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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/07/2022 dans toutes les zones

  1. En fait, c'est le concept même de proposition qui est un peu hors sol. Ce ne sont ni les idées ni les envies qui manquent du coté des diplomates professionnels de tout bord. Inutile de faire des tribunes larmoyantes quand le seul mec en face qui pourrait faire quelque chose, ne veut rien entendre et dit tout et son contraire (ah finalement l'intégration de la Finlande et la Suède dans l'OTAN n'était pas un problème... première nouvelle). On arme l'Ukraine en flux tendu (c'est une des rares constantes rapportée dans tous les reportages de guerre ici partagés sur le forum) en espérant que cela conduise à une évolution de la position Russe sur le conflit. Et au moment où les bailleurs occidentaux estimeront que la Russie aura suffisamment évolué et se montrera disposée à discuter, on peut parier sur un sifflement de la fin de partie. Vu le peu d'enthousiasme ici rapporté à coup d'inflation US, de Scholz ou de Macron réticents à escalader, on peut penser que dès qu'un changement un chouille sérieux interviendra dans la position Russe, on en reviendra rapidement à de meilleures considérations diplomatiques. Mais de grâce, n'inversons pas les rôles de l'agresseur / agressé, ça commence à devenir lassant. Je constate que les opérations d'influence Russe ont toujours une certaine efficacité.
    10 points
  2. Je dirais que @cracou s'est calmé et que @Akhilleus a décidé de laisser pisser, donc un draw... Ah ? Pas cette guerre là ? (j'profite des 5 dernières minutes de vendredi)
    9 points
  3. La crise du néon : https://www.engineering.com/story/neon-supply-is-in-crisis-we-were-warned (24 juin 2022) Il s'avère que dans les lasers argon-krypton, qui sont essentiels pour l'architecture des puces de 14 nm couramment utilisées aujourd'hui, le néon, qui représente 95 % du mélange gazeux à l'intérieur du laser, ne produit pas d'effet laser, mais reste essentiel au processus. Les procédés industriels le produisent par réfrigération de l'air jusqu'à ce qu'il devienne liquide, puis par distillation du liquide pour en faire bouillir les différentes fractions, un peu comme le raffinage de l'essence à partir du pétrole brut. Ce procédé est coûteux, trop coûteux pour être utilisé uniquement pour obtenir du néon, mais l'industrie sidérurgique l'utilise pour produire des quantités massives d'oxygène, qui est facilement disponible dans l'air. Les gaz à l'état de traces, comme le néon, le xénon et d'autres gaz, s'évaporent séparément et sont réservés à d'autres usages industriels. Mais la fabrication de l'acier est géographiquement dispersée, les aciéries fonctionnant individuellement et produisant relativement peu de ces gaz rares à l'état de traces. Pour que le processus soit économiquement viable, il faut concentrer un grand nombre d'aciéries dans une petite zone pour créer un grand système d'alimentation par distillation d'air. Et l'Union soviétique, toujours championne des mégaprojets, s'est exécutée en construisant des complexes sidérurgiques massifs et concentrés dans l'est de l'Ukraine. Ce qui me paraît étrange, c'est qu'en 2014 et 2015, un bref conflit a éclaté dans l'est de l'Ukraine, et que les analystes de l'industrie des semi-conducteurs de l'époque ont mis en garde contre les conséquences d'une grave interruption de l'approvisionnement en néon. Dans les huit années qui ont suivi, il semble que personne n'ait rien fait pour diversifier la chaîne d'approvisionnement en néon, préférant laisser une région de l'Ukraine fournir la moitié ou les trois quarts de ce gaz de procédé critique pour l'industrie mondiale des puces. Les Chinois se démènent pour s'assurer que leur industrie nationale en a suffisamment et, bien entendu, les prix du néon ont explosé. Les personnes qui fabriquent les lasers cherchent des moyens de réduire la quantité de gaz néon utilisée dans les systèmes. Le gaz néon s'use, et un grand fabricant, TSMC, a lancé un programme de recyclage. https://www.zdnet.fr/actualites/en-ukraine-les-fabricants-de-neon-stoppent-leur-production-39938883.htm Aux côtés de la Chine, l’Ukraine est l’un des premiers producteurs mondiaux de ce type de gaz. La société Ingas, basée à Marioupol, produisait entre 15 000 et 20 000 m3 de gaz par mois, tandis que Cryoin, installée à Odessa, produisait de son côté entre 10 000 et 15 000 m3 de gaz par mois.
    9 points
  4. Vous en voulez une petite ... On envisage une cadence de 5 Rafale par mois, on y travaille chez DA avec éventuellement une partie de la production dépaysée. c'est au stade de la réflexion
    9 points
  5. Déjà il y a plein de clients à livrer. Le plus tôt sera le mieux. Ensuite avec de la chance ça permettra des petites baisses de coûts (ou des augmentations contenues dans le contexte d'inflation et de guerre en Ukraine) si les fournisseurs de pièces ont plus de visibilité qu'avant. Le prix flyaway est en effet l'argument massif principal qui permet d'emporter des marchés dans les démocraties, parce qu'un gouvernement répond de ses dépenses courantes, pas de celles des suivants. Ainsi, la possibilité de savoir d'ici 15 ans que le Rafale est moins cher, grâce à son coût à l'heure de vol faible, que l'avion XYZ pourtant vendu deux fois moins cher fly away au voisin, tout le monde s'en fout, parce que dans 15 ans il y aura une nouvelle génération d'électeurs et tout le monde aura oublié que la performance économique du Rafale se joue sur la durée. Du moins tout le monde sauf les argentiers et autres commissaires au comptes, qui, eux, ont de la mémoire... C'est pour ça que la stratégie US de vendre le F-35 vraiment pas cher fonctionne en premier lieu. Même principe pour la masse et le nombre au détriment de la disponibilité. Ça n'empêche pas qu'avoir la masse, le nombre, de son côté, pour une arme résolument offensive qu'est l'aviation de combat, c'est un confort certain. Sauf bien sûr dans un conflit comme l'Ukraine où la supériorité ne peut s'acquérir par la masse pour l'un des belligérants, mais où le besoin de tenir sur la durée existe... Ce qui est là encore de nature à faire réfléchir des gens. Enfin et pour enfoncer le clou, tout comme l'appétit vient en mangeant, les ventes appellent les ventes. La stratégie ukrainienne de mettre en avant les armes qu'ils emploient a été très maline dans ce contexte, et bien comprise par pas mal d'industriels de l'armement étrangers. Voir Rheinmetal pousser son propre gouvernement à envoyer du matériel militaire en Ukraine n'était pas innocent du tout à ce propos par exemple... Et assez ridicule. Et chez nous? Rien. Pas une seule annonce triomphaliste de Nexter. Chez les autres ils en seraient presque à comparer le nombre de conscrits russes que leurs obus et missiles ont éparpillé... Avec les ventes d'occasion à remplacer, il y a déjà une tripotée de Rafale livrés au standard F4 qui vont venir remplacer des avions livrés au standard F3, en effet. Des ventes d'occasion pourraient se poursuivre par la suite. C'est une solution fonctionnelle pour offrir à prix compétitif des cellules encore capables, si et seulement si, le remplacement peut s'opérer rapidement. Ce qui est le cas avec une grosse production. Bref si les choses se passent comme prévu la remontada aura été incroyable dans ce programme.
    8 points
  6. @Alexis Je me permets de rappeler qu'au niveau des munitions d'artillerie, la Russie tape largement sur des stocks datant de l'Union soviétique disparu il y a plus de 30 ans.
    7 points
  7. La question présuppose que la raison pour laquelle on ne voit plus beaucoup de tirs ATGM est parce que les stocks sont épuisés. Mais il y a une autre raison qu'on pourrait émettre, par exemple le fait que la Russie ait abandonné l'attaque en profondeur pour passer au grignotage lent par déluge d'artillerie. Forcément si au lieu de foncer directement avec un char sur 60 km, l'armée russe décide d'écraser ta position pendant 10 jours sous une pluie d'obus ininterrompue avant d'avancer de 5 km, et ensuite rebelote 12 fois de suite, tu vas pas avoir beaucoup d'occasions de tirer des ATGM. Ce qu'il te faut, c'est une contre-batterie pour détruire l'artillerie russe afin de faire cesser l'orage de plomb.
    7 points
  8. On envisage d'ouvrir une chaine de Rafale aux USA et de baptiser l'avion F53...ça en ferait un best seller en Allemagne et dans le reste de l'Europe.
