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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 31/05/2022 dans toutes les zones

  1. L'Europe est en train de se rendre compte de la toxicité de certaines dépendances ce n'est pas plus mal ... Quant à la Russie elle va sortir exsangue de cette sinistre aventure ... Une fois que ses principaux clients auront diversifié leurs approvisionnement ou auront fait des choix stratégiques en matière d'énergie (rien de tel que la fin de l'énergie pas chère pour doper les initiatives) la Russie n'aura pas d'autre choix que de brader ses matières premières pour les écouler ... Ce sera la double peine. Ils en ont pris pour 20 ans en matière économique et militaire, ce n'est pas demain la veille qu'ils vont avoir de nouveau accès aux matériels stratégiques occidentaux nécessaires à leur industrie minière et militaire. Tout çà risque fort de les pousser vers la Chine ... et là pour eux en termes d'indépendance çà pourrait bien être le chant du cygne ...
    8 points
  2. Les guerres font toujours émerger une génération d'hommes (et de femmes) compétents et valeureux, en politique comme dans l'armée. Elles rebattent les cartes, font tomber les cloisons qui entourent le pouvoir (en tout cas jusqu'à un certain niveau hiérarchique) et insufflent mécaniquement, face à la nécessité, un esprit méritocratique en récompensant les plus capables. Ca me fait penser au témoignage de Grigory Pomenranz, philosophe et historien, à propos de l'armée rouge pendant la seconde guerre mondiale, à l'intérieur de laquelle il a servi. "La guerre a fourni à notre système ce dont il manquait – la concurrence. L’économie a commencé à mieux fonctionner. Nos marchandises – les régiments, les divisions – ont commencé à faire concurrence à celles de l’étranger. En infligeant des défaites à Vorochilov, Boudienny, Timochenko, les Allemands ont déblayé la route à Rokossovski, Koniev, Bagramian et Tcherniakhovski. Les vrais capitaines, formés au feu, ont remplacé les abrutis nommés avant guerre par Staline. Staline n’était pas un génie militaire. Il n’était pas non plus un idiot. En un an et demi, il a appris à choisir les généraux et à s’orienter dans le travail d’état-major. Beaucoup de tsars, de rois, de dictateurs ont aussi réussi cet apprentissage sur le tas. Et beaucoup de ces rois, tsars et dictateurs ont été béatifiés. Staline n’est ni le premier ni le dernier." Cité dans "Grandeur et Misère de l'Armée rouge" de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri Maintenant le soucis, c'est que ces hommes deviennent aussi relativement intouchables après-guerre, auréolés qu'ils sont de leur rôle dans un conflit mythifié. L'exemple algérien est assez frappant à cet égard, avec une vieille garde issue du FLN ayant gagné ses galons de respectabilité durant la guerre d'Algérie et qui dirige encore le pays aujourd'hui pour le plus grand malheur du peuple algérien.
    7 points
  3. Meilleur exemple, l'ADEME déclarait à une époque que le nucléaire c'était 66 grammes de CO2 par kw/h. Ils se sont fait voler dans les plumes et ont revu leur chiffre à "12", exactement comme les éoliennes, comme par hasard. Bon en fait c'est 7 grammes, source RTE (ah mais non attends ils doivent avoir un biais pro-nucléaire... ils croivent nous dupez mais nous sachons la véritude). Bref.
    7 points
  4. 7 points
  5. Voici la vidéo des hélicoptères ukrainiens ravitaillant Marioupol Vol en rase motte au ras des flots
    7 points
  6. Reportage de Florence Aubenas à Mykolaiv, ville à l'origine plutôt pro-Russe, sur la résistance et l'organisation des civils dans cette guerre. Très intéressant de constater l'émergence d'une génération de responsable politique ayant tenu la barre au cours de la guerre. Et gagné le respect des citoyens pour le soutien à la guerre et le maintien (basique) des services. Ca devrait fortement aider le pays après guerre à freiner voir baisser considérablement la corruption des élites (pas sûr que ce soit les plus corrompus qui tiennent la barre aujourd'hui). https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/31/en-ukraine-mykolaiv-modele-de-resistance-citoyenne-a-l-invasion-russe_6128272_3210.html
    6 points
  7. Les 100 milliards ont été approuvés, cette répartition ressort d'un document secret. SCAF, SCAF! Mon avis : trop peu pour l'armée. Et les munitions ? On a entendu dire que rien qu'un équipement complet consommerait 20 milliards. https://www.sueddeutsche.de/politik/bundeswehr-sondervermoegen-1.5595054 On savait déjà que le gouvernement avait l'intention de remplacer les avions de combat Tornado et les hélicoptères de transport CH-53 vieillissants avec l'argent supplémentaire. Les Tornado seront remplacés par des F-35 furtifs en provenance des États-Unis. Les nouveaux hélicoptères de transport devraient également provenir d'Amérique. En outre, le développement de l'Eurofighter doit se poursuivre. Ces projets devraient à eux seuls s'élever à près de 20 milliards d'euros. Au total, 40 milliards d'euros sont prévus pour la "dimension aérienne", mais ils ne seront pas exclusivement affectés à l'armée de l'air. La liste comprend également de nouveaux avions de patrouille maritime ainsi que l'armement des drones Heron TP que la Bundeswehr prévoit d'utiliser dans un avenir proche. Les milliards supplémentaires serviront également à renforcer la surveillance dans l'espace et à faire avancer, en collaboration avec la France et l'Espagne, le développement d'un système d'avions de combat de la prochaine génération. Le deuxième grand point fort de la liste est la modernisation des installations de communication, de la radio à la communication par satellite. L'inspecteur de l'armée de terre, le lieutenant-général Alfons Mais, a récemment déclaré que la communication sécurisée était la tâche la plus urgente de la modernisation de la Bundeswehr. "Il manque tout simplement la capacité de transmettre des données et de la parole de manière protégée", a déclaré Mais. Les systèmes d'armes les plus récents, comme le véhicule blindé de combat d'infanterie Puma, échangent des données avec les soldats sur le champ de bataille. Mais cela suppose que tous les participants soient équipés de la technologie numérique la plus récente. 20 milliards d'euros du fonds spécial sont prévus pour améliorer la "capacité de commandement". Seize autres milliards d'euros doivent être investis de manière ciblée dans l'armée de terre, dans des chars à roues équipés de canons, dans des véhicules de transport blindés légers sur chenilles. Les forces terrestres devraient également pouvoir utiliser cet argent pour remplacer le char de transport Fuchs. Il est en outre prévu de financer le développement d'un nouveau char avec la France grâce à ces milliards. La marine, pour laquelle 20 milliards d'euros sont prévus, peut, selon la liste, prévoir entre autres des corvettes, des frégates et des sous-marins supplémentaires. Pour l'équipement personnel des soldats - comme les chaussures de combat et les appareils de vision nocturne - environ deux milliards sont prévus par le fonds spécial. Selon l'état actuel des choses, le Bundestag votera vendredi le fonds spécial de 100 milliards d'euros pour la Bundeswehr.
