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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 06/06/2022 dans toutes les zones

  1. Le reportage complet directement sur twitter :
    9 points
  2. Il y a deux possibilités en fait. Les projectiles "encartouchés" avec obus+charge propulsive dans une cartouche unique comme pour les fusils et pistolets et la dissociation du projectile et de la charge propulsive. Celle-ci peut alors prendre plusieurs forme, des pains ou des sortes de sacs de toile et peut être mis tel quel ou dans une douille. Il est alors possible de changer la quantité de charge propulsive à chaque coup suivant le besoin, les systèmes modernes utilisent des charges propulsives modulaires pour faire un grand nombre de charges possibles avec quelques charges différentes. En fait, le choix se fait principalement par la masse. En effet, 40 kg est la limite haute de ce que peut manutentionner un individu sans équipement. Pour un obus encartouchés cela correspond environ à du 120 mm antichar ou anti-aérien (avec une grosse charge propulsive). Le 125 mm russe est déjà en deux parties. Et un obus de 155 mm fait déjà environ 40 kg. En fait, la progression des calibres classiques correspond à environ un doublement de la masse des obus. A la louche, 155 mm à environ 40 kg, 120mm à environ 20 kg, 105 mm à environ 10 kg et 75 mm à 5 kg. En effet, ces augmentations de diamètre correspondent environ à +30% donc +3*30~=+100% en volume donc en masse. La masse de la charge propulsive maximale va elle dépendre aussi de la vitesse initiale voulue donc de la longueur du canon car plus de poudre veut dire un volume de gaz produit plus important donc le besoin d'une longueur plus grande pour son expansion en poussant l'obus.
    8 points
  3. Je pense que vous avez dû voir cette vidéo sur les artilleurs ukrainiens et leurs Caesar . Très instructif , on voit que l'efficacité des pièces mais surtout de la très bonne formation des artilleurs ukrainiens dans un laps de temps très court est pas anodine sur le rapport efficacité de la pièce et de l'équipe de pièce qui on ne doit jamais l'oublier reste l'âme du canon .
    7 points
  4. Réponse de béotien : pour le Gros Obus genre 155, tu as de la "poudre" dans l'obus, qui détonne à l'impact, et puis de la "poudre" qu'on glisse derrière l'obus dans le canon, dans des gargousses (des espèces de tubes) qui explosent derrière l'obus dans le canon. Si tu change le nombre de gargousses, tu change la puissance de l'explosion au départ du coup et donc la vitesse à laquelle l'obus est expédié, et donc la distance qu'il parcoure.
    7 points
  5. C'est le nombre de "charges" que tu "enfournes" avec ton pelôt qui va déterminer la quantité de poudre et donc la portée. Cette poudre est dans des sachets et différents sachets ensemble forment une charge appellée aussi une gargousse https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=971 https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=1624 Clairon
    6 points
  6. En ce qui concerne l'Histoire et les rapports entre Polonais, Russes et Ukrainiens, quelques précisions : - le Liberum Veto était un handicap majeur de l'Union, comme mentionné dans la vidéo, et a beaucoup fait pour la réputation ultérieure de cet Empire au sein des différents peuples qui en ont fait partie, comparé par exemple à la Prusse et à la Russie qui ont tenté pendant 150 ans d'effacer ou d'exterminer les identités locales. En effet le Liberum Veto a empêché la mise en place d politiques assimilationistes et a malgré tous ses défauts permis le développement des cultures locales. Par opposition, dans la Russie tsariste d'Alexandre II, la répression contre les Polonais est si forte après déjà plusieurs décennies de brimades comme la suppression de l'université de Varsovie en 1830 après une insurrection qu'une révolution complète va avoir lieu en 1863 et provoquer des dizaines de milliers de morts. Par la suite le royaume de Pologne cesse d'exister et la Russie tente de forcer la russification des Polonais. La révolution de 1905 forcera par contre à l'abandon de cette politique et la Première Guerre Mondiale verra le réveil du nationalisme polonais sur les terres des trois empires austro-hongrois, allemand et russe. Tu avais par exemple en 1914, lors de la bataille des frontières, des légions polonaises dans les deux camps, jusqu'à avoir une bataille où deux régiments de cavalerie polonais se sont chargés, chacun insultant l'autre de traîtrise et de favoriser l'asservissement de la Pologne. En effet, les trois puissances avaient compris l'intérêt de ce nationalisme et avaient lancé une propagande chacun de son côté pour promettre la création d'une Pologne indépendante sur les terres de l'autre. -Avec l'effondrement de l'Empire russe en 1917, le vide politique laissé a conduit à l'unification rapide des différents mouvements sous la houlette du Maréchal Pilsudski, un Polonais de Vilnius emprisonné par les autorités russes et qui s'était évadé avant la guerre pour créer les légions chez les Austro-hongrois et les Allemands. Cette nouvelle armée polonaise a voulu recréer l'Union, mais dans un cadre d'alliance politique, militaire et économique, que l'on a appelé le Miedzemorze (du Polonais "entre-deux-mers", la Baltique et la Mer Noire). Après l'effondrement des républiques ukrainiennes et biélorusse, et le siège de Varsovie, Pilsudski est passé à un projet d'union seulement polonaise fondé sur les territoires peuplés traditionnellement par les Polonais, dont Vilnius/Kaunas et Lviv (aujourd'hui en Lituanie et en Ukraine). Après avoir vaincu les Soviétiques, les Polonais se sont donc arrêtés sur des frontières arbirtraires et ethniques, occultant le fait que si Lviv était polonaise, la campagne autour était ukrainienne, et la situation similaire à Vilnius/Kaunas. -Les Ukrainiens comme les Polonais savent parfaitement qu'ils se sont tous les deux comportés en brutes épaisses dans la région de Lviv afin de pratiquer le nettoyage ethnique voire le génocide. Bandera s'est d'ailleurs illustré (en mal) dans le coin. Mais la question est considérée désormais comme réglée depuis que les Soviétiques ont chassé tous les Polonais qui vivaient dans le coin. Depuis quelques années il y a un retour d'un noyau culturel polonais à Lviv mais il est réalisé en bonne entente avec les Ukrainiens, la Pologne ayant complètement reconnu ses frontières et n'ayant aucune prétention sur le territoire ukrainien. C'est à