    7 points
  9. L'Australie renonce à la perspective d'avoir des sous-marins nucléaires d'ici 2030 Par ROD McGUIRK, le 29 juin 2022 https://apnews.com/article/technology-australia-united-states-d9c1eb983dabd7229f22999e723ec024
    5 points
  10. Attention, il s'agit là d'informations datant de 1995. On y apprend effectivement que les stocks d'obus de 105, 155 et 203 mm dépassent les 20,4 millions pour l'US Army et 3,4 millions pour les Marines, dont à la louche ~10 millions de 155 mm, mais l'information n'est vraiment pas fraîche. Je n'ai pas trouvé d'état plus récent de l'ensemble de l'inventaire. Mais un certain nombre d'indices suggèrent que l'arsenal a beaucoup diminué En 2017, les forces armées s'inquiètent de leurs stocks dangereusement bas "Aujourd'hui, je pense que nous disposons de munitions adéquates pour nos besoins normaux", a-t-il déclaré. "Mais si nous devions nous renforcer, si nous avions des opérations de contingence et si les menaces émergentes que nous voyons dans le monde se poursuivent, je suis très préoccupé par notre stock actuel de munitions." Cela dit, le reste de l'article suggère qu'il s'agit plutôt des obus les plus récents et d'autres munitions complexes, pas des obus "simples" En 2019, l'US Army demande à acheter 150 000 obus de 155 mm, plutôt que 17 000 l'année d'avant Le budget proposé pour l'exercice 2019 de l'armée prévoit l'achat d'un nombre impressionnant de 148 297 obus de 155 mm, dont 1 189 obus Excalibur guidés par GPS, conçus pour être utilisés dans des situations de danger proche, ont indiqué des responsables aux journalistes mardi. Cette commande représente une augmentation de 825 % par rapport aux 16 573 obus de 155 mm que l'armée prévoyait d'acheter au cours de cette année fiscale. "Nous nous entraînons à combattre un conflit à action décisive", a déclaré le général de division Paul Chamberlain, directeur du budget de l'armée. Les obus d'artillerie et autres munitions expirent après un certain temps et doivent être régulièrement remplacés, a déclaré Jack Daniels, secrétaire adjoint de l'armée de terre pour les plans, les programmes et les ressources. (...) "La plupart des unités présentes sur le théâtre d'opérations au cours des 15 dernières années opéraient dans un environnement contre-insurrection, ce qui ne nécessitait pas beaucoup de munitions lourdes. Sans doute il s'agit là seulement des obus de 155 mm, non de la totalité 105 + 155 + 203 comme dans l'inventaire de 23 millions en 1995, mais les munitions de 155 sont justement les plus utiles vu leur portée en général plus longue. Les nombres sont quand même tout à fait différents de ceux de 1995. Est-ce qu'une partie du stock de 1995 est toujours fonctionnel ? Aucune idée, ça dépend si le "un certain temps" est plus long que 27 ans (est-ce que quelqu'un le sait ?) Si oui, ça n'est pas nécessairement la majorité. En prenant le pire cas, si l'US Army a acheté 17 000 munitions de 155 pendant 15 ans (la période pendant laquelle on ne parlait que de contre-insurrection) puis 150 000 pendant 3 ans et que les stocks plus anciens sont hors d'âge... elle pourrait en avoir moins de 800 000 ! Moins ceux déjà livrés à l'Ukraine. La réalité est probablement plus favorable - si la durée de vie en stock d'un obus de 155 est supérieure à 15 ans. Mais on n'est certainement plus aux 10 millions d'obus de 155 mm de 1995. Et avec la consommation de munitions d'artillerie de l'Ukraine rapportée à 5 000 par jour, même la totalité de la production américaine actuelle d'obus de 155 mm durerait seulement 1 mois. Quant à leur stock, même s'ils en donnent 1/4 voire 1/3 (comme leurs stocks de Javelin ou de Stinger), même si on y ajoute la partie des stocks européens (sans doute beaucoup plus petits) que Polonais, Français ou Allemands seraient prêts à donner, ça pourrait ne faire qu'un petit nombre de mois. Tout ça ne signifie pas que l'artillerie ukrainienne s'arrêtera de tirer demain. Mais ils ont vont sans doute être obligés d'économiser les munitions, davantage encore que jusqu'ici. C'est un inconvénient sérieux en défensive - mais peut-être jouable ? Pour une offensive, sauf à ce que quelqu'un de plus calé sur le sérieux explique le contraire, ça me semble carrément bloquant. Ca renforce personnellement mon idée que le meilleur des scénarios pour l'Ukraine maintenant serait de parvenir à ralentir encore voire à arrêter la progression russe. Reconquérir les territoires occupés du Donbass, Kherson et Zaporijjia, à court / moyen terme c'est de la fumette Il y a au moins deux problèmes dans cet appel : 1) Les signataires demandent à ce que "l'Occident" mette fin à la guerre. En pratique, étant donné que ce n'est ni l'Amérique ni l'OTAN qui se défend, mais bien l'Ukraine, les signataires demandent à ce que Washington et l'OTAN s'entendent avec Moscou sur un traité de paix, puis se retournent vers Kiev en lui disant "C'est à prendre ou à laisser, d'ailleurs on suspend tout notre soutien en armes, financement etc. si vous refusez" Sans doute, le texte dit le contraire "Négocier ne signifie pas non plus décider quelque chose au-dessus de la tête des parties concernées". Il est même probable qu'une bonne partie des signataires l'imaginent sincèrement. Mais ce n'est pas du tout crédible, si l'Occident "met fin à la guerre", c'est bien lui qui décide avec la Russie et explique à l'Ukraine ce qu'elle va faire. Moi je veux bien, mais - C'est vraiment pas jojo de négocier par dessus la tête d'un pays moyen-faible victime d'agression puis de lui mettre le couteau sous la gorge "Accepte, sinon !" Sans doute, on pourra négliger ce point en disant que dans la vie y a les forts et les faibles, que les premiers décident et les seconds exécutent - j'ai d'ailleurs tendance à penser que c'est assez vrai. Mais bon ... - Un argument qui pèsera même aux yeux d'un partisan du réalisme le plus dur, c'est de s'interroger sur les conséquences à moyen / long terme d'une telle politique. J'en vois une grosse comme une maison, la fonction N(t), qui vaut actuellement 9, risque de connaître une croissance... notable, voire remarquable. Voire plus si affinités N(t) est évidemment le nombre de puissances nucléaires en fonction du temps. Parce que si les faibles ne sont là que pour exécuter, y a beaucoup de monde qui voudra être du groupe des forts, et ce n'est pas si difficile voyez la Corée du Nord qui n'est pas exactement un mastodonte en termes économiques ni technologiques ! Un contre-argument pourrait être que après tout c'est bien arrivé à l'Irak en 2003, et N(t) n'a fait depuis qu'augmenter de 8 à 9 ce n'était pas une catastrophe. Oui, mais ce n'est pas parce qu'on a eu relativement de la chance une fois que ça durera toujours, et puis le Monde est plus désordonné qu'ailleurs, il y a davantage de points de friction entre grandes puissances, donc d'inquiétudes potentielles pour les faibles qui se demandent s'il est vraiment acceptable de le rester 2) Les signataires supposent qu'une fois la volonté de l'Amérique et de l'OTAN de "mettre fin à la guerre" connue, la Russie répondra de même par une ouverture. A Moscou, on mettra de l'eau dans son vin, ou sa vodka. C'est bien pourquoi ils écrivent "Il ne doit pas y avoir de paix dictée par Poutine". Moi je veux bien, mais essayons de nous mettre dans la peau du président russe. Vous déclenchez une guerre dont vous savez que le coût sera important mais dont vous espérez, sous une forme ou sous une autre, la soumission définitive de l'Ukraine. Manque de pot, ça se passe beaucoup plus mal que prévu : les troupes n'avancent guère, le coût en moyens militaires et en sanctions subies est nettement plus élevé qu'escompté. Vous continuez, car l'alternative serait de revenir la queue entre les jambes, dirigeant faible donc traître à la patrie, avant de disparaître bientôt dans les poubelles de l'Histoire et ça pas question ! Donc vous ordonnez de persévérer - on les aura à l'usure - et voilà que petit à petit les bonnes nouvelles arrivent, certaines des sanctions économiques sont déjouées, l'ennemi semble s'approcher des limites de sa résistance, le soutien militaire qu'il reçoit des Occidentaux s'approche aussi de ses limites, pendant que nos troupes petit à petit avancent et que le contrôle des territoires conquis s'améliore. Puis, tout à coup, l'Occident vous dit que "la poursuite de la guerre en Ukraine n'est pas la solution au problème" et qu'il faut "mettre fin à la guerre" ! Alleluia ! Que choisissez-vous ? a) Vous êtes bien d'accord, d'ailleurs puisque l'ennemi faiblit c'est le moment idéal pour réduire vos objectifs et se contenter de 50% - bon allez, 40% peut-être. Certes les coûts de l'opération spéciale restent très élevés - militaires, économiques, diplomatiques - et il sera difficile de les justifier avec une victoire "aux points", certes vous étiez en train de prendre l'avantage, mais il ne faut pas abuser ça n'est pas de jeu. Vous dites ? 35% ? Hmmm... b) Vous êtes bien d'accord, d'ailleurs ça prouve bien que vous aviez raison de persévérer ! La guerre est une lutte entre des volontés, et la Russie est la plus forte comme prévu. Bon eh bien ça sera 100% de vos objectifs, et vous allez enregistrer un message sur votre smartphone comme ça tant qu'ils proposeront autre chose il suffira d'appuyer sur un bouton et ça fera "Niet". Il y a bien Lavrov qui souffle que 95% ça pourrait suffire, il est bien Lavrov mais parfois un peu bisounours quand même. D'un autre côté Patrouchev soutient que 120% c'est un beau chiffre... Hmmm...
    5 points
  11. Nexter n'a vraiment pas eu besoin de faire d'annonce triomphaliste sur le sujet. Sur le plan intérieur, en France, le Caesar est passé (je me permets de paraphraser la discussion que j'ai eu avec Nexter à Eurosatory) de " l'image du canon sur roues en fin de cortège le 14 juillet que l'on montre un peu, mais pas trop (un canon cela tue des gens, c'est pas bien, vite cachons le), puis du jour au lendemain au dernier rempart du monde libre que tout le monde approuve ". Sur le plan extérieur, le conflit en Ukraine joue à fond, tout le monde veut le voir.
