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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 12/05/2023 dans toutes les zones

  1. 1/ Le "grincheux" signale cordialement qu'il ne parle pas de Mig. Mais de MiG, oui. 2/ Le "grincheux" n'est pas responsable des contraintes découlant des lois de la physique qui font qu'un pylône ne pouvant pas emporter une masse d'une tonne n'est certainement pas capable d'emporter une masse supérieure (il y en a qui ont essayé, ...) 3/ Et le "grincheux" signale également que l'Ukraine ne dispose plus de Su-24 (sans -M) depuis grosso-modo les années 2000. Signé: le "grincheux".
    12 points
  2. This 20-Year-Old French Jet Fighter Is Suddenly Outselling Rivals Ce chasseur à réaction français vieux de 20 ans surpasse soudainement ses rivaux Le Rafale renforce la position de la France sur le marché mondial de l'armement, rivalisant avec les avions américains sur certains marchés. Par Alistair MacDonald 12 mai 2023 9:00 am ET L'année dernière, les autorités américaines ont annoncé que l'Indonésie avait obtenu l'autorisation d'acheter des chasseurs à réaction F-15 de fabrication américaine après un examen. Le même jour, l'Indonésie avait sa propre nouvelle : elle achetait des avions à réaction français Rafale. Le Rafale, un chasseur à réaction polyvalent vieux de plus de 20 ans, apprécié pour sa capacité à transporter une grande charge d'armes, connaît une nouvelle jeunesse, grâce à l'augmentation des dépenses militaires en Europe et en Asie et aux sanctions qui ont freiné la concurrence russe. Sa popularité a également favorisé la montée en puissance de la France dans le commerce international des armes. Au cours des deux dernières années, il a dépassé les ventes de tous les autres chasseurs à réaction occidentaux, à l'exception du F-35 de Lockheed Martin. L'avion américain est largement considéré comme l'avion de combat le plus avancé sur le plan technologique. C'est un best-seller depuis ses débuts en 2011. Le Rafale, quant à lui, a longtemps été le programme d'avions "à combustion lente", avec aucune commande en dehors de la France pendant des années, a déclaré Sash Tusa, un analyste de l'aérospatiale et de la défense au sein du cabinet de recherche Agency Partners LLP. Aujourd'hui, c'est "le chasseur non F-35 le plus performant" en termes d'exportations, a-t-il ajouté. Les ventes de l'avion français ont bondi devant celles du Typhoon, un avion multinational, et du Gripen, un avion suédois fabriqué par Saab. Il dépasse également les modèles américains tels que le F-16 de Lockheed et les F-15 et F/A-18 de Boeing. La guerre en Ukraine a ouvert de nouvelles perspectives pour le Rafale. Les budgets de défense ont fortement augmenté dans toute l'Europe. L'achat de chasseurs russes, tels que les MiG et les Sukhoi, est également plus difficile en raison des sanctions occidentales contre la Russie et des besoins de Moscou en temps de guerre. Pour Dassault Aviation, qui fabrique le Rafale, la nouvelle popularité du jet a été une aubaine. L'entreprise a enregistré des commandes record l'année dernière, grâce à la demande des Émirats arabes unis et de l'Indonésie. Elle a déclaré être en pourparlers pour vendre d'autres avions de combat à des pays tels que l'Inde et la Colombie. "L'heure du Rafale a sonné", a déclaré Éric Trappier, président-directeur général de Dassault, lors de la présentation des résultats annuels de l'entreprise en mars. Dassault, fondée il y a près d'un siècle par un célèbre ingénieur aérospatial dont la famille détient toujours une participation majoritaire dans l'entreprise, a livré son premier Rafale en 1999. Depuis lors, le Rafale a été déployé par la France en Afghanistan, en Libye, au Mali et en Syrie. En tant qu'avion polyvalent, il est conçu pour les combats de chiens et les missions de bombardement et peut voler à partir de la terre ferme et d'un porte-avions. Il est également capable de transporter 1,5 fois son poids en armes et en carburant. Bien qu'il n'ait pas la furtivité et la technologie des capteurs avancés du F-35 plus récent, "le Rafale est un avion de combat très performant", a déclaré Gareth Jennings, expert en aviation chez Janes, la société de renseignement de défense. Dassault a livré ou commandé 453 Rafale au cours de son existence. Environ un tiers d'entre eux ont été livrés au cours des deux dernières années. Environ 60 % d'entre eux ont été exportés. Il s'agit d'une proportion bien plus importante que celle des autres chasseurs à réaction occidentaux, y compris le F-35. Lockheed, quant à lui, a livré 920 F-35 et en a commandé 444 autres. La majorité de ces appareils ont été livrés à l'armée américaine. Les représentants du gouvernement français jouent généralement un rôle plus actif dans la promotion des ventes de matériel militaire du pays, selon Philip Dunne, ancien ministre du gouvernement britannique chargé des achats et des exportations de défense. "Ils peuvent être à la fois plus persistants et plus cohérents dans l'utilisation de la panoplie complète de l'État pour remporter des contrats de défense", a-t-il déclaré. Les États-Unis, quant à eux, sont plus sélectifs quant à l'endroit où ils vendent des armes de haute technologie, selon les analystes, en partie parce qu'ils craignent que leur technologie ne se retrouve entre les mains de leurs rivaux. Dassault affirme que toutes les demandes d'exportation font l'objet d'un examen approfondi de la part du gouvernement. Un porte-parole du gouvernement français n'a pas répondu à une demande de commentaire. Les Émirats arabes unis se sont retirés d'un accord portant sur l'achat de 50 chasseurs F-35 en 2021, estimant que les dispositions américaines visant à protéger la technologie de la Chine étaient trop onéreuses. Les Émirats arabes unis ont commandé séparément 80 avions Rafale à peu près au même moment. L'accord a été annoncé lors d'une visite du président Emmanuel Macron dans le cadre d'une tournée régionale qui a également fait de lui le premier grand dirigeant occidental à se rendre en Arabie saoudite après l'assassinat en 2018 du journaliste dissident Jamal Khashoggi. Ces dernières années, la France est devenue le deuxième plus grand fournisseur d'armes de l'Arabie saoudite derrière les États-Unis, déplaçant le Royaume-Uni. En février dernier, le ministre indonésien de la défense, assis aux côtés de son homologue français, a signé un contrat portant sur 42 Rafale destinés à remplacer certains des avions russes vieillissants du pays. L'Indonésie avait demandé séparément l'approbation des États-Unis pour l'achat de F-15, et le pays a déclaré qu'il était toujours en négociation pour l'achat des jets. Le ministère indonésien de la défense n'a pas répondu à une demande de commentaire. La part de la France dans les exportations mondiales d'armes a augmenté pour atteindre 11 % au cours de la période de cinq ans qui s'est achevée en 2022, contre 7,1 % au cours de la période de cinq ans qui s'est achevée en 2017, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), un groupe de réflexion. La France est désormais le troisième plus grand exportateur d'armes derrière les États-Unis et la Russie, selon les données du Sipri. Sipri et d'autres analystes s'attendent à ce que le matériel français soit l'un des plus grands bénéficiaires de la baisse prévue des exportations d'armes russes dans le sillage de la guerre en Ukraine. La Serbie, alliée de longue date du Kremlin, a déclaré en février qu'elle était en pourparlers pour acheter des jets Rafale parce que les sanctions avaient rendu plus difficile l'obtention de pièces pour sa flotte existante fabriquée en Russie. Par ailleurs, les États-Unis et la France sont en concurrence pour vendre des avions de combat à l'Inde, qui a déjà acheté des appareils russes. Dassault affirme être en pourparlers pour fournir 26 Rafale à la marine indienne, ce qui la met en concurrence avec Boeing, qui propose son avion F/A-18. Selon les analystes, la hausse de la demande pourrait mettre à l'épreuve la capacité de Dassault à augmenter sa production dans un contexte de contraintes de capacité et de chaîne d'approvisionnement. La construction d'un Rafale prend généralement trois ans. M. Trappier, lors de la présentation des résultats annuels de Dassault, a déclaré que si sa chaîne d'approvisionnement était en "grande difficulté", l'entreprise était suffisamment agile pour tirer parti de la hausse de la demande. "Les commandes sont là, partout", a-t-il déclaré.
