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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 14/11/2022 dans toutes les zones

  1. D'apres certaines infos, la Russie envisage de poursuivre Zelensky en vertu de l'art. 322 du Code pénal de la Fédération de Russie pour franchissement illégal de la frontière d'État.
    21 points
  2. Bon, je me dévoue. Daesh c'est : - la destruction systématique d'un peuple et l'essai de destructions d'autres (non seulement via le massacre mais aussi la destruction patrimoniale et culturelle ) - l'esclavage sexuel systématique des femmes (au dessus de 13 ans) non sunnites - leur tabassage si elles tombent enceinte (pour les avorter) - l'avortement post natal ou la réduction en esclavage pour les survivants - l.enlevement et la conversion systématique des petits garçons non sunnites pour en faire des enfants soldats - le massacre systématique des hommes - la vente /revente généralisée des sus citées femmes réduites en esclavage - la négation du droit a exister de tout autre peuple que l'oumma (et encore l'oumma a leur sens a eux) Mais c'est aussi : - la négation du droit des femmes en tant qu'individu autonome - la négation de la liberté de culte Historiquement les seuls qui sont comparables a Daesh c'est les Oustachis, et j'avoue que je n'ai jamais pris la peine de réfléchir à qui était pire que l'autre Les gars de Wagner de mon côté ils me font penser à plus d'un titre aux Grandes Compagnies ou aux Freikorps. Le seul point qui relie Wagner et Daesh c'est que pour la santé de l'humanité il faut les retirer de la surface de la terre. Mais évitons de banaliser Daesh. On le doit au moins aux martyr du Mont Sinjar. Et quand je vois la presse Française subventionnée qui prends la défense des résidents volontaires d'Idleb face a l'armée Syrienne (certes pas composée de poètes) je vous l'avoue, ça me fait mal.
    12 points
  3. le procès après le peloton d'exécution, je trouve que c'est une bonne idée
    11 points
  4. Ce n'est pas la première fois que wagner fait ça en Syrie un déserteur de l'armée Syrienne avait été massacré par wagner de la même façon tués à coup de masse, après avoir eu les jambes rouées à la masse (au sens médiéval du therme), décapité crucifié et enfin brûlé.... bref les mecs de wagner sont des sauvages qui n'ont rien à envier à Daesh rien de plus à ajouter je me demande pourquoi ils ne sont pas encore sur la liste des organisations terroristes.
    11 points
  5. En parlant de la Crimée il y a eu des manifestations a Yalta pour fêter la libération de Kershon.... faut des couilles en adamantium avec surblindage norme NATO AEP-55 STANAG 4569. Pour oser faire ça... ils étaient pas nombreux mais rien que le fait qu'ils existent est incroyable. ( que y est des crimeens qui veulent redevenir ukrainiens je veux bien mais oser le montrer en publique vu les circonstances j'appelle ça être suicidaire ou courageux)
    9 points
  6. Ou le gars était volontaire, ou pas du tout "déserteur" mais capturé inconscient, etc... L'Ukraine n'est pas responsable de l'exécution du gusse. On notera au passage l'aspect totalement extra-judiciaire de ce qu'il faut bien appeler un meurtre : même pas de simulacre de procès stalinien chez Wagner, droit de vie et de mort direct.
    9 points
  7. J’ai trouvé , il s’agit d’hélices trochoïdales à rotor biomimétique Ce sujet à fait l’objet d’un mémoire présenté à la session de l’ATMA 2020 "Evaluation des performances d'hélices trochoïdales Romain HURET - Naval Group – Hydrodynamics – Lorient (France) Philippe GOUBAULT - Naval Group – Naval Architecture – Nantes (France) Jean-Charles POIRIER - SIREHNA – Naval Platform Modelling – Nantes (France) Arnaud CURUTCHET - ADV TECH – Manufacturer of trochoïdal propellers – Talence (France) L’optimisation des performances propulsives des navires est un enjeu primordial et quotidien lors des phases de conception. Pour les navires de combat, il s’y ajoute la recherche constante de l’augmentation de l’opérabilité à travers l’amélioration des performances de tenue à la mer, de la discrétion acoustique et des performances manœuvrières.Dans ce cadre, Naval Group a étudié l’impact hydrodynamique sur les performances propulsives de l’utilisation d’un propulseur trochoïdal dessiné par ADV TECH sur une carène de frégate. L’étude a consisté en une campagne d’essais en bassin de traction visant à déterminer le point d’autopropulsion du propulseur derrière la carène. La campagne d’essais a également permis d’explorer l’influence des paramètres de réglage du propulseur. Les résultats ont ensuite été comparés à des simulations CFD, qui permettent d’évaluer les effets d’échelles de ce type de propulseur. Finalement, la puissance nécessaire pour propulser le navire est comparée à celle d’une propulsion conventionnelle." https://www.atma.asso.fr/fr/page-16/produit-3716/evaluation-des-performances-d-helices-trochoidales.html Un concept développé par ADV TECH « Bonjour, la différence entre un propulseur Voith et un propulseur ADVTECH réside dans la cinématique (le mouvement) des pales. Dans le cas des Voith le mouvement des pales peut faire penser à la brasse, tandis que pour les propulseurs ADVTECH c'est plutôt du Crawl. Cette différence de cinématique a un impact direct sur les performances. Dans le cas du Voith les vitesses d'avancement (CAD la vitesse du navire par rapport à la vitesse des pales) est inférieur à 1: c'est pour cette raison que les Voith n'équipent que des bateau lents dépassant rarement 15Nds. Dans le cas des propulseurs ADVTECH la vitesse d'avancement dans certaines conditions peut dépasser 2,5: ceci permet de faire des bateaux rapides. Une autre manière de comparer peut être la suivante: un propulseur ADVTECH tournera trois fois moins vite qu'un Voith de diamètre identique pour faire aller le bateau à une vitesse donnée ». https://www.bateaux.com/article/32143/adv-tech-un-propulseur-revolutionnaire-pour-remplacer-l-helice http://www.adv-tech.fr/adv-propulse-propulseurs-usv/
    7 points
  8. On est parfaitement d'accord, y compris sur le traitement. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé aux Grandes Compagnies et aux Freikorps. C'est la lie de l'humanité (mais un peu moins que Daesh, pour ce que ça vaut) Pour le coup du Mali je te trouve bien gentil d'impliquer Wagner moi j'impliquerais bien l'état Russe himself
    7 points
  9. Ça s'appelle l'effet de sillage. Les obus interfèrent entre eux car trop proches les uns des autres en cas de salves complètes. Ce phénomène est identifié relativement tôt notamment par les Japonais et les Britanniques. Pour leurs tourelles triples (ils n'ont pas ce problèmes avec les tourelles doubles où l'écartement des tubes est suffisant et avec lesquelles souvent on tire par demi salve) les Japonais adoptent sur les Yamato des retardateurs de qq millisecondes pour le tube central AVANT le début de la guerre, la dispersion de leurs salves est remarquablement faible. De plus si vous regardez les tourelles des Southampton et des Colony vous verrez que le tube central est en retrait pour les tirs en salves complètes ... Côté français les Dunkerque et Richelieu ont des tourelles quadruples tirant par demi tourelle une tire pendant que l'autre recharge... or les tubes de chaque demi tourelle sont relativement proche les interférences aérodynamiques sont fortes et les commandants des Dunkerque soulignent une forte dispersion. Il faudra attendre 1948 et des essais sur le Richelieu à Mers-el-Kébir pour voir l'adoption de retardateurs pour les tubes de chaque demi tourelle. Noter que chez les Américains on a eu le même soucis avec les tourelles des premières générations de croiseurs lourds dont les tubes étaient solidaires en hausse sur les tourelles de 203 mm de première génération, pareil sur les croiseurs italiens dont les tourelles doubles Ansaldo avaient des tubes à faible écartement rendant la dispersion lors des tirs en salves complètes relativement élevée.
