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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 25/11/2022 dans toutes les zones

  1. Un article très intéressant qui regorge de révélations, à la ma connaissance et d'informations inédites. - Les Chinois pensaient que le conflit se serait limité au Donbass et on été très inquiet de la rhétorique nucléaire Russe dans les jours ayant suivi le 24 février. - Le traité conclus à l'occasion de "l'amitié éternelle" entre la Chine et la Russie, comportait "sans surprise" (une habitude typiquement Slave, depuis Molotov-Ribbentrop on dirait) une annexe cachée, qui prévoyait un équivalent article 5 OTAN entre la Chine et la Russie. Dans sa grande prudence, la Chine a insisté pour rajouter une clause spéciale d'interprétation du déclenchement de l'assistance mutuelle, notamment en présence de "conditions spéciales" (dont l'annexion récente de territoires pourrait de facto exclure l'application de cette clause de défense mutuelle). - Lavrov pas au courant de l'échelle de l'invasion envisagée, jusqu'au 21 février - Vous vous souvenez de l'annonce Polonaise de fourniture d'une trentaine de MIG-brouette-29 ? Le revirement des US à cette initiative s'explique par une initiative Chinoise et un (rare) accord US-Chine (beaucoup plus de détails dans l'article): "Vous retenez les Polonais de livrer les MIG, et on s'assure de notre coté que l'armée Russe n'emploiera pas l'armée nucléaire". Les Américains et les Chinois s'accordaient pour penser que si les enjeux opérationnels des 30 brouettes-29 étaient minimes et peu susceptibles de changer la donne sur le terrain, les deux puissances redoutaient les effets symboliques, politiques et stratégiques d'une telle initiative (livraison d'avions de chasse par une puissance OTAN) aussi tôt dans le conflit. La Chine a insisté par une diplomatie de généraux à généraux pour que la Russe s'en tienne à sa doctrine nucléaire Historique, de défense en cas d'attaque sur son sol (pas d'annexion à l'époque). - Egalement un passage (qui m'a fait un peu grincer des dents) sur les contacts Chinois avec les Européens, par l'entremise d'anciens responsables politiques ("confidential back-channel initiative involving former European leaders and senior officials, and ultimately endorsed by the Chinese"). Ca pue le trafic d'influence / corruption à plein nez. - l'article explique qu'il y a une espèce de symétrie entre l'attitude prudente des US sur la fourniture d'armes de nature stratégiques (j'imagine, tout ce qui va concerner MBT modernes, avions de chasse, roquettes / missiles longue portée...) et l'attitude Chinoise, qui s'est bornée à une soutien poli et diplomatique, sans équivalence en matière de soutien matériel et en usant de son influence pour dissuader VVP de l'emploi de l'arme nucléaire. Cet accord tacite serait toujours de facto valide et appliqué. - Les déclarations publiques de Xi et Modi au sommet de Shanghai, face à VVP, sont la traduction concrète de cet accord avec les USA (comme quoi, ces déclarations toujours très feutré à l'issue de ces sommets internationaux ne sont jamais un hasard, ni des paroles en l'air). https://www.spectator.co.uk/article/the-red-line-biden-and-xis-secret-ukraine-talks-revealed/ (accès libre) Désolé pour les fautes, je suis allé un peu vite et je ne peux plus éditer le post maintenant qu'il est fusionné et a dépassé la taille critique...
    9 points
  2. C'est même bien pire que ça. Regarde la géométrie de leur placement: là où ils sont situés, ils bloquent complètement l'ouverture et la fermeture des trappes de train ! C'est corrigé sur les vues du dessous, mais pour les avions "live", c'est bien un positionnement à la con. Ces visuels étaient juste pitoyables à l'époque. Non seulement l'idée de mettre des points humides à cet endroit est impossible (en raison des CDVE à chier du Typhoon, on s'entend. Pas parce que c'est mécaniquement impossible), mais c'est aussi un gros aveux d'échec en matière d'ingénierie électronique (si tu n'es pas foutu de développer un pod de guerre électronique assez compact et sûr pour pouvoir être emporté en points d'épaule, à la place des Brimstone ou en ventral, c'est que tu n'as rien à faire sur ce segment de marché et que tu ferais mieux de retourner concevoir des radars de nav pour les aérodromes civils). Et en plus c'est du très très mauvais Photoshop. Bref, c'est nul. Surtout que... Bah tu comprends l'idée générale, à savoir deux pods lourds puisqu'ils doivent brouiller à la fois un secteur latéral avant et le secteur arrière. Mais ils auraient été nettement plus inspirés de concevoir des pods beaucoup plus léger avec brouillage monodirectionnel. Tu en place deux sous les ailes (en points externes, sans toucher les circuits carburant) pour les secteurs avant, et un sous le ventre qui ne s'occupe que du secteur arrière. Tout ça est d'ailleurs d'autant plus étrange que l'éclaté du pod illustré ne semble pas être un truc aussi énorme que ça, finalement. Et si l'idée est vraiment d'embarquer 3000 litres en externe en plus de ta charge électronique.... bah développe tes putains de réservoirs de 1500 litres !!!!! Tu sais, le truc qu'ils n'arrivent pas à intégrer parce que les CDVE n'arrivent pas à gérer, mais que miraculeusement déplacer les réservoirs nettement plus en avant du centre de gravité, ça paaaaasse ! Mais bon, je dois pas être payé assez cher pour pouvoir bosser chez Airbus ou Hensoldt.
