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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 31/05/2023 dans toutes les zones

  1. Je viens d'en achever la lecture en diagonale. C'est une conversation au fil de l'eau ayant été écrite entre Septembre 22 et Avril 23, présentée de manière chronologique : causes de la guerre & forces en présence/invasion initiale puis retraite de Kiev/Donbass 1/contre-offensive ukrainienne/Donbass 2/Suite et prospective + un chapitre sur la "guerre des missiles" et l'espace cyber. Jean Lopez pose les questions - tout en ajoutant quelques remarques et comparaisons avec le sujet qu'il connait, càd l'armée soviétique de 41-45 - et Michel Goya y répond. Le tout se lit bien, et qui aime Goya (comme moi) prendra plaisir à lire son analyse des faits, ses observations - et ses interrogations, aussi. Après, celui qui suit de près cette guerre depuis son commencement et consulte par ailleurs fréquemment le blog de Goya n'y apprendra rien de fondamentalement révolutionnaire. Mais ça reste une tentative intéressante et humble d'articuler les 16 mois de guerre que nous venons de vivre et de se rafraichir la mémoire sur les premières phases du conflit qu'on a parfois tendance à oublier ou à réécrire dans son esprit sous le prisme déformant de la situation actuelle. Bref, pas un indispensable, mais si tu apprécies Goya et Lopez, c'est une lecture agréable et facile qui se dévore en une soirée (300 pages).
    8 points
  2. Au contraire, ca va faire fureur ;)
    7 points
  3. Le pb c’est que si on construit 3 Adolphe Tiers, ça fait un Adolphe entier.. pas terrible pour la référence!
    7 points
  4. Premières images publiques de la symbologie du scorpion sur Rafale dans cette video sur la DGA ? Essais du Scorpion sur le Rafale F4.1 B359
    6 points
  5. Frapper Moscou n'a aucun objectif militaire et d'ailleurs l'Ukraine se garde bien d'en revendiquer la responsabilité. Mais en touchant la capitale russe, on touche à la psychologie, la propagande, la politique. La psychologie des civils russes, surtout des "riches éduqués" ( largement épargnés par la mobilisation) qui voyaient la guerre au travers la télé, pardon une opération militaire spéciale se déroulant en Ukraine. Voir que la guerre peut venir chez eux, ça fera réfléchir, ça fera parlé, ça se posera des questions. La propagande, elle, va bien entendu jouer de cette attaque et tous les propagandistes ne manqueront pas de vouloir se "venger" jusqu'au nucléaire, mais en attendant on parle d'une attaque sur Moscou aux infos, quand auparavant on parlait des attaques sur Kiev. Ceci quand hier on parlait d'une incursion ukrainienne à la frontière. Politiquement enfin, il faut rendre compte du pourquoi du comment tout cela est possible, comment la grande Russie éternelle avec sa puissance militaire peut être touché dans son coeur alors qu'on vendait au peuple russe une opération militaire spéciale en Ukraine qui allait démilitariser cette dernière et amener la protection des minorités russes en Ukraine. Désormais il faut expliquer pourquoi c'est le peuple russe de Russie qui se prend un tel retour. Bien entendu, si on s'arrêterait aujourd'hui à cela, ça n'irait pas bien plus loin et ça n'aurait aucun effet sérieux. Mais comme je le disais hier ou il y a 2 jours, c'est la répétition d'attaques symboliques sur la Russie qui va amener à des réactions qu'on peut qualifier "d'intéressantes". Faut qu'on arrête de croire que la seule réaction qui peut émerger de Russie, c'est celle des fanatiques, des propagandistes qui veulent utiliser l'arme nucléaire à chaque occasion (ces gens sont le reflet d'une impuissance, victimes d'une propagande amenant à une dissonance cognitive entre ce qu'ils pensaient et ce qu'ils observent). Il est bien possible de voir émerger en Russie une pensée qui va dire en gros "ça saoule, on s'en fout de l'Ukraine". Le pouvoir politique va devoir jouer la carte "vengeance" pour éviter que s'installe une pensée d'opposition à la guerre qui va la remettre en question, donc qui va remettre en question le discours officiel (politique, propagande etc...). Je le redis, ne prenons pas cela sur l'instant, voyons le comme un processus évolutif qui va s'inscrire sur la durée. De plus en plus d'attaques sur la Russie remplaçant les bombardements sur l'Ukraine le soir au 20h des chaines publiques russes. Ajoutez au même moment une armée ukrainienne qui irait reconquérir ses territoires en mettant de gros coups à l'armée russe, ça peut vite évoluer dans la perception du conflit, de son intérêt, de son déroulement, de sa finalité. La guerre est une imprévisibilité, s'il y a une réalité dans la propagande russe, c'est que la Russie ne fait pas face uniquement à l'Ukraine, sans pour autant dire qu'elle fait directement face à d'autres pays. Il n'y aura pas l'usure espérée d'une armée ukrainienne qui puiserait dans ses stocks, ou de ses sites de production qui seraient mis hors service. L'Ukraine est sous la perfusion de nombreux pays, certains attendent et rêvent que ces pays cessent ou se lassent d'aider l'Ukraine pour donner la victoire à la Russie par l'usure, car à ce moment la Russie serait à hauteur de jouer à ce jeu. Mais la Russie n'est pas en capacité de jouer à l'usure devant la coalition de pays opposés, peu importe que beaucoup ne veulent pas y croire et pensent que la capacité industrielle russe ou ses stocks sont à même d'y faire face, ce n'est pas vrai. Oui ils pourront durer encore des mois, qu'ils auront toujours un "potentiel" (ce conflit ne se terminera pas par la destruction totale d'une des deux armées), mais c'est là encore un processus. On a une Ukraine qui profite de dons et d'une production (intouchable par la Russie) occidentale qui monte sans arrêt les échelons, il y a des dizaines d'usines dans un paquet de pays qui tournent et accélèrent le ryhtme, sans blocage sur des composants X ou Y. L'industrie russe n'est pas celle de l'URSS et ne va pas arriver à créer les productions de la grande guerre patriotique comme beaucoup en Russie et ailleurs continuent à le penser, à croire qu'il suffit que Poutine dise "on y va" pour que ça y est, on ouvre une boite magique. Déjà aujourd'hui, enlevons à la Russie ses frappes de drones et de missiles, concrètement il reste quoi de son bilan journalier en Ukraine? De quoi o parlerait sérieusement? Certains me diront "oui mais ils sont désormais en position défensive", sauf que là aussi on doit rappeler que cette situation est la conséquence de son incapacité à poursuivre des opérations offensives. Qui aujourd'hui à l'initiative? Ce n'est plus Moscou, même eux ne font plus qu'attendre l'offensive ukrainienne pour voir ce que ça donnera, espérant éviter de trop perdre et ou ensuite on pense que les ukrainiens se figeront et vont négocier (alors qu'en fait, l'occident va refaire une réunion pour relancer un deuxième vaste programme de dons et d'entrainement pour une autre offensive et on verra étrangement les américains sortir 200 Abrams si les européens n'ont plus de chars à donner...). Qui aujourd'hui sur le théâtre d'opération fait évoluer les choses? La Russie? Mais que fait-elle de nouveau qu'elle ne faisait pas il y a 2 mois, 4 mois ou 10 mois? Par contre du côté ukrainien, on a toujours des "nouveautés" qui amènent une nouvelle capacité qui va pousser les russes à remettre en question leurs certitudes dans la position militaire qu'il pense occuper ou qu'il pense pouvoir maintenir sur le long terme. On a l'impression que tous les mois on a une nouvelle évolution du genre. On parle quand même sereinement aujourd'hui de livrer des F-16 quand il y a 6 mois, on disait qu'on voulait éviter d'escalader en livrant des blindés qui ont autre chose qu'une 12.7 sur le toit.