    6 points
  10. Juste une remarque, c'est énervant cette mauvaise traduction que l'on voit tout le temps. Dans le contexte qui nous occupe "settlement" = "village", pas "colonie"...
    6 points
  11. @rasi il donne des idées à d'autres. Samedi 12 octobre, l'église orthodoxe russe qui dispose d'une association paramilitaire pour ''l'entrainement'' de ces ouailles a déclaré qu'elle va former des bataillons de volontaires pour l'Ukraine, le féodalisme en marche .... Lénine réveille toi, ils sont devenus fous. https://www.rfi.fr/fr/europe/20221113-russie-une-nouvelle-société-militaire-privée-va-agir-au-nom-de-l-église-orthodoxe
    6 points
  12. Ce qui est absurde, personne ici n'a considéré quoi que ce soit qui ait un rapport avec Kherson au moment de voter. Il semble que leur propre propagande (nous ne combattons pas l'Ukraine, nous combattons l'Occident tout entier !) soit allée droit au but dans leurs cerveaux imbibés de vodka. Ce serait une mauvaise interprétation incroyablement stupide de l'électorat américain si cela avait joué dans le timing de leur retraite. Mais bon, c'est agréable de savoir que je vis, sans payer de loyer, dans l'esprit du Kremlin ! Je ne peux pas être plus clair, personne ne votait en fonction de ce qui se passait à Kherson. C'est vraiment risible, et surprenant, que les Russes aient cru que cela aurait de l'importance.
    6 points
  13. 6 points
  14. Ils n'avaient pas de canons parce qu'ils ne fonctionnaient pas, pas parce qu'ils étaient jugés accessoires ;) Pour @laurent simon: écoute, je suis désolé de dire ça comme ça (de le REdire plutôt), mais tu ne peux pas mobiliser un topic aussi important que celui-ci, où les gens attendent des news du Rafale, pour poser un million de questions sur des points de détail du Rafale, ou sur des points de comparaisons avec d'autres avions, surtout quand ces points ont été traités des dizaines de fois un peu partout sur ce forum et ailleurs sur le net. Ce sont des questions légitimes, mais elles n'ont pas forcément leur place (pas avec ce rythme ni cette quantité en tous cas) sur ce topic-là. J'ai donc créé un topic dédié pour que tu puisses poser toutes tes questions (toi ou n'importe qui). Je l'ai mis en "Divers Air", à voir par la suite éventuellement s'il aurait plutôt sa place en section "Europe":
    5 points
  15. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/14/apres-la-liberation-de-kherson-les-ukrainiens-lorgnent-sur-la-crimee_6149718_3210.html Guerre en Ukraine : ce que change la reprise de Kherson Le retrait russe confirme l’aptitude du haut commandement ukrainien à réussir des offensives majeures. La perte de la zone tampon au nord du fleuve Dniepr fragilise le territoire annexé par Moscou en 2014. Dans la région de Kherson, la situation militaire s’éclaircit peu à peu. Le Dniepr sépare nettement les deux camps ennemis, qui s’observent à la jumelle par-dessus son flot majestueux. Les craintes initiales d’un piège russe destiné à attirer les troupes ukrainiennes dans un combat urbain très meurtrier dans la ville de Kherson ne se sont pas concrétisées. Kiev a repris le contrôle de la totalité des 4 500 kilomètres carrés occupés par la Russie sur la rive droite du Dniepr. L’Ukraine remporte une victoire avec de beaux paramètres, en premier lieu l’absence d’effusion de sang civil. Usant depuis le mois d’août de lance-roquettes Himars et de pièces d’artillerie occidentales, Caesar français, M777 américain, PzH 2000 allemand, entre autres, elle a brisé les lignes logistiques de l’envahisseur et l’a forcé à reculer. Cette contre-offensive n’avait rien d’évident dans une zone de steppe comptant un obstacle naturel, la rivière Inhoulets, mais très peu d’arbres facilitant les opérations d’infiltration. Il semble que les forces ukrainiennes ne disposaient ni de la supériorité numérique requise pour les offensives ni d’un nombre confortable de blindés pour protéger leurs troupes. La victoire de Kherson est la somme du renseignement et des livraisons d’armes occidentales, qui ont permis aux forces de Kiev, dont l’arsenal national est à l’étiage, de frapper l’envahisseur rapidement et avec précision jusqu’à 70 kilomètres au-delà de la ligne de front. Mais aussi, et surtout, de l’impressionnante bravoure et de la détermination des soldats ukrainiens à libérer leur territoire. En face, la Russie semble au moins avoir réussi son évacuation, à en juger par l’absence de groupes massifs de soldats capturés dans l’opération. Selon toute vraisemblance, l’évacuation de la rive droite par les Russes a été planifiée longtemps à l’avance, et avait débuté avant la mi-octobre, comme le montrent les images satellites publiées par le site d’investigation ukrainien Skhemi. Nul doute que l’état-major ukrainien en était averti. Dans l’incapacité d’évacuer les équipements lourds, l’armée russe a été contrainte d’en détruire une partie, le reste s’ajoutant aux deux mille cinq cents « trophées » que l’armée ukrainienne a déjà retournés contre son agresseur. Le retrait russe pose toutefois plusieurs défis à l’Ukraine. Ayant reculé derrière la large barrière naturelle constituée par le Dniepr, la Russie voit la ligne de front rétrécir d’un coup de 300 kilomètres. Une opération amphibie pour attaquer frontalement la rive gauche paraît extraordinairement risquée pour Kiev. L’arrivée de « sang frais », sous la forme de troupes russes