    6 points
  8. On verra combien de temps "il" arrive à maintenir sa production sans équipements occidental.. ..... A titre personnel, et même si ça va "tanguer" quelques temps, je trouve qu'il vaut mieux que notre dépendance envers la russie diminue fortement. Je dirais même notre dépendance énergétique envers le monde. Et cette contrainte va enfin nous obliger à réduire notre consommation et développer et massifier un ensemble de solutions qui de toute façon vont être rendu obligatoire par la raréfaction des ressources. Nous sommes les premiers à subir cette contrainte et nous serons les premiers à en profiter quand tout le monde subira cette raréfaction des ressources. Avec le gros avantage d'avoir pu anticiper quand c'était "facile" de le faire. Et
    6 points
  9. 6 points
  10. Si on m'avait dit un jour que je verrais un char russe être détruit sur une version électro du hej sokoly... Explication (qui auraient plus leur place dans l'autre fil d'ailleurs) : le Hej Sokoly, littéralement "Allez les faucons" est une chanson polono-ruthène populaire en Pologne, Ukraine et Biélorussie et qui relate le départ d'un cavalier cosaque pour la guerre et la mort en laissant sa mie derrière. Elle date du temps de la République des Deux Nations, qui est désormais activement reprise par les pays d'Europe de l'Est comme un modèle de tolérance des cultures locales en comparaison de l'Empire russe considéré comme un modèle répressif et génocidaire -l'URSS n'en étant qu'un avatar dans cette réécriture de l'Histoire. En effet bien que nominalement tolérante la République a progressivement viré à la catholicisation forcée et à l'encouragement de la polonisation des Ruthènes orthodoxes. L'apparition récente de versions plus modernes de la complainte originelle et leur popularité sont à lier avec cette volonté de s'ancrer le plus à l'Ouest possible.
    5 points
  11. Non, tu ne comprends pas. En forçant les occidentaux à donner des armes à l'Ukraine, la Russie démilitarise l'OTAN parce que les occidentaux ne peuvent pas reproduire les armes suffisamment vite. C'est brillant! Par exemple, en forçant la France à donner 12 CAESAR prélevés sur ses stocks à l'Ukraine, la Russie réduit la capacité d'artillerie française de 16%! Et 16% qu'elle ne peut pas remplacer dans de brefs délais (c'était quoi le temps de production d'un CAESAR déjà?)! Pareil pour les Javelins que les Ukrainiens consomment plus vite que Raytheon et LM ne savent en produire! Quod Erat Demonstratum⸮!
    4 points
  12. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/31/guerre-en-ukraine-dans-le-donbass-l-imprevisible-issue-de-l-offensive-de-moscou_6128328_3210.html Guerre en Ukraine : dans le Donbass, l’imprévisible issue de l’offensive de Moscou A l’est, l’armée russe est entrée dans Sievierodonetsk. Au nord, Sloviansk et Kramatorsk craignent, après la chute de Lyman, d’être les prochaines cibles. Tandis que sur le front le plus oriental du Donbass, l’armée russe est entrée dans Sievierodonetsk et pilonne la ville voisine de Lyssytchansk (province de Louhansk), elle menace aussi directement, sur le front nord de la région, depuis la chute de la bourgade de Lyman, les deux villes stratégiques de Sloviansk et de Kramatorsk (province de Donetsk) qui, après avoir été sporadiquement visées par des tirs de missiles depuis trois mois, craignent désormais de se retrouver sous le feu de l’artillerie. De la résistance ou non de ces quatre villes dépend le sort du Donbass. A Sievierodonetsk, « les Russes avancent vers le cœur de la ville, la situation est très difficile », reconnaît le gouverneur de Louhansk, Serhiy Hayday. La situation à Sievierodonetsk et Lyssytchansk « est aussi compliquée que possible, c’est aujourd’hui un territoire continuellement bombardé par tous les types d’armes dont dispose l’armée russe, des bombes aériennes, de l’artillerie et des chars. Tout », a indiqué M. Hayday, lundi 30 mai, dans son communiqué quotidien. Les deux villes de la poche de Louhansk ne sont plus reliées à l’ouest du Donbass que par un fragile corridor, lui-même régulièrement bombardé, menant à la ville de Bakhmout, elle aussi menacée par l’offensive russe. Alors que Sievierodonetsk est presque coupée du monde depuis que l’unique pont encore ouvert vers sa voisine est devenu impraticable en véhicule, car en permanence sous le feu ennemi, de rares évacuations de civils et de soldats blessés ont encore lieu de Lyssytchansk. Au nord de Sloviansk et de Kramatorsk, Moscou a par ailleurs confirmé, le 28 mai, avoir achevé la conquête de Lyman. Les derniers défenseurs de la ville se sont repliés vers Sloviansk en faisant sauter un pont sur la rivière Siversky Donets, afin de freiner l’offensive russe. La conquête russe de Lyman a été finalisée, selon diverses vidéos filmées depuis une colline et par des drones de surveillance ukrainiens, par l’usage de bombes thermobariques. Cette arme effroyable, qui déclenche une onde de choc, une privation d’oxygène puis une combustion nettement plus élevée qu’une munition classique, n’est certes pas officiellement interdite, mais elle n’est généralement employée que contre des cibles très spécifiques, tels que des bunkers souterrains. Autour de Lyman, il semble que l’armée russe ait utilisé « l’onde de chaleur », telle que l’arme est surnommée en russe, de manière indiscriminée. Sur ce front, Sloviansk et Kramatorsk craignent d’être les prochaines cibles. « Ce ne sera pas si facile pour l’armée russe de traverser la rivière Siversky Donets, mais nous sommes désormais à portée de leur artillerie », reconnaît le maire de Sloviansk, Vadym Liakh. Même inquiétude à Kramatorsk, où le maire, Oleksandr Goncharenko, estime que « la protection de la rivière pourrait