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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 13/11/2022 dans toutes les zones

  1. Justement, le repli de Kiev, la défaite de Kharkyiv ou l'abandon de Kherson vont largement au delà du tactique. L'art militaire soviétique repose aussi sur l'articulation du politique et du militaire, et suite à l'annexion formelle de Kherson à la Russie par Vladimir Poutine lui-même et sa promesse de défendre le nouveau territoire par tous les moyens, abandonner Kherson revient à décrédibiliser la parole du chef suprême, à montrer qu'il n'est pas tout puissant et que sa volonté peut être défiée. Poutine s'est tiré une balle dans le pieds avec ses annexions. Attention, je ne dis pas que la guerre est jouée et en faveur des ukainiens, la mobilisation russe ou la lassitude occidentale vont peut-être changer son cours, mais prétendre que les victoires ukrainiennes sont uniquement tactiques est faux à ce stade.
    9 points
  2. Banksy en soutien aux Ukrainiens, à Borodianka : Irpine : Borodianka : (Rigolo ... Y'en a un à qui çà va pas plaire ... ) https://www.instagram.com/p/Ck1bqL6MsMu/?utm_source=ig_embed&ig_mid=A34E79B3-091A-444C-ABCD-C4ED2F54E571 https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/11/12/guerre-en-ukraine-banksy-devoile-une-uvre-dans-la-banlieue-de-kiev_6149606_3246.html
    8 points
  3. Au premier jour, les avions étaient peu performant mais pouvaient tout faire ; la seule intelligence à bord était l'homme, mais il n'y avait pas tant à faire donc ça passait. Marcel vit que c'était bon et bien et alla se coucher. Il eu un premier jour, il y eu une première nuit. A l'aube du second jour, la technologie avait évoluée. Pour suivre le rythme, les avions se spécialisèrent : géométrie et moteurs (vitesse et performances) et électronique optimisée. Marcel vit que c'était bon, mais que ce n'était pas parfait car trop cher pour son pays préféré, gentil mais désargenté. Il se gratta le chapeau et alla se coucher. Il eu un second jour, il y eu une seconde nuit. A l'aube du troisième jour est la source de ta confusion : le multirôle est en fait un "swing role" : la cellule et l'électronique te permettent de faire à la fois du AA et du AS (et des pod GE ou reco), MAIS, en schématisant très grossièrement, tu décolles avec le bouton air allumé et tu pénètres la chasse ennemie, arrivé sur cible tu passes en le bouton sur sol et tu commences ton taf de bombardement, et pour rentrer tu remets le switch sur air. Tu ne fait donc pas plusieurs activités en même temps, mais à tour de rôle. Marcel vit que c'était mieux, mais que ce n'était toujours pas parfait, et en attendant que la technologie ne progresse, il alla se coucher. Il eu un troisième jour, il y eu une troisième nuit. A l'aube du quatrième jour, Marcel se leva et commença par forger l'anneau unique : un compromis géométrique qui serait optimisé pour les guerres de son temps mais pas trop cher à l'achat et à l'usage ; et surtout une électronique travaillant à la fois en air, sol, et guerre électronique. Et pour tous les réunir, il insuffla la vie à Saint Spectra, Sainte fusion, et Saint EMTI (c'est bien son nom @Picdelamirand-oil ?), qui transforment tous ces ingrédients en potion magique pour le pilote. Il emballa le tout dans le terme marketing "omni rôle" afin de distinguer le grand oeuvre de son travail du jour précédent... Marcel vit que c'était parfait, et il alla se reposer dans un sommeil éternel. Il eu un quatrième jour, il y eu une quatrième nuit. Et pour répondre vraiment à ta question en mode rapide, oui le Rafale fait tout ça naturellement, et il a été conçu pour ça... et à l'heure actuelle de façon officielle et publique (je n'ai pas la connaissance pour parler des secret russe sou chinois), c'est le seul à le faire au monde. Dans la section détente il y a un fil, le Dieu Rafale et tous ses saints, écrit par pic qui explique tout ça très bien et mieux que je ne le ferai jamais.
    6 points
  4. Très beau reportage de France 2 dans Kherson libéré :
    6 points
  5. SOUS-MARINS À PROPULSION NUCLÉAIRE - RAMENER LES FRANÇAIS Lorsque la création de l'AUKUS a été annoncée il y a un peu plus d'un an, le 15 septembre 2021, on nous a dit que le chemin vers l'acquisition d'un sous-marin à propulsion nucléaire serait conceptuellement simple. Plus important encore, il a été décidé très tôt, "en principe", qu'il ne s'agirait pas d'une conception sur mesure, mais plutôt d'un choix simple entre la classe Virginia américaine et les SSN Astute plus petits du Royaume-Uni. Comme de nombreuses personnes l'ont écrit, mais que le groupe de travail australien sur les sous-marins nucléaires n'a pas reconnu - du moins pas publiquement - il est probable que ce ne sera ni l'un ni l'autre. Le seul qui peut être définitivement exclu est l'Astute. Comme les Britanniques eux-mêmes l'ont déclaré, après la livraison du septième et dernier navire - à une date qui reste à déterminer - c'est fini. Plus de classe Astute, d'autant plus que leur réacteur PWR2 a été retiré de la production il y a plus de dix ans, en partie à cause de problèmes de sécurité liés à sa conception. La situation de la ligne de production de la classe Virginia de l'USN est un peu plus claire, mais cela n'aide pas nécessairement l'Australie. Le programme officiel prévoit la construction de 66 de ces navires, mais le nombre réel sera probablement inférieur à ce chiffre, car l'USN passera au SSN(X), qui n'a pas encore été nommé, dans les années 2030. En raison de la complexité de l'introduction d'un sous-marin en service, même si la construction de la nouvelle classe commence en 2035, il est peu probable qu'elle entre en service avant le début des années 2040. À ce jour, 22 Virginias, qui nécessitent un équipage de 132 officiers et marins, ont été livrés par deux chantiers navals - Electric Boat (EB) dans le Connecticut et Huntington Ingalls (HI) en Virginie. Le premier de la classe, l'USS Virginia, a été construit par le chantier principal EB et lancé en août 2003. Depuis lors, la production a été échelonnée, les sous-marins étant livrés au rythme d'un ou deux par an. La conception a été progressivement mise à jour et la configuration actuelle est la variante Block V, dont le premier exemplaire est encore en construction. Le système industriel américain semble chargé à bloc et on ne voit pas du tout comment on pourrait trouver la capacité de construire des sous-marins supplémentaires de classe Virginia pour l'Australie - sans parler du transfert de la technologie et de la supervision nécessaire à leur construction à Osborn, à Adélaïde. Pour des choses complexes comme les sous-marins, les articles à long délai de livraison - par exemple les réacteurs nucléaires - sont souvent commandés une décennie à l'avance. Il convient de rappeler que la taille de la base industrielle américaine a diminué depuis 1990, lorsqu'elle représentait environ 35 % de l'économie, pour s'établir aujourd'hui à environ 11 %. Cela peut sembler alarmant, mais cela fait partie de ce qui semble être une progression naturelle de l'agriculture et des matières premières à l'industrialisation, puis aux économies avancées basées sur les services. L'Australie semble avoir entièrement sauté la phase d'industrialisation. La gestion des risques peut être délicate car, pendant ce long intervalle, la technologie progresse et personne ne veut prendre livraison d'un produit déjà obsolète - en particulier un produit destiné aux militaires de première ligne. Cela signifie que le produit final peut être différent de celui qui a été commandé à l'origine et que la gestion de ce processus est une compétence exigeante et rare qui ne peut être facilement reproduite. Dans cette optique, il a parfois été suggéré que l'Australie pourrait financer - en tout ou en partie - l'ouverture d'une troisième chaîne de production de sous-marins quelque part aux États-Unis. Le dernier rapport sur cette idée a été publié dans le Wall Street Journal le 23 septembre, avec un article bien documenté de Michael