récemment mobilisées, permettra à Moscou de muscler son assaut sur Bakhmout, dans l’est de L’Ukraine, et de fortement densifier les 500 kilomètres restants de la ligne de front. Ce qui compliquera la contre-offensive ukrainienne dans les régions de Louhansk et de Zaporijia. Or, Kiev ne veut pas d’un front qui se fige cet hiver et permette à la Russie de reconstituer ses forces pour une seconde manche l’an prochain. L’artillerie ukrainienne a d’ores et déjà commencé à « travailler » la rive gauche du Dniepr, comme l’atteste une série d’explosions violentes entendues à Tchaplynka, à 45 kilomètres au sud du fleuve, dans la nuit de samedi à dimanche. La disparition de la « zone tampon » sur la rive droite du Dniepr expose désormais aux frappes ukrainiennes une série d’infrastructures cruciales pour la Crimée, annexée en 2014 par Vladimir Poutine. Le départ du canal alimentant la Crimée en eau douce, qui part de Nova Kakhovka, se trouve désormais à portée des obus de mortier ukrainiens. La voie ferroviaire Donetsk-Melitopol-Djankoï, principale ligne de ravitaillement du groupe d’armées de Crimée, est désormais à portée des missiles Himars, qui risquent à nouveau de perturber la logistique de l’occupant. Signe supplémentaire que le vent tourne : des images satellites montrent que, depuis une semaine, des tranchées sont creusées dans le nord de la Crimée. De tête de pont menaçant tout le sud de l’Ukraine jusqu’à Odessa, la Crimée se change peu à peu en forteresse assiégée. La situation en mer, en effet, n’est pas plus rassurante pour Moscou, alors que l’Ukraine annonçait dimanche la constitution prochaine d’une flotte de drones marins kamikazes, du type de ceux qui ont frappé plusieurs bâtiments de la marine russe, le 29 octobre. Plus au nord de cette zone, côté ukrainien, on respire mieux. Deux grandes villes ukrainiennes encore à proximité du front la semaine dernière, Mykolaïv et Kryvy Rih, voient la menace de l’artillerie russe s’éloigner. A l’instar des autres agglomérations ukrainiennes de l’arrière, elles restent toutefois menacées par le feu, nettement moins nourri, des drones iraniens et des missiles de croisière russes. Dimanche, le gouverneur de Mykolaïv, Vitali Kim, a enjoint les entreprises et les ouvriers du BTP à venir rebâtir la région. Selon M. Kim, la perspective de la réouverture des ports se rapproche, surtout si la dynamique de libération des terres méridionales se poursuit. Fort de la victoire de son armée, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, évoque un terme encore tabou il y a peu, celui de négociation. Mais avec des conditions : « Nous sommes prêts à parler avec la Russie. Mais seulement avec cette Russie qui est réellement prête à la paix. » En octobre, le chef d’Etat avait exclu formellement toute forme de négociation avec Vladimir Poutine. Kiev signale n’être pas pressé. Les négociations avec Moscou « pourraient reprendre au second semestre 2023 », a précisé, dimanche, David Arakhamia, le président du groupe parlementaire proprésidentiel à la Rada d’Ukraine. Dans le passé, David Arakhamia avait conduit la délégation ukrainienne dans les négociations avec la Russie. La reprise de ce processus est soumise à des préalables : « Restauration de l’intégrité territoriale, compensation de toutes les pertes subies, traduction en justice de tous les criminels de guerre et garanties effectives que cela ne se reproduira plus », a-t-il fait savoir dans une publication sur sa chaîne Telegram. Cet hiver continuera de voir parler les armes et couler le sang.
    5 points
  16. La marine qui fait faire un petit tour de SNA au président serait elle en train de placer ses billes ? "Monsieur le président on vous ramène pas a la surface si vous ne nous garantissez pas dix FDI, 8 SNA,2PA et 100 Rafales"
    5 points
  17. 5 points
  18. L'état ukrainien et son régime ne dépend pas de son président contrairement aux russes et je suis pas sur que l'image du président touché en première ligne serait mauvaise pour la guerre, une image de martyr ou d'homme en première ligne est toujours moins désastreuses et plus inspirante que Poutine qui parle à ces généraux et ministres à l'autre bout d'une table de 10 m et tellement déconnecté du front qu'il semble ne pas savoir réellement ce qui s'y passe.... même les russes doivent être sensible à la situation. Oui ça risque de dégénérer en conflit entre armée russe diminué qui n'est pu si puissante face à ces milices ne répondant qu'à leur chef, si on ajoute le fanatisme religieux ça peut que mal finir, ça me fait beaucoup penser aux ostroghots, francs, burgondes qui ont envahit des territoires romains et ce sont battus contre des romains.... au nom de Rome... mais surtout de leurs roitelets.
    5 points
  19. Je plussoie effectivement on va éviter de comparer les niveaux d'horreur il n'empêche que rien que par leurs exactions reconnus ( meurtre de masse ( au moins au Mali avec tentativede nous mettre çasur le dos), pillage, torture, viols) y a de quoi les mettre sur liste noir en occident et ce charger d'eux à l'international façon Khasham en 2018 après tout ils ne sont pas l'armée russe, Moscou n'a pas réagi en 2018 donc à la première provoque paf gbu et lrm dans la face. Mais c'est de l'avis personnel heureusement il y a des personnes bien plus cynique que moi pour gérer ces dossiers sinon y aurait quelques pelotons et quelques procès.
