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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 21/04/2025 dans Messages
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Au vu de toutes vos réactions, il y a une anecdote qui me revient. Pour la guerre des Six jours, j'étais au Maroc. Jusqu'à 15h00 environ, la radio locale était dithyrambique sur les prouesses de l'Egypte face à Israël. Du côté israélien, pas de commentaire. Et puis quand la vérité s'est faite jour sur la correction qu'Israël infligeait à l'Egypte, les commentaires de la radio marocaine ont été on ne peu plus gênés. Alors, dans ce genre d'affaire dans lesquelles la propagande joue un rôle important avec l'immédiateté des réseaux sociaux, je pense qu'il est nécessaire de prendre du recul.23 points
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Tonton Pascal (pour les anciens): Allons-y, chez DA on confirme les informations et les réflexions de la vidéo de Chuet ... La première phase des combats environs 100 avions 30/70; les Pakistanais en rotation ils attendaient les Indiens et ont utilisé tout le panel disponible: IA, GE et CME; les Indiens ont clairement sous-estimé leurs adversaires durant cette première phase, durant laquelle les Pakistanais ont été capables de mettre en oeuvre une défense intégrée globale sur des standard style OTAN; derrière c'est la Chine. Les Pakistanais ont tiré les premiers à très longue portée notamment sur les appareils en hippodrome en Inde on parle de tir avec relais radar à près de 200 km à l'aide de versions non bridées du PL-15.. Aucun avion Indien n'a passé la frontière et une des option envisagée est que les Pakistanais ont mis en place des embuscades avec des batteries sol-air en plus des CAP; les F-16 auraient été dans un premier temps maintenus à l'écart peut-être en raison d'un veto US ... La grosse question (outre le fait qu'un Rafale c'est bien fait chopper par un missile) c'est de savoir si Spectra a été pris en défaut et si oui POURQUOI ? Une des options retenues en l'absence de comm' des Indiens (on a des infos mais c'est verrouillé de chez verrouillé on va parler clair) est que la bibliothèque Spectra indienne manquait de données sur les matériels chinois et notamment certains éléments relatifs au PL-15 dont disposaient les Pakistanais (pas seulement la version export). Les Indiens se sont retrouvés un peu à poil, MAIS les Pakistanais en utilisant leurs systèmes se sont découverts ... Certains matériels chinois se sont dévoilés On serait assez raisonnablement optimistes sur le fait que les Rafale ont fait le job, les Indiens avaient du Meteor mais a priori ils ont utilisé leurs Rafale sur des missions strike. Les Indiens ont commandé 300 SCAL-EG mais MBDA peine à fournir et à tenir les cadences. ON A AUCUNE IDEE PRECISE DES PERTES INDIENNES; les Indiens ne sont pas très fiers car ils ont merdé sur le préparation de la 1ere frappe celle du 7. Ils ont fait du red flag sauf qu'en face on est plus dans Red Flag. Les Pakistanais ont été bons durant cette première phase et les Chinois ont expérimenté pas mal de choses. On savait que les Pakistanais volent sur Rafale au Qatar mais des pilotes chinois ont volé en place arrière sur -9 des EAU ...22 points
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Deux informations très intéressantes et utiles choppées sur Check Six émanant de deux anciens 1 les Pakis connaissent très bien le Rafale certains de leurs pilotes volent sur l'avion au sein de l'armée de l'air du Qatar. Les pilotes Pakis volent sur a peu près tout ce qui existe dans le Golfe 2 le logiciel Spectra et la bibliothèque afférente sont automatiquement écrasés en cas d'éjection20 points
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C'est moi ou beaucoup ici imagine des opérations de guerre avec 0 perte comme étant un minimum/normal/habituel/incontournable ?18 points
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Bon, je crois qu'il est temps pour le forum d'établir une cellule d'écoute pour forumeurs aux envies suicidaires.18 points
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Je comprends rien à ce que tu ecris. Tu veux parler de nos efforts de rapprochement avec la Russie, comme l'invitation Poutine à Versailles vers l'Europe? De nos ventes d'armes sous Sarko/Hollande à la Russie, type BPC? C'est ainsi que tu veux nous faire croire qu'on ''vend'' la Russie comme très méchante? De Nordstream par nos voisins? etc etc J'ai une autre lecture...17 points
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Du moment, oui. Mais ça fait des années que ceux qui pointent des limitations réelles des certains systèmes se font accuser de Rafale-bashing, SAMP/T-bashing, Leclerc-bashing ou je-ne-sais-quoi d'autre, ici ou ailleurs (quelqu'un a même sous-entendu sur ce forum que j'avais été payé par les Etats-Unis parce que je pointais les avantages de la furtivité passive, ce qui ne manque pas de piquant quand on sait où je bosse - certains vivent vraiment dans un monde à part). Il y a un vrai manque d'objectivité vis-à-vis des productions françaises, et c'est dommage. Il est évident que nous avons une industrie de défense qui produit des choses exceptionnelles, mais de là à prétendre que nous avons toujours "le meilleur", exempt de défauts, il y a un monde. Et je maintiens que les gens qui ont un investissement (professionnel, émotionnel, financier ou autre) dans un système ne sont pas toujours capables d'en évaluer objectivement les limites. Évidemment qu'un chef de pièce CAESAR dira que c'est le meilleur canon du monde. Mais que connait-il aux productions étrangères ? Même chose pour un ingénieur SPECTRA de Thalès (qui peut prédire exactement ce que vaut SPECTRA face à un autodirecteur dont ont ne connait même pas la bande de fonctionnement, la puissance ou les motifs de recherche ?), un chef de section SAMP/T dans l'AAE ou un chef de production Exocet chez MBDA Bourges. Personnellement, il a fallu que je sois confronté au remplaçant de mon système pour appréhender (accepter ?) des défauts bien réels de ce dernier. Et, même en ayant l'évidence sous les yeux (on fait difficilement moins tangible qu'une quinzaine de camions de quelques dizaines de tonnes), c'est psychologiquement compliqué. Enfin, je note que l'avis des gens "ne sachant pas" pose problème quand il s'agit de critiquer les matériels, mais rarement quand il s'agit de crier sur internet que nos productions nationales prennent la PLA en 1 vs 20 sans soucis. Comme quoi...17 points
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Et c'est reparti pour un tour Faits : les ukrainiens imbriquent leurs forces armées dans des zones civiles depuis le début de la guerre : BM21 sous parking de supermarché, Uragan au milieu de barres d'immeubles, D30 à coté d'une école avec les professeurs s'en plaignant par crainte de la riposte russe et j'en passe Il y'a un brouillage massif de part et d'autre (nombre d'exemples de drones et de missiles déviés notamment sur la Roumanie, la Biélorussie etc) Des SAM tombent sur leurs propres zones de défense (c'est arrivé aux ukrainiens, c'est arrivé aux russes) Des missiles partiellement abattus tombent en déviation (c'est une arrivée sur une paire de Tochka, frappés sur le bloc propulseur, déviant les têtes) Les 2 cotés mentent sur le nombre d'engins abattus (un moment on frisait les 98% des 2 cotés, soit mieux que les plaquettes techniques des vendeurs d'intercepteurs) Les 2 cotés mentent sur le nombre d'engins au but (Moskva coulé 6x, le pont de Kerch protégé 12 fois) Les 2 cotés mentent sur la qualité des cibles touchées (normal, c'est la base de ne pas dévoiler l'effet d'une frappe à l'adversaire) Les 2 cotés envoient des engins avec des cartes de guidage parfois approximatives d'où immeubles d'habitation frappé en hauteur alors que la cible est derrière (notamment une frappe sur Moscou) Les 2 cotés utilisent des engins avec des CEP pas glop (oui et les russes bien plus que les ukrainiens car ils en disposent de plus) notamment des AS-4 ou des Kn-21 Les russes utilisent des engins dont le guidage terminal peut être pris en défaut (As-4 fait pour cibler une grosse masse métallique vu que c'est un antinavire .... qui va confondre une surface en métal ondulé avec une cible potentielle) Les russes ne s'embarrassent pas des dommages collatéraux et ne l'ont jamais fait (ce n'est pas leur culture militaire, comme ce n'est pas celle effectivement des israéliens ou des américains même si c'est la notre) Par contre je rappelle que vu le volume de missiles utilisés on est a 4 pertes civiles (toutes pertes civiles totales ukrainiennes prises en compte) par missile de 500 kg à 1 tonne d'explosif (soit 10 à 20x moins que lors de la Guerre de Villes Iran Irak qui elle ciblait volontairement les zones civiles) Donc conclure qu'il y'a un usage systématique des missiles pour cibler des civils c'est juste de la mauvaise foi Point barre et barre sur le T Pour rappel, Kiev est encore fonctionnelle (y compris les batiments politiques) Les américains, la première chose qu'ils ont rasés en 1991 et 2002 ce sont les palais présidentiels de Sadam (et ses potentiels bunkers de replis avec à la clé cet épisode là : https://en.wikipedia.org/wiki/Amiriyah_shelter_bombing Personne ici ne dirait que les américains ciblent volontairement les civils alors qu'on est à plus de 400 tués en une frappe Culture militaire différente, RoE différentes mais pas de systématisation de la frappe anti cité (dans le sens ciblage de la composante civile). On est ni sur Rotterdam, ni sur Coventry alors qu'un des belligérant aurait les moyens de le faire (au détriment de l'usage opérationnel de ses moyens de frappes)16 points