    7 points
  3. La BBC sur le US cyber command en Ukraine (mais aussi en Lituanie, Croatie et d'autres pays Européens non précisés)- extraits de l'article (merci à B Tertrais qui les circule) https://www.bbc.com/news/uk-63328398 Début décembre de l'année dernière, une petite équipe militaire américaine dirigée par un jeune major est arrivée en Ukraine pour un voyage de reconnaissance avant un déploiement plus important. Mais le major a rapidement signalé qu'elle devait rester. "En l'espace d'une semaine, toute l'équipe était prête à partir à la chasse", se souvient l'un des membres de l'équipe. Ils étaient venus pour détecter des Russes en ligne et leurs partenaires ukrainiens leur ont fait comprendre qu'ils devaient commencer à travailler immédiatement. Elle a examiné la situation et m'a dit que l'équipe ne partirait pas", a déclaré à la BBC le major-général William J. Hartman, qui dirige la US Cyber National Mission Force, "Nous avons presque immédiatement reçu la réponse que "c'est différent en Ukraine en ce moment". Nous n'avons pas redéployé l'équipe, nous l'avons renforcée." Le Cyber Command de l'armée américaine voulait découvrir si des pirates russes avaient déjà infiltré les systèmes ukrainiens, se cachant au plus profond . En l'espace de deux semaines, leur mission est devenue l'un de ses plus grands déploiements, avec une quarantaine de personnes issues de tous les services armés américains. En janvier dernier, l'équipe en Ukraine .. a observé en temps réel une vague de logiciels dits "wiper", qui rendent les ordinateurs inutilisables, frapper plusieurs sites gouvernementaux. "Ils ont pu contribuer à l'analyse de certaines des attaques en cours et faciliter le partage de ces informations avec leurs partenaires aux États-Unis", explique le général Hartman. L'objectif était de déstabiliser le pays avant l'invasion de février. Quelques heures avant le début de l'invasion, le 24 février, une cyberattaque a paralysé un fournisseur américain de communications par satellite qui soutenait l'armée ukrainienne. Beaucoup ont prédit qu'il s'agirait du début d'une série d'attaques visant à détruire des secteurs clés tels que les chemins de fer. Mais cela ne s'est pas produit. L'une des raisons pour lesquelles les Russes n'ont peut-être pas eu autant de succès est que les Ukrainiens étaient mieux préparés", explique le général Hartman. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
    7 points
  4. Très bon entretien de J-D Merchet sur les projets de défense européenne. L'essentiel, clair et concis. J-D Merchet : « la souveraineté militaire européenne relève de l’utopie » (...) Je suis très européen, mais les institutions ont des ADN qu’on ne peut pas changer. L’ADN de l’UE est un ADN antiguerre. Je ne vois pas comment elle arrivera à acquérir une souveraineté militaire. Inversement, l’OTAN est entièrement conçue comme une alliance militaire pour la défense collective et militaire (et contre la Russie, son adversaire historique). Ces institutions n’ont pas le même « code génétique » : l’une a été bâtie pour la défense (l’OTAN), l’autre non (l’UE). Il se trouve que la première intègre les Américains mais pas l’autre, pour des raisons historiques. (...) Le pilier européen de l’OTAN, c’est une vieille chanson qu’on entend depuis des décennies. Les Américains ne demandent pas cela. Ils souhaitent qu’ils payent plus. (...) Tous les présidents américains depuis la création de l’OTAN demandent un meilleur partage du fardeau ; ils disent aux Européens : vous devez payer davantage pour votre défense. On s’est retrouvé pendant des années avec des pays européens qui consacraient moins de 1 % ou 2 % de leur PIB à leur défense alors que les États-Unis étaient à 3,5 %. Cela évolue depuis 2014, avec l’annexion de la Crimée et l’objectif des 2 %. Mais un certain nombre de pays n’y sont pas, comme l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. L’autre élément important sur ce sujet a été Donald Trump. Il a paniqué les Européens dont l’Alliance avec les États-Unis était au cœur de leur projet de sécurité. Les Français ont beaucoup de mal à imaginer cette situation, car la stratégie de sécurité française est assurée par la dissuasion nucléaire. L’essentiel du projet de défense des autres pays européens repose sur l’alliance avec les États-Unis au sein de l’OTAN. C’est quelque chose avec lequel ils ne plaisantent pas. Ils ont donc eu très peur avec un Trump isolationniste menaçant de se retirer de l’OTAN. Ces pays sont prêts à céder beaucoup aux États-Unis sur d’autres sujets : au niveau commercial, accepter l’extraterritorialité américaine, acheter du matériel militaire américain (l’exemple le plus célèbre étant le F-35). Ils sont prêts à payer le prix politique et parfois budgétaire du maintien de cette alliance s’ils sentent que cette dernière est menacée, car elle est fondamentale pour leur sécurité. On ne peut pas leur reprocher. Durant les années précédentes, ces pays ont vécu dans un relatif confort puisqu’ils consacraient assez peu d’argent à la défense en comptant sur le grand frère américain pour venir à leur secours. Est-ce que ça va changer ? Marginalement, cela peut évoluer. Mais il n’y aura pas de changement radical. Il ne faut pas s’attendre à un bouleversement géopolitique sur ces questions à l’échelle humaine. Il y a il me semble un véritable effort d'acceptation nécessaire de notre part, nous Français. Nos voisins se satisfont vraiment comme politique de défense du simple appui sur une superpuissance certes amicale, mais qui se lasse de plus en plus, se sent attirée ailleurs, demande par ailleurs des contreparties non négligeables et qui de toute façon n'échangerait jamais "Chicago contre Hambourg" ni "Boston contre Varsovie" Certes, ils se satisfont ainsi d'une sécurité de second ordre. Mais c'est leur choix. Ils ont le droit de maintenir ce choix, et nous n'arriverons pas à vue humaine à les convaincre.
    5 points
  5. Avec les bidons sous points d'épaule qui ne sont pas plombés pour faire transiter du carburant? Ah ouais, pas mal. Après, avec un tuyau flexible relié à la bonde du réservoir, ça peut marcher.