    7 points
  3. Il y en a qui jouent avec le feu ici .... Clairon
    7 points
  4. De l'aveu même des Ukrainiens ce n'est pas l'offensive tant attendue mais tout de même, affaire à suivre. https://www.blick.ch/ausland/russen-in-panik-ukrainische-streitkraefte-brechen-durch-feindliche-linien-id18568652.html Dans la région de Bakhmout, les forces ukrainiennes ont fait une percée à certains endroits, rapportent des blogueurs militaires. Cela provoque la panique chez les Russes. Il se passe quelque chose à Bakhmout : selon des blogueurs militaires russes, les troupes ukrainiennes ont percé à plusieurs endroits du front en petites formations. Alexander Kots, paniqué, écrit sur son canal Telegram aux 654'000 abonnés : "La contre-offensive de Kiev a commencé" ! Le correspondant de guerre de la télévision d'État russe, Evgueni Poddoubny (39 ans), tire également la sonnette d'alarme. Au vu des succès des attaques ukrainiennes sur les flancs de la troupe de mercenaires Wagner qui se bat dans la ville, un encerclement généralisé menace. Ce qui perturbe tant les blogueurs du Kremlin : après des semaines d'annonces d'une lente avancée russe dans la région de Bakhmout, les forces ukrainiennes auraient désormais percé en direction de Berkhovka et Yagodnoye et repousseraient les Russes vers Souledar. Marcel Berni, expert militaire : "L'Ukraine tente de semer la confusion"(06:58) "Kiev a décidé d'escalader" Les blogueurs rapportent que les forces armées ukrainiennes se sont organisées en plusieurs unités et groupes blindés, chacun composé de 2 ou 3 chars. Les troupes ont ensuite tenté de tenir chacune de ces positions. "La situation est difficile" pour les occupants russes, peut-on lire chez Poddubny. Kots écrit : "Les chars de l'armée ukrainienne roulent le long de la route de contournement de Kharkiv en direction de la frontière avec la Russie. Cela signifie que Kiev a décidé de faire dégénérer la situation sur les flancs de Bakhmout, parallèlement au lancement d'offensives également sur le front nord". Les positions russes près de Bogdanivka seraient actuellement violemment attaquées par les troupes ukrainiennes. La chaîne de propagande Rybar écrit qu'une attaque en direction de Kharkiv est en préparation. Les Ukrainiens s'y seraient formés avec environ 30'000 combattants. Des drones seraient acheminés dans la région afin de semer la panique parmi les troupes russes. L'état-major ukrainien n'a pas encore confirmé toutes ces informations. Le ministère russe de la Défense s'est toutefois empressé de démentir toutes les informations correspondantes. "Les déclarations diffusées par certains canaux Telegram sur des 'percées défensives' qui auraient eu lieu à différents endroits de la ligne ne correspondent pas à la réalité". Le ministère dresse ensuite la liste de diverses attaques ukrainiennes repoussées avec succès. Et affirme que "l'ennemi subit des pertes considérables en hommes et en équipement". Et le Kremlin de calmer le jeu en affirmant que la situation générale dans la zone de guerre est "sous contrôle". Les avancées à Bachmut ne semblent pas faire partie de la contre-offensive tant attendue. Le président ukrainien Volodimir Selenski a déclaré que cela prendrait encore du temps. "Avec (ce que nous avons), nous pouvons continuer et réussir. Mais nous perdrions beaucoup de gens", a-t-il déclaré à la chaîne britannique BBC. Or, cela serait "inacceptable". "Nous devons donc attendre. Nous avons besoin d'un peu plus de temps". Peut-être que l'attaque des forces ukrainiennes s'explique par les tensions qui règnent entre Wagner et l'armée russe. On savait déjà qu'il y avait du rififi entre Wagner et l'armée Russe, là c'est confirmé par une miliblogueuse russe : https://www.blick.ch/ausland/putin-und-prigoschin-soldaten-gehen-aufeinander-los-russen-bloggerin-enthuellt-vorgaenge-an-kriegsfront-id18566481.html Dans la bataille pour la ville ukrainienne de Bachmut, les troupes russes ont perdu des territoires. La raison : les Russes sont en conflit entre eux, comme le révèle une blogueuse militaire russe. Plus d'un an après le début de l'invasion de l'Ukraine, les Russes ne se battent plus seulement contre les Ukrainiens, mais aussi contre eux-mêmes. Les forces armées russes sont également en conflit entre elles. La blogueuse militaire russe Anastasia Kaschewarowa (34 ans) rapporte que le climat est lourd entre les mercenaires de Wagner et l'armée régulière russe. Au lieu de combattre ensemble, les troupes russes sont violemment divisées. C'est ce qu'écrit Kachewarova dans un long post Telegram. La jeune femme de 34 ans, qui était auparavant l'assistante du président de la Douma, Viatcheslav Volodine (59 ans), ne mâche pas ses mots dans son post. "Chacun se bat pour lui-même et ne voit pas ce qui se passe autour de lui. Chacun se prend pour un héros et les autres pour des fainéants", écrit la blogueuse militaire. C'est ainsi que les mercenaires de Wagner d'Evgueni Prigoschin (61 ans) se seraient retrouvés au cœur d'une violente bataille sans avoir reçu le soutien de la 72e brigade de l'armée russe - alors que celle-ci se trouvait à proximité. Les conséquences ont été désastreuses : Les mercenaires ont dû battre en retraite et ont subi de lourdes pertes. Le retrait de la troupe Wagner a immédiatement entraîné des accusations. Les hommes de Prigoschin ont affirmé qu'ils avaient appelé la 72e brigade par radio. Les soldats, quant à eux, ont affirmé qu'un tel appel à l'aide n'était jamais arrivé. Mais il y aurait plus derrière tout cela. Il y aurait une directive du ministère de la Défense interdisant toute collaboration avec les mercenaires de Wagner, comme l'écrit la blogueuse. Et elle met en garde : "Si vous ne surmontez pas votre fierté, nous ne gagnerons pas". Finalement, tout le monde serait dans le même bateau - "vous êtes assis cul contre cul". Actuellement, les forces armées ne forment pas une unité et "l'ennemi en profite". Selon Kashevarova, le mot d'ordre actuel est : tous contre tous. Les forces armées se provoquent mutuellement avec des propos tels que "Oh, je n'ai pas vu les bataillons de Donetsk et de Lougansk depuis longtemps - se battent-ils encore ? En outre, les chefs des troupes n'hésiteraient pas à se quereller entre eux. Kaschewarowa en est sûre : dans ces conditions, la guerre ne durera plus longtemps. "Nous perdrons alors et laisserons la victoire à l'ennemi". Qu'il s'agisse des combattants de l'armée ou des mercenaires de Wagner, tous donneraient le meilleur d'eux-mêmes. "Maintenant, nous devons nous serrer les coudes", écrit Kachevarova, "mais si vous ne surmontez pas votre fierté, nous ne gagnerons pas". (lia)
    6 points
  5. Heureusement que Herr Meister est de bonne humeur ... Voici en exclusivité une photo d'un de ses aides en train de lui rapporter tes paroles à l'oreille A mon avis, ce qui t'a sauvé c'est d'avoir écrit correctement "MiG" au lieu de "Mig"
    6 points
  6. Is There a Link Between Indian Navy’s Rafale-M Deal and the Paris Bastille Day Invite to Modi? Existe-t-il un lien entre le contrat Rafale-M de la marine indienne et l'invitation de Modi à Paris à l'occasion de la fête de la Bastille ? En 2009, la France avait invité l'ancien Premier ministre Manmohan Singh au même événement, alors que l'appel d'offres de l'IAF pour 126 avions de combat multirôles moyens était en cours et que le Rafale avait finalement remporté l'appel d'offres. Chandigarh : Le voyage du Premier ministre Narendra Modi en France en juillet pour assister au défilé de la Bastille en tant qu'invité d'honneur a alimenté les spéculations sur une éventuelle annonce concernant l'achat de 26 chasseurs Dassault Rafale-Maritime (M) pour la marine indienne. Les avions de combat opéreraient depuis le pont d'envol du porte-avions indien INS Vikrant, récemment mis en service et conçu par l'Inde. De hauts responsables de l'industrie et de nombreux médias, citant des sources navales, ont déclaré que la marine indienne aurait présélectionné le Rafale-M, bimoteur à aile delta canardée et multirôle, au détriment du F/A-18 Block III "Super Hornet" de Boeing, à l'issue des essais effectués l'année dernière dans le centre d'essais à terre (STBF) de la marine à Goa. Récemment, la marine a officiellement informé le ministère de la défense de son intention d'acquérir les avions de combat Rafale-M pour un montant estimé à 5-6 milliards de dollars, car ils répondent à la plupart de ses besoins opérationnels. La décision du gouvernement a donc suscité des spéculations quant à l'éventualité que le Premier ministre Modi parle de l'achat d'avions de combat navals à Paris en juillet. En janvier, La Tribune, un hebdomadaire financier français, avait rapporté que l'appel d'offres pour le Rafale-M aurait dû être annoncé lors de la visite du