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On doit bien avoir un ou deux helvètes inscrits non ? Clairon15 points
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Le Rafale a parfaitement rempli sa mission lors de l’Opération Sindoor. Il s’est approché directement de la frontière indo-pakistanaise pour larguer des bombes Hammer sur plusieurs cibles critiques avec une précision remarquable. De nombreux missiles Scalp ont également été tirés avec une précision chirurgicale. Il semble presque certain que l’IAF commandera au moins 40 Rafale supplémentaires dans l’année à venir. La France reste le seul fournisseur occidental véritablement fiable pour l’Inde. Nous espérons vivement que l’Inde et la France approfondiront leur partenariat en lançant des coentreprises dans le domaine de l’armement. L’histoire des importations d’armes françaises en Inde remonte à près de 200 ans — il suffit de se pencher sur l’époque de l’Empire marathe, qui a joué un rôle déterminant dans la chute de l’Empire moghol et contrôlait presque tout le sous-continent indien. L’amitié franco-indienne a des racines profondes et un avenir prometteur !15 points
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Il est faux d'affirmer que les E-3F ont été achetés en catastrophe après la guerre du Golfe. La guerre du Golfe a débuté le 02 aout 1990, et s'est terminée le 28 février 1991. Le programme AWACS Français a débuté en février 1987, et son financement était prévu dès 1984. En 1989, l'équipe de marque était aux Etats-Unis pour les vols d'essais. La première équipe française a terminé sa formation aux US en mai 1990. Le chantier sur la base d'Avord a commencé dès 1989. Le premier escadron (l'UDA - Unité de Détection Aéroportée 02.920) est créé le 01 juin 1989. Le premier E-3F est sorti d'usine le 5 mai 1990, a fait son premier vol le 27 juin 1990, et est arrivé en France le 10 octobre 1990. Alors non, ces avions n'ont pas été achetés "en catastrophe" après la guerre du Golfe ;) Cela a été voulu 6 ans avant, et a été décidé plus de 3 ans avant.15 points
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Si au lieu de se masturber durant 4 jours sur une dérive de Rafale et sur les risques commerciaux liés à une perte opérationnelle en ambiance haute intensité beaucoup ici avaient calmement attendu de découvrir les tenants et aboutissants de cette attaque en recoupant les infos données par les deux camps plus celles de réseaux d'observation ... La dictature de l'instant ET DE LA BREAKING NEWS ...15 points
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L'évaluation de cette guerre par Tom Cooper Que conclure de tout cela ? Eh bien, comme on veut. En effet, si vous le souhaitez, rejoignez les Pakistanais (et des instances comme CNN) et célébrez une « victoire », comme l'a annoncé leur Premier ministre. Nombre d'Indiens sont sans doute en colère, car ils ont l'impression que leur gouvernement « n'a pas terminé le travail » – même s'il en avait la possibilité. Mais attention : New Delhi a changé de stratégie, et le Pakistan doit désormais s'attendre à une réponse – militaire – similaire à toute nouvelle attaque terroriste en Inde. La dissuasion pakistanaise a échoué : en fait, elle est désormais inexistante (surtout si les Indiens continuent d'améliorer leurs stocks de munitions de défense aérienne). Les combats ont également cessé sans qu'Islamabad n'ait au moins tenté de régler la question de la suspension par New Delhi du traité sur les eaux de l'Indus. On peut également se demander si Pékin se précipitera pour compenser les pertes pakistanaises et les dépenses en munitions : je ne pense pas que cela soit probable, sauf si « quelqu'un » (lire : le Qatar) paie. Concernant les affaires militaires… Contrairement à la guerre en Ukraine, cette guerre a été menée principalement avec des technologies des années 1990, avec quelques améliorations par rapport aux années 2000. Certes, l'Inde et le Pakistan disposent de systèmes de défense aérienne intégrés (IADS) « corrects » et ont déployé des drones d'attaque en grand nombre. Cependant, et malgré d'importantes améliorations au cours des 20 dernières années (et surtout des 10 dernières années), ils ont déployé des systèmes lourds et coûteux basés sur des technologies de la fin du XXe siècle. Hormis quelques contraintes auto-imposées (côté indien), les généraux des deux pays accusent encore un retard de 10 à 15 ans. C'est pourquoi ils ne se sont pas encore pleinement adaptés aux dernières évolutions. En effet, il est probable que ce « détail » ait précisément contribué à la décision du Pakistan non seulement de ne pas intensifier l'escalade, mais de s'arrêter : faute de stocks suffisants, ses forces armées étaient sur le point de manquer des seuls types de munitions ayant prouvé leur utilité – comme les drones d'attaque – « même » dans un conflit aussi bref que celui-ci. Certes, le Pakistan a mieux exploité les dernières années que l'Inde, et non seulement s'est doté de « plateformes » (au premier rang desquelles des avions) : il a également amélioré ses capacités de guerre électronique et acquis les logiciels nécessaires à une meilleure intégration de son armement. Cependant, les FAP – tout comme le reste des forces armées pakistanaises – manquent cruellement d'armes d'attaque terrestre à longue portée. Malgré toutes leurs affirmations et leurs vantardises, elles ne disposent pas, ou bien trop peu, de missiles capables d'atteindre avec une précision extrême sur une portée de 300 à 400 km. Certainement rien de comparable aux Brahmos et SCALP-EG indiens. À moins que le Pakistan ne trouve le moyen de fabriquer des drones d'attaque similaires aux Shaheed iraniens, et en grande quantité, la situation ne devrait pas changer de sitôt. À cet égard, les généraux pakistanais ont « raté le train ». Au moins, la PAF est aujourd'hui capable de mener une « guerre réseau-centrée » : il est parfaitement possible (voire probable) que la marine pakistanaise puisse en faire autant ; seule l'armée de terre pakistanaise est incertaine à cet égard. Au contraire, et à l'exception de sa défense aérienne, l'Inde a pris bien trop peu d'initiatives à cet égard. L'IAF, en particulier, accuse encore un retard considérable : à l'heure actuelle, il n'est même pas certain que l'acquisition tant annoncée de radios sécurisées et d'un système permettant une guerre réseau-centrée auprès d'Israël ait été appliquée à l'ensemble de sa flotte, ou (bien plus probable) seulement à une partie de sa flotte de chasseurs-bombardiers. Cela dit, une fois que les Indiens ont réinitialisé leur système de commandement et de contrôle et sont repartis de zéro – en neutralisant les défenses aériennes pakistanaises – leur conduite des opérations s'est nettement améliorée. Surtout, ils sont devenus professionnels et sont restés concentrés sur l'essentiel, comme la neutralisation des défenses aériennes des FAP et de l'artillerie de l'AP. Lorsqu'une telle opération est menée de manière bien organisée, les résultats positifs sont inévitables. En comparaison, la conduite pakistanaise a commencé à dégénérer en ciblant des sites religieux (comme Amritsar, avec ses lieux saints sikhs), et en avançant des allégations infondées de « destruction de S-400 à Adampur » – comme si la destruction d'un seul système SAM S-400 avait pu complètement renverser la situation. Surtout, les services de renseignement des deux camps ont échoué (et lamentablement) à se renseigner sur les événements majeurs et à les signaler, tandis que les généraux des deux camps ont fait preuve de leur manque d'imagination habituel et d'un conservatisme inflexible dans la planification et la conduite des opérations. Personne en Inde ou au Pakistan n'ose prendre de risques, car cela pourrait tourner à l'erreur. Sans surprise, une chose demeure inchangée, c'est déjà une certitude : dans le vocabulaire des forces armées indiennes, tout ceci était un « incident transfrontalier ». Pas une « guerre »… Enfin, et surtout : non seulement l'Inde, mais aussi « l'Occident » pourraient vouloir – enfin – commencer à prendre les systèmes d'armes chinois de RP beaucoup plus au sérieux qu'ils ne le font habituellement. C'est à peu près tout pour ce « tour » – de ma part et, je suppose, de la part de l'Inde et du Pakistan aussi. Merci d'avoir lu tout ceci. *** ADD-ON en réaction à plusieurs questions connexes : franchement (comme toujours), je me fiche éperdument des efforts de communication de CNN & Co KG GesmbH AG, de l'insistance de New Delhi sur le fait que « nous sommes une démocratie responsable et ne pouvons donc pas proclamer de victoires militaires », et encore moins des « experts militaires » occidentaux. Quand un camp bombarde les installations de stockage d'armes nucléaires de l'autre, et que ce dernier n'a aucune possibilité de riposter, alors c'est une victoire nette à mes yeux. Dans ce cas précis : une victoire nette pour l'Inde. Sans surprise, Islamabad a « sonné » pour un « cessez-le-feu ».15 points