    5 points
  6. L'absence de limites de Twitter en tant que source de délires Ce chat ukrainien... n'est pas si intelligent. Moi je suis un être simple. J'écoute le Président de la République, qui insiste à chaque fois qu'on lui pose la question sur le fait que nous ne sommes PAS en guerre contre la Russie. J'écoute, et j'applique
    5 points
  7. Que c'est laborieux... Moi le vendredi en général, je m'en remets à Calot
    4 points
  8. Puis ça s'est fait sur une période plutôt longue, commençant par l'Union des Couronnes sous Jacques VI et 1er, qui poussera à l'unification de ses royaumes autant qu'il le peut, prenant le titre de "Roi de Grande Bretagne" au lieu de "Roi d'Angleterre et d'Écosse" et adoptant différents symboles établissant cette union, mais qui ne sera effective qu'un siècle plus tard, sous la Reine Anne, après notamment que l'économie écossaise fut passablement ruinée par les guerres anglo-continentales (contre les Pays Bas, la France, l'Espagne, etc.), le minimum climatique de 1650, et le désastreux Projet Darien (tentative écossaise de colonisation de Panama).
    4 points
  9. (businessworld.in, 25nov.) Le Chef de L'IAF appelle a une collaboration étrangère sur le programme d'avion de chasse du futur Dans une interview exclusive avec Vishal Thapar de BW Businessworld, le maréchal en chef de l'air Vivek Ram Chaudhari signale le scepticisme sur les échéances de l'AMCA et du LCA Mk-2 et cherche un "plan de développement de secours prudent". Le maréchal en chef de l'Indian Air Force (IAF), Vivek Ram Chaudhari, a appelé à des collaborations étrangères pour le développement de technologies de niche pour le programme d'avion de combat de cinquième génération AMCA, afin de se prémunir contre les retards. "Compte tenu des délais et des technologies de niche envisagées pour l'AMCA, il serait prudent de mettre en place un plan de développement/réalisation de secours pour garantir la disponibilité de systèmes et de capteurs alternatifs au cas où les plans indigènes ne parviendraient pas à maturité dans les délais prévus", a déclaré le maréchal en chef de l'air Chaudhari dans une interview exclusive à BW Businessworld. Le chef d'état-major de l'armée de l'air a fait cette déclaration en réponse à une question sur le fait de savoir si l'IAF souhaite que des collaborations étrangères soient possibles dans le cadre du programme AMCA dans des domaines autres que la technologie des moteurs à réaction. Tout en exprimant son soutien total aux programmes d'indigénisation, le maréchal en chef de l'air Chaudhari a fait part de la profonde inquiétude et du scepticisme de l'IAF quant à la capacité de l'Agence de développement aéronautique (ADA) de l'Organisation de recherche et de développement de la défense (DRDO) et du secteur public Hindustan Aeronautics Limited (HAL) à livrer à temps les programmes clés d'avions de combat indigènes. Le programme AMCA (Advanced Medium Combat Aircraft) doit franchir une étape importante, à savoir l'achèvement de la revue critique de conception (CDR) d'ici la fin de 2022. Le directeur du projet AMCA, AK Ghosh, a récemment déclaré que le premier prototype de l'avion de combat futuriste de l'Inde sortirait fin 2025 et que le premier vol aurait lieu en 2026-27. La seule collaboration étrangère significative recherchée par l'ADA concerne le développement d'un moteur de 110 kN pour propulser le chasseur futuriste. Le français Safran, le britannique Rolls Royce et l'américain General Electric sont en concurrence pour offrir une collaboration soutenue par leurs gouvernements respectifs. Mais aujourd'hui, le chef de l'IAF a conseillé la "prudence" en matière d'accords étrangers pour le développement de "systèmes et de capteurs alternatifs", au cas où l'effort national ne respecterait pas les délais. Un véhicule à usage spécial (SPV) dirigé par ADA-HAL et comprenant également des acteurs du secteur privé a été envisagé pour la fabrication de l'AMCA une fois le processus de développement terminé. Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a également souligné que le programme AMCA est dirigé par la DRDO/ADA et que l'IAF apporte un soutien total au projet, suggérant que la responsabilité de la livraison dans les délais incombe à l'agence de développement et à ses partenaires de production. "Le programme AMCA est dirigé par la DRDO/ ADA. L'IAF dispose d'une équipe dédiée à l'ADA de Bangalore. L'équipe d'essais en vol du NFTC (National Flight Test Centre) est activement impliquée dans les activités de développement. L'IAF est pleinement engagée dans le programme AMCA, pour lequel un calendrier agressif a été fixé par la DRDO", a-t-il déclaré. L'IAF se serait engagée à acquérir un minimum de 140 chasseurs AMCA dans les variantes Mk-1 et 2. Après avoir signalé le scepticisme de l'IAF à l'égard des délais annoncés, le maréchal en chef de l'air Chaudhari a souligné qu'il ne devait y avoir aucun doute quant à l'alignement de l'armée de l'air sur l'agenda Aatmanirbharta (autonomie). "Toutefois, nous préférerions que les technologies clés soient indigènes pour éviter toute dépendance étrangère pendant le cycle de vie de la plate-forme", a-t-il déclaré à BW Businessworld. Le plan de modernisation de la flotte de chasseurs de l'IAF dépend essentiellement de la capacité de la DRDO-ADA et du complexe industriel de défense indigène à livrer l'AMCA et le Light Combat Aircraft (LCA) Mk-2 à temps. Jusqu'à présent, la promesse a été de lancer le processus de fabrication des deux chasseurs vers 2030. Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a exprimé la même inquiétude en ce qui concerne le LCA Mk-2. "Le LCA Mk-2 était initialement prévu pour être mis en service en 2018. L'approbation du CCS (Comité du Cabinet sur la sécurité) pour la conception et le développement de l'avion a été accordée récemment. La préparation aux essais en vol est envisagée pour 2024, suivie de l'entrée en service en 2030-31. Il s'agit d'un calendrier agressif et nous espérons qu'ADA et HAL seront en mesure de le respecter ", a-t-il déclaré. Une grande inquiétude pour l'IAF est le compte à rebours du retrait progressif des flottes de MiG, Jaguar et Mirage-2000 au milieu des années 2030 et la nécessité non seulement de remplacer les appareils retirés du service, mais aussi de se rapprocher du nombre requis. Pour un effectif approuvé de 42 escadrons de chasseurs, l'IAF compte actuellement 31 escadrons. Le défi pour l'IAF est d'assurer un effectif d'environ 35 escadrons de chasseurs d'ici 2035-36, compte tenu de l'épuisement des stocks dû aux départs à la retraite des anciens avions, dans le cadre d'un changement de politique décisif visant à s'éloigner des importations d'équipements militaires et à s'appuyer sur la conception, le développement et la fabrication locaux. Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a souligné à plusieurs reprises que le besoin de 42 escadrons de chasseurs n'était pas négociable pour assurer la préparation à un défi militaire sur deux fronts. Les trois escadrons résiduels de MiG-21 Bison seront progressivement retirés d'ici 2025. Cela préparera le terrain pour le retrait échelonné - ou la mise à l'index - des six escadrons de Jaguar vieillissants, un processus qui devrait s'achever en 2031-32. Ensuite, les flottes de MiG-29 et de Mirage-2000 commenceront à être retirées progressivement. Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a également énuméré les attentes de l'IAF vis-à-vis du secteur public HAL. "HAL devrait envisager de mettre en place un cadre solide pour le soutien et la maintenance de toutes ses plateformes. Cela nécessiterait un engagement accru avec les MPME et d'autres entreprises privées pour assurer une chaîne d'approvisionnement complète. Nous espérons également que les programmes LUH (Light Utility Helicopter) et IMRH (Indian Multi Role Helicopter) progresseront selon le calendrier défini", a-t-il déclaré. /deepl
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  10. (lesechos.fr, 23nov.) L'Europe se donne les moyens de rester la troisième puissance spatiale L'Agence spatiale européenne obtient 16,9 milliards d'euros de financements, un peu moins que souhaité, mais suffisamment pour lancer ou poursuivre tous ses projets. Tous les pays augmentent leurs contributions par rapport à la dernière conférence de 2019. Ariane 6 est financée et l'exploration lunaire rentre dans la liste des projets importants de l'Agence. Le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) Josef Aschbacher peut se réjouir : l'appétit des 22 Etats membres de l'Agence pour le secteur spatial reste fort. Réunis à Paris depuis mardi, les ministres ont souscrit 16,9 milliards d'euros pour financer les programmes européens entre 2023 et 2025. C'est environ 1,5 milliard de moins que ce que réclamait l'ESA, mais cela représente tout de même une hausse de 17 % par rapport aux trois années passées (2020-2022) . Dans un contexte post-covid, de guerre en Ukraine, d'inquiétudes sur l'énergie et l'inflation, l'ESA parle d'un très bon résultat. Tous les pays ont augmenté la mise et tous les programmes proposés sont financés, certains à 80 %, d'autres à 120 %, mais au total, « aucun programme ne sera abandonné, tous se feront », a promis Josef Aschbacher. « L'Europe est au rendez-vous de ses ambitions spatiales », s'est réjoui le ministre français Bruno Le Maire, tandis qu'Anna Christmann, chargée du secteur spatial en Allemagne, souligne que l'Europe veut clairement rester à la pointe de la technologie. Allemagne, France et Italie mènent la danse Globalement, l'Allemagne, la France et l'Italie pèsent pour près de 10 milliards d'euros, chaque pays apportant environ 3 milliards d'euros de financements, très précisément 3,5 milliards pour Berlin, 3,2 milliards pour Paris et 3 milliards pour Rome. L'Italie fait un effort particulier avec près de 800 millions de plus qu'il y a trois ans, façon d'affirmer haut et fort sa volonté de jouer la course en tête dans le spatial. Le Royaume-Uni vient ensuite avec 1,9 milliard, suivi par la Belgique (946 millions), l'Espagne (932 millions) et la Suisse (634 millions). Le président du CNES, Philippe Baptiste salue, l'effort français, en rappelant que si l'on ajoute au budget confié à l'ESA, les financements directs au CNES et à la défense, la France reste bien la première puissance spatiale du continent. Pour le CNES, le résultat est positif, car le financement d'Ariane 6 est assuré, tandis que le projet de nouvelle constellation européenne Iris défendu par la France obtient plus de 600 millions d'euros de financements, dont 300 millions de la France. Enfin, le président note un relèvement intéressant des engagements de Paris aux programmes d'observation de la Terre. Un coup de boost à l'exploration Dans les lanceurs, la paix des braves signée par Berlin, Paris et Rome permet de poursuivre les programmes sur deux voies, avec le pilotage des lanceurs européens Ariane 6 et Vega, tout en ouvrant franchement la porte à la compétition des petits lanceurs européens. « La transition d'Ariane 5 vers Ariane 6 est financée, de même que la montée en cadence pour Vega, mais en même temps, la préférence européenne est confirmée et la porte s'ouvre pour les projets de petits lanceurs, qui pourront lancer des satellites de l'ESA et introduire une saine compétition », commente Géraldine Naja, directrice de l'ESA et pilote du programme Scale Up, qui aide les start-up. Signe de l'enthousiasme général pour les nouveaux acteurs spatiaux, Scale Up a été sursouscrit de 20 %, à 120 millions d'euros. Globalement, les pays n'ont pas eu froid aux yeux dans l'exploration, ce qui marque une confiance intéressante. « L'Europe aura son atterrisseur lunaire en 2030, avec le programme Argonaute », s'est réjoui le directeur général de l'ESA. La mission Exomars est relancée, l'Europe s'engageant à prendre le relais de la Russie, qui était son partenaire principal. Il y aura donc bien un Rover capable de creuser le sol martien sur deux mètres de profondeur en 2028. Des projets de véhicules spatiaux originaux, comme Space Rider, le projet de petit camion spatial réutilisable en orbite basse, ou Adrios, le véhicule destiné à attraper les débris en orbite pour nettoyer l'espace, sont confirmés. Satellites : de nouveaux projets prometteurs Côté télécommunications, l'ESA peut lancer Moonlight, un projet pour créer une constellation de satellites autour de la Lune afin d'assurer les transmissions des futures missions lunaires. Côté navigation, le projet pour renforcer le système Galileo par une constellation en orbite basse est sur les rails. Seule légère déception, le programme d'observation de la Terre, qui est généralement celui qui bénéficie du plus large consensus européen, n'a pas réussi à faire le plein. Peut-être par un effet de balancier, puisqu'il y a trois ans, il avait remporté un succès fou, permettant ainsi le lancement d'un nombre de satellites Copernicus très important. Quoi qu'il en soit, les constructeurs européens de satellites Airbus, Thales ou OHB n'ont pas d'inquiétudes à se faire : entre la nouvelle constellation défendue par le Commissaire Thierry Breton et le programme d'observation « Terra Eo », leurs carnets de commandes ne devraient pas se dégarnir. Il leur sera juste demandé de faire de la place aux start-up. /fin