    6 points
  6. Il y a une photo satellite qui circule censé montrer les Su24 ukrainiens détruit au sol il y a quelques jours (hypothétiquement). La qualité m'a fait tiquer (et le fait que les su24 étaient en rang serré comme en stockage). J'ai donc fait un tour et j'ai trouvé d'où elle venait. C'est une vrai photo mais ce sont des Su24 HS depuis longtemps et détruit au début de la guerre: https://livingatlas.arcgis.com/wayback/#ext=25.35317,50.78749,25.35987,50.79024&active=46399 Au passage même après le début du conflit aucun des 25+ Su24 stocké à cet endroit n'a bougé d'un cm. La dernière fois qu'ils ont bougé c'est entre 2018 et 2019 et ils ont été dégagé de l'entrée des bunker ou ils pourrissaient déjà depuis longtemps pour être rassemblé sur le parking. Fait intéressant plus aucun avions visible dehors après le début de la guerre sur cette base (a part ces su24) alors qu'il y avait clairement d'autres chasseur sur des photos de 2021. Soit la base a été évacué soit ils sont tous dans les bunker ce qui serait logique car il y en a un sacré paquet et que c'est la loterie pour les russes de viser ce genre de truc pour savoir lesquels sont utilisés. Le fait que le dégagement pour réacteur d'un des bunker ait de la pelouse brulé me fait penser qu'il y encore de l'activité. Et comme sur toutes les bases aérienne ukrainienne il y a de sacré trace de la précision des missiles russes: https://livingatlas.arcgis.com/wayback/#ext=25.35375,50.79459,25.35711,50.79596&active=46399 https://livingatlas.arcgis.com/wayback/#ext=25.35811,50.79592,25.36147,50.79730&active=46399 Je dirait qu'un missile sur deux touche sa cible environ. Quand tu vise un parking ou un grand hangar ça va, quand tu vise un bunker c'est moyen.
    5 points
  7. Il n'y a pas d'économiseur sur SNA. C'est une particularité de la propulsion du PACDG, et encore... Il y a en réalité un dégazeur/bâche et un économiseur Le piquage de vapeur vers "l'économiseur" est à nouveau une particularité du PACDG, où il y en a trois en réalité, un pour le réchauffeur/sécheur entre la turbine HP et la turbine BP, un pour le dégazeur, un pour l'économiseur. Tout ce qu'il y a au-dessus, c'est de la vapeur classique sur machine à vapeur saturée. Et ça se transpose très bien à une machine alimentée par une chaufferie nucléaire. La bâche, c'est la capacité tampon qui permet de conserver le niveau du générateur de vapeur et le niveau du puit du condenseur constants quelque soit l'allure. Montée en puissance, il y a plus de "bulles" au GV, la proportion de vapeur dans le volume du secondaire augmente, de l'eau est envoyée à la bâche. À basse puissance, ça bouillonne moins au GV, il faut plus d'eau liquide, la bâche renvoie de l'eau au condenseur pour maintenir les niveaux. Là aussi c'est de la machine vapeur tout ce qu'il y a de plus classique. Les absorbants de contrôle ("croix") ne contrôlent pas la puissance du réacteur. Tous les réacteurs occidentaux sont contrôlés en puissance par la machine qui est alimentée, que ce soit en propulsion navale ou chez EDF. Les croix ne font que régler la température du réacteur. Ça s'appelle la sous-modération pour ceux que ça intéresse. Particularité des SNA, il y a par bord une turbine en entrée sur un réducteur à 3 sorties : - un alternateur turbo-force en 60Hz. - un alternateur redresseur turbo-propulsion qui alimente le moteur de propulsion en courant continu - une pompe alimentaire attelée pour envoyer la vapeur condensée à la chaufferie. Petit PowerPoint du PA : https://www.google.com/amp/s/slideplayer.fr/amp/1305492/ Petit papier d'un cadre de TechnicAtome sur la propulsion entre autres des SNA : https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/33/048/33048066.pdf&ved=2ahUKEwiCiYSThp__AhUpUaQEHQV_BWE4ChAWegQIBhAB&usg=AOvVaw0gywG-vNOuYVagnf4bKnv7
    5 points
  8. Il ne faut pas tomber dans le discours dangereux de complaisance comme quoi les russes ne progressent pas. Quand on regarde attentivement, ils évoluent probablement aussi vite que les ukrainiens. Par contre, ils communiquent très peu et dans certains domaines, on en apprend plus quand les ukrainiens se plaignent que par la bouche des russes. - Introduction des kits de guidage UPMK pour FAB-250 (la seule photo semble être une fuite du prototype et sinon de debris trouves par les ukrainiens) - Utilisation des UPAB-1500B - On voit plus de videos de Lancet que de Switchblade depuis quelques mois avec une tactique hunter-killer que les ukrainiens ne semblent pas utiliser. - les efforts de production de munitions longue portee semblent commencer a porter leurs fruits : on entend beaucoup plus souvent reparler des Iskander, des Kinzhal, des missiles de croisières et les vagues de Geran-2 sont largement repartis a la hausse - pareil pour l'artillerie ou la consommation semble avoir augmenter fortement, y compris avec plus de Krasnopol et des TOS très efficaces contre les retranchements - une partie des tanks sont retrofittes avec des ERA sur les faiblesses frontales et le toit, avec des viseurs thermiques certes anciens mais mieux que rien et d'autres modifications mineures externes. On ne sait rien sur d’éventuelles modifications internes. Sur certaines images il y avait meme des excroissances inconnues sur les toits (radio ? brouilleurs ?). Il semblerait que des obus programmables ait aussi été introduits pour les T90 et ont a vu des videos semblant effectivement montrer des obus de chars détonnant au-dessus des tranchées. Ensuite, il faut être réaliste. Les pertes des combats quotidiens et l'usure des matériels fait que les envois occidentaux ne servent pas qu'a augmenter les moyens des ukrainiens mais aussi a simplement maintenir les effectifs. C'est un peu ce que l'on avait vu avec les fuites américaines. Les batteries de SAM occidentaux ne viennent pas en plus mais a la place des SAM soviétiques épuisant leurs munitions. C’était déjà le cas pour les canons de 155 mm. Ce sera probablement en grande partie le cas des F16 au passage. Meme les matériels nouveaux sont plus modernes et souvent meilleurs, ils remplacent en grande partie une capacité pre-existante. Donc autant les HIMARS et les Storm Shadow sont probablement de nouvelles capacités pour les ukrainiens (qui avaient cependant en théorie des SMERCH au debut du conflit avec des version guidées), autant une grande partie des renforts ne changent peut être pas la balance des forces. Pire, il n'est pas certain du tout que le temps joue en faveur des ukrainiens sachant que les efforts de production russes continuent. Juste 100 morts par jour cela veut dire perdre 3000 hommes soit probablement une brigade au grand complet par mois avec les blesses. Les russes peuvent aussi au bout d'un an bénéficier d'une nouvelle classe de conscrit soit au moins 100 000 hommes sana faire de mobilisation particulière. Et leurs lourds efforts de fortifications leur libere peut être aussi des forces. Personnellement, je ne suis pas très optimiste pour la contre-offensive ukrainienne a moins qu'ils aient une surprise en stock. mais comme je l'ai déjà fait remarquer, j'ai l'impression qu'ils ont déjà sorti beaucoup d'atouts de leur manche, ce qui me fait douter qu'ils en aient encore beaucoup. La seule chose qui me semblerait possibles serait que leur offensive soit appuyée sur un barrage massif de plusieurs centaines d'HIMARS guides avec une utilisation tactique pour detruire les positions retranchées russes de façon systématique et dans la profondeur incluant l'artillerie russe. On avait plutot des chiffres de 14 par jour et plutôt en interdiction. Mais il faudrait alors comme dit dans les fuites américaines d'abord arriver a neutraliser les brouilleurs russes. C'est peut être pour cela que l'offensive est actuellement repoussé, tant que cet objectif n'est pas atteint. Le souci est que meme dans ce cas, les nouvelles munitions d'aviation guidées russes changent la donne car elles ne pourront pas être neutralises par les HIMARS et cela donnerait la possibilité aux russes de couper les ponts derriere une offensive ou d'intervenir plus efficacement sur le champ de bataille. La difficulté des combats est je pense la grande portée et reactivite de l'artillerie et des soutiens en general. Pour percer, il faudrait donc percer sur une grande profondeur immédiatement car sinon les arrieres de l'ennemi ne seront pas atteints et ses soutiens pas neutralises. Une offensive serait alors sous le feu de toute l'artillerie russe se trouvant sur une grande largeur de front. Ou alors être capable de neutraliser très rapidement l'artillerie russe sur une grande largeur, probablement au moins 70 km (10 km de front plus 30 km de portée de chaque cote) plus son aviation via pluie de Storm Shadow sur les aéroports et prise de risque par des batteries SAM se déployant très en avant pour couvrir les arrieres russes. Une telle offensive s'apparenterait donc a un grand chelem avec une dépense de potentiel très important en une seule fois. Pour se lancer, les ukrainiens doivent donc être sur d'eux car ce genre d'attaque "all-in" ne peut se faire qu'une seule fois.