une moindre échelle un exemple de réconciliation à la franco-allemande facilitée par l'expérience commune de la domination soviétique. -Les Polonais ont vu l'existence de leur pays être remis en question à plusieurs reprises, que ce soit en 1794, en 1815, en 1863, en 1920 ou en 1939, lorsque les Allemands comme les Soviétiques les ont massacrés à tour de bras. Ces derniers ont d'ailleurs été presque plus efficace parce que eux ont eu l'intelligence de s'attaquer à "l'âme" culturelle d'un pays, ses artistes, ses élites, ses scientifiques. Katyn a vu la mort de près de 20.000 hommes, la fine fleur de l'intelligentsia et de la jeunesse éduquée polonaise, et la Pologne a mis plusieurs décennies à s'en remettre complètement. Leurs alliés, inconstants (Autriche, Hongrie) ou trop loin (France*) ne les ont que rarement protégés, et ils en tirent l'impression d'être livrés à eux-mêmes. Le soutien inconditionnel des États-Unis est donc perçu comme une bénédiction à conserver quel qu'en soit le prix, qui sera toujours bien moindre que celui que les Occidentaux allemands, français ou britanniques sont prompts à demander. Ce qui se passe donc en Ukraine rappelle donc de très mauvais souvenirs en Pologne, et provoque une solidarité qui n'est pas feinte. L'Ukraine, c'est un pays qui a partagé beaucoup avec eux. C'est une ancienne terre de l'Union, qui a vécu le Déluge russe comme eux, qui a vécu les Partages, qui a connu les destructions de la Grande Guerre, l'enthousiasme libérateur à sa fin, est tombé sous le joug soviétique auquel ils n'ont échappé que de peu, qui a aussi souffert des bataillons d la mort nazis et a connu l'Occupation, avant d'être de nouveau occupé par un "grand frère" prétendument attentionné mais qui voulait les effacer. Pour les Polonais donc, l'invasion de l'Ukraine c'est 1920 qui se reproduit encore une fois, avec l'idée en plus qu'ils sont les suivants. Ce n'est pas une haine des Russes, attention, mais une haine de la Russie et de sa politique qui leur refuse constamment le droit d'être indépendant et de décider par eux-mêmes leur destin. -Dans cette situation, les Polonais comme les Ukrainiens se cherchent un référentiel commun qui permette de renforcer le lien émotionnel très fort, et ce lien c'est l'Union polono-lituanienne. Certes c'était un bordel monstre, qui ne fonctionnait pas bien, qui était très vulnérable, mais c'était également un empire relativement tolérant pour les normes de son époque**, en tout cas bien plus que ne le furent les Prussiens et les Russes. *"Dieu est trop haut et la France trop loin" est un ancien proverbe polonais qui témoigne du fatalisme quant à l'avenir de leur nation. D'ailleurs sous le règne de Charles IX son frère Henri fut élu roi de l'Union, mais il a fui le royaume au décès de Charles pour lui succéder...emportant au passage une partie du trésor polonais et la vaisselle en argent de la Couronne. Autant dire qu'on a pas forcément laissé un excellent souvenir, en-dehors de la mission militaire française en Pologne après la Grande Guerre, qui a joué un rôle très important dans l'organisation des légions en un tout cohérent capable de vaincre les Soviétiques. **À l'époque où des Ruthènes orthodoxes vivaient en paix avec des Polonais et Lituaniens catholiques, nous on se massacrait joyeusement entre catholiques et protestants.
    6 points
  7. Pour la contre batterie, comme souvent dans le domaine militaire, il ne faut pas négliger les effets indirects devant les effets directs. Avoir des moyens de contre batterie efficace ne veut pas obligatoirement dire que l'on va massacrer l'artillerie adverse. Mais cela va obliger l'adversaire à s'adapter aux dangers de la contre batterie ce qui va beaucoup diminuer son efficacité. Les canons tractés par exemple devront être déployés plus loin du front (donc seront moins précis, s'useront plus vite et consommeront plus de poudre propulsive) et dans les secteurs moins vulnérables à la contre batterie comme en face des saillants ennemis. L'artillerie mobile pourra faire bien moins de salve par jour si pour chaque tir elle doit sortir de son couvert, faire une salve puis aller se cacher pendant une bonne heure le temps que les drones la cherchant s'en aille. Et cela diminue peut être aussi la portée des canons russes sur les arrières ukrainiens car les russes se mettent globalement plus loin du front. Donc peut être que les tirs des CAESAR n'ont dans les faits pas détruits beaucoup de canons russes, mais ont par contre permis de diminuer significativement le nombre de missions d'artillerie effectués par les russes et leur efficacité globale. Les russes sont peut être obligés de compenser avec leur aviation alors que celle-ci devrait plutôt s'occuper de l'interdiction plus loin de la ligne de front.
    6 points
  8. Afin d'illustrer , le fonctionnement du CAESAR 8x8 , un peu plus automatisé que le 6x6, mais le principe est le même : bras de droite obus , bras de gauche gargousse / charge propulsive En dessous comment ça fonctionnait sur les grosses tourelles (là c'est du 400 de marine, classe IOWA)
    5 points
  9. Je pense que mon intervention aurait en apparence au moins plus sa place dans un sujet consacré à la marine d'Arabie Saoudite mais le contexte se prête davantage à être exprimé ici. J'ai de multiples retours que je considère comme fiables au sujet de l'armée d'Arabie Saoudite, et en particulier de sa marine ou de son aéronavale. Comprendre hélicoptères embarqués. A propos des frégates que nous avons vendues à ce pays: Le hangar hélicoptère a été aménagé pour servir de salle de prière. Il peut éventuellement servir pour un hélicoptère.... Les frégates ne sortent quasiment jamais plus d'une journée, comprendre de jour uniquement. La raison ne tient pas au bâtiment qui est tout à fait en état pour le permettre. ... . J'en ai d'autres du même acabit mais je m'arrête là, je pense que tout le monde à compris. Je ne sais pas si la totalité de l'armée est dans le même état d'esprit, ou plus ou moins, mais d'après mes retours, c'est assez symptomatique du reste. J'ajoute que parmi les armées à qui nous fournissons du matériel, ce n'est pas la seule dans ce cas. On est typiquement dans le cas du client de la Fnac ou d'ailleurs qui veut le meilleur appareil photo qui coute la peau des fesses, avec tout le matériel qui va avec. Il s'intéresse aux performances, aux technologies, mais au final, l'appareil photo ne sort jamais du placard tout comme l'expérience du photographe.