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  11. @g4lly @Boule75 @Clairon @Rob1 En parlant d'informatique : https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/fin-de-la-recreation-microsoft-et-google-exclus-de-l-ecole-par-l-education-nationale-942051.html Le ministère de l'Éducation nationale estime que les solutions Office 365 de Microsoft (dont Word, Excel, Power Point...) et celles de Google Workplace ne sont pas conformes aux exigences européennes sur la protection des données et à la doctrine « cloud au centre » de l’État . Il demande aux écoles, collèges et lycées « d'arrêter tout déploiement ou extension » des solutions des deux géants américains, déjà très déployées. Ravies, les alternatives françaises se positionnent pour prendre le relais. Et les caméras de surveillance Made in China sont déconseillé au Royaume-Uni : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/londres-prend-des-mesures-contre-les-cameras-de-surveillance-chinoises-20221124
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  12. Je ne sais pas comment tu fais pour en tirer une interprétation pareil, de même pour mes propos sur "c'était du flan" qui ne parlaient pas de l'accord en tant que tel mais de la théorie qui voulait que la cause de son échec venait de Johnson. Ce que l'article dit, c'est que Johnson et les occidentaux étaient prêts à signer un accord avec Zelenski, mais certainement pas avec Poutine, et que les négociations ont échoué pour toute une série de raison complexe, dont la faible confiance que les ukrainiens accordaient à leur homologues russes, combiné à la faible acceptabilité auprès de l'opinion publique ukrainienne d'un accord qui reviendrait à renoncer ad vitam eternam au Donbass et à la Crimée. De toute façon, on en revient toujours à la même chose : comment voulez vous que Johnson fasse échouer un accord que les deux parties seraient prêtes à signer ? Quel levier sérieux a le Royaume-Uni sur un sujet pareil ? Si les ukrainiens et les russes sont décidés à s'entendre, ni le RU ni même les USA ne pourront les en empêcher, puisque le seul levier concret qu'ont les occidentaux sur l'Ukraine est la fourniture d'armement, essentiel pour continuer la guerre, et non pour la finir. Bref, autant les occidentaux peuvent assez facilement forcer l'Ukraine à signer, autant ils ne peuvent pas l'obliger à ne pas signer. Que Johnson ai personnellement dit à Zelenski qu'à son humble avis un accord pareil était une mauvaise idée est très probable, mais ce n'est pas ce que j'appelle faire "capoter" des négociations.
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  13. Le SCAF, une construction politique dès le départ, sans concertation avec les industriels, qui peut encore être surpris ?
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  14. C'est le Café du commerce... Le coup des bac + 5 pas foutus de se sortir les doigts du cul et de "l'analphabète non reconnu" capable de diriger un régiment.... En tout cas, Jean Vincent n'a jamais été admis comme officier de réserve citoyenne au sein du 13 et encore moins comme colonel. Par ailleurs, les grades de la réserve citoyenne sont tout à fait honorifiques, sans aucun rapport avec l'évolution de carrière des militaires d'active ou de réserve ops. Quand à l'autre, l'Alexandre, c'est un coup du Directeur de la Gen, pensant sans doute bien se faire voir du palais... En tout cas, ces deux cas atypiques ne sont pas représentatifs des milliers de français qui œuvrent au lien armées nation au sein de la réserve citoyenne. Qu'ils bénéficient des grades honorifiques, souvent en rapport avec leur statut dans al société, élus, patrons, etc, etc..., ne me semble pas choquant.
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  15. Propagande de guerre, récits héroïques et douteux: la dérive dystopique du Ruski Mir, voulu par Poutine. edit: et de surcroit, avec une bonne dose d'actrices... Edit 2: même le Monde, d'habitude si prudent, rapporte que nombre d'entre elles sont fonctionnaires ou proches du pouvoir https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/25/la-rencontre-tres-encadree-de-vladimir-poutine-avec-des-meres-de-soldats-mobilises_6151660_3210.html
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  16. Merchet parle de F22 qui n'est plus produit , et met à egalité le reaper le heron et les drones low cost turques, ça fait pas serieux! le Scaf n'est pas qu'un avion, c'est un projeteur de nouvelles technologies qui n'existent pas aujourd'hui, puisque le F35 n'a pas plus que le rafale F5 quand il sortira les proprietés d'etre 5th Gen à la base
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  17. https://news.sky.com/story/government-departments-ordered-to-stop-installing-cameras-made-by-chinese-firms-in-sensitive-sites-12754587 (24 novembre 2022) Les services gouvernementaux ont été invités à cesser d'installer des caméras fabriquées par des entreprises chinoises dans les "sites sensibles". Ils ont également été invités à déconnecter les appareils de fabrication chinoise des principaux réseaux informatiques et à envisager de les supprimer complètement, dans un souci de sécurité.
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  18. Jusque là ça me va. Oui mais sans les français. Sans les français à nouveau. Tout ça devient tragi-comique.