président Emmanuel Macron à New Delhi en mars. Toutefois, ce voyage a été annulé en raison de grèves et de troubles généralisés dans son pays au sujet des retraites. Des sources haut placées de la marine indienne ont déclaré à The Wire que la France avait ensuite désigné le Premier ministre Modi comme invité principal du défilé du Jour de la Bastille, dans l'attente qu'il annonce officiellement l'achat de chasseurs Rafale-M pour la marine indienne. Ces avions de combat ont été achetés dans le cadre de la procédure d'acquisition de défense 2020 (DAP-2020), à la suite de discussions en coulisses entre les services de sécurité et les autorités diplomatiques de New Delhi et de Paris. En 2009, la France avait également invité l'ancien Premier ministre Manmohan Singh au même événement, à un moment où l'appel d'offres de l'armée de l'air indienne (IAF) pour 126 avions de combat multirôles moyens était en cours. À l'époque, le Rafale avait finalement remporté l'appel d'offres. Le contrat a toutefois été abandonné par le gouvernement Modi en faveur de l'achat de 36 Rafale multirôles en état de vol dans le cadre d'un accord de 8,2 milliards d'euros conclu en 2016. La marine indienne a officiellement refusé de commenter les raisons pour lesquelles elle a opté pour le Rafale-M comme chasseur multirôle embarqué sur porte-avions (MRCBF) pour l'INS Vikrant. Des avis partagés Entre-temps, dans les cercles de la marine indienne, les avis restent partagés sur la question de savoir si le premier ministre Modi annoncera l'accord de gouvernement à gouvernement sur le Rafale-M à Paris, un peu comme il avait créé la surprise dans la capitale française en avril 2015, avec sa demande inattendue au premier ministre français pour l'achat des 36 avions de combat Rafale de l'IAF. Certains pensent qu'avec les élections générales prévues au début de l'année prochaine, le premier ministre pourrait éviter de proclamer l'achat des chasseurs Rafale-M, compte tenu des allégations de corruption formulées par les partis d'opposition concernant l'achat de Rafale par l'IAF à l'approche des élections de 2019 à Lok Sabha. La Cour suprême n'a toutefois trouvé aucun acte répréhensible dans la transaction. Mais ces allégations ont continué à se répercuter sur le parcours électoral du Bharatiya Janata Party, un état de fait que la plupart des politiciens préféreraient évidemment abjurer. D'autres estiment toutefois que la marine indienne et les responsables de la sécurité nationale pourraient inciter le premier ministre à faire cette annonce, car le Vikrant, qui subit actuellement des essais en vol après sa mise en service en septembre dernier, doit d'urgence confirmer l'achat de 26 chasseurs navals. Un officier quatre étoiles de la marine indienne a déclaré que même après l'annonce officielle de l'accord, il faudrait au moins un an pour négocier le coût et d'autres aspects techniques, et encore trois ans pour que les livraisons de plates-formes commencent. Par conséquent, plus tôt l'accord sera annoncé, plus vite la marine indienne recevra ses chasseurs, qui ont déjà pris beaucoup de retard, a-t-il ajouté, en refusant d'être identifié. "Le calendrier d'achat du Rafale par l'IAF était un indicateur réaliste du calendrier [de] l'accord proposé par la marine indienne avec Dassault pour sa variante maritime [qui] suivrait", a déclaré un officier de marine deux étoiles, qui a également demandé à s'exprimer sous le couvert de l'anonymat. Le premier contrat a été annoncé pour la première fois par le premier ministre à Paris au début de l'année 2015. Il a été signé en septembre 2016 après de longues négociations entre les deux gouvernements. Par la suite, les cinq premiers des 36 Rafale ont été officiellement mis en service dans l'IAF à la base aérienne d'Ambala en septembre 2020. La livraison a été retardée en raison de la pandémie de COVID-19, mais elle a été achevée en juillet 2022, sept ans après l'annonce initiale du Premier ministre Modi. Par conséquent, l'officier de marine deux étoiles a suggéré qu'il était "impératif" pour la marine indienne que Modi donne le coup d'envoi de l'acquisition du Rafale-M en l'annonçant dès le mois de juillet. L'avantage des points communs Entre-temps, les responsables de l'industrie ont déclaré que le choix du Rafale-M par la marine, outre ses paramètres opérationnels, présentait, dans sa sélection finale, "l'avantage d'être commun" avec les 36 chasseurs Rafale de l'IAF. Dassault a également mis en place un centre de maintenance et d'entraînement au vol pour le Rafale à Ambala, qui pourrait prendre en charge le Rafale-M envisagé par la marine, ce qui réduirait considérablement les coûts globaux d'acquisition et accélérerait la mise en service de la plate-forme. Des aviateurs de haut rang de la marine indienne ont affirmé qu'il était "financièrement et logistiquement judicieux" pour la marine de lier son achat de MRCBF comme le Rafale-M aux IAF, comme elle l'avait fait précédemment lorsqu'elle avait acquis 45 MiG-29K/KUB russes, qui constituent actuellement l'arme aérienne de combat de l'INS Vikramaditya (ex-Admiral Gorshkov), le porte-avions rénové de 44 750 tonnes de la classe Kiev de la marine. La marine indienne a acquis les plateformes MiG-29K/KUB entre 2004 et 2010 pour un montant de 2,29 milliards de dollars, en raison de leur "similitude" avec la soixantaine de chasseurs MiG-29 de l'IAF, entrés en service en 1985. À l'époque, la Russie était en train de moderniser l'INS Vikramaditya et avait utilisé une logique commerciale et logistique avec la marine en soutenant que le soutien technique disponible au niveau national et la disponibilité des pièces détachées et de la maintenance pour les MiG-29 de l'IAF soutiendraient amplement et économiquement les variantes MIG-29K/KUB de la marine. "L'acquisition de 26 chasseurs navals sur étagère sans le soutien fourni par les escadrons de Rafale de l'IAF serait non seulement prohibitive, mais poserait également des problèmes d'inventaire et de logistique coûteux", a déclaré un pilote de chasse trois étoiles de la marine à la retraite. Par conséquent, la "communalité" dans l'achat potentiel de l'avion de combat naval est "éminemment sensée" à plusieurs égards, a-t-il ajouté, refusant d'être nommé pour des raisons de commentaires sur des questions sensibles d'acquisition de matériel. Selon la marine indienne, si le Rafale-M est acheté, il s'agira d'un achat "provisoire" jusqu'à la mise en service de la version navale indigène de l'avion de combat léger Tejas, qui est en cours de développement. Récemment, le vice-chef d'état-major de la marine indienne à la retraite, le vice-amiral Namdeo Ghormade, a déclaré que, bien que le Vikrant ait été conçu pour les MiG-29K, une "évaluation" était en cours pour sélectionner le "bon" chasseur en pontée comme mesure provisoire jusqu'à ce que le chasseur en pontée bimoteur (TEDBF), ou la version navalisée de l'avion de combat léger Tejas, soit prêt d'ici cinq à sept ans. Toutefois, selon les évaluations de l'industrie, le TEDBF, conçu par l'Organisation de recherche et de développement de la défense, ne devrait pas être mis en service avant 2030-32, voire plus tard, ce qui rend l'acquisition rapide d'un Rafale-M semblable au MRCBF encore plus essentielle pour la compétence opérationnelle de la marine dans un voisinage turbulent. En outre, un haut responsable de la sécurité a déclaré que la conception d'un porte-avions autour du MiG-29K, que la marine avait jugé en interne déficient sur le plan opérationnel, et l'acquisition d'un remplacement provisoire coûteux, avant d'opter pour un troisième avion de combat, le TEDBF, défiaient toute logique. Il a ajouté que la quasi-totalité des marines étrangères opérant des porte-avions avaient décidé très tôt du nombre d'avions de combat embarqués et, contrairement à la marine indienne, avaient persévéré dans cette voie. "Et même si ces changements évolutifs de la marine indienne étaient séquentiels, fonctionnant même en tandem pendant des périodes variables, ils finiraient par poser de sérieux défis logistiques à la force, en plus d'imposer un fardeau financier pour la formation du personnel et surtout pour la gestion des pièces de rechange, de la maintenance et du soutien connexe pour de multiples types de chasseurs", a-t-il déclaré, en refusant d'être identifié. Ces maladresses évidentes ont également considérablement dévalorisé la réputation durement gagnée de la marine en tant que planificatrice pratique et responsable de la mise en œuvre de ses exigences en matière d'équipement, par rapport aux deux autres services, a déclaré le fonctionnaire, ajoutant que ces défauts de planification "graves" pourraient même finir par compromettre les demandes de la marine indienne pour un troisième porte-avions.