    4 points
  12. L'Ukraine a commencé à exporter de l'électricité de manière 'significative' vers l'Union européenne, via la Roumanie, a annoncé jeudi soir le président ukrainien Volodymyr Zekensky. Le réseau électrique ukrainien a été connecté au réseau européen à la mi-mars. "Nous nous préparons à augmenter les livraisons', a-t-il ajouté, en soulignant que 'l'électricité ukrainienne peut remplacer une part considérable du gaz russe consommé par les Européens. 'Ce n'est pas seulement une question de revenus d'exportation pour nous, c'est une question de sécurité pour l'Europe entière', a-t-il insisté." https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualite/Economie/2022070198330-L-Ukraine-a-commence-a-exporter-de-l-electricite-vers-l-UE.html
    4 points
  13. Les Britanniques n'ont pas de base pour la Royale Navy dans les Caraïbes. Présence Européenne dans les Caraïbes : Chiffres de 2018, Royaume Uni (monnaie d'usage dollar) total îles 167 883 habitants - 1 559 km2 - 108 hab/km2 sans les Bermudes 238 747 habitants - 1 613 km2 - 148 hab/km2 avec les Bermudes Pays Bas (monnaie d'usage dollar) total îles 326 857 habitants - 999 km2 - 328 hab/km2 France (monnaie d'usage Euro) total îles 838 900 habitants - 2 879 km2 - 292 hab/km2 Guyane 261 000 habitants - 86 504 km2 - 3 hab/km2 total France 1 098 900 habitants - 89 383 km2 - 13 hab/km2 La différence de masse des présences européennes dans les Caraïbes ont eu pour conséquence que les compagnies maritimes Néerlandaises ont absorbé les compagnies maritimes Britanniques et a leur tour les compagnies maritimes Néerlandaises ont été absorbées dans les réseaux de la française CMA CGM.
    4 points
  14. Alors petit cour pour comprendre comment l'OTAN peut mobiliser un tel ou un autre. Tout d'abord il y a la mobilisation d'unité NRF et la mobilisation d'état major, 2 choses différentes. Ensuite chacun doit passer une qualif pour être projetable. Par exemple la marine doit faire passer une klif pour ses sous-marin, une autre pour ses forces amphibie, une autre pour ses forces aéro etc, etc ... D'après ce qu'on vient de me dire c'est un gros travail d'obtenir cette klif au moins 6 mois pour une unité française ... Pour les marines NATO, seules les marines française, anglaise et US sont prètes et pour les composantes terre j'en sais rien mais si j'ai bien compris c'est un gros coût de chance que çà soit tombé sur le tour de la France pour l'Ukraine. Bref on est loin, très loin, à des années lumières des 300000 hommes que Stolenberg voudrait. Pour les etats major il faut aussi une Klif ... Normalement il y a quatre nations cadres à l'heure actuel (France, Espagne, Italie, Angleterre) Italien et Espagnol sont systématiquement mis entre Français et anglais pour pouvoir toujours fournir des compétences en officiers expérimentés soit anglais soit français dans leurs états-majors. Des fois il faut aussi que la France fournisse des officiers aux anglais (le cas est avéré) ... L'Allemagne se prépare à devenir une nation cadre et leur apport ne sera pas du luxe si j'ai bien compris. Les Français sont surutilisé par L'OTAN par manque de compétence et de volume des autres nations. Ni plus ni moins. Les autres nations vont changer leur fusil d'épaule mais ca ne vas pas se faire en claquant des doigts.
    4 points
  15. Oui on peut en théorie reconstituer des forces à partir de plusieurs forces usées mais cela ne tient pas compte de la nature des pertes comme tu le dis: en général les forces de mêlée encaissent proportionnellement plus et donc plutôt que fusionner deux unités ayant perdu l'essentiel de leurs fantassins et chars mais ayant conservé leur artillerie et le soutien il est plus intéressant (et facile car durée de formation plus réduite) de reconstituer ces deux unités en leur injectant de nouveaux fantassins et tankistes. Cela illustre encore une fois le caractère déterminant de la capacité de recomplètement, la réorganisation n'étant qu'un pis aller très insuffisant, ainsi que de la préservation des spécialistes et cadres. Il vaut mieux encaisser de nombreuses pertes facilement remplaçables que moins de pertes difficilement régénérables (spécialistes, officiers...).
    4 points
  16. Je rigole, mais c'est nerveux... Bon, je suis quand même désolé pour les australiens, en espérant que la Chine ne bouge pas trop ses pions d'ici à ce qu'ils s'équipent de quelque chose de sérieux. Mais l'envie de sortir un "we told you so..." est trop forte
    3 points
  17. Aux sujets des blessés, il y a quelques jours, un reporter TV français sur place, commentait les chiffres donnés par l'armée ukrainienne. Cela peux éclairer certains: - Une grand majorités des blessés sont légers/très légers, ils retournent au front entre quelques heures à quelques jours. - 20 / 25% sont des blessés plus graves. Ils reviennent au front aussi, après une à quelques semaines. - Reste 20 % de blessés très graves. Eux, nécessites de un a quelques mois de soins. Ils ne reviennent pas au front et sont directement rayés des listes de l'armée.
    3 points
  18. Une vidéo qui rappelle des vieilles images de la guerre du Vietnam ou en Amérique Latine , seul l'armement, l'équipement nous ramène à notre période actuelle . On oubli souvent que dans ces contrées de l'Est ,la chaleur et l'humidité sont très importante , et la végétation très verdoyante . Une infiltration de soldats ukrainiens , je pense que ce se sont des FS , on voit que l'un d'entre eux est dire d'une M4 .
    3 points
  19. Très étonné par la fermeté de la Bulgarie sur le dossier, alors que le pays était vu en Russie comme le pays de l'UE le plus aligné sur leurs intérêts (bien plus que la Hongrie par exemple en dépit du tapage médiatique sur Orban).
    3 points
  20. https://www.newstatesman.com/world/europe/ukraine/2022/06/in-ukraine-russian-is-now-the-language-of-the-enemy (9 juin 2022) Andrïy Kourkov, écrivain : Jusqu'en 2014, Rafeenko a vécu à Donetsk, dans la région du Donbas, dans l'est de l'Ukraine. Son œuvre a été publiée principalement en Russie, où il a reçu trois prestigieux prix littéraires. Il ne parlait pas ukrainien, mais il était alors facile de vivre à Donetsk sans cette langue. Cependant, lorsque la guerre dans le Donbas a éclaté au printemps 2014, lui et sa femme ont quitté leurs deux appartements et leurs emplois à Donetsk et sont partis vers l'ouest. Là, Andriy Bondar, un écrivain et traducteur ukrainophone, les a installés dans sa datcha près de Boutcha. Rafeenko est ainsi devenu un habitant de la région de Kiev. Il a appris l'ukrainien et a même commencé à écrire en ukrainien. Son premier roman dans sa nouvelle langue, Mondengrin, a nécessité une sérieuse révision, et une fois de plus Bondar est intervenu pour l'aider. Après la sortie du roman en 2019, Rafeenko a promis d'écrire ses futurs romans en russe et en ukrainien, en alternant entre les deux langues. Cependant, le 31 mai, après avoir survécu un mois sous l'occupation russe de Boutcha, il a publiquement renoncé à la langue russe et a déclaré qu'il n'écrirait plus jamais de texte en russe - et qu'il ne parlerait même plus jamais russe. "Je ne veux plus rien avoir à faire avec cette langue", a-t-il déclaré dans une interview à la télévision ukrainienne. Pendant mon enfance, dans les années 1960, Kiev était presque entièrement russophone. La plupart des écoles enseignaient également en russe. Si quelqu'un dans la rue parlait ukrainien, les gens pensaient qu'il venait du village, ou qu'il était un intellectuel étrange, ou peut-être même un nationaliste ukrainien. En grandissant, je lisais des livres en russe, et la moitié de mes écrivains préférés appartenaient à la littérature russe : Andrei Platonov, Daniil Kharms, Boris Pilnyak, Maxim Gorky. L'écrivain ukrainien russophone Nikolaï Gogol était et reste l'un de mes auteurs préférés. À cette époque, avoir l'ukrainien comme première langue était considéré par beaucoup comme un handicap. La politique de l'État soviétique était d'empêcher l'ukrainien de surmonter l'impression d'être une langue paysanne [1]. [1] À comparer avec la version de Natascha Wodin : http://www.air-defense.net/forum/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-répercussions-géopolitiques-et-économiques/page/45/#comment-1498030 La sœur de ma mère, qui a étudié à Odessa avant la guerre et qui a finalement été déportée au goulag en tant que contre-révolutionnaire, décrit dans son journal qu'il était alors interdit de parler russe à l'université. Seul l'ukrainien était autorisé. Plus tard, en Union soviétique, on ne faisait plus guère de différence entre les Russes et les Ukrainiens, c'était pratiquement un seul peuple avec une longue histoire commune. La migration linguistique du russe vers l'ukrainien a pris une nouvelle urgence depuis le 24 février, mais elle a commencé au début des années 1990, dans les premières années de l'indépendance de l'Ukraine. À cette époque, la célèbre romancière Irène Razdobudko a quitté Donetsk pour Kiev et a commencé à travailler en ukrainien. Elle connaissait déjà la langue, la transition n'a donc pas été si difficile pour elle. De plus, à cette époque, la Russie n'avait pas encore commencé à "défendre" la langue russe et les russophones en Ukraine. Les livres en russe se vendaient mieux que les livres en ukrainien. Les magazines et