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  19. Guerre en Ukraine : la France envoie 100 générateurs à Kiev Article de Le Parisien • Il y a 39 min L'Ukraine s'attelle à réapprovisionner des millions d'Ukrainiens sans chauffage et sans lumière au moment où l'hiver s'installe. Alors que des millions d’Ukrainiens ont subi des coupures de courant d’urgence ces dernières semaines, la France renforce sa mobilisation au profit de Kiev. En réponse à l’appel de l’Ukraine, le gouvernement envoie sur place « 100 générateurs d’une puissance de 50 à 100KWA vers la Roumanie » pour qu’ils soient « remis aux autorités ukrainiennes dans les prochains jours », indique ce vendredi le ministère des Affaires étrangères. Cet acheminement s’inscrit dans le cadre d’une opération d’envoi de plus 500 générateurs par plusieurs pays de l’Union européenne. Jusqu’à présent, 85 groupes électrogènes avaient déjà été envoyés depuis la France au profit de l’Ukraine et de la Moldavie, ajoute le Quai d’Orsay. « La situation reste difficile dans presque toutes les régions » L’inquiétude se poursuit en Ukraine alors que des frappes russes massives ont endommagé les infrastructures énergétiques du pays. Une quinzaine de régions rencontraient toujours des problèmes avec l’approvisionnement en eau et en courant. « La situation avec l’électricité reste difficile dans presque toutes les régions. Cependant, nous nous éloignons progressivement des coupures et chaque heure, nous rebranchons l’électricité pour de nouveaux consommateurs », a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans son allocution jeudi soir. À Kiev, frappée par une pluie glaciale qui tombait sur la neige et des températures proches de zéro, 60 % de la population enduraient encore des pannes de courant, selon la mairie, mais voyaient peu à peu les lumières se rallumer. Trois centrales nucléaires sous contrôle de Kiev ont pu être reconnectées jeudi. Le reste de l’Ukraine était également largement affecté par les coupures mais la reconnexion des infrastructures critiques au réseau se poursuivait graduellement. L’Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre des conséquences « potentiellement mortelles » pour des millions d’Ukrainiens qui pourraient quitter leurs foyers « à la recherche de chaleur et de sécurité.
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  20. Je comprend mieux, dans ce cas j'ai une explication: en France le 1,4 résulte du fait qu'on veut consommer 250 h de potentiel par an pour que l'avion tienne 30 ans et que la norme d'entraînement OTAN est de 180 heures. Mais en Suisse j'ai cru comprendre que l'entraînement pouvait être plus court parce qu'il y avait moins de transit vers la zone d'exercice. Si par exemple on maintient les 250 h annuelles pour l'avion et si on se contente de 140 h d'entraînement cela donne 1,8 pilotes par avion. Mais ce n'est qu'un exemple, il faudrait avoir les vrais chiffres.
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  21. No comment.... (Réaction officielle pour la forme quand même: "Ouh le vilain HS, vraiment pas bien. Intolérable même."). Je partage ici la vidéo du making-off de la photo souvenir de la dernière réunion des membres de l'OTSC. Un vrai sketch, c'était à celui qui s'éloignerait le plus de VVP. En langage diplomatique, c'est tout sauf anodin ou un caprice de cours de récréation. Le bonhomme sent le souffre, a perdu sa superbe et sa crédibilité vis à vis de pays, dont on peut difficilement soupçonner d'être facilement "pressurisés" par les pays occidentaux. Et sur ce même thème, j'en profite pour partager un excellent article du Monde sur cette même réunion, et ce que ça signifie pour l'influence et la diplomatie Russe. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/24/vladimir-poutine-se-retrouve-en-difficulte-avec-ses-proches-allies_6151398_3210.html Vladimir Poutine se retrouve en difficulté avec ses proches alliés Après avoir dédaigné le G20, le président russe a participé au sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en Arménie. Une courte visite qui aura surtout rappelé la faiblesse de la Russie jusque dans son « étranger proche ».
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  22. Hello, je connais tres bien ce sujet, ayant bossé pour l'une des deux sociétés en question. C'est un peu une enorme marche arriere mais c'est pas tant ce combat de l'espionnage qui importe. C'est le fait de formater des centaines de milliers d'apprenants à l'utilisation d'un seul et unique logiciel et ainsi de les formater à ces usages et outils. Et cela a des impacts $$$$$ une fois dans la vie active.
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  23. @collectionneur : Microsoft est déjà en train de réagir face à cela, en promouvant son "Sovereign Cloud", en partenariat avec des acteurs locaux (en France Orange) pour garantir le respect total des exigences européennes et locales (Datacenters en Europe ou même en France, certification des ingénieurs systèmes, ...) Détails ici pour la Belgique, mais le principe est le même en France avec Orange, en Allemagne avec T-Systems, ... : https://www.proximus.be/fr/id_b_cl_sovereign_cloud/entreprises-et-secteur-public/news/news-blog/actualite/quest-ce-que-le-cloud-souverain.html Clairon
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  24. Tu n'as pourtant pas mis en gras le coeur de son propos. Je me permets de citer "Parallèlement, nous avons assuré une part substantielle du développement technologique et de la création de valeur en Allemagne. (Part substantielle pour laquelle l'Allemagne n'a pas la moindre légitimité technologique, l'appareil sera donc substantiellement largué, et pas au sens propre) C'est ainsi que se présente la politique européenne de ce gouvernement fédéral. Elle rassemble l'Europe, et c'est bon pour notre pays." C'est bon pour notre pays, par contre quand on parle de défense la on prends du F-35 même si ca n'a pas de création de valeur en Allemagne. Serieusement, même dans les déclarations politiques supposées être favorables, les Allemands parlent toujours plus de leurs intérêts économiques et du pillage de la France (dans le cas du SCAF, mais d'autres pays sinon), que de souveraineté, d'autonomie stratégique, de vocation a défendre le pays, de la place de l'Europe dans le monde. Et ça c'est ce qu'ils disent en public, alors imaginez quand ils sont a l'abri des esgourdes Fransoze.