    5 points
  10. Ni un ni l'autre votre honneur ! Le latin a la particularité, pour une langue "morte", d'avoir été transmise aussi oralement. La prononciation en latin original est ʧe'zar (Alphabet Phonétique International), vous avez pris la phonétique des anglophones. Les langues les plus proches du latin (l'italien et le roumain) ont gardé cette prononciation.
    5 points
  11. Je ne suis pas les avis de Bauer qui est l'archétype du consultant multi-tâches et multi-domaines (ça va du terrorisme à la géopolitique des grains), médiocre en tout mais disposant de suffisamment d'adresses et de bagout pour passer partout. Et je ne crois pas qu'il ait écrit la moindre chose sur le monde russe. Donc ses compétences me paraissent légères. Mais il a peut-être dit quelque chose d'intéressant cette fois. C'est l'été. Le débit diminue et comme en plus les barrages avaient déjà été ouverts il y a quelques mois, ça va être léger.
    4 points
  12. Il y a toujours moyen de réduire la durée d'un changement d'écartement. L'espagnol Talgo travaille sur cette question depuis le début des années 1950. Mais vu qu'il s'agit d'un procédé spécifique qui induit des contraintes particulières sur les structures portantes et essieux des véhicules ferroviaires, le système est plus adapté pour une voiture voyageur qui fait globalement dans les 50 tonnes (et encore, le système Talgo travaille sur des véhicules légers présentant une masse inférieure) que dans un wagon fret qui peut monter à des 80 tonnes de masse voire plus... A trois rails? Tsss, petit joueur! Evidemment que toutes ces idées sont du domaine du possible. Qui est prêt à sortir son chéquier? Pas que l'idée de convertir vers l'UIC ne soit pas bonne (au contraire): mais même si la RENFE (l'Espagne) malgré des sommes astronomiques investies (merci l'aide de l'UE) dans la conversion de l'écartement ibérique (1.676 m) vers l'UIC (1.435 m) est globalement pas encore très avancée (exception faite des AVE - les TGV locaux - ), il ne faut pas espérer voir le réseau des UZ passer en deux-deux vers l'UIC. On parle d'un délai (a minima) de 25 à 40 ans... et à condition que les financements, la volonté, etc... soient présents. Je doute que ce soit prioritaire vu l'effort de reconstruction qu'il va falloir mobiliser dans le pays. Après, le passage vers l'UIC va avoir un impact sur le gabarit... et donc les charges transportables: avec comme conséquence une réduction des tonnages transportés. C'est cool hein l'interopérabilité ferroviaire?
    4 points
  13. En général, transcription dans d'autres langues et d'autres alphabets. Ici, on sait que Caesar s'est écrit par la suite en grec Καῖσαρ (Kaîsar) laissant assez peu de possibilités sur la prononciation à l'époque du nom. Une autre prononciation latine aurait donné une autre transcription grecque. De façon similaire, Caesar a donné toute une série de noms dans d'autres langues dont la prononciation dépend de la provenance du nom (de quelle langue ça a été hérité) et de l'époque à laquelle cet héritage s'est fait et des évolutions internes à ces langues. Du grec, on notera l'arabe قيصر (Qays'r), l'arménien կայսր (Kaysr), le géorgien კეისარი (Keisari). Du latin, on notera surtout les germaniques Keizer, Kaiser ou Kejsare qui ont vraisemblablement influencé les finno-permiens Keiser et Keisari. Le point intéressant est peut-être le slave czar qui se dérive normalement du germanique kaiser mais a changé de prononciation quelque part au milieu
    4 points
  14. Ca montre surtout que les Ukrainiens, Zelensky en tête, n'ont rien à perdre puisque pour eux, perdre c'est tout perdre. L'Ukraine est dans une démarche de guerre totale (mobilisation extrême, raidissement du sentiment national, unité de la société, etc.) quand le Kremlin reste dans sa logique d'Opération Militaire Spéciale. Et dans cette logique, les Russes ont beaucoup à perdre, et ils le font, petit à petit, rendant une éventuelle issue victorieuse extrêmement coûteuse (intérieurement et extérieurement), in fine.
    4 points
  15. "Mais puisque je vous dis que c'est de la faute des sanctions ! Arrêtez la guerre amis occidentaux et vous verrez, tout se passera bien." Plus ça va et plus Poutine me fait penser à un moustachu. Et non ce n'est pas un point Godwin, cela devient de plus en plus réel.
    4 points
  16. On en revient au même problème : que négocier avec quelqu'un qui ne négocie pas, n'a jamais négocié et voit dans la seule idée de négocier une marque insupportable de faiblesse ? Et dont, de surcroît, l'entourage partage cette triple idée ? La position défendue par le PR peut s'entendre mais non seulement elle n'aboutit à aucun résultat concret mais de plus, elle affaiblit l'image et la position de la France au niveau européen et international. Le pire étant que si d'ici la fin de la présidence de l'UE, on devait avoir un retour de la France en mode "maintenant nous ne sommes plus à la tête de l'UE, nous pouvons enfin parler franchement", cela affaiblirait par ricochet l'UE perçue alors comme un carcan empêchant la prise d'initiatives. Le temps n'est tout simplement pas à la négociation.
    4 points
  17. Ce n'est quand même pas ma faute si Figaro est un coiffeur.
    4 points
  18. Mais Macron n'a rien à négocier, il sert (comme quelques rares chefs d'états) de canal de discussion entre Zelensky (et à sa demande) et Poutine, puisque ce dernier ne parle plus au premier, et que les intermédiaires habituels (Biden, Johnson, etc...) ont une attitude qui ne prête pas vraiment à la discussion . . . "Humiliation" qui vaut donc dans un sens comme dans l'autre, non ? Pour le coup, il semble tenir une ligne qui soit digne du statut de puissance nucléaire de la France, loin des excès que l'on peut constater ci et là (USA qui arrose l'Ukraine de dizaines milliards, Allemands qui font des promesses qu'ils ne peuvent pas tenir, Pologne qui aboie derrière le pantalon de l'Oncle Sam, etc...) . . . Alors ce n'est peut-être pas "vendeur" sur le court terme, mais sur le long terme je me garderais bien de faire un pronostic . . .