R Gordon, qui affirme que l'administration Biden étudie activement cette idée. Les responsables ont apparemment averti que la voie à suivre n'est pas simple car elle coûterait des milliards de dollars supplémentaires - et l'Australie devrait y contribuer. Le professeur Alan Kuperman, d'Austin, au Texas, est un observateur attentif du processus AUKUS - et un critique de celui-ci, principalement pour des raisons de non-prolifération nucléaire. Visiteur régulier de l'Australie et expert en matière de propulsion nucléaire, nous lui avons demandé de réagir à l'article du WSJ : "Cela signifie que les contribuables australiens paieraient des dizaines de milliards de dollars australiens pour développer les chantiers navals américains, avec des travailleurs américains, pour construire des sous-marins américains, avec un personnel composé en grande partie de marins américains. Je suis sûr que mes compatriotes américains apprécieront cette aide étrangère ! "Richard Marles et Anthony Albanese pourraient essayer de convaincre les électeurs australiens en promettant que les sous-marins suivants seraient fabriqués en Australie, mais après avoir dépensé des milliards pour développer les chantiers navals américains, la probabilité que cela se produise est quasi nulle. "En outre, en achetant la classe actuelle de sous-marins nucléaires américains, l'Australie créerait un terrible précédent en important du combustible naval à base d'uranium de qualité militaire, établissant ainsi un précédent que l'Iran et d'autres pays citeraient pour produire leur propre uranium de qualité militaire pour le "combustible naval". "Le plan final de l'AUKUS n'est pas prévu avant mars 2023, il est donc encore temps pour les citoyens australiens d'exiger mieux de leur gouvernement. Une alternative serait les sous-marins nucléaires français, qui pourraient être construits conjointement en Australie, sont suffisamment petits pour que leur personnel soit principalement composé de marins australiens plutôt que d'étrangers et sont alimentés par de l'uranium faiblement enrichi qui ne convient pas aux armes nucléaires - de sorte que l'Australie pourrait soutenir plutôt que saper le régime mondial de non-prolifération." Le problème auquel le professeur Kuperman fait référence est que la classe Virginia utilise de l'uranium 235 hautement enrichi de qualité militaire comme source d'énergie, qui est concentré à environ 95 % dans le sous-marin. Cet uranium peut être converti, avec une relative facilité, en ogives nucléaires. Les réacteurs navals français utilisent de l'uranium 238 de qualité commerciale qui devrait être enrichi pour fabriquer des armes - un processus très complexe, long et coûteux. L'achat d'un navire de classe Virginia directement à partir de la chaîne de production américaine - si une telle chose était possible - coûterait au moins 5 milliards de dollars, auxquels il faudrait ajouter tous les coûts de soutien australiens tels que les installations et la formation. Ces 5 milliards de dollars ne comprennent pas un certain nombre d'éléments tels que les armes, qui sont généralement achetées séparément. Si l'on met tout cela ensemble, les estimations du coût pour l'Australie de l'acquisition de huit d'entre eux dépassent largement les 100 milliards de dollars. Cela représente plus de deux fois le budget annuel actuel de la défense et dix fois les dépenses annuelles pour l'achat de nouveaux équipements. On ne sait pas comment l'Australie pourra se permettre cela - même si, heureusement, il faudra encore attendre une dizaine d'années avant d'atteindre de tels niveaux de dépenses. Malgré l'importance de cette somme, il n'y a pratiquement pas eu de débat public sur la justification stratégique de la décision de s'engager dans la voie de la propulsion nucléaire - on s'est contenté de dire qu'il s'agissait d'une capacité absolument vitale à acquérir pour la RAN. Cette décision semble à son tour fondée sur le postulat - que personne n'a remis en question - que l'Australie a intérêt à pouvoir mener des opérations sous-marines prolongées près des côtes chinoises dans les années 2040. Il n'est pas certain qu'il s'agisse d'un meilleur moyen de protéger l'Australie que d'autres acquisitions plus rapides et moins coûteuses, comme l'acquisition de bombardiers B-21 ou l'accélération de la production locale de missiles à longue portée. Dans les années 2040, un sous-marin avec équipage ne voudra probablement pas s'approcher de la mer de Chine méridionale, car les fonds marins seront alors recouverts d'une grande variété de capteurs. L'APL(N) disposera d'une flotte de grands systèmes autonomes de surface et sous-marins sans équipage pour chasser les sous-marins, qui existent déjà sous forme de prototypes. Même l'Australie commence à s'engager sur la voie des systèmes sans équipage - voir l'interview du fondateur d'Anduril, Palmer Luckey, dans cette édition pour avoir un aperçu de ce à quoi ressemblera la guerre sous-marine. Tout le monde se demande à quoi ressemblera un sous-marin australien à propulsion nucléaire. Le groupe de travail sur le nucléaire fera sans doute la lumière sur ce sujet lorsqu'il présentera son rapport, mais on ignore dans quelle mesure il sera rendu public. Il a été question d'un futur modèle hybride USN-RN-RAN, mais cela ressemble à un véritable cauchemar si l'on veut harmoniser les budgets et les exigences. Peut-être l'Australie participera-t-elle au programme SSN(X), mais avec des premières livraisons dans 45 ans. Le rôle éventuel du Royaume-Uni dans un tel arrangement n'est pas clair - ce qui semble aller à l'encontre de l'esprit de l'AUKUS. Une autre possibilité serait de faire comme le suggère le professeur Kuperman et de se réengager avec la France pour acquérir des sous-marins Barracuda à propulsion nucléaire. En attendant, l'Australie devra se contenter de sous-marins conventionnels pendant un certain temps - et la RAN résiste avec toute sa force d'obstruction à la nécessité d'une capacité provisoire entre la fin de vie du Collins et la livraison éventuelle d'un navire à propulsion nucléaire. Cela semble n'être rien de plus que la pire sorte d'inertie bureaucratique : après avoir transféré la responsabilité de l'avenir des sous-marins australiens à AUKUS, cela semble être la fin de la question. L'une des ironies de la situation actuelle est que presque tous les problèmes de capacité de guerre sous-marine de l'Australie pourraient être résolus en construisant une base de réapprovisionnement de sous-marins sur l'île Christmas. Cela permettrait aux sous-marins conventionnels à propulsion indépendante de l'air d'effectuer des patrouilles prolongées dans la mer de Chine méridionale, car cela réduirait considérablement les temps de transit vers les zones opérationnelles. L'île Christmas se trouve à 2 500 km au nord de Freemantle et un sous-marin qui y serait ravitaillé bénéficierait de 10 jours supplémentaires en station, ce qui annule en grande partie la justification d'un sous-marin nucléaire. Cependant, la RAN a une longue et inexplicable histoire de résistance aux changements des arrangements de base. Dans les années 1980, elle s'est battue bec et ongles pour résister au déplacement de la moitié de la flotte vers l'Australie occidentale, tout comme elle a résisté aux propositions antérieures de relocalisation à Jervis Bay. Beaucoup plus récemment, elle a réduit la conception de la base commune US-PNG sur l'île de Manus, de sorte qu'au lieu d'être un atout majeur pour les déploiements avancés, le quai a été réduit au point de ne pouvoir accueillir qu'un patrouilleur. Il est dommage que l'AUKUS ait été exclu de la révision stratégique de la défense, car il aurait besoin d'un examen plus approfondi. On a le sentiment désagréable - sans mauvais jeu de mots - qu'il faudra attendre des décennies avant de pouvoir remplacer efficacement la classe Collins, en raison d'un manque de clarté et de réalisme quant aux besoins de l'Australie et à ce que nous pouvons nous permettre.
    6 points
  6. 400 - 295 = 105 milliards. Hmmmm...