inciter l’armée russe à s’installer dans une guerre de position et à [les] bombarder à l’artillerie, comme ils le font partout ». Si les forces armées ukrainiennes commentent peu leurs opérations, sauf pour dire que l’Ukraine sera « libérée » dans son intégralité, il semble qu’il y ait une différence entre le front de Sievierodonetsk et Lyssytchansk et celui de Sloviansk et de Kramatorsk. Tandis qu’à l’extrême est les soldats témoignent du peu de renforts reçus, et notamment de l’absence d’armes modernes récemment livrées par des pays occidentaux alliés de l’Ukraine, le front nord semble être davantage renforcé. Partout, autour de Sloviansk et Kramatorsk, on creuse des tranchées, on consolide des positions défensives. Des convois militaires sont vus chaque jour en train d’acheminer des troupes et du matériel dans la région. « Une question de semaines » « Nos soldats sont prêts à défendre nos villes », affirme M. Liakh. « Même si elle manque encore d’artillerie lourde et d’armes antiaériennes, notre armée est forte ici », avance aussi M. Goncharenko. Outre la question de l’éventuelle destruction des villes par une artillerie russe puissante et brutale, le problème ukrainien dans le Donbass serait surtout celui du rythme de l’arrivée des armes occidentales. Un officier confie qu’il serait, selon lui, malvenu d’exposer les armes reçues tant qu’elles ne sont pas encore là en quantité suffisante, et qu’elles ne seront engagées sur le champ de bataille qu’une fois qu’elles permettront de lancer de véritables contre-offensives. « En attendant, il faut tenir. C’est une question de semaines… », espère-t-il. Après l’échec de l’assaut russe contre Kiev, puis une première contre-offensive ukrainienne autour de Kharkiv, dans le nord du pays, l’armée ukrainienne vient de lancer une seconde contre-offensive en direction de Kherson, dans le Sud. Il semble donc que ces deux opérations aient bénéficié de renforts et d’armes qui font peut-être encore défaut dans le Donbass. Après de premiers succès vers Kherson ces derniers jours, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé lundi : « Pas à pas, nous libérons notre terre, et nous nous rapprochons du moment où la Russie devra déposer les armes et avancer vers la diplomatie. » Il avait répété, quelques jours auparavant, que, quelle que soit la difficulté de la situation, « le Donbass sera ukrainien ». Le moral des combattants, s’il paraît très aléatoire dans la poche de Louhansk, semble continuer à être au plus haut partout ailleurs. Les soldats ukrainiens se préparent à une guerre longue, et nul n’envisage de déposer les armes avant une victoire. Nul ne croit non plus en l’idée que Moscou serait un jour prêt à négocier une paix respectant l’intégrité territoriale de l’Ukraine. L’heure est donc toujours, avec autant de détermination que dans les jours et semaines qui ont suivi l’attaque du 24 février, à la mobilisation. Lorsqu’on évoque la guerre en Ukraine, les semaines qui passent et l’incertitude quant à l’avenir, Nikolaiy, un infirmier de Kiev engagé volontaire sur le front de Sloviansk, décide de raconter « une belle histoire ». L’homme à la coiffure de cosaque, qui passe ses journées en ambulance à faire des allers-retours entre le front et l’hôpital, a pris en charge la semaine dernière un combattant très gravement blessé. « Il est mort trois fois. Deux dans l’ambulance et une à l’hôpital, raconte Nikolaiy. A chaque fois, nous sommes parvenus à relancer son cœur. » Le lendemain, le combattant devait être convoyé de Sloviansk vers des hôpitaux mieux équipés, à Kramatorsk puis Dnipro. Le hasard fait qu’il tombe de nouveau sur Nikolaiy et ses camarades. « Là, je me suis aperçu qu’il portait le même prénom que moi, et que c’était le jour de son anniversaire. On a arrêté l’ambulance devant une échoppe et on a acheté des fruits et des friandises. On a fêté son anniversaire durant le trajet dans l’ambulance. » Nikolaiy montre une vidéo des infirmiers lui chantant « Joyeux anniversaire ». L’histoire n’est que celle d’un soldat anonyme parmi tant d’autres blessés, d’un survivant, un miraculé. Mort trois fois, ressuscité trois fois. On croit cependant comprendre, à l’œil pétillant et au sourire en coin de Nikolaiy, qu’il est peut-être en train de raconter une autre histoire. Celle d’un pays ébranlé par une guerre d’une ampleur terrible, parfois en train de sombrer, comme ces temps-ci dans le Donbass, mais qui croit en sa résurrection. Rémy Ourdan(Sloviansk et Kramatorsk (Donbass, Ukraine), envoyé spécial)
    4 points
  13. Je n'ai pas vu la vidéo - excellente chaine au passage- mais je peux déjà en donner la conclusion : les hydrocarbures sont très peu substituables, en particulier le pétrole. Et l'offre de ces matières premières est aujourd'hui contrainte, que ce soit à cause du pic pétrolier - on en aura le cœur net le dans quelques années- ou d'un sous investissement dans le secteur - qui explique les bénéfices records des majors - le résultat est le même. Et si on croit - comme moi - que le niveau de prospérité d'une économie quelconque est directement fonction du flux d'énergie mobilisé pour la faire tourner, c'est mal barré... Quant à contrebalancer par grande une transition énergétique vers le renouvelable et/ou nucléaire, et bien les investissements devront être à la fois hauteur - je crois que c'est l'AIE qui donne l'équivalent de 4% du PIB Européen pour atteindre les objectifs fixés d'ici 2050 - à et faire sauter quelques menus problèmes bassement techniques, dont l'intermittence qui n'est pas le moindre. Corolaire : à l'avenir, il s'agira juste de troquer, et dans la mesure du possible, une dépendance contre une autre et surtout de se battre pour capter l'offre énergétique mondiale.