    3 points
  19. Le gaz du Mozambique devient d'autant plus intéressant maintenant que l'Europe veut se passer du gaz russe.
    3 points
  20. Le truc dans des négociations c'est avoir des éléments à échanger, ce que Macron n'a pas ... d'ou le fait que sa position même sur le long terme ne rapporte rien à la France. On peut pas tabler n'ont sur une hypothétique maladie ou coup d'état, car je signale que les sources en questions sont aussi très prudente sur l'authenticité.(cela peut-être tout aussi une intox) Les Russes se fichent des sanctions économique, politique et culturel car ils estiment déjà être victime de ces dernières depuis 8 ans. Aussi ils estiment qu'ils sont dans leur bon droit car ils considèrent que l'Ukraine (et autre pays ayant appartenus à l'Empire) est dans leur pré-carré, de fait les occidentaux n'ont pas leurs mots à dire.
    3 points
  21. La frontière pionnière amazonienne aujourd’hui, avec Romain Taravella, 14 mars 2012, AgroParisTech. 58 minutes. https://www.iddri.org/sites/default/files/import/publications/an_1102_deforestation-amazonie_taravella.pdf (avril 2011, 36 pages) Les résultats présentés dans cet article sont tirés de la thèse « la frontière pionnière amazonienne aujourd’hui : projet socio-environnemental de conservation forestière contre dynamique pastorale de déforestation. une analyse stratégique 2000-2006 de l’action collective en terra do meio (pará, brésil) » L’élevage sur Le front pionnier : une activité organisée et rentable Les déboisements localisés dans la terra do Meio (« terre du milieu »), région forestière de 7,9 millions d’hectares, représentent près de 4 % du total enregistré en forêt amazonienne brésilienne. environ 90 % des surfaces défrichées y sont destinées aux usages pastoraux. La logique économique des grands éleveurs pionniers de la région (les fazendeiros) repose sur trois composantes : l’élevage au sens strict, soit la « production de bovins » ; la production de pâturages, c’est-à-dire la production de surfaces déboisées pérennes et vouées à l’alimentation animale ; et la spéculation foncière, consistant à impulser et profiter de la hausse fulgurante de la valeur des terres de la région lors de la vente d’une exploitation (la fazenda). Notons que ce dernier point, souvent méconnu, constitue la source principale de revenus pour les éleveurs de la zone étudiée, et ce d’autant plus quand la spéculation est conjuguée à l’entretien de pâturages. L’élevage sur Le front pionnier : une activité fortement soutenue par diverses aides publiques L’activité de déforestation dans la terra do Meio est soutenue par un ensemble impressionnant d’aides publiques, directes et indirectes. À l’échelle locale, des investissements massifs en infrastructures permettent de désenclaver des zones jusqu’alors inaccessibles. À l’échelon régional, l’État du pará octroie d’importantes aides fiscales et assure la coordination des actions de lutte sanitaire, afin de répondre notamment au problème posé par la fièvre aphteuse. enfin, au niveau national, l’État fédéral catalyse l’avancée de l’élevage en contribuant à l’adaptation des systèmes d’élevage aux conditions amazoniennes, par un soutien financier omniprésent et par une politique agro-exportatrice hyperactive. La lutte contre la déforestation : une agriculture durable ? En dépit d’un cadre juridique protégeant formellement les forêts du Brésil, la situation dans la terra do Meio est caractérisée par une illégalité généralisée et croissante. Le Code forestier n’est la plupart du temps pas respecté, faute de cadastre rural et par manque de titres fonciers qui en permettraient l’application. Un nouveau paradigme spécifiquement dédié à l’agriculture familiale s’impose en amazonie : « développer sans dévaster », en soutenant une agriculture familiale « durable ». L’avancée des défriches serait ainsi freinée, et la spéculation foncière maîtrisée. de nombreux projets pilotes sont mis en œuvre dans ce cadre, mais leur développement se heurte à la force d’entraînement de l’organisation pionnière pour la pastoralisation du territoire, qui génère de nombreux profits pour beaucoup d’acteurs. Le bilan des initiatives durables reste au final mitigé. La colonisation : Les colonos occupent en moyenne 234 ha, les fazendeirinhos 1 192 ha et les fazendeiros quelque 6 019 ha. Les premiers ont en moyenne 85 bovins sur leur terre, les deuxièmes 386 et les derniers 1 324. Quel que soit le groupe d’acteurs, plus de 90% de la surface défrichée totale est couverte de pâturages, l’élevage bovin est l’activité principale, sinon exclusive, dans la région. Les fazendeiros vivent généralement avec leur famille hors de leur occupation de la terra do Meio (pour 98% d’entre eux), alors que les colonos vivent sur la terre qu’ils occupent dans la terra do Meio (pour 95% d’entre eux). Plus de la moitié des fazendeiros occupent ou possèdent au moins une deuxième terre en dehors de la terra do Meio, ce qui les distingue des deux autres groupes. Les fazendeiros de la terra do Meio sont en effet originaires pour 53 % d’entre eux de la région du Centro-oeste et les fazendeirinhos à 48 %. Sans surprise, les colonos sont originaires pour 40 % d’entre eux du nordeste (plus particulièrement de l’etat du Maranhão). Finalement, la date d’arrivée des acteurs nous permet d’identifier une tendance séquentielle bien connue : les colonos se sont installés les premiers (milieu des années 1990), avant d’être rejoints par les fazendeirinhos (fin des années 1990), eux même suivis par les fazendeiros (début des années 2000). Une rentabilité élevée : Les taux de profits calculés varient entre 1% et 30%, avec une moyenne de 14%. Ce résultat, en soit élevé, traduit les choix techniques faits par les éleveurs qui visent à assurer un retour rapide sur investissement. pour cela, ils réduiront les investissements (absence de clôtures), adopteront une conduite simplifiée du troupeau (aucune rotation) et opteront pour une forte densité animale à l’hectare (1,5-2,0 UBT/ ha). Cette gestion « extractive » des pâturages, caractéristique des fronts pionniers amazoniens, n’est pas durable. elle conduit immanquablement au terme d’une dizaine d’années à une dégradation très sérieuse des pâturages (schneider, 1995). Le choix de cette gestion des pâturages traduit la stratégie d’« échappement territorial » (thiele, 