    5 points
  20. Ne pas non plus se faire avoir par les annonces de shoigu et surovikhin. En réalité, la décision avait été prise et exécutée depuis longtemps. De nombreuses rumeurs depuis la fin de l'été dans mon souvenir faisaient états de projets d'évacuation. Les russes se sont donnés du temps pour planifier et exécuter. Je parie toutefois que les contre rumeurs disant que les russes ne lacheraient rien sans combattre devaient dans le fond arranger à court terme l'état major Ru dans la confrontation informationnelle: celles ci venant possiblement renforcer des biais de confirmation ukrainiens et les forçant à la prudence, surtout après les premières déconvenues. Le bilan militaire ne semble pas mauvais pour les Russes : le plus important, c'est le retrait des troupes d'élites, vdv et marines. C'est l'actif qui fait le plus défaut à la Russie en ce moment et de ce point de vue, le retrait est une réussite. Pour l'instant, on ne voit pas de matériels opérationnels massivement récupérés : on découvre beaucoup de vieilles pertes mais rien de faramineux. De leur côté, après un premier coup d'arrêt sévère pour les ukr peu après l'annonce de la première offensive sur Kherson, leur réussite est moins militaire et plus stratégique : une ville majeure a été récupérée intacte et sans combat dans les faubourgs. Un raccourcissement considérable du front à été obtenu, tout en offrant de nombreuses opportunités d'infiltration. Une bascule stratégique et une concentration des efforts va pouvoir être opérée pour les futures batailles, alors que la Russie ne semble pas faire la différence sur le terrain par la volumétrie nouvelle de ses troupes conscrites. A suivre.
    5 points
  21. En fait les vidéos qu'on a vu d'habitants en liesse c'était peut être tous les conscrits russes qui n'avaient pas pu partir et qui tentaient de se fondre dans le paysage? :-P
    5 points
  22. Au premier jour, les avions étaient peu performant mais pouvaient tout faire ; la seule intelligence à bord était l'homme, mais il n'y avait pas tant à faire donc ça passait. Marcel vit que c'était bon et bien et alla se coucher. Il eu un premier jour, il y eu une première nuit. A l'aube du second jour, la technologie avait évoluée. Pour suivre le rythme, les avions se spécialisèrent : géométrie et moteurs (vitesse et performances) et électronique optimisée. Marcel vit que c'était bon, mais que ce n'était pas parfait car trop cher pour son pays préféré, gentil mais désargenté. Il se gratta le chapeau et alla se coucher. Il eu un second jour, il y eu une seconde nuit. A l'aube du troisième jour est la source de ta confusion : le multirôle est en fait un "swing role" : la cellule et l'électronique te permettent de faire à la fois du AA et du AS (et des pod GE ou reco), MAIS, en schématisant très grossièrement, tu décolles avec le bouton air allumé et tu pénètres la chasse ennemie, arrivé sur cible tu passes en le bouton sur sol et tu commences ton taf de bombardement, et pour rentrer tu remets le switch sur air. Tu ne fait donc pas plusieurs activités en même temps, mais à tour de rôle. Marcel vit que c'était mieux, mais que ce n'était toujours pas parfait, et en attendant que la technologie ne progresse, il alla se coucher. Il eu un troisième jour, il y eu une troisième nuit. A l'aube du quatrième jour, Marcel se leva et commença par forger l'anneau unique : un compromis géométrique qui serait optimisé pour les guerres de son temps mais pas trop cher à l'achat et à l'usage ; et surtout une électronique travaillant à la fois en air, sol, et guerre électronique. Et pour tous les réunir, il insuffla la vie à Saint Spectra, Sainte fusion, et Saint EMTI (c'est bien son nom @Picdelamirand-oil ?), qui transforment tous ces ingrédients en potion magique pour le pilote. Il emballa le tout dans le terme marketing "omni rôle" afin de distinguer le grand oeuvre de son travail du jour précédent... Marcel vit que c'était parfait, et il alla se reposer dans un sommeil éternel. Il eu un quatrième jour, il y eu une quatrième nuit. Et pour répondre vraiment à ta question en mode rapide, oui le Rafale fait tout ça naturellement, et il a été conçu pour ça... et à l'heure actuelle de façon officielle et publique (je n'ai pas la connaissance pour parler des secret russe sou chinois), c'est le seul à le faire au monde. Dans la section détente il y a un fil, le Dieu Rafale et tous ses saints, écrit par pic qui explique tout ça très bien et mieux que je ne le ferai jamais.
    5 points
  23. On parlait du stock de Su-24M ukrainien (théoriquement 12) Certains appareils ont été sortis récemment du stockage, à en juger par ce camouflage gris uni et les cocardes, drapeaux... fait à la va-vite
    4 points
  24. Oui par Victoria, George V roi d'Angleterre à l'époque de Nicolas 2 et Nicolas 2 ce ressemblait tellement qu'on aurait dit des jumeaux. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/34/George_V_and_Nicholas_II_in_Berlin%2C_1913.jpg/1460px-George_V_and_Nicholas_II_in_Berlin%2C_1913.jpg
    4 points
  25. Manifestation --> prison --> wagner --> envoie au front |--> décès au front [--> blessé/rendu à l'ennemi/ fait prisonnier --> repris --> décès. Manifestant en Russie c'est pas une situation d'avenir...
    4 points
  26. Rien de neuf (cf les guerres de Tchétchénie I et II, avec les unités de l'armée, de la marine, des MVD, des groupements paramilitaires, des supplétifs locaux et les retournés, re-retournés et pirouette, le tout ne se parlant pas, ne se soutenant pas et même parfois s'avoinant les uns les autres)
    4 points
  27. De mieux en mieux. Des groupes armés et entrainés avec des agendas différents. Je craignais (et je crois toujours que ça peut arriver ) que ca tourne mal en Ukraine entre l'armée et ses sous groupes armés, mais la Russie qui semblait au moins structurée de ce côté là, semble couler a vue d'oeil. Les Romanov ont encore un héritier en vie ou pas? Y a un coup à jouer pour le retour définitif des Russes Blanc la.
    4 points
  28. Oui, malheureusement. L'Ukraine a fait une belle connerie en rendant ce type à Wagner. Je ne parle même pas de morale mais du message que ça envoi aux russes tentés de se rendre : les Ukrainiens vont tôt ou tard vous échanger, et voici comment vous finirez.
    4 points
  29. Hum... Pour les milliers de russes éparpillés en habits civils, j'attends de voir. --- Sans rapport : cet article (dont les informations méritent d'être recoupées, j'ignore son sérieux) décrit un réseau du Ministère des Affaires étrangères hongrois totalement pénétré par la Russie (et peut-être la Chine), à l'insu de l'essentiel des personnels qui y travaillent en plus, et depuis des mois au moins, sans que la réponse ne soit bien vigouruse. Ca doit beaucoup plaire à Bruxelles (OTAN & UE). La logique voudrait que les interconnexions entre les Ministères hongrois comme avec les partenaires et alliés étrangers soient coupées.
    4 points
  30. 400 - 295 = 105 milliards. Hmmmm...