    4 points
  14. NEGAWATT et l'ADEME sont perclus de biais scientifiques. D'abord ils postulent et après ils rassemblent toutes les preuves en faveur de leur postulat en oubliant tout ce qui va contre. Bref aucun de leurs chiffres n'est utilisables.
    4 points
  15. ...Et les platistes estiment (au même titre que les raéliens) que la terre serait une soucoupe volante.
    4 points
  16. les fregates ont pris cher a Polaris: https://www.navalnews.com/naval-news/2022/05/feedback-on-french-navy-high-intensity-exercise-polaris/ on ne saura pas quelles fregattes n'ont pas survecu (fr, US, autre), ni pourquoi (saturation des defenses, manque de CIWS sur les fregatte Fr, torpilles), mais 8 navires out a la fin, c'est dur a lire. Visiblement les soums font mal, il en faut plus d'apres le feedback
    4 points
  17. Transition énergétique : on va juste remplacer le gaz russe pas cher livré en pipeline par du gaz cher américain ou autre liquéfié livré par bateau à grand frais, ce qui permet au passage de relancer l'extraction du gaz de schiste qui s'essoufflait aux USA. Le bilan écologique est donc largement négatif sachant que les russes vendront de toute façon leur gaz ailleurs et surtout que cela va probablement amener à la délocalisation de toute les industries ayant besoin de gaz existant encore en Europe. Allemagne voyant le soleil : pas vraiment, ils veulent toujours nous forcer à renoncer au nucléaire quel qu'en soit le prix. UE de la défense : aucun progrès, au contraire tout le monde va se jeter dans les bras de l'industrie américaine avec l'argument des stocks américains en secours en cas de guerre. On voit bien que cela ne change rien pour le SCAF ou le futur tank bien au contraire, les industriels allemands faisant toujours le forcing pour que ce soit des programmes sous leadership allemands. D'ailleurs personne ne réagit en dehors de la presse spécialisé quand on apprend que les allemands ne peuvent même pas livrer de missile antichar aux ukrainiens car ils utilisent un produit sous licence étrangère ...
    4 points
  18. C'est le fameux 2000 Grec dont il y a de si jolies photos sous-marines. Maintenant, ça ne m'étonne pas : il y a plus d'avions sous l'eau que de sous-marins en l'air si l'on y réfléchit un peu.
    4 points
  19. Après reste une possibilité : le fait qu'il n'y ait tout simplement pas autant de T-90 et qu'on nous ait menti. Par exemple, qu'au lieu de 900 c'est plutôt 300. Peu visible quand l'équipement des unités n'est pas public, et pas difficile à cacher.
    3 points
  20. Ca me rappelle cette interview de rue, à Moscou ou Saint Pétersbourg, à moitié en mode blague, où le mec demande à un passant, un jeune homme, s'il soutient son armée. Celui-ci répond que oui naturellement, puis l'intervieweur demande au type s'il souhaite laisser ses coordonnées sur un papier pour que l'armée l'appelle en cas de besoin. Le mec s'est barré direct sans demander son reste. Alors oui c'est pas une étude statistique, mais je pense que c'est assez représentatif de l'état d'esprit des Russes ethniques. Je dis ethniques, par opposition aux minorités Bouriat ou daghestane qui fournissent déjà une proportion significative des effectifs de l'armée.
    3 points
  21. Je le mets ici car ça pourrait influencer les choix. Après la Pologne, la Belgique plaide pour exclure les dépenses militaires des règles budgétaires de l’UE http://www.opex360.com/2022/05/31/apres-la-pologne-la-belgique-plaide-pour-exclure-les-depenses-militaires-des-regles-budgetaires-de-lue/
    3 points
  22. La France s'embourbait au Mali. Il faut au contraire remercier cette junte et ses amis amateurs d'opéras allemands de nous fournir un prétexte pour partir. Les arguments de Merchet entre autres m'ont convaincu de cela : La guerre du Mali de la France est une guerre perdue. C'est une défaite française. C'est Dien Bien Phu : - - - Alors que le Mali qui est l'épicentre de la crise sécuritaire régionale sonne la fin de l'intervention militaire française, l'urgence n'est plus de reconfigurer Barkhane ou de définir des lignes rouges pour négocier avec les groupes armés islamistes, mais de sortir du bourbier sahélien avant d'être tout simplement mis à la porte. C'est la même ligne que Merchet : - - - Donc c'est tout bénef' : au lieu de devoir dire à l'opinion française "c'est Dien Bien Phu", on peut se contenter de dire "ces imbéciles de putschistes préfèrent ces incapables de Russes à nos armées victorieuses qui tuent des terroristes en veux-tu en voilà, eh bien, le plus grand bien leur fasse, bonne chance à eux !". C'est une pirouette qui permet de quitter la scène dans un nuage de fumée.