1991) privilégiée par les fazendeiros, qui consiste à vendre à un nouvel investisseur plus capitalisé une fazenda clé en main, une terre « domestiquée ». Le deuxième pilier de la stratégie économique des grands éleveurs correspond à la spéculation foncière, c’est-à-dire au profit réalisé lors de la vente de son occupation (ou une partie de celle-ci) en raison de la hausse fulgurante, en quelques années (voire quelques mois), de la valeur des terres de la région. dans le cas spécifique de la terra do Meio, où le front pionnier est encore à stade jeune de son cycle de vie, les gains spéculatifs provenant de la simple occupation du territoire d’une année sur l’autre sont conséquents (voir figure 8 pour l’évolution du prix de la terre). L’ajout de cette composante à la précédente permet d’accroître significativement le taux de profit annuel de l’exploitation. « En terminer avec la forêt » pour faire naître la civilisation : Comme l’explique un fazendeiro : « Les bovins ne sont qu’un outil de travail. Ce qui rapporte de l’argent c’est la vente des pâturages ». un autre explique : « [tout se passe comme si] les fazendeiros étaient payés en réalité pour en terminer avec la forêt. C’est comme si nous étions aux premiers temps de la civilisation. nous sommes là pour faire reculer la forêt et ouvrir le territoire aux hommes. [...] nous sommes la première marche [...] Comment pourrait-on imaginer le deuxième temps qui est celui de l’agriculture, de l’industrie, des routes, des commerces sans imaginer le premier ? » Après la coupe de la végétation de sous-bois, les « tronçonneurs » (motoqueiros) entrent en piste pour l’abatage des plus gros arbres. À la différence du travail de nettoyage qui demande beaucoup de travail physique mais peu de savoir-faire, l’abattage à la tronçonneuse est une tâche risquée qui nécessite de l’expérience. Une fois les plus gros arbres abattus, le fazendeiro laisse sécher au soleil pendant plusieurs semaines la végétation qui jonche le sol. Puis, avec l’aide de l’un ou l’autre des colonos de la région, il y met le feu. Le départ de l’incendie est favorisé par quelques litres d’essence répandus sur la matière végétale sèche ensuite enflammés. Un bon brûlis s’avère déterminant, il conditionne directement la qualité du semis et de la germination des espèces fourragères. Régularisation : Grâce aux « relations du maire » 15 , un bureau de l’institut des terres du pará (insituto de terras do pará – iterpa) est ouvert, afin de faciliter la régularisation des terres occupées par les fazendeiros locaux. Les promesses de régularisation foncière affectent directement les stratégies des éleveurs puisqu’elles soutiennent la hausse continue des prix des terres. Le rôle de la recherche scientifique publique : « La race nelore a conquis le Brésil et se prépare à conquérir le monde. Le binôme Brachiara/nelore, associé aux régions tropicales et subtropicales, permet la production d’une viande d’excellente qualité, à coût réduit. [...] Le Brachiara (plante fourragère) tout comme certains types de soja, sont le fruit de la recherche scientifique de l’Embrapa qui a viabilisé l’occupation économique de tout le cerrado brésilien, prédominant dans la région du Centre-ouest. La valeur de cette victoire de l’Embrapa est inestimable. » On peut s’étonner de la place considérable prise par les problématiques pastorales dans le Centre de recherche agro forestier de l’amazonie orientale (Cpatu), principal pôle de recherche de l’eMBrapa en amazonie. D’après l’auteur, l’élevage représentait 3 % des publications jusqu’au milieu des années 1970, puis 26 % lors de la seconde moitié, 22 % entre 1980 et 1984, 56 % entre 1985 et 1989, et finalement 41 % lors de la première moitié des années 1990. Les agents fédéraux, « irremplaçables ennemis » : À partir des formes conflictuelles étudiées par Monroy et fournier (1997), il est possible de considérer que les agents fédéraux sont devenus les « irremplaçables ennemis » des pionniers. Par leur action, les agents de la police environnementale permettent au conflit de jouer une de ses fonctions principales pour le camp adverse : mobiliser autour de la désignation de l’ennemi. Le sentiment de commune appartenance à la frontière pionnière, qui transcende les différences socio-économiques, est affermi. Les oppositions internes qui ont pu surgir précédemment s’évanouissent instantanément dans la bataille qu’il faut mener contre l’ennemi commun. Les aires protégées : Entre 2002 et 2009, plus de 700 000 km2 de forêt amazonienne ont été classés en espaces protégés au Brésil. Le double mandat du président Lula restera marqué par cette dynamique sans précédent dans l’histoire amazonienne. d’autant que ces espaces protégés diffèrent fondamentalement de ceux créés jusqu’alors. Au regard de la géohistoire nationale de la conservation de la nature (Barreto filho, 2001), nous voyons dans cette initiative l’émergence de la « quatrième génération » d’aires protégées brésiliennes (Taravella, 2008). Contrairement à leurs prédécesseurs (localisées aux confins de l’amazonie afin d’échapper aux perturbations anthropiques), celles-ci ont stratégiquement été dessinées et disposées à la pointe des fronts pionniers les plus actifs. par un renversement de perspective surprenant, ces nouveaux espaces protégés, véritables outils de planification régionaux, ont pour objectif de mettre un terme à la spéculation foncière, en restaurant la maîtrise foncière fédérale en amazonie (Brasil, 2004). Les études récentes (Ferreira et al., 2005 ; Soares-Filho, 2010) soulignent l’efficacité de cette politique qui explique rait plus du tiers de la chute des déboisements observée en amazonie brésilienne ces dernières années. Cette stratégie apparaît comme la plus efficace à ce jour. elle grippe la mécanique pionnière en s’attaquant à la logique économique spéculative des grands éleveurs pionniers. Mais jusqu’à quand ? Jusqu’à quelle élection ? Jusqu’à quel arbitrage sectoriel ? Jusqu’à quel revirement de la politique fédérale en amazonie ? Le pari qui consiste à créer des aires protégées de plusieurs milliers d’hectares à la pointe des fronts pionniers agropastoraux est risqué. Son efficacité à court terme ne présage en rien du futur. Plus que partout ailleurs au Brésil, la mise en œuvre et la gestion effective de ces aires protégées est cruciale.