    4 points
  31. <soupirs> ... Mon cher, Herciv. Je peux imaginer le thème que vous essayez d'insinuer en attirant l'attention sur cette nouvelle. Je ne pense pas que cela signifie quoi que ce soit de la sorte que vous insinuez. Croyez-le ou non, Herciv, il est tout à fait possible que la Russie et les États-Unis aient des conversations concernant la fin des hostilités, pour la simple raison qu'au moins certains des griefs de Poutine n'ont rien à voir avec l'Ukraine, Poutine lui-même pense que les États-Unis doivent participer à la discussion, L'Ukraine seule ne peut pas offrir à la Russie quelque chose d'assez significatif pour que la paix vaille la peine pour Poutine (il est peu probable que l'Ukraine offre une partie de son territoire souverain ou d'autres demandes insultantes), et il y a suffisamment de choses annexes qui n'impliquent pas directement l'Ukraine (sanctions, etc.) pour que la Russie puisse espérer faire partie, juste une partie, d'un accord de paix. Les Etats-Unis ne peuvent pas offrir la paix à la Russie, mais il est possible que les Etats-Unis puissent offrir quelque chose qui permette à la Russie d'accepter un accord de paix avec l'Ukraine. Personnellement, je suis contre le fait de récompenser la Russie pour ses actions, mais si l'Ukraine souhaite un accord et que les États-Unis peuvent "donner" quelque chose de pas trop généreux à la Russie pour rendre cela possible, je pourrais apprendre à l'accepter (ce n'est pas comme s'ils me demandaient mon avis sur la question). Parler avec la Russie, sur un certain nombre de sujets (y compris l'Ukraine), ne semble donc pas inhabituel ou sournois. Il y a de quoi discuter entre deux États nucléaires engagés dans des hostilités froides, vous ne trouvez pas ?
    3 points
  32. Sirocco. Ça marche en français, allemand et espagnol. Ça continu de filer la métaphore venteuse après le Rafale, ça rappelle une caisse allemande de merde après le Typhoon, et ça revient faire chier le monde une fois par an Espagne. Et ça laisse même une porte ouverte aux italiens si d’aventure ils claquent la porte du Tempest avec la version Sirocco 6 Fredi.
    3 points
  33. https://www.lemonde.fr/international/live/2022/11/14/guerre-en-ukraine-en-direct-kiev-affirme-que-la-russie-a-detruit-une-centrale-electrique-a-kherson-avant-son-retrait_6149726_3210.html L’ONU vote une résolution pour que la Russie paye des réparations à l’Ukraine L’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution, non contraignante, en faveur d’un mécanisme de réparations par la Russie des destructions humaines et matérielles causées par son invasion de l’Ukraine. Contrairement au Conseil de sécurité, où la Russie a un droit de veto, Moscou ne pouvait pas s’opposer à l’adoption de cette résolution, portée par l’Ukraine, le Canada, les Pays-Bas ou encore le Guatemala, et votée avec 94 voix, moins que les 143 pour condamner les « annexions illégales » de la Russie le 12 octobre. Quatorze pays ont voté contre, dont la Russie, la Chine, Cuba, le Mali ou l’Ethiopie, tandis que soixante-treize pays se sont abstenus, principalement du continent africain, mais aussi le Brésil, Israël ou l’Inde. Cette résolution demande que la Russie soit « tenue responsable de toute violation » du droit international et de la charte des Nations unies en Ukraine, et qu’elle « assume les conséquences juridiques de tous ses actes illégaux au plan international, notamment en réparant le préjudice » matériel et humain. Elle établit aussi « la nécessité » de créer, « en coopération avec l’Ukraine, un mécanisme de réparation » et « un registre international des dommages pour répertorier (…) les preuves et les informations relatives aux demandes d’indemnisation » de personnes physiques, morales et de l’Etat ukrainien.
    3 points
  34. Pour continuer sur l'affaire du franchissement du Dniepr par les Ukrainiens : La seule preuve tangible (hors affaire de la Péninsule de Kinburnt), c'est un message cryptique d'un maire d'une petite localité rive gauche qui a posté le nom de son bled accompagné d'une photo shutterstock d'un drapeau ukrainien et sur lequel tout le monde à commencé à s'enflammer et à conjecturer. Voilà pour le sérieux de l'affaire. Quand les russes déclarent avoir pris une localité, les comptes """"""OSINT""""" pro-UA deviennent des détectives d'élite pour démonter l'affirmation en géolocalisant tout ce qui bouge et en faisant preuve d'un scepticisme de bon aloi (bref, ils font leur job), mais alors quand c'est les ukrainiens, ils relayent et amplifient la moindre rumeur infondée sans aucune once d'esprit critique.
    3 points
  35. Dans tous les cas les Australiens devront monter une chaîne de production chez eux car la capacité de production disponible n’est pas suffisante dans les pays constructeurs de SNA. Ce dont il est question c’est: 1) Produire le(s) premier(s) de série a l’étranger pour accélérer les livraisons. Cela ne peut se faire qu’en détournant un SNA déjà en construction (très difficile) ou alors en jouant à la marge sur les capacités de production pour une livraison dans 8-10 ans. A priori Naval Group ont encore qqs capacités disponibles à Cherbourg car ils continuent de proposer des Scorpene à l’export, mais on ne sait pas combien de marge il leur reste. Du côté US la situation est plus tendue, même s’ils ont intrinsèquement un gros potentiel industriel à condition que l’Australie sorte son chéquier. 2) Produire les modules réacteurs à l’étranger. Impossible de dire à ce stade si les filières nuke US ou FR seraient en capacité de livrer. Mais à priori là aussi les Français pourraient avoir un petit avantage car TechnicAtome travaille aussi dans le civil donc à peut être qqs capacités inutilisées. 3) Assurer le soutien sur tout le cycle de vie (y compris rechargement, démantèlement etc). Difficile de dire qui a l’avantage car les réacteurs US n’ont pas besoin de rechargement mais l’uranium enrichi pose des questions de prolifération (qui peuvent apparement être résolus… encore faut il que les US acceptent de reprendre les déchets australiens hautement irradiés). Le rechargement des réacteurs français et leur démantèlement est relativement « facile » en comparaison, mais il faudra construire qqs infrastructures en Australie.