    6 points
  7. De ce que j'ai suivi, il ne restera que la frontière russo-biélorusse d'ouverte, vu que la frontière avec l'Ukraine est fermée et plus ou moins militarisée. Et l'oblast de Kaliningrad sera aussi totalement isolé avec des murs et clôtures côté polonais et lituanien. Jamais le nom d'enclave de Kaliningrad ne sera aussi révélateur de ce qui se passe. Quant aux Biélorusses, ils sont de plus en plus enfermés dans une relation à sens unique avec Moscou... et je ne serais pas étonné qu'en cas d'échec final de la Russie en Ukraine, une annexion unilatérale ne soit considérée par le Kremlin comme un lot de consolation.
    6 points
  8. cette solution a été étudiée il y a quinze ans quand on cherchait la meilleure combinaison d'armement pour l'EBRC. Les trois principales solutions étaient canon de 120mm haute pression à fort site positif (120 pole), 40CTA + Missiles (Jaguar) et mortier-canon 120 mm + 25 mm+ drones d'attaque. On imaginait tirer des obus TAVD avec les armements de 120 mm donc des sortes de MRM-KE ou des Polynege à CGN. De 1996 à 2010, je crois qu'on a tout étudié en matière d'armement et de plateforme. Le Jaguar actuel est le résultat de choix technico-politiques mais sa configuration d'armement n'est pas sorti du chapeau brutalement. Il faudra attendre les résultats d'étude Titan pour savoir si l'adt se dirige vers des solutions originales d'agression.
    6 points
  9. Pour le fun alors! Un mec s'amuse à monter ses bulletins et moquer "ses analyses".
    5 points
  10. Euh, pas vraiment. La bataille de France est une bataille décisive : la France est vaincue mais elle dispose encore de nombreux atouts, comme la marine, l'armée d'Afrique, l'Empire, les livraisons d'armes américaines, etc. Elle dispose encore des moyens de se battre, certes plus en France métropolitaine, mais de l'autre côté de la Méditerranée. Austerlitz est une bataille décisive. Pour autant les Autrichiens et les Russes conservent de nombreuses forces. Iéna-Auerstaedt est également une bataille décisive. Et là encore les Prussiens disposent toujours de forces relativement importantes qui n'ont pas été vaincues. Tu confonds bataille décisive et guerre totale. La première vise à la destruction de la majeure partie des forces ennemies de manière à le forcer à accepter tes conditions. La seconde est l'annihilation dont tu parles. Et même malgré ce concept il a fallu trouver des interlocuteurs représentant le pays vaincu pour imposer la paix. Ce sont à l'origine des glyphes ésotériques d'origine scandinave ou varègue repris par les SS pour en faire les symboles de leurs divisions ou dans des endroits plus bizarres. Par exemple, le soleil noir, ou sowilo, a été gravé au sol au milieu de la salle des généraux du QG de la SS, à Wewelsburg. Il s'agit d'une création SS, en reprenant plusieurs fois la même rune pour en faire une représentation du soleil. Le kolovrat est une sorte de double svastika d'origine varègue qui représente la roue d'un dieu de la forge dont j'ai oublié le nom. Le symbole, bien que païen, a longtemps été populaire en Russie, en Ukraine et en Biélorussie actuelles. Sa ressemblance avec le svastika l'a plongé dans l'obscurité et plus grand-monde ne l'utilise, en-dehors de quelques groupes de musique folklo et de groupuscules d'extrême droite comme Rusych. À noter que c'est seulement sa ressemblance avec d'autres icônes nazies qui l'a fait tomber en désuétude, pas son usage par les nazis eux-mêmes, qui l'ont ignoré. Par exemple, le symbole de la 5ème Division SS représente une croix gammée ressemblant fortement au kolovrat malgré un nombre de branches différentes. Kolovrat Emblème de la 5e Div. SS Soleil Noir - Sonnenrad
    5 points
  11. L'idée allemande était simple : l'Allemagne s'équipe en 100% américain sans aucune contrepartie, mais pour sauver la BITD allemande qui se retrouve avec rien à faire, on se débrouille pour qu'ils aient à faire un bidule, de préférence très très très très très cher et aussi complètement inutile, que les Français achèteront et utiliseront. D'où les programmes FCAS, NGCS, MAWS, etc. Mais maintenant comme les programmes franco-allemands sont au point mort et que leur abandon prochain semble inéluctable, les entreprises allemandes se réveillent. Trop tard.
    5 points
  12. Et côté Ukr ça charge, puis arrivé devant la tranchée après un échange de grenade chaotique (assuré par un seul russe) les mecs hésitent puis décrochent. J'ai l'impression de relire Anatomie de la bataille de Keegan. Le choc c'est pas une abstraction.
    4 points
  13. Ce site est intéressant mais des fois j'aimerais bien voir leur sources / méthodologie, comme quand on apprend que Spectra est conçu et fabriqué par Thales North America (https://www.airframer.com/aircraft_detail.html?model=Dassault_Rafale section Weapons System), que Moog Control UK fait les "primary flight controls" du Rafale ou que Thales UK fait l'OSF. C'est rigolo parce que le site référence clairement les entités corporate françaises de Thales, mais affiche souvent des entités british pour des composants du Rafale ...
    4 points
  14. Sans attendre le second tour en Georgie, les démocrates sont assurés de garder leur (courte) majorité au Sénat: https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/13/midterms-2022-les-democrates-rassures-apres-avoir-conserve-la-majorite-au-senat_6149636_3210.html
    4 points
  15. Article du site US de droite 19fortyfive qui en marre de l'obstruction d'Ergodan qui veut que la Suède lui remette ses opposants et qui proposent que les membres de l'OTAN lui remette une liste de turcs à extrader pour terrorisme : https://www.19fortyfive.com/2022/11/nato-should-apply-turkeys-counterterrorism-principle-against-turkey/ ...L'OTAN est une organisation axée sur le consensus et ce ne devrait être ni le rôle d'Erdogan de redéfinir unilatéralement le terrorisme, ni le rôle de Kristersson d'affirmer l'incongruité d'Erdogan. Au contraire, une meilleure réponse de l'OTAN serait que chaque membre de l'OTAN remette à Erdogan une liste de Turcs et d'autres à extrader sur la base de preuves très réelles de terrorisme. Considérez le Hamas, un groupe des Frères musulmans palestiniens qui appelle ouvertement au génocide contre les Juifs. Erdogan abrite non seulement le groupe mais donne également des passeports turcs à ses dirigeants pour faciliter leurs déplacements. Alors qu'Israël exigeait d'Erdogan la répression du Hamas comme condition de la réconciliation, le dirigeant turc est revenu sur son engagement....
    4 points
  16. Du coup j'ai mon explication pour le dispositif similaire installé sur des barges pour protéger je ne sais plus quel pont (contrairement à l'idée du cornichon que je ne nommerais pas qui disait que c'était pour éviter aux péniches de percuter les piles du pont dans le brouillard) bref : "...cette installation totalement atroce faite par les russes à l'aéroport de Chernobaivka Ils ont pris une voiture accidentée et ont placé des réflecteurs radar autour, espérant qu'elle attirerait des missiles HARM. Cela a si bien fonctionné qu'un radar se trouvant à côté a été complètement détruit..."
    3 points
  17. L'armée Russe, un système autoritaire et inflexible, mais la relation informelle brutale et directe fait que tu peux secouer physiquement tranquillement ton lieutenant. On dirait une scène du XIXe siècle : Sinon les classiques : "pourquoi on est mal logé, mal nourri, 90% de l'unité a eu une mystérieuse pneumonie, pourquoi pas de mesures sanitaires, pourquoi on doit acheter notre matos, pourquoi on a pas des fringues adaptées aux GPB, c'est quoi ces GPB chinois de m***e qu'on nous a distribué, les balles de AK passent à travers à 100m". Dans la 1ere partie les mobilisés se plaignaient d'être allé au stand de tir une seule fois + deux fois au stand "tank" pour tirer même pas sur des cibles, 15 cartouches par séances. Et d'être assis à ne rien faire le reste du temps hormis faire de la marche / se mettre en rang.