    6 points
  7. Première utilisation en Ukraine d'un leurre aérien ADM-160B MALD en marge d'une frappe ayant frappé ce qui semble être un centre de réparation dans l'agglomération de Luhansk. Cette frappe, à 90-100km de la ligne de front, pourrait par ailleurs marquer la première utilisation des Storm Shadow britanniques.
    5 points
  8. Du coup maintenant on peut balancer des vidéos de cadavres en gros plan ça passe pépouse ? Je croyais que c'était contraire aux règles du forum
    5 points
  9. Il s'agit d'un VBCI 2 ... "Philoctète" qu'il l'appelle. La caisse et différente, le pilote recul à la place du chef ... le réservoir cabine passe à l'ancien emplacement pilote ... le glacis est à double pente ... il dispose de 3 essieux directeurs ... la tourelle T40 est proposé en version inhabité non pénétrante. Ça laisse 11/12 places à bord avec la configuration chef et tireur face à la route.
    5 points
  10. Nouvelle gabegie australienne: la classe Hunter. Ou comment un programme qui devait sélectionner un design fiable, dérisqué et à dominance ASM a accouché de la sélection du seul navire dont la production n'était pas achevée, avec une focalisation sur les capacités AA et des risques tels que l'entrée en service est déjà compromise dépasse déjà les 45 milliards de dollars australiens prévus. Difficile de blâmer ces salauds de français cette fois cela dit...
    5 points
  11. https://twitter.com/Nexter_Group/status/1657075311484207128
    4 points
  12. Pour avoir travaillé en assistance à maitrise d'ouvrage à la DGA. J'ai vu le revers de la médaille avec les industriels. Ce ne sont pas des enfants de cœurs et obtenir les documents nécessaires pour valider une conformité auxquels l'industriel à lui-même répondu est très, très compliqué. Encore une fois il n'y a pas d'équipe programme sans équipes de marque constituées par tous les représentants des armées qui en réunion ont tous leurs mots à dire par exemple dans le reclassement des nons conformités. Lire un documents produit par un industriel est parfaitement abscon. Demander que des normes qualités soit appliquées est très difficile à vendre aux armées et pourtant au final elles vont s'y retrouver. Je ne connais pas de militaires qui accepteraient de se farcir çà pendant toute une carrière. Les ingénieurs eux l'ont choisi et vont devenir des experts dans cette matière. Clairement la réussite de beaucoup des programmes militaires en France n'est pas à mettre qu'aux crédit des industriels. La DGA est aussi a créditer. Il y a aussi des experts financiers qui vont suivre les dérives du programme.
    4 points
  13. Pour le béret vert, tu peux supprimer l'estime de la liste ; les tôles, parpaings, grillages servent pour l'enclos à chèvres
    4 points
  14. Vous avez déjà rêvé d'un Fouga Magister remotorisé et 3x plus puissant qu'à l'origine ? Et bien ça existe !
    4 points
  15. Qui s’étonne après AUKUS que les fremm fr aient été virées du processus ? A posteriori, un bidule issu des Constellation Class eut peut-être été idéal en offrant quelques garanties supplémentaires grâce à sa filiation fremm it. Mais ce qui me paraît le plus étonnant là dedans c’est qu’une nouvelle version des F100 espagnoles n’ait pas été prise en compte, alors qu’il a été vérifié qu’elles avaient les marges d’évolution nécessaires et qu’évidemment, la communalité avec la classe Hobart eut été intéressante. Et c’est déjà de l’AEGIS. En fait, j’ai l’impression que les différences entre Hobart et Hunter tiendront de la nuance. J’imagine qu’il y a des intérêts techniques directs à intégrer Wedgetail + Poseidon + Virginia + Destroyers AEGIS. Ça réseaute nativement. C’est le délire La Défense en Australie. Ils sont proactifs et ambitieux mais complètement désordonnés et semblent s’en balek complètement. Étonnant que ça ne gueule pas plus côté population australienne: se configurer en supplétifs des US et UK passe encore compte tenu de leurs névroses chinoises. Mais ça coûte un pognon fou et c’est opâââque.
    4 points
  16. Ou tout simplement saisir une opportunité tactique qui s'est dessinée à un instant T du fait de la faiblesse relative des unités russes sur les flancs. Je vois tout le monde replacer ces petites contre-offensives locales (car il ne faut pas s'exciter, on parle d'avancées de quelques centaines de mètres sur des fronts très réduits, et même si c'est "beaucoup" pour Bakhmout où ça se compte souvent en dizaines de mètres par jour, ça reste de l'échelle micro-tactique) comme part d'une phase plus vaste de "modelage" du champs de bataille, elle même préliminaire au lancement de la "grande" offensive que tout le monde attend au sud. C'est possible évidemment, mais rien ne permet d'en être certain, et le fait que les russes y croient eux mêmes - où font mine d'y croire - n'est pas AMHA suffisant pour s'en convaincre. Tout le monde semble chauffé à blanc, à la fois excités et fébriles, du côté russe comme ukrainien, et il est vrai qu'il y a incontestablement eu un vent de panique sur pas mal de Telegram russes hier, qui n'a fait que renforcer le début d'euphorie côté ukrainien. Mais il me semble urgent d'attendre avant de prétendre en tirer de grandes conclusions.
    4 points
  17. Je crois que tu ne sais pas ce qu'est cette paperasse. ENcore une fois il s'agit de vérifier les promesses du maître d'oeuvre. Donc dans un premier temps ce maitre d'oeuvre te fourni des documents détaillant ses promesses. Dans un second temps il doit fournir les documents détaillant comment il compte démontrer ses promesses (test et moyen de test) Dans un dernier temps il doit certifier que les tests se sont bien dérouler chez lui et à ce moment les moyens de test des armées et de la DGA prennent le relai. Autant te dire que si les tests DGA ou armée ne racontent pas la même choses que ceux de l'industriel, celui-ci est dans ses petits souliers surtout que les règlements en dépendent complètement. A ce moment lors d'une revu de programme certaines conformités sont requalifiées par la direction de programme et par les équipes de marque ce qui peut permettre de passer le jalon de paiement mais pas toutes ... Le truc c'est que ce sont les experts de la DGA et des armées qui vérifie tout çà, et une revu de programme c'est souvent tous les six mois. Le jeu de l'industriel est de noyer les experts de la DGA sous la paperasse et en plus de la livrer au dernier moment. C'est-à-dire juste avant la revue de programme. ALors oui il y a beaucoup de paperasse mais ce n'est pas forcément à cause de la DGA. Quand moi je demandais des documents précis je ne donnais pas le nombre de lignes qu'il fallait écrire. Je me souviens même que dans un de ces documents de 200 300 pages seul un schéma sur un page m'avait suffit ... et m'avais permis de poser des question beaucoup plus précises.