    5 points
  9. Ca, c'est un raisonnement qui postule qu'il n'y a pas besoin de courir plus vite que le tigre, mais juste plus vite que l'autre paysan poursuivi par le tigre. Mais ça suppose que le tigre s'arrête de courir après avoir mis un coup de patte au premier paysan. S'il continue à courir...
    4 points
  10. Moteur En 2022, le motoriste - Pratt & Whitney - a livré quatre des 127 moteurs F135 dans les délais, malgré les efforts déployés depuis plusieurs années pour résoudre ce problème de longue date. Depuis 2017, Pratt & Whitney n'a cessé de rencontrer des difficultés pour livrer les moteurs à temps, comme le montre la figure 8. Les responsables du programme ont attribué les retards de livraison de moteurs au cours de l'année écoulée à des problèmes de qualité et à des défis liés à la chaîne d'approvisionnement des entrepreneurs, entre autres. Nous avons déjà signalé que la DOD avait demandé à Pratt & Whitney de résoudre les problèmes liés aux retards de livraison et au contrôle de la qualité. En réponse, l'entreprise a présenté un plan d'action correctif et a mis en œuvre des mesures visant à améliorer les performances en matière de livraison. La DOD a accepté le plan d'action correctif en septembre 2022, mais les retards de livraison persistent. Les retards de livraison de moteurs affectent désormais la chaîne de production d'avions de Lockheed Martin. Le programme s'est appuyé sur une réserve de moteurs - un stock permanent de moteurs dans les installations du gouvernement - pour atténuer les retards de livraison au cours des années précédentes. Plus précisément, les responsables du programme ont déclaré que Pratt & Whitney prévoyait de livrer des moteurs au ministère de la défense avant que Lockheed Martin n'en ait besoin pour la production. Le ministère de la Défense conserve les moteurs dans un entrepôt meublé par le gouvernement jusqu'à ce que Lockheed Martin en ait besoin pour la production ou que les services militaires en aient besoin pour remplacer les moteurs des F-35 sur le terrain. En février 2023, le programme a toutefois indiqué qu'il n'y avait plus de réserve, mais que les responsables travaillaient sur un plan de récupération. En particulier, après l'accident d'un F-35B en décembre 2022, les responsables du programme ont déclaré qu'ils avaient mis en œuvre une pause dans la livraison des moteurs, le temps que le ministère de la Défense et les entrepreneurs puissent identifier la cause profonde de l'accident. En raison de cette pause dans les livraisons et de l'utilisation des moteurs qui étaient restés dans la réserve pour répondre aux besoins de soutien et à la chaîne de production, il n'y a plus de réserve de moteurs. Selon les représentants du ministère de la défense, les livraisons de moteurs ont repris à la mi-février 2023, mais les responsables du programme ont déclaré qu'ils travaillaient toujours à l'élaboration d'un plan de redressement visant à rétablir la réserve et à faire en sorte que Pratt & Whitney livre les moteurs dans les délais prévus. Les problèmes technologiques et les préoccupations en matière de fiabilité et de maintenabilité demeurent Le programme continue d'identifier et de résoudre les problèmes liés à l'avion et de s'attaquer à la fiabilité et à la maintenabilité de l'avion. En 2022, le programme a découvert de nouvelles déficiences de l'avion et en a résolu d'autres. Voir l'annexe V pour une description complète de l'état des déficiences du F-35. De même, le programme a identifié de nouveaux risques techniques en 2022, tandis que d'autres ont été résolus. Voir l'annexe VI pour une description des risques techniques sélectionnés. Depuis août 2021, le programme a amélioré certains paramètres de fiabilité et de maintenabilité, mais la plupart sont restés inchangés. Bien que le programme n'atteigne pas 11 de ses 24 objectifs de fiabilité et de maintenabilité, les améliorations mesurables peuvent prendre du temps à se manifester. L'annexe VII présente un résumé de ces paramètres et des résultats les plus récents en matière de fiabilité et de maintenabilité.
    4 points
  11. Allez, une petite satire sur la situation géopolitique en Extrême-Orient Nan, tout n'a pas besoin d'être strictement vrai et incontestable. Il s'agit d'une satire
    4 points
  12. Chat GPT m’en a proposé 10. Bonne nouvelle il est aussi con que nous : Voici quelques suggestions de noms pour le futur porte-avions français : 1. Porte-avions Charles de Gaulle II 2. Porte-avions Liberté 3. Porte-avions Foch 4. Porte-avions Jeanne d'Arc 5. Porte-avions Richelieu 6. Porte-avions Normandie 7. Porte-avions De Grasse 8. Porte-avions Lafayette 9. Porte-avions Louis XIV 10. Porte-avions Marianne
    4 points
  13. @Alexis Les Trois Sœurs sont trois antagonistes de la nouvelle de Stephen King, Rita Hayworth and Shawshank Redemption. Ce sont trois détenus qui harcèlent les autres prisonniers pour les malmener et en obtenir des faveurs sexuelles. Pas les gars les plus sympas d'une prison déjà bien poisseuse. Il faut absolument lire le livre et regarder le film (Les Evadés), une des rares adaptations de son œuvre adoubée par King.
    4 points
  14. La citation de Shoigu originale, c'était 196 interceptés et pour le seul mois de mai. Par comparaison, les ukrainiens ont annoncé seulement 1 char détruit hier et une 50 aine d'interceptions drones / roquettes, très cohérent avec ce qui a été lancé sur Kiev. Quand aux 18 bateaux, Oryx en documente 8 détruits et 4 endommagés, donc on est plus que proche de l'ordre de grandeur. Ils restent clairement plombés par leurs déclarations ridicules sur les avions et hélicos abattus, à l'époque du fantôme de Kiev ou fallait faire vivre le mythe. Mais encore une fois, c'est plus le solde historique qui pêche (mais que tu reprends à ton compte par cohérence) que les déclarations récentes.
    4 points
  15. L'ONG c'est : https://www.ecchr.eu/en/ Il y a Europe dans le nom mais quand on voit le financement, c'est très largement allemand avec un peu d'anglo-saxon : https://www.ecchr.eu/en/ecchr/thank-you-for-your-support/ Pareil pour les équipes, beaucoup d'allemand. En particuliers, plusieurs organes de direction semblent 100% allemands ou avec un néerlandais et un américain pour faire diversité On imagine donc bien que ces gens émérites et bien introduits ne vont pas mettre en danger leur excellentes relations avec la bonne société allemande en particulier. N'ayant aucun lien avec la France, ils peuvent s'en donner a cœur joie contre l'industrie et la société française sans avoir de contre coup sur leur carrières.
    4 points
  16. Un pays qui prendrait le risque de se faire surprendre à détruire une propriété à je-ne-sais-combien-de-millards (et un manque à gagner encore pire) appartenant en partie à des compagnies de deux pays (Allemagne et France) qui le maintiennent sous perfusion de fonds et de fournitures d'armes ?
    4 points
  17. Dire qu'au début de mes interventions sur AD.net j'avais l'impression de ne pas être dans la mouvance générale lorsque je critiquais le F-35 et je prenais bien soin d'être mesuré et le plus pédagogique possible pour ne pas trop choquer les participants. Maintenant j'ai même plus besoin d'expliquer. Plus ça va et plus ce qui est décrit dans les documents officiels est scandaleux. Les mecs ils prennent des décisions à 38 milliards de dollars sans rien dire à personne.
    4 points
  18. Ce gazouillis rend hommage à l'image originale, à savoir celle-ci : https://zh.wikipedia.org/wiki/時局圖 La carte de la situation actuelle, également connue sous le nom de carte complète de la situation actuelle et de situation en Asie de l'Est, est une bande dessinée des événements actuels de l'histoire moderne de la Chine. L'auteur a dessiné cette image pour avertir la nation que la Chine était sur le point d'être divisée par les grandes puissances. On pense généralement que l'auteur de la carte est Xie Jiantai (1872-1939), membre du Xing Zhong Hui. Il existe trois versions différentes de l'auteur de l'inscription : premièrement, un inconnu cantonais[1] ; deuxièmement, l'auteur Xie Jiantai lui-même[2] ; et troisièmement, Huang Zunxian (1848-1905)[3][4], un politicien Qing décédé. La "Carte de la situation actuelle" a été publiée pour la première fois en juillet 1898 dans le journal de Hong Kong Fu Jen Wen She She Kan[5] et a été reproduite en 1903 dans le journal de Shanghai "Alerte aux affaires Russes", édité par Cai Yuanpei, mais la caricature a été rebaptisée "Carte de la partition de la Chine".