    3 points
  18. Effet de loupe (encore) On voit les vidéos de frappes réussies (des 2 bords) pas (ou très peu) les vidéos de ratés et notamment par brouillage La GE étant assez intense de part et d'autre d'après pas mal de rapports/témoignages
    3 points
  19. Goya ou Yakovleff font pourtant du bon boulot. Mais oui, le premier n'est pas étoilé (et n'a même jamais été chef de corps malgré son grade de colonel) et le second ressemble un peu trop à un chargé de com' de l'OTAN pour que ce soit uniquement ingénu.
    3 points
  20. Il y a actuellement en Moldavie un mouvement de protestation contre la crise énergétique, à priori téléguidé par un oligarque Pro-Russe et la Russie qui cherche à déstabiliser le pays et à le sortir de son orbite européenne : https://www.courrierinternational.com/long-format/reportage-la-moldavie-en-proie-a-une-agitation-qui-fait-le-jeu-de-moscou "L’économiste de 50 ans, diplômée de Harvard, a remporté l’élection présidentielle en 2020 avec un programme ouvertement pro-occidental auquel une partie de ses concitoyens n’adhèrent cependant pas, comme Sandu a pu le constater récemment. Pendant plusieurs semaines, des manifestants prorusses ont campé sous des tentes devant le siège du gouvernement pour réclamer sa démission. L’agitation dans les rues fait le jeu de Moscou. Le Kremlin soutient les politiciens moldaves qui se cachent derrière ce mécontentement exprimé publiquement et espère ainsi pouvoir inverser l’orientation de la Moldavie pour la contraindre à faire marche arrière. Maia Sandu n’est toutefois pas prête à abandonner." https://www.rfi.fr/fr/europe/20221110-moldavie-l-ue-débloque-250-millions-d-euros-pour-aider-le-pays-face-à-la-crise-énergétique "Ce jeudi 10 novembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé une enveloppe de 250 millions d'euros pour la Moldavie à l’occasion d’une visite officielle éclair à Chisinau. Ce paquet financier vise à aider l’ex-république soviétique, voisine de l’Ukraine, à surmonter la crise énergétique qu’elle traverse."
    3 points
  21. Les Ukrainiens travaillent à la remise en état de la voie ferrée menant vers Kherson. Petite série d'images ici : Vu passer quelque part qu'ils envisageaient un retour au service commercial dans la semaine à venir, mais je ne peux pas confirmer.
    3 points
  22. Quelle est pathétique que l'histoire de cette Allemagne pleine aux as qui se perd dans une inconsistance technologiques, politique et stratégique. 4 ans de brassage et de bâtons dans les roues pour en arriver là... Avec leurs 100 mds (ou pas finalement...), ils feraient mieux de prendre du F35 en plus et enchainer avec du Tempest où autre comme ils ont toujours fait. Soyons courageux et lançons nous dans une aventure au large où la supériorité de nos capacités ne sera pas contestée et polluée sans cesse par d'obscures raisons dans une usine à gaz nauséabonde. On est jamais mieux servi que par soi-même. On a de l'atypisme, du savoir faire et du réalisme, on peut passer au Rafale Next.
    3 points
  23. T'as vu la tête de la vidéo ? Bon après c'est les revendications des Ukr. Historiquement on sait que les revendications et la réalité ... Sinon les Ukr ont envoyé un drone filmer le pont Antonovski. On a une vision claire de la zone matraquée par les HIMARS. Les russes ont réussi à patcher le pont à l'arrache pour les véhicules léger d'un côté. Bien sûr le pont est maintenant inutilisable (de même que le pont de barge mis en oeuvre à côté, plutôt inventif finalement) mais on voit qu'il a aussi pris des impacts directs de roquettes. A force de regarder le réseau de canaux sur la rive droite du Dniepr, j'ai localisé la base secrète israélienne où l'OTAN produit des pastèques génétiquement modifiées pour attaquer la Russie : Coordonnées : 46.1721019884965, 32.83398997564719 Le coin est charmant pour faire du bivouac, quand la guerre sera terminée je pense que je pourrai faire un road trip sans GPS. (du moins jusqu'à ce moment funeste ou je tomberai sur un panneau Mykholaivka / Kamianka / Antonivka / Ivanivka ou je serai bien dans l'huile pour savoir vers lequel des 200 bleds ukrainiens qui portent ce nom cela peut bien mener)
    3 points
  24. 3 points
  25. A cette distance, ça pourrait être n'importe quoi effectivement. On va attendre que la poussière retombe. Pour le reste, je reprends votre débat. Si on se base sur les critères habituels de réaction de la société russe sous Poutine, on atteint quand même un début d'agitation : si les manifestations du début de la guerre ont rapidement été réprimées, on commence à voir arriver les femmes et mères de soldats, des mobilisés font fuiter des informations et bousculent des officiers, des blogueurs militaires renâclent. On n'en est pas du tout à la révolte ouverte mais de petits craquements sont perceptibles. De là à envisager une révolution, non bien sûr, ce n'est pas envisageable et personne de sérieux n'y croit. Mais je rappellerai la vieille antienne soviétique : "ils font semblant de me payer, je fais semblant de travailler". Et ici, on peut exhumer la doctrine soviétique, la doctrine russe, les souvenirs des guerres précédentes, il y a quand même un truc qui change : la Russie a attaqué. Et les soldats russes ne savent pas vraiment pourquoi ils sont là. 1812 et 1941 incarnaient une véritable urgence, la Patrie en danger et tant pis pour le régime parce qu'au fond, ce n'est pas le tsar ou le Vojd qui risque d'y passer mais la nation toute entière (chose que Staline avait admirablement compris dès le départ, en se plaçant d'entrée sur le thème d'une guerre menaçant la Russie et non le Parti). Ici, il n'y a pas de menace existentielle et je ne suis pas persuadé que la majorité de la population adhère au concept d'Occident sataniste et sodomite. Alors dans ces conditions, pourquoi se faire tuer ? Pourquoi aller au front ? Et je pense que tout cela, le Kremlin le sait. Je veux bien croire qu'au début on était partis dans l'optique d'un Kaboul 1979 bis, la bite, le couteau et les forces spéciales. Mais ça commence à faire long. Et on ne voit pas vraiment de mobilisation du pays, de massification, de passage à l'économie de guerre. Enfin, moi je ne vois pas une nation en armes.