    3 points
  22. Ce qui n'enlève rien à leurs qualités spécifiques...
    3 points
  23. Ils servent comme pièces d'artillerie quoi ...; Franchement la discussion des 3 dernières pages, c'est de la sodomisation de diptères Les ukrainiens se servent de leurs canons comme .... canons. Quel que soit le modèle Ceux qui pensent que les Caesars sont un cas à part font des rêves mouillés (et c'est limite du jingoisme à l'anglosaxonne ....)
    3 points
  24. Zelensky montre surtout a Poutine, ce que lui n'a plus ! Une énorme paire de balloches !
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  25. BoJo pourrait bientôt subir un vote de défiance en raison de ses fêtes privées lors du Covid. Il faut 54 lettres de défiance émises par des MP pour provoquer ce vote, les Tories estiment que ce chiffre a été atteint aujourd'hui. On le saura sans doute demain. https://www.itv.com/news/2022-06-06/no-confidence-vote-in-boris-johnson-expected-to-be-announced-on-monday-morning EDIT : oui, il y aura un vote.
    3 points
  26. Vu l'augmentation des capacités destructrices de l'infanterie a beaucoup plus grande distance, un canon d'assaut avec armement en casemate sera probablement encore plus vulnérable qu'autrefois. En effet, quand il voudra se découvrir temporairement de derrière un obstacle pour faire un tir de soutien, il devra souvent en plus d'avancer tourner d'au moins 45° avant de faire feu. Et de refaire ce mouvement de rotation avant de se retirer. Il sera donc "en batterie" bien plus longtemps qu'un char faisant la rotation avec sa tourelle pendant son mouvement. A l'époque, les canons d'assaut en casemate échangeait leur tourelles contre un blindage frontal bien plus épais et souvent très incliné qui les rendaient moins vulnérable de face que les chars. Un canon d'assaut casemate moderne ne serait pas mieux blindé qu'un char face à la plupart des menaces actuelles mais plus longtemps une bonne cible.
    3 points
  27. Il est donc très logique pour les UKR de reculer VITE loin dans la ville pour ne pas se prendre de patates et laisser les russes revenir (et donc eux même s'exposer). Soit dit en passant, toutes les prévisions sur un "chaudron" ou une retraite rapide sont foirées: on pouvait s'attendre à ça après Pospana mais... rien. Donc il doit y avoir des informations qu'on n'a pas (manque de profondeur de l'attaque?, simplement la volonté de s'accrocher au terrain?, encore plus dangereux de reculer? Concernant le CESAR, on voit un point important: l'usage mis en avant est très clairement la contre-batterie. Si les CESAR peuvent éliminer 1 batterie par jour en face (on va dire 6 pièces), c'est un truc de fou quand on pense aux dommages accumulés. Une batterie c'est le soutien organique d'un BTG. Alors oui cela ne semble pas être énorme mais c'est de nature à rendre les artilleurs d'en face extrêmement inquiet: les pièces tractées deviennent des pièges mortels. Les automoteur ont alors un intérêt évident car ils peuvent bouger vite... ce qui est une catastrophe dans la configuration actuelle: c'est sortir de la ligne d'arbre (et se prendre des drones) et c'est déplacer la logistique à chaque fois (bouger les obus, les camions, consommer du diesel...). Si le reportage est vrai (attention car le mec peut être optimiste), détruire 80 pièces en face sur une largeur de front donnée, ça doit se voir en face. Actuellement la meilleure arme UKR, c'est la contre batterie: les Russes, pour avancer, ont besoin d'artillerie. Si elle est bloquée, cela revient à l'équation du début de la guerre et l'expérience montre que ça ne passe pas.
    3 points
  28. Et, dans ta démonstration, tu oublies un détail : Si tu proposes une porte de sortie à quelqu'un qui ne veut rien entendre, c'est vrai que c'est vain. Mais, si ce quelqu'un est victime d'un coup d'état ou meurt d'un cancer, l'équipe, derrière, aura peut-être d'autres projets, dont la sortie de cette guerre qui ne dit pas son nom. Donc, pourquoi se priver d'une option qui peut rapporter, dans le futur, d'autant qu'elle ne coûte rien maintenant (sauf à ceux qui ne pensent qu'à accabler l'individu Macron, quitte à modifier ses déclarations pour que ça colle avec leur schéma ?)
    3 points
  29. On peut donc envisager que dans l'après-guerre, un des gros programmes des chemins de fer ukrainiens sera, en plus de la reconstruction, de mettre en place soit l'écartement européen sur son réseau (tâche longue et titanesque) soit de constituer quelques lignes dédiées en écartement européen (inversant ainsi ce qu'avaient fait les Soviétiques avec l'Europe de l'Est quand ils avaient mis en place des lignes à leur gabarit, notamment vers la Tchécoslovaquie). Il n'y a aucun moyen de réduire la durée et la difficulté du processus de changement d'écartement ? On y avait bossé durant la Guerre Froide de mémoire.
    3 points
  30. As-tu une source pour ça ? (c'est pour une enquête ). J'ai plein de déclarations récentes qui ne parlent pas d'une hypothétique humiliation de Poutine mais d'éviter l'humiliation aux russes et à la Russie ; la dernière (3 ou 4 juin) : "Il ne faut pas humilier la Russie, pour que le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie diplomatique". Je trouve qu'elles ne sont pas beaucoup plus malines à ce stade, mais ça n'est pas tout à fait la même chose quand même. Edit : du coup ça rendrait doucement caduque la psychologie de capilotracteur évoquée par @CortoMaltese.