journaux de luxe publiaient des critiques portant principalement sur des livres en langue russe (qui étaient pour la plupart publiés en Russie). En fait, à cette époque, jusqu'à 80 % des livres vendus dans n'importe quelle librairie étaient écrits en russe. L'avenir de la littérature ukrainienne était définitivement incertain. Peu à peu, la tendance s'est accélérée, mais elle s'est déroulée discrètement, avec peu de commentaires dans la presse et encore moins de réactions de la part des lecteurs et du public en général. Pour la plupart des jeunes écrivains en herbe, le choix de la langue n'était plus un problème - ils ont immédiatement commencé à écrire en ukrainien. Ce mouvement a été soutenu par des fondations de la diaspora au Canada et aux États-Unis qui ont accordé des subventions aux maisons d'édition qui publiaient des livres en ukrainien. Pourtant, sur le plan économique, la publication de livres en ukrainien est restée peu rentable pendant les dix à quinze premières années de l'indépendance. Dans ces années-là, de nombreux intellectuels et critiques supposaient que les auteurs qui continuaient à écrire en russe étaient orientés vers le marché du livre russe et qu'ils n'étaient donc pas considérés comme des écrivains ukrainiens. À l'époque, beaucoup me considéraient comme l'un de ces écrivains "non ukrainiens". À la fin des années 1990, mes romans avaient plus de succès en Russie qu'en Ukraine et je recevais même des demandes d'éditeurs russes pour que mes livres soient situés en Russie et non en Ukraine. J'ai ignoré ces demandes. Pourtant, les lecteurs russophones d'Ukraine n'ont jamais eu beaucoup de respect pour la littérature en langue russe produite localement. Ils avaient tendance à préférer la "véritable" littérature russe qui sortait de Moscou ou de Saint-Pétersbourg. Si un auteur ukrainien était publié en Russie, c'était un signe de qualité - un sceau d'approbation du "gardien de la littérature russe", comme la Russie se considérait elle-même. Néanmoins, les auteurs russophones de l'étranger étaient généralement traités avec une certaine condescendance en Russie, même par leurs éditeurs. Ces projets étaient souvent décrits comme un acte d'aide humanitaire plutôt que comme une reconnaissance du talent de l'auteur. Les écrivains pensaient a priori qu'un auteur russophone qui voulait connaître le succès et la reconnaissance devait s'installer en Russie. Après l'indépendance, certains écrivains de langue russe bien connus ont fait le déplacement en quête de gloire et de fortune. Par exemple, les auteurs ukrainiens de romans fantastiques les plus connus, Marina et feu Sergiy Dyachenko, ont été parmi les premiers "migrants littéraires". Ils n'aimaient pas Moscou, et ils s'attendaient probablement à un succès bien plus grand. Très vite, ils sont partis pour New York. Pour beaucoup de ceux qui sont restés en Ukraine, cependant, Moscou est restée une sorte de point d'appui culturel jusqu'à très récemment. Même après l'annexion de la Crimée en 2014 et le début de la guerre dans le Donbas, certains auteurs ukrainiens ont continué à publier leurs livres à Moscou et à participer à des événements littéraires dans cette ville. Au début de cette année - juste avant la nouvelle phase de l'agression russe - l'un des poètes ukrainiens russophones les plus connus, Oleksandr Kabanov, a publié deux livres à Moscou et a participé à des présentations en ligne de ses livres pour les lecteurs russes. Il est difficile d'imaginer que ce serait si facile à faire maintenant. En ligne et dans les conversations informelles, les patriotes ukrainiens qualifient de plus en plus souvent le russe de "langue de l'ennemi". Ceux qui approuvent cette rhétorique préféreraient ignorer le fait que jusqu'à 40 % des Ukrainiens ont le russe comme langue maternelle. Cependant, si certains d'entre eux ne veulent plus parler russe, beaucoup d'autres ne veulent plus en parler. Ils se sont tus - non pas que les Ukrainiens russophones aient jamais fait beaucoup de bruit pour le droit de parler leur langue maternelle, malgré ce que dit la propagande du Kremlin. Bien que la prétendue suppression de la langue russe ait été utilisée par Moscou pour justifier en partie la guerre dans le Donbas, c'est un non-sens ; il s'agit d'une région où la ville ukrainophone de Kremenna a coexisté pacifiquement pendant des décennies avec Rubizhne russophone. Chaque fois que l'Ukraine a dû s'opposer à l'agression de Vladimir Poutine, l'idée de perdre le russe - l'idée que la langue disparaisse du paysage culturel - est devenue plus acceptable pour un plus grand nombre d'Ukrainiens russophones. Nous avons assisté à un changement après la Révolution orange en 2006, après la Révolution de la dignité en 2014 et de nombreuses autres fois par la suite, alors que la Russie annexait la Crimée et orchestrait la poussée séparatiste dans l'est du pays. Le meurtre de dizaines de milliers d'Ukrainiens par la Russie depuis l'invasion est un argument de poids contre la présence de la langue et de la culture russes en Ukraine. Le nombre d'écrivains et de lecteurs russophones est appelé à diminuer considérablement. J'ai commencé à utiliser l'ukrainien pour écrire des ouvrages non fictionnels il y a quelques années, mais je continue à écrire des ouvrages de fiction en russe. Mes livres sont publiés en russe et dans des traductions ukrainiennes, mais je sais que mes livres en ukrainien se vendent mieux. Les ukrainophones lisent beaucoup plus que les russophones en Ukraine. C'est une nouvelle réalité que personne ne peut ignorer. Et l'État n'achète que des livres en ukrainien pour les bibliothèques. Tout cela remet en question la rationalité de la publication de livres en russe en Ukraine. Ils continueront à être publiés, mais les tirages en russe seront moins importants. Et dernièrement, je me suis dit que je ne devrais pas publier de livres en russe du tout, du moins pas avant la fin de la guerre. Plus tard, lorsque la Russie aura laissé l'Ukraine en paix et que celle-ci pourra suivre la voie européenne qu'elle a choisie, nous pourrons réfléchir à nouveau à la question de la langue et prendre une décision définitive. Cela fait longtemps que je n'ai plus de lectorat en Russie ; mes livres n'y ont pas été publiés depuis près de 15 ans. Pendant un certain temps, les lecteurs ukrainophones ont été plus importants pour moi que les lecteurs russophones. Pourtant, la langue russe peut s'avérer être ma langue "interne", la langue de mes rêves et de mes pensées, ma langue de travail. Une langue interne n'a pas besoin d'un statut officiel. Et bien sûr, la langue maternelle est un statut qui ne peut être annulé, même si les gens autour de vous continuent à l'appeler "la langue de l'ennemi". Oui, c'est la langue de mon ennemi, mais cette langue n'est pas un ennemi pour moi.
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  21. 20 ans pour la grande limite d'expiration des munitions à poudre (obus de tout calibre et usage) il me semble. Et encore plus tu t'approches des 20 ans plus tu multiplie le risque des incidents de tir (vu sur mun d'exercice pendant mon SN) J'aurais même tendance à dire qu'au bout de 10 ans tu n'es plus dans de bons paramètres de sécurité (bon ca on y fait attention en temps de paix, pas en temps de guerre mais justement ces stocks ont été fait et maintenus en condition "paix") Enfin tout dépend de comment c'est stocké : Dans un hangar ventilé avec hygrométrie controlée, no problemo Au fin fond des Everglades avec 90 % d'humidité ou dans un hangar dans le désert avec du 40°C à l'ombre, ca va evidemment raccourcir la durée de vie et du contenant (enveloppe de l'obus) et du contenu (stabilité des composés chimiques de la poudre propulsive)
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  22. Ca peut marcher a petite échelle et c'est ce qui a été fait Si dans ton armée tu as 10 unités, 4 qui sont détruites à 50% tu peux les combiner pour en donner 2 opérationnelles ce qui te laisse 8 unités actives. Du coup, ca marche Si dans ton armée, toutes tes unités sont détruites à 50% tu peux regrouper les reste et former 5 unités de marches mais tu sera toujours à 50% de capacité nominale et ca va finir par se voir (50% des unités qui disparaissent, c'es pas Magax) De plus les russes ont reconstitué un corps de bataille de 15 000 hommes au Nord de Karkyiv. On se demande avec qui et quoi si leur niveau de perte était si elevé Je pense que vous ne vous rendez pas compte ce que signifie 50% de pertes pour le fonctionnement d'une Armée En plus ce sont des chiffres rarement atteints historiquement à l'echelle armée dans l'histoire moderne sauf dans des combats d'encerclement réussis (auquel cas la majorité des pertes sont des prisonniers)
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  23. Le Rafale A a été développé pour voler avec du F404, ce qui limite forcément les possibilités d'anticipation. En revanche l'anatomie du F404 a pu influencer le design du M88 pour faciliter l'intégration. Il est plus facile de positionner la prise de force et l'arrivée de carburant au bon endroit sur le moteur plutôt que de devoir tout déplacer sur l'avion... Quant au M2000, il a un gros problème : Un seul moteur. Ce n'est pas le banc d'essai idéal puisqu'en cas de problème tu perds l'avion et le prototype de ton moteur.