    3 points
  18. BrahMos pour les Philippines
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  19. Remarquablement, Valéry n'attend pas l'avènement d'Hitler pour tirer dès 1919 la conclusion suivante : Je n’en citerai qu’un exemple : les grandes vertus des peuples allemands ont engendré plus de maux que l’oisiveté jamais n’a créé de vices. Nous avons vu, de nos yeux vu, le travail consciencieux, l’instruction la plus solide, la discipline et l’application les plus sérieuses, adaptés à d’épouvantables desseins. Tant d’horreurs n’auraient pas été possibles sans tant de vertus. Il a fallu, sans doute, beaucoup de science pour tuer tant d’hommes, dissiper tant de biens, anéantir tant de villes en si peu de temps ; mais il a fallu non moins de qualités morales. Savoir et Devoir, vous êtes donc suspects ? Les Allemands ne sont ici qu'un "exemple". Cela peut s'appliquer à d'autres. Il rappelle que Léonard de Vinci a été l'un des tous premiers ingénieurs à concevoir l'idée de l'avion : Il inventa l’homme volant, mais l’homme volant n’a pas précisément servi les intentions de l’inventeur : nous savons que l’homme volant monté sur son grand cygne (il grande uccello sopra del dosso del suo magnio cecero) a, de nos jours, d’autres emplois que d’aller prendre de la neige à la cime des monts pour la jeter, pendant les jours de chaleur, sur le pavé des villes…
    3 points
  20. Et le béret vert? Marc del Fabbro, commissaire de l’air qui faisait le récit (passionnant) de l’installation d’Epervier a ses débuts, a inspiré ma blague sur les troupes de Marine: il avait à mieux installé le petit détachement radar&co à Moussoro : lors des rotations troupe de Marine, l’attrition par MST était trop importante chez les colo pour les causes évoquées plus haut. Quand c’était le tour de la Legion, il fallait en revanche prévoir des Transaux de tôles, parpaings, clous, ciment… http://aviateurs.e-monsite.com/pages/1946-et-annees-suivantes/les-debuts-d-epervier.html 1500 CFA «la secousse » prophylactique, 2,30 euros à la parité d’aujourd’hui. ‘suis pas spécialiste mais ça devait revenir plutôt moins cher qu’une pinte de Gala fraîche acheminée jusque là! A lire vraiment, c’est long mais c’est finement raconté. De vivo, bien après les débuts héroïques, j’ai eu la chance de passer des fêtes de fin d’année à Faya, notamment avec le 2em rep: en effet, tout ce qui refonctionnait dans la palmeraie était de leur fait. Y compris la ravissante minuscule chapelle toute de blanc enduite et d’énormes crèches bricolées par des brutes aux doigts de fées. Jeune homme, j’ai été vivement impressionné. Et notamment par l’étique capitaine qui jouait à merveille la partition «sable chaud ».
    3 points
  21. à priori recul des ru au nord de bakhmout (min def ru)
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  22. De l'eau dans le potage, ou alors ça pédale dans la semoule ? Le troisième Yasen-M, le Krasnoïarsk, ne sera livré à la flotte russe qu'à la fin 2023 / premier trimestre 2024. Il était prévu pour fin 2022 et un ralliement de la flotte du Pacifique à l'été 2023. https://tass.ru/armiya-i-opk/17719149 Le retard est conséquent ! On peut rappeler qu'en 2013, il devait arriver en 2018 ... De la même manière, les essais du premier Lada modernisé (classe 677 Mod) s'étirent en longueur en Baltique
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  23. … Bon le twittos a l'air de savoir de quoi il parle. Il serait maître de conférence a l'université UNSW de Canberra. A priori destinée à la formation des élèves officiers. Pour la démonstration on va dire qu'il maîtrise son sujet. Pour mettre en lumière l'état de déréliction de l'amirauté Australienne je place ci-dessous quelques éléments les plus confondants de son tread. "Tout d'abord, le processus de prise de décision a été mis en lumière, et il n'est pas très reluisant. En février 2016, le ministre de la Défense a indiqué que les options Fincantieri et Navantia étaient considérées comme "les deux conceptions les plus viables" "Le rapport souligne qu'il n'y a aucune indication sur la raison pour laquelle le Type 26 a été inclus comme troisième option sur la liste finale au lieu de l'alternative française FREMM - la Défense n'a aucune trace de la décision." "L'évaluation de la conformité de l'appel d'offres en décembre 2017 a révélé que le Type 26 présentait un "risque extrême" pour les exigences fondamentales de livraison de 9 navires avec un minimum de modifications de la conception, et la date de début de la construction. Les autres options ne présentaient qu'un risque élevé ou moyen." "La décision d'opter pour le Type 26 était basée principalement sur la capacité ASW, mais la Défense n'a pas été en mesure de localiser les enregistrements de son évaluation clé par rapport à 23 exigences de capacité de haut niveau sur lesquelles elle a fondé sa décision." "Les exigences de capacité n'incluaient aucune référence à la maturité de la conception - mais le 2e passage notait que "la conception n'est pas encore achevée". Ce problème était bien connu à l'époque." "En termes de coût, une estimation interne du ministère de la défense réalisée en janvier 2023 indique que le coût est "nettement supérieur aux 44,3 milliards de dollars conseillés au gouvernement" "Le premier secrétaire adjoint a déclaré que le projet "reste inabordable dans le cadre du programme d'investissement intégré", ajoutant qu'il semblait que BAE avait "sous-estimé la conception du système de combat, la conception et la construction de l'ensemble du navire" "Le responsable des capacités de la marine a déclaré que les dépassements de coûts étaient "si importants" qu'il fallait réduire le nombre de navires ou supprimer d'autres projets pour financer le projet Hunter " "En termes d'implications plus larges, l'un des problèmes majeurs soulevés est le manque de compétences en matière de gestion de projet pour mener à bien l'acquisition. Cela pose un risque important avec AUKUS et un certain nombre d'autres grands projets de défense et de construction navale en cours de réalisation" "La tenue des dossiers de la Défense présente également des lacunes extraordinaires. Les procès-verbaux des principales réunions du Comité de défense n'ont pas été conservés, alors qu'il s'agit du comité le plus élevé au sein de la Défense." "Dans l'ensemble, il s'agit clairement d'un projet qui reste en difficulté. La probabilité d'une réduction du programme dans le cadre de la révision des navires de surface semble encore plus grande après ce rapport. La vraie question est de savoir dans quelle mesure." Honnêtement, a le lire, ça fait vraiment peur !
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  24. Ca va être chaud quand les US Coast Guards vont croiser les Chineses Coast Guards https://observatoirenrs.com/2022/04/04/papouasie-nouvelle-guinee-chine-collaboration-nouvelle-route-de-la-soie/
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  25. Visiblement la contre offensive ukrainienne dans le coin de Bakmut ne s'intéresse pas à Bakmut, mais à desserrer l'étau autour des arrières ... Notamment éloigner les russes de la O-0506 Au nord de Khromove, et d'Ivanivske par le sud. On peut supposer que c'est un préalable à l'évacuation de ce qui reste de la ville de Bakmut elle même, ou l'arrêt des combats pourrait libérer pas mal de russes disponible alors aux alentours. Horses, Constructors, Nest et Dominoes sont les dernieres zones fortifiés tenues par les ukrainiens dans Bakmut.
    3 points
  26. Le grincheux a parlé, ce sera Su-27 ou Su-24. De là à dire qu'il déteste les brouettes Mig, il n'y a qu'un pas de la fenêtre du 10e étage que je vous laisserais franchir en premier.
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  27. Concentrons nous sur la Crimée et uniquement la Crimée : trois grosses bases aériennes (Kacha, Belbek, Gvardeskoye) plus le terrain de Dzhankoy (ventilos) rien qu'en terrains actifs avant la guerre (et je peux te trouver une demie-douzaine d'autres terrains utilisables sans forcer) toutes les installations de la marine russe à Sébastopol le gros radar Voronezh qui assure la veille contre les tirs de missiles balistiques (bon là, c'est peut-être trop tendu) les installations de deux régiments de lance-missiles sol-air (S-400 et S-300PM) plus le quartier général divisionnaire le chantier naval et les ateliers de réparations de Feodosia le pont de Crimée bien sûr Déjà ça.
    3 points
  28. 500 Millions d'européens représentent à peine 5% de la population mondiale, on en déduit que la population mondiale est de plus de 10 Milliards d'humains...
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  29. L'avis des Echos sur la question : https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/londres-livre-a-kiev-des-missiles-longue-portee-1942568
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  30. Pourquoi les 500 millions de personnes européennes auraient moins de poids que les 300 millions US ? Pourquoi il n'y aurait de choix que US ou Chine ? Pourquoi même être aligné sur l'un ou l'autre ? Il y aura sûrement deux blocs. Mais il se peut qu'il y ait une kyrielle de non alignés aussi.