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Inde-Pakistan : l’opération militaire indienne a révélé les faiblesses de son armée de l’air New Delhi a commencé à reconnaître la perte de plusieurs avions de chasse lors de l’opération « Sindoor ». Selon les experts militaires, au moins un Rafale pourrait être parmi les appareils détruits. Ce serait une première en situation de combat pour l’avion de Dassault. Par Sophie Landrin (New Delhi, correspondante) et Elise Vincent Publié aujourd’hui à 06h30, modifié à 08h38 Au lendemain de l’opération « Sindoor » menée par l’Inde, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai, au Pakistan, en représailles d’un attentat à Pahalgam, dans la région du Cachemire indien, le 22 avril, la démonstration de force voulue par New Delhi a toutes les apparences, de l’avis de nombreux experts militaires, d’une sévère contre-performance. Malgré le bombardement de près d’une dizaine de sites au Pakistan, avec des dégâts importants observés, l’Inde a été obligée de reconnaître la perte d’au moins trois avions de chasse au cours de cette opération. Des pertes majeures, révélatrices des faiblesses de l’armée de l’air indienne. Dans un contexte extrêmement tendu entre les deux pays, de nombreuses informations contradictoires, impossibles à vérifier de manière indépendante, ont ainsi été diffusées, mercredi 7 mai, à ce sujet. Des sources militaires pakistanaises, dont le ministre de la défense, Khawaja Muhammad Asif, ont affirmé que cinq appareils de l’armée de l’air indienne dont trois Rafale, un MiG-29 et un Soukhoï SU-30 avaient été abattus avec des avions de fabrication chinoise Chengdu J-10. Mais, côté indien, seule une source sécuritaire anonyme, qui s’est confiée à l’Agence France-Presse, a reconnu des pertes militaires sans préciser de quel type d’aéronef il s’agissait. A partir de l’analyse d’images en source ouverte, l’hypothèse de la destruction d’au moins un Rafale est néanmoins jugée crédible, à Paris. Pour l’appareil fabriqué par l’avionneur français Dassault ce serait une première en situation de combat. Dans tous les cas, cette séquence s’inscrit dans un contexte compliqué pour l’armée indienne, qui peine, depuis de nombreuses années, à faire monter en puissance son aviation de chasse. Et ce, malgré des investissements importants pour moderniser sa flotte, notamment l’achat, en 2016, de trente-six Rafale pour un montant d’environ 8 milliards d’euros. Eviter l’escalade avec Islamabad L’armée de l’air indienne est ainsi dotée d’une trentaine d’escadrons de chasse. Mais plus d’une dizaine sont équipés de vieux avions russes – des Soukhoï 30 MKI et des MiG-21. Quatre sont composés de très anciens appareils français de type Jaguar – ils sont retirés du service, en France, depuis 2005 – et de Mirage en fin de vie, achetés dans les années 1980. Ces derniers doivent être remplacés par un avion – appelé « Tejas » – fabriqué localement par l’avionneur indien HAL, mais l’industriel cumule les retards. Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, l’Inde a, par ailleurs, eu à souffrir de problème de livraisons de pièces détachées de la part de la Russie. L’armée de l’air indienne s’est enfin lancée dans l’opération « Sindoor » alors qu’elle souffre de longue date de difficultés en matière de recrutement et de formation de ses pilotes. En décembre 2024, un rapport du Contrôleur et vérificateur général de l’Inde avait pointé ces problèmes. Il s’inquiétait du manque de simulateurs performants pour les entraîner, alors que les forces aériennes n’ont que très peu d’expérience opérationnelle. Quant aux Rafale, ils n’ont commencé à arriver dans les forces indiennes qu’à partir de 2020. Les dernières livraisons ont eu lieu en 2022. L’enjeu, à ce stade, pour l’Inde, est surtout d’éviter l’escalade avec le Pakistan, un pays doté, comme elle, de l’arme nucléaire. Et ce, alors que ce dernier, selon certaines sources, pourrait aussi avoir perdu un avion de chasse dans cette première série de frappes. L’armée de l’air pakistanaise dispose toutefois d’une plus grande expérience que sa rivale grâce aux opérations de contre-terrorisme menées depuis plus de quinze ans dans les zones tribales du pays. Elle est également en partie dotée d’avions français – quatre escadrons sont équipés de Mirage sur une flotte de dix-sept. L’achat, en 2022, d’avions chinois de type J-10C, a clairement été conçu pour s’opposer au programme d’acquisition de Rafale par New Delhi. Des heures décisives Durant toute la journée du 7 mai, malgré des accents triomphalistes sur le succès de l’opération « Sindoor », les autorités indiennes se sont efforcées de nier la destruction d’avions de combat et de minimiser les pertes civiles, défendant des actions « mesurées, non escalatoires, proportionnées et responsables ». Plusieurs médias du pays ont été contraints de supprimer les informations relatives aux crashs des appareils de leurs sites Web, sous la pression du gouvernement de Narendra Modi. « Si des avions ont été perdus, c’est certainement un revers. Si des Rafale ont été perdus, c’est un revers encore plus important et cela ternit, bien sûr, l’image de l’opération indienne. Perdre des avions n’est jamais une bonne chose, mais perdre des avions alors que vous essayez de mener une opération clairement planifiée, répétée et préparée est forcément douloureux et embarrassant », estime Sushant Singh, ancien militaire de l’armée indienne et analyste stratégique. L’Inde a-t-elle sous-estimé les capacités de son adversaire et surestimé ses forces ? Ses armées sont mobilisées sur deux fronts dans l’Himalaya, le long de « la ligne de contrôle », 740 kilomètres partagés avec le Pakistan, mais aussi « le long de la ligne de contrôle effectif » 3 488 kilomètres contestés par la Chine. Depuis 2020, après un corps-à-corps meurtrier avec les soldats de l’Armée populaire de libération, sur les hauteurs glacées du Ladakh, d’importantes forces ont été massées dans cette région. Les heures et les jours qui viennent risquent d’être décisifs. Le Pakistan prépare sa riposte. Le premier ministre, Shehbaz Sharif, a promis de « venger chaque goutte de sang de ces martyrs ». « Nos ennemis pensaient nous attaquer dans l’obscurité, en se cachant, mais ce fût un échec », a clamé le dirigeant lors d’une session extraordinaire du Parlement. Inquiétude internationale « Si le Pakistan tente d’attaquer l’Inde ou de riposter, en menant une opération qui causerait la mort d’un grand nombre d’Indiens ou blesserait des soldats indiens, New Delhi pourrait alors être contraint de réagir de manière encore plus forte, ce qui conduirait à une crise beaucoup plus grave », avance Sushant Singh. L’affrontement entre les deux puissances nucléaires est déjà considéré comme le plus sérieux depuis 1971. La communauté internationale observe avec inquiétude l’évolution de la situation entre les deux pays. « Je veux qu’ils arrêtent. Et j’espère qu’ils peuvent arrêter maintenant », a réagi le président américain, Donald Trump, à Washington. « Le monde doit faire preuve d’une tolérance zéro envers le terrorisme », a répondu le ministre des affaires étrangères indien, Subrahmanyam Jaishankar, sur le réseau social X. Pour Happymoon Jacob, l’opération « Sindoor », « une opération militaire ouverte, publique et de grande intensité », marque une innovation doctrinale dans la réponse de l’Inde au terrorisme après des années à tenter des actions militaires de faible intensité, comme, en 2016, à Uri et, en 2019, à Balakot. « [Elle] vise à créer une situation de déclenchement automatique en cas d’escalade, explique ce professeur à l’université Jawaharlal Nehru, à Delhi, dans un article publié dans India’s Wold. La doctrine indienne qui la sous-tend est qu’en menant une attaque terroriste contre l’Inde, c’est en réalité le Pakistan, son adversaire, qui déclenche un conflit militaire conventionnel. »15 points
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ce n'est pas le même déroulé déjà, parce que le Pakistan n'a pas réellement répliqué. il y a eu des combats aérien au dessus du pakistan pendant l'incursion. Les avions de la PAF ne sont pas tombé suite à une contre-attaque mais pendant leur mission de défense. Ce n'est pas le même niveau d'attaque parce qu'en 2019 ils ont attaqué une seule cible à la frontière, là ils en ont attaqué 9, dont une à une centaine de km à l'intérieur des terres (c'est pas énorme en terme de pénétration, mais on a tendance à oublier la difficulté de ce genre de mission, et eux c'était pas de l'entrainement mais une mission réelle) J'ai suivi la conférence de presse de l'armée indienne ce matin aux environs de 6H30 heure française, et toutes les cibles citées ont été atteintes. Confirmées par les images des strikes, ET corrélées avec les témoignages. La mosquée notamment à Bahawalpur était connue pour être le "quartier général" du terroriste Masood Azhar. Et 2 autres cibles ont été visées dans la même localité. Alors l'histoire je l'ai apprise ce soir, par un ami Indien, Ex-collègue de longue date. C'est un terroriste reconnu même par l'ONU. Il a été capturé en Inde, mais suite à un détournement d'un A300, le vol IC-814 en 1999, lui et deux autres ont été libérés pour sauver les otages. il est reconnu pour être derrière plusieurs attentats en Inde dans les années qui ont suivies. 10 membres de sa famille ont été tués, et son statut n'est pas clair. Des 5 collègues indiens à qui j'ai parlé aujourd'hui, TOUS sont soulagés. Soulagé parcequ'ils ont une grand sentiment de fin d'impunité de ces acteurs, planqués et protégés au Pakistan. ils n'avaient JAMAIS été inquiétés jusqu'à présent. Je ne connais pas le nombre d'avions impliqués dans ces raids, ni combien de vagues il y a eu, mais il ne s'agit pas d'un raid massif, mais de multiples incursions. C'était vraiment audacieux de la part des indiens. Si tu prends le temps de te renseigner sur les cibles, tu verras qu'au contraire de Balakhot où on a pas trop bien compris pourquoi ils ont balancé des bombes dans la forêt, là, tu peux retracer l'historique des cibles atteintes. Je le répète, c'est inédit. Jamais l'Inde n'a conduit de raid dans la prodondeur (toute proportion gardée). Donc même s'ils ont perdu des appareils, quel que soit leur nombre ou leur type, ils sont extrêmement reconnaissant de leur gouvernement et de leur forces armées. Ce qui vient d'être fait, là... Est bien au dessus de la perte de quelques avions. Toute l'opération est une forme de propagande nationaliste, mais elle est un succès. Je ne sais même pas, en rassemblant les éléments, comment on pourrait comparer ça au raid de 2019...15 points