    3 points
  19. Ouf ! Macron prend la peine de nous lire et de répondre à nos inquiétudes "Pressing his case for greater European defence spending and coordination, he said “our security and stability should not be delegated and left at the discretion of US voters”. https://www.theguardian.com/world/2023/may/31/macron-to-call-for-european-strategic-awakening-after-ukraine-invasion?CMP=Share_AndroidApp_Other
    3 points
  20. Chez nous, en France, on ne parle pas de tactiques dépassées, Môssieur ! Nous n'utilisons, et enseignons, que des tactiques éprouvées. Et même quand nous sommes ainsi à contre-courant des tactiques et des modes de nos alliés et amis, nous continuons de les utiliser avec une efficacité reconnue, parce que nous en avons totalement intégré la culture et assimilé les limites - ce qui n'est pas le cas de tous nos alliés dont le pivot vers d'autres tactiques les a gravement démunis vis-à-vis des basiques du "canal historique". Maintenant, si les drones peuvent apporter un plus à l'action du JTAC (mais aussi des contraintes et des risques supplémentaires), j'aimerais vraiment qu'on me dise en quoi la formation "classique" sans drones serait une tactique dépassée ?
    3 points
  21. Le programme de modernisation a fourni peu de transparence sur la croissance continue de ses coûts Le programme F-35, qui en est à sa cinquième année d'efforts de modernisation du bloc 4, a continué à subir des retards de développement pour d'importantes mises à jour technologiques. Le bureau de programme met en œuvre de nouvelles initiatives de développement de logiciels afin d'améliorer ses pratiques de développement Agile. Toutefois, il est trop tôt pour évaluer l'efficacité de ces efforts, car le programme n'a pas encore livré le premier logiciel développé à l'aide de ses nouvelles pratiques de développement Agile. En outre, alors que les coûts du bloc 4 continuent d'augmenter, les rapports sur les coûts du programme ne fournissent pas une comptabilité complète des sources de ces augmentations. Les capacités de modernisation continuent d'être livrées avec retard Retards dans la mise à jour technologique 3 Le programme prévoit d'installer le Technology Refresh 3 (TR-3), l'ensemble de technologies matérielles et logicielles mises à jour d'une valeur de 1,64 milliard de dollars qui permettra de mettre en œuvre de nombreuses capacités futures du bloc 4, sur les avions de production en juillet 2023. Cependant, le programme a connu des retards dans les essais, ce qui signifie qu'il reste moins de temps pour améliorer le logiciel TR-3 avant la livraison des premiers avions du lot 15, les premiers avions à réaction équipés de TR-3. Les améliorations apportées au TR-3 doivent permettre d'accroître la capacité de traitement et la capacité de mémoire par rapport au système actuel de processeur et de mémoire du F-35, connu sous le nom de TR-2, comme le montre la figure 9. Un délai d'essai de 12 mois comprime le calendrier des essais finaux et de la résolution des problèmes logiciels en cours avant la livraison des premiers avions équipés de TR-3. Les responsables du programme ont déclaré que le premier essai en vol de navigabilité du TR-3 a eu lieu en janvier 2023, soit environ un an plus tard que prévu. Les responsables du programme ont attribué ce retard à des problèmes de stabilité du logiciel, qui s'est écrasé à un rythme qui, selon les responsables du programme, n'était pas sûr pour le vol. Le premier essai en vol de navigabilité a été une étape importante qui indique que la technologie peut soutenir l'avion en vol en toute sécurité ; cependant, l'essai a révélé certains problèmes de logiciel que l'entrepreneur n'a pas identifiés dans les laboratoires de logiciels. Le programme prévoit de publier un logiciel supplémentaire pour résoudre ces problèmes et évalue les possibilités d'améliorer les laboratoires TR-3. Toutefois, en raison des retards mentionnés ci-dessus, le programme disposera de moins de temps que prévu pour réaliser ces essais supplémentaires et résoudre les problèmes logiciels en suspens. Cela signifie que le programme dispose d'environ 6 mois pour résoudre tous les problèmes de TR-3 récemment identifiés et effectuer les tests supplémentaires avant de livrer le TR3 avec le premier avion du lot 15 en juillet 2023, comme le montre la figure 10. Le programme a pris la décision d'installer les composants du TR-3 dans les avions de production du lot 15 pour aider le TR-3 à respecter le calendrier, même s'il dispose de moins de temps pour s'assurer que le TR-3 est prêt pour la production. En janvier 2023, le programme a déterminé que le matériel TR-3 avait atteint la capacité dont il avait besoin pour aller de l'avant. Selon les responsables du programme, le programme a installé le premier kit TR-3 sur un avion de la chaîne de production en février 2023. Bien que le programme ait déterminé que le matériel TR-3 était prêt à être installé sur un avion de la chaîne de production en février 2023, les corrections logicielles du TR-3 sont toujours en cours. Le programme aura jusqu'à la date de livraison des avions prévue en juillet 2023 pour s'assurer que le logiciel TR-3 est suffisamment mature pour être livré aux services militaires.
    3 points
  22. Effort de modernisation du bloc 4 Outre le programme de développement initial du F-35, le ministère de la Défense poursuit un effort de modernisation de 16,5 milliards de dollars, connu sous le nom de Block 4. Le bloc 4 vise à produire un grand nombre de nouvelles capacités, y compris un développement logiciel important pour les soutenir. Pour développer le bloc 4, le ministère de la défense utilise une approche différente, appelée développement et livraison continus de capacités, qui est vaguement basée sur le processus de développement de logiciels Agile. Avec cette approche, le bureau du programme prévoit de fournir des capacités de manière incrémentale au combattant, ce qui, espérait-il, se traduirait par une mise à disposition plus rapide des capacités. Par exemple, plutôt que de développer et de fournir toutes les capacités requises au combattant en une seule fois, ce qui prendrait plusieurs années, le bureau de programme a l'intention de demander au contractant de développer, de tester et de fournir progressivement de petits groupes de capacités au fur et à mesure de leur achèvement. Il s'agit par exemple d'améliorer les radars et de mettre au point une technologie permettant d'éviter les collisions entre aéronefs. Pour développer et fournir chaque ensemble de capacités, le maître d'œuvre, Lockheed Martin, devrait développer de manière séquentielle quatre incréments de logiciel - appelés "gouttes de logiciel" - qui mèneront finalement à chaque livraison au combattant. Ces incréments logiciels sont destinés à affiner et à développer les capacités au fil du temps, au fur et à mesure qu'ils sont testés par les opérateurs de la flotte d'essai de développement, puis par les opérateurs de la flotte d'essai opérationnel. Toutefois, au cours des trois dernières années, nous avons signalé que le programme avait eu du mal à livrer les capacités dans les délais impartis grâce à son approche de développement agile. En mars 2021, nous avons formulé plusieurs recommandations visant à améliorer leur processus. Le programme a généralement accepté nos recommandations et a pris des mesures pour les mettre en œuvre, que nous examinons plus en détail dans la suite du présent rapport. Le coût prévu de 16,5 milliards de dollars de l'effort Block 4 dépasse les seuils statutaires et réglementaires de ce qui constitue un programme majeur d'acquisition pour la défense. En 2016, nous avons recommandé que le secrétaire à la défense le gère comme un MDAP distinct afin d'assurer une meilleure surveillance des activités du bloc 4. De même, en avril 2019, nous avons constaté que le programme F-35 a commencé le développement du bloc 4 sans une analyse de rentabilisation complète identifiant les estimations de base des coûts et du calendrier, ce qui n'est pas conforme aux pratiques d'acquisition de pointe. Par conséquent, nous avons recommandé que le secrétaire à la Défense veille à ce que le bureau du programme F-35 termine son analyse de rentabilité pour les capacités initiales du bloc 4 en cours de développement avant d'entamer des travaux de développement supplémentaires. Le ministère de la Défense n'a pas suivi nos recommandations et continue de gérer le bloc 4 dans le cadre du programme plus vaste du F-35. Le Congrès a ensuite demandé au ministère de la Défense de présenter un rapport contenant certains éléments d'un programme d'acquisition de base, c'est-à-dire une analyse de rentabilisation complète du programme, afin d'y inclure des informations sur les coûts, le calendrier et les performances du bloc 4. Le programme a publié chaque année son rapport sur le bloc 4 à l'intention du Congrès. Le programme F-35 a également achevé la quasi-totalité de la documentation requise pour les grands programmes d'acquisition de défense, même si certains de ces documents ont été établis après le début du développement du bloc 4. Par exemple, le bureau du programme F-35 a rédigé, complété ou mis à jour la documentation de base pour des documents d'acquisition clés tels que la stratégie d'acquisition et un plan directeur d'essai et d'évaluation après que l'effort du bloc 4 était déjà en cours.