    3 points
  23. J'en connais quelques uns qui vont lire les RETEX de la microgestion par Model des Kampfgruppen de la 9. Armee.
    3 points
  24. mouais je pense surtout qu 'il vient d'avoir les tympans lésés par l'explosion d'où son hésitation à descendre (trouble équilibre) son état n'est ni enviable ni drôle
    3 points
  25. Barkhane se repli sur le Niger avec la construction d'une nouvelle FOB qui regroupera un GTIA Median sur Griffon + Peloton Jaguars + la Task Force Takuba avec son GT Aéromobile internationale . Tout le matos démonter au Mali passe par un centre triage au Niger une partie rentre en France Le reste sera réutilisé pour construire la nouvelle base. Normalement fin juillet il reste plus rien au Mali. Par contre les nouvelles constructions au Niger sont prévu pour durer plus d'un an.
    3 points
  26. L'Ukraine! Qui a rebattu tout le jeu. À mon avis l'Allemagne se sent encore plus isolée que la France, une France qui se rend enfin compte qu'elle a eu tort d'investir en Russie, et eu tort de chercher à toujours plus satisfaire une certaine Allemagne qui de son côté n'a cessé de vouloir casser les reins de la France. Une chose en particulier saute aux yeux: être intimement lié militairement, au niveau de l'armée, à l'Allemagne apparaît désormais comme une faiblesse aux yeux de nombreux européens. En revanche être lié industriellement au complexe militaro industriel allemand est toujours en vogue. C'est très étrange mais c'est comme ça. Or nous avons tout misé sur l'aspect politique. Et l'aspect militaire (KNDS, Dassault-Airbus) ne donne aucun résultat. Si seulement... Qu'ils fassent l'Eurofighter 2 mais cette fois avec en plus les japonais et les turcs dans la partie! Qu'on rigole un bon coup quand ils s'étriperont pour du workshare pourri que les anglais ne daigneront jamais céder, tout en achetant toujours plus de F-35 pour ceux qui le pourront. Rappel: la France était supposée payer 40 milliards ses 180 Rafale, Les coûts ont dérivé de 5% à 42 milliards. L'Allemagne était supposée payer 30 milliards ses 160 Eurofighters. Les coûts ont dérivé de 100% à 60 milliards. Non vraiment la seule chose qui surviendra c'est que les allemands achèteront plus de F-35. C'est écrit. la situation depuis le retrait des F-4 était une anomalie en Allemagne de toutes façons. Il pourrait même y avoir du workshare à gratter sur la fourniture d'éléments de moteurs. Une aubaine. Exactement. L'énorme erreur des français serait de croire qu'on ne peut pas faire le NGF seuls. Depuis peu plein de pays en Europe se gavent avec de l'argent magique pour se payer plein de trucs achetés rubis sur l'ongle aux USA. Il est donc peut-être temps de nous aussi ramasser notre part de ce pactole apparemment inépuisable. Quatre impératifs: L'indépendance, en disant en substance "qui m'aime me suive" aux éventuels intéressés en Europe, mais sans les attendre. On aura infiniment moins de problèmes à tout faire nous-mêmes qu'à essayer de ménager la chèvre et le chou. Si des futurs clients contractualisés par avance et par accord mutuel contraignant veulent participer, ils sont les bienvenus. Les performances, il faut être meilleurs que le Tempest sur une majorité du spectre opérationel. Les délais, il faut établir une feuille de route ambitieuse rapidement et réussir à produire vite un démonstrateur. Les coûts, il faut maintenir le prix de la plate-forme une fois prises en compte les économies d'échelle prévisibles, à un tarif abordable en fonction des performances prouvées.
    3 points
  27. Je pense tout simplement qu'en Allemagne on a déjà abandonné le SCAF, puisque d'une il y a l'arrivée prochaine du F-35, et de deux, la France a arrêté de céder à leurs nouvelles demandes. Donc puisque l'opération de pillage a échoué, ils sont passés en mode sabotage et vont se contenter de nous faire perdre du temps.
    3 points
  28. Pas de si petits programmes que cela, en fait ... C'est ce qui est horripilant , cette impression que dès qu'il s'agit de la France, le partenaire est malmené, alors que pour les grands US et Russie : "rien à déclarer" ! Pour les US, une petite liste ( avec effectifs ): C-17 ( 11 ex. ), C-130J-30 ( 12 ex. ), CH-47F ( 15 ex. ), Apache ( 6 ex. ), P-8I ( 12 ex. )... Tous avec des cycles de décision plutôt "normaux" selon "standard international"
    3 points
  29. C'est bien le problème, personne ne sait mais personne ne veut non plus perdre la face en étant le premier à cesser de tirer dessus. En 1914 par exemple aucun pays, ni même l'Allemagne ou l'Autriche-Hongrie, ne voulaient la guerre. La première parce qu'elle était encerclée par des alliances de revers et voulait donc obtenir par la pression ce qu'elle ne pouvait avoir par la négociation, la seconde parce qu'elle se savait trop faible (et ça s'est vérifié : les Serbes seuls les ont tenus en échec pendant un an avant que l'entrée de la Bulgarie ne provoque leur effondrement). Comparativement, la Russie voulait montrer qu'elle était encore une grande puissance après la défaite de 1905, la France se savait en infériorité numérique et avait déjà esquivé de peu la guerre à Agadir, le Royaume-Uni souhaitait par dessus-tout le maintien du status-quo, et c'est sans parler des autres puissances mineures. Et pourtant tout ce petit monde a tiré sur la corde pour maintenir son rang et sa face, jusqu'à ce qu'elle rompe.
    3 points
  30. J'ai déjà fait un post là dessus ici: Mais toute discussion sur le sujet devrait probablement se faire dans le fil sur l'Ordre de bataille de l'Armée de Terre Il faudrait avoir au moins un élément MLRS par division. Si on part sur 3 batteries de 6 par régiment, on a 36 unités. Des munitions rôdeuses seraient bien aussi, pour les régiment de mêlée comme d'artillerie. Et avec ce conflit, je me demande si on va voir des gens qui vont retrouver un intérêt pour les MLRS à plus courte portée mais plus grand volume de feu comme le 122mm Grad (ou un truc entre le Grad et le M270). Je sais que les Israéliens utilisent des pods de 20 122mm dans leurs M270 par exemple. C'est l'idée. Je crois par ailleurs que la batterie MEPAC compte 12 pièces mais je ne suis pas sûr. Mais on est dans le mauvais fil pour tout ça...