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  31. Et pendant ce temps, les Russes viennent de démolir un des derniers grands terminaux céréaliers ukrainiens. Qui ne devait plus servir à l'export mais stocker des réserves. La logique de Poutine devient de plus en plus claire :
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  32. Je reviens sur ce concept de char employable qui est à mon sens un peu bancal. Tel qu'il est proposé le char employable serait employable car, moins cher à l'usage et à l'achat, plus fiable et plus léger. Employable voudrait dire qu'on pourrait l'utiliser dans toutes les situations, aussi bien en haute intensité qu'en basse (sinon il n'est plus employable). Or faire un char léger, c'est cher car ça demande des technologies plus pointues et c'est aussi plus complexe : Type 10, char Leclerc = cout à l'usage plus élevé L'alternative c'est de faire un char plus simple, sans chargement auto, barres de torsion, etc, mais du coup plus lourd : M1A2, Leo2 ou alors très peu protégé : AMX-40 = pas employable car trop lourd ou trop peu protégé En fait on réinvente un peu la roue avec ce projet et on aboutira aux mêmes conclusions, c'est à dire un Leclerc EAU 2 (GMP plus simple/fiable aux prix d'une baisse très marginale des perf, et gains d'avantages tactiques significatifs (moteur star/stop immédiat)) plus léger de quelques tonnes grâce aux innovations technologiques. En soit ça serait parfait. Quels sont aujourd'hui les principaux leviers d'amélioration : tourelles téléopérées et protection active, moteur hybride. On pourrait imaginer un équipage dans une caisse sur-blindée, avec une tourelle inhabitée optimisée contre les pénétrateurs de moyen calibre et avec une protection active, une sorte d'armata bis. En dehors des problématiques inhérentes à ce choix (notamment au niveau SA), ça couterais très cher à concevoir et à acquérir. En plus, est-ce qu'un char de 45 tonnes serait plus déployable qu'un Leclerc, non, il prendrait aussi le bateau ou le train. Est-ce qu'il serait plus utilisé en OPEX probablement pas tant qu'un Jaguar, voir un VBCI suffit. Non plus, son poids logistique serait très similaire. (Nous n'avons jamais déployé de X30 en OPEX africaine alors que c'était un char très employable). Donc en conclusion : - Ou bien on fait un armata bis = MGCS = très cher et long terme - Ou bien on fait un Leclerc EAU NG = faisable dans des délais raisonnables mais cher - Ou bien on fait une rénovation ambitieuse des XL qu'on a - Ou bien on fait un AMX-40 NG qui ne se vendra pas et qui sera inemployable car pas assez performant.
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  33. Tout à fait. Les commentaires du Figaro ... c'est du bavardage de coiffeur. Pas mieux...
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  34. Je pense qu'on ferait mieux de laisser les commentaires du Figaro là où ils sont
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  35. Juste pour rire concernant la justesse des media grands publique (pardon pour le HS):
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  36. https://www.la-croix.com/Monde/Russie-Andrei-Piotr-opposants-Poutine-partisans-loperation-speciale-Ukraine-2022-06-03-1201218248 « Je m’oppose à Poutine, mais je soutiens l’offensive en Ukraine », confie Andreï, ingénieur dans l’une des usines de la filiale russe d’un grand groupe énergétique européen. « Certes l’Ukraine est un pays indépendant, mais il fallait agir. Un acte préventif pour éviter qu’elle nous attaque », déclare-t-il, s’attendant à ce que l’armée russe poursuive son offensive jusqu’en Moldavie. Andreï suit l’actualité dans les médias occidentaux, mais aussi sur les chaînes de télévision au service du Kremlin. « Je ne suis pas dupe de sa propagande. Ce n’est pas une opération ciblée et sans victime comme ils veulent nous faire croire. Et s’il y a des bataillons néonazis, toute l’Ukraine n’est pas fasciste », reconnaît-il, agacé par les cours dispensés à l’école de son fils sur « la dénazification » en Ukraine. C’est précisément parce qu’il s’oppose à la propagande du Kremlin et à la corruption du pouvoir qu’il a voté contre Vladimir Poutine aux dernières présidentielles. « Mais, aujourd’hui, il s’agit de défendre l’indépendance menacée de notre pays ! », lance-t-il. Globe-trotter et polyglotte, Piotr a quant à lui passé ses cinq dernières années à voyager, une start-up en préparation, un autre projet en tête, un investissement en cours. « Je connais bien l’Europe. C’est bien pour cela que je n’ai pas eu un seul doute depuis le début de la guerre : je ne fais pas confiance à l’Ouest et je suis à 100 % derrière le Kremlin », assure le trentenaire. Sa franchise surprend dans la Russie d’aujourd’hui. « Je ne fais pas de politique, je suis entrepreneur, insiste-t-il. J’ai voté Poutine. Je lui fais confiance. Il est le mieux informé et le plus à même de prendre les bonnes décisions pour notre pays. » Piotr se mue en homme d’affaires. « Les sanctions et les mesures prises dans le secteur bancaire ont montré que les Européens ne respectent pas le droit. Contrats, lois, confiance : tout a volé en éclats depuis trois mois ! », tempête-t-il. Et de déplorer que ses fournisseurs européens ont cessé de travailler avec lui tandis que ses comptes en banque en Europe ont été gelés du jour au lendemain. « Uniquement parce que je suis Russe. Lorsque des décisions se fondent sur la nationalité des gens, c’est le début du nazisme. » Andreï et Piotr sont loin d’être les seuls, à Kazan comme dans le reste du pays. L’ampleur du soutien de la classe moyenne à « l’opération spéciale » se traduit par une cote de popularité à 80 % pour Vladimir Poutine, selon le dernier sondage du centre Levada. « Certains s’informent librement mais finissent par se dire face à la masse d’informations contradictoires qu’il est impossible de se faire une idée et qu’il vaut mieux faire confiance à Poutine. Car, lui, il sait… », décrypte Édouard Vorobiov, 23 ans. Cet étudiant en science politique à Kazan se définit comme un opposant désabusé face à l’apathie généralisée. « C’est ça la vraie victoire de Vladimir Poutine. »
    3 points
  37. Il y a plus de 20000 princes/princesses saoudiens dont 4000 de sang royal, soit 10 fois plus que le nombre de Bugatti Veyron produites (un peu plus de 400). Donc seul les plus importants peuvent rouler en Made in France, les autres sont obligés de de prendre du Made in Germany avec des Audi R8... Les pauvres...
    3 points
  38. @Stark_Contrast veut changer notre façon de penser! Il pense qu'il peut prouver que le F-35 est un avion décent! Mais nous on regarde l'ampleur des retards, l'inflation des budgets, la ribambelle des pratiques douteuses, et on en déduit que le programme F-35 est merdique. Après on cherche une explication de cette vérité et on ne va pas la chercher dans les bonnes nouvelles.