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  24. Pas très efficace, de ce que je vois une seule bombe sur quatre a touché l'île
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  25. La traduction française se trouve à la fin de cet article en langue parente du Tudesque WELT CLUB Erleben Sie WELT so nah wie noch nie. WIRTSCHAFT STELLENMARKT GELD MOBILITÄT KARRIERE DIGITAL SMART LIVING MITTELSTAND WIRTSCHAFTRÜSTUNGSBERICHT Suche nach dem Plan B – Eurofighter-Nachfolger droht das Aus Stand: 16:23 Uhr | Lesedauer: 4 Minuten Von Gerhard Hegmann Wirtschaftsredakteur 00:0001:10 2017 stießen Merkel und Macron ein europäisches Rüstungsprojekt der Superlative an. Neben einem Superfighter werden eine cloudbasierte Vernetzung und große Kampfdrohnen entwickelt. Airbus wirbt auf YouTube für das FCAS-Projekt. Quelle: WELT Das Verteidigungsministerium meldet Zweifel am größten europäischen Rüstungsprojekt FCAS an. Denn der Streit zwischen den Herstellern Airbus und Dassault eskaliert. Die Zukunft des Luftkampfsystems steht auf dem Spiel – und damit Europas Sicherheit. 45 Es ist ein Satz mit Sprengkraft zur Zukunft von Europas größtem Rüstungsprojekt. „Sollte auch weiterhin keine Einigung gefunden werden, die die Interessen aller drei Nationen nach einer Beteiligung auf Augenhöhe erfüllt, ist die Fortsetzung der Kooperation zu hinterfragen.“ Diese Formulierung steht im vom Bundesverteidigungsministerium vorgelegten 15. Bericht zu Rüstungsangelegenheiten im Kapitel zum „Future Combat Air System“ (FCAS). Erstmals wird in dem nun publizierten Bericht zu den großen Militärprojekten der Bundeswehr offiziell infrage gestellt, ob es mit dem von Deutschland, Frankreich und Spanien politisch forcierten Megaprojekt überhaupt weitergeht. Dessen Entwicklung kostet allein etwa 100 Milliarden Euro. Das Kürzel FCAS steht für einen Verbund von vernetzten bemannten und unbemannten Waffensystemen mit einem neuen Kampfjet (Command Fighter) als Nachfolger vom Eurofighter und Frankreichs Rafale. Während Bundeskanzler Olaf Scholz bei der Eröffnung der ILA Luftfahrtausstellung jüngst in Berlin das Projekt noch stützte und davon sprach, die nächste Generation von Kampfflugzeugen gemeinsam mit Partnern wie Frankreich zu entwickeln, eskaliert im Hintergrund der Streit zwischen der Airbus-Rüstungssparte und dem großen privaten französischen Kampfflugzeughersteller Dassault. Es geht vor allem um Machtfragen und Zugriffsrechte auf Entwicklungen. LESEN SIE AUCH LUFTFAHRTSCHAU ILA IN BERLIN Neuer Bundeswehr-Kampfjet wird präsentiert – Deshalb darf der Tarnkappenbomber nicht fliegen Anzeige Bemerkenswert ist, dass im Rüstungsbericht des Verteidigungsministeriums der Streit der Unternehmen nun erstmals explizit genannt wird. „Die Unstimmigkeiten zwischen den Industrien – hier insbesondere zwischen Dassault Aviation und Airbus – führen zu einer Verzögerung des Starts der nächsten Phase (Technologiematurierung).“ Dassault-Konzernchef Eric Trappier hatte jüngst provozierend erklärt, dass der Zeitplan mit der bisher angekündigten Einsatzreife 2040 nicht mehr einzuhalten ist – es könnte 2050 werden. Dassault erwäge daher einen „Plan B“. ADVERTORIALGRÜN INVESTIEREN Geld-Check: Wie lege ich nachhaltig an? Seit Monaten hängt das FCAS-Projekt buchstäblich in der Luft, nachdem im August 2021 der nächste Meilenstein (2021 bis 2027) von der Politik unterzeichnet wurde, aber die Industrie sich nicht einigen kann. Grundsätzlich hat Dassault vertraglich bei dem neuen Kampfjet das Sagen, während die digitale Vernetzung des Gesamtsystems – Experten sprechen von der Combat Cloud – unter Airbus-Regie erfolgt. Bei dem Airbus-Dassault-Streit sehen Brancheninsider keine Seite als Alleinschuldigen. „Die Combat Cloud ist für Airbus eine Lizenz zum Gelddrucken“, sagt ein Insider, der anonym bleiben möchte. „Wir haben keinen Plan B“, sagt MTU-Vorstand Schreyögg Der Industriestreit um das Flugzeug wird auch zur Hängepartie für die beteiligten Firmen. So gibt es separat ein Gemeinschaftsunternehmen der beiden großen Triebwerkhersteller MTU Aero Engines und Safran aus Frankreich für den Antrieb des neuen Kampfjets. „Wir haben keinen Plan B“, sagte soeben MTU-Vorstand Michael Schreyögg auf der ILA-Luftfahrtmesse. Anzeige Vergleichbare Konflikte wie bei Airbus-Dassault für das Flugzeug gebe es nicht beim Triebwerk, daher hoffe er auf eine Einigung. MTU benötige die Erkenntnisse aus den neuen technologischen Entwicklungen für das Militärtriebwerk, um sie auf künftige Generationen von Ziviltriebwerken zu übertragen. Wegen der Verzögerungen im FCAS-Projekt müsse die Neueinstellung von 350 Ingenieuren bei MTU verschoben werden. LESEN SIE AUCH NH-90-DEBAKEL Norwegen gibt Pannen-Heli zurück, Bundeswehr hält an ihm fest Der jetzt vorgelegte Rüstungsbericht des Verteidigungsministeriums listet neben den FCAS-Problemen bei zahlreichen weiteren Großprojekten Verzögerungen oder Schwierigkeiten auf. Bei den zwölf größten Rüstungsvorhaben beträgt die Verzögerung gegenüber der ersten Besprechung im Parlament nun durchschnittlich 39 Monate. So wurde bei der gemeinsamen Entwicklung eines deutsch-französischen Super-Kampfpanzers im Projekt MGCS (Main Ground Combat System) die Studie zum Gesamtsystem um zwölf Monate bis April 2023 verlängert. Die Einsatzbereitschaft wird 2035 erwartet. Auch beim Projekt einer großen, bewaffnungsfähigen Drohne (Eurodrohne) wurden die Verträge später als geplant unterzeichnet. ALLES AUF AKTIEN Jeden Morgen ein exklusiver Überblick zu Aktien und ETFs. Alles zur erfolgreichen Geldanlage – für erfahrene Anleger und Neueinsteiger. E-MAIL ADRESSE ANMELDEN Anzeige Die Erstauslieferung an Deutschland ist nun für April 2030 geplant. Die Einsatzbereitschaft des ersten Airbus-Militärtransporters A400M mit einem speziellen Selbstschutzsystem gegen anfliegende Lenkwaffen (DIRCM) soll etwa 2025 einsatzbereit sein. Das wären dann 162 Monate später als zunächst geplant, also gut 13 Jahre. Adhérer maintenant! CLUB MONDIAL Découvrez le MONDE plus proche que jamais. ENTREPRISE MARCHÉ DU TRAVAIL ARGENT MOBILITÉ CARRIÈRE DIGITAL SMART LIVING MITTELSTAND ENTREPRISERAPPORT D'ARMEMENT Recherche du plan B - Le successeur de l'Eurofighter menacé A partir de 16h23 | Temps de lecture : 4 minutes De Gerhard Hegman rédacteur en chef 00:0001:10 En 2017, Merkel et Macron ont lancé un projet d'armement européen exceptionnel. En plus d'un superfighter, une mise en réseau basée sur le cloud et de grands drones de combat sont en cours de développement. Airbus fait la promotion du projet SCAF sur YouTube. Source : MONDE Le ministère de la Défense fait état de doutes sur le plus grand projet d'armement européen FCAS. Car le contentieux entre les constructeurs Airbus et Dassault s'envenime. L'avenir du système de combat aérien est en jeu - et avec lui la sécurité de l'Europe. 45 Es est une phrase explosive sur l'avenir du plus grand projet d'armement d'Europe. "Si un accord n'est toujours pas conclu qui satisfasse les intérêts des trois nations après une participation sur un pied d'égalité, la poursuite de la coopération doit être remise en question." (SCAF). Pour la première fois, le rapport sur les grands projets militaires de la Bundeswehr , qui vient d'être publié officiellement, se demande si le mégaprojet, pour lequel l'Allemagne, la France et l'Espagne militent politiquement, ira de l'avant. Son développement coûte à lui seul environ 100 milliards d'euros. L'abréviation FCAS désigne un réseau de systèmes d'armes habités et non habités en réseau avec un nouvel avion de chasse (Command Fighter) en tant que successeur de l'Eurofighter et du Rafale français. Alors que le chancelier Olaf Scholz a soutenu le projet lors de l'ouverture du salon ILA Air Show récemment à Berlin et a évoqué le développement de la prochaine génération d'avions de combat avec des partenaires tels que la France, le différend entre la division armement d'Airbus et le grand constructeur privé français d'avions de combat escalade en arrière-plan Dasault. Il s'agit principalement de questions de pouvoir et de droits d'accès aux développements. LIRE AUSSI SPECTACLE AÉRIEN ILA À BERLIN Un nouvel avion de chasse de la Bundeswehr est présenté - C'est pourquoi le bombardier furtif n'est pas autorisé à voler publicité Il est à noter que le différend entre les entreprises est désormais mentionné explicitement pour la première fois dans le rapport sur l'armement du ministère de la Défense. "Les divergences entre les industries - ici en particulier entre Dassault Aviation et Airbus - entraînent un retard dans le démarrage de la phase suivante (maturation technologique)." Le PDG de Dassault, Eric Trappier, avait récemment déclaré de manière provocatrice que le calendrier avec la préparation opérationnelle annoncée précédemment pour 