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  25. Le discours est maintenant officiellement disponible. Scholz y a défendu son gouvernement, notamment contre les attaques du chef de l'opposition Friedrich Merz (CDU). Cette partie concerne la France et le FCAS. Je pense qu'elle est formulée de manière amicale à l'encontre de notre voisin, afin d'apaiser les désaccords passés (aucune mention de la France dans le discours de Prague) : https://www.bundesregierung.de/breg-de/service/bulletin/rede-von-bundeskanzler-olaf-scholz-2144890 ------------------ A propos de l'Europe : c'est ce gouvernement fédéral qui a formulé des idées claires sur l'avenir de l'Europe - ce que le président français et d'autres ont dû attendre pendant des années. Je partage avec le président Emmanuel Macron l'objectif d'une Europe nettement plus capable d'agir sur le plan géopolitique. À Prague, j'ai fait des propositions concrètes à ce sujet, que nous faisons maintenant avancer avec nos partenaires, par exemple le bouclier antimissile évoqué par l'Allemagne. Avec la France et l'Espagne, nous avons, la semaine dernière seulement, tranché un gros nœud dans un projet important, stratégiquement très central pour la sécurité et la souveraineté de l'Europe. Nous lancerons cette année encore la prochaine phase du système européen de combat aérien FCAS, après que le projet n'ait pas reçu l'attention politique nécessaire ici à Berlin pendant longtemps. Parallèlement, nous avons assuré une part substantielle du développement technologique et de la création de valeur en Allemagne. C'est ainsi que se présente la politique européenne de ce gouvernement fédéral. Elle rassemble l'Europe, et c'est bon pour notre pays.
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  26. Sauf que cette histoire d'accord qu'aurait fait capoter Bojo est fausse. Il n'y avait aucun accord prêt à être signé pour la simple et bonne raison que les positions ukrainiennes et russes étaient totalement inconciliables. Un article qui revient de manière très documentée sur l'origine de cette rumeur a été posté il y a une ou deux semaines sur le forum. Je vais essayer de le retrouver. Après oui, il a clairement essayé d'utiliser sa politique étrangère pour faire oublier les scandales intérieurs qui lui collaient aux fesses. Ce qui a largement échoué d'ailleurs, comme souvent.
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  27. Alors c'est Pic de la Mirandole qui est un des fondateurs de la Cabale philosophique de la renaissance, fait attention où tu met les pieds! https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Pic_de_la_Mirandole
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  28. En quoi, c'est du pain béni pour les allemands ? Au contraire, ça les rends fou de rage de constater que Dassault fait ce qu'il veut et ne signera que si l'Allemagne accepte toute les conditions de Dassault et ne veut plus rien céder ! Les politiques sont dans leur rôles de dire publiquement "on avance...", "*On est proche d'un accord..." "Bla bla, ensemble, on est plus fort" Mais ce sont les industriels qui signent... Et ça doit bien les emmerder que Macron ait donné les pleins pouvoirs à ce "petit" capitaine d'industrie hargneux d'une petite société aéronautique familiale qui ne veut pas se soumettre à la puissante industrie Deutschland. Airbus DS a en face de lui un Clemenceau !
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  29. (émission enregistrée avant les éléctions au Kaz. du 20/11.) l’émission survole l’histoire des relations entre l’Empire des Tsars (le récit commence finXIXe, mais ne s’attarde pas) - puis l'URSS - CEI - OTSC et les 5 d’Asie Centrale: Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbekistan, Tadjikistan et Turkmenistan. Évocation des Khanas (Emirats) de Khiva, Kokand et Boukhara, des révoltes/répressions/exodes de 1916 suite à la mobilisation pour le « front ouest », Enver Pacha et le Kirghize Frunze, récit de l’ « intégration » à l’URSS (années vingt), la 2GM, etc, jusqu’à nos jours L'invité, le cl. Samaran aborde des thématiques/problématiques telles que: le tracé (par Staline) des frontières (les foutues enclaves, on l’a vu encore récemment (mais c’est récurrent) entre Kirg. et tadj.), la dissymétrie de l’accès aux ressources: l’eau (il y a ceux de « l’amont » et ceux de « l’aval »). Pamir. Les hydrocarbures, le coton. le multiethnisme: après la 2gm, le Kaz. considéré comme la « poubelle des peuples » par l’URSS cf. les déportations de Tchétchènes, Tatars de Crimée et autres). l’économie: L’Ouzb., champion; mais région trèèès dépendante de la Russie, doit revoir ses circuits d’exportations pour ses matières premières, bref la connectivité 90’s, création de l’OTSC, l’art.IV (le pendant de l’art.V dequivousavez); explication des événements de janvier2022 au Kaz. Non intervention de l’OTSC lors des récents affrontements frontaliers-enclaves Kirghizistan-Tadjikistan. J’ai bien entendu: « l’OTSC est en état de mort cérébrale » et puis pour finir, aujourd’hui, la chine (OSC), la turquie (« États turciques »)… (j’ai aussi appris que le prénom Attila était très porté en Hongrie) sympa moi j’ai bien aimé.
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  30. Oui mais ça c'est du flan parce que les dividendes de la paix sont passés par là. La première mise en service aurait du avoir lieu fin des années 90 soit une grosse dizaine d'année maxi après le vol du proto.