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Il n'y a pas de valeur ajoutée dès qu'on sort de faits bruts pour discuter des opinions (qui sont arrêtées et -c'est la définition des échanges sur l'internet- ne changeront pas quels que soient le nombre de pages ou les camps A et B vont s'envoyer des fions Quant à discuter de moralité, je vais juste me permettre de rappeler que la guerre est l'activité humaine la moins morale qui soit (tuer son prochain va a l'encontre de toutes les religions ou bases juridiques modernes et pourtant, on y tue son prochain en masse) donc c'est déjà de base un non sens. Que des organisations aient essayé tant bien que mal de l'humaniser un peu, c'est tout à leur honneur mais à l'usage, quel que soit le conflit, ca ne marche pas ou très peu pour les parties prenantes. Ils n'y a que ceux qui regardent de loin et ne sont pas concernés au premier chef qui vont insister sur ce volet moral, de façon bien inutile d'ailleurs. Dans la majorité des cas cette approche morale/moralisatrice serait réduite à une portion congrue ou déformée à son avantage si les dits concernés étaient impliqués (eux ou leur pays) au premier chef. Côté sens moral de la conduite de la guerre, dès qu'elle dépasse un certain seuil (en gros quelques semaines d'opérations de "police" contre des clodos en sandalettes), tous les pays, toutes les forces armées ont des squelettes dans le placard (oui, oui la France aussi, et des gens plus smooth encore comme les canadiens ou les belges ou plus légalistes comme les allemands également, et je parle de conflits récents, pas de la 2e GM) Donc non pas vraiment d'intérêt de discuter le coté moralisateur si ce n'est pour pousser un storytelling cherchant a déshumaniser et transformer en monstre un adversaire potentiel (qu'il sera alors plus facile a affronter) ou au contraire excuser des horreurs(pour défendre son camp) ou bêtement essayer psychologiquement de raccrocher des valeurs civiles à l'activité foncièrement "barbare" qui est l'art de la guerre Les points essentiels a retenir (et a appliquer ce qui n'est déjà malheureusement plus le cas depuis des centaines de pages) c'est une opinion =/= un fait discuter un fait =/= de l'approuver discuter la morale d'un fait est a géométrie variable en fonction de l'affinité que l'on peut avoir pour l'un ou l'autre des parties et de son propre seuil d'acceptabilité morale qui change d'un individu à un autre discuter la légalité juridique d'un fait de guerre est déjà une gageure en soit pour un juriste alors pour un péquin lambda c'est pisser à contre vent essayer de comprendre un ou l'autre camp (choix politique, opérationnel, militaro-technique) =/= avaliser les actions de ce camp le tout sans oublier le bruit de fond très influençant de la résonance médiatique donnée à chaque élément du conflit avec souvent des focus choisis ou des informations a contre temps ou déformées C'est oublier comme dit @pascal que la guerre est aussi une affaire de passion, certes et c'est pour cela que les historiens de guerre refusent de la traiter lorsqu'elle est en court (il y 'a là aussi un long laius dans un G&H pour expliquer pourquoi ils ne traiteront pas le conflit ukrainien actuel avant un bon moment) et que les analystes militaires eux, pondent des analyses très techniques, très factuelles mais très arides et froides pour un lecteur lambda15 points
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-Doublon- PS : c'est quand meme aussi censément drole de voir toujours les memes forumeurs lambda rager et conclure a l'encontre des analystes militaires dans moulons de rapports qui disent, eux dont c'est le metier contrairement justement aux forumeurs lamdda postant ici- qu'il n'y a pas de systematisation de frappes anticiviles par les russes a l'aide de leurs SrBM : pas de strategie appelée anticité au sens defini par Bomber Harris ou Douhet (alors qu'il existe effectivement d'autres crimes de guerre plus systematiques et non discutables au vu des retours de temoignages) Enfin, pour memoire,, dans les conflits modernes mediatisés jouant sur le "caporal strategique" il est de bon ton de jouer sur la fibre affective pour s'assurer du soutien exterieur ce que font tres bien et tres cyniquement les ukrainiens comme en leur temps les groupements palestiniens qui ont beau jeu d'insister sur les pertes civiles (meme avec des combattantd imbriqués dont la presence est passée sous silence....ou a contrario inventée comme excuses par les responsables de carnage israeliens, comme en leurs temps ont pu le faire les croates ou les bosniaques dont on a passé sous silence les frappes urbaines sur les zones civiles serbes, ou croates ou bosniaques quand ces 2 derniers partis sont entrés en conflit....et je passe sur les excuses US lors d'incidents marquants ou des porteurs de balais ont éte hachés au 30 mm parceque ils portaient 1 RPG ma bonne dame ou que "ca pouvait pas etre un marriage tribal, on nous tirait dessus alors on a largé des GBU avec des dizaines de morts a la clé ...) A la guerre l'interet d'un partie est de succiter la sympathie en mentant par exageration tout en minimisant ses propres vicissitudes et pour l'autre parti, l'interet est de passer pour le moins mechant possible en deformant les incidents genants La 1ere victime de la guette est donc la verité et tout les posteurs d'opinion et non de faits devraient s'en souvenir (y en a 1 paquet ici qui veulent que leur opinion soit reconnue comme un fait réel brut au point qu'on se croirait, vu le manque de recul et de supports d'argumentation sur le fil COVID 2020)15 points
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Non. Et non. "With all due respect", lorsqu'on ne maîtrise pas un sujet (ce qui est clairement le cas ici), il reste deux options: soit se taire, soit commencer à se renseigner. Histoire de ne pas passer pour un baltringue. "Toutafé". Les Su-27 et MiG-29 sont la résultante des travaux des deux bureaux d'études (OKB Sukhoï et RSK MiG) qui ont été revus et corrigés par le TsAGI. Cette méthodologie est d'ailleurs toujours la même en Russie en 2025: bureaux d'études => TsAGI => Re-bureaux d'études => Validation / Rejet du projet. En résumé: 1/ Fin des années 1960: le F-15 et le futur YF-17 sont en développement. Les Soviétiques en ont eu vent. 2/ "P*tain de b*rdel de c*l, ils sont bons ces f*cking Yankees de m*rde" (c'est en gros ce qu'ils se sont dit lorsqu'ils ont découvert les deux projets). Bref, il devient nécessaire de développer une réponse. Oui mais quoi? Le MiG-23? "Trololol Igor, t'as vu la tronche et la complexité du Flogger? Calme-toi sur la Vodka". Bon et le MiG-25? "Igor t'es c*n ou quoi? C'est un appareil de Kéké qui joue au dragster avec deux Tumanski R-15B-300 collé sur une cellule en titane à l'aérodynamique d'une brique mais qui voit que dalle à plus de 10 Km". 3/ Faut de l'agile, du nerveux et du PERFORMANT! 4/ "Komrad, Ministère vouloir" Nouvel avion avec aérodynamique léchée, des matériaux innovants, motorisations neuves (Lyulka et Salyut s'emm*rdaient faut croire) ainsi que de la place pour loger les plus grosses puces du monde. 5/ Ces constats vont déboucher sur le lancement du Перспективного Фронтового Истребителя (ПФИ) - "Chasseur prospectif de première ligne". Mais vu les TTZ (prérequis tacticos-techniques): ça pue du c*l pour réussir à tout caser dans un seul avion. Ca pue tellement que les trois OKB intéressés: Sukhoï, MiG et Yakovlev vont traîner des pieds et faire comprendre au ministère de tutelle: "Hé gros Komrad, t'es mignon mais c'est l'URSS ici pas les Yankees". 6/ Ni une ni deux, le ministère de tutelle va décréter (car ça gu*ule plus haut en mode "Komrad Ministre, toi avoir solution pour sainte patrie ou moi appeler Komrad Andropov qui s'ennuie un peu à la Loubianka en ce moment?"): on va diviser le projet en deux. 7/ Un avion lourd et un avion léger avec unification au maximum des composants (moteurs, électronique, armements, etc...). Le lourd chez Sukhoï, le léger chez MiG et Yakovlev... se chargera des brols à décollage vertical. 8/ "Da Komrad, mais par la sainte moustache de Joseph Djougatchvilii: vu les TTZ de compet' ça va prendre du temps!". Finalement, l'OKB Sukhoï va sortir le T-10: véritable buse mais qui une fois passé dans les mains du TsAGI ("Pas terrible votre bouse, les mecs. Doucement sur la Vodka hein!") et surtout reprise en main par un designer de génie, Mikhaïl Simonov, va donner naissance au T-10S mieux connu ensuite sous le nom de Su-27 (alias: "Plus bel avion du monde!"). Le MiG-29 va globalement suivre le même principe (tout en restant foncièrement moche, normal c'est un MiG) et il est par contre parfaitement évident que l'aspect présenté par ces deux appareils découle directement de trois facteurs: 1/ Les TTZ (en gros répondre à l'arrivée des F-15 et YF-17). 2/ Les capacités techniques et industrielles de l'époque. 3/ Les travaux des OKB et du TsAGI. Les questions relatives à la navalisation des plates-formes n'ont à AUCUN moment été prise en ligne de compte dans les projets initiaux... vu que la question des P-A (pardon: des "croiseurs lourds porte-aéronefs") ne se posait pas lors du développement des deux appareils. Par contre, la forte réserve de puissance (bimoteurs) et le potentiel de croissance offert par les deux projets ont fait d'eux des candidats intéressants lorsque la décision de construire les Pr.1143.5 et suivants a été validée.15 points