    3 points
  26. D'accord sur l'aspect des défautes tactiques qui n'entraînent pas forcément de défaite stratégique. Pas d'accord sur tout le reste. Tu confonds la doctrine américaine avec les appréciations des autres pays occidentaux, qui sont très diverses et qui pour beaucoup ne considèrent pas la destruction de l'armée ennemie comme un prérequis à la paix. Et ça, ça fait depuis la Seconde Guerre Mondiale qu'on en est conscient sur le vieux continent. Par exemple, la doctrine alliée de 1940 était carrément l'antithèse de la bataille décisive avec l'étouffement lent de l'économie allemande par le blocus. Par la suite, on a également la "non-bataille" de Guy Brossolet qui est tout sauf la recherche de la bataille décisive. Rien à voir avec le focus américain sur le "centre de gravité" qui peut effectivement passer pour une recherche de la destruction du corps de bataille ennemi. De manière ironique, la Russie paraît être la dernière en date à avoir essayé la bataille décisive avec l'assaut sur Kyiv qui aurait décapité le pouvoir et l'armée ukrainienne. Et déjà on voyait que les occidentaux prévoyaient une techno-guérilla en Ukraine, à l'opposé même des conceptions intellectuelles que tu nous prêtes. De plus, tu sembles considérer un peu vite que les Russes seraient les seuls à avoir assimilé l'héritage intellectuel soviétique alors que les Ukrainiens ont également fait partie de l'URSS et ont suffisamment souffert sous son joug pour vouloir tirer toutes les leçons nécessaires à leur défense. Quant à la durée du conflit... La vérité c'est qu'on en sait rien. L'Ukraine pour l'instant semble fermement établie avec une mobilisation civile, militaire, industrielle et économique fonctionnelle et efficace, et la Russie paraît comme le parti chancelant. Or au début c'était l'exact inverse, ce qui rend le rétablissement ukrainien d'autant plus impressionnant qu'ils paraissaient sur le fil du rasoir. On peut légitimement penser que les Russes perdent beaucoup plus rapidement que les Ukrainiens les moyens de mener efficacement la guerre, mais comme beaucoup de monde, toi compris, le montre bien ça ne les empêchera pas de la mener, malgré des pertes déraisonnées et pour une cause dont les mensonges commencent à être perçus par une population qui est confrontée à une réalité opposée au fantasme qu'on leur sert. Les interrogations des milbloggeurs sur la légitimité des referenda en dit long là-dessus. Mon scénario à deux centimes, le plus probable à mon avis, c'est une retraite complète des Russes derrière la ligne du 24 février organisée par l'armée pour mettre Poutine devant le fait établi et arrêter de passer pour des peintres (tout en mettant ça sur le dos de Prigojine par exemple*). Et ce, une fois qu'il apparaîtra impossible de tenir le reste de l'Ukraine. On a bien vu que pour Kherson ça n'a pas été un problème pour eux, alors Melitopol, Starobilsk ? Ce serait un peu l'inverse de la guerre d'Algérie où le pouvoir politique impose sa défaite politique à la victoire militaire : ici le pouvoir militaire imposerait sa défaite militaire au pouvoir politique et à son récit fantasmé et complètement perché. Avec le risque à moyen terme d'une nouvelle Dolschtoßlegende dans la psychè russe. Les autres scénarios (soulèvement de la population, raz-de-marée ukrainien qui emporte Donetsk et la Crimée, ou encore plus improbable offensive russe victorieuse sur Zaporizhzhia ou Sloviansk) me semble irréalistes à l'heure actuelle, or front figé. *Avec un argument à la con type "il vampirisait les ressources de l'armée et nous empêchait de nous battre correctement, tout ça pour Bakhmout, une ville sans intérêt".
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  27. Certains blogueurs russes commencent à se demander à la vue des images de liesse à Kherson si les référendums d'annexion n'étaient pas - légèrement - truqués. J'ignore si on doit être attendri ou terrifié par la candeur de la chose.
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  28. La BITD gronde en Allemagne !
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  29. Le dernier Perun s'intéresse aux facteurs non matériels : Après l'impact de la corruption sur l'état de préparation de l'armée russe, place à l'impact du vranyo* sur la guerre en Ukraine. *si j'ai bien compris le concept, ce serait du "bullshit/mensonge transparent généralisé destiné à embellir la situation et masquer les échecs" : transparent car tout le monde sait bien que c'est faux. Je laisse les russophones confirmer (ou pas) ma compréhension. EDIT vidéo cachée en spoiler Le concept n'est pas unique aux russes (je fais le contrepoint de la vidéo) : cf les mensonges des neocons US concernant l'invasion de l'Irak 2002 -> 2006+ (et la sélection biaisée des renseignements). Au lieu du groupthink des SR US, ce serait du group bullshit côté russe. ou le bullshit bureaucratique dans de nombreuses grosses boîtes. ça m'a intéressé à plusieurs titres (pour un français moyen qui tient pour acquis une certaine intégrité et transparence) : Ce n'est pas du bashing gratuit de l'armée russe. Mais cette thèse pourrait aider à comprendre pourquoi certains assauts frontaux sanglants ont été répétés hors de toute logique (chaque échelon couvre son cul et embellit les résultats de son attaque ou état de préparation ). D'ailleurs, il a montré de jolies abaques de corrélation des forces, d'aide à la décision pour les attaques, de décision du volume d'artillerie suivant les cibles, etc ... théoriquement solides, sauf quand les données en entrée sont loin de la vérité (effectif et qualité de l'unité attaquante ... ou cible). Pourquoi le gouvernement russe semble souvent déconnecté de la réalité du terrain. Ou pourquoi on a des déclarations qui semblent lunaires : ce n'est pas forcément de l'infoguerre délibérée ou de la propagande éhontée : il y aurait une partie culturelle ... et probablement une bulle de désinformation par les échelons intermédiaires qui ont la trouille de remonter les mauvaises nouvelles. (façon les subordonnés des neo-cons ou de Trump ...).
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  30. Cible d'opportunité ? Les russes lancent des Lancet dans une zone où sont présents beaucoup de véhicules ukrainiens et ils sélectionnent la cible. Surtout qu'avec une charge explosive assez faible, le résultat sera sans doute plus efficace contre un blindé de ce type que contre un T-72...
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  31. Le MRFA ne va nulle part. Le gouvernement pousse à l'autosuffisance et le CEMAC veut 114 MRFA. Cette impasse ne peut être surmontée, car il n'y a pas de fonds disponibles pour 114 MRFA. Il faut donc maintenant négocier. Déclarer que 4 - 5 (mais pousser pour 6) escadrons sont nécessaires pour les futurs niveaux de force, mais supprimer l'insistance pour 114 MRFA. À 114 MRFA, nous envisageons six escadrons (18 avions par escadron) + 6 cellules de réserve. Aujourd'hui, le CEMFA est d'accord avec 4 ou 5 escadrons, bien que lui et le reste du QG Air insistent toujours pour six escadrons. Cependant, tout ce qui est inférieur à six escadrons ramènera le nombre à moins de 100. Ce chiffre de 100 est très important, car aucun équipementier ne transférera une chaîne de montage pour moins de 100 cellules. Alors comment sortir de cette impasse d'une ligne d'assemblage indispensable ? C'est là qu'intervient le concours de l'EFBC, avec 26 avions. Quatre escadrons égalent 72 avions et cinq escadrons égalent 90 avions. En ajoutant 72 plus 26, on obtient 98 cellules ou 90 plus 26, 116 cellules. Dans les deux cas, on obtient une chaîne de montage. Si le gouvernement indien pense avoir l'argent pour 98 avions, 2 avions supplémentaires ne vont pas faire sauter la banque. Mais le plus important est qu'en réduisant le nombre de 114, vous réduisez le paiement CAPEX annuel pour ces avions. Le paiement du contrat MRFA s'étendra sur plus d'une décennie et ne sera pas payé d'avance. La réduction des CAPEX se traduit par davantage de CAPEX pour d'autres programmes vitaux, comme le Tejas Mk1A, le Tejas Mk2, la mise à niveau du Super Sukhoi, la location de ravitailleurs en vol, les AWACS, l'amélioration des stocks d'armement, etc. Si le Rafale M remporte le concours MRCBF, l'IAF est assurée de recevoir davantage de Rafale. Je pense qu'il y aura quatre escadrons. Un escadron supplémentaire à Hasimara et Ambala et deux à Gwalior (pour remplacer la flotte de Mirage 2000 de 2,5 escadrons). Cela signifiera également la fin du concours MRFA. Si le F-18SH remporte le concours de la MRCBF, 2 ou 3 escadrons supplémentaires pour le Rafale seront acquis. Dans l'un ou l'autre des scénarios, les 114 avions du MRFA ne viendront pas. Dans ce cas, le QG de l'Air serait très ouvert à l'idée que l'Indian Naval