2040 n'était plus disponible doit être respectée - cela pourrait être 2050. Dassault envisage donc un "Plan B". PUBLIREPORTAGEINVESTIR VERT Chèque financier : comment investir durablement ? Le projet FCAS est littéralement suspendu dans les airs depuis des mois après la signature de la prochaine étape (2021 à 2027) par les politiciens en août 2021, mais l'industrie ne peut pas être d'accord. Fondamentalement, Dassault a contractuellement son mot à dire sur le nouvel avion de chasse, tandis que la mise en réseau numérique de l'ensemble du système - les experts parlent du Combat Cloud - est sous la direction d'Airbus. Dans le différend Airbus-Dassault, les initiés de l'industrie ne voient aucun côté comme le seul coupable. "Le Combat Cloud est une licence permettant à Airbus d'imprimer de l'argent", a déclaré un initié qui a souhaité rester anonyme. "Nous n'avons pas de plan B", déclare Schreyögg, membre du conseil d'administration de MTU Le conflit social autour de l'avion devient également un point de friction pour les entreprises impliquées. Il existe une joint-venture distincte entre les deux principaux motoristes MTU Aero Engines et Safran de France pour propulser le nouvel avion de chasse. "Nous n'avons pas de plan B", a déclaré Michael Schreyögg, membre du conseil d'administration de MTU, lors du salon aéronautique de l'ILA. publicité Des conflits comparables comme avec Airbus-Dassault pour l'avion n'existent pas avec le moteur, il espère donc un accord. MTU a besoin des connaissances acquises grâce aux nouveaux développements technologiques pour les moteurs militaires afin de les transférer aux futures générations de moteurs commerciaux. En raison des retards du projet FCAS, le recrutement de 350 ingénieurs à MTU a dû être reporté. LIRE AUSSI DÉBÂCLE DU NH-90 La Norvège rend un hélicoptère de dépannage, la Bundeswehr le tient Le rapport sur l'armement du ministère de la Défense présente désormais des listes de retards ou de difficultés dans de nombreux autres grands projets en plus des problèmes du FCAS. Dans le cas des douze plus grands projets d'armement, le retard depuis la première réunion au Parlement est désormais de 39 mois en moyenne. Par exemple, dans le cadre du développement conjoint d'un super char de combat franco-allemand dans le cadre du projet MGCS (Main Ground Combat System), l'étude du système global a été prolongée de douze mois jusqu'en avril 2023. La disponibilité opérationnelle est prévue en 2035. Les contrats ont également été signés plus tard que prévu pour le projet d'un grand drone prêt à l'armement (Eurodrone). TOUT EN STOCKS Un tour d'horizon exclusif des actions et des ETF tous les matins. Tout ce que vous devez savoir sur les investissements réussis - pour les investisseurs expérimentés et les nouveaux arrivants. ADRESSE E-MAIL S'IDENTIFIER publicité La première livraison en Allemagne est désormais prévue pour avril 2030. La disponibilité opérationnelle du premier transporteur militaire Airbus A400M doté d'un système spécial d'autoprotection contre les missiles guidés entrants (DIRCM) devrait être opérationnelle vers 2025. Ce serait 162 mois plus tard que prévu initialement, soit 13 bonnes années https://www.welt.de/wirtschaft/article239678941/FCAS-Suche-nach-dem-Plan-B-Eurofighter-Nachfolger-droht-das-Aus.html
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  26. Un peu d'infos sur les Skyranger de Rhainmetall, avec une photo intéressantge du diagramme de dispersion de la munition à pellets: https://www.edrmagazine.eu/countering-ram-drones-and-other-flying-objects-with-highly-mobile-assets-rheinmetalls-solutions
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  27. Un peu de clarifications sur le MPF et comment il va s'insérer dans la force:
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  28. (Cailabs, 10juin) PROJET NEWSPACE CROCUS Les technologies de communications laser de Cailabs identifiées comme stratégiques par le Conseil Européen de l’Innovation (EIC) Cailabs, entreprise deeptech française bénéficiant d’un leadership mondial sur la mise en forme de la lumière, annonce être lauréate de l’EIC Accelerator, financement européen à destination des PME. Cailabs va ainsi accélérer le développement et l’industrialisation de ses solutions de communications laser à très haut débit. Rennes, France – CROCUS (Coherent Rapid Optical Communication Under the Stratosphere) est le nom du projet porté par Cailabs, lauréate de l’EIC Accelerator. Ce financement de 8.5 millions € va permettre à l’entreprise de consolider et d’industrialiser sa gamme de produits de communications laser. Les communications satellitaires, navales ou aériennes s’appuient aujourd’hui sur des ondes radiofréquences. Celle-ci sont adaptées pour des diffusions larges à des particuliers, mais sont également limitées en débit et en nombre de fréquences disponibles, et facilement interceptables. Les communications laser permettent des liaisons discrètes, sans autorisation, à des débits quasi-illimités et tendent à s’imposer dans les réseaux satellitaires. «C’est le rôle de Cailabs de proposer des systèmes de communications laser clés en main grâce à notre technologie unique de compensation de la turbulence, indispensable pour le très haut débit» explique Olivier Jacques-Sermet, Business Development Manager pour les communications laser à Cailabs. «Cailabs construit sa première station sol optique à Rennes via le projet Keraunos(1) porté par le Ministère français des Armées pour opérer une première mondiale de liaison optique avec un nanosatellite. Grâce à CROCUS, nous allons accélérer significativement notre industrialisation et nos capacités de déploiement à destination des opérateurs et des systémiers pour leur donner accès à des liaisons satellitaires à des débits jusqu’alors inaccessibles». Au-delà de la capacité d’accélération qu’ouvre l’EIC Accelerator, ce choix valide l’intérêt technique et économique des réseaux optiques en espace libre. Comme l’a annoncé le commissaire européen Thierry Breton début 2022, l’Union Européenne cherche à consolider ses réseaux de télécommunication souverains, notamment satellitaires. Le choix du projet CROCUS s’inscrit dans cette dynamique et confirme le besoin des pouvoirs publics européens de disposer de liaisons optiques très haut débit et sécurisées qui constitueront le cœur des futurs réseaux satellitaires. Initié par le European Innovation Council via l’EISMEA, l’EIC Accelerator est un financement particulièrement sélectif (74 entreprises lauréates sur 1093 candidates), qui soutient les PME européennes stratégiques dans leur industrialisation et leur accès au marché. «L’EIC Accelerator est un formidable outil de l’Union Européenne qui permet aux PME d’atteindre de nouvelles dimensions» précise Jean-François Morizur, PDG de Cailabs. «Ce financement nous permet d’accélérer nos ambitions en positionnant Cailabs comme un des champions européens des stations sols optiques». https://www.cailabs.com/actualite/les-technologies-de-communications-laser-de-cailabs-identifiees-comme-strategiques-par-le-conseil-europeen-de-linnovation-eic/?
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  29. Admettons un instant que nous acceptons l'affirmation (très discutable) implicite dans ce message selon laquelle seul ce qui est produit avec des composants européens est européen. Donc que l'industrie de l'helicoptère italienne qui historiquement a choisi la voie du produit fini assemblé avec des composants d'origine étrangère (européenne ou non),en acceptant ses propres limites techniques, industrielles, économiques, a choisi la mauvaise voie et n'est pas européenne, contrairement à l'industrie de l'hélicoptère française , qui, avançant sur la voie tracée par de Gaulle, est la seule à avoir suivi le bon chemin. Maintenant, après avoir constaté que l'industrie italienne de l'hélicoptère, dans ce monde globalisé, a atteint un niveau d'excellence mondiale suivant un modèle différent du modèle français, que pouvons-nous faire pour la rendre européenne ? Allons-nous fermer l'industrie italienne des hélicoptères jusqu'à ce qu'en Italie nous puissions produire des turbines, des FLIR, des roquettes ? Oblige-t-on l'industrie italienne des hélicoptères à acheter des composants européens même si ce composant ne répond pas aux exigences techniques, économiques ou industrielles (de concurrence et par exemple) de l'industrie italienne ? Plus sérieusement Peut-on essayer d'accepter une fois pour toutes qu'en Europe il n'y a pas que la méthode française ? Peut-on essayer de réfléchir sur le fait que l'histoire des autres pays européens (et leurs industries) est différente de celle de la France et que donc la méthode des autres pays est respectable, et européenne, comme la française ?