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  24. Coûts et performances du programme Comme nous l'avons indiqué en mars 2005, le ministère de la défense a entamé le développement de l'avion F-35 en 2001 sans disposer d'une connaissance suffisante de ses technologies essentielles ni d'une conception solide. Par la suite, nous avons signalé que la stratégie d'acquisition de la DOD prévoyait une forte concomitance entre le développement et la production - la construction d'avions tout en continuant à affiner et à tester la conception des composants clés - ce qui va à l'encontre des principales pratiques que nous avons identifiées pour les grands programmes d'acquisition de la défense (MDAP). Dans nos travaux antérieurs, nous avons signalé que le manque de connaissances adéquates et les niveaux élevés de simultanéité du programme F-35 étaient les principaux facteurs de l'augmentation importante des coûts et du calendrier du programme, parmi d'autres insuffisances en matière de performances. Depuis 2001, le ministère de la défense a révisé à plusieurs reprises les objectifs de coût et de calendrier du programme. Par exemple, il a révisé ces objectifs en mars 2012 après que le coût de chaque avion a augmenté d'un montant dépassant les seuils critiques établis par la loi - une condition connue sous le nom de "Nunn-McCurdy breach "* (violation de la loi Nunn-McCurdy). Cette révision de 2012 a augmenté l'estimation des coûts du programme de 162,7 milliards de dollars et a repoussé les calendriers de livraison de 5 à 6 ans dans l'avenir. Depuis 2012, le programme a révisé son calendrier de référence à quatre autres reprises en raison, entre autres, de retards de développement. En décembre 2021, sur la base de l'estimation la plus récente, le programme estime ses coûts d'acquisition à 416,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 20,5 milliards de dollars depuis 2012. Outre les coûts d'acquisition, le bureau du programme estime que les coûts d'exploitation et de maintien en service de la flotte de F-35 pendant son cycle de vie prévu de 77 ans s'élèvent à au moins 1,3 billion de dollars, ce qui porte le coût total du programme F-35 à près de 1,7 billion de dollars. Nous avons publié des rapports sur diverses questions relatives au maintien en service, dont le plus récent date de 2022. *Le ministère de la Défense est tenu d'informer le Congrès chaque fois que le coût unitaire d'un programme d'acquisition majeur connaît une croissance dépassant certains seuils, ce que l'on appelle communément une violation de l'accord Nunn-McCurdy. Il y a violation significative lorsque le coût unitaire d'acquisition du programme ou le coût unitaire d'approvisionnement augmente d'au moins 15 % par rapport à l'estimation de base actuelle ou d'au moins 30 % par rapport à l'estimation initiale. 10 U.S.C. § 4371(a)(1)-(3). Pour les violations critiques, lorsque ces coûts unitaires augmentent d'au moins 25 % par rapport à l'estimation de base actuelle ou d'au moins 50 % par rapport à l'estimation initiale, le ministère de la Défense est tenu de prendre des mesures supplémentaires, notamment de procéder à un examen approfondi du programme. Les programmes présentant des failles critiques doivent être interrompus, à moins que le secrétaire à la défense ne certifie certains faits liés aux programmes et ne prenne d'autres mesures, y compris la restructuration des programmes. 10 U.S.C. § 4376(b).
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  25. Bon, je commence la traduction du document du GAO que @herciv a commencé à commenter https://www.gao.gov/assets/gao-23-106047.pdf Pourquoi le GAO a réalisé cette étude Le programme de l'avion de combat interarmées F-35 Lightning II est le programme de système d'armement le plus coûteux du ministère de la défense. Le ministère de la Défense estime que l'achat, l'exploitation et le maintien en service de l'avion et de ses systèmes pendant toute sa durée de vie coûteront près de 1 700 milliards de dollars. Le ministère de la défense évalue également les possibilités de modernisation de son moteur. Le Congrès a inclus des dispositions dans trois lois pour que le GAO examine le programme F-35 et un rapport du Sénat en a inclus une autre. Ce rapport (1) identifie les progrès du F35 vers la production à plein régime, (2) évalue l'effort de modernisation du F-35 du DOD (connu sous le nom de Block 4), et (3) évalue l'approche du DOD pour la modernisation de son moteur et de son système de gestion thermique. Le GAO a examiné la documentation du programme, du ministère de la Défense et du contractant sur ces sujets et a interrogé des représentants du programme, du ministère de la Défense et du contractant. Le GAO a évalué les progrès du programme par rapport à ses propres plans. Le GAO a également appliqué ses pratiques de pointe en matière d'estimation des coûts et de préparation technologique, le cas échéant. Ce que le GAO recommande Le Congrès devrait envisager d'ordonner au programme du F-35 de gérer la modernisation du moteur comme un programme distinct. Le GAO a ajouté cette question pour le Congrès parce que le ministère de la Défense ne s'est pas engagé à mettre en place un programme de moteur distinct conforme à la recommandation du GAO. Le GAO a formulé sept recommandations au total à l'intention du ministère de la défense, lui demandant notamment d'améliorer ses rapports sur la croissance des coûts du bloc 4 et de définir les exigences en matière de moteurs. Dans l'ensemble, le ministère de la Défense a accepté trois recommandations, en a accepté trois en partie et n'a pas accepté une recommandation. Le GAO estime que toutes les recommandations sont justifiées. Des actions supplémentaires sont nécessaires pour expliquer la croissance des coûts et soutenir la décision de modernisation des moteurs Constatations du GAO Le programme du F-35 continue de connaître des retards de calendrier, une croissance des coûts et des livraisons tardives. Les retards dans l'achèvement du simulateur du F-35 continuent d'empêcher le ministère de la défense d'effectuer les essais nécessaires pour démontrer que le F-35 est prêt à être fabriqué à pleine cadence, même si le programme produit déjà plus de 125 avions par an. Les coûts totaux d'acquisition du programme F-35 ont augmenté de 13,4 milliards de dollars depuis la dernière estimation des coûts en 2019. Cela s'explique en partie par le fait que le ministère de la Défense a étalé les achats d'avions et ajouté des années à son calendrier de livraison. Les entrepreneurs continuent également de rencontrer des difficultés pour livrer les avions et les moteurs dans les délais, mais ils s'efforcent de résoudre ces problèmes. En outre, le ministère de la défense est engagé depuis cinq ans dans un effort de développement visant à moderniser les capacités du F-35. Cet effort, connu sous le nom de Block 4, connaît des retards de développement pour d'importantes mises à jour technologiques. Les coûts du bloc 4 ont également augmenté pour atteindre 16,5 milliards de dollars, soit une hausse de plus d'un milliard de dollars depuis le dernier rapport du GAO. Les mécanismes de notification des coûts du programme n'expliquent pas entièrement les raisons de la croissance des coûts. Par exemple, les rapports du ministère de la défense au Congrès sur l'augmentation des coûts du bloc 4 ne font pas la distinction entre les coûts plus élevés que prévu pour les capacités du bloc 4 déjà planifiées et l'augmentation due à l'ajout de nouvelles capacités. Par conséquent, le Congrès ne dispose pas d'une image complète de l'escalade des coûts de modernisation du F-35. Le programme étudie les possibilités de modernisation du moteur du F-35 et du système de gestion thermique utilisé pour refroidir les sous-systèmes de l'avion qui génèrent de la chaleur. Le programme prévoit de gérer cet effort de plusieurs milliards de dollars dans le cadre du programme existant, qui devrait bientôt passer au stade du maintien en service, ce qui limiterait le contrôle du Congrès. Le système de refroidissement est surchargé, ce qui oblige le moteur à fonctionner au-delà de ses paramètres de conception. La chaleur supplémentaire augmente l'usure du moteur, réduit sa durée de vie et augmente les coûts de maintenance de 38 milliards de dollars. Le programme a évalué certaines options d'amélioration du moteur et du système de refroidissement, mais il n'a pas entièrement défini les exigences relatives à la quantité de refroidissement dont l'avion aura besoin à l'avenir. En obtenant ces informations essentielles, la Défense et les armées seraient mieux informées des performances, des coûts et des implications techniques à venir. 