    3 points
  31. On a aussi des programmes qui ont du mal l'A-400M, a tiens c'est Airbus, c'est aussi avec eux que j'avais travaillé ...
    2 points
  32. Pour un truc qui est largué comme une bombe pour avoir ensuite le déploiement des ailes et l'allumage du moteur ça nécessiterai une rampe catapulte avec un booster au cul et un rail + modifications sur le corps de l'engin, je crois qu'il est plus simple de fabriquer un adaptateur SU27/Su24M vers fixation OTAN. Le truc est moins haut que la KAB-1500 qui fait déjà 85cm avec ses ailettes repliées.
    2 points
  33. Pour des missiles en fin de validité ops, effectivement c'est une excellente opération, pour peu que l'on puisse donner des éléments de ciblage. Entre l'attaque de PC ou la destruction de cible de valeur, voir, plus simplement des feux d'artifice sur stocks - l'impact au potentiel militaire russe serait appréciable.
    2 points
  34. Euh, il me semble que la DGA est largement dotée en ingenieurs (et ingénieurs de talent), c’est même plutôt le reproche inverse qu’on pourrait leur faire (ils aiment se faire plaisir techniquement). La situation évoquée par herciv me semblait concerner plutôt le monde anglo-saxon, dans lequel les militaires sont trop souvent en prise directe avec les industriels…
    2 points
  35. Je connais un gars qui a abordé la question en 2018 (Cfr paragraphe relatif à la Slovaquie). https://redsamovar.com/2018/08/08/dossier-les-derniers-mig-de-lotan/
    2 points
  36. … Effectivement, j’en veux pour preuve les dires d’une personne de ma famille, travaillant pour Airbus H en tant qu’ingé transverse sur AS332, m’expliquant le stress ressenti quand les experts de la DGA débarquent ! Je le cite : « y’a pas plus casse couilles, même les VIP (civils) sont 10 fois moins pénibles ! » Un jour, peut-être que les U.S. et autres se pencheront sérieusement sur la structure de la DGA et tout ce qu’elle amène
    2 points
  37. Il y en a des plus calés que moi pour te répondre mais si je me souviens bien : systèmes de communication, IFF, tableau de bord, câblage et électronique pour utiliser des armes occidentales
    2 points
  38. Et l'Allemagne signe un chèque de 8,5 Mrd$ pour fournir 60 CH47D à la Luftwaffe https://www.flugrevue.de/dsca-genehmigung-fuer-deutschland-60-chinooks-kosten-8-5-milliarden-dollar/
    2 points
  39. C'est un problème majeur pour l'acquisition de système complexes. Etant toujours confié à des militaires non ingénieur de métier çà permet au industriel de jouer sur du velours tant les compétences de gestion de projet sont critiques et c'est systématiquement le cas des clients US.
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  40. Je crois surtout qu'avec le nombre de conneries qu'on a énoncé depuis le début de la guerre, et la relative faiblesse de l'aide apportée, on a surtout intérêt à la fermer et à regarder nos godasses ... Clairon
    2 points
  41. ... or donc, élections ce dimanche en Turquie. La (bonne) tenue du scrutin dans les zones touchées par les tremblements de terre, tâche compliquée... (asiatimes, 12mai) Le scrutin en Turquie : confiance et esprit démocratique La sécurité et la transparence seront essentielles pour que les résultats des élections de ce week-end soient respectés. La Turquie se rend aux urnes dimanche pour l'une des élections les plus importantes de son histoire récente. Les enjeux sont considérables, tant pour le Turc moyen que pour l'élite qui gouverne depuis plus de vingt ans. Malgré ce qui ressemble à une main de fer sur la politique nationale, le président Recep Tayyip Erdogan et son Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir sont vulnérables. Dans un contexte d'inflation galopante, de baisse record des salaires et de restriction des libertés individuelles, le parti arrivé au pouvoir en 2002 pourrait finalement être sur le point de disparaître. Quoi qu'il en soit, la sécurité et la transparence seront essentielles pour que les résultats soient respectés. (...)
    2 points
  42. https://www.lefigaro.fr/international/espionnage-le-japon-desarme-face-a-la-chine-20230511 ...En mars 2023, alors qu’il s’apprêtait à rentrer au pays, un cadre du géant pharmaceutique Astellas, en poste en Chine pendant plus de vingt ans, a été cueilli à l’aéroport pour espionnage. Il a, depuis, disparu dans le trou noir du système coercitif chinois. Le cas n’est pas isolé. Depuis 2014, le quotidien Asahi a recensé 17 ressortissants japonais ayant subi le même sort. «Aucun pays n’a autant de ressortissants enfermés pour espionnage en Chine», selon un ponte du renseignement de l’Archipel. Cinq Japonais croupissent toujours dans les geôles de Pékin. Un est mort en détention. L’un d’entre eux, Hideji Suzuki, raconte son calvaire de six ans aux médias ici : https://safeguarddefenders.com/en/blog/tortured-secret-chinese-jail-japanese-man-describes-his-ordeal
    2 points
  43. Antiquité ou non, si un Su-24M est en mesure de tirer un Storm Shadow: ça démontre qu'il a encore une (des?) utilité(s) en 2023. Et c'est ce que les ukrainiens attendent de lui.
    2 points
  44. Ces missiles permettront certainement aux appareils ukrainiens de se mettre à l'abri car la chasse russe n'est pas si à la ramasse que cela si l'on en croit l'article. Guerre en Ukraine : Les pilotes d'avion parlent de la guerre aérienne avec la Russie https://www.bbc.com/news/world-europe-65461405 L'ordre de l'équipe au sol ukrainienne est clair : un chasseur russe Su-35 a tiré un missile sur l'avion de Silk. Ce dernier sait qu'il doit interrompre la mission pour survivre. Silk, l'indicatif du pilote, plonge rapidement son MiG-29 si bas qu'il peut voir la cime des arbres. Le vieil avion de l'ère soviétique commence à trembler alors qu'il est poussé à la limite. Silk navigue entre les tours et les collines qu'il a méticuleusement étudiées sur la carte lors de la préparation de cette mission. "Ces vols à proximité de la surface sont les plus difficiles", explique Silk. "Il faut se concentrer très fort. Et en raison de la faible hauteur, on n'a ni le temps ni l'espace pour s'éjecter en toute sécurité." Les avions de chasse comme celui piloté par Silk accompagnent les avions d'attaque au sol ukrainiens lors de leurs missions de combat sur la ligne de front. Le rôle de Silk est de fournir une couverture contre les missiles air-air russes. Mais les jets ukrainiens ne peuvent pas faire grand-chose pour les arrêter. "Notre plus grand ennemi, ce sont les chasseurs russes Su-35", explique un autre pilote de MiG-29, dont l'indicatif d'appel est Juice. "Nous connaissons les positions de la défense aérienne [russe], nous connaissons leur rayon d'action. C'est assez prévisible, nous pouvons donc calculer combien de temps nous pouvons rester [dans leur zone]. Mais dans le cas des avions de chasse, ils sont mobiles. Ils ont une bonne image de l'espace aérien et savent quand nous nous dirigeons vers les lignes de front. Les patrouilles aériennes russes peuvent détecter le décollage d'un avion à réaction à l'intérieur du territoire ukrainien. Leurs missiles R-37M peuvent atteindre une cible aérienne à une distance de 150 à 200 km, alors que les missiles ukrainiens ne peuvent parcourir qu'une distance de 50 km. Les avions russes peuvent donc voir les avions ukrainiens et les abattre bien avant qu'ils ne représentent une quelconque menace. Depuis le début de l'invasion russe, l'armée de l'air ukrainienne a subi de lourdes pertes, même si elle ne révèle pas de chiffres précis. L'affirmation de la Russie selon laquelle elle a détruit plus de 400 avions ukrainiens ne semble pas plausible, étant donné que les estimations indépendantes de la taille de la flotte ukrainienne représentent au moins la