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Fincantieri ont vendu 2 FREMM à l’export… nous 2 aussi. Ils ont vendu 2 PPA… nous 3 FDI, bientôt 4… et peut être 9-10 si la Norvège se concrétise. Ils ont vendu 4 corvettes au Qatar… nous 11 Gowind. C’est sûr, à l’export nous sommes N-U-L-S! Ils ont bien réussi à vendre la license des FREMM aux US, c’est vrai, pour voir tout changé par Gibbs & Cox et Lockheed Martin, qui n’ont laissé que le sonar… français!14 points
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A mon avis, on a déjà une image assez claire de ce que Dassault et la DGA attendent. A partir du moment où on veut accompagner le Rafale F5 (et peut-être en rétrofit le F4) avec des drones de combat furtif, c'est parce qu'on estime que la partie "furtive" du spectre opérationnel (qui, même sur le F-35, ne concerne pas toutes les missions de l'avion) peut être remplie par le drone. Et d'ailleurs, au-delà de la furtivité, il est à prévoir que d'autres aspects techniques (détection, brouillages, etc.) puissent être déportés sur ce drone et sur les effecteurs déportés qui commenceront aussi à arriver avec le standard F5. Dès lors, pour moi, pas besoin de claquer des milliards dans une refonte lourde de la cellule du Rafale. Pas besoin de le rendre beaucoup plus furtif, et peut-être même qu'il ne sera pas nécessaire de le recouvrir d'une tonne de capteurs-plaques sur sa cellule. Bref, je pense que physiquement, extérieurement, le Rafale F5 restera un Rafale. Et pour peu qu'on n'opte pas pour l'option T-Rex, les seuls changements internes concerneront l'agencement des équipements, un énorme focus sur la connectivité et les IHM, une modernisation de toutes les antennes, et peut-être éventuellement l'adjonction de radars latéraux (mais même ça, je commence à en douter) En gros, pour x milliards, on pouvait soit modifier en profondeur la cellule et en faire un nouvel avion, soit conserver le Rafale (certes très modernisé) et le faire accompagner d'un drone furtif. A mon sens, la 2e option est sans doute la plus intéressante non seulement pour préparer l'avenir, mais aussi pour tenter d'attirer d'autres partenaires (clients Rafale ou non) autour de notre projet (notamment l'UCAV)14 points
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Les gars, je comprends que vous soyez très attachés aux Rafale, mais sur des frontières actives comme celles de l'Inde — avec la Chine d’un côté et le Pakistan, un État soutenu par les Anglo-Saxons et les Chinois, de l’autre — le Rafale sera forcément mis à rude épreuve. Il est donc possible que certaines pertes surviennent. Cela dit, tant que les objectifs de mission sont atteints, ces pertes restent acceptables et ne pèseront pas trop lourd. Le Rafale a surtout été acquis pour des frappes de précision au sol, notamment après l’excellente performance du Mirage 2000 pendant la guerre de Kargil en 1999. Aujourd’hui, le Rafale a prouvé qu’il est un véritable cheval de bataille. Pas de doute, d’autres commandes suivront !13 points
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Sauf que la Chine de 2025-2035, c'est plutot la dynamique des USA de 1970-1980 ... Pour avoir visité quasiment toutes les grosses boites de la tech chinoise entre 2010 et 2020, je te garantie qu'on n'est pas du tout sur la même pente qu'eux en Europe. Le seul truc qui pourrait éventuellement les ralentir c'est si la genération d'ingé de 25-35 ans commence en avoir plein le cul de bosser 12h par jour et de jamais voir leur gamins. Coté aviation de combat, à part les parties chaudes des réacteurs (leur dernier blocage), ils ont dépassé les Russe, rattrapé l'Europe, et ont les productions US dans le collimateur. On peut dire merci aux génies qui ont eu la bonne idée de délocaliser là-bas des pans entier de notre industrie par pur mercantillisme et/ou grosse naïveté. En 2021, j'alertais, en vain, sur les menaces des J-10 / JF-17 exports équipés AESA + PL12/15 et qu'il fallait sérieuseument envisager d'augmenter la proportion de rafale AESA de notre micro flotte capable de tirer du Méteor à portée max. J'espère que les mentalités quelque peu conservatrices/frileuses de certains à l'époque ont enfin évolué...13 points
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Ca doit être assez thérapeutique pour @Patrick de piétiner ADS après cette fin de semaine difficile en Inde13 points
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C'est le premier truc auquel j'ai pensé quand j'ai lu qu'il s'était écrasé en Inde et pas au Pakistans. Et je trouverai ça beaucoup plus crédible que de s'être fait abattre par un J10. Pour mon égo aussi peut être13 points
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Euh... Les gars, @Patrick, @Ardachès, faut aussi arrêter de croire que le Rafale est un avion magique hein. Même les russes qu'on ne peut pas suspecter d'amateurisme en matière d'aviation de chasse se font descendre la fine fleur de leurs avions par des drones navals télépilotés... Vous croyez quoi ? Face à une saturation de missiles sol-air ou air-air que les pakistanais ont eu tout le temps de préparer, SURTOUT s'ils sont à l'origine de l'attentat initial, aucun avion n'est survivable. Oui il y a de fortes chances qu'au moins un Rafale soit au tapis vu les images de Mica à côté d'une épave en feu. Il n'y a que les fanboys pour penser que ça va affecter les ventes de Rafale. On n'est pas sur Flight Simulator, c'est la vraie vie. Et tant mieux si au final ce n'est pas le cas, mais un jour ou l'autre ça arrivera, et c'est juste NORMAL. "Oh mon Dieu, un client s'est fait descendre un Rafale, vite arrêtons d'en vendre à l'export car ça va bousiller son image !!!"13 points
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Pourquoi ces radars de Thales, vieux de 50 ans, sont de nouveau demandés https://premium.marineschepen.nl/waarom-deze-50-jaar-oude-radars-van-thales-weer-zo-gewild-zijn/ La production a été augmentée à Hengelo pour répondre à la demande de STIR. La première frégate néerlandaise équipée du STIR de Holland Signal a été mise en service en 1978. Le radar de contrôle de tir STIR a ensuite été vendu dans le monde entier, mais avec l'avènement de nouvelles technologies dans les années 1990, les ventes ont chuté et ce type de système radar semblait obsolète. Or, c'est le contraire qui s'est produit. La production a récemment augmenté à Hengelo pour répondre à la demande. Pourquoi les marines tiennent-elles tant à ce que ce radar, introduit il y a 50 ans, équipe à nouveau leurs navires ? Une interview. STIR dépassé ? Le STIR (Signal Tracking and Illumination Radar) a peut-être été mis au point par les ingénieurs de Signal dans les années 1970, mais le radar n'est certainement pas vieux. C'est ce qu'affirme Nardo Laclé, Product Manager EO & Radar Trackers chez Thales. Pour l'essentiel, le radar a conservé la forme des premiers systèmes, mais il a été constamment renouvelé et modifié au fil des ans. Le STIR actuel est un radar de conduite de tir moderne. ... Le nombre de STIR vendues est tombé à cinq par an en moyenne. "Aujourd'hui, nous en vendons dix par an et cette tendance devrait se poursuivre." Plus de drones, c'est plus de STIR La STIR est donc achetée par des marines qui veulent répondre à la menace des drones par des canons. "La marine française et une marine asiatique installent des STIR un peu partout. Certaines marines nous demandent quel est le poids et la quantité d'électricité nécessaire à la STIR, parce qu'elles veulent l'installer sur des navires existants. Sur l'Alsace, l'une des frégates françaises FREMM, entre autres, le Safran Najir (système de conduite de tir électro-optique) doit céder la place au nouveau STIR 1.2 EO Mk2 en 2023, écrivait Mer et Marine à l'époque. Et l'Alsace a ensuite été déployé en Mer Rouge sous pavillon Aspides. Le déploiement de drones en mer Noire et en mer Rouge, notamment, a incité de nombreuses marines à en acheter. Plusieurs navires russes ont été coulés à la suite d'attaques par des drones (USV) transportant des explosifs, et en mer Rouge, ce sont les rebelles houthis qui ont lancé de nombreuses armes, y compris des drones, sur les navires occidentaux. En Mer Rouge, tous les drones et missiles ont manqué leur cible ou ont été abattus à temps. Pour repousser ces attaques, la marine française a utilisé la STIR comme radar de poursuite et d'éclairage des canons. C'était la première fois qu'un STIR était utilisé dans une situation de guerre et qu'il tirait sur la cible exposée. STIR Avant de poursuivre, revenons sur la STIR elle-même. La version actuelle de la STIR est la STIR 1.2 EO Mk2. Elle se compose de deux radars. L'un fonctionne en bande K et l'autre en bande I. Il s'agit dans les deux cas de