30 mai 2023 Commissions du Congrès Le F-35 Lightning II Joint Strike Fighter est une famille d'avions de combat de cinquième génération qui intègre une technologie à faible visibilité (furtivité) avec des capteurs avancés et des capacités de réseau informatique. Le ministère de la défense prévoit d'acquérir 2 470 F-35 pour remplacer plusieurs autres avions utilisés par l'armée de l'air, la marine et le corps des marines pour accomplir un large éventail de missions. Le programme a livré plus de 900 appareils aux services militaires américains, aux partenaires alliés et aux clients des ventes militaires à l'étranger. Cependant, il continue d'identifier de nouveaux problèmes avec l'avion et doit encore démontrer que l'avion répond à toutes les exigences techniques établies pour lui. Le ministère de la défense est également entré dans la cinquième année d'un effort de modernisation de 16,5 milliards de dollars - connu sous le nom de Block 4 - visant à mettre à niveau les systèmes matériels et logiciels du F-35. Le ministère de la défense entend que le bloc 4 permette à l'avion de faire face aux nouvelles menaces apparues depuis que le ministère de la défense a défini les exigences initiales de l'avion en 2000. Ces capacités du bloc 4 nécessitent plus de puissance et de refroidissement que prévu, ce qui a conduit le programme à commencer à planifier la modernisation du moteur du F-35, déjà surchargé. Le programme a achevé le développement des capacités initiales du F-35 en 2018 et approche de la fin des essais opérationnels visant à évaluer si l'avion est ou non efficace, adapté et survivable sur le plan opérationnel. Nous avons signalé que le ministère de la Défense a connu des retards de plusieurs années pour achever ces essais et prendre une décision de production à plein régime, qui autoriserait officiellement la transition du ministère vers des taux de production plus élevés. Néanmoins, le ministère de la défense acquiert déjà plus de 125 avions par an et a l'intention de le faire chaque année pour les services militaires américains, les pays partenaires et les clients des ventes militaires à l'étranger, essentiellement à des taux de production élevés. L'année dernière, nous avons déclaré qu'à ce rythme, le ministère de la défense achèterait environ un tiers de tous les avions F-35 prévus avant d'atteindre l'étape finale de la production, ce qui risque d'entraîner de nouvelles augmentations de coûts. Nous avons examiné ce programme chaque année depuis 2001 et avons fait rapport sur ces risques et d'autres risques liés au programme dans le passé et formulé des recommandations d'amélioration. Le ministère de la défense a pris des mesures pour donner suite à certaines de nos recommandations, mais pas à toutes. Pour une liste complète de nos recommandations et un résumé des mesures prises par le ministère de la défense en réponse à celles-ci, voir l'annexe I. Quatre mandats prévoyaient l'examen de certains aspects du programme F-35. Tout d'abord, le National Defense Authorization Act (NDAA) pour l'année fiscale 2015 prévoyait que nous examinions le programme F-35 chaque année jusqu'à ce qu'il atteigne le stade de la production à plein régime. Deuxièmement, un rapport du Sénat accompagnant le NDAA pour l'année fiscale 2017 comprenait une disposition selon laquelle nous devions évaluer un rapport de l'armée de l'air sur les essais comparatifs et l'évaluation de sa version du F-35 et de l'A10C - un avion conçu pour l'appui aérien rapproché - et faire rapport à ce sujet. Troisièmement, le NDAA pour l'année fiscale 2020 comprenait une disposition selon laquelle nous devions soumettre un rapport sur la production du programme F35 et les progrès du Block 4 dans les 30 jours suivant la présentation du budget par le président pour les années fiscales 2021 à 2025. Enfin, la loi James M. Inhofe National Defense Authorization Act pour l'année fiscale 2023 comprenait une disposition selon laquelle nous devions examiner les efforts déployés par le DOD pour moderniser les systèmes de propulsion, de puissance et de gestion thermique de l'avion F-35. Dans ce rapport, nous décrivons les risques qui subsistent en ce qui concerne l'achèvement du programme de développement initial, y compris les risques liés à la production et à la fabrication, à mesure qu'il progresse vers la production à plein régime ; évaluons les progrès réalisés par le ministère de la Défense en matière de développement, de test et de livraison des capacités de modernisation, ainsi que les risques qui subsistent ; et évaluons les plans du ministère de la défense et les options de modernisation du moteur du F-35 et du système de gestion thermique de la puissance. Pour notre évaluation des efforts déployés par le ministère de la défense pour comparer le F-35A à l'A-10C, voir l'annexe II. En outre, une liste des produits connexes du GAO figure à la fin du rapport. Pour ce faire, nous avons interrogé des responsables et des représentants du bureau du programme F35, de l'Office of the Director of Operational Test and Evaluation (DOT&E), de Lockheed Martin (contractant pour la cellule), de Pratt & Whitney (contractant pour le moteur) et de la Defense Contract Management Agency (agence de gestion des contrats de défense) afin de discuter du programme de développement initial, de la modernisation, du moteur et du système de gestion thermique. Pour décrire les risques qui subsistent en ce qui concerne l'achèvement du programme de développement initial, nous avons également recueilli et analysé des données relatives aux coûts, au calendrier et à la production, telles que le respect des délais de livraison, les heures de travail, le nombre de déficiences et les risques techniques, entre autres. Afin d'évaluer les progrès réalisés par le ministère de la Défense en matière de développement, d'essai et de livraison des capacités de modernisation, ainsi que les risques qui subsistent, nous avons analysé les documents relatifs aux coûts, au calendrier et à la performance de la modernisation du bloc 4 et les avons comparés à l'état d'avancement que nous avions indiqué l'année dernière. Nous avons également évalué les mécanismes d'information sur les coûts du programme, y compris les estimations de coûts du bloc 4 et les rapports du bloc 4 au Congrès. Nous avons également analysé le système de gestion de la valeur acquise (EVM) du programme F35. Plus précisément, nous avons comparé la documentation du programme et de l'entrepreneur aux meilleures pratiques en matière de gestion de la valeur acquise, telles qu'elles sont définies dans le guide du GAO sur l'estimation et l'évaluation des coûts. Pour une description détaillée de notre analyse et de nos conclusions en matière de gestion de la valeur acquise, voir l'annexe III. Pour évaluer l'évaluation par le ministère de la Défense des options de modernisation du moteur et du système de gestion thermique du F-35, nous avons examiné les rapports de l'armée de l'air et de la marine, évalué des séances d'information détaillées sur le contenu de l'analyse de rentabilisation du ministère de la Défense et parlé de leurs plans avec les responsables du programme. Nous avons constaté que l'évaluation ne répondait pas à la définition du GAO d'une analyse de rentabilité et les responsables du programme ont déclaré qu'ils n'avaient pas suivi les directives spécifiques du DOD pour comparer les options d'acquisition, telles que la réalisation d'une analyse des alternatives. Par conséquent, nous avons comparé l'analyse aux pratiques générales de pointe en matière d'acquisition, telles que celles figurant dans le Cost Estimating and Assessment Guide et le Technology Readiness Assessment Guide du GAO. Au moment de l'examen, la DOD n'avait pas finalisé certaines analyses, de sorte que nous n'avons pas pu évaluer certains aspects de ses plans, tels que les estimations de coûts pour chaque option. Pour déterminer si les données que nous avons utilisées étaient suffisamment fiables pour répondre aux objectifs de notre rapport, nous avons corroboré les données recueillies auprès des représentants des contractants et des responsables des programmes avec d'autres sources de données ou des responsables compétents, tels que le DOT&E. L'annexe IV contient une description détaillée de nos objectifs, de notre champ d'application et de notre méthodologie. Nous avons réalisé cet audit de performance de mai 2022 à mai 2023, conformément aux normes d'audit gouvernemental généralement admises. Ces normes requièrent que l'audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir des éléments probants suffisants et appropriés pour fonder nos constatations et nos conclusions sur la base de nos objectifs d'audit. Nous estimons que les éléments probants obtenus constituent une base raisonnable pour nos constatations et conclusions sur la base de nos objectifs d'audit.