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  31. D'après le compte Twitter "killedinukraine", les Russes ont perdu au moins 1500 officiers d'après les notices de décès rendues publiques. Il y a fort à parier que ce chiffre est encore plus grand, mais peu probable qu'il soit au-dessus de 2000, les Russes suivant de manière plus exhaustive leurs pertes en officiers que dans la troupe. L'un des points majeurs est la jeunesse des morts. Evidemment, les plus nombreux parmi les tués sont des officiers subalternes, lieutenants et capitaines, car bien plus exposés au feu que les officiers supérieurs. Après, ces chiffres sont à relativiser en termes de pertes de compétences : ils ont beau représenter 10% du corps des officiers de l'Armée de Terre en France, en Russie il y aurait plus de 200.000 officiers d'après le War Department en 2015. La structure "top-heavy" crée peut-être une surmortalité parmi les officiers, mais leur grand nombre permet d'absorber les pertes, et ce d'autant plus que des étudiants dans plusieurs grandes écoles ont été mobilisés comme officiers de réserve.
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  32. Voila https://www.eme-es.com/
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  33. Le Parlement Européen n'a apparemment pas l'autorité pour modifier la liste des organisations terrorristes (juste celle des états soutenant le terrorisme, ne me demandez pas comment ça marche), donc cette résolution se contente « d'exiger » l'inscription de Wagner et des Kadyrovites sur cette liste. C'est au Conseil de l'Union Européenne de faire cette inscription, ou non.
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  34. Le plus drôle, c'est que certaines pièces des drones iraniens viennent... d'Ukraine. Rien qui vienne de France, par contre... C'est très bien de s'en rendre compte, mais il faudrait aussi penser à faire quelque chose au lieu de simplement se rendre compte mais continuer comme avant sans rien changer. Par exemple, on s'est rendu compte que les Allemands nous prennent pour des imbéciles sur le Tigre, le MAWS, le MGCS, le FCAS, j'en passe et des pires, mais on n'a pas changé de logiciel pour autant.
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  35. Comment évoluera la guerre en Ukraine ? Voici les voyants qui s'en mêlent. Oui, c'est sur les chaînes TV russes.
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  36. Ni si ukrainien... C'est de l'humour turco-polonais, un truc spécial comme des loukoums à la lignite.
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  37. C'est de bonne guerre... Personne n'a le cul propre dans ces histoires, et surtout pas les US dont on a retrouvé pas mal de composants dans les drones Iraniens ou les missiles Russes et qu'on est pas toujours certain qu'il s'agisse de détournement de pièces civiles. On est en plein affrontement informationnel, et là ça tire dans tous les sens y compris au sein du camp pro Ukr: chacun place ses billes et relit sa contribution à l'effort de guerre avec une optique grand-angle ("ma contribution, c'est aussi de ne pas avoir fourni de composants pendant des années aux équipements du camp d'en-face" etc...). Faut démonter patiemment les arguments des uns et des autres (KA-62, hélicoptère civil, combien de divisions ?), monter des contre-narratifs: bref, reconnaitre que "l'influence" est d'une importance stratégique (on me souffle dans l'oreillette que le PR s'en serait officiellement rendu compte que très très récemment... )
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  38. Le problème c'est que ce n'est pas spécifique au journalisme culturel ... A priori c'est tout le journalisme qui a capitulé face aux annonceurs et autr lobby. Seul moyen de faire encore un peu de journalisme c'est de le faire dans des niches sans audience ou dissimulé dans du contenu divertissant voir comiques. Dans le journalisme spécialisés automobile par exemple si tu critique... Tu es punis pas les marques et privé d'événements qu'ils organisent, exclu des prets de voiture a la presse etc. A part essayer des voitures que tu arrives à te dégotter par toi même t'es tricard. Le menage est vite fait... Il ne reste plus que des bonimenteur dans le business, et des articles de publi-information qui reprennent la com' dicté par le service presse du constructeur. Et c'est pareil partout.
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  39. Et oui, nous privilégions la meilleure qualité pour nos militaires, nous.
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  40. Prendre son bain avec da montre, c’est à peu près aussi élégant que de se coucher avec ses chaussettes : -10 pts de sexitude pour toi BOnPlan. Et -10 pts de plus pour avoir encore tiré sur l’ambulance. Et -5 pour les approximations météorologiques : si réchauffement et bouleversement climatique il y a, pas impossible sue le temps dans ces pays frisquet dont le pigeon a fait sa spécialité devienne délicieusement tempéré.
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  41. Vous donnez à Boris beaucoup trop de crédit et d'influence. Seul Poutine aurait pu prendre la décision de la guerre, personne d'autre.
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  42. Un fil intéressant et utile sur l'électronique militaire comparée à l'électronique civile, et pourquoi on fait les choses différemment dans des pays comme Russie ou Iran que dans des pays comme Etats-Unis ou France. Et pour de bonnes raisons. Et depuis longtemps, dès avant les mesures de guerre économiques de février dernier.
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  43. Après presque neuf mois de guerre, l'Ukraine s'apprête à affronter un hiver où il sera question de survie pour la population. Pour l'ambassadeur de Suisse à Kiev, la position helvétique est très claire dans ce conflit qui se prolonge: "Ce que l'Ukraine fait est légitime, ce que la Russie fait est illégal et illégitime", dit Claude Wild. Et la position de la Suisse aujourd'hui est très claire, selon son représentant à Kiev: "Dans un scénario tel que nous le vivons en Ukraine, nous ne sommes pas neutres", dit-il. "Nous appliquons le droit de la neutralité, c'est différent." "Cela veut dire deux choses", précise-t-il: "Nous ne rejoignons pas une alliance militaire et nous n'exportons pas d'armes dans la zone de conflit, même pour soutenir la victime. C'est ça, la neutralité." En revanche, au niveau des valeurs et des intérêts, la Suisse n'est pas neutre, ajoute Claude Wild. "Nous sommes clairement pour le respect du droit international et ce droit a été violé par la Russie en Ukraine. Ce que l'Ukraine fait est légitime, ce que la Russie fait est illégal et illégitime. Donc nous sommes très clairement derrière la position de l'Ukraine." https://www.rts.ch/info/suisse/13567448-claude-wild-la-suisse-nest-pas-neutre-dans-le-conflit-en-ukraine.html
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  44. Rajoute la propriété intellectuelle à Airbus Defense & Space et c'est tout bon : les italiens signent.
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