    3 points
  31. Il est énorme ce gif. Il n'en demeure pas moins que le contenu du fil cité témoigne d'une certaine.... névrose? Le mec fan de jardinage j'ai rien à redire. Mais à partir du moment ou il accumule 50 arrosoirs, y'a clairement un souci pathologique. Et on parle justement pas d'arrosoirs pour le jardin.
    3 points
  32. De ce que j'ai compris, le nombre de 76 Caesar en service - avant transfert de 12 à l'Ukraine - correspondait à 9 régiments [ EDIT : batteries ] d'artillerie (hors brigades blindées) équipés de 8 Caesar chacun, plus 5 unités pour les écoles, moins 1 perdue. Il est d'autre part prévu de remplacer les 32 AUF1 restant en service dans les régiments d'artillerie des brigades blindées par autant de Caesar NG Mk 2 A comparer avec les artilleries des autres pays européens, ou celle des Etats-Unis, les forces françaises ont en effet une "densité de canons" plutôt faible. Ceci avant même de prendre en compte d'éventuelles leçons du conflit en cours... alors même qu'il confirme la valeur de l'artillerie, qui serait à l'origine de plus de la moitié des pertes d'un côté comme de l'autre ! J'imagine qu'il pourrait être pertinent de renforcer les régiments [ EDIT : batteries ] d'artillerie, avec non plus 2 x 4 mais 3 x 4 = 12 Caesar en dotation chacun. Plus constituer un volant de matériel en réserve apte à remplacer rapidement des pertes résultant d'un conflit de haute intensité. On arriverait alors à 13 régiments [ EDIT : batteries ] d'artillerie x 12 + 5 en écoles = 161 Caesar NG plutôt que 109 prévus dans le plan actuel, et si tous ces exemplaires sont neufs, les Caesar actuels Mk 1 pourraient être gardés en réserve - soit une soixantaine. Il y aurait un coût, mais à 5 millions le Caesar, 161 exemplaires nouveaux coûteraient 800 millions environ... le rapport efficacité / coût semble plus que correct. Et il faudrait probablement aussi s'interroger sur la quantité de LRU, la version de LRM M270 en service en France à raison de... 13 exemplaires. Est-ce vraiment sérieux si l'on prétend être capable de faire face à un combat de haute intensité ? Compléter ce nombre, peut-être par des HIMARS la version sur camion - chacun portant un panier de roquettes soit la moitié du chargement d'un M270 - pourrait être pertinent. Ou bien construire un équivalent français, si le nombre d'exemplaires le justifie - ce qui n'est pas certain.
    3 points
  33. Et les Suisses ont des prix garantis mais acceptent de payer toutes les augmentations de prix que les US auront acceptés....
    3 points
  34. Non, un film d'horreur.
    3 points
  35. gnagnagnaaaaaaaaa, dixième fois qu'on les entend débiter des conneries. La réalité c'est que la mobilisation est possible uniquement si la Russie est envahie et c'est pour ça que c'est pas une guerre. Mobiliser est déjà une reconnaissance de défaite car on est envahi.
    2 points
  36. Surprenant, étant donné que l'esprit fantassin n'existe plus. Pourtant, à l'abri derrière les arbres ils auraient eu leur chance !
    2 points
  37. Ah-tension quand même de ne pas trop vous survolter sur ce court-circuit du fil Ukraine....
    2 points
  38. Oscar Wilde disait que le mauvais temps parisien était le secret le mieux gardé du monde. Le Pays basque comme pissotiere au bon Dieu en est un autre... (dans le genre, le massif de la Chartreuse c'est pas mal non plus)
    2 points
  39. Et pas qu'en Suisse : https://www.lopinion.fr/economie/voiture-electrique-le-crash-apres-le-rush (29 avril 2022) « Pour comprendre l’impact de la mobilité électrique sur les recettes fiscales, il faut distinguer deux effets », explique Hadrien Bajolle, chef de projet chez 6t. Le premier est dû à la taxation plus légère de l'électricité par rapport à l’essence, par unité d'énergie. Il a ainsi calculé qu’un véhicule thermique rapporte aujourd’hui à l’Etat de 570 euros/an (dans les zones urbaines) à 650 euros/an (dans les zones rurales) pour un modèle à essence. A l’inverse,le rendement fiscal d’un véhicule électrique est compris entre 140 et 150 euros/an. « Un second effet est lié au fait que les véhicules électriques sont moins gourmands en énergie que les véhicules thermiques. Moins d'énergie consommée, c’est donc automatiquement moins de recettes pour la puissance publique, poursuit Hadrien Bajolle.