    3 points
  39. Russie : les Russes n'achètent quasiment plus de voitures neuves, le marché automobile s'écroule Les ventes de voitures neuves ont poursuivi leur dégringolade en Russie en mai, baissant de 83,5% sur un an, plombées par l'inflation et d'importantes sanctions occidentales contre Moscou pour son offensive en Ukraine. Au-delà de l'automobile, la production industrielle en Russie est passée dans le rouge pour la première fois depuis le début du conflit https://www.latribune.fr/economie/international/russie-les-russes-n-achetent-quasiment-plus-de-voitures-neuves-le-marche-automobiles-ecroule-920679.html
    2 points
  40. Intéressant : INTERVIEW - Chercheur à l’Institut Français des Relations Internationales, Dimitri Minic analyse les enjeux de la bataille en cours entre la Russie et l’Ukraine dans le Donbass. « L’armée ukrainienne va monter en puissance au fil des mois » https://www.lejdd.fr/International/dimitri-minic-chercheur-a-lifri-larmee-ukrainienne-va-monter-en-puissance-au-fil-des-mois-4115735
    2 points
  41. France Info a eu un échange avec Boris Bondarev, le seul diplomate connu à avoir fait défection suite à la guerre. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/temoignage-guerre-en-ukraine-denoncant-la-politique-inamicale-voire-hostile-de-vladimir-poutine-un-diplomate-russe-claque-la-porte_5181253.html Dans sa lettre en mai dernier, il y a un passage intéressant ou il évoque le caractère non professionnel du travail des diplomates du MAE Russe, et la propension aux biais de confirmation et aux clichés propagandistes. Inquiétant pour les Russes à ce niveau là.
    2 points
  42. Cela expliquerai les choses ... c'est une marque de bon sens venant de Zelensky et Macron, mais avez vous une source pour confirmer vos propos ? Car en Ukraine l'attitude de Macron est quelque peu moquer dans l'opinion. En effet, fermer les portes n'est pas non plus une option, et malheureusement nous avons rien d'autre. C'est vraiment là ou se situe notre problème, nous ne pouvons que subir le rythme que nous impose la Russie. L'option militaire va au delà des capacités françaises, donc nous pouvons à la limite recentrer nos positionnement en Europe de l'Est et Orientale (comme actuellement en Roumanie). Cela ne résout rien dans immédiat mais si ce repositionnement persiste et s'élargit, la France peut avoir plus de poids dans ces régions d'Europe plus tard. Là c'est la seule chose qui me vient à l'esprit pour être honnête.
    2 points
  43. La com officielle ne me pose pas de problème Les enculades de mouche de la part de X membres pour savoir si les Caesars sont utilisés en contre batteries, sont des high value asets, sont meilleurs ou moins bon que les Zusana 2 et toutes ces billevesées, comment dire On dirait des brits en train de se vanter de leurs AS90 ou Challengers II C'est dire le level
    2 points
  44. Eh bien je n'en n'ai pas trouvé stricto sensu et je fais amende honorable: j'ai corrigé mes deux derniers posts et retiré les mentions à l'humiliation personnelle de VVP. Il n'est fait que mention de "l'humiliation" en des termes généraux, souvent proches du terme "Russie". Illustration: "Nous aurons demain une paix à bâtir, ne l'oublions jamais (…) Nous aurons à le faire avec autour de la table l'Ukraine et la Russie. Le terme de la discussion et de la négociation seront fixés par l'Ukraine et la Russie. Mais cela ne se fera ni dans la négation, ni dans l'exclusion de l'un l'autre, ni même dans l'humiliation". Conférence de presse donnée le 9 mai 2022, à l'occasion de la journée de l'Europe, à Strasbourg. https://fr.euronews.com/my-europe/2022/05/09/nous-aurons-demain-une-paix-a-batir-entre-l-ukraine-et-la-russie Et je mets +10 dans le paramétrage de la matrice pour contrebalancer mon biais sur la question !
    2 points
  45. C’est peut-être une tentative de contrer la conso de ya-ba (meth) birman (triangle d’or)? https://en.m.wikipedia.org/wiki/Ya_ba
    2 points
  46. Il n'y a pas que les généraux de l'armée russe qui dégustent, il y a aussi les cadres (?) de Wagner :
    2 points
  47. On n'en est plus à parter de "grandes offensives" stratégiques pour prendre Kiev On n'en est plus à parler d'encerclements majeurs Kharkov-Odessa On n'en est plus à parler de rupture opérationnelle Izium-Melitopol On n'en est plus à parler de pénétration de lignes de défenses à Pospana Maintenant c'est quartier par quartier, rue par rue, comme à Stalingrad https://twitter.com/ChuckPfarrer/status/1533505982961266692/photo/1 C'est n'importe quoi....
    2 points
  48. L'accord est dans ses derniers jours, cette fois, quelles que soient les sources de presse L'Égypte n'a pas accepté l'accord F15 pour l'Égypte car les termes de l'accord sont extrêmement faibles Le f16 n'a pas été développé Les lignes du Rafale sont bondées jusqu'en 2030 avec des deals Si une étape était nécessaire, L'Egypte réduit la dépendance des avions américains à l'armée de l'air
    2 points
  49. Tu sais que des anglais m'ont certifié sur internet que le radar du Typhoon était un PESA, et que s'il était monté sur un plateau mécanique c'était juste pour avoir un meilleur angle de vue sur les côtés. Ce qui le rendait évidemment SUPERIOR au radar du froggy Rafail. Du coup j'en déduis que le RDY du Mirage 2000-5 est lui aussi un radar PESA. Ça doit être pour ça que le RBE2 PESA était mal vu au départ par l'armée de l'air: l'antenne était fixe sans repositionneur! Bon sang mais c'est bien sûr tout s'explique! Quelle erreur des froggies. Hein? Quoi? L'APG-81 du F-35? bah quoi qu'est-ce qu'il y a? Allez, c'est prévu pour 2028, c'est dans 6 ans, et il y a 6 ans la France n'avait pas encore signé de contrat export pour le Rafale. Je parie donc que l'AESA du Typhoon britannique aura encore le temps de changer 2 fois de nom d'ici-là. Ah il y a aussi des anglais qui pensent que la France n'aura à l'avenir que le droit d'être cliente du Tempest. Parce que tout ce qu'elle peut faire c'est vendre des Rafail aux pays du tiers-monde! Et que le Tempest lui sera vendu partout parce que les japonais se rallient à BAE vu que Lockheed Martin les a déçus et tout et tout... M'enfin bon ça n'empêche visiblement pas tout ce beau monde de continuer à acheter des F-35. Ah, ils sont tellement divertissants.
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