    3 points
  36. Pas jusqu'au conflit armé (sauf peut-être dans le Caucase) je pense. Mais par exemple les Iakoutes pourraient se montrer plus incisifs dans leurs exigences d'un partage plus équitable de la rente minière. Les Ossètes ou les Daghestanais pourraient essayer de rediscuter de leurs revendications territoriales croisées avec les Tchétchènes sur leurs frontières respectives. Les Tatars pousser leurs demandes pour plus de politique culturelle et d'ouverture vers leur langue. L'idée générale que j'avance, c'est que plus la tête va paraître affaiblie et plus en mesure de s'imposer face aux régions, celles-ci vont vouloir arracher qui des concessions qui mettre en avant leur propre agenda. Ça peut ne rien donner sur le long terme comme on l'a vu dans les années 1990 mais ça peut aussi amener à des développements inédits, notamment dans les régions les plus éloignées ou disposant de moyens financiers propres. Ou influençables ou supposées telles.
    3 points
  37. Une menace de blocage. Je croyais que c'était déjà fait depuis 18 mois.... http://www.opex360.com/2022/11/12/le-bundestag-menace-de-bloquer-le-systeme-de-combat-aerien-du-futur-et-le-char-de-combat-franco-allemand/
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  38. « Das Arlésienne « ça me parait pas mal
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  39. Comme ceci fut évoqué au début de l'offensive des forces ukrainiennes la Crimée sera la monnaie d'échange des Ukrainiens. La Crimée contre la fin des hostilités avec le curseur positionné plus ou moins loin du genre restitution du Donetsk et du Louhansk. La destruction ou la réduction des voies logistiques russes est potentiellement le levier principal des Ukrainiens pour placer les Russes en position difficile.
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  40. Le problème c'est que là ce ne sont plus des milices locales ou une rivalité entre différents services d'une même force armée mais de vraies armées parallèles en gestation, or ce genre d'organisation se laisse rarement démanteler dans la joie et la bonne humeur. Quand tu es chanceux ça se finit façon Nuit des Longs Couteaux. Sinon, c'est comme la Défenestration de Prague ou la Saint-Barthélemy, et tu t'enquilles une guerre civile à n'en plus finir. Je fais le compte : tu as Wagner, la DPR, la LPR, Kadyrov, le FSB+Rosgvardyia, l'armée rouge, et maintenant l'Eglise, sans compter ce que d'autres acteurs entreprenant pourraient faire (un oligarque cherchant à plaire au patron ?). Tout ce monde-là est loyal à Poutine, mais si celui-ci disparaît ou est écarté du pouvoir ça peut partir dans tous les sens.
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  41. Zelenski est arrivé à Kherson !! A quelques km de l'artillerie ennemie.... Une fois de plus il s'expose. Spectaculaire mais un jour ça risque de mal tourner...
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  42. Je connais un rédacteur qui va être triste sur le site de la FTL
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  43. SOUS-MARINS À PROPULSION NUCLÉAIRE - RAMENER LES FRANÇAIS Lorsque la création de l'AUKUS a été annoncée il y a un peu plus d'un an, le 15 septembre 2021, on nous a dit que le chemin vers l'acquisition d'un sous-marin à propulsion nucléaire serait conceptuellement simple. Plus important encore, il a été décidé très tôt, "en principe", qu'il ne s'agirait pas d'une conception sur mesure, mais plutôt d'un choix simple entre la classe Virginia américaine et les SSN Astute plus petits du Royaume-Uni. Comme de nombreuses personnes l'ont écrit, mais que le groupe de travail australien sur les sous-marins nucléaires n'a pas reconnu - du moins pas publiquement - il est probable que ce ne sera ni l'un ni l'autre. Le seul qui peut être définitivement exclu est l'Astute. Comme les Britanniques eux-mêmes l'ont déclaré, après la livraison du septième et dernier navire - à une date qui reste à déterminer - c'est fini. Plus de classe Astute, d'autant plus que leur réacteur PWR2 a été retiré de la production il y a plus de dix ans, en partie à cause de problèmes de sécurité liés à sa conception. La situation de la ligne de production de la classe Virginia de l'USN est un peu plus claire, mais cela n'aide pas nécessairement l'Australie. Le programme officiel prévoit la construction de 66 de ces navires, mais le nombre réel sera probablement inférieur à ce chiffre, car l'USN passera au SSN(X), qui n'a pas encore été nommé, dans les années 2030. En raison de la complexité de l'introduction d'un sous-marin en service, même si la construction de la nouvelle classe commence en 2035, il est peu probable qu'elle entre en service avant le début des années 2040. À ce jour, 22 Virginias, qui nécessitent un équipage de 132 officiers et marins, ont été livrés par deux chantiers navals - Electric Boat (EB) dans le Connecticut et Huntington Ingalls (HI) en Virginie. Le premier de la classe, l'USS Virginia, a été construit par le chantier principal EB et lancé en août 2003. Depuis lors, la production a été échelonnée, les sous-marins étant livrés au rythme d'un ou deux par an. La conception a été progressivement mise à jour et la configuration actuelle est la variante Block V, dont le premier exemplaire est encore en construction. Le système industriel américain semble chargé à bloc et on ne voit pas du tout comment on pourrait trouver la capacité de construire des sous-marins supplémentaires de classe Virginia pour l'Australie - sans parler du transfert de la technologie et de la supervision nécessaire à leur construction à Osborn, à Adélaïde. Pour des choses complexes comme les sous-marins, les articles à long délai de livraison - par exemple les réacteurs nucléaires - sont souvent commandés une décennie à l'avance. Il convient de rappeler que la taille de la base industrielle américaine a diminué depuis 1990, lorsqu'elle représentait environ 35 % de l'économie, pour s'établir aujourd'hui à environ 11 %. Cela peut sembler alarmant, mais cela fait partie de ce qui semble être une progression naturelle de l'agriculture et des matières premières à l'industrialisation, puis aux économies avancées basées sur les services. L'Australie semble avoir entièrement sauté la phase d'industrialisation. La gestion des risques peut être délicate car, pendant ce long intervalle, la technologie progresse et personne ne veut prendre livraison d'un produit déjà obsolète - en particulier un produit destiné aux militaires de première ligne. Cela signifie que le produit final peut être différent de celui qui a été commandé à l'origine et que la gestion de ce processus est une compétence exigeante et rare qui ne peut être facilement reproduite. Dans cette optique, il a parfois été suggéré que l'Australie pourrait financer - en tout ou en partie - l'ouverture d'une troisième chaîne de production de sous-marins quelque part aux États-Unis. Le dernier rapport sur cette idée a été publié dans le Wall Street Journal le 23 septembre, avec un article bien documenté de Michael R Gordon, qui affirme que l'administration Biden étudie activement cette idée. Les responsables ont apparemment averti que la voie à suivre n'est pas simple car elle coûterait des milliards de dollars supplémentaires - et l'Australie devrait y contribuer. Le professeur Alan Kuperman, d'Austin, au Texas, est un observateur attentif du processus AUKUS - et un critique de celui-ci, principalement pour des raisons de non-prolifération nucléaire. Visiteur régulier de l'Australie