    2 points
  40. Autant aller à la source… voici le rapport: https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_def/l15b5054_rapport-information Quelques incohérences dans le discours des parlementaires: - Format de la flotte: Si l’outil industriel n’est pas capable de produire des FDI supplémentaires avant 2030 (ce qui est faux, car la cadence actuelle d’une FDI tous les 6 mois redescendra à 1 FDI/an à partir de 2027 quand le contrat grecque sera terminé), je vois mal comment ces mêmes industriels pourraient livrer des EPC à partir de 2027 (en plus, un navire qui n’existe pas à l’heure actuelle, même sur papier) - Les besoins: « La Marine est déployée aujourd’hui sur quatre voire cinq théâtres d’engagement contre un ou deux prévus par les contrats opérationnels »… vieille rengaine qui les décrédibilise, car en réalité l’engagement de la Marine n’a guère changé dans de temps, que l’on regarde 10 ans, 20 ans, ou 40 ans en arrière: a) 2 théâtres d’engagement pour les frégates de 1er rang (Medor + Océan Indien) b) 2-3 zones de patrouille quasi-permanente pour les moyens de 2nd rang (Golfe de Guinée, Ormuz, Méditerranée centrale etc) c) Protection de la FOST / missions Atlantique Nord pour les FASM de Brest d) Escorte du GAN, missions Jeanne d’Arc
    2 points
  41. Un commandant dont le cerveau n'est pas imbibé de vodka aura fait un mélange des genres : les BTG en mauvais état mais encore opérationnels dilués sur le front, avec ceux qui sont décimés en reconstitution à l'arrière et prêt à combler les trous et infiltrations ennemies, et les rares unités encore neuves qui font office de pompiers avec intervention partout où ça chauffe. Avec décentralisation du commandement en deux secteurs Nord (front de Krivyi Rih) et Sud (Kherson et banlieue) et autonomie de décision pour les chefs d'unités proches du front pour qu'elles puissent marcher au son du canon sans devoir attendre le coup de fil du Pacha suprême du front. Bon évidemment si on peut s'attendre à ce que la première phrase se vérifie, j'ai des doutes sur la seconde étant donné la lourdeur du commandement russe.
    2 points
  42. Pour le Ghana je sais pas, mais pour le Sénégal, les groupes armés auront fort à faire face aux Mourides qui ne voudront pas céder leur place d'état dans l'état.
    2 points
  43. Belgorod qui est un grand centre urbain et une zone de concentration et reconstitution des troupes russes est à 40 km de la frontière ukrainienne donc actuellement hors de portée de l'artillerie UK. Les ukrainiens ont déjà lancé un missile balistique par là je crois et fait un raid d'hélicoptère. Le risque est donc très important que les ukrainiens ne sont contentent pas de faire de la contre-batterie avec les 70 km de portée des M270. Le passage à une "guerre des villes" comme dans la guerre Iran-Irak à coup de SCUD serait un gros dérapage. Certains membres de l'administration américaine à commencer par Biden ne sont peut être pas très chaud à l'idée d'être à l'origine d'une telle évolution.
    2 points
  44. Grosse annonce liée au F35? Rejoint le Tempest? Plan B allemand sur base airbus?
    2 points
  45. l'Ossétie du sud renonce à son projet de référendum pour être rattachée à la Russie https://www.lepoint.fr/monde/l-ossetie-du-sud-renonce-a-son-projet-de-referendum-pour-integrer-la-russie-31-05-2022-2477679_24.php
    2 points
  46. Ce conflit confirme, si besoin est, que dès que le front se fige un peu sur des positions relativement fixes, l'artillerie redevient la reine des batailles. On peut compenser un manque d'artillerie par l'aviation, mais c'est cher et forcément limité en terme de quantité de munition délivré, sans compter le fait que dans un environnement aérien contesté, je suis pas sûr qu'on aille risquer un Rafale pour chaque position retranchée à détruire ou chaque nid de mitrailleuse à faire taire. Justement non, la signification était pas si claire que ça et un responsable américain interrogé sur la question a bien confirmé, après la déclaration de Biden, que la question des MLRS était toujours sur la table. Je vais essayer de te retrouver ça.
    2 points
  47. ce film n'a pas reçu d'aide de la part de l'armée américaine... qui n'a d'ailleurs pas une belle image du tout. L'antagoniste Kurtz est fou, Kilgore vaut pas mieux, les soldats sont camés et butent du civil... D'ailleurs c'est marrant que tu cites ce film parce que comme dans Predator ou dans TopGun2 (c'est un peu le sujet du topic), les protagonistes suivent un chemin allant de la technologie à la guerre primitive : hélicos & jet -> mitrailleuse -> flèches -> machette au fur et à mesure qu'on remonte le fleuve (une allégorie du fil du temps ?) armes à feu -> pièges technologiques et armes à feu -> pièges ancestraux, flèches et lances -> à mains nues (au fur et à mesure que l'on suit le sentier, le point pivot étant un pont si je me souviens bien) proto du futur -> swing missile et guidage laser -> combat missiles pur -> combat canon pur -> guerre psychologique un hasard ???
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  48. Sauf qu'il est techniquement plus compliqué de tuer vingt écoliers et deux institutrices avec une petite cuillère plutôt qu'avec un AR-15 et trois cents cartouches. Bizarrement. Mais oui, il faut aussi soigner ces gens, taper sur les fabricants d'opiacés, investir dans la psychiatrie. Si on pouvait quand même avant aller ratisser au plus simple et collecter une partie de ce merdier qui s'entasse chez une partie de la population, ça serait bien.