Air Arm choisisse le Rafale M plutôt que le F-18SH. I'INAA aide énormément l'IAF dans un conflit, tout comme le MiG-29K l'a fait au Ladakh pendant Galwan. Et contrairement au MiG-29K et au MiG-29UPG, le Rafale M est identique au Rafale C/B, à l'exception du crochet d'arrêt et du train d'atterrissage renforcé du premier. La sélection du Rafale M ouvre également la porte à un plus grand nombre d'escadrons de Rafale C/B dans l'IAF. Du point de vue du QG de l'Air - sur la base des chiffres ci-dessus - six escadrons de Rafale sont préférables à quatre escadrons de Rafale. La sélection du Rafale M permettra également aux pouvoirs publics et à l'IAF de tirer parti de l'infrastructure de base et des améliorations apportées à l'ISE dans le cadre du premier contrat Rafale. L'uniformité de la flotte - en particulier entre plusieurs services - vaut son pesant d'or. Une seule flotte, un seul programme de maintenance, un seul équipementier avec lequel travailler, un seul ensemble d'armements, etc. En dehors de tout cela, notez également que l'AMCA exige un turbofan indigène. Safran est l'un des prétendants au partenariat avec GTRE. GE vient de jeter son chapeau dans l'arène et Rolls Royce veut également participer à l'action. La MRFA est la clé du décollage d'une telle JV via les compensations d'un accord proposé. Les pouvoirs publics indiens n'ont pas les moyens financiers de tout payer, c'est-à-dire 114 MRFA + un investissement séparé de la JV pour le turbofan indigène + 26 MRCBF. Si un seul pays peut fournir tout cela en un seul paquet méga (mais rentable), alors cela a du sens. Et puis il y a aussi l'angle géopolitique à prendre en compte. Mais des choses plus étranges se sont produites dans le passé avec les marchés publics de défense indiens. Il y en a trop pour les énumérer ici, alors croisons les doigts et espérons que le gouvernement indien prendra la bonne décision. Pour l'instant, tous les regards (en particulier ceux du QG de l'armée de l'air) sont tournés vers le concours MRCBF. 26 cellules décideront de l'avenir de la MRFA + le turbofan indigène. 26 cellules décideront également de l'avenir de la voie géopolitique de l'Inde. Le Rafale M doit remporter la sélection technique, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Le F-18SH est un excellent chasseur naval. Mais le Rafale a quelques atouts dans sa manche ;)
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  32. +1 Et son analyse me semble très correcte , la manière dont le Kingcobra desserre la trajectoire est très étrange et fait effectivement faire penser à un soucis médical et ou dispersion d'attention soudaine pour cause mécanique ou autre. Sinon il n'y a pas que le P63 qui a des soucis de visibilité secteur avant, beaucoup de warbirds , de chasseurs et beaucoup d'avions en général partagent ce "défaut". Sous cet angle je doute que les choses auraient été différentes pour un Mustang, un Spit, un Buchon ou un Corsair. Bien triste tout ça.
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  33. Des technicals avec des bitubes. Ca me rappelle vaguement une discussion qu'on a eu ici sur les besoins de l'ADT française et sur les solutions ukrainiennes. @Banzinou Sur la deuxième vidéo à 12 secondes, les objets blancs cylindriques... des blockhaus ?
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  34. Attention, Viktor arrive : C'est facile, c'est facile...
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  35. Pffff Ces allemands, jamais content... Pas content d'être etre 100 % vassal des États-Unis ? Pourtant, être vassal, c'est acheter leur matos avec très peu d'offset offset ou alors des offset qui seront généreux à la signature mais qui ensuite seront drastiquement renégocié à la baisse lors de l'exécution. Sinon, pas content des programmes de collaborations avec la France ? Car ils estiment de ne pas être reconnu à leur juste valeur ? ... Et pourtant ils persistent à ne jamais reconnaître qu'ils n'ont pas encore acquis le niveau des meilleurs en aéronautique et qu'ils n'ont plus le savoir faire et le génie de leurs glorieux aînés avant 45 ? L'incohérence allemande dans toute sa splendeur.
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  36. Non le problème est politique. L'armée Allemande souffre de l'absence de vision stratégique qui forcément impact ses savoir-faire et en particulier l'absence de vision à long terme. Qui dit absence de vision à long terme implique absence de planification de ressources formée à comprendre et accompagner des programmes qui forcément doivent être peaufinés sur le long terme, 15 à 20 ans pour arriver à maturité. ET c'est un métier. Ne pas prendre en compte çà c'est imaginer des programmes aussi mal né que le f-35 ou pas de programmes du tout. En clair l'armée allemande n'a pas/plus les hommes prêt à acheter autrement que sur étagère et c'est une conséquence directe de l'absence de vision stratégique chez les politiques. Tant que l'Allemagne n'aura pas de vision stratégique elle sera incapable de mener un programme aussi long et complexe que le SCAF ou le MGCS et leur parlement par manque de confiance se sentira obliger de mettre des jalons politique de contrôle de ces programmes. Le problème est très répandu en Europe à force d'avoir cru en des prophètes qui prêchaient la fin de l'histoire.
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  37. D'après A&C la future LPM devrait se situer aux alentours de 400 Milliards, contre 295 Milliards pour l'actuelle. https://air-cosmos.com/article/defense-le-cap-avant-la-loi-de-programmation-militaire-62917
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  38. Passage de drone sur l'aéroport de Kherson. Des épaves, encore des épaves, rien d'utilisable, du camion surtout et quelques blindés.
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  39. ?? C'est crédible ces scores ?? Edit : La vid est basée sur des données fournie par l'armée ukr (ce qui jette un doute ) Si j'ai bien compris le chiffre de 130 cibles détruites concerne l'ensemble de la 55ème brigade d'artillerie (qui compte aussi des M777) Les 6 Caesar de la brigade auraient détruit 80 cibles (véhicules blindés, canons...) Au cours d'une frappe, 2 MBT+2 blindés+1 camions de munitions auraient été détruits en 60 sec par les caesar Pendant une autre frappe, 4 véhicules blindés et 1 camion auraient été détruits en 4 tirs à une distance de 22km en 45 sec Le Caesar serait surnommé "God of war"
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  40. Un ancien formateur de la RAF sur la formation privé des pilotes : https://hushkit.net/2022/11/11/former-raf-senior-instructor-reveals-how-the-raf-training-system-was-wrecked-by-privatisation-and-how-pennies-could-have-saved-a-100-million-f-35b/ Un ancien instructeur principal de la RAF révèle comment le système de formation de la RAF a été détruit par la privatisation (et comment quelques centimes auraient pu économiser un F-35B de 100 millions de dollars) Hush-Kit a rencontré l’ancien pilote Tornado de la RAF et instructeur principal, Tim Davies, pour en savoir plus sur la situation désastreuse dans laquelle se trouve la Royal Air Force et sur la meilleure façon de la corriger. Davies affirme qu’il a risqué et perdu son ancien poste civil parce qu’il s’était exprimé. Maintenant, il partage son point de vue sur ce qui a si mal tourné avec l’entraînement militaire britannique. Qu’est-ce qui ne va pas avec le système de formation? Tim Davies Vers 2006, on pensait que le système d’entraînement au vol militaire britannique existant qui était géré par la RAF risquait d’être incapable de fournir la quantité et la qualité requises d’équipage pour répondre aux exigences d’entrée dans les unités de conversion opérationnelle et sur la ligne de front. Cela s’explique par la vétusté des aéronefs et par la diversité et la multiplicité des arrangements contractuels pour la fourniture de matériel et de soutien. Cela a conduit le Trésor britannique à décider que, pour rendre les coûts de la formation militaire britannique plus prévisibles, il la privatiserait et serait donc en mesure de payer le même montant chaque année sur une période de 25 ans. Les chiffres ont beaucoup changé au début, mais cela a coûté environ 6,25 milliards de livres sterling, soit 250 millions de livres sterling par an. L’appel d’offres a été remporté par Lockheed Martin et Babcock qui ont créé une société appelée Ascent Flight Training pour gérer ce qui s’appelait maintenant le système d’entraînement au pilotage militaire britannique ou UKMFTS. Ce partenariat était connu sous le nom de PFI (Private Finance Initiative) qui était populaire au Royaume-Uni à l’époque. La RAF était connue dans le monde entier pour son superbe et enviable système d’entraînement au vol et du jour au lendemain, elle