faisceaux étroits, dont le radar en bande I en particulier fournit un faisceau crayon dans lequel une cible reste capturée, ce qui permet, par exemple, de connaître la position exacte de la cible. Outre les radars, cette version de la STIR dispose également d'un ensemble de caméras permettant de suivre les cibles même lorsque le radar ne peut pas être utilisé. Avec la STIR, les cibles peuvent être suivies et abattues. Cela permet de guider vers la cible un missile tel que le Seasparrow de l'OTAN, l'ESSM, l'Aster ou même le SM-2. Mais le rôle principal du STIR est aujourd'hui celui d'un radar de contrôle de tir pour le canon. Selon M. Laclé, la STIR remplit cette fonction avec une grande précision : "Elle peut mesurer très précisément les obus du canon dans l'air. Ainsi, si vous tirez sur une cible, il peut immédiatement vous indiquer où volent les obus. L'étalonnage se fait donc en même temps que le tir. Le STIR peut également détecter l'endroit où les grenades finissent dans l'eau : c'est la détection des éclaboussures. Si vous savez où se trouve cette éclaboussure, vous pouvez également calibrer le canon à nouveau. Ainsi, si votre navire se tord ou se déforme à cause du soleil ou si le canon est mal aligné, vous pouvez le calibrer très précisément en un seul tir. Vous pouvez ainsi obtenir un meilleur tir à l'avant ou atteindre votre cible à 10 kilomètres de distance avec plus de précision". "Si un drone vous fonce dessus en mer Rouge, vous voulez tirer avec le plus de précision possible. Vous utilisez alors moins de grenades et vous êtes plus en sécurité car vous pouvez également tirer sur le prochain drone dans le ciel. Si vous n'avez qu'un directeur EO avec des caméras sur votre navire, cela fonctionne aussi. C'est également très précis, mais s'il pleut beaucoup, s'il y a du brouillard ou des nuages, vous ne verrez pas votre cible." « Dans une marine, le STIR est également utilisé pour repérer des cibles à l'horizon », explique M. Laclé. Ce radar est ensuite utilisé comme système de secours. "Si les autres radars sont en panne, ils demandent au STIR de scruter l'horizon. Il peut alors repérer des missiles anti-navires et ils lui envoient leur propre missile autoguidé. La STIR ne lui transmet alors que les données, mais pas l'exposition. C'est ainsi qu'ils défendent le navire". Selon le chef de produit, le STIR est également résistant aux brouilleurs grâce à ses deux radars. "Les brouilleurs en bande I sont assez courants, mais les brouilleurs en bande K sont beaucoup moins nombreux. C'est plus difficile. L'atténuation atmosphérique est plus importante et ils sont moins efficaces. Si les deux radars sont toujours brouillés, la STIR dispose encore de caméras pour suivre les cibles. L'étape suivante est celle des munitions orientables, telles que Dart. Les drones pourront alors se trouver non plus à 3 ou 4 kilomètres du navire, mais à 5 ou 8 kilomètres, explique M. Laclé. "Un peu plus de la moitié des canons Strales [canons Leonardo dotés d'un illuminateur pour Dart] seront intégrés au STIR. Les munitions Dart sont alors guidées par Strales, à l'aide des données de STIR". En pleine activité La STIR est toujours vendue, comme en témoigne l'échange de la salle de réunion contre l'une des nombreuses zones de production du site de Thales à Hengelo. Après être passés devant les radars terrestres GM200 en construction et avoir vu le nouvel APAR Block 2, nous arrivons à la ligne de production de la STIR. Ici, on travaille sur plusieurs STIR en même temps, tandis qu'à l'extérieur, une série est prête à être testée et expédiée aux clients. La construction n'est pas une mince affaire. Plusieurs techniciens travaillent à la mise en place des petites pièces, parfois grandes et complexes. Lorsque tout est prêt, il faut procéder aux essais. Le radar est alors placé à l'extérieur, où il peut être testé et aligné à l'aide d'une cible d'essai statique. Mais comme le complexe Thales de Hengelo se trouve exactement sur la route d'approche de l'aéroport de Schiphol, le radar peut également être testé sur un avion de ligne en vol. Technologie moderne ... Pourtant, beaucoup de choses ont changé. Et ne vous laissez pas déconcerter par le chiffre 1.2 qui suit « STIR », car il ne s'agit que du diamètre et non de la version, car on parle alors en termes de lignes de base. Thales a introduit le STIR 1.2 EO Mk2, baseline 7, en 2017. Il s'agit donc d'un STIR entièrement mis à jour, d'un diamètre de 1,2 mètre, avec des caméras (infrarouges). La principale différence réside dans le fait que ce STIR utilise des radars à semi-conducteurs au lieu de tubes à ondes progressives (TWT). La technologie TWT peut fournir des puissances très élevées, mais elle est plus ancienne, ces systèmes nécessitent plus d'entretien et sont plus lourds et plus grands que les systèmes à semi-conducteurs. Les nouveaux émetteurs sont désormais installés dans la partie supérieure visible du nouveau STIR, alors que les anciens étaient logés à l’intérieur, dans la section inférieure protégée. Le signal devait alors remonter par des guides d’ondes à travers la structure du STIR. Un autre changement concerne la réflectivité radar de la STIR elle-même. Dans la mesure du possible, elle a été rendue « furtive » afin de renvoyer moins de signaux radar et de contribuer ainsi à la furtivité de l'ensemble du navire. Pratique Cette nouvelle STIR a également été la première à participer à l'abattage d'une cible en situation de guerre. Bien sûr, la STIR avait déjà très souvent abattu des cibles lors d'exercices, qui étaient ensuite détruites, mais une situation de conflit est différente. D'autres marines suivent donc de près l'évolution de la situation. "Les clients de la STIR me demandent comment la STIR se comporte face à des cibles comme celles que nous avons vues en mer Rouge et en mer Noire", explique Nardo Laclé. "Nous répondons à cette question, nous aidons à réfléchir à la manière dont la STIR est intégrée à bord et nous aidons à la compléter s'ils ont oublié quelque chose ou s'ils n'ont pas mis quelque chose en œuvre. Les clients sont également venus ici pour parler de leur expérience en mer Rouge et échanger des informations." Développements Bien que Thales travaille depuis des années sur un nouveau radar de conduite de tir, le Pharos, M. Laclé voit encore de nombreuses opportunités pour la STIR à l'avenir. "Nous allons moderniser le traitement et nous travaillons sur une meilleure cybersécurité. Nous allons également utiliser les meilleures caméras numériques et le meilleur traitement du Mirador pour la STIR". La STIR a donc un avenir. Pourtant, ce radar ne sera pas installé sur les frégates ASW des Pays-Bas et de la Belgique. C'est le Pharos, un membre de la famille, qui devrait être installé sur ces frégates. Ce radar est toujours en cours de développement. Toutefois, lors de la signature du contrat des frégates ASW en juin 2023, la maquette présentait le STIR au lieu du Pharos. Le même modèle a également été présenté avec le STIR lors de plusieurs expositions. Cela a donné l'impression que la STIR remplacera temporairement la Pharos. Or, Laclé sait que ce n'est pas le cas. STIR n'est peut-être pas dépassé, mais ce système n'a pas non plus de vie éternelle.13 points
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Dans cette histoire ce qui me fout hors de moi, ce sont certains commentaires ça et là de "cadres de contact" expliquant : malheureusement tout le monde peut pas être militaire, donc y en a dont il faut se séparer .... Ben oui, toute la procédure de recrutement et de formation prévoit des "filtres" ... Pourquoi harceler des types qui ont fini leur FGI/FTS Le 8, comme la plupart des autres unités paras, alpines et infanterie attirent encore assez fortement, ce qui donne une possibilité d'un peu mieux choisir les candidats, contrairement à d'autres armes ou c'est nettement plus en tension et où il faut prendre "et garder" ce qui vient. Tous les engagés passsent par un CSO/Cirfa/Recruteur, circuit qui a maintenant plus de 25 ans d'expérience après la professionalisation, si ce circuit choisit encore toujours des grosses proportions de tanches, c'est qu'un énorme problème existe. Chaque engagé entreprend une formation initiale qui dure au minimum 6 mois, avec durant ces 6 mois une possibilité de casser le contrat (des 2 côtés) sans justification spéciale, ça permet de se séparer gentiment des dites tanches qui seraient passées à travers le filtre, il existe aussi des procédures de ré-affectations si certains engagés ont pris une voie inadaptée, de même que la prolongation de la période d'essai de 6 mois et la reprise de la formation initiale est possible pour des cas tangents. Bien sûr c'est de la paperasse et ça emmerde le caporal-chef Duchmoll et l'Adjudant des RH qui voudrait bien quitter son service à 14h ce vendredi car il y a une étape de montagne du Tour à ne pas rater ... La bêtise d'humilier et d'agresser des soldats avec qui vous serez peut-être envoyé en opération, quand le CCH Duchmoll sera au milieu de la tranchée adverse avec les tripes à l'air en train de demander que le 1e classe Dupneu vienne le chercher, le 1e classe se rappelera peut-être le goût infâme de la gourde remplie d'excréments que le CCH Duchmoll lui forcer à boire au dernier camp d'entrainement ... Etre con comme une pelle sans manche et oublier que n'importe qui à un portable permettant de tout enregistrer ... Bref incapable de penser plus loin que sa b.te Clairon12 points