moitié de ce chiffre. Le rapport IISS Military Balance 2022 indique que l'armée de l'air ukrainienne disposait de 124 avions aptes au combat avant l'invasion russe à grande échelle. Pour mettre fin à la supériorité aérienne de la Russie, l'Ukraine souhaite que ses partenaires occidentaux lui fournissent des avions à réaction plus modernes, tels que les F-16 fabriqués aux États-Unis. "Nos pilotes volent sur le fil du rasoir", déclare le colonel Volodymyr Lohachov, chef du département de développement de l'aviation de l'armée de l'air ukrainienne. "Mais les F-16 nous permettraient d'opérer au-delà des systèmes de défense aérienne de l'ennemi. Et leurs missiles peuvent être efficaces jusqu'à 150 km, ce qui leur permettra d'attaquer également les jets russes. "Bien sûr, nous serons toujours pris pour cible", déclare Juice. "Mais ce sera un combat à armes égales. Pour l'instant, nous n'avons pas de réponse à leur donner. Les F-16 sont dotés de meilleurs radars capables de détecter les missiles qui leur sont tirés dessus. Actuellement, l'équipe qui surveille les radars au sol doit communiquer verbalement avec les pilotes sur les menaces auxquelles ils sont confrontés. "Nos avions n'ont pas de système d'alerte pour les tirs de roquettes [russes]", explique le pilote d'un avion d'attaque Su-25 portant l'indicatif d'appel Pumba. "Tout est basé sur le visuel. Si vous les voyez, vous essayez simplement de vous échapper en tirant des leures à chaleur et en manœuvrant. La supériorité aérienne de la Russie signifie que l'Ukraine ne peut se permettre qu'un déploiement limité de son aviation militaire à proximité de la ligne de front, ce qui peut avoir un impact majeur sur le succès de toute future opération de contre-offensive. Selon Juice, les Ukrainiens effectuent jusqu'à 20 fois moins de sorties que l'armée de l'air russe. De plus, les armes dont disposent les avions d'attaque ukrainiens proviennent du stock de vieilles bombes de l'ère soviétique et de roquettes non guidées, qui s'épuisent rapidement en raison de l'approvisionnement limité. Mais il ne s'agit pas seulement d'un soutien aérien pour les troupes au sol. Les jets occidentaux peuvent également renforcer les systèmes de défense aérienne de l'Ukraine, selon les aviateurs. "Nos avions ont de vieux radars qui ne voient pas les missiles de croisière [russes]. Nous sommes comme des chats aveugles lorsque nous essayons de les abattre", explique le colonel Lohachov. La portée des armes occidentales sur les F-16 leur permettra d'intercepter les missiles de croisière "sur de longues distances à nos frontières, au lieu d'essayer de les attraper quelque part dans les régions centrales de l'Ukraine", explique M. Juice. Selon les pilotes ukrainiens, les MiG-29 que la Pologne et la Slovaquie ont récemment transférés à l'Ukraine ne résolvent pas leurs principaux problèmes. Ces avions sont dotés des mêmes armes anciennes et de la même capacité limitée que la flotte ukrainienne. Mais l'administration américaine a exclu d'envoyer des F-16 à l'Ukraine. Nombreux sont ceux qui craignent que le fait de fournir à l'Ukraine des avions occidentaux ne fasse qu'aggraver le conflit, entraînant directement les États-Unis et l'Europe dans la guerre.
    2 points
  45. Et la marine sud-coréenne a déjà les moyens de mettre en place une dissuasion nucléaire solide : Classe Dosan Ahn Changho KSS-III : "Cette nouvelle classe aura une version sous-marine de système de lancement vertical K-VLS (système de lancement vertical coréen) qui pourra transporter jusqu'à 10 missiles de croisière d'attaque terrestre Chonryong coréens et des missiles balistiques lancés par sous-marin Hyunmoo (SLBM), devenant le premier sous-marin de la marine sud-coréenne d'avoir ce genre de capacité." https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Dosan_Ahn_Changho
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  46. Pas nécessairement ... parfois c'est même l'inverse ... s'il surprend le défenseur le pantalon sur les genoux il peut gagner une bataille sans presque aucune perte. Les ukrainiens on un certain talent pour ca quand le contexte s'y prête. L'offensive à l'ouest de Kharkov par exemple n'est pas du être très couteuse. Il se trouve qu'elle a surpris et qu'elle a su prendre les défenseurs de vitesse. La défense n'a pas su se réorganiser ... on ne sait toujours pas vraiment pourquoi d'ailleurs ... et tout le monde à battu en retraite dans un joyeux désordre.
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  47. Oui, cela va dans ce sens. Au risque de ressembler à un disque rayé, les Allemands aiment le statu quo. Il n'y a pas de souffrance. Je sais que le forum n'est pas représentatif, mais je pense que la majorité des Français ont une inquiétude qui les hante dans leur sommeil : la peur du déclin économique, ou appelle-t-on cela en détail la désindustrialisation, peu importe. Bien sûr, il y a des idées très différentes sur la manière de lutter contre cela, selon le camp politique. Les Allemands n'ont pas une préoccupation aussi commune. Il y a une multitude de thèmes qui sont prioritaires selon la couleur politique, chez les Verts le climat, chez l'AfD les réfugiés, etc. Scholz poursuit le modus operandi de Merkel, il refuse la communication politique. Sauf qu'après 16 ans, cela énerve les gens (je devrais limiter : cela énerve les journalistes, beaucoup de gens normaux ne veulent même pas être importunés par de grandes idées). Il faut aussi comprendre que Scholz se trouve dans une coalition difficile. Le SPD, les Verts et le FDP ne s'entendent pas très bien. Je dois expliquer qu'en Allemagne, le gouvernement fédéral a plus de facilité lorsque la composition de sa coalition ressemble à celle des différents Länder. Ce n'est actuellement le cas que dans un seul Land, la Rhénanie-Palatinat. Toutefois, il est peut-être positif que les débats soient redevenus plus vivants chez nous. Sous Merkel, c'était comme anesthésié, la plupart des gens étaient contents d'eux-mêmes et du monde, les médias rendaient hommage à la cheffe du gouvernement. Parlons des points concrets du discours : Scholz s'est prononcé en faveur de l'élargissement de l'UE (Balkans occidentaux). D'après ce que je sais, la France s'y oppose. Il se dirige vers les pays du Sud global. Il y a de plus en plus une diplomatie du voyage de la part des hommes politiques allemands. Cela pourrait aussi plaire à la France, mais je ne sais pas si on y apprécie l'approche sous une doctrine de libre-échange. Scholz a répété la formule de l'UE à propos de la Chine : partenaire, concurrent, rival systémique. Il s'est déclaré d'accord avec von der Leyen, qui est plutôt un faucon contre la Chine. Il dit : pas de découplage, mais du derisking. D'un autre côté, il s'est rendu en Chine avant Macron. Des parties du port de Hambourg doivent être vendues à la Chine (maintenant accord du gouvernement fédéral à 24,9 pour cent). Un équilibre sur le fil du rasoir, un peu comme Macron, mais avec des images et des interviews moins spectaculaires et des motifs différents. Il veut des décisions majoritaires de l'UE dans certains domaines, moins de principe d'unanimité. Je ne sais pas quelle est la position de la France à ce sujet. Il veut mieux gérer la migration et les réfugiés, mais sans trahir les valeurs humanitaires. Le sujet devient de plus en plus brûlant en Allemagne, les communes croulent sous le poids des personnes qu'elles ne peuvent pas héberger. Berlin ignore les problèmes, on en est désormais arrivé à un conflit ouvert (entre Berlin et les Länder, la rhétorique a été inhabituellement virulente). Une grande partie de l'establishment berlinois, notamment les Verts, a une idéologie d'ouverture des frontières.
