 2016, le PIB chinois a été multiplié par douze, et les dépenses militaires par dix. Alors que la Russie sortait de sa paralysie postcommuniste, que la Chine connaissait une ascension fulgurante, les pays qui n'appréciaient pas le statu quo avaient désormais les moyens de le contester. Cette évolution a été exacerbée par un troisième facteur : la distraction, le désinvestissement et le désengagement des États-Unis. Après les attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis ont passé une décennie à se concentrer sur le Moyen-Orient plutôt que sur des rivaux géopolitiques en pleine ascension. Bien que les responsables américains aient longtemps espéré que Washington pourrait éviter d'entrer en concurrence avec la Chine, son gouvernement communiste poursuit son "rêve chinois" aux dépens des États-Unis. Il s'agit, avant tout, de supplanter les États-Unis en tant que première puissance de la région Asie-Pacifique, en laissant l'Asie aux Asiatiques, comme l'a déclaré le président chinois Xi Jinping. Depuis plus d'un quart de siècle, la Chine a procédé à un renforcement militaire déterminé afin de pouvoir dominer ses voisins et empêcher les États-Unis de les défendre. La Chine a également mêlé coercition et séduction pour saper les alliances américaines et accroître sa propre influence ; elle a eu recours à une expansion rampante pour contrôler de larges pans du Pacifique occidental. Comme pratiquement toutes les puissances montantes, la Chine cherche à obtenir la primauté dans son arrière-cour géopolitique. L'éviction des États-Unis est une condition préalable à la prise en main de cette région par la Chine. Cependant, la suprématie régionale est moins une destination qu'un tremplin. La probabilité d'une guerre sino-américaine à propos de Taïwan, par exemple, a augmenté de façon spectaculaire ces dernières années et continuera probablement à augmenter dans les années à venir. L'ombre d'un conflit violent plane aujourd'hui sur l'Europe de l'Est. Entre-temps, Washington sera confronté à tous les dangers de la rivalité entre grandes puissances : crises diplomatiques à fort enjeu, conflits par procuration, manigances secrètes, courses aux armements, et l'ombre de la guerre. Premièrement, la concurrence à long terme se déroule dans un crépuscule géopolitique entre le soleil de la paix et l'obscurité de la guerre. La rivalité géopolitique n'est pas la paix. La menace de la violence est omniprésente, et certaines compétitions aboutissent à la guerre. Dans une rivalité à long terme, l'ancien diplomate américain George Kennan a noté : "Il n'y a pas de sécurité réelle et il n'y a pas d'alternative à une vie dangereuse." Pourtant, la compétition n'est pas un conflit militaire total. Elle peut mêler rivalité et coopération. Avant la Première Guerre mondiale, par exemple, le Royaume-Uni et l'Allemagne étaient des partenaires commerciaux et des ennemis stratégiques. La concurrence peut également se traduire par des guerres délibérément limitées. En effet, le fait qu'une rivalité de longue durée soit de longue durée - c'est-à-dire qu'elle ne se termine pas rapidement et violemment - indique probablement que les protagonistes partagent un intérêt pour éviter que les choses ne deviennent incontrôlables. Tout cela prend du temps, ce qui nous amène à un cinquième point : La compétition à long terme est souvent insatisfaisante et indécise par nature. Elle se déroule sur des années, des décennies, voire des générations. Elle récompense le renforcement progressif de la position d'un individu plutôt que sa quête d'un triomphe rapide et décisif. Par conséquent, la compétition à long terme exige des qualités apparemment contradictoires : la capacité de déployer la puissance de manière efficace tout en la conservant sur le long terme et la capacité de progresser de manière constante tout en conservant une certaine flexibilité en cours de route. La détermination est impérative, mais il n'y a pas de prix pour ce que l'ancien Premier ministre britannique Robert Gascoyne-Cecil, connu sous le nom de Lord Salisbury, appelait "s'accrocher au cadavre d'une politique morte". Et comme la compétition à long terme prend du temps, le temps devient une arme. Les stratèges intelligents cherchent à prendre l'avantage en exploitant les fenêtres d'opportunité et en manipulant le rythme de la rivalité. Sixièmement, la compétition à long terme est un test des systèmes autant que de l'art politique. Elle permet de déterminer quel modèle politique, social et économique peut le mieux générer et utiliser la puissance. Il n'y a pas de questions purement nationales. Les questions qui affectent la performance des institutions, de l'économie et de la société d'un pays peuvent déterminer son destin géopolitique. Les meilleures stratégies renforcent le système d'une nation en entreprenant les réformes nécessaires ; le péché capital est de poursuivre des politiques - étrangères ou nationales - qui sapent la vitalité d'une nation. Si les Américains ne sont pas bien au fait de la compétition à long terme aujourd'hui, c'est parce qu'ils n'ont pas eu à y faire face récemment. Cela fait 30 ans que les États-Unis n'ont pas été engagés dans une rivalité entre grandes puissances. Peu de décideurs vivants ont une expérience approfondie de ce défi. Par conséquent, les États-Unis ont une mémoire musculaire très limitée pour faire face à des ennemis puissants et persistants. "Les imbéciles apprennent par l'expérience", a dit un jour l'ancien chancelier prussien Otto von Bismarck. "Les sages apprennent par l'expérience des autres". En effet, il existe plusieurs raisons pour lesquelles les stratèges avisés devraient revoir la guerre froide des États-Unis. Si Carl von Clausewitz a pu écrire le traité de référence sur la guerre en étudiant les conflits napoléoniens, si l'historien athénien Thucydide a pu tirer des vérités fondamentales sur la géopolitique de la guerre du Péloponnèse, alors une lutte aussi épique que la guerre froide peut certainement enseigner au monde quelque chose de fondamental sur la compétition à long terme.
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  44. Une "crise des missiles de Cuba", en quelque sorte. Le truc qui m'inquiète, c'est que Joe n'a peut-être pas les mêmes neurones, la même réactivité, le même désir de réfléchir en dehors des sentiers battus, que John. Je ne me moque pas des Allemands et je me désespérerais que la France fît plus.
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  45. Je lui ai même conseillé de regarder la fameuse scène de la plantation dans la version longue d'Apocalypse Now pour comprendre la manière d'être des français.
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