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  30. 20% par rapport à quoi ... à du M829A4 certainement pas. Le Shard c'est un rattrapage ... de ce que les US ont fait il y a des année avec le M829A3 ... à une époque ou ils n'étaient meme pas certain de pouvoir traverser le blindage de front de tourelle des T-80 à bonne distance. Dire que ca "suffit" c'est tres relatif. Justement pas forcément ... ou seulement à la limite ... et on parle de vielle génération de char Russe ou Chinois ... par d'Armata ou je ne sais quoi d'autre. LE probleme je me tue à le répéter c'est la longueur de la flèche ... pour augmenter la longueur il faut changer de munition. Le 120 actuel n'accepte que des flèche d'1m maximum comme celle des M829A3 et A4 déjà ancienne. Fleche plus longue ... donc plus grosse pour ne pas etre trop fragile au flindage reactif lourd ... donc plus de masse ... donc soit plus de pression soit plus de piston - longueur et diamètre -. Et à mon sens il est plus simple de monter en calibre que de monter largement en pression. D'autant que la monter en calibre permet de lancer des obus "complexe" plus à l'aise dans 140mm de diamètre. Mais aussi de l'explo plus lourd et donc beaucoup plus efficace. On à aussi l'avantage avec des obus plus long à l'amélioration de la densité sectionnelle qui permet une meilleur conservation de la vitesse, et donc des plus longue portée avec précision pour tous les obus ... notamment les divers explosifs. De toute façon le stock on en à pas alors le changer ... ... même chose pour les "lanceurs" ... à la vitesse ou ils sont consommé en Ukraine tu peux bien changer de type de munition toutes les mois que tu n'y verrai que du feu.
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  31. Qu’a obtenu la Turquie pour lever son veto à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan? « La Turquie a obtenu ce qu’elle voulait », a commenté le bureau du président Erdogan après l’annonce de cet accord. Ce qui assurément vrai pour ce qui concerne la Finlande et la Suède… Mais n’a-t-elle pas cherché à profiter de la situation pour tenter de convaincre Wahsington de lui fournir l’armement dont elle a besoin, dont les F-16 Viper, voire les F-35A? « Il n’y a pas eu de demande de la part des Turcs pour que les États-Unis fassent une concession particulière », a assuré un haut responsable américain, selon l’AFP. « Il s’agit d’un accord strictement entre les trois pays – la Turquie, la Finlande, la Suède. Les États-Unis n’en font pas partie », a-t-il insisté, avant d’admettre, cependant, que l’administration Biden avait oeuvré dans les coulisses pour faire rapprocher les points de vue de ces trois pays. http://www.opex360.com/2022/06/29/qua-obtenu-la-turquie-pour-lever-son-veto-a-ladhesion-de-la-suede-et-de-la-finlande-a-lotan/
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  32. Le monsieur en question est state senator de l'état de Virginie. Il n'a jamais siégé à Washington et n'a eu aucun rôle exécutif ou législatif au niveau de l'état fédéral Américain (uniquement au niveau de la Virginie). Il est un ancien militaire, devenu en quelque sorte l'équivalent d'un conseiller régional. C'est un parcours honorable mais ça n'en fait pas parole d'Evangile. Surtout quand on connait la propension du système Américain à favoriser les lobbying de tout genre par le biais du financement des campagnes, sans limitation de montant, ça laisse songeur. Surtout que le monsieur en question s'exprime sur un sujet de portée générale, qui ne le concerne pas directement dans le cadre de son mandat et dont il n'endosse aucune responsabilité exécutive ou législative. La communauté militaire Américaine est influente, mais loyale au pouvoir civil. Dans un autre registre, nous aussi on a eu les tribunes des généraux 2S. Quels enseignements fallait-il en tirer à part un machin qui a fait pschiit ? J'ai bien plus de considérations pour le coup de gueule de l'ancien CEMA Pierre de Villiers, à l'époque en fonction, s'il fallait capter des signaux faibles sur l'état d'esprit des armées. Ou de la démission de Mattis "Mad Dog" sous Trump.
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  33. Chipotons ensemble : tes bateaux noirs prolétariens ne volent-ils pas en milieu aqueux ?)
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  34. https://www.rid.it/shownews/5047 "Le gouvernement polonais a annoncé la signature de l'achat de 32 hélicoptères multirôles Leonardo AW-149. Le paquet d'achat comprend également la logistique et la formation. Selon la Pologne, les machines seront équipées pour le transport, l'appui-feu et les tâches CSAR, et seront donc également équipées de missiles, de roquettes et de mitrailleuses. Les photos publiées par le ministère polonais de la Défense montrent une variante du AW-149 "gunship" avec un pod de mitrailleuse, un pod de roquette et des missiles guidés." Contrat de 1,75 milliard d'euros pour la filiale de PZL- Swidnik https://www.ilsole24ore.com/art/leonardo-commessa-polonia-32-elicotteri-militari-175-miliardi-AEeRIdjB
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  35. On a aussi le SCAF qui n'arrivera pas avant 2040 voir 2050. Ça veut dire que les derniers mirage 2000 français seront remplacés par des Rafale et non du NGF. On peut même sérieusement envisager qu'une bonne partie des Rafale (ex F1, F2 et les premiers F3) seront remplacés par du Rafale même sans revente. Pour la Marine, la question du renouvellement des Rafale M va aussi se poser. Il ne sera plus possible d'attendre le NGF pour remplacer les premiers Rafale ni même pour équiper le PANG qui risque de pouvoir embarquer plus de Rafale que le CDG. On ne va plus réfléchir à 225 avions dont des mirage, mais à 225 Rafale et probablement plus en comptant le remplacement des plus vieux ou les augmentations d'effectifs. Ensuite il y a le marché de l'occasion, c'est presque une nouveauté pour la France, mais on a déjà revendu 24 Rafale, on parle de 6 M pour l'Inde et certains prospects ont regretté qu'il n'y ait pas plus d'occasion de disponible donc on doit avoir envie d'avoir une petite marge.
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  36. C'est peut être ce qui différencie les nations, leur gouvernement et leur industrielles qui savent ce qu'est la guerre, ce que ça implique et ce que ça coûtent. Ça pose quand même la question de ce que représente la guerre chez eux.
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  37. https://koreajoongangdaily.joins.com/2022/06/30/business/tech/Korea-Samsung-Electronics-LG-Electronics/20220630183125355.html Samsung Electronics et LG Electronics sont confrontés à des niveaux de stocks historiquement élevés, alors que la demande d'appareils électroniques faiblit et que le monde se retrouve inondé de tout, des smartphones aux appareils ménagers. Le passage de la pénurie à la surabondance pourrait avoir un impact de grande ampleur. Les entreprises réduisent leurs commandes auprès des fournisseurs de pièces détachées. Les travailleurs font moins d'heures et perdent leur emploi. Les problèmes ont été aggravés par la constitution de stocks et la surproduction, les entreprises ayant anticipé une forte demande due à la reprise économique et aux dépenses de revanche. "La combinaison de la pression inflationniste, du verrouillage prolongé de la Chine et des tensions géopolitiques en Europe de l'Est a fait chuter le sentiment des consommateurs", a déclaré Kim Ji-san, analyste chez Kiwoom Securities. Le nombre de smartphones Samsung Electronics détenus par les détaillants et les grossistes a atteint 50 millions, selon les médias locaux. La plupart des produits en stock sont des appareils de la série Galaxy A, qui sont des produits à bas prix. Park Hyung-wou, analyste chez Shinhan Financial Investment, prévoit que l'entreprise technologique a abaissé de 10 % son objectif de production pour 2022, à 270 millions d'appareils. "Samsung Electronics a notifié à tous les groupes commerciaux de suspendre leurs achats et de contrôler l'état de leurs stocks", indique le rapport de la DSCC. "Samsung a informé les fabricants d'écrans plats sur les marchés des smartphones et des téléviseurs que les achats de panneaux seraient interrompus." La société s'approvisionne en panneaux d'affichage à cristaux liquides (LCD) auprès des entreprises chinoises BOE et HKC. La surabondance de stocks chez les détaillants américains d'électronique grand public indique que la surabondance n'est pas prête de se résorber. Best Buy a déclaré 74 jours d'inventaire au premier trimestre, soit environ 14 jours de plus que la normale, selon le DSCC. Best Buy fait partie des cinq premières entreprises clientes de Samsung Electronics. Le stock d'Amazon a atteint son niveau le plus bas (22 jours) à la fin du mois de juin 2020, mais a atteint un niveau record de 57 jours à la fin du mois de mars de cette année. L'anémie de la demande constitue également un signal d'alarme pour le secteur des puces mémoire, dont les prix évoluent en fonction des ventes d'appareils électroniques grand public. Les prix des puces de mémoire vive dynamique (DRAM) devraient chuter de 3 à 8 % au troisième trimestre, selon l'organisme de suivi du marché des semi-conducteurs TrendForce. Au troisième trimestre, le marché des DRAM sera touché par la faible demande d'électronique grand public résultant de la guerre russo-ukrainienne et de l'inflation élevée.