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Nan moi la version officielle de Dassault, c'est 6 Rafale, Spectra qui s'est fait brouiller pour un Radar de X-Wing, des contres mesures qui ont leurrées leurs propres amis. Des leurres tracter qui se sont emmêlé et fini en brochette derrière les M88, aucun Scalp EG n'a touché non plus, ils ont tous atterrit en douceur en chine en plus. Bref fiasco complet. On à déjà arrêté de produire des Rafale, on mise tout sur le 10X là. Et bien entendu on laisse la main au Allemand sur le SCAF, car force est de reconnaitre qu'on ne sait pas faire un avion, et que les exploits du ME-262 nous rendent tous jaloux chez Dassault. Bref mes amis, l'heure est sombre. Pensez à visiter Châteaudun prochainement, les convois des Rafale en cours de montage sont en chemin ! Ah et moi je vais aller élever des chèvres dans le Larzac, au moins plus personne ne viendra me casser les bu***s !12 points
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Ce que tu dis est parfaitement faux. La Russie a littéralement créé le conflit au Donbass, payé des manifestants, la Russie a armé les séparatistes, aidés, guidés, appuyés dès les premiers jours par divers russes (Girkin et ses hommes pour Sloviansk/Kramatorsk) puis a directement déployée ses propres soldats sous faux drapeau quand ça commençait à sentir le roussi pour ces derniers. Elle a placé à la tête des républiques séparatistes un mélange de repris de justices et d'hommes d'affaires mafieux qui n'avaient aucune intention de coopérer avec Kyiv. En novembre 2014 et octobre 2015, ils organisent des élections locales, sans en référer à Kiyv, en violation totale des accords. Ils n'ont jamais laissé l'OSCE faire son boulot correctement. Et je ne comprends pas ton obsession pour les USA d'Obama. On a donc Obama, qui souhaite faire son pivot vers l'Asie, tente un "reset" avec Poutine, ne réagit que très mollement à l'invasion de la Crimée, refuse la vente du moindre armement sérieux à l'Ukraine, mais en fait en sous main ils seraient les principaux architectes de l'échec de Minsk? Un accord qui les arrangeait bien puisqu'ils n'avaient aucune envie d'avoir un dossier ukrainien sur le dos. Il va peut être falloir admettre que pour toutes les fautes réelles et imaginaires de l'Ukraine, rien ne de grave ne se serait passé en 2014 et en 2022 si elle avait un voisin normal.12 points
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D'après mes parents qui me le racontaient souvent, nourrisson tout juste né, je plaquais mes mains contre mes oreilles d'un air renfrogné quand les autres bébés pleuraient à l'unisson à la maternité... Comme tu vois ça ne date pas d'hier.12 points
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Ramassis de poncifs mélangé à de la panique de situation, punaise j'aurai pas aimé faire la guerre avec vous dans mon groupe. Oh, reprenez vous les gars, il y a vraisemblablement un Rafale au tapis suite à une action de guerre, ET ALORS ? Vous réagissez exactement comme les hordes de rageux de X que vous dénoncez vous même12 points
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Oserais-je vous demander votre position sur les néo-nazis repérés à Kiev, admis publiquement à maintes reprises par Poutine, Lavrov et tout l'aéropage d'honorables dirigeants de la Fédération de Russie ? C'est pour un ami.12 points
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Azov n'est pas une structure officielle, mais plus un réseau informel structuré autour de noyaux issus du bataillon puis régiment Azov. La 12e brigade Azov a été créé début 2023 à partir du Régiment Azov (qui a toujours été une unité de la garde nationale ukrainienne) qui a pris sous son aile les éléments de la 12e brigade préexistante. La 3e brigade elle a été formée fin 2022 pour regrouper les multiples petites unités "Azov" qui se sont formées spontanément à partir de février 2022 autour d'anciens combattants et de militants liés à la galaxie Azov. Après pourquoi avoir rejoint l'armée plutôt que la garde nationale ? Peut être des guerres de chapelle. Peut-être que compte tenu du prestige lié au nom Azov, l'armée a fait du forcing pour elle aussi avoir sa brigade Azov. Je n'en sais rien hein, mais ça serait très ukrainien dans l'esprit. On sait que la structure des forces combattantes ukrainiennes est très éclatée entre l'armée, la garde, la défense Territoriale, l'infanterie aéroportée, la marine, les gardes frontières et même la police qui ont tous des brigades d'infanterie leur appartenant. Ce qui a mon avis est beaucoup trop bordélique et souligne le manque de coordination global de l'effort de guerre. Comme pour le recrutement, face à l'impéritie et à la corruption de l'état central, chacun a préféré agir dans son coin et faire ça "correctement" en montant ses unités plutôt que de s'en remettre à une organisation "top-down". Ca a ses vertus compte tenu des limites de l'administration militaire, mais sur le long terme ça a aussi beaucoup d'effets pervers.12 points
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C'est vrai! Pour ne pas avoir à choisir entre 3 avions européens, ils ont pris le F35.11 points
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Je propose de renommer officiellement les missiles avec ce nom ! C'est assez évocateur de leur état final11 points
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Ou on peut aussi assumer qu'un appareil abattu fait partie de la vie normale d'un avion de combat et que Dassault et l'IAF vont en tirer des conclusions précieuses sans surréagir. Utiliser les indiens comme bouc émissaire pour sauver la face ne me semble pas etre une bonne stratégie commerciale.11 points
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Bah non, car tu pars du principe qu'il à perdu dans un 1vs1 annoncé, sans envisager quoique ce soit d'autres. Soyons honnête, y'a quasiment aucune chance qu'il se soit fait abattre dans un combat loyal. Donc s'il s'est pris un missile, alors qu'il est resté tout du long au dessus de son propre territoire y'a pas beaucoup de possibilité, mais dans à peu près chacune de ces possibilités, les Indiens ont merdés. Soit leurs règles d'engagements étaient aux fraises et ils se sont laissés engagés les premiers. Bon bah le Rafale est pas invisible non plus, si tu te bas avec un bandeau sur les yeux tu as peu de chance même si le mecs en face est mancho. Soit ils ont pris les Pakistanais pour des peintres et ils y sont aller la fleur au fusil. Et si tu fous ton Rafale au milieu d'un guêpier, c'est pas Chuck Norris le truc, il va un peu galérer quand même. Bref pour moi y'a pas un monde ou les Indiens, quels qu'ils soient, aient fait une erreur, ou plus, quelques pars. Et les erreurs, en temps de guerre ça tue. Moi je note surtout, que si en effet le Rafale s'est fait toucher, au point qu'une partie du réacteur se détache, mais qu'il ait continuer de voler, même quelques dizaine de secondes dans un état critique, je trouve ça remarquable. Et si jamais ils avaient été au dessus du Pakistan à ce moment là, ces précieuses secondes auraient pu sauver la vie des pilotes. bref j'espère qu'on en saura plus. Moi je pense qu'ils ont mis l'avion dans une situation impossible, et que malgré tout l'avion a ramené ses pilotes.11 points
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On voit quand même dans cette affaire que le Rafale n'est pas qu'une passion franco-française. Au vue des réseaux sociaux, il est devenu plus qu'un symbole que certains s'évertuent ardemment à ridiculiser pour diverses raisons. Il y a d'un côté ceux qui jouent l'aspect commercial pour essayer de casser une dynamique de ventes, d'autres (les plus nombreux) semblent vouloir se rassurer en laissant penser qu'avoir des Rafale ne donne pas un avantage. On va retrouver dans ce lot le traditionnel camp de l'anti-France (essentiellement venant d'Afrique), mais aussi des pays comme la Turquie qui va se faire un plaisir à jouer dessus par rapport au voisin grec qui a lui aussi des Rafale. L'Inde a bien entendu largement mis le Rafale sur un piédestal de la modernisation de son aviation, le Pakistan en fait donc son symbole de supériorité. Quand on voit toute la machinerie de propagande largement portée contre le Rafale, on peut se poser quelques questions. Le système informationnel a réussi (faut le dire) à ce qu'on ne parle même plus des coups que l'Inde a infligé au Pakistan pour ne parler que des avions que l'Inde aurait perdu (toujours avec un énorme conditionnel) et dans le même temps faire une valorisation massive de l'armement "made in china" (souvent par les chinois eux-mêmes). Je pense que le Pakistan est très largement soutenu par un système informationnel et de propagande qui est déjà en place depuis des années par des pays comme la Chine ou la Turquie. Il suffit d'un mot d'ordre pour que la machinerie s'opère sur un sujet précis, sur un point en particulier. L'Inde de son côté a sans doute largement mis de côté la guerre informationnelle, restant sur une propagande nombriliste à destination du public indien et non pakistanais ou du reste du monde. Qu'un Rafale soit abattu, en vrai, qu'est-ce qu'il y a de choquant ou d'extraordinaire? Si encore le Rafale serait un avion "furtif", là effectivement on soulèverait bien plus de questions. Ce serait le cas d'un F-35 par exemple ou toute sa force commerciale, tout son intérêt reposerait sur sa furtivité. Aujourd'hui on fait comme si le Rafale c'était toute l'aviation indienne, qu'abattre un Rafale