avait été privatisée et devait être dirigée par des civils. Le système d’entraînement au pilotage avant UKMFTS n’était pas très joli, mais les pilotes et les étudiants l’ont fait fonctionner, il appartenait à l’armée britannique et il y avait un élément de fierté à ce sujet. J’étais instructeur avant et après l’introduction de UKMFTS, mais je ne regarde que l’ancien système géré par l’armée avec un sentiment de fierté et de bons souvenirs. UKMFTS était, pour moi, sans âme avec ses nouveaux bâtiments et ses nouveaux avions; cela devrait être une bonne chose, je sais, mais les escadrons avant étaient juste plus authentiques – difficiles à décrire, mais ils avaient des souvenirs sur les murs qui leur donnaient un sens de l’histoire et des réalisations passées et ceux-ci ont été perdus sous UKMFTS. L’ancien système de vol était également incroyablement flexible car il était purement militaire – UKMFTS est maigre, comme on peut s’y attendre, il n’y a pas de flex, peu de pilotes militaires aspirent à l’instruire et c’est devenu un travail de 9 à 5. En outre, de manière critique, il y avait des problèmes contractuels initiaux où le fournisseur, Ascent Flight Training, s’attendait à ce que la RAF leur fournisse des instructeurs déjà formés pour instruire, mais le ministère de la Défense s’attendait à ce qu’Ascent forme les instructeurs – cela n’a jamais été résolu et fait sur des accords locaux dans les écoles de pilotage séparées. C’était un énorme problème pour moi en tant que normes OC sur le Hawk T2 à RAF Valley et j’ai réussi à fermer l’école pendant 6 mois en 2014 juste pour pouvoir former mes instructeurs car Ascent donnait la priorité à la formation des étudiants plutôt qu’à la formation des instructeurs. C’était compréhensible car ils étaient financièrement incités à produire des étudiants et il n’y avait pas d’argent pour former des instructeurs – vous pouvez voir le problème ici, mais sans instructeurs, vous n’avez pas d’étudiants! Le système d’entraînement au pilotage sera toujours en difficulté à mon avis, précisément parce qu’il a été privatisé. Les instructeurs sont toujours militaires sur des jets, mais tous les autres avions peuvent aussi être civils – je ne vois pas cela comme un gros problème, mais le système géré par une société externe a toujours été un problème. Au fil des ans, le personnel militaire sur les bases s’entendait très bien avec les employés d’Ascent avec lesquels ils servaient – ce sont tous de bonnes personnes, mais les problèmes qui existaient au niveau central et au sommet avec le QG d’Ascent et les problèmes avec le MOD aussi, se répercutaient toujours et causaient des frictions. De plus, les avions achetés avaient tous des problèmes quelconques – j’étais le gestionnaire des exigences qui les apportait tous, mais ils ont été achetés avant mon arrivée. Les hélicoptères Airbus ont eu des problèmes où le chargeur de l’équipage arrière avait du mal à fonctionner en toute sécurité, le Texan T6 n’a pas été conçu pour être garé sur une plage de RAF Valley et n’a pas été autorisé à voler au-dessus de l’eau parce que le mauvais harnais de siège éjectable avait été installé (problème MOD pas Beechcraft - une belle entreprise), Hawk T2 (qui est le seul actif non-UKMFTS et appartient au MOD) a le même problème que les Hawks australiens avaient avec le compresseur craquement de la lame qui, je l’espère, arrivera bientôt dans un T-45 Goshawk près de chez vous) – il a également un programme de modifications mineures énorme et laborieux à passer. Grob 120TP semble aller bien, mais son simulateur était en fait un entraîneur procédural et donc beaucoup de formation qui devait être faite dans ce simulateur ne pouvait pas être faite. En 2018, deux des cinq avions Embraer Phenom pour la formation multimoteur sont entrés en collision lors d’une séance de survol d’entraînement pour le survol de Londres à l’occasion du 100e anniversaire de la RAF – je ne suis pas sûr qu’ils aient fait voler à nouveau les cinq. De plus, les changements de première ligne dans les effectifs de l’escadron signifiaient que les chiffres d’entrée des étudiants devaient être modifiés et que le système ne pouvait pas faire face à la flexibilité requise – c’est un système allégé pour vous. En dehors de tout cela, UKMFTS est génial! Pourquoi y a-t-il si peu de pilotes de F-35? Les avions ont été livrés avant les pilotes formés, ce qui a du sens, bien que les pilotes aient été formés aux États-Unis avant l’arrivée. Beaucoup de pilotes ne volent tout simplement pas beaucoup et partent donc pour d’autres emplois – le fardeau administratif pour un pilote de la RAF ou de la RN sur F-35 est élevé et ils ont des cours obligatoires à suivre (cours sur les comportements inappropriés, DIE, etc., ce qui les ennuie sans fin) et ils passent beaucoup de temps loin de leur famille. De plus, les jets sont basés à RAF Marham à Norfolk – c’est éloigné comme toutes les bases de jets de la RAF et de la RN – les pilotes finissent par s’en lasser. Il y a un blocage dans le pipeline Fast Jet Flying Training en ce moment sur Hawk T2 comme mentionné précédemment, ce qui n’aide pas non plus. Comment devrait-on y remédier? Personnellement, je ne pense pas que cela puisse être possible lorsque vous avez à la fois la formation au pilotage ET les problèmes de première ligne ensemble, car ils se nourrissent mutuellement – le système de formation fournit de nouveaux pilotes à la première ligne et la première ligne fournit aux instructeurs une formation de pilotage. Pour le moment, ils ne fournissent rien à personne et c’est le problème. Le temps actuel pour un étudiant en jet rapide d’atteindre la ligne de front est de 8 ans - pourquoi voudriez-vous vous joindre pour le faire maintenant? Comment est-ce corrigé, écoutez-moi et mon équipe en 2014, je dirais. Le « congé de capacité » après le Harrier a-t-il endommagé la capacité de la FAA à utiliser des jets rapides aujourd’hui? Les pilotes de la RN sont des gens formidables et j’en ai formé beaucoup, ce que j’ai apprécié car j’étais moi-même dans la Royal Navy. La RN était raisonnable et, quand elle a perdu le Sea Harrier FA2, elle a mis des pilotes sur les GR7 et GR9 de la RAF. Il s’est également préparé à l’introduction du F-35 en envoyant des pilotes sur des F/A-18 de l’USN – la RN était très douée pour le faire, donc, pour eux, il n’y avait pas de vacances de capacité. Que pensez-vous de l’accident de moteur à blanc du F-35B? Nous ne faisons que tirer les leçons du passé. Lorsque j’ai enseigné sur le Hawk T1 qui a été introduit en 1974, les ébauches de moteur étaient attachées ensemble avec un morceau de vieille corde, de sorte que vous n’auriez pas pu en laisser une à l’intérieur – si l’une était sortie, l’autre en sortait. Les ébauches de moteur du F-35 sont plus bas dans le moteur et plus difficiles à voir, mais c’est pourquoi ils avaient besoin de construire quelque chose pour éviter cela et un simple morceau de corde coûtant quelques pence aurait pu économiser une perte de 100 millions de dollars. Le jeune pilote est sorti au moins, légende ! Qu’aurais-je dû vous demander? Quelles leçons puis-je encore apporter à l’aviation? Merci d’avoir demandé, lol. Je dirige une école de pilotage virtuelle basée sur le programme de formation au pilotage de la RAF que j’ai enseigné pendant une décennie et j’utilise le jeu Digital Combat Sim pour le faire, mais c’est plus qu’une école de pilotage comme mes étudiants vous le diront. Un travail intense pendant quelques heures par semaine, pendant que je vous enseigne des profils de vol compliqués, change la façon dont les gens fonctionnent et la vie s’améliore, tout comme les relations. Je le vois comme une thérapie, mais d’une manière très gérable. Je l’exécute sur un modèle d’abonnement et je viens d’introduire le travail et les conseils volontaires en matière d’exercice et de nutrition. J’ai toutes sortes de pilotes de ligne, d’étudiants militaires, de médecins, de policiers à la retraite, de constructeurs – vous l’appelez, ils sont là et tous intéressés par l’aviation – je fais juste pour en faire l’école dans laquelle j’aurais voulu apprendre. Tim Davies Pendant 20 ans, j’ai volé dans la Royal Navy et la Royal Air Force sur le Tornado GR4, passant la dernière décennie en tant qu’instructeur principal à enseigner l’entraînement au pilotage avancé et les armes tactiques sur les Hawk T1 et T2. Ma société, Fast Jet Performance, est une société de conseil en aviation également spécialisée dans le risque et la gamification. Je dirige une école de pilotage virtuelle appelée Shadowlands Online Flying Training où j’emmène les gens à travers 9 mois d’instruction en utilisant Digital Combat Sim et je dirige une chaîne YouTube et un podcast également appelé Fast Jet Performance.