    2 points
  49. Le Cardinal Richelieu décrit les conséquences de l'invasion russe en Ukraine. Il s'agit de l'artifice littéraire de l'essayiste américain David Goldman pour proposer une vision dure et cynique de ce que pourrait entraîner cette invasion pour les relations internationales. Discutable naturellement, comme toute vision, comme surtout l'idée que le grand Richelieu aurait été une sorte de génie maléfique. Mais intéressant, souvent drôle et écrit avec une rafraîchissante brutalité - on n'est pas dans la demi-teinte, on n'est pas non plus en train de faire semblant que les dirigeants des nations seraient des bisounours, et tout le monde en prend pour son grade. (je ne dis pas que je suis d'accord avec tout... je dis que j'ai trouvé ça intéressant) Quelques extraits bien sentis Le Cardinal Richelieu prédit la victoire de la Russie en Ukraine Comme l'a dit Kissinger, être un ennemi de l'Amérique est dangereux, mais être son ami est fatal Le casque Oculus fabriqué sur mesure et livré à ma porte par un moine encapuchonné semblait mal fonctionner. Le palais de la Place de Vosges apparaissait à nouveau dans le Metaverse, mais en noir et blanc plutôt qu'en couleurs vives de dessin animé, avec moins de meubles et d'objets d'art, avec des murs ternes sans les tableaux que j'avais admirés lors de notre dernière rencontre. Un peu hésitant, j'ai erré dans la résidence en réalité virtuelle jusqu'à ce que je manque de tomber sur, ou plutôt de traverser, le fantôme translucide du cardinal de Richelieu, le génie maléfique de la France du XVIIe siècle et le maître stratège de la guerre de Trente Ans. "Veuillez me pardonner ces conditions réduites", a dit le Cardinal après que nous ayons échangé les civilités habituelles. Le budget est sous pression depuis que le prix des actions de Meta s'est effondré. (...) Ne vous ai-je pas dit, lors de notre dernière rencontre, que l'objectif de Poutine n'est pas de faire ceci ou cela avec l'Ukraine, de gouverner l'Ukraine ou de contraindre l'Ukraine à adopter telle ou telle politique, mais d'en finir avec l'Ukraine une fois pour toutes - de la ruiner complètement, de la dépeupler et d'éliminer la possibilité que l'Ukraine devienne un lieu d'accueil pour les armes occidentales pointées sur la Russie ? Les experts occidentaux, qui se bercent d'illusions, prétendent que Poutine veut être un nouveau tsar à la tête d'un nouvel empire russe et que son attaque contre l'Ukraine est motivée par la fierté nationale et l'ambition territoriale. Si c'était vrai, mon ami, il ne pratiquerait pas la politique de la terre brûlée et ne chasserait pas les gens ! (...) Après tout, les Polonais, les Hongrois et les Allemands manquent de personnel et accepteront volontiers des immigrants d'Ukraine plutôt que du Moyen-Orient ou d'Afrique. (...) "Mais les Américains n'accepteront pas ça !", ai-je protesté. "Les Américains ne doivent pas s'inquiéter outre mesure. Ils sont de plus en plus habitués à l'humiliation. Personne ne se souvient de leur départ inconvenant d'Afghanistan l'année dernière ? (...) Les Américains ! Ils sont aussi stupides que les Espagnols que j'ai ruinés pendant la guerre de Trente Ans ! En fait, Mazarin les a ruinés, mais j'avais tout prévu bien à l'avance. Les Américains pensaient que l'économie de Poutine allait s'effondrer ! Ce n'est pas le cas. Ils pensaient que le peuple russe allait se révolter ! Il ne l'a pas fait. Ils pensaient que leurs jouets coûteux, Javelins, Switchblades et Stingers, arrêteraient l'armée russe. Ils ne l'ont pas fait. Ils ont simplement tué beaucoup de Russes. (...) Les Américains ne comprennent rien aux Russes. Les Russes râlent, ils se saoulent et ils suivent les ordres. Ils n'ont pas besoin des jouets high-tech de l'Amérique. Ils envoient simplement des drones pour repérer l'emplacement de l'ennemi, transmettent les coordonnées et tirent un grand nombre d'obus d'artillerie et de roquettes. Ils sont sans imagination, impassibles et implacables. Si vous voulez connaître les Russes, je vous présenterai von Manstein, Charles XII et Napoléon. Mais le fantôme que vous devriez vraiment évoquer est Bismarck. Il a dit : "Kämpfe nicht mit Russen. Auf jede List reagieren sie mit einer unvoraussehbarer Dummheit." "Ne vous battez pas avec les Russes", ai-je traduit. "A chaque stratagème de guerre, ils réagissent avec quelque brutalité imprévisible." (...) "Que se passera-t-il si les Russes réussissent ?" ai-je demandé. Les Allemands auront le choix entre se réarmer, et en particulier rétablir la conscription, ou s'accommoder de Poutine. Que pensez-vous qu'ils feront ? Les Hongrois se féliciteront d'avoir refusé de s'associer aux sanctions contre Moscou. Les Français se souviendront que Marine Le Pen est passée à deux doigts de battre Macron aux dernières élections en proposant de retirer la France du commandement de l'OTAN, et Macron prendra soigneusement ses distances avec Washington. Les Polonais feront un boucan terrible, mais en vain ; la différence entre les Hongrois et les Polonais est que les Hongrois ne font pas l'erreur de penser qu'ils comptent. Et l'Inde continuera à acheter du pétrole russe et à vendre des biens de consommation sur le marché russe. "Et la Chine, Éminence ? Que fera la Chine ?" J'ai demandé. "La Chine mangera des melons, pour utiliser leur idiome ; ils resteront sur la touche, regarderont et ne feront rien du tout, sauf profiter de la misère des États-Unis. La Chine montrera les instruments de torture à Taïwan en espérant que leur application réelle ne sera pas nécessaire. Ils construiront davantage d'armes hypersoniques et d'autres vilains dispositifs qui rendront la marine américaine plutôt indésirable dans leur partie du monde. Et ils diront discrètement aux pays qui les intéressent que les États-Unis ont échoué une fois de plus en Ukraine, comme ils ont échoué en Afghanistan, et qu'il faudra compter avec la Chine comme nouveau pôle de puissance mondial. (...) "Mais sûrement," ai-je protesté, "il y a quelque chose que Washington peut faire pour éviter de glisser sur cette pente glissante !" Le visage de Richelieu se transforma en un affreux sourire. "Bien sûr, il y a quelque chose que Washington peut faire ! Si je commandais un pays avec la puissance des États-Unis, plutôt qu'une simple France, je..." Des étincelles jaillirent de mon casque Oculus, et je tentai de le retirer, mais il semblait collé à mon visage. L'avatar du Cardinal commençait à se désintégrer en pixels aléatoires et les trois dimensions du palais de la place des Vosges à s'effondrer en un écran plat. On ne voyait plus rien de Richelieu, sauf sa moustache, qui vibrait comme les ailes d'une libellule, émettant un vacarme épouvantable qui étouffait sa voix. Je me suis réveillé à côté d'une bouteille vide de vodka Russian Standard et d'un blini à moitié mangé, enveloppé dans la section éditoriale du Wall Street Journal.
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