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  38. Alors que la quantité de munition disponibles (notamment le nombre d'obus d'artillerie) est un sujet important dans la guerre qui se déroule en Ukraine, je suis tombé sur ce document d'Armasuisse: Matières explosives et surveillance des munitions On y découvre les différents tests qui sont effectués Évaluation de la sécurité de stockage Les propriétés mécaniques des explosifs Détermination de la stabilité Il y a également un PDF qui explique que des munitions ont été vieillies artificiellement puis tirées à des fin d'expérimentation. Pour ceux qui sont intéressés: https://www.ar.admin.ch/fr/armasuisse-wissenschaft-und-technologie-w-t/explosivstoffe.html
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  39. Tu déplaces les capteurs à l’arrière et ça fera immédiatement beaucoup beaucoup plus virile… C’est ´dredi…
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  40. https://www.lecho.be/dossiers/conflit-ukraine-russie/jeffrey-sachs-universite-de-columbia-je-ne-crois-pas-que-les-etats-unis-ou-l-ukraine-puissent-gagner-cette-guerre/10394901.html (12 juin 2022) Jeffrey Sachs (université de Columbia): "Je ne crois pas que les États-Unis ou l’Ukraine puissent 'gagner' cette guerre" Une paix négociée se traduirait par la neutralité ukrainienne et le non-élargissement de l’Otan. Or, ceci va à l’encontre de la politique américaine qui vise à encercler la Russie dans la région de la mer Noire. Pour cette raison, les États-Unis ne sont pas encore prêts à accepter un accord fondé sur la non-expansion de l’Alliance atlantique. Et il s’agit là d’une grave erreur, commise dès 2008, avec la promesse d’adhésion faite à l’Ukraine et à la Géorgie, malgré l’opposition de nombreux pays européens. L’Europe doit comprendre que ses intérêts vitaux ne coïncident pas avec l’hégémonie américaine et l’élargissement de l’Otan. La structure centralisée du pouvoir chinois date de 221 av. J.-C. Imaginer que la Chine puisse ressembler à une démocratie parlementaire européenne ou à la démocratie présidentielle américaine relève vraiment de la naïveté! Une coopération, fructueuse pour tous, en matière commerciale, touristique, culturelle et scientifique, ne peut présupposer que la Chine se transforme un jour en une démocratie libérale. La vision portée par le président Joe Biden, qui conçoit les relations internationales comme un affrontement entre démocraties et autocraties, est erronée. Le gouvernement américain représente aussi une importante source de propagande ! Une grande partie des informations diffusées, aux États-Unis, sur la politique étrangère, la guerre en Ukraine… sont manipulées, voire mensongères. Je suis donc plutôt sceptique sur ce nouveau « Conseil de la gouvernance de la désinformation ».
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  41. Une certitude, l'armée russe progresse. Ce qui est difficilement compatible avec des pertes de 50% en l'absence de génération d'une ressource nouvelle massive (mobilisation), même en tenant compte du raccourcissement du front. Donc soit ils ont su générer une ressource importante, et cela se serait probablement su (par exemple ils n'ont pas désengagé leurs forces de Syrie), soit leurs pertes sont moins importantes. Par ailleurs je ne vois pas en quoi les Russes sont en dehors de leur doctrine ni en quoi c'est "le chaos total"...
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  42. J'entends et c'est parfaitement raisonnable ce que tu dis. Mais l'exercice garde un aspect théorique qui ne peut pas aujourd'hui, dans les faits, être mis en pratique. C'est donc un exercice de style, purement académique. La Russie refuse toute idée de négociations qui ne concederait pas déjà toutes ses demandes. L'idée de savoir jusqu'où et jusqu'à quand armer l'Ukraine devra être posée, je l'entends aussi. Mais je n'ai pas l'impression du tout qu'on y soit arrivé.
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  43. @cracou Relit toi. J'ai rectifier ton texte.Tableau de 1995. Collectionneur Je suis au taf mais voici un exemple de ce qui est utilisable (j'ai pas les nx liens sous le coude). C'est tout simplement dans les rapports GOD. Si tu as le temps du peux explorer. On apprend des trucs déments. Par exemple que le stock de munitions d'artillerie (je dis bien artillerie 105, 155, 8i...) c'est autour des 13 millions en 1995 (ce qui est une baisse quand même par rapport aux années 80 où on était plus vers 20 millions). 13 putain de millions. Et on ne parle que de l'army, pas des marines (qui ont aussi 4 millions en 1995) même si tout n'est fonctionnel - répartition par sous type et localisation dans le lien suivant - https://www.govinfo.gov/content/pkg/GAOREPORTS-NSIAD-95-89/html/GAOREPORTS-NSIAD-95-89.htm
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  44. Je ne suis pas très inquiet pour le devenir des stocks de matériels de la première puissance industrielle militaire (oui c'est nous Européens, si l'on compte le nombre d'usines, systémiers et autres chantiers navals). Les stocks baissent mais corrélativement à la menace Russe par attrition: donc c'est un jeu à somme nulle et on aura les capacités de reconstituer plus rapidement que les Russes. On ne va pas arrêter des choix stratégiques en se faisant peur pour les quelques mois qui paraissent interminables sur la production d'un caesar, c'est pas comme çà que ça marche. Il n'y a que les US qui peuvent être durablement préoccupés vis à vis des capacités et stocks, concernant la Chine. Si ta question sur les enfants c'est pour m'amener sur le terrain émotionnel de la guerre c'est moche et c'est une boucherie, je rappelle aimablement et humblement que je n'ai pas décidé de cette guerre ni n'en maitrise la conduite actuelle.
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  45. Ils ont lancé des P800 Onyx sur Odessa avec le système de défense côtière bastion-P Ils font des raides aérien avec des missiles anti navire kh22... Les kalibr ont ne saura jamais si c'était des versions spéciale pour l'attaque allonger ou des antinavire... Mais la version attaque au sol c'est le même missile avec une gestion de la propulsion différente pour augmenter la portée...
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  46. J'aurais dit de grenouille. D'ailleurs il faut se préparer à ce genre de comparaisons. Mais bon, quand il fera des trous dans les blindés adverses la blague deviendra aigre-douce et tout rentrera dans l'ordre. Pour le prochain missile je propose des stries sur la carlingue qui le fassent ressembler à une baguette.
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  47. 29 juin 2022. Pacal Boniface : 04:26 Le piège, ce serait de transformer l'OTAN en alliance militaire du "choc des civilisations", de faire de cette alliance contre la menace soviétique et maintenant russe, une alliance un peu globale, qui devrait pouvoir intervenir sur tous les terrains, sous toutes les latitudes, et qui viendrait toujours, sous leadership américain, contrer la menace chinoise. 06:00 Mais il faut faire attention à une tendance américaine de militariser la réponse à des défis politiques. Il ne faudrait pas qu'on reproduise le schéma de ce qui s'est produit avec la Russie : au départ des divergences, et puis un clivage de plus en plus important et puis finalement aujourd'hui un antagonisme. Et donc le fait que l'OTAN mette la Chine au centre de ses préoccupations peut être un danger, et nous devons, nous pays européens, résister à cela, parce que sur ce point nous ne partageons pas l'agenda des États-Unis. 07:19 Est-ce qu'il [Biden] demande une alliance ou un alignement ? (...) Nous ne devons pas cesser de réfléchir et de voir quels sont nos intérêts à long terme.
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  48. Comme je vous l'avais déjà dit dans le passé, depuis qu'il a découvert .... : https://www.manomano.fr/cat/pistolet+à+mastic
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  49. Sur le Tigre Mk3, le canon va gagner 10° de débattement latéral de chaque côté, pour pouvoir tirer légèrement en arrière en faisant des orbites, sans avoir besoin de changer l'attitude de l'appareil. Après on va pas se mentir, le 30x113, c'est sympa pour dégommer de l'infanterie, des Toyota, des bâtiments légers en briques, ce genre de chose. Ça va aussi faire pas mal de dégâts à courte portée sur les optiques, viseurs et armements secondaires d'un MBT. Mais c'est pas fait pour dégommer du char moderne à 800m. Ni sur un Tigre, ni sur un Apache. C'est d'ailleurs pas pour rien qu'en missions anti-chars (ou anti-landing ship d'ailleurs) les Apache Guardian troquent une partie de leurs munitions de 30mm pour du carburant additionnel si je ne dis pas de bêtise. De notre côté, au Mali, on avait jamais trop de 30mm ! Ce sont plutôt les Hellfire qu'on troquait pour plus de carburant. Bref, tout dépend de l'usage. L'histoire du PARS-3 LR, c'est compliqué. Le missile a été conçu un peu sur le modèle du Brimstone, mais avec un guidage optique plutôt que radar: taper des colonnes de chars soviétiques en étant tiré en salve. Et ça, il le fait pas trop mal: tu lui désigne une grosse tâche blanche, et il va aller gentiment canarder tout ce qui ressemble à un MBT dans le coin. Je ne serais d'ailleurs pas surpris que le seul scénario qui a satisfait aux exigences des tests soit celui-ci !! Bref, le missile a des défauts, mais en soit une grande partie des critiques qu'on lui fout dans la gueule outre-Rhin, ça vient du fait qu'on lui demande aujourd'hui de faire ce qu'un HOT, un Hellfire à guidage laser (ou un Akeron LP) font: de la frappe bien chirurgicale, en tirant chaque missile soigneusement. Ce qu'il n'a pas été conçu pour faire. Ce pour quoi les Allemands ont conservé les HOT !!! Je rajouterais d'ailleurs que ce que le PARS-3 LR fait, un HOT, un TOW ou un Hellfire à guidage laser ne peut le faire. Bref, pas la même catégorie. Donc oui, ça a gueulé en Allemagne. Mais je ne serais pas surpris que vue l'ambiance actuelle, on se dise qu'un missile myope qui tape tout ce qui est un peu gros et blindé et qui vient de l'Est, ce n'est finalement pas tant de la camelote que ça ! (d'une certaine manière, ça me rappelle un peu les critiques faites à l'encontre du Damocles par les utilisateurs du pod Sniper. Ok, il filme pas en couleur la moustache du Taliban à 300m, par contre pour tirer une centrale électrique ou une frégate à 20 bornes, c'est idéal!) (Et puis bon, la question du coût... Quand on voit le contrat MHT, on va pas trop dire grand chose)
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