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  41. Ça m'a l'air d'être un raccourci hyper simpliste quand même... C'est comme si on disait, une balle de Kalash tue, avec 50 millions de balles tirées, comment se fait t-il que l'Ukraine soit encore peuplée ? Je caricature mais c'est l'effet que ta remarque me fait. Tous les Javelins, NLAW n'ont pas été tirés, certaines ont été perdus, d'autres ont raté leur cible, d'autres n'ont pas été utilisés contre des véhicules.... Enfin il y a 1000 raisons qui peuvent expliquer ça
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  42. Sans rentrer dans le débat de doctrines - très au-delà de ma connaissance - il me semble que tu sous-estimes assez souvent l'impact des ATGM depuis le début, pour une raison qui m'échappe un peu. L'artillerie joue, nulle doute, mais ce ne sont vraiment pas les cartons aux missiles qui manquent, et une quantité qui me semble très significative. Combo artillerie - missiles anti-chars (ce serait dans l'Est ces derniers jours) : Au final je ne sais pas quelle est la proportion de dégâts attribués à l'un ou à l'autre des deux systèmes. J'ai surtout l'impression qu'ils sont assez complémentaires : l'artillerie en traitement de zone, quand même moins exposée si elle est bien maniée, les missiles pour l'agression à courte portée par l'infanterie, infiltrée ou sur ses lignes. Et les obus guidés et les missiles longue portée permettent de faire évoluer ce mix, sans même parler des combos à base de JTAC et de bombes de précision. L'immense supériorité des ukrainiens ce sont les communications, l'observation, et leurs doctrines de coordination
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  43. On l'a déjà vu avant, pendant et après la bataille @Métal_Hurlant, on te voit à la tête du lobby du VAB. Côté russe, on n'est pas si larges qu'on pourrait le penser non plus. Bien sûr, sur le papier la Russie a davantage de moyens humains à engager, plus d'armes et plus de ressources. Mais pour l'heure, cela ne paie pas vraiment et même si, ils ont encore le contrôle de 15 % du territoire ukrainien, le prix à payer en est extrêmement lourd. Et il n'est pas inepte de penser qu'elle n'a pas les moyens de régler la note à court voire à à moyen terme. Pour l'autonomie de décision politique, je suis réservé. Tu penses à quoi en particulier, le fait que ça ne court pas les steppes du côté de Belgorod ou que certaines frappes sensibles semblent peu recommandées par les Américains ?
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  44. Sauf que c'est cette doctrine US qui fait force de loi Ok pour la stratégie d'étouffement de la IIe GM ... le souci c'est qu'elle a échouée et que toute la littérature qui tourne autour (adossé au système Maginot et tout le reste) lui casse du sucre sur le dos. Et de toute façon en cas d'affrontement nous n'aurions plus les moyens de l'essayer d'autant plus dans l'espace militaro technique actuel qui accèlere les choses Ok pour Brossolet : application ? influence ? réussite ? Je rappelle que la doctrine Brossolet a été mise au placard très vite (et son auteur avec) Pour le reste comme d'habitude tu projetes des choses que je n'ai pas dites alors il va falloir que tu arrêtes des tentatives de mind reading foireuses Je n'ai jamais dit que les ukrainiens n'étaient pas influencés par les penseurs soviétiques (j'aurais même tendance a penser le contraire et d'ailleurs je l'ai écris ici, une partie de leurs opérations sont calquées sur l'art opératif soviétique réadapté aux moyens qu'ils peuvent aligner) Le souci (pour eux dans une optique affrontement entité politico-militaire nationale versus entité politico-militaire nationale comme le comprenaient les penseurs de l'armée rouge et les politiques bolcheviks puis ensuite communistes), c'est que l'Ukraine si elle a pu mobiliser son corps social est maintenant complètement dépendante de l'apport extérieur en armes, munitions, carburant et argent pour payer ses soldats et qu'elle n'a plus aucune autonomie sur le plan industriel militaire (à part des éléments anecdotiques dans le grand schéma du théatre d'opération) et qu'elle perd jour après jour son autonomie de décision politique Ou en gros elle est complètement dépendante de facteurs politiques qui lui échappent complètement (ou presque puisque son jeu de propagande lui sert justement à raccrocher ce qu'elle peut) Et ca, c'est tout sauf serein pour la conduite d'une guerre qui visiblement peut etre amenée à durer
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  45. "Le format privilégié de la prise de parole publique est l’adresse vidéo. Les femmes se rassemblent et enregistrent une vidéo, souvent à destination du gouverneur local, où elles se plaignent du traitement réservé à leurs proches mobilisés. Et la mettent en ligne. On a vu également un groupe de femmes arriver près du front à l’est, trouver leurs maris mobilisés et obtenir des autorités militaires qu’ils soient déplacés. Les femmes sur le front, nous n’avions pas vu ça depuis la 1ère guerre en Tchétchénie. (Il y a 26-28 ans). Comme je le disais dans mon fil, les femmes se mettent en action à partir du moment où l’homme devient un être diminué dans son autonomie, un petit à protéger. Ce moment est arrivé. Mais aujourd’hui, ces femmes ne portent pas un message anti-guerre. Pour être entendues du pouvoir, elles qualifient leurs hommes de héros, et demandent aux autorités de soutenir ces héros. Une des femmes dans la vidéo filmée sur le front dit: « s’il le faut, je prendrai les armes et j’irai combattre… » …et termine après une hésitation: « combattre contre tout le monde! » Alors qu’en 1994-1996 les mères revenant de Tchétchénie demandaient l’arrêt de la guerre, nous n’en sommes pas là. Avant tout, parce que ces femmes considèrent que pour aider leurs proches elles n’ont pas d’autre choix que d’endosser un discours patriotique, sinon elles le mettent davantage en danger. Il est possible que le discours sera différent pour celles qui iront chercheront dans quelque temps les disparus et les corps sur les champs de bataille. Il est intéressant aujourd’hui de suivre la réaction des autorités militaires à ces initiatives. Pour l’instant, les gouverneurs comme les militaires semblent réceptifs. La consigne semble être de « normaliser » les situations soulevées par les femmes. Pas sûr que ça dure. Mais pas sûr non plus que les militaires arrivent à contrôler les mobilisés et leurs familles. Nous sommes dans un moment où la grogne monte, et le retrait de Kherson ouvre une fenêtre d’opportunité à la critique. Qui peut vite se refermer. Une chose semble se confirmer pour l’instant : à la différence des premiers mois de la guerre et des soldats sous contrat, les mobilisés ne restent pas silencieux, et leurs familles se rassemblent. Les tchats des familles « par unité militaire » se mettent en place. Ce sont pour l’instant des sortes de petites communautés d’entraide, mais elles portent en elles un potentiel de communautés protestataires. Ce qui ne veut pas dire que ces femmes marcheront demain sur le Kremlin. Mais la mobilisation a clairement été un pavé dans la mare."
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