et expert en matière de propulsion nucléaire, nous lui avons demandé de réagir à l'article du WSJ : "Cela signifie que les contribuables australiens paieraient des dizaines de milliards de dollars australiens pour développer les chantiers navals américains, avec des travailleurs américains, pour construire des sous-marins américains, avec un personnel composé en grande partie de marins américains. Je suis sûr que mes compatriotes américains apprécieront cette aide étrangère ! "Richard Marles et Anthony Albanese pourraient essayer de convaincre les électeurs australiens en promettant que les sous-marins suivants seraient fabriqués en Australie, mais après avoir dépensé des milliards pour développer les chantiers navals américains, la probabilité que cela se produise est quasi nulle. "En outre, en achetant la classe actuelle de sous-marins nucléaires américains, l'Australie créerait un terrible précédent en important du combustible naval à base d'uranium de qualité militaire, établissant ainsi un précédent que l'Iran et d'autres pays citeraient pour produire leur propre uranium de qualité militaire pour le "combustible naval". "Le plan final de l'AUKUS n'est pas prévu avant mars 2023, il est donc encore temps pour les citoyens australiens d'exiger mieux de leur gouvernement. Une alternative serait les sous-marins nucléaires français, qui pourraient être construits conjointement en Australie, sont suffisamment petits pour que leur personnel soit principalement composé de marins australiens plutôt que d'étrangers et sont alimentés par de l'uranium faiblement enrichi qui ne convient pas aux armes nucléaires - de sorte que l'Australie pourrait soutenir plutôt que saper le régime mondial de non-prolifération." Le problème auquel le professeur Kuperman fait référence est que la classe Virginia utilise de l'uranium 235 hautement enrichi de qualité militaire comme source d'énergie, qui est concentré à environ 95 % dans le sous-marin. Cet uranium peut être converti, avec une relative facilité, en ogives nucléaires. Les réacteurs navals français utilisent de l'uranium 238 de qualité commerciale qui devrait être enrichi pour fabriquer des armes - un processus très complexe, long et coûteux. L'achat d'un navire de classe Virginia directement à partir de la chaîne de production américaine - si une telle chose était possible - coûterait au moins 5 milliards de dollars, auxquels il faudrait ajouter tous les coûts de soutien australiens tels que les installations et la formation. Ces 5 milliards de dollars ne comprennent pas un certain nombre d'éléments tels que les armes, qui sont généralement achetées séparément. Si l'on met tout cela ensemble, les estimations du coût pour l'Australie de l'acquisition de huit d'entre eux dépassent largement les 100 milliards de dollars. Cela représente plus de deux fois le budget annuel actuel de la défense et dix fois les dépenses annuelles pour l'achat de nouveaux équipements. On ne sait pas comment l'Australie pourra se permettre cela - même si, heureusement, il faudra encore attendre une dizaine d'années avant d'atteindre de tels niveaux de dépenses. Malgré l'importance de cette somme, il n'y a pratiquement pas eu de débat public sur la justification stratégique de la décision de s'engager dans la voie de la propulsion nucléaire - on s'est contenté de dire qu'il s'agissait d'une capacité absolument vitale à acquérir pour la RAN. Cette décision semble à son tour fondée sur le postulat - que personne n'a remis en question - que l'Australie a intérêt à pouvoir mener des opérations sous-marines prolongées près des côtes chinoises dans les années 2040. Il n'est pas certain qu'il s'agisse d'un meilleur moyen de protéger l'Australie que d'autres acquisitions plus rapides et moins coûteuses, comme l'acquisition de bombardiers B-21 ou l'accélération de la production locale de missiles à longue portée. Dans les années 2040, un sous-marin avec équipage ne voudra probablement pas s'approcher de la mer de Chine méridionale, car les fonds marins seront alors recouverts d'une grande variété de capteurs. L'APL(N) disposera d'une flotte de grands systèmes autonomes de surface et sous-marins sans équipage pour chasser les sous-marins, qui existent déjà sous forme de prototypes. Même l'Australie commence à s'engager sur la voie des systèmes sans équipage - voir l'interview du fondateur d'Anduril, Palmer Luckey, dans cette édition pour avoir un aperçu de ce à quoi ressemblera la guerre sous-marine. Tout le monde se demande à quoi ressemblera un sous-marin australien à propulsion nucléaire. Le groupe de travail sur le nucléaire fera sans doute la lumière sur ce sujet lorsqu'il présentera son rapport, mais on ignore dans quelle mesure il sera rendu public. Il a été question d'un futur modèle hybride USN-RN-RAN, mais cela ressemble à un véritable cauchemar si l'on veut harmoniser les budgets et les exigences. Peut-être l'Australie participera-t-elle au programme SSN(X), mais avec des premières livraisons dans 45 ans. Le rôle éventuel du Royaume-Uni dans un tel arrangement n'est pas clair - ce qui semble aller à l'encontre de l'esprit de l'AUKUS. Une autre possibilité serait de faire comme le suggère le professeur Kuperman et de se réengager avec la France pour acquérir des sous-marins Barracuda à propulsion nucléaire. En attendant, l'Australie devra se contenter de sous-marins conventionnels pendant un certain temps - et la RAN résiste avec toute sa force d'obstruction à la nécessité d'une capacité provisoire entre la fin de vie du Collins et la livraison éventuelle d'un navire à propulsion nucléaire. Cela semble n'être rien de plus que la pire sorte d'inertie bureaucratique : après avoir transféré la responsabilité de l'avenir des sous-marins australiens à AUKUS, cela semble être la fin de la question. L'une des ironies de la situation actuelle est que presque tous les problèmes de capacité de guerre sous-marine de l'Australie pourraient être résolus en construisant une base de réapprovisionnement de sous-marins sur l'île Christmas. Cela permettrait aux sous-marins conventionnels à propulsion indépendante de l'air d'effectuer des patrouilles prolongées dans la mer de Chine méridionale, car cela réduirait considérablement les temps de transit vers les zones opérationnelles. L'île Christmas se trouve à 2 500 km au nord de Freemantle et un sous-marin qui y serait ravitaillé bénéficierait de 10 jours supplémentaires en station, ce qui annule en grande partie la justification d'un sous-marin nucléaire. Cependant, la RAN a une longue et inexplicable histoire de résistance aux changements des arrangements de base. Dans les années 1980, elle s'est battue bec et ongles pour résister au déplacement de la moitié de la flotte vers l'Australie occidentale, tout comme elle a résisté aux propositions antérieures de relocalisation à Jervis Bay. Beaucoup plus récemment, elle a réduit la conception de la base commune US-PNG sur l'île de Manus, de sorte qu'au lieu d'être un atout majeur pour les déploiements avancés, le quai a été réduit au point de ne pouvoir accueillir qu'un patrouilleur. Il est dommage que l'AUKUS ait été exclu de la révision stratégique de la défense, car il aurait besoin d'un examen plus approfondi. On a le sentiment désagréable - sans mauvais jeu de mots - qu'il faudra attendre des décennies avant de pouvoir remplacer efficacement la classe Collins, en raison d'un manque de clarté et de réalisme quant aux besoins de l'Australie et à ce que nous pouvons nous permettre.