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  48. (vidéo par une chaîne spécialisée en économie IT/high tech) Un zoom sur une grosse compagnie IT chinoise, qui échappe (pour l'instant) aux sanctions américaines : Lenovo Cause probable: La compagnie est beaucoup plus mondialisée que les autres grosses compagnies chinoises : Actionnariat : "seulement" à 58% chinois (dont 25% étatique) Cotation en bourse à l'étranger précoce : compta et actionnariat plus transparents les décideurs, QG, conseil d'administration sont répartis à travers le monde : pas de concentration en Chine (c'est d'ailleurs étonnant que ça fonctionne assez harmonieusement) -> serveurs et PC : 2 gros pôles aux USA (sur 3) -> téléphonie mobile : gros pôle au Brésil (ex Motorola) c'est plutôt un intégrateur de composants standards : il n'y a pas de matériel propriétaire irremplaçable ou difficile à auditer ou destiné à des infrastructures vitales (comme les coeur de réseau internet/téléphonie dont Huawei et ZTE ont été éjectés à grand fracas) Bref, il y a des cibles plus tentantes pour les sanctions US : sanctionner Lenovo génèrerait plus de dommage collatéral (y compris aux USA)
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  49. Londres a acheté initialement 900 missiles Storm Shadow / Scalp EG. Ils en ont utilisé en Irak et en Syrie, mais probablement moins d'une centaine. Il devrait leur en rester un stock plutôt conséquent, dont une partie d'ailleurs pourrait arriver plus ou moins en fin de vie, bref être plus facile pour Londres à donner. Aucune indication de nombre n'a été donnée, mais vu ce contexte, je me demande s'il pourrait être important. Est-il envisageable que le RU en ait donné de nombreuses dizaines, voire carrément une centaine ? Evidemment, même dans ce cas Kiev ne pourrait les utiliser tous à la fois. Si je me rappelle bien - je ne retrouve plus la source - l'Ukraine réaliserait une quinzaine de sorties aériennes par jour en moyenne. Et peut-être est-ce qu'un Su-24 ou MiG-29 ne peut porter qu'un seul missile à la fois. Pour fixer les idées, si Kiev pouvait tirer 5 missiles par jour pendant 10 jours, soit 50 missiles dans la phase d'ouverture d'une offensive... ça pourrait avoir un impact assez lourd sur les forces russes. Surtout couplé au renseignement satellitaire américain voire français permettant de repérer centres de commandement et dépôts logistiques. L'arme miracle n'existe pas, on l'a dit et répété. Mais si Londres s'est montré généreux - et si le bricolage montage sur avion soviétique fonctionne - l'impact pourrait être notable.
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  50. Certains disent qu'il n'y a pas de blocs. Pourtant quelques pays sont déjà dans la situation de ressentir le poids du choix à faire, le cas Philippin : L'article un point de vue chinois mais reste intéressant. https://www.globaltimes.cn/page/202305/1290194.shtml Les Philippines craignent d'être entraînées dans la situation du détroit de Taiwan par la domination des États-Unis Par Liu Caiyu et Leng Shumei Publié : 06 mai 2023 12:03 AM Des personnes tiennent des pancartes lors d'un rassemblement de protestation contre les exercices militaires conjoints États-Unis-Philippines Balikatan devant la porte du quartier général des Forces armées des Philippines (AFP) à Quezon City, aux Philippines, le 11 avril 2023. Plus de 17 000 soldats philippins et américains ont donné mardi le coup d'envoi des activités militaires conjointes les plus importantes depuis des décennies aux Philippines, alors que des critiques s'élèvent contre l'escalade des tensions dans la région, au détriment de la paix et de la stabilité (Photo : Xinhua). Les Philippines tentent de trouver un équilibre entre la Chine et les Etats-Unis et d'apaiser les inquiétudes des pays de la région concernant la présence militaire accrue des Etats-Unis en mer de Chine méridionale, mais étant donné la relation inégale entre les Philippines et les Etats-Unis, le risque est grand que les Philippines ne puissent rien faire lorsque les Etats-Unis voudront manquer à leur parole et entraîner le pays dans la question de Taiwan, ont averti les observateurs, après que le président philippin Ferdinand Marcos a nié que l'accès des Etats-Unis à davantage de bases militaires dans le pays était destiné à une "action offensive" contre un quelconque pays. M. Marcos a fait ces remarques au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington jeudi, heure locale, a rapporté Reuters. M. Marcos a défendu cette décision devant le groupe de réflexion, affirmant que l'accord de coopération renforcée en matière de défense (EDCA) de 2014, qui permet aux États-Unis d'avoir accès à des bases aux Philippines, avait pour but de lutter contre le changement climatique. Il a ajouté que les États-Unis n'avaient jamais évoqué la possibilité que ces bases soient utilisées pour des actions offensives contre un pays. Les Philippines ont autorisé les forces militaires américaines à accéder à quatre bases supplémentaires dans ce pays d'Asie du Sud-Est, ce qui porte leur nombre total à neuf, dont plusieurs sont situées à proximité de l'île chinoise de Taïwan. Le chef de la défense philippine, Carlito Galvez, avait qualifié ces sites de "très stratégiques". La clarification apportée par M. Marcos sur le fait que les Philippines autorisent les États-Unis à utiliser leurs bases militaires est un "remplacement déguisé du concept". Une base militaire est une base militaire et sa nature ne changera pas, quels que soient les efforts déployés pour la blanchir, a déclaré Song Zhongping, expert militaire chinois et commentateur de télévision, au Global Times vendredi. Une base militaire mène naturellement des "actions offensives", sans parler de ses autres rôles importants de détection, d'écoute et d'espionnage d'autres pays. Une fois que les bases militaires tomberont entre les mains des États-Unis, ces derniers pourront détecter efficacement les activités dans le détroit de Taïwan, les îles Nansha et même l'île Huangyan, et ce dans tous les domaines. Ne s'agit-il pas d'une menace pour la sécurité nationale de la Chine ? demande Song. Les États-Unis ont établi en termes très clairs, dans le cadre des lignes directrices bilatérales sur la sécurité conclues mercredi avec les Philippines, qu'ils se porteraient à leur défense si leurs forces armées, y compris les navires des garde-côtes, étaient attaquées n'importe où en mer de Chine méridionale. En réponse, Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, a déclaré jeudi que la Chine s'opposait fermement à toute tentative d'ingérence dans la question de la mer de Chine méridionale visant à porter atteinte à la souveraineté territoriale et aux droits et intérêts maritimes de la Chine. "Je tiens à souligner que la mer de Chine méridionale est un espace commun aux pays de la région, et non un terrain de chasse pour des forces extérieures à la région. Lorsque les pays de la région s'engagent à faire preuve de confiance mutuelle, de solidarité, de coopération et à gérer correctement les différences, ils ont en main la clé de la paix et de la stabilité en mer de Chine méridionale", a déclaré M. Mao. Chen Xiangmiao, directeur du centre de recherche sur la marine mondiale à l'Institut national d'études sur la mer de Chine méridionale, estime que M. Marcos tente d'exprimer sa sincérité pour maintenir les relations et la coopération de son pays avec la Chine et apaiser les inquiétudes des autres pays de la région concernant les bases militaires. Mais les Philippines seront-elles en mesure d'arrêter les États-Unis lorsqu'ils manqueront à leur parole et utiliseront ces bases militaires pour interférer dans la question de Taïwan ? La réponse est apparemment "non", compte tenu de l'inégalité des relations et des capacités entre les États-Unis et les Philippines, ainsi que du comportement dominateur des États-Unis, selon Chen. M. Marcos a rencontré le président américain Joe Biden lundi, devenant ainsi le premier dirigeant philippin à se rendre à la Maison Blanche depuis 10 ans. Cette rencontre a eu lieu après les exercices militaires "les plus importants jamais organisés" par les deux pays, qui se sont déroulés du 11 au 28 avril. Une réunion "2+2" des ministres de la défense et des affaires étrangères des deux parties s'est également tenue le 11 avril dans le cadre de leurs exercices de tir réel dans les eaux de la mer de Chine méridionale. Dans le cadre de l'interaction intensive avec les États-Unis, les Philippines ont également invité le conseiller d'État et ministre des affaires étrangères chinois Qin Gang à visiter le pays. Lors d'une rencontre entre Marcos et Qin le 22 avril, Marcos a confirmé que la question de Taïwan était une affaire intérieure de la Chine, et que les Philippines continueraient à respecter strictement la politique d'une seule Chine, comme elles l'ont toujours fait. Ces actions indiquent que les Philippines souhaitent trouver un équilibre entre la coopération commerciale avec la Chine et le soutien sécuritaire des États-Unis, mais ce n'est qu'un vœu pieux. Ce que les Philippines ont dit et ce qu'elles ont réellement fait se contredisent, ce qui rend le pays très "divisé" dans sa gestion des affaires liées à la Chine et aux États-Unis. Les Philippines ne peuvent pas satisfaire les deux parties, car cela nuit à l'image de marque de la Chine.
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