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  26. Le gazoduc était un lien de dépendance entre l'Allemagne et plus généralement l'Europe de l'Ouest vis à vis de la Russie, couper de façon radicale ce lien de dépendance me semblait faire beaucoup plus sens pour l'Ukraine que pour la Russie, et puis comme ça a été dit, en septembre dernier il me semble que l'Allemagne était beaucoup plus réticente dans son soutien matériel à l'Ukraine qu'aujourd'hui, ce qui tendrait à démontrer quelque part le succès de l'opération (il y a plein d'autres facteurs on est bien d'accord). En plus cela permettait d'enlever aux russes une source de revenus potentiels supplémentaire. L'un dans l'autre le jeu devait en valoir la chandelle, et puis le risque de se faire surprendre : suffisait de nier, de hurler au complot, à la manipulation russe, bien sûr les responsables européens n'auraient pas été dupes... mais qu'auraient ils concrètement pu faire ? Et d'ailleurs ont ils été dupes ?
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  27. De fait, une petite recherche permet de retrouver le monument des Trois Sœurs (...) Inauguré solennellement le 3 mai 1975 en l'honneur de l'amitié des peuples biélorusse , russe et ukrainien (...) En mai 2022, dans le cadre de l'invasion militaire russe de l'Ukraine, les autorités de la région ukrainienne de Tchernihiv ont commencé à préparer des documents pour le démantèlement du monument. Le 31 mai 2023, une explosion s'est produite sur la route près du monument. Les publics militaires russes précisent que la route a été détruite afin « d'empêcher les activités des DRG ukrainiens dans la région de Briansk en Russie »
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  28. Je suppose que vu leurs caractéristiques (lenteur...) une partie non négligeable des drones sont abattus par autre chose que des missiles sol air par exemple par les guepard ou autre arme anti aérienne.
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  29. Connaissais pas cette histoire... https://www.ouest-france.fr/societe/justice/yemen-plainte-de-trois-ong-contre-thales-dassault-et-mbda-pour-complicite-de-crimes-de-guerre-b24a4f8c-e26a-11ec-a665-c765ae49fc18#:~:text=Trois ONG ont annoncé jeudi,contre des civils au Yémen. Et parmi tous les acteurs concernés, y compris, et surtout, ceux d'en face, il n'y a plainte que contre les entreprises françaises de l'aviation ? 'fin bon, je ne devrais plus m'étonner...
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  30. En même temps, Trappier, il y connaît quoi en aviation de combat? ...
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  31. p45 Les responsables du programme F-35 nous ont indiqué qu'ils avaient l'intention de gérer la modernisation du moteur et de la gestion thermique dans le cadre du programme d'acquisition existant. Ils ont expliqué que, comme les services militaires ont établi des partenariats étroits pour coordonner les besoins du F-35, il serait trop perturbant de retirer la modernisation du moteur et du système de gestion thermique du programme du F-35. Cependant, le programme F-35 prévoit de moderniser au moins deux composants majeurs, le moteur et le système de gestion thermique, et risque de devoir moderniser d'autres composants de l'avion, tels que le système d'alimentation électrique, la boîte de vitesses et le système de gestion thermique du carburant. Collectivement, le programme prévoit que ces mises à niveau coûteront des milliards de dollars
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  32. Nouveau rapport du GAO sur les coûts et les risques du programme. Je recommande la lecture de la page 32 : https://www.gao.gov/assets/gao-23-106047.pdf Le F-35 utilise son système de gestion thermique et de puissance (PTMS) pour refroidir les sous-systèmes de l'avion qui génèrent de la chaleur. Le PTMS, un système conçu par un sous-traitant de Lockheed Martin, utilise notamment la pression d'air du moteur pour refroidir les sous-systèmes de l'avion, tels que le radar, afin d'éviter qu'ils ne surchauffent et ne tombent en panne. Le PTMS est un sous-système complexe qui comprend également l'équipement nécessaire pour assurer le démarrage du moteur principal de l'avion, l'alimentation de secours, le conditionnement du cockpit, le refroidissement de l'équipement et une partie de l'alimentation électrique. Cependant, le PTMS a besoin de plus de pression d'air du moteur pour refroidir les sous-systèmes que ce qui avait été prévu à l'origine, ce qui réduit la durée de vie du moteur. Les responsables du programme ont expliqué que Pratt & Whitney avait conçu le moteur pour qu'il fournisse une certaine quantité de pression d'air au PTMS, que Lockheed Martin avait définie dès le début du programme de développement. Bien que le moteur F135 de Pratt & Whitney réponde à ces spécifications de pression d'air, les responsables du programme ont déclaré qu'en 2008, Lockheed Martin a découvert que le PTMS aurait besoin d'une pression d'air du moteur plus importante que prévu pour aider à refroidir les sous-systèmes de l'avion. Selon les responsables du programme, en 2013, Lockheed Martin a demandé à modifier la conception du F135 pour fournir plus de pression d'air au PTMS, mais les responsables du programme ont déterminé qu'il était trop tard pour modifier la conception du moteur compte tenu des coûts et du calendrier d'un tel changement à ce stade de l'ensemble du programme. Les responsables du programme ont décidé de conserver la conception initiale du moteur F135, étant entendu que l'usure, la maintenance et la durée de vie du moteur seraient accrues parce qu'il devrait fournir au PTMS une pression d'air supérieure à celle prévue par sa conception. Ces problèmes de refroidissement ne feront que s'aggraver à mesure que le programme ajoutera de nouvelles capacités à l'avion. Les capacités de modernisation - y compris les capacités du bloc 4 déjà installées et celles prévues jusqu'en 2035 - nécessitent une capacité de refroidissement et une pression d'air encore plus importantes que ce que le PTMS et le moteur peuvent supporter, respectivement. Les responsables du programme ont indiqué que Lockheed Martin n'avait pas prévu d'augmenter la capacité de refroidissement du PTMS lorsqu'il a proposé le bloc 4. Cependant, l'ajout du bloc 4 nécessitera une plus grande capacité de refroidissement. Le programme prévoit d'autres capacités futures au-delà du bloc 4, qui nécessiteront également un refroidissement plus important. Par conséquent, le programme prévoit que le moteur devra fournir encore plus de pression d'air au PTMS pour prendre en charge les capacités futures, ce qui réduira encore la durée de vie du moteur. Au total, le programme a déjà ajouté 38 milliards de dollars à l'estimation du coût du cycle de vie du programme en raison de ces problèmes de refroidissement, essentiellement dus à l'usure accrue du moteur. Comme nous l'avons indiqué en mars 2005, la DOD a entamé le développement de l'avion F-35 en 2001 sans disposer d'une connaissance suffisante de ses technologies essentielles ni d'une conception solide.51 Nous avons indiqué que, de ce fait, le programme a encouru des coûts supplémentaires car il a dû revoir la conception et la mise à niveau de l'avion. Le décalage entre les exigences et le moteur et le PTMS illustre la raison pour laquelle il est important de bien comprendre les conceptions proposées au début d'une acquisition, avant de s'engager dans le développement. Le programme a déterminé qu'il devait moderniser le PTMS d'ici 2029 pour permettre les capacités prévues jusqu'en 2035 et moderniser le moteur pour réduire les coûts du cycle de vie. La conception actuelle du moteur et du PTMS, pris ensemble, ne permettra pas d'atteindre la capacité de refroidissement nécessaire pour soutenir les capacités futures prévues au-delà de 2029. Si le programme ne modernise pas le PTMS d'ici 2029, il ne sera pas en mesure de prendre en charge les nouvelles capacités prévues jusqu'en 2035 ou au-delà. En revanche, les responsables du programme ont déclaré que le moteur actuel pourrait prendre en charge les capacités prévues jusqu'en 2035, bien que sa durée de vie soit considérablement réduite. En conséquence, les responsables du programme ont déclaré qu'ils devraient moderniser le moteur afin d'améliorer sa durée de vie et d'éviter au moins une partie des 38 milliards de dollars d'augmentation des coûts du cycle de vie.
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  33. Çà c'est parce qu'il est tombé sur un os ...
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  34. Pour des véhicules intégrés au sein d’un système on peut imaginer une redondance des capteurs permettant leur évolution dans un environnement maîtrisé malgré la défaillance d’un ou plusieurs capteurs. Un système comprenant lui même un système de capteurs redondants et appréhendant globalement l’environnement à traiter. En gros des véhicules quasi aveugles et dirigés par un système maître.