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  44. Le MRFA ne va nulle part. Le gouvernement pousse à l'autosuffisance et le CEMAC veut 114 MRFA. Cette impasse ne peut être surmontée, car il n'y a pas de fonds disponibles pour 114 MRFA. Il faut donc maintenant négocier. Déclarer que 4 - 5 (mais pousser pour 6) escadrons sont nécessaires pour les futurs niveaux de force, mais supprimer l'insistance pour 114 MRFA. À 114 MRFA, nous envisageons six escadrons (18 avions par escadron) + 6 cellules de réserve. Aujourd'hui, le CEMFA est d'accord avec 4 ou 5 escadrons, bien que lui et le reste du QG Air insistent toujours pour six escadrons. Cependant, tout ce qui est inférieur à six escadrons ramènera le nombre à moins de 100. Ce chiffre de 100 est très important, car aucun équipementier ne transférera une chaîne de montage pour moins de 100 cellules. Alors comment sortir de cette impasse d'une ligne d'assemblage indispensable ? C'est là qu'intervient le concours de l'EFBC, avec 26 avions. Quatre escadrons égalent 72 avions et cinq escadrons égalent 90 avions. En ajoutant 72 plus 26, on obtient 98 cellules ou 90 plus 26, 116 cellules. Dans les deux cas, on obtient une chaîne de montage. Si le gouvernement indien pense avoir l'argent pour 98 avions, 2 avions supplémentaires ne vont pas faire sauter la banque. Mais le plus important est qu'en réduisant le nombre de 114, vous réduisez le paiement CAPEX annuel pour ces avions. Le paiement du contrat MRFA s'étendra sur plus d'une décennie et ne sera pas payé d'avance. La réduction des CAPEX se traduit par davantage de CAPEX pour d'autres programmes vitaux, comme le Tejas Mk1A, le Tejas Mk2, la mise à niveau du Super Sukhoi, la location de ravitailleurs en vol, les AWACS, l'amélioration des stocks d'armement, etc. Si le Rafale M remporte le concours MRCBF, l'IAF est assurée de recevoir davantage de Rafale. Je pense qu'il y aura quatre escadrons. Un escadron supplémentaire à Hasimara et Ambala et deux à Gwalior (pour remplacer la flotte de Mirage 2000 de 2,5 escadrons). Cela signifiera également la fin du concours MRFA. Si le F-18SH remporte le concours de la MRCBF, 2 ou 3 escadrons supplémentaires pour le Rafale seront acquis. Dans l'un ou l'autre des scénarios, les 114 avions du MRFA ne viendront pas. Dans ce cas, le QG de l'Air serait très ouvert à l'idée que l'Indian Naval Air Arm choisisse le Rafale M plutôt que le F-18SH. I'INAA aide énormément l'IAF dans un conflit, tout comme le MiG-29K l'a fait au Ladakh pendant Galwan. Et contrairement au MiG-29K et au MiG-29UPG, le Rafale M est identique au Rafale C/B, à l'exception du crochet d'arrêt et du train d'atterrissage renforcé du premier. La sélection du Rafale M ouvre également la porte à un plus grand nombre d'escadrons de Rafale C/B dans l'IAF. Du point de vue du QG de l'Air - sur la base des chiffres ci-dessus - six escadrons de Rafale sont préférables à quatre escadrons de Rafale. La sélection du Rafale M permettra également aux pouvoirs publics et à l'IAF de tirer parti de l'infrastructure de base et des améliorations apportées à l'ISE dans le cadre du premier contrat Rafale. L'uniformité de la flotte - en particulier entre plusieurs services - vaut son pesant d'or. Une seule flotte, un seul programme de maintenance, un seul équipementier avec lequel travailler, un seul ensemble d'armements, etc. En dehors de tout cela, notez également que l'AMCA exige un turbofan indigène. Safran est l'un des prétendants au partenariat avec GTRE. GE vient de jeter son chapeau dans l'arène et Rolls Royce veut également participer à l'action. La MRFA est la clé du décollage d'une telle JV via les compensations d'un accord proposé. Les pouvoirs publics indiens n'ont pas les moyens financiers de tout payer, c'est-à-dire 114 MRFA + un investissement séparé de la JV pour le turbofan indigène + 26 MRCBF. Si un seul pays peut fournir tout cela en un seul paquet méga (mais rentable), alors cela a du sens. Et puis il y a aussi l'angle géopolitique à prendre en compte. Mais des choses plus étranges se sont produites dans le passé avec les marchés publics de défense indiens. Il y en a trop pour les énumérer ici, alors croisons les doigts et espérons que le gouvernement indien prendra la bonne décision. Pour l'instant, tous les regards (en particulier ceux du QG de l'armée de l'air) sont tournés vers le concours MRCBF. 26 cellules décideront de l'avenir de la MRFA + le turbofan indigène. 26 cellules décideront également de l'avenir de la voie géopolitique de l'Inde. Le Rafale M doit remporter la sélection technique, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Le F-18SH est un excellent chasseur naval. Mais le Rafale a quelques atouts dans sa manche ;)
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  45. La Lituanie va fournir 10 m113 en configuration mortier de 120 mm ainsi que 2 unité de contrôle de tir
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  46. Je confirme. Un éditeur français (que je ne citerais pas tant que ce n'est pas sorti) m'a demandé d'écrire un truc sur des trucs soviéto-russes avec des ailes, ledit truc empiétant (pour partie) sur ses plates-bandes habituelles (Etoile Rouge+hélices: en résumé): j'ai décliné (enfin pour la partie dans laquelle il est très largement plus compétent que bibi). Bref, j'ai beau être taquin: le travail qu'il (a) produit est tout simplement bluffant et sur des sujets parfois carrément inconnus (et/ou pas traités) en langue russe!
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