c'est mettre l'aviation indienne à terre, du moins c'est ce qu'on cherche à instaurer dans nos esprits. Mais le rafale dans l'aviation indienne c'est 36 appareils. On parle souvent d'une aviation indienne vétuste qui doit se renouveler, pourtant on se demande bien ou se trouve et à quoi servent les 260 Su-30? La propagande anti-Rafale cherche à faire croire qu'acheter le Rafale ne sert à rien, que c'est une perte d'argent, pourtant ceux qui disent cela sont souvent les "ennemis" de ceux qui achètent du rafale, donc si ce dernier serait de la merde, ils devraient plutôt insister pour qu'ils continuent d'acheter des Rafale plutôt que de jouer à ceux qui veulent préserver l'argent du contribuable indien (ou autre). La vérité c'est que le Rafale reste un problème et que du côté pakistanais comme chinois, on préfère voir l'Inde galérer avec des projets comme le Tejas ou racheter des Su-30 plutôt que de voir le Rafale. Si aujourd'hui il n'y a que 36 Rafale, la possibilité de le voir en plusieurs centaines d'exemplaires inquiète depuis un certain temps. Après comme beaucoup l'ont déjà dit, avoir des Rafale ne fait pas tout. Il ne suffit pas d'avoir les mêmes avions que notre armée de l'air pour avoir le niveau de notre armée de l'air. C'est pareil pour tout et partout. Des saoudiens dans des Abrams ce n'est pas la même chose que des américains. L'humain, avec son entrainement, ses expériences (+son Histoire) , ses compétences, ses tactiques, ses stratégies, ses réflexes qui vont façonner sa "culture militaire", son professionnalisme et son efficacité, ça fera toujours la différence sur le terrain. Pour ceux qui ont déjà travaillé avec des nations étrangères, ils savent qu'il y a d'énormes disparités. Si on peut chercher souvent à se mesurer aux américains, aux anglais, aux allemands ou à d'autres pays qui ont une certaine similitude culturelle de la guerre avec nous, cela devient un tout autre exercice quand vous allez chercher un peu "d'exotisme". Il n'y a rien de raciste là-dedans, faut le vivre pour le comprendre, il y a des pays ou les hommes et leurs chefs ont des pratiques, des comportements et des usages qui peuvent surprendre. Autant vous pouvez avoir par exemple des israéliens dans leurs avions d'origine US qui pourraient parfois donner des leçons aux américains, ce ne seront pas les égyptiens qui vont apprendre grand chose aux français. Et dans un affrontement entre un Rafale égyptien et un F-16 israélien, il faut voir bien au-delà des capacités des 2 avions...11 points
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Mais arrête de dramatiser. Tu sais même pas s’il a été abattu. il s’est crashé en Inde visiblement ça peut être plein de chose. il a peut être fait une Jaguar bis. Accomplis sa mission, détruit ses objectifs, a été endommagé mais a ramené son pilote dans son pays avant de craquer. L’avion aurait alors été héroïque. Sacré pub non ? bref on en sait rien, alors relax un peu !11 points
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Non. Non plus. Encore moins. Rien que le CAMM-ER, c'est au-delà de 45km, ce qui est déjà au-delà de la portée annoncée du VL MICA NG. L'AMRAAM-ER du NASAMS, c'esr 35 bornes. Le VL MICA, tu peux tabler sur 20km, soit 7km de plus qu'un VT1 de Crotale NG, avec un missile qui coûte plusieurs fois plus cher, et un système qui nécessite à minima quatre véhicules (TOC, GM200, VLU, GE) et une bonne quinzaine de personnels au lieu d'un camion et de quatre gars. Le MICA est optimisé pour du tir en MA/HA haut subsonique ou supersonique. On laisse énormément de performance sur la table en le tirant depuis le sol. Il n'y a pas d'Aster 15 sur SAMP/T, et il n'y a pas de trous entre l'Aster 15 et le 30 B1(NT) en emploi naval. En terrestre, il n'y a pas de trou entre l'Aster 30 B1(NT) et le Mistral. La raison pour laquelle on prend du VL MICA, c'est pour avoir un effecteur plus low-cost, avec une empreinte logistique plus faible, qu'on peit déployer quand la menace ne justifie pas de sortir de l'Aster 30 (ce qu'on faisait jusqu'à présent très bien avec du Crotale NG, système qui malheureusement n'est plus soutenable). La portée minimale de l'Aster 30 B1(NT) permet d'assurer une couverture de l'intégralité des portées avec du SATCP en complément. ? Jusqu'à 120km pour le B1 (lire, vent dans le dos pourquoi pas), vs. supérieur à 150km pour le B1NT (lire, sous 150km on est pas dans le cahier des charges). Il y a largement plus de 30km de gain sur les portées maximales. Pour l'altitude, les chiffres que tu donnes sont ceux d'interception, l'Aster suit une trajectoire en arc et n'a pas d'altitude de croisière à proprement parler.11 points
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Choc et silence gêné au Bundestag : Merz n'a pas été élu chancelier au premier tour. C'est du jamais vu. La coalition aurait théoriquement 328 voix. Le Bundestag compte 630 sièges. Au premier tour, Merz n'a obtenu que 308 voix. Il y aura désormais un deuxième vote. Si Merz n'obtient pas non plus la majorité de 316 voix, il y aura un troisième vote au cours duquel une majorité relative lui suffira. Il est donc presque sûr de devenir chancelier, mais avec une tache historique.11 points
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https://www.lepoint.fr/monde/les-pilotes-russes-savent-que-nos-missiles-ont-une-portee-limitee-02-05-2025-2588673_24.php Le Point : Quel bilan tirez-vous des performances des avions de combat qui vous ont été livrés ? Ivan Smeretchanski : Nous sommes très satisfaits de l'arrivée de ces avions. Grâce aux F-16 et aux Mirage 2000 livrés par la France, nous parvenons à abattre un grand nombre de drones. Un de mes camarades a même réussi à détruire six cibles successives, dont deux à la mitrailleuse. Je donnerais un point supplémentaire au Mirage qui dispose de viseurs d'excellente qualité. On fait mouche à chaque fois. Le mois dernier, un F-16 a été abattu et son pilote, Pavlo Ivanov, a été tué. Quelles sont les circonstances du drame ? Pavlo avait peu de chance de s'en sortir. Il a été abattu par un missile R-37 tiré par un chasseur Sukhoï Su-35. C'est un missile à très longue portée et très puissant. Quand le centre de commandement a informé Pavlo du départ du missile, il était déjà trop tard. Ce missile touche sa cible dans presque 100 % des cas. Il n'y a pas eu de problème de connexion, simplement il s'est écoulé trop de temps avant que l'information ne parvienne au pilote. […] Comment les Russes se sont-ils adaptés à l'arrivée de vos nouveaux avions ? Ils s'adaptent très rapidement. Ils connaissent les fonctionnalités du F-16. Surtout, ils savent que nos missiles ont une portée limitée, de l'ordre de 50 à 70 kilomètres. Le missile qui a détruit notre F-16 avait une portée de 120 kilomètres. Lors des duels, nous sommes très souvent perdants. Nos viseurs captent pourtant leurs avions de très loin, jusqu'à 150 kilomètres. Mais nous ne sommes pas en mesure de les abattre. On a toujours du mal à comprendre les raisons pour lesquelles on refuse de nous équiper de missiles plus performants. C'est une décision politique qui nous échappe. On nous donne le minimum pour nous défendre. La seule chose que nous réalisons dans de bonnes conditions, c'est de détruire leurs drones Shahed. Un autre élément entre en jeu : les Russes savent que nos systèmes de défense antiaériens sont insuffisants. Du coup, ils volent très haut et pénètrent en profondeur sur notre territoire. Ils ont conscience qu'ils ne risquent rien. Ça leur procure un énorme avantage. Comment jugez-vous la situation sur le front ? En ce moment, le front est très volatil. Les Russes attaquent en permanence dans la région de Soumy, de Kharkiv, au prix d'importantes pertes humaines. Ils veulent gagner du terrain pour nous pousser à nous retirer d'autres territoires dans le cadre d'éventuelles négociations. [...] Quelles seraient les conséquences d'une fin de l'aide américaine ? Ça poserait un très gros problème. Lorsque Trump a décidé de couper l'aide militaire à l'Ukraine en mars, on l'a immédiatement senti. La suspension a duré quelques jours mais nos appareils ont été immédiatement cloués au sol par manque de munitions. Heureusement, tout est rapidement rentré dans l'ordre. [...]11 points
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Ce genre de mensonges deviennent de plus en plus insupportables et tu le sais très bien. Les raffineries ne sont pas des objectifs civils. Les dépôts de munition ne sont pas des objectifs civils. Les bases aériennes ne sont pas des objectifs civils. L'Ukraine ne frappe pas non plus certains objectifs stratégiques comme les centrales nucléaires parce que ceux-ci sont évidemment hors-limites. La russie n'a fait preuve d'aucune retenue à ce propos, frappant même le dôme Novarka protégeant le sarcophage endommagé de Tchernobyl.11 points
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Pas de mauvaise foi de ma part... pour l'instant il ne sont capables d'un tel déploiement qu'une fois tous les 4 ans, du fait des autres astreintes de la flotte F-35 et priorités de la RAF. On attend aussi de voir s'ils maintiendront 18 F-35 à bord sur la durée (notamment après le passage de Suez)... F-35 qui rappelons le n'ont pas les pleines capacités de combat aéronaval (pas de missiles anti-navires, pas de missiles de croisière ou d'armes standoff, pas de capacité de ravitaillement nounou donc allonge limitée, pas de missiles Meteor, etc), sans compter la couverture AEW déficiente (Crowsnest).11 points