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  35. encore un pas vers la déshumanisation. Je veux dire par là que voir mes voisins le nez dans les écrans, savoir que des gosses de 0 à 3 ans passent 3h par jour ! devant des écrans (idéal pour en faire des autistes), voir que les jeunes, l'avenir, a le nez sur les reseaux sociaux, au détriment de la vraie vie, perdent leur esprit critique, perdent leur humanité... ça me désole
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  36. Ben comme j'essayais de le dire, couper leurs perfusions de fonds et d'armes à l'Ukraine, rien que ça... rendre la chose publique aurait amener d'autres pays à faire de même et bien démolir la crédibilité de l'Ukraine sur la scène internationale. Oui j'entends bien "à qui ca profite" géopolitiquement de facto, mais je n'arrive pas à voir comment l'Ukraine (ou n'importe quel pays pro-Ukraine) aurait pu faire un tel calcul bénéfice/risque au moment de se lancer dans une telle opération. Bénéfice : couper la dépendance de l'Allemagne, réduire le financement russe... Risque de se faire prendre : difficile à chiffrer mais l'histoire du navire russe montre qu'il n'est pas mince. Coût à payer si on se fait prendre : perdre un soutien des alliés, qui me semble être vital. Ca me semble complètement démesuré. D'ailleurs la facture peut potentiellement toujours se présenter demain ou n'importe quand : si un participant retourne sa veste et déballe tout publiquement avec des preuves béton...
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  37. Perdu : les hirondelles sont rétives à payer pour tes trucs qu’elles font «for free » en famille en balade Pour tout dire, je suis plus que réticent au luxe. Ça me saoule, ce qui compte n’est pas la destination et le moelleux des coussins n’est-ce pas, c’est le voyage et la compagnie (pas aérienne…) ?! Je lis de temps en temps des «flight report » qui me paraissent tous ridicules, à commenter jusqu’à plus soif la qualité des serviettes chaudes sans jamais s’intéresser à la merveilleuse machine qui les héberge. Le tourisme qui ne songe qu’à bouffer et picoler ou à couper les files, ça me rend d’humeur révolutionnaire.
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  38. Déjà pour rendre un sous-marin à l'Inde après entretien majeur, ils n'ont pu faire venir un transporteur de charges lourdes ...
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  39. À cette époque les ukrainiens pouvaient justement tout à fait se dire qu'ils allaient y passer de toutes façons, et que donc ils n'avaient plus rien à perdre à pratiquer une politique de la terre brûlée. L'action punitive avait donc du sens si elle visait la France et l'Allemagne: ces deux pays étaient chargés de protéger l'Ukraine en faisant appliquer Minsk, or au lieu de ça l'Allemagne a amplifié son business avec la russie et la France a lancé un "tournant russe" en 2017... Donc ça se tient si on parle uniquement de mobile. Maintenant là où ça coince c'est côté preuves: déjà la présence du sous-marin spécial russe, et ensuite les rapports selons lesquels l'explosion a eu lieu depuis l'intérieur du gazoduc. Et enfin la non-détection de ce fameux voilier.
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  40. Je peux me tromper mais il me semble qu'une filière "avions de missions" serait un complément en compétences et en volume indispensable à la pérennité d'un industriel d'avions de défense qui s'appuie sur les volumes d'un pays "européen".... Cette prise de conscience semble faire son chemin si on persiste dans une politique d'autonomie stratégique......... Et l'industriel en question semble avoir choisi sa voie pour un successeur de "l'Atlantique".
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  41. Embarquement immédiat pour l'île de Clipperton à bord de la frégate GERMINAL https://www.linkedin.com/posts/marine-nationale_reportage-maritime-biodiversitaez-activity-7069345467775479809-Ulhl?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
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  42. super ! j'avais celui de fribourg dès fois que https://lynceans.org/wp-content/uploads/2018/07/Marine-Nuclear-Power-1939-2018_Part-4_Europe-Canada.pdf
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  43. Difficile d'en avoir plus maintenant, la guerre étant toujours en cours et les archives non disponibles. L'histoire immédiate, c'est toujours compliqué. Et nous parlons de deux spécialistes, pas d'experts de plateaux. C'est déjà bien ce qu'on a.
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  44. Il faut jouter que si les Russes avaient vraiment intercepté 196 roquettes d’HIMARS il y aurait de multiples vidéos pour le démontrer. Les vidéos russes de destruction de roquettes d’HIMARS, combien de divisions ?
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  45. Info intéressante dans le point journalier : https://www.youtube.com/watch?v=6igyz28CKYs Selon le gars, la stratégie des russes est d'identifier les positions des Patriots et de les éliminer rapidement. Il affirme d'ailleurs que les russes auraient modifié les Shahed pour les rendre plus contrôlables en temps réel, afin de savoir où ils ont été abattus. La frappe suivante était massive et a mobilisé plusieurs dizaines de Shahed, autant de missiles de croisière, et une dizaine d'Iskander. Quant aux avions touchés sur une base, ça aurait été des avions gardés pour les pièces.
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  46. Celà avait été abordé : le stock de vielles bombes lisses soviétiques de 500 kg (FAB-500M-62), version planantes bricolées avec un kit posent problème à la défense aérienne ukrainienne, malgré leur portée limitée ... https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-quand-la-russie-adapte-des-bombes-de-l-epoque-sovietique-pour-mieux-transpercer-la-defense-anti-aerienne-de-kiev_5856497.html
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  47. J’avais postulé plus haut dans le fil: 2 variantes avec un maximum de communauté, comme ce qu’ont fait Antonov avec leur An-158 civil / An-178 militaire. En gros: les mêmes moteurs, ailes, fuselages avant, cockpit, servitudes etc. La variante militaire aurait un fuselage arrière avec rampe et des atterisseurs renforcés. La variante civile aurait un fuselage et une cabine civile classique. Voici qqs infos sur le TP90 civil étudié par Leonardo qui pourrait servir de plateforme commune: En version militaire ça donnerait grosso modo qqch comme ça… comparé aux CN235, C295, C-27, C-17J, A200M hypothétique, et A400M:
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  48. Cette estimation a été très gonflée au début de la guerre, de façon totalement ridicule je suis bien d'accord. Mais depuis je dirais 6-8 mois, les increments sont beaucoup plus prudents et même inférieurs en nombre parfois à ce que rajoute Oryx. Or comme les russes donnaient à l'instant, les chiffres interceptions pour le mois écoulé, les déclarations de Kiev sur ce même intervalle ne m'apparaissent pas déconnantes. C'est le cumul des pertes antérieures qui l'est, et dont il est difficile de revenir dessus.
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  49. Il y a plusieurs chasses : - la chasse BP, qu'on trouvait sur les Agosta (il reste des vestiges sur Rubis) et qui fonctionnait avec l'échappement des Diesels, qui existe encore sur les Virginia avec une soufflante électrique. Uniquement pour faire surface depuis l'IP, il faut hisser le Tube d'Air Frais (TAF) pour l'utiliser. - la chasse HP, à l'aide de bouteilles stockées dans la coque épaisse ou dans les ballasts. Utilisable quelques soit l'immersion mais débit limité à forte immersion, tendance au givrage des tiroirs de chasse et des lignes en cas de chasse prolongée et si les groupes n'ont pas été purgés correctement. La nécessité de traverser la coque épaisse est le facteur limitant pour le diamètre des lignes de chasse. Utilisée pour faire surface en temps normal et en appoint de la chasse rapide. - la chasse rapide, à l'aide de bouteilles stockées dans les ballasts et de soupapes de chasse de très gros diamètre. Uniquement utilisée en cas de voie d'eau, elle a un débit tel que généralement l'utiliser à faible immersion endommage les ballasts (l'eau n'arrive pas à sortir assez vite par les orifices de remplissage, les ballasts montent en pression et se crèvent). Mise en place par le programme SUBSAFE après la perte de l'USS Thresher, accident pendant lequel les lignes de chasse HP se sont colmatées à cause du givre. Les Russes utilisent une variante de la chasse rapide avec des charges de propergol à la place des bouteilles d'air haute pression. Anciennement on utilisait des plombs de sécurité, comme sur les Rubis, mais en temps de guerre ils sont pigés en place pour éviter les largages intempestifs en cas de grenadage. A noter qu'une remontée d'urgence par chasse rapide peut s'interrompre par ouverture des purges, là où une